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Jean-Simon Berthélemy

Jean-Simon Berthélemy (5 mars 1743 – 1 mars 1811) était un peintre d’histoire français qui avait été chargé de peindre des plafonds allégoriques pour le Palais du Louvre, le Palais du Luxembourg et d’autres, d’une manière conservatrice, de style baroque tardif rococo que légèrement néo-néoclassique. .

la biographie
Jean-Simon Berthélemy est le fils d’un sculpteur sur bois travaillant à l’abbaye Saint Martin Laon, ce qui lui a permis d’apprendre le dessin lorsqu’il a vu les dispositions qu’il avait montrées pour les Arts. Son parrain était le sculpteur autrichien Simon Pfaff de Pfaffenhoffen. Berthélemy a fait des progrès rapides et son père a ensuite essayé de lui présenter son art. Simon se mit au travail pour satisfaire le désir de son père, mais dès qu’il eut le dos tourné, il laissa le ciseau pour ses crayons et s’amusa à copier les dessins que son père avait dessinés pour lui, au lieu de les graver. Le jeune Berthelemy n’avait plus rien à apprendre des maîtres de sa ville natale, et son père lui-même, se reconnaissant impuissant à lui donner des leçons, l’envoya à Paris avec son frère, sculpteur comme lui, où le peintre Noël Hallé le fit admettre ses élèves.

Après avoir remporté plusieurs médailles dans divers concours de l’Académie, il obtint en 1764 le deuxième prix au sujet de Kleobis et de Biton au volant de leur mère, Juno Temple. En 1766, le religieux Vauclerc, où son père avait travaillé, lui ordonna l’Assomption, signala le travail effectué à l’époque de la Révolution, Laon, et fut placé dans la cathédrale. L’année suivante, en 1767, il remporte le premier grand prix pour son tableau représentant Alexandre coupant le nœud gordien. Au début de 1770, il donne aux Bénédictins de l’Abbaye de Saint-Jean de Laon une décapitation de Saint Jean.

Cela lui ouvre les portes de l’École royale des élèves protégés et du séjour traditionnel à l’Académie de France à Rome (1771-1774) qu’il réalise avec son compagnon Ménageot. A son retour de Rome, il était le 26 juillet 1777 à l’Académie royale de peinture sur un tableau représentant le siège de Calais. Quatre ans plus tard, le 18 août 1781, il fut reçu avec Apollo qui dirigea Sleep and Death pour rendre le corps de Sarpedon à sa famille comme pièce de réception.

De 1775 à 1789, il expose régulièrement au Salon des peintures, commandées par l’usine des Gobelins, consacrées à des sujets anciens ou médiévaux, telles que le siège de Calais (1779, Laon, musée municipal).

Diderot a plus d’une fois critiqué son genre entre la grâce délicate et les contours incertains de Boucher et le style d’une école plus moderne, qui a placé des statues peintes dans ses compositions pour imiter l’antique, lui reprochant la froideur, l’embarras des groupes et l’ignorance des effets de la lumière. Il prête cependant plus tard à la réalisation de son portrait par l’artiste.

En revanche, Berthélemy a assez souvent réussi dans ce type de plafonds. Il exécuta ainsi, en 1786, au château de Fontainebleau, dans les appartements de la reine, l’une représentant l’Aube de l’Aube et l’autre, Minerva présidant aux sciences et aux arts; le livre et les attributs de la loi, le triomphe de la philosophie et l’apothéose de Napoléon au palais du Luxembourg (1799-1805); Prométhée animant sa statue au palais du Louvre en 1802. Peintre habile dans sa perspective, il possédait très bien le savoir-faire nécessaire pour produire l’illusion convenable à ce genre d’œuvres. Il est sollicité par une large clientèle privée. Un seul décor existe encore aujourd’hui, celui de l’hôtel Saint-Florentin, à Paris, daté de 1769.

Lorsque la Révolution éclata, il eut tout le mal du monde pour lui payer une assomption. Il venait de terminer l’abbaye de Sauvoir-sous-Laon sur le point d’être fermée par le décret de suppression des maisons religieuses de la Constituante, tandis que sa mère et soeur étaient sa responsabilité. Favorable à la Révolution dans la discussion, éloignez-vous et éloignez-vous de la vie artistique, quand il a vu l’excès. La seule fonction officielle sera celle de dessinateur de costumes d’opéra de 1791 à 1807.

En 1796, lors de la campagne d’Italie, il fut nommé, avec son ami sculpteur Moitte, et les scientifiques Monge, Berthollet, Thouin et Labillardière, tous quatre membres de l’Institut, à la suite du général Bonaparte au sein de la Commission des sciences et des arts, chargé de notamment pour la sélection d’œuvres d’art pouvant être transportées en France. À son retour de mission, il est nommé, avec Moitte, directeur du Museum Central des Arts.

Nommé professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris le 20 décembre 1805, il aura pour premier successeur Gérard.

En 1808, Denon, alors directeur du musée Napoléon, lui confia l’exécution d’un tableau pour la galerie Diana, sur le thème de Bonaparte, général en chef de l’armée égyptienne, accompagné de son état-major et de quelques membres du Institut, visitant, après avoir passé l’isthme de Suez, les fontaines de Moïse. Cette toile figurait avec honneur lors de l’exposition de 1808, lorsque l’empereur lui dit, avec étonnement, de la voir: « Je croyais que tu n’avais peint que des coupoles? » Il était confus, il ne savait pas quoi répondre et était convaincu d’avoir encouru la mécontentement de Napoléon.

Si Jean Simon Berthélemy est un peintre d’histoire et de plafond, c’est aussi un bon portraitiste. Il a laissé à la postérité le dernier portrait de Denis Diderot, peint peu avant la mort du philosophe en 1784, conservé au musée Carnavalet à Paris. Berthelemy termina son existence dans la fente qu’il occupait depuis 1806, le palais des Quatre Nations, puis la traduction des académies de l’édifice.

Travaux dans les collections publiques

Besançon, bibliothèque municipale:
Villa Adriana (?), Dessin;
Temple de Vesta ou Sybille, à Tivoli, dessin;

Besançon, musée des beaux-arts et d’archéologie:
Alexandre le Grand et son médecin Philippe, dessinant;
L’infirmière de Néron déversant les cendres de ce prince dans la tombe de ses ancêtres, dessinant;

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Dijon, musée Magnin:
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Portrait de Cheron en costume de consul, ou Portrait d’acteur (ancien titre), huile sur toile;

Douai, musée de la Chartreuse: La Constance d’Éléazar, huile sur toile;

Fontainebleau, musée national du château de Fontainebleau:
The Dawn of Dawn, huile sur toile;
Minerva présidant les sciences et les arts, huile sur toile;

Langres, musée Saint-Didier: Apollo et Sarpédon huile sur toile;

Laon, cathédrale Notre-Dame: Assumption, deux huiles sur toile;

Laon, musée d’art et d’archéologie:
esquisse de Napoléon à la fontaine de Moïse, huile sur toile, esquisse;
Religion et humanité s’unissant pour soulager la souffrance, huile sur toile, croquis;
L’Assomption, huile sur toile, croquis;
L’action courageuse d’Eustache de Saint-Pierre au siège de Calais, huile sur toile;

Paris, Ecole Nationale des Beaux-Arts: Alexandre coupant le nœud gordien, huile sur toile;

Paris, Musée Carnavalet: Portrait de Denis Diderot, 1784, huile sur toile;

Paris, musée du Louvre:
Napoléon Apothéose 1 er, huile sur toile;
Homme formé par Prométhée et animé par Minerve, huile sur toile;
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