Saintes-Maries-de-la-Mer, Bouches-du-Rhône, France

Saintes-Maries-de-la-Mer et Les Saintes-Maries-de-la-Mer est une commune française située dans le département du delta du Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Capitale de la Camargue, c’est aussi un lieu de pèlerinage et une station balnéaire en Provence. Construite autour de son église des xi e et xii e siècles longue et enfermée dans une chambre, la ville conserve encore des traces de cette histoire passée aujourd’hui dans la configuration de ses ruelles souvent étroites. Saintes-Marie-de-la-Mer est célèbre pour la Fête des Gitans annuelle en l’honneur de Black Sarah.

Saintes-Maries-de-la-Mer est un site mythique, son rivage accueilli, à l’aube du christianisme. Selon la légende, c’est aux Saintes-Maries que le bateau sans gouvernail occupé par Marie-Jacobe, sœur de la Vierge Marie, et Marie-Salomé, la mère de Jean-Baptiste, s’est échoué après leur fuite de Terre Sainte. Les deux saints étaient accompagnés de Sarah, sa servante.

Le village offre au visiteur l’image de son église hautaine et protectrice et promet une visite riche en émotions sous un jour toujours nouveau. A l’ombre de son clocher roman, le visiteur déambule dans les rues pavées, sur les traces des pèlerins. Du toit de l’église, son regard sur l’affût, le nez et les cheveux dans le vent, il se laisse séduire par l’émotion du grand air, de futures scènes de découvertes et de rencontres chaleureuses avec les hommes et les femmes chefs qui la traversent. monter sur les pâturages de taureaux promettait un avenir glorieux.

Depuis le village, ses pas le guident vers les dunes, les plages de sable fin, les vastes étendues de roseaux et les troupeaux. Amoureux de la nature et des grands espaces, il aime les joies de la randonnée et de l’équitation, admire le ballet des oiseaux, cède à l’ivresse de la navigation et de la glisse par grand vent.

Géographie
La ville est située dans le sud de la France, sur la côte méditerranéenne, en Camargue, à environ un kilomètre à l’est de l’embouchure du Petit-Rhône, où elle s’étend sur les deux rives, et à 30 kilomètres à vol d’oiseau au sud-ouest de Arles.

L’histoire
La première mention explicite le village connu date du IV e siècle. Elle nous vient du poète et géographe Avienus que le IV e siècle, notant plusieurs tribus de la région, cite oppidum priscum Ra, le grand historien de la Gaule Camille Jullian place à l’emplacement de la ville actuelle. Oppidum signifiant ancienne forteresse et priscum, ce serait donc «l’ancienne forteresse Ra». Aviennus y voyait le nom égyptien d’une île dédiée à Ra, le dieu soleil et père de tous les dieux. Mais cet oppidum traduit vraisemblablement le plus ancien mot gaulois rātis « forteresse ».

Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont réputées comme lieu de pèlerinage et surtout comme lieu de pèlerinage des gitans (Gitanes) de leur patronne de Sarah Noire. Mais l’histoire du lieu commence plus tôt. Stes Marie a été mentionnée pour la première fois dans un document au 4ème siècle sous le nom de Sancta Maria de la Ratis. Le domaine a été hérité par un monastère par Césaire d’Arles et le lieu est devenu Saintes Marie de la Barque, d’autres sources rapportent le nom Notre Dame de la Barque. Au 8ème siècle, plus précisément dans les années 859 et 860, les Vikings ont utilisé l’endroit comme une porte d’entrée vers Arles et plus loin vers Valence. À peine 10 ans plus tard, Stes Marie était la porte sarrasine du pillage d’Arles.

Après la découverte des reliques des saints Maria-Jacobé et Maria-Salomé, dont la barque sans gouvernail avait été échouée selon la légende en Camargue, le lieu devint un lieu de dévotion intense à Marie après 1448.

La croix de Camargue symbolise la foi vécue à la croix, l’espérance à l’ancre et la charité au cœur, le trident au sommet comme un outil des Gardiens, elle a été conçue par l’artiste / sculpteur Hermann Paul en 1924 à la suggestion du marquis de Baroncelli, la première croix de Camargue forgée en 1930 se dresse sur le Pont du Maure.

Moyen Âge
En 513, le pape Symmaque donne à Césaire le droit de porter le pallium et en fait son représentant en Gaule. A cette époque, l’évêque d’Arles évangélisait les campagnes encore fortement imprégnées de cultes païens ou romains, transformant, si nécessaire, d’anciens lieux de culte en édifices chrétiens. Il créa ainsi un monastère ou une église aux Saintes, ce qui était un argument en faveur de la présence d’un temple païen plus ancien dans ces lieux. Nous n’avons pas la date exacte de la naissance de ce nouveau nom, mais nous savons que Saint Césaire d’Arles a légué par testament, à sa mort en 542, Sancta Maria de Ratis à son monastère. Le village devient donc Saintes Maries de la Barque (ou Saintes Maries de Ratis), parfois aussi appelée Notre-Dame de la Barque (ou Notre-Dame de Ratis).

Dans l’hiver 859-860, restés comme le plus dur du IX e siècle les Vikings hivernent en Camargue et selon toute vraisemblance, les Saintes, avant d’entamer leur incursion dans la basse vallée du Rhône jusqu’à Valence où ils sont arrêtés par Girart de Roussillon. En septembre 869, les Sarrasins surprennent lors d’un raid en Camargue, l’évêque d’Arles Rotland supervisant la défense de la région. L’évêque, fait prisonnier, est échangé contre des armes, des esclaves et d’autres richesses. Malheureusement, les Arlésiens ne récupèrent que son cadavre, habillé et posé sur un siège par les Sarrasins lors de la cérémonie de rançon qui a probablement lieu sur la plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, à l’embouchure du Rhône. de Saint-Ferréol, un bras encore actif à cette époque.

L’église telle qu’elle se présente aujourd’hui date des xi e et xii e siècles, les deux dernières travées ont cependant été partiellement refaites (murs supérieurs et toiture) au milieu du 18e siècle. Le clocher a subi de nombreuses réparations, l’état actuel datant de 1901. C’est vers le XII e siècle que le nom va changer en Notre-Dame-de-la-Mer.

En 1448, sous la direction du roi René, les reliques des saintes Maries Jacobé et Salomé sont inventées. L’archevêque d’Arles, Louis Aleman n’assiste pas à cet événement, car il est excommunié depuis 1440 à la suite du concile de Bâle; en son absence, l’autorité papale est représentée par son légat, Pierre de Foix, l’archevêque d’Aix Robert Damiani et l’évêque de Marseille Nicolas de Brancas. Les rapports de l’époque indiquent une église primitive dans la nef actuelle. Pour certains, ce bâtiment pourrait correspondre à une chapelle mérovingienne du vi e siècle.

Les temps modernes
Le fléau de 1720, qui tua la moitié de la population de Marseille et un tiers de celle d’Arles, épargna, contrairement à celle de 1348, la communauté de Saintes, qui s’opposa avec véhémence à l’accueil des réfugiés d’Arles. Pendant la Révolution, le culte est suspendu entre 1794 et 1797. Les créneaux de l’église sont démolis et leurs pierres vendues; ils seront rénovés en 1873.

En 1838, le village prend le nom de « Saintes-Maries-de-la-Mer » et, peu de temps après, le pèlerinage des Tsiganes est évoqué pour la première fois: en mai, ils sont venus de toute l’Europe pour y honorer. leur sainte patronne, Sara, la Vierge Noire. Début juin 1888, Vincent van Gogh, qui venait d’arriver en Provence, effectue un court séjour de cinq jours aux Saintes. Il y dessine et y peint notamment les bateaux sur la plage, le village vu des dunes côtières et quelques cabanes couvertes de sagne.

Peu de temps après, en août 1892, la ligne Arles – les Saintes, de la compagnie des chemins de fer de Camargue, appelée «petit train» est inaugurée. La ligne, devenue non rentable suite au développement de l’automobile, ferme en octobre 1953. En 1899, le marquis de Baroncelli s’installe aux Saintes sur la petite route du Sauvage, au mas d’Amarée; il a travaillé avec d’autres pour reconquérir la race pure camarguaise, tout comme il a participé activement à la codification de la race camarguaise naissante. En juillet 1909, il crée le Nacioun Gardiano (Nation Gardienne), qui vise à défendre et à maintenir les traditions camarguaises.

A partir de la fin du 19ème siècle, surtout après la Première Guerre mondiale, le village est visité par des artistes et écrivains: Ivan Pranishnikoff en 1899, Hemingway en 1920, et plus tard ceux des peintres Picasso et Brayer dans les années 1950.

De nombreux films y ont été tournés, comme Crin-Blanc en 1952 et Où viens-tu de Johnny?, En 1963. De même, la séquence d’ouverture du film, Le Professionnel, (1981) se déroulant en Afrique a été tournée sur le territoire de le Grand Raft aux Saintes-Maries-de-la-Mer. En 1975, Bob Dylan a passé quelques jours dans la ville lors du pèlerinage de mai. En 1948, M Roncalli, nonce apostolique en France et plus tard le pape Jean XXIII, célèbre Saintes le cinq centième anniversaire de l’invention des reliques.

Depuis 1960, la ville vit principalement du tourisme, dont le développement à partir des années 1980 se veut mieux maîtrisé. Cependant, cette évolution marquée par une augmentation démographique, de 1687 habitants en 1946 à environ 2500 en 2005, entraîne de profonds changements:

au niveau socioprofessionnel, avec la disparition des pêcheurs et des agriculteurs au profit des commerçants et des retraités, ces derniers souvent étrangers à la région,
en termes d’urbanisme, avec le creusement d’un port et la création de nombreux lotissements comprenant un pourcentage important de résidences secondaires et de logements locatifs.

Ces changements se retrouvent notamment au niveau politique avec le glissement vers la droite d’une mairie longtemps tenue par des partis de gauche.

Le village

Les Saintes Maries de la Mer
Le village des Saintes Maries de la Mer, terre d’accueil, de tradition et de pèlerinage, est construit entre ciel et mer, là où le Rhône embrasse la Méditerranée. Site légendaire, son rivage accueillait, à l’aube du christianisme, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, persécutés les chrétiens fuyant la Palestine sur un bateau sans gouvernail. Le village offre au visiteur l’image de son église hautaine et protectrice et promet une visite riche en émotions sous un jour toujours nouveau.

A l’ombre de son clocher roman, le visiteur déambule dans les rues pavées, sur les traces des pèlerins. Du toit de l’église, son regard sur l’affût, le nez et les cheveux dans le vent, il se laisse séduire par l’émotion du grand air, de futures scènes de découvertes et de rencontres chaleureuses avec les hommes et les femmes chefs qui la traversent. monter sur les pâturages de taureaux promettait un avenir glorieux. Depuis le village, ses pas le guident vers les dunes, les plages de sable fin, les vastes étendues de roseaux et les troupeaux. Amoureux de la nature et des grands espaces, il aime les joies de la randonnée et de l’équitation, admire le ballet des oiseaux, cède à l’ivresse de la navigation et de la glisse par grand vent. Les Saintes Maries de la Mer s’imposent comme une capitale pour ceux dont la Camargue, ensorcelée par sa beauté sauvage,

L’église
Construite près de l’embouchure du Petit-Rhône, l’église des Saintes Maries de la Mer avait une position stratégique importante. Car au moment de sa construction, aux IXe et XIIe siècles, les pirates faisaient rage sur la côte et il fallait se défendre contre les invasions. L’église domine le village et est visible à 10 km de l’intérieur. C’est une véritable forteresse, formée d’une seule nef droite, sans ornement et haute de 15 mètres. Le toit est entouré d’une passerelle, avec des créneaux et des mâchicoulis et servait de tour de guet.

Le choeur et l’abside sont surmontés d’un donjon en demi-cercle qui contient l’ancienne salle du corps de garde dite «chapelle haute». Les murs de l’église sont percés de meurtrières. Il a servi de refuge à la population et il y a même un puits d’eau douce. Aujourd’hui, la statue de Sara, élément essentiel du patrimoine des gitans, est placée dans la crypte, à droite de l’autel. A noter également, dans l’église un autel païen du IVe siècle avant JC Le vase en pierre massif se détache contre les étendues plates de Camargue … Phare, signe de la foi, lieu de vie des saints, écrin de leurs reliques, appel à le pèlerin …

Le sanctuaire, dédié à la Vierge Marie invoquée ici sous le nom de Notre-Dame de la Mer, a été construit autour d’une église primitive dont Saint Césaire d’Arles, dans son testament de 543, a confié la direction au monastère qu’il a fondé en Arles avec sa sœur Césarie. Cette petite église était elle-même construite autour d’un puits d’eau douce encore visible dans le sanctuaire et près duquel, pensait-on, les saints étaient enterrés.

Les historiens les plus contemporains situent la construction de l’église fortifiée dans la seconde moitié du XIIe siècle, tandis que d’autres datent la nef du XIe siècle et la partie correspondant au chœur du IXe siècle. En raison des incursions répétées des pillards venus de la mer, il a fallu offrir un refuge aux habitants et protéger le lieu de repos des Saintes. Au 14ème siècle, les fortifications de la partie haute sont surélevées, dotant l’édifice des moyens de défense d’un château fort: promenade de remparts, mâchicoulis, donjon au cœur duquel se trouve une salle. Cette pièce était peut-être la salle des gardes. Il devient une chapelle haute dédiée à Saint Michel. Tout est fait pour résister aux assaillants: le toit est recouvert de dalles de pierre, les ouvertures sont rares et petites.

En août 1448, après la découverte des corps des Saintes, le roi René d’Anjou fait construire la crypte actuelle, l’église d’origine qui avait été conservée est détruite, le sanctuaire contenant les reliques est érigé dans la chapelle haute. On y accède par le toit-terrasse en empruntant des escaliers en colimaçon encastrés dans l’épaisseur des murs. Le sanctuaire de Notre-Dame de la Mer est le lieu de grands pèlerinages en mai, octobre et décembre, mais pas seulement. Les pèlerins sont également présents au quotidien, en groupes, en famille, seuls, venus se confier leurs joies et leurs peines … La personne qui entre dans le sanctuaire est la bienvenue. Accueilli par la profondeur de deux mille ans de prière, accueilli par Notre-Dame de la Mer, accueilli par les Saints … Levons les yeux! Là-haut, dans le décor d’une grande vitrine, les coquillages qui gardent les précieuses reliques …

L’ancien hôtel de ville
Le musée Baroncelli, aujourd’hui fermé, était installé dans l’ancien hôtel de ville, également cour de justice et de paix, construit en 1876 par l’architecte arlésien Véran. Il succède au premier hôtel de ville construit en 1655, dont seuls subsistent les médaillons de marbre aux armoiries de France et de Navarre d’une part, les saintes Maries de la mer, d’autre part, sculptées par l’artiste lyonnais Pierre Sibrent , au 17ème siècle. Au-dessus de l’entrée principale, 3 couleurs: Baroncelli (rouge et blanc), le drapeau de la Provence (rouge et jaune) et celui de la Maison d’Anjou (bleu avec fleur de Lys et étiquette). Un peu plus haut sur le devant se trouve un cadran solaire circulaire original.

Ce musée était un hommage au Marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), personnage emblématique de la Camargue. Lou Marquès, directeur du journal Félibréen « l’Aïoli » à Avignon, était un ardent défenseur des coutumes du patrimoine écologique, traditionnel et culturel de la Camargue. Il a mené la vie d’un gardien et a fait campagne pour la tolérance. C’est à lui que nous devons la reconnaissance du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques.

Cabanes de Gardian
Maison de bergers, de pêcheurs et de bergers, la cabane se reconnaît à son volume géométrique, juxtaposition d’un parallélépipède, d’un cylindre, d’un cône et d’un prisme. L’architecture traditionnelle de cette cabine est le résultat de la simplicité et de l’ingéniosité. Son abside tourne le dos au mistral.

Cette maison aux murs bas blanchis à la chaux a une grande toiture traversée par un chevron dont l’extrémité est parfois surmontée d’une corne de taureau ou d’un morceau de bois transversal pour former une croix. Ce chevron, placé en face de l’abside de la cabane, éloigne la foudre et sert à attacher la corde qui l’attache au sol, les jours de vents violents. Autrefois, les murs des cabanes étaient construits avec des matériaux issus des marais: argile et roseaux. Aujourd’hui, d’autres matériaux sont utilisés… mais son architecture est toujours appréciée pour le plaisir de faire vivre la tradition ou tout simplement pour son adaptation aux conditions climatiques.

Van Gogh
Vincent van Gogh était à Arles depuis deux mois lorsqu’il a décidé de se rendre aux Saintes Maries de la Mer. Après le rose et le blanc des vergers fleuris, il a voulu apprécier l’effet d’une « mer bleue sous un ciel bleu » et enfin voir cette Méditerranée qu’il ne connaît que par les peintres.

Bien accueilli au village, il a passé une semaine très agréable où il a peint deux marines, une vue du village et réalisé neuf dessins. Il écrit à son frère: « J’aimerais que tu passes quelque temps ici, tu sentirais la chose. Après un moment, la vue change, on voit avec un œil plus japonais, on ressent la couleur différemment. »

De retour à Arles, il réalise six de ses meilleurs dessins, à partir des œuvres réalisées aux Saintes, trois tableaux aux couleurs éclatantes et une aquarelle où, à la délicatesse des impressionnistes, il ne craint plus de contraster fortement les complémentaires, ‘s’opposent fortement ou même exagèrent les couleurs les plus intenses. Loin d’être anodin, ce séjour aux Saintes-Maries de la Mer représente une étape décisive dans son travail, annonçant les célèbres tournesols, champs de blé, portraits, nuits étoilées …

Héritage historique
L’église fortifiée des xi e et xii e siècles pour protéger les reliques des saints (mais aussi saintois) en cas d’incursion des sarrasins: la chapelle haute forme un véritable donjon, entouré au pied d’un chemin rond et surmonté d’un plate-forme crénelée.
Les pèlerinages du 24 au 25 mai et fin octobre (Saints Marie Jacobé et Salomé); celle du 24 mai est également célébrée pour la patronne des Tsiganes, la «Vierge noire» Sainte Sarah.
Les deux premiers pèlerinages sont historiquement très anciens et évoquent une tradition chrétienne, celle du débarquement des premiers chrétiens sur les rives de la Camargue. L’un des Tsiganes, plus récent, n’est pas mentionné avant le milieu du XXe siècle.
Le musée et la maison du marquis de Baroncelli: situés dans l’ancienne mairie, le musée présente des documents rassemblés par le marquis Folco de Baroncelli-Javon: mode de vie traditionnel camarguais, histoire de la ville, dioramas présentant la faune camarguaise (dont un héron), le mobilier provençal du XVIIIe siècle, vitrines consacrées à Van Gogh, le marquis et ses amis comme le peintre russe Ivan Pranishnikoff.
Le château d’Avignon et son domaine.
Les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer construites au début des années 1930. La commune est membre de l’Union des villes taurines françaises. Dans une région où la tauromachie est profondément enracinée depuis le XVIe siècle et même certains chercheurs du XIIe siècle, les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer font partie des hauts lieux de la tauromachie française. Ils proposent trois formes de courses de taureaux: la course de Camargue, la Corrida et la corrida de rejón. Le programme 2013 est disponible pour consultation.
La Croix et le Mas de Méjanes, plus connu sous le nom de domaine Paul Ricard, au bord du lac du Vaccarès.
La sculpture de Ben K, baptisée «Camargue», érigée au centre du village, à l’occasion du passage au nouveau millénaire, est inaugurée par le maire Roland Chassain, le 1 er janvier 2001.
L’hôtel de ville, construit dans les années 30 et décoré par le peintre Marcel Dyf.
Marchés: tous les lundis et vendredis sur la place de la mairie.
La présence à proximité du village d’un plan d’eau spécialement conçu pour les tentatives de records de vitesse en planche à voile.

Patrimoine religieux
Saintes-Maries-de-la-Mer, une ancienne ville dans les marais de Camargue, où le Rhône rencontre la mer Méditerranée, doit son nom à deux Marys – en français, Ste. Marie Jacobé et Ste. Marie Salomé – qui sont étroitement liées à Jésus dans les évangiles. L’appellation « de-la-mer » (de la mer) dérive d’une tradition médiévale selon laquelle, après la mort de Jésus, les deux Marie ont traversé la mer en bateau et ont vécu en Camargue le reste de leur vie, contribuant ainsi à amener le christianisme en France .

On pense que les trois saints Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie de Clopas sont les femmes qui ont été les premiers témoins du tombeau vide lors de la résurrection de Jésus. Après la Crucifixion de Jésus, les Marie auraient mis les voiles d’Alexandrie, en Egypte, avec leur oncle Joseph d’Arimathie. Selon une légende française de longue date, ils ont navigué vers ou ont été jetés à la dérive – arrivant au large de ce qui est aujourd’hui la France, à « une sorte de forteresse nommée Oppidum-Râ ». L’endroit est devenu connu sous le nom de Nôtre-Dame-de-Ratis (Notre-Dame du Bateau – Râ étant utilisé en ratis, ou bateau) (Droit, 1963, 19). Le nom a ensuite été changé en Notre-Dame-de-la-Mer. En 1838, il a été changé aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

Aujourd’hui, en plus d’être une destination balnéaire d’été pour la classe ouvrière avec une église-forteresse romane pittoresque, les Saintes-Maries-de-la-Mer sont connues en France pour les célébrations qu’elles organisent pour chaque fête de Marie, en mai et octobre. Les fêtes de mai attirent un grand nombre de Tsiganes catholiques et autres de France et d’ailleurs – généralement 25 000 à 40 000 personnes au total – dans la ville pendant une semaine. Les moments forts de cette fête comprennent un rituel où un coffre de reliquaire peint, censé contenir les os des Saintes Maries, est cérémonieusement abaissé de son haut perchoir à l’autel pour la vénération, et lorsque la crypte est laissée ouverte afin que la statue de un autre personnage, celui des Tsiganes, Ste. Sara, peut être honorée. Les jours suivants, des Tsiganes et une foule nombreuse traitent les statues de Sara et des Saintes Maries de l’église à la plage,

La ville est également une destination de pèlerinage pour les Roms (Tsiganes), qui se réunissent chaque année pour une fête religieuse en l’honneur de Sainte Sarah. On dit que Sainte Sara à la peau sombre était peut-être la servante égyptienne des trois Marie. Dans une autre version, Sara était une femme locale qui a accueilli les trois Mary à leur arrivée. Une statue de Ste. Sarah se trouve dans la crypte de l’église, qui renferme également un autel taurobolique du 4ème siècle avant JC autrefois dédié au culte du dieu indo-iranien Mithra, bien qu’une origine celtique probable soit revendiquée.

Pèlerinages

Le pèlerinage des gitans
Roms, Manouches, Tsiganes et Tsiganes arrivent de toute l’Europe et même d’autres continents pour vénérer leur Sainte Sara la Noire. Ils s’installent dans les rues, sur les places, au bord de la mer. Pendant huit à dix jours, ils sont chez eux ici. Le pèlerinage est aussi l’occasion de retrouvailles et la plupart des enfants sont baptisés dans l’église de Saintes.

Suite à la descente des reliquaires le 24 mai, la statue de Sara est portée par les gitans à la mer pour symboliser l’attente et l’accueil des Saintes Maries par Sara, patronne des gitans. La procession revient ensuite à l’église dans la joie des acclamations, des instruments de musique et du carillon des cloches de l’église. La statue de Sara se trouve dans la crypte de l’église, à droite de l’autel, vêtue de robes et de bijoux multicolores.

Le pèlerinage des Saintes
Depuis le 12ème siècle, les Saintes Maries sont un lieu de pèlerinage. Les reliques des Saintes découvertes en 1448 lors des fouilles ordonnées par le roi René sont particulièrement vénérées lors de deux pèlerinages.

La plus célèbre a lieu les 24 et 25 mai de chaque année avec la participation des gitans. La journée du 25 est consacrée aux Saintes du village, Marie Jacobé et Marie Salomé, conduites en procession vers la mer. Portés par les gitans, entourés de la foule des fidèles, des femmes arlésiennes et des bergers en costume traditionnel et des pèlerins du monde entier, ils sont bénis par l’évêque. Pendant ces deux jours, services et prières se succèdent dans l’église. Le deuxième pèlerinage a lieu le dimanche le plus proche du 22 octobre. Pèlerinage des habitants, il devient de plus en plus fréquenté. Le samedi soir, l’Évocation de l’arrivée des Saintes, un événement son et lumière gratuit sur la plage, attire des foules de fidèles et de spectateurs de la région.

La Confrérie des Saintes Maries
La Confrérie des Saintes est née en 1315 avec l’approbation de l’archevêque d’Arles, Gaillard de Falguières et officiellement reconnue sur la charte n ° 38 du 29 novembre 1338 dans le but d’honorer les Saintes Maries et sous leur protection.

Les objectifs de la Fraternité ont été précisés par le Président Henri VICENTE devant M Dufour, Archevêque d’Aix et d’Arles, lors de sa visite pastorale en octobre 2011:

Le pèlerinage de décembre
Organisé le premier week-end de décembre, ce pèlerinage commémore la traduction des reliques.

Samedi: Cérémonie de descente du sanctuaire dans l’après-midi, suivie à 21h d’une procession aux flambeaux; la Barque des Saintes est ensuite portée en procession par les membres de la Confrérie suivis des fidèles. Le cortège se forme au pied de la Croix de Jérusalem près des arènes et traverse les petites rues du village jusqu’à l’église Notre-Dame de la Mer. Dimanche: Messe solennelle suivie dans l’après-midi de la cérémonie de la Remontée des Châsses.

Événements et festivités
Chaque 24 mai, plus de 10000 voyageurs (yéniches, roms, manouches, tsiganes, sintis …) affluent de toute l’Europe aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour vénérer leur sainte Sara la noire ou Sara-la-Kali. et baptisez leurs enfants selon le rituel catholique.

En juin, le village accueille une Fête votive, au cours de laquelle les jeunes et les «festaïres» du village animent les rues et les places, habillés aux couleurs du Festival, rivalisant avec les taureaux lors de courses de taureaux abrivado, bandido et improvisés.

Aux alentours du 14 juillet, le village organise pendant trois jours une Feria du Cheval, qui présente des spectacles inspirés des piliers de l’identité camarguaise que sont le Cheval, le Taureau et la musique gitane.

Le 11 novembre, le Festival Abrivado rassemble plus de 200 bergers et 1000 chevaux de toute la Provence sur les plages des Saintes Maries, exceptionnellement ouvertes aux cavaliers et à leurs montures ce jour-là.

Lors des fêtes de fin d’année entre Noël et le jour de l’an, le village présente un programme d’animations témoins de la tradition camarguaise. Ainsi, on peut assister à un Abrivado aux Flambeaux (libération de taureaux menés par des bergers portant des torches), que les visiteurs peuvent admirer au crépuscule.

Chaque année se tient également le Festo Vierginenco, qui est la cérémonie, pour les filles de 16 ans, de passer du statut d’adolescent à celui de jeune femme.

Foire aux chevaux
Depuis plus de 20 ans, vers le 14 juillet, les Saintes Maries sont devenues le rendez-vous des Arts Equestres. Pendant trois jours, le Cheval est alors le roi incontesté du Festival. Le concept fédérateur de cette Feria puise sa source dans l’identité même de la ville des Saintes Maries et de la Camargue. Le Cheval, le Taureau et la Musique Gitane sont les piliers et inspirent profondément la programmation des spectacles présentés.

Présentation des chevaux, défilés, salon du livre et du film équestres, Noche flamenca, animent les rues et les sites du village. Dans les arènes se succèdent la Corrida de Rejon à cheval et des spectacles équestres avec les artistes les plus prestigieux à cheval. « Rêve d’une nuit en Camargue » est devenu ces dernières années un élément phare de la Feria de Juillet, en présentant dans l’environnement naturel de la route de Cacharel un spectacle son et lumière gratuit mettant en vedette des centaines de figurants autour d’une légende camarguaise.

Pluriel de Camargue
C’est vers le 15 août que les Saintes Maries de la Mer deviennent le point de rencontre de différentes cultures: l’Espagne et le Portugal sont les hôtes de la Camargue pendant 3 jours. Grande course camarguaise, Corrida Flamenca avec les stars de la tauromachie à pied exerçant leur art aux sons de la musique et des voix gitanes et spectacle équestre se succèdent dans les arènes tandis que la Place des Gitans voit l’installation d’un espace « Terroir de Camargue » vantant producteurs et artisans locaux.

Le village résonne alors au son des guitares, violons et contrebasses qui dégagent un rythme jazz manouche qui correspond parfaitement à la diversité des cultures présentes dans le village.

Le festival votif
Comme dans la plupart des villages de ces régions de fortes traditions que sont la Provence et le Languedoc, le village des Saintes Maries de la Mer a sa Fête Votive. Habituellement organisé autour du troisième week-end de juin, il se déroule sur 6 jours, chacun proposant un thème différent.

Les jeunes et les « festaïres » du village animent alors les rues et les places, habillés aux couleurs du Festival, ils s’affrontent aux taureaux lors de courses de taureaux abrivado, bandido et improvisés. Le village se transforme en vaste terrain de jeu autour d’une fête foraine, les penas et les groupes folkloriques apportent une note musicale à l’ambiance folle qui envahit les rues. Très attendue par les Camarguais, la Fête Votive permet aux vacanciers de découvrir les traditions locales en partageant une bonne humeur et une ambiance festive communicative.

Festival Abrivado
Ce Festival est une rencontre unique, à la gloire des chevaux et des passionnés de bouvine. Chaque année, le 11 novembre, le Festival Abrivado rassemble plus de 200 bergers et 1000 chevaux de toute la Provence pour participer à ce Festival sur les plages des Saintes Maries, exceptionnellement ouvert aux cavaliers et à leurs montures ce jour-là. Le public, conquis par le martèlement des sabots des chevaux, peut admirer cette course folle en toute sécurité et partager les sensations de cette traditionnelle parade équestre qui permet aux taureaux de trotter vers les arènes.

La jubilation de la fête commence autour d’un petit déjeuner offert sur la plage, puis à 11 heures, le départ des cavaliers et des taureaux sonne. La colonne abrivado suit l’itinéraire traditionnel de la plage orientale aux arènes des Saintes Maries, sur une distance de 6 km. Onze abrivados se succèdent et sont liés. Ils mettent à l’épreuve le savoir-faire des bergers pour contenir les taureaux toujours prêts à s’échapper. Fusion du plaisir de l’équitation et des traditions camarguaises, cette manifestation équestre annuelle aux Saintes Maries est le reflet de l’ardeur des coutumes camarguaises et de l’amour que nous portons ici aux chevaux.

Héritage naturel

La Camargue
De nombreux territoires aiment à dire qu’ils sont en Camargue. C’est ce que l’idée CAMARGUE vous fait rêver. Qu’est-ce que cette idée évoque: des zones désertiques d’eau et de sols limoneux et sableux, l’élevage de taureaux et de chevaux, des terres de migration d’une multitude d’espèces d’oiseaux, un littoral vierge de toutes sortes? urbanisation, les habitants fiers de vivre leur culture de Bouvine et leurs traditions immortalisées par Lou Marquès, le Marquis de Baroncelli.

Géographiquement, il est limité au nord par la ville d’Arles, au sud par la mer et le pittoresque village des Saintes Maries de la Mer qui en est la capitale, à l’ouest et à l’est par les deux bras du Rhône. Sur le plan culturel, il est possible d’ajouter les villages de Vauvert et Cailar ainsi que la grande ville qu’est Aigues Mortes bien qu’étant hors des bras du Rhône.

On voit que dès qu’on aperçoit des «rocades», des «feux rouges», des centres commerciaux, des «marinas», des immeubles hauts et même des lignes électriques ou téléphoniques, on ne peut plus être en Camargue. Si votre voiture est un peu poussiéreuse, si vous voyez quelques moustiques, si pour découvrir les espaces vous devez abandonner votre voiture et partir à pied, à cheval, en calèche ou en VTT, vous êtes en Camargue . Si au milieu du mois d’août vous trouvez une plage presque déserte, alors vous êtes en Camargue.

Faune
La Camargue offre à de nombreuses espèces un territoire où elles peuvent se déplacer librement dans d’immenses espaces protégés; le cheval, le taureau et le flamant rose sont les plus emblématiques. L’élevage du cheval camarguais, reconnu en 1978 par les haras nationaux, s’apparente à celui du taureau d’un élevage extensif, en troupeaux et en semi-liberté. Le cheval, de couleur brune à la naissance, acquiert son pelage «crin de cheval blanc» vers l’âge de 5 ans; c’est l’instrument indispensable du gardien pour son travail dans le troupeau. Le taureau au pelage marron foncé est présent en Camargue depuis l’Antiquité, il est élevé pour la race camarguaise et ses conditions d’élevage d’origine lui ont permis de bénéficier de l’AOC

D’autres espèces de mammifères vivent dans le delta mais ont une vie nocturne, comme le ragondin, le sanglier, le renard ou, plus rarement, le castor. Mais les oiseaux sont sans aucun doute les animaux les plus faciles à observer en Camargue. Sédentaires ou migrateurs, ils sont très nombreux et variés. L’espèce la plus représentative est le flamant rose qui a fait du delta son seul lieu de reproduction en Europe.

La flore
Le paysage camarguais est marqué par la double influence de l’eau et du sel; l’eau d’irrigation adoucit le delta nord tandis que l’eau de mer introduite pour la production de sel augmente encore la salinité du sol dans le sud. Plusieurs milieux sont représentés: dunes, étangs et marais, sansouires, pelouses, prairies, forêt riveraine. Les zones humides représentent 84% des milieux naturels, la végétation aquatique est très riche en Camargue avec une grande variété de roseaux (dont la sagne utilisée pour confectionner les toits des cabanes de gardians), au milieu desquelles fleurissent au printemps les iris jaunes et l’eau des renoncules.

Le pâturage par des troupeaux de taureaux et de chevaux issus des pelouses favorise l’installation de tapis saladelle tandis que plusieurs espèces de samphire (enganes) recouvrent le sol salé et monotone de la sansouire, paysage emblématique de la Camargue. L’un des rares arbres capables de résister à la salinité est le tamaris, on le trouve dans toute la plaine sous forme de bosquets. Le boisement rare se limite à la bande de forêt riveraine des bras du Rhône (forêt riveraine) et se compose principalement de peupliers blancs, de frênes et d’ormes.

Balades à cheval
Il existe de nombreuses possibilités de monter à Camargu e, il est vrai que le cheval est le meilleur moyen de pénétrer cette nature unique en son cœur. Robuste, rustique, habitué à se promener dans les eaux salées des étangs, blanc pour lutter contre le chaud soleil d’été, il saura vous faire découvrir au mieux son pays.

Ce petit cheval rapide vous promènera à son rythme pour vous faire apprécier au mieux le milieu naturel: au rythme de marche pour respecter la tranquillité des flamants roses, hérons, canards et toutes les espèces d’oiseaux présentes en Camargue mais aussi celle de des taureaux, et un rythme beaucoup plus rapide, un galop effréné, pour longer les plages. Un passionné de chevaux mais aussi sa région et ses traditions vous accompagneront pour une heure de marche ou une randonnée de 5 jours.

Randonnées
Plaine alluviale où terre et eau se mélangent constamment, la Camargue est un terrain plat de 85 000 ha; les dénivelés ne dépassent pas 10 m. C’est un territoire secret, qu’il faut explorer à pied, à vélo, à cheval, avec une paire de jumelles. Au calme, les randonneurs sont privilégiés dans l’observation des oiseaux. Les sentiers longent les roubines et les digues, construites depuis le 17ème siècle pour réguler les crues. Aucune difficulté pour les randonneurs, qui prendront cependant soin de se protéger des moustiques. Nous devons également veiller à ne pas pénétrer dans les aires protégées et à ne pas menacer ce biotope exceptionnel et fragile.

Les randonneurs peuvent interrompre leurs parcours par des pauses pédagogiques, dans l’un des quinze sites destinés à mieux comprendre la Camargue: observatoires équipés, sentiers d’interprétation, expositions permanentes, etc.

Les plages
La côte du delta de la Camargue offre un cordon de sable fin d’une soixantaine de kilomètres bordant le golfe de Beauduc. La majeure partie du littoral est victime de l’érosion et est protégée par l’installation d’épis au niveau du village. Cette division met à la disposition des vacanciers de petites plages familiales, accessibles à pied, avec douches dont 3 surveillées en saison. Situés en bord de mer, les deux campings ont également accès à ces plages entretenues.

C’est en prenant la direction des plages de l’Est que ces immenses plages bordées de dunes s’ouvrent aux amoureux des grands espaces. Accessible en voiture sur 3 km de piste, ils sont un paradis pour les marcheurs et les amateurs de vélo qui peuvent rejoindre par la digue des zones peu fréquentées par l’homme où la nature règne en maître. Le long des dunes, l’équitation a ici l’occasion de se lancer dans de grands « galop » sur la plage.

Les sorties est et ouest du village disposent de « plages privées », ces espaces offrent aux vacanciers une zone de confort avec matelas, parasols, boissons et restauration. Plutôt calme, la Méditerranée est idéale pour la baignade et la baignade en famille, le vent permet également aux amateurs de glisse, de véliplanchistes et de kitesurf, de pratiquer leur sport dans un environnement exceptionnel. Mais les mers plus grossières de l’automne et de l’hiver deviennent alors le royaume des surfeurs et des amateurs de paddle board.

Le port de Gardian
Le port de plaisance des Saintes-Maires de la Mer, Port Gardian, accueille les plaisanciers côtiers en Méditerranée et les propose. Dans le port des Saintes Maries, les plaisanciers profitent de leurs loisirs à taille humaine, dans une ambiance conviviale où chacun vit et partage ses passions.

Activités nautiques
Avec son port et des dizaines de kilomètres de plages, le village des Saintes-Maries de la Mer est parfaitement adapté aux activités nautiques. Le Paddle, le Windsurf, le Kayak de Mer et le surf Kite sont les plus ces disciplines sur la côte camarguaise.

Sur le port diverses activités nautiques vous sont proposées dont la présence de véhicules tractés qui font la joie des estivants.