Salles de répétition, Palais Garnier

Pour la chorégraphie, il y a sept salles en plus du foyer de la danse: le studio Zambelli est installé sous le dôme de la bibliothèque. Le studio Chauviré est quant à lui construit sous le dôme du Glacier Rotunda depuis 1970.

En 1958, l’architecte Bailleau avait retiré la partie supérieure de la cheminée du lustre pour y installer une salle de répétition sous le dôme central en métal de trente mètres de diamètre, donnant sur tout l’auditorium. Sous la direction du directeur de la danse Rudolf Noureev et de l’architecte Jean-Loup Roubert, la rotonde Bailleau, haute de 17 mètres, a été scindée: au niveau inférieur se trouvent l’atelier Lifar et l’atelier Noureev, d’une surface de 220 m 2 chacun. , éclairée par la rangée de grands yeux répartis dans la circonférence, tandis que le studio Marius Petipa (400 m2), où sont visibles les structures métalliques du grand dôme, se situe au niveau supérieur.

Deux autres studios sont situés dans les anciens locaux de la School of Dance.

Pour l’art lyrique, une vaste salle de répétition avec colonnes et six fenêtres, pour les artistes du choeur, se trouve au rez-de-chaussée du Foyer de la Danse, au cœur de la partie arrière du théâtre, au rez-de-chaussée.

Le Foyer du Chant, en lambris et sobrement décoré de portraits d’artistes d’opéra, est une grande salle au premier étage de la scène et ses fenêtres s’ouvrent sur Scribe Street et la place Diaghilev.

Le studio Pedro Gailhard complète l’ensemble.

L’école de danse
Dans cette prestigieuse école de renommée internationale, plusieurs générations ont été initiées à la chorégraphie. Dès que le bâtiment a été inauguré, l’école a été installée dans le bâtiment, sous les toits au sud du théâtre, directement sous les grands escaliers secondaires qui se trouvent à droite et à gauche du grand escalier. Ils ont été installés dans de grandes salles où les étudiants pouvaient accéder au corridor de 100 mètres. Au théâtre, on l’appellera le niveau de patinage. Sous la direction du danseur étoile Claude Bessy, l’École de la danse a déménagé en 1987. construit des locaux à Nanterre. Les anciens cours de danse locaux ont été réorganisés et modernisés pour les exercices quotidiens, les cours et les cours des artistes de ballet.

Maison de la danse
C’est un espace de travail pour les artistes de ballet. son ornementation, presque aussi raffinée que les espaces réservés au public, en fait un sanctuaire de la danse. Il est situé à l’arrière de la scène et est séparé par un dégagement de six mètres de large, comme indiqué sur les plans.

Charles Garnier a fait une autocritique sévère de cette décoration qui n’a pas été complétée selon ses instructions. En effet, après une reprise précipitée du travail et après une erreur irréparable dans le renforcement des portraits voûtés en médaillons, on trouva ce dernier exagérément élevé en hauteur et très épais, dissimulant pratiquement le plafond arrière du plafond aux oiseaux, puis presque invisible. Dans son livre Le Nouvel Opéra de Paris 29, Garnier déplore, sur une dizaine de pages, l’effet perdu de la légèreté attendue: une dimension de voussure de trois mètres de hauteur au lieu d’un, une arche épaisse de vingt centimètres au lieu de cinq, enfants musiciens et portraits bouleversant tous malgré la hauteur centrale élevée du plafond et la boîte bien proportionnée.

Les parois latérales sont ponctuées de douze colonnes, cannelées en spirale, au centre desquelles se trouvent deux fenêtres semi-circulaires et en vis-à-vis. Le mur avant est principalement ouvert par une grande baie qui est le seul accès. Le mur du fond est entièrement recouvert d’un miroir en trois parties, le verrier Saint-Gobain ne pouvait pas, à l’époque, couler un verre aussi grand d’un seul tenant. Le plancher de 160 m 2 est incliné, identique à la scène, vers le mur du fond. Les barres de danse, montées sur d’élégants supports en fonte tannée, se trouvent sur les trois côtés. Quatre panneaux hauts de trois mètres ornent les deux murs, ils ont été peints par Gustave Boulanger et représentent:

Danse de guerre: trois hommes dansant le guerrier pyrrhique;
Le pays danse: trois femmes gracieuses vêtues de voiles, dansant une ronde;
La danse bacchique: deux bacchantes très enthousiastes et une faune dansante au tambour basque;
La danse amoureuse: deux jeunes femmes dansant avec un homme jouant de la flûte de pan.

Au-dessus de ces panneaux figurent les noms de quatre anciens maîtres de ballet célèbres: Noverre, Gardel, Mazillier et Saint-Léon. Le motif de la lyre est présent à plusieurs endroits. Des papillons ornent le visage des stylobates.

La décoration abondante est surmontée par la haute voûte en saillie où se trouvent les portraits en médaillon à la mémoire de vingt danseurs célèbres dont les noms et les dates sont inscrits, Marie Taglioni, Carlotta Grisi, Marie Sallé, etc. Ce voussoir, bordé de vingt statues dorées d’anges , oeuvre de Chabaud, est surmonté d’un plafond céleste, à dix mètres du sol, où une multitude d’oiseaux s’ébattent. Cette pièce est éclairée par un grand lustre en bronze et des cristaux, ainsi que par plusieurs girandoles sur les colonnes couplées dans les angles. Les côtés sont équipés de banquettes de velours pour les pauses. Un piano est toujours présent pour accompagner des exercices ou des répétitions.

Cette salle sonne en direct de la scène pendant les spectacles mais aussi pour l’appel des artistes avant leur entrée en scène par le micro des réalisateurs.

Le sanctuaire de la danse peut apparaître aux spectateurs dans ses ors et sa magnificence, au bas de la scène, quand s’ouvre un rideau de fer large de dix mètres, à l’ouverture de la saison chorégraphique. Un défilé réunit les étudiants de l’école de danse, les membres du corps de ballet et les vedettes, marchant majestueusement vers le public dans une perspective qui s’étend sur plus de cinquante mètres. Le lointain miroir du foyer de danse reflète le théâtre dans une perspective immense. La chorégraphie de ce grand défilé a été réglée par Serge Lifar, sur la musique de la Marche des Troyens composée par Hector Berlioz.

À cet endroit, tout comme le Foyer du chant, au même étage, où les artistes lyriques accueillaient leurs admirateurs, et comme dans le vieil opéra, les mœurs du passé permettaient, par intermittence, des rencontres entre certains abonnés et certains danseurs. . L’autorisation d’y accéder était contrôlée par deux huissiers et seuls les abonnés « trois jours par semaine » ou les personnes du monde de l’art étaient autorisés à venir féliciter et discuter avec les artistes. Dans cette très ancienne tradition, c’est la patrie des acteurs, dans le théâtre de la Comédie-Française, qui était surtout célèbre pour les échanges entre les auteurs, les penseurs et les artistes.

En 1930, par le testament du maître de ballet Serge Lifar et du directeur Jacques Rouché, les abonnés « trois jours par semaine » n’avaient plus accès au centre de danse.

De part et d’autre du Foyer de la Danse, se trouvent d’emblée deux grandes cours intérieures faisant toute la hauteur du bâtiment. Suivant les différents systèmes d’ascenseurs dans la cour est, certaines fenêtres ont été murées sur sept étages pour des raisons de sécurité, dont l’une du Foyer. De manière plus anecdotique, le premier monte-charge créé par Charles Garnier, mécanisé avec treuils et contrepoids, et dont le mouvement d’ascension était de vingt minutes, a été surnommé le « souleveur de chevaux » à cause des chevaux et des voitures attelées qui y entraient pour être hissés le troisième niveau pour la livraison des ensembles directement au niveau de la scène. En 1924, la société Edoux-Samain a installé un appareil électrique utilisé jusqu’en 1981, date à laquelle il a été remplacé par un ascenseur informatisé. même taille (douze mètres de long sur trois de large) avec une capacité de onze tonnes, accessible par les décorations de portes hautes et larges, originales, au rez-de-chaussée, dans la cour ouverte de l’administration. La cour Sigurd (ouest) a été partiellement rénovée pour le stockage.

Palais Garnier
L’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, est une vocation de théâtre national et de chorégraphie lyrique et un élément majeur du patrimoine du 9 ème arrondissement de Paris et de la capitale. Il est situé Place de l’Opéra, à l’extrémité nord de l’avenue de l’Opéra et au carrefour de nombreuses routes. Il est accessible en métro (station Opéra), par le RER (ligne A, station Auber) et en bus. Le bâtiment se distingue par un monument particulièrement représentatif de l’architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du xix e siècle. Sur une conception de l’architecte Charles Garnier retenu à l’issue d’un concours, sa construction, décidée par Napoléon III dans le cadre des transformations de Paris conduites par le préfet Haussmann et interrompues par la guerre de 1870, a été reprise au début de la Troisième République,

Conçu par l’architecte Charles Garnier en 1875, le Palais Garnier abrite un auditorium prestigieux et des espaces publics (grand hall, rotonde d’abonnés, salons), une bibliothèque-musée ainsi que plusieurs studios de répétition et ateliers.

Le théâtre « à l’italienne », dont le plafond a été peint par Marc Chagall en 1964, peut accueillir 2054 spectateurs. Avec près de 480 000 visiteurs par an, c’est l’un des monuments les plus visités de Paris. Il est classé monument historique depuis 1923.

Cet opéra s’appelait « Opéra de Paris » jusqu’en 1989, date à laquelle l’ouverture de l’Opéra Bastille, également opéra de Paris, a influencé son nom. Il est désormais désigné par le seul nom de son architecte: « Opéra Garnier » ou « Palais Garnier ». Les deux opéras sont désormais regroupés au sein de l’établissement public à caractère industriel et commercial « Opéra national de Paris », établissement public français dont la mission est de mettre en œuvre des représentations lyriques ou de ballet de grande qualité. artistique. L’opéra Garnier est classé monument historique depuis le 16 octobre 1923.