Guide du tourisme et des loisirs historiques et culturels en Essonne, Île-de-France

Découvrez des jardins ou des demeures célèbres, de la nature ou des loisirs aériens en Essonne. Jardin secret de l’Île-de-France, le département de l’Essonne, aux paysages de plaines, de forêts, de vallées et de rivières, abrite de nombreux beaux parcs et jardins propices à la flânerie, comme ceux par exemple de Courances, Courson et Saint- Jean-de-Beauregard. Découvrir l’Essonne, c’est aussi explorer ses nombreux châteaux et musées, sans oublier de visiter la ville médiévale de Dourdan, le charmant village de Milly-la-Forêt, l’église de Saint-Sulpice-de-Favières ou encore la ville d’Art et d’Histoire d’Étampes. .

Surnommé « jardin secret de l’Île-de-France », à quelques kilomètres au sud de Paris, un patrimoine historique, culturel et naturel qui réserve de belles surprises. Le tourisme en Essonne s’articule autour de six axes principaux, les châteaux et leurs jardins, les édifices religieux, les musées, les maisons d’artistes dont celles de Victor Hugo à Bièvres, Alphonse Daudet à Draveil, Claude François à Dannemois et Tsugouharu Foujita à Villiers-le-Bâcle, les affaires tourisme pour grandes entreprises établies et activités sportives.

De nombreuses idées de sorties et d’escapades, Patrimoine culturel et historique, patrimoine naturel remarquable ou encore loisirs de plein air… L’Essonne abrite notamment deux scènes nationales avec l’Opéra de Massy et le Théâtre de l’Agora d’Evry, plusieurs scènes reconnues pour les musiques contemporaines avec le Plan de Ris-Orangis, Paul B. de Massy et le Rack’am de Brétigny-sur-Orge. De nombreux lieux de culture proposent une programmation couvrant tous les domaines de la création artistique.

Les deux cités médiévales de Dourdan et Etampes offrent des fortifications et autres vestiges remarquables du Moyen Âge. Les domaines départementaux de Chamarande (XVIIe siècle) ou de Méréville (XVIIIe siècle) ou encore les nombreux châteaux et jardins du XIXe siècle qui jalonnent l’Essonne attestent de l’intérêt que porte ce territoire en matière de patrimoine naturel. Le domaine de Courson, le domaine de Courances, le château et les jardins de Saint-Jean-de-Beauregard, célèbre pour ses fêtes des plantes, le château de Villeconin et la Tour de Montlhéry, l’un des vestiges de l’histoire concernant le roi Louis XI.

L’Essonne est particulièrement reconnue pour ses nombreux jardins, publics ou privés, qui témoignent de l’histoire de ce territoire. Jardins, musées, patrimoine historique, culturel ou naturel… A quelques dizaines de kilomètres de Paris, l’Essonne offre de nombreux sites patrimoniaux remarquables et uniques. Idéalement, son paysage conjugue de grands espaces préservés avec de nombreuses forêts et cours d’eau.

Récemment, l’Essonne a développé un tourisme basé sur les loisirs, les loisirs et les sports de pleine nature avec ses nombreuses infrastructures. Pratiquée dans l’une des deux bases de loisirs d’Étampes et de Port-aux-Cerises, la randonnée pédestre ou cycliste sur des circuits balisés, dont le GR 1, le GR 2 et le GR 11, les quinze golfs dont celui du Stade français Paris rugby à Courson-Monteloup, parcours accrobranches, piscines et clubs équestres.

Le département de l’Essonne compte une multitude de lieux répartis sur le territoire, presque chaque commune disposant d’une salle polyvalente, d’une médiathèque, d’un centre culturel ou encore d’un centre de jeunesse et de culture. Un large réseau de cinémas complète cette offre. De nombreuses activités culturelles, sportives et touristiques vous attendent en Essonne. Idéalement située à quelques kilomètres de Paris, l’Essonne dispose d’une offre culturelle exceptionnelle pour ravir petits et grands, amateurs et passionnés.

Histoire
Le territoire de l’actuel département de l’Essonne fut définitivement occupé dès le Néolithique, comme en témoignent les découvertes en divers points du département de silex sculptés et l’élévation de menhirs comme dans la forêt de Sénart à Brunoy. A l’époque gauloise, le territoire était à la frontière entre les domaines des Parisii au nord, des Carnutes au sud-ouest et des Sénons au sud-est. Les premières villes commencent alors à se démarquer, dont Dourdan, réputée pour son activité potière. L’invasion romaine permit la construction d’une multitude de villas rustica sur les plateaux dominant les riches vallées, comme en témoignent les résultats des fouilles archéologiques d’Orsay. D’autres villages furent transformés en oppidums à la croisée des chemins, comme Arpajon.

Milly-la-Forêt devient, par la volonté de Dryus, un centre druidique au IIe siècle avant JC. La région de Dourdan passa sous l’autorité du roi païen Dordanus au IVe siècle. Au VIe siècle l’évangélisation du territoire s’achève, avec la construction en 600 d’une première église à Corbeil-Essonnes et l’aménagement d’une abbaye à Palaiseau sous l’impulsion de sainte Bathilde et sainte Wandrille. En l’an 604 eut lieu la première bataille d’Étampes entre Clotaire II, roi de Neustrie et Thierry II, roi de Bourgogne allié à Thibert II, roi d’Austrasie.

À partir du VIIIe siècle, la majeure partie du territoire est intégrée au domaine royal français, les rois disposant des terres et les distribuant à leurs vassaux. Au Xe siècle, débutent la construction de châteaux forts contrôlant les routes commerciales, comme à Montlhéry, ou pour stopper les raids vikings à Corbeil-Essonnes et à La Ferté-Alais. Dès le XIe siècle, la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont-sur-Orge devient la première étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Paris.

Les révoltes des nobles locaux entraînent l’intégration complète du territoire au domaine royal, Robert II de France construisant le château d’Étampes, Louis VI le Gros démantelant le château de Montlhéry au XIIe siècle et réduisant à néant la puissante famille de Montlhéry. , Philippe II de France construisant le château de Dourdan au XIIIe siècle. En 1131 eut lieu le concile d’Étampes qui se prononça en faveur du futur pape Innocent II. En 1258 fut scellé le Traité de Corbeil, fixant les limites territoriales entre le royaume de France et le royaume d’Aragon. Le domaine d’Étampes est constitué en comté en 1298, créant la lignée des comtes puis des ducs d’Étampes. A partir de cette époque, se constituent les deux composantes principales de l’économie locale, l’agriculture pour approvisionner le capital et l’industrie utilisant la force motrice des nombreux fleuves. Au XIIème siècle, les Grands Moulins de Corbeil deviennent « Moulins du Roi ».

Dès le XIVe siècle, d’importantes commanderies templières s’implantent dans la région à Étampes, Longjumeau, Chalou-Moulineux, Auvernaux, organisant de vastes domaines agricoles prospères. En 1305 est signé le traité d’Athis-sur-Orge qui intègre les villes de Lille, Douai et Béthune au royaume de France. En 1326 eut lieu le deuxième traité de Corbeil, renouvelant l’Auld Alliance. En 1346, Philippe VI de France signe l’ordonnance Brunoy, considérée comme le premier acte juridique français relatif au développement durable.

Vint ensuite la guerre de Cent Ans, provoquant ravages et massacres sur le territoire, comme l’incendie en 1360 de l’église Saint-Clément d’Arpajon par les troupes d’Édouard III d’Angleterre, brûlant vifs huit cents habitants. En 1371, ce fut au tour de Milly-la-Forêt d’être ravagée par le « prince noir » Édouard de Woodstock. Entre 1353 et 1355, Paris frappé par la peste noire utilise les carrosses des bateliers de Corbeil, les corbeillards, pour évacuer les cadavres, donnant ainsi naissance au mot corbillard. En 1465 eut lieu la bataille de Montlhéry entre Louis XI et Charles le Téméraire.

Le début de la Renaissance voit le développement commercial de la région, avec la construction des halles à Milly-la-Forêt au XVe siècle puis à Dourdan, Arpajon et Méréville au XVIe siècle. Parallèlement, l’établissement du pouvoir royal à Paris puis Versailles, deux villes voisines et les apanages constitués par les villes de Dourdan et Étampes, offerts en cadeaux aux favorites Anne de Pisseleu et Gabrielle d’Estrées, conduisent à l’établissement de châteaux, construits par les courtisans et magistrats parisiens. En 1568 est signée la Paix de Longjumeau, concluant la seconde guerre de religion. En 1590, lors du siège de Paris, c’est encore Corbeil, prise par Alexandre Farnèse qui permet le ravitaillement de Paris, bloqué par les troupes d’Henri IV de France. En 1628, la ville d’Essonnes est ravagée par un incendie, provoqué par une nouvelle explosion à la poudrière.

Le XVIIIe siècle voit la région se doter de plusieurs Hôtels-Dieu à Milly-la-Forêt, Dourdan et Arpajon, et de relais de poste sur les routes de Fontainebleau et d’Orléans. Elle prend fin avec la Révolution française, modifiant relativement peu la vie quotidienne des habitants. Cependant, un fait divers marque cette période troublée, l’assassinat à Étampes du maire Jacques Guillaume Simoneau, entraînant la création par l’Assemblée législative d’une « Fête de la Loi » sur l’ensemble du territoire.

Relativement peu touché par les conflits hormis l’occupation prussienne en 1870, le territoire profite du XIXe siècle pour bénéficier d’une modernisation importante, avec la création de plusieurs lignes ferroviaires, la ligne Sceaux en 1854, la ligne Brétigny – Tours en 1867, la ligne de la grande ceinture en 1882, plusieurs villages devenant alors un lieu de villégiature pour de riches bourgeois et artistes parisiens. L’ouverture de la ligne de tramway de l’Arpajonnais en 1894 permet un nouvel essor des opportunités agricoles dans la région, offrant un accès direct et rapide aux halles de Paris. L’industrie lourde fait également son apparition avec l’ouverture des usines Decauville à Évry-Petit-Bourg et des papeteries Darblay à Essonnes, faisant entrer cette riche famille essonienne dans le cercle des « deux cents familles ».

L’actuel département de l’Essonne a reçu sur son sol, dès le début du XXe siècle, de nombreux sites et équipements aéronautiques pionniers, comme Port-Aviation (1909), le site de Latham d’Étampes (1920) ou Étampes-Mondésir, et préserve un patrimoine aéronautique et des bâtiments représentatifs des débuts de l’aviation. Une partie importante de la zone aéroportuaire d’Orly est située en territoire essonien. Autre site emblématique des courses de vitesse, l’autodrome de Linas-Montlhéry créé en 1924 reste le lieu des courses automobiles les plus célèbres jusque dans les années 1960.

Meilleures destinations
Le département de l’Essonne a été créé le 1er janvier 1968, à partir de la partie sud de l’ancien département de Seine-et-Oise. L’Essonne est le département français qui a enregistré la plus forte croissance démographique contemporaine, cette progression est naturellement liée à la proximité de Paris et à la facilité des liaisons (ferroviaires et surtout routières) avec la capitale. Depuis la création du département, sa morphologie a considérablement évolué, créant deux paysages radicalement différents entre le Nord urbanisé et le Sud rural du territoire.

Domaine de Chamarande
Le château de Chamarande est un château français situé sur la commune de Chamarande, dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. C’est la propriété du département de l’Essonne. Le parc de 98 hectares est ouvert au public toute l’année et accueille un centre d’art contemporain, dépôt principal des archives départementales de l’Essonne, le FDAC91 et un centre d’hébergement des « classes vertes » des écoles.

Situé au cœur du territoire, le Domaine regroupe un château du XVIIème siècle, un centre artistique et culturel, ainsi que les réserves de la collection du Fonds Départemental d’Art Contemporain (FDAC), des Archives Départementales et du centre d’hébergement Auguste Mione. . Le Domaine de Chamarande a la particularité de proposer un projet artistique où l’histoire des lieux, l’art des jardins et la création contemporaine sont en dialogue constant.

Site patrimonial et culturel du Conseil Départemental de l’Essonne, le Domaine de Chamarande présente un patrimoine historique, bâti et paysager qui s’inscrit dans un environnement exceptionnel, entre forêt du Belvédère et vallée de la Juine. Labellisé « jardin remarquable » depuis 2005, le site s’étend sur 98 hectares, ce qui en fait le plus grand jardin public du département.

Un premier château aurait été fondé à Bonnes (nom originel de Chamarande) au IXe siècle par Arteld, missus dominicus et frère du biographe de Charlemagne, Éginhard. Un hôtel seigneurial y fut construit au XVIe siècle, probablement pour François Miron (1560-1609), prévôt des marchands de Paris et ami personnel du roi Henri IV.

Le château fut vendu en 1654 à Pierre Mérault, ancien cultivateur des gabelles, également acquéreur du château de Villeconin-la Grange, enrichi et anobli par l’acquisition d’une charge d’écuyer, et futur secrétaire du roi Louis XIV. Mérault fit construire le château actuel dans le plus pur style Louis XIII, attribué à Nicolas de L’Espine, l’architecte du roi. Le quadrilatère entouré de douves comprend alors l’habitation, flanquée latéralement des dépendances. L’entrée de la cour d’honneur est entourée de deux pavillons, celui de gauche abritant la chapelle à coupole de style baroque et dont le décor en stuc est dû au sculpteur Louis Lerambert ; elle conserve deux grands vitraux « qui évoquent le haut rang de ses anciens seigneurs ». Le domaine est alors « agrémenté de canaux, d’étangs et de fontaines » n°. 2 dans le style des jardins à la française.

En 1737, le château passa avec Villecoin à Louis de Talaru, marquis de Chalmazel, majordome de la reine Marie Leszczynska. Il fit travailler le célèbre architecte Pierre Contant d’Ivry, qui construisit de nouvelles dépendances au-delà de la route communale à proximité du village, et installa un fronton sculpté d’un casque et de guirlandes avec la maxime latine Pax huic domui (« que la paix soit dans cette maison » ), agrémente le parc d’une orangerie, d’un belvédère, d’une glacière, d’une cascade, d’un bosquet ovale et d’un « jeu de l’oie » avec en son centre un « temple de l’amour ». Il supprime le mur de la cour d’honneur le long des douves, place une grille en ferronnerie encadrée de deux lampadaires devant le pont et rénove les décorations intérieures du château.

Dans les années 1780, un plan d’eau a été créé avec une île en son centre bordée de cyprès chauves de Louisiane ; elle est traditionnellement attribuée au peintre paysagiste Hubert Robert. Le 4 août 1789, le comté de Chamarande est aboli. En 1794, le château fut mis sous séquestre et le mobilier vendu aux enchères à l’exception de la bibliothèque, de certains meubles identifiés par la Commission des Arts, des objets métalliques, de la literie et du linge réquisitionnés pour l’armée et les hôpitaux.

Après la Révolution française, Louis-Justin-Marie, marquis de Talaru releva du domaine sous le Consulat. Il le fit restaurer et fit réaménager le parc à l’anglaise. Maire de Chamarande, il vécut au château jusqu’à sa mort en 1850.

En 1852, le domaine est vendu à Pierre et René Robineau puis en 1857 à Jean-Gilbert Victor Fialin, comte puis duc de Persigny, ministre de l’Intérieur de Napoléon III. Persigny, qui reçut 500 000 francs de l’empereur lors de son mariage en 1852 avec la petite-fille du maréchal Ney et du banquier Jacques Laffitte, créa une galerie au rez-de-chaussée du château qu’il meublea avec luxe, construisit le mur d’enceinte du domaine, acheva la transformation du parc à l’anglaise grâce au comte de Paul de Choulot, spécialiste du genre, planta une grande allée d’arbres devant le château dont la perspective axiale était tronquée par le chemin de fer (1865), et espèces exotiques. Près de la nouvelle grille d’honneur est placé un obélisque inspiré du Rêve de Poliphile, qui fait probablement référence aux amours d’Henri II et de Diane de Poitiers. En 1862, Persigny donne à Chamarande une fête pour l’anniversaire de l’impératrice Eugénie ; Le baron Haussmann offre au seigneur une lanterne à gaz, conservée dans le vestibule de style néo-classique.

Persigny meurt en 1872 ; en 1876, le domaine est vendu à Anthony Boucicaut, fils du fondateur du Bon Marché, qui fait construire une « salle à manger de chasse » de style néo-Renaissance, aux boiseries ornées de laiton, ainsi qu’une ferme et un chenil. .

De 1922 à 1951, le château fut un haut lieu de formation des scouts en France. Autour du Manoir, une partie du parc est réservée à cette activité qui a impliqué des milliers de stagiaires.

Le parc Chamarande s’étend sur une superficie de 98 hectares. Le domaine départemental est labellisé Jardin Remarquable. Le parc de 98 hectares a été réaménagé par le paysagiste Jacques Sgard dans les années 1990. Le parc a été en partie restauré dans l’esprit du jardin du XVIIIe siècle. L’absence de mur d’enceinte (remplacé par un fossé appelé saut du loup) permet de profiter d’un vaste paysage extérieur. Dans les années 1780, le parc est en partie transformé à l’anglaise par la création d’une île entourée d’un étang, probablement sous la direction du peintre paysagiste Hubert Robert. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les parties du parc inchangées depuis le milieu du XVIIIe siècle prennent également un aspect anglais.

Avec sa programmation éclectique alternant présentations d’artistes de renommée internationale et expositions d’artistes essoniens, activités, ateliers, concerts, spectacles et cinéma en plein air, le site se transforme en un véritable espace d’ouverture culturelle pour tous les publics. Le Département se positionne ainsi comme un acteur incontournable du développement culturel et du rayonnement touristique de l’Essonne.

En 2001, un centre d’art contemporain est créé à Chamarande sous l’impulsion de Dominique Marchès, fondateur historique du centre d’art de Vassivière. En saison, de mai à octobre, des festivals sur le conte, la musique, la danse, le cinéma ainsi que des rencontres autour des jardins et du patrimoine sont organisés dans le parc du domaine. L’ensemble du projet artistique de Chamarande s’est développé et construit sur l’actualité de l’art français et international, sur le contexte d’une exposition atypique : un château au décor très présent, un parc paysager, une orangerie – et sur la considération d’un public avec des pratiques diverses : promeneurs, amateurs d’art, écoles, etc.

Tous les samedis, de fin juillet à fin août, le domaine départemental de Chamarande accueille une séance de cinéma en plein air dans le cadre du festival « Cinéma Paradiso ». Le festival de danse acquiert une nouvelle réputation. La programmation s’étoffe et passe d’une à cinq expositions par an seulement, la collection s’enrichit considérablement et la programmation de danse contemporaine attire un large public.

Méréville
Propriété du Conseil Départemental de l’Essonne depuis décembre 2000, le domaine de Méréville est apprécié comme le dernier exemple de jardin pittoresque conçu à la fin du XVIIIe siècle. C’est essentiellement le projet d’un homme, grand financier et amateur d’art, le marquis de Laborde, qui s’est entouré des plus prestigieux jardiniers de son temps, François-Joseph Bélanger puis Hubert Robert, pour créer un parc dans le style à la mode. depuis les années 1750 : jardins paysagers ou anglo-chinois.

Du jardin à la française qu’il acquiert en 1784, les jardins réguliers et potagers en terrasses qui entouraient le château sont entièrement remaniés pour créer des scènes de collines et de vallées verdoyantes. Les sentiers droits sont remplacés par de petits sentiers sinueux ornés de pavés qui serpentent et jouent avec le visiteur, offrant sans cesse surprises et évasions vers des scènes cachées. Les pentes abruptes du plateau, qui constituent un amphithéâtre naturel tout autour du jardin, sont dotées de grottes et de formations rocheuses dans lesquelles il est agréable de se rafraîchir en été.

La Juine, rivière tranquille qui coulait en ligne droite au fond du jardin, est détournée pour créer des îles, des méandres et des lacs. Des cascades ponctuent les cours d’eau pour ajouter des effets sonores aux splendeurs du jardin. Méréville est aux antipodes de la nature apprivoisée et domestiquée des jardins à la française, elle est sauvage et sublime. Les scènes rock évoquent la montagne et la peur que la Nature peut parfois susciter.

Méréville raconte la relation de l’homme avec la nature à la fin du siècle des Lumières. Le plus magique, c’est que ce jardin est toujours là aujourd’hui, secret, caché, parfois enterré, mais prêt à se révéler à qui veut bien l’écouter…

Montauger
Plongez dans un environnement préservé propice à la sérénité. Un lieu atypique, à la fois classé Espace Naturel Sensible (ENS) et témoin d’une activité passée dont nous avons conservé quelques indices. A quelques pas de la ville, le Domaine Départemental de Montauger vous offre l’occasion d’observer une faune joyeuse, de sentir une flore prospère, tout en apprenant à les connaître. A vous de vous approprier ce havre de paix, de le respecter et de composer vos visites comme vous le souhaitez.

A l’ombre de ses grands arbres, en limite de l’agglomération d’Évry et Corbeil-Essonnes, cet écrin de verdure a conservé un caractère rustique et pittoresque. Calme et secrète, elle vous enchantera par son patrimoine écologique et paysager caractéristique de l’Essonne. Presque tous les paysages du territoire sont ici réunis : prairies, coteaux, haies, étangs, marais, roselières, étangs et ruisseaux composent une belle mosaïque d’habitats naturels pour la faune. 200 variétés anciennes d’arbres fruitiers et de ceps de vignes sont également à découvrir. Vergers, vignes, potager, rucher, four à chaux, témoignent d’un passé rustique plus modeste et laborieux. Le parc est également un excellent point de départ pour une aventure vers les marais de la Misery et de Fontenay tout proches.

Le domaine départemental de Montauger abrite le Pôle Environnement de l’Essonne, situé dans une demeure historique entièrement rénovée. Sa mission : sensibiliser le public aux enjeux environnementaux. De nombreuses activités, manifestations et manifestations y sont régulièrement organisées autour de la biodiversité et du développement durable, ainsi que des expositions temporaires ou permanentes.

De nombreux points d’intérêt, représentatifs du milieu de l’Essonne, peuvent être découverts autour du domaine départemental de Montauger: des espaces naturels départementaux sensibles comme le Grand Montauger (Lisses), la Grande Île (Mennecy), le marais de la Misery (Vert-le-Petit, Écharcon), le marais de Fontenay-le-Vicomte, les forêts des Grands-Avaux et de la Coudraye (Champcueil) ou encore les marais et le site géologique d’Itteville ; des espaces naturels communaux comme la Patte d’Oie à Mennecy ou le parc de Châteaubourg à Ormoy ; des parcs et châteaux comme le parc Villeroy à Mennecy ou le château du Saussay à Ballancourt-sur-Essonne ; itinéraires de randonnée départementaux comme le Chemin des Marais, Entre Brie et Gâtinais, Escapades en Val de Seine, la Juine traverse le milieu (cartes sur demande).

Étampes
Étampes est une commune de la région métropolitaine de Paris, en France. Étampes existait au début du VIIe siècle et appartenait au début du Moyen Âge au domaine de la couronne. Au Moyen Âge, elle fut le théâtre de plusieurs conciles dont le plus notable eut lieu en 1130 et aboutit à la reconnaissance d’Innocent II comme pape légitime. En 1652, lors de la guerre de la Fronde, elle subit de lourdes souffrances face aux troupes royales de Turenne.

Étampes possède l’un des patrimoines bâtis et paysagers les plus importants de l’Essonne, ce qui lui a permis d’obtenir le label « Ville d’art et d’histoire ». Ville du domaine royal, Étampes offre de nombreux témoignages de son histoire du Moyen Âge au XXème siècle. A remarquer notamment ses nombreuses églises médiévales, son donjon, ses hôtels Renaissance, ses lavoirs et ses abreuvoirs. Le Musée Intercommunal d’Étampes abrite les fossiles stampiens, vieux de 35 millions d’années, collection d’art du XIXe siècle, d’archéologie préhistorique, gallo-romaine et médiévale.

Ville royale fortifiée depuis le Moyen Âge, aux confins de la métropole parisienne et des grandes plaines de Beauce. Principale ville du sud de l’Essonne, carrefour des voies de communication, elle rayonne économiquement et culturellement sur tous les villages voisins et marque l’entrée sud de la région Île-de-France par la route nationale 20, comme avant le domaine royal. Sillonnée par de nombreuses rivières, elle était parfois surnommée « Petite Venise » en raison des anciens canaux qui alimentaient les trente-deux moulins.

Une belle vue sur Étampes s’offre depuis la Tour Guinette, donjon (aujourd’hui en ruine) construit par Louis VI au XIIe siècle sur une éminence de l’autre côté de la voie ferrée. Notre-Dame du Fort, église principale, date des XIe et XIIe siècles ; De plan irrégulier, elle est remarquable par une belle tour et une flèche romanes, ainsi que par le mur crénelé qui l’entoure en partie. L’intérieur contient des peintures anciennes et d’autres œuvres artistiques.

Saint-Basile (XIIe et XVIe siècles), conserve un portail roman, et Saint-Martin (XIIe et XIIIe siècles), possède une tour penchée du XVIe siècle. Dans une lettre à sa fille Léopoldine du 22 août 1834, Victor Hugo la décrit ainsi : « Étampes est une grande tour vue à droite au crépuscule au-dessus des toits d’une longue rue ». Ville au charme préservé, elle a servi de décor à diverses œuvres cinématographiques.

Dourdan
Ville au riche patrimoine architectural, Dourdan est associée à la dynastie capétienne. Huit plaques d’information historique jalonnent une balade découverte du centre-ville, en commençant par la Porte de Chartres, l’Hôtel de Ville, l’architecture du XIXème siècle et les remparts.

Le château de Dourdan est un château situé sur la commune de Dourdan dans le département de l’Essonne en France. La fortification est caractéristique de l’architecture militaire de cette époque. Il est construit sur un plan carré, avec des tours à trois des angles et un donjon isolé au quatrième. Les murs sont ponctués de tours au milieu de chaque côté, et deux, du côté est, flanquent la guérite. De profondes douves sèches bordées de pierres suivent les contours du château.

Le Château de Dourdan est un ancien château fort. Au début du XIIIe siècle, Philippe Auguste est engagé en guerre contre les Plantagenêts. Le roi de France cherche à imposer son pouvoir royal et à sécuriser son territoire grâce à une architecture puissante et ostentatoire avec des forteresses en pierre. Construite entre 1220 et 1222, la forteresse de Dourdan ne fait pas exception et reprend le plan du château du Louvre achevé en 1202, à l’exception de l’emplacement de la tour principale.

Le donjon, élément défensif majeur du château, mesure environ 30 mètres de hauteur et 13,6 mètres de diamètre. Il est typique des donjons construits par le roi de France Philippe II Auguste à cette époque, comme à Rouen et dans d’autres nobles français tout au long du XIIIe siècle. La conception du motif géométrique et du donjon isolé était similaire à celle du château du Louvre. Un château presque identique se trouve à Seringes-et-Nesles, département de l’Aisne dans le nord de la France.

Le donjon, construit par Philippe Auguste vers 1220, pièce maîtresse du château, mesurait environ trente mètres de hauteur depuis le fossé et vingt-deux depuis la cour jusqu’au sommet de la toiture pour un diamètre de treize mètres soixante et une épaisseur de les murs fixés à trois mètres soixante-quinze. Les socles sont en grès taillé, le socle en calcaire de Beauce. Aujourd’hui, la hauteur du donjon n’est plus que de vingt-cinq mètres depuis les fossés et de dix-huit mètres depuis la cour.

Situé à un angle de l’enceinte, il était séparé du reste du château par un fossé annulaire net, enjambé par deux ponts-levis, l’un vers l’intérieur du château, l’autre vers l’extérieur qui menait au premier étage par des portes ogivales. . Ce premier étage est entièrement occupé par la salle commune d’un diamètre de six mètres, sous une voûte d’ogives à six pans de huit mètres et quarante-cinq mètres de hauteur. Cette pièce était équipée d’une cheminée à pilastre avec four, d’un moulin à main, d’un puits encastré dans le mur de dix mètres et demi de profondeur. Elle était artificiellement séparée par un étage permettant de doubler la superficie pour la garnison.

Un escalier rampant intégré au mur, d’un mètre et vingt-cinq mètres de large, comportant quarante et une marches, menait à la chambre haute, une chambre, également équipée d’une cheminée, de six mètres et cinquante-cinq mètres de haut sous voûte d’arêtes. . ogives. Un escalier en colimaçon menait à la chambre haute, une salle de garde de six mètres de diamètre. Au-delà se trouvaient les combles surmontés d’un clocher. Dans la cour se trouvait une chapelle dédiée à Jean-Baptiste, suivie d’un hôtel particulier en forme de U, complété à l’est par une terrasse couverte.

L’ensemble du château est classé aux monuments historiques par arrêté du 9 décembre 1964 ; en 1972, la tour nord-est est restaurée ; entre 1975 et 1977, les fossés entourant le donjon sont dégagés ; entre 1980 et 1982, la toiture et une partie de la façade côté cour ont été refaites, suivies, entre 1983 et 1984, du donjon, d’une tour d’angle et des courtines et de 1986 à 1987, de la réfection de toutes les façades du côté cour. le côté cour et meurtrières du châtelet.

Milly-la-Forêt
Milly-la-Forêt est une commune française située au sud-est du département de l’Essonne en région Île-de-France. Centre agricole et commercial, sur la route de Lyon jusqu’au XVIIIe siècle. Dès le milieu du XXe siècle, il devient un lieu de villégiature pour les Parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pôle touristique important du département, capitale des herbes aromatiques.

La sculpture monumentale Cyclope à Milly-la-Forêt, haute de 22 mètres, est située dans les bois de Milly-la-Forêt. Elle a été réalisée par Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle avec la collaboration de nombreux artistes.

L’espace culturel Paul Bédu présente des expositions temporaires et une collection permanente permettant de découvrir un ensemble de tableaux de maîtres des XIXème et XXème siècles ayant appartenu au collectionneur Paul Bédu, notamment le fameux « Boronali », célèbre canular imaginé par Roland. Dorgelès.

Patrimoine architectural

Le département de l’Essonne est situé dans le bassin parisien, un territoire occupé très tôt par l’homme, comme en témoigne la découverte de silex sculptés et l’érection de menhirs au cours du Néolithique dont certains subsistent et sont aujourd’hui classés monuments historiques. historiques : la Pierre Mousseau à Vigneux-sur-Seine, la Pierre Droite à Milly-la-Forêt, la Pierre Fritte à Étampes, la Fille de Lot à Brunoy. L’occupation gauloise puis gallo-romaine a laissé des vestiges de villages comme celui découvert à Gif-sur-Yvette, de villa rustica comme à Orsay et d’oppidum comme à Champlan.

Du Moyen Âge, subsistent à Longjumeau l’un des plus anciens ponts d’Île-de-France, datant du XIIIe siècle, le pont des Templiers, et des châteaux forts comme Montlhéry (XIe siècle), Dourdan (XIIIe siècle) ou Étampes ( XIIe siècle), les remparts de Corbeil-Essonnes ou d’importants lieux de culte catholiques, comme la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont-sur-Orge du XIIe siècle ou la collégiale Notre-Dame-du-Fort église en Estampes du XIe siècle.

Situé dans une région agricole et proche des capitales Versailles et Paris, le territoire fut doté à la Renaissance et à l’époque moderne d’importantes halles à Dourdan, Arpajon (XVIe siècle), Milly-la-Forêt (XVe siècle) et Méréville (XVIe siècle), enrichie de châteaux dont les plus importants sont le Château de Chamarande à Chamarande (XVIIe siècle), le Château du Marais au Val-Saint-Germain (XVIIIe siècle), le Château de Courson à Courson-Monteloup (XVIIe siècle) ou le Château de Courances à Courances (XVIIe siècle, églises dont la cathédrale Saint-Exupère de Corbeil-Essonnes (XIVe siècle) ou l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Dourdan (XVe siècle), lavoirs et résidences bourgeoises.

Du Premier Empire à la Belle Époque, le département évolue vers l’industrie avec la construction d’usines importantes comme les Grands Moulins de Corbeil du XIXème siècle, de nombreuses communes deviennent des lieux de villégiature pour les Parisiens, qui font construire des résidences et des folies, comme le Temple. de Gloire à Orsay (XIXe siècle) et la propriété Caillebotte, à Yerres et des lieux de culte d’autres confessions comme l’église orthodoxe Notre-Dame-de-la-Dormition à Sainte-Geneviève-des-Bois (XXe siècle).

Le XXe siècle a également laissé un héritage contemporain avec la construction de la vaste cité d’habitat social de La Grande Borne à Grigny, la construction de la sculpture monumentale de Cyclope à Milly-la-Forêt, et l’unique architecture cathédrale française du XXe siècle à Évry accompagné de la plus grande mosquée de France à Courcouronnes et de la plus grande pagode d’Europe toujours à Évry.

Au sud du département, Étampes, ancienne ville royale, concentre sur son territoire un patrimoine remarquable, bénéficiant ainsi du label « Villes et pays d’art et d’histoire ». Au total, ce sont cinquante et un châteaux et quatre-vingt-quatorze monuments religieux répartis sur le territoire qui bénéficient d’un classement ou d’une inscription au titre des monuments historiques.

Château de Saint-Jean de Beauregard
Le château de Saint-Jean de Beauregard est un château français situé à Saint-Jean-de-Beauregard dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Le nom « Beauregard » vient, selon l’usage, du point vu depuis les terrasses du château, sur la vallée de la Salmouille, le panorama étant le plus beau offert au premier occupant. Le domaine de Saint-Jean-de-Beauregard est labellisé « Jardin Remarquable ». Le château fut inscrit aux monuments historiques le 28 octobre 1926, l’ensemble du domaine fut définitivement classé le 5 juillet 1993.

Le début de la construction du château date de 1612, à la demande de François Dupoux, conseiller du Roi. Un nouveau château est alors construit à la place des ruines de Montfaucon qui faisaient face à l’ancien château de Montlhéry. Le nouveau seigneur des lieux demande à Louis XIII de changer le nom de Montfaucon, à la sinistre renommée, en Beauregard. Le roi ordonna que le nom du lieu soit changé de Saint-Jean-de-Monfaucon à Saint-Jean-de-Beauregard.

François Garnier, écuyer, acquiert le domaine en 1638. Puis, le domaine passe aux mains de Charles Doullet de Neufville, puis de Gabriel de Méhérenc de Saint Pierre, puis en 1669 d’un conseiller du Roi, Pierre de La Mouche.

Cent ans plus tard, le château est vendu à Laurent Charron, receveur général des domaines et forêts de la Généralité de Paris (1678-1751). Françoise Matagon, sa veuve, reste l’unique maîtresse du domaine. Habitant la rue Sainte-Avoye à Paris, elle en a fait sa maison de campagne. Elle décède en 1768 et son fils unique, Laurent Charron (baptisé 1706) décède à son tour l’année suivante. Le château et le domaine appartiennent à la troisième fille de ce dernier, Françoise-Mélanie Charron, épouse de Victor-Amédée d’Auberjon, comte de Murinais, brigadier, feld-maréchal, chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Le parc évolue alors timidement vers la mode anglaise. Le château fut légué en 1866 à M. Quatresolz de Marolles, puis en 1879 le Comte puis le Duc de Caraman rachetèrent le domaine. Les propriétaires actuels font partie de la famille Caraman.

Le bâtiment principal, en grès clair, est une construction classique du XVIIème siècle, sur 3 niveaux. Elle est bordée de dépendances, avec un pigeonnier et une orangerie. Le potager fleuri à la française du Château de Beauregard. La perspective du parc, depuis les terrasses, ainsi que les abords proches du château, sont constitués d’un jardin dit à la française. Attenant aux dépendances, le domaine dispose d’un potager (encore utilisé aujourd’hui, pour les légumes rares, lors des journées végétales). Le reste du domaine est une composition de style anglais, dans laquelle se trouvent en partie une chapelle en meule et une glacière.

Château de Courances
Le Château de Courances, situé sur la commune de Courances à 47 kilomètres au sud-est de Paris dans le Gâtinais français et le département de l’Essonne en Île-de-France, est classé monument historique depuis le 27 juin 1983.

En 1552, Côme Clausse, notaire et secrétaire du Roi, acquiert de la famille Lapite une demeure seigneuriale située à Courances, à l’extrémité ouest de la forêt de Fontainebleau. C’est Claude Gallard qui fit construire un château en « H » élevé sur une plate-forme quadrangulaire entourée de douves.

Au XVIIIe siècle, le château est remis au goût du jour d’abord par Anne-Catherine Gallard, veuve de Nicolas Potier de Novion, qui ouvre la cour d’honneur en démolissant le mur et le portique d’entrée, puis par sa petite-fille Léontine-Philippine de Novion et son époux Aymar de Nicolay, président de la Chambre des Comptes de Paris, qui modernisa le château (1775-1777) en ouvrant de nouvelles travées et en ajoutant un large fronton à chaque façade.

Le château fut abandonné après la Révolution de 1830, puis en 1872 l’architecte Hippolyte Destailleur entreprit la restauration du château dans le style Louis XIII. La campagne de travaux menée de 1873 à 1884 révéla la brique en enlevant l’enduit, rehaussa les combles des pavillons et ajouta des ornements en zinc aux toitures. L’escalier d’honneur intérieur en forme de fer à cheval a été démoli et des marches monumentales inspirées de celles du château de Fontainebleau ont été placées sur chacune des façades. Une nouvelle aile, avec un grenier aménageable, a été construite à l’emplacement des anciennes cuisines pour abriter les appartements de maître et reliée par une galerie à l’ancienne aile. Destailleur construit également de nouvelles dépendances, qui seront détruites en 1976 par un incendie.

Le parc de 75 hectares, considéré comme l’un des plus beaux de France, fut commencé au XVIe siècle par les Clausses et achevé par les Gallard au milieu du XVIIe siècle. C’est de cette époque que datent l’allée d’honneur entre deux canaux et la grande perspective dans l’axe du château, avec ses canaux et ses bassins, dont un long canal de 248 toises, des « nappes » et une « salle de bains ». Au XVIIe siècle, la marquise de Novion ajouta le miroir d’eau. En 1873, Destailleur redessine le parc à l’anglaise.

La marquise Jean de Ganay, petite-fille du baron de Haber, fit restaurer une conception française avec l’aide du paysagiste Achille Duchêne. Elle réalise notamment le bassin en fer à cheval et la fontaine Aréthuse, surmontée d’une nymphe en marbre sculptée en 1711 par Claude Poirier (1656-1729) pour le parc de Marly (la statue a été acquise en 2005 par le musée du Louvre). En 1930, elle crée un jardin « anglo-japonais ».

Les jardins de Courance sont décrits par Ernest de Ganay dans Beaux Jardins de France, dédié à Lucien Corpechot. Le parc du château est labellisé « jardin remarquable ». En 1962, Henri Decoin utilise le château pour en faire la résidence de Mazarin et de sa maîtresse Anne d’Autriche dans son film Le Masque de fer avec Jean Marais. Le film Molière (2007) de Laurent Tirard a été tourné en grande partie au château.

En mai 2015, une partie du tournage de l’épisode Le Noyé du Grand Canal de la série télévisée française Nicolas Le Floch s’est déroulée le long du bassin du château. Au printemps 2016, le tournage du film Le Sens de la fête s’est déroulé en partie dans le parc et au Château de Courances. L’épisode 4 de la partie 3 de Lupin, sorti en octobre 2023 sur Netflix, a été en partie tourné au Château de Courances.

Château de Courson
Le château de Courson est un château français situé à Courson-Monteloup. A l’origine demeure de la famille Lamignon, le château est transmis par héritage depuis le XVIIIe siècle. Le château abrite de nombreux objets et tableaux datant du Premier et du Second Empire. Le château a été classé monument historique en 1944 (façades, toitures, aménagement hydraulique) et inscrit en 1992 (parc, allée en perspective, façades et toitures des dépendances, chapelle).

Le domaine Courson est labellisé « Jardin Remarquable ». Son parc historique de 45 hectares a été conçu dans le style formel par un élève de Le Nôtre au XVIIIe siècle. Au cours du XIXe siècle, les jardins furent remaniés à deux reprises, la première fois vers 1820 pour le duc de Padoue par le paysagiste Louis-Martin Berthault et la seconde fois vers 1860 par les frères Denis et Eugène Bühler. De 1982 à 2015 une Journée des Plantes de Courson s’y tient le troisième week-end d’octobre et de mai. L’événement a été transféré au Château de Chantilly en 2015.

Château du Marais
Le château du Marais est un château français situé sur la commune du Val-Saint-Germain, près de Saint-Chéron, dans l’ancienne province du Hurepoix, aujourd’hui dans le département de l’Essonne, à trente-six kilomètres au sud-ouest de Paris. Construit par l’architecte Jean-Benoît-Vincent Barré pour Jean Le Maître de La Martinière, Trésorier Général de l’Artillerie et du Génie, il est considéré comme l’un des exemples les plus remarquables de château de style Louis XVI en région parisienne.

Le château actuel a été construit à l’extrémité orientale de la plate-forme entourée de fossés d’eau qui constituaient la cour d’honneur de l’ancien château. Les angles nord-ouest et sud-ouest de cette plate-forme comportent deux petits pavillons qui se situent à l’emplacement de ceux qui devaient déjà marquer cette cour. C’est par le milieu et non par le côté de la cour qu’on y entre. La pièce principale est au centre du plan. Elle est précédée de salles moins décorées, tandis que celles qui la suivent sont plus somptueuses. Le bâtiment principal, double en profondeur, est bâti sur un plan rectangulaire. Le jeu des toitures et les légers retraits de la façade suggèrent les volumes traditionnels du château du XVIIIe siècle : une façade centrale à cinq travées et des façades latérales à une seule travée.

La façade sur cour comprend dans sa partie centrale un portique composé de quatre colonnes doriques colossales, surmonté d’un attique surmonté d’un fronton et d’une coupole carrée dont le dessin est repris de celui du pavillon de l’Horloge du Louvre. Cet agencement surprend par ses proportions, même si ses différentes composantes sont attestées dans d’autres édifices antérieurs.

Sur la façade jardin, les colonnes sont remplacées par des pilastres composites et la coupole carrée par une toiture en pavillon aplati, donnant un aspect beaucoup plus classique. Au nord du château, une plateforme soutient les dépendances. Les bâtiments anciens ont été préservés, mais modernisés et unifiés. A l’angle nord-ouest, l’ancien pigeonnier a été conservé. Un pont enjambant les douves relie les dépendances au château.

Le parc, transformé à l’anglaise au début du XIXe siècle, fut recréé par Achille Duchêne entre 1903 et 1906 pour Boniface de Castellane. Le grand plan d’eau, élargissant un ancien canal, est alimenté par la Rémarde (affluent de l’Orge). À l’est, Duchêne dessine des parterres à la française sur une plateforme entourée de fossés d’eau.

En juin 2022, le milliardaire tchèque Daniel Křetínský a acheté ce manoir, cette opération a été réalisée conjointement avec Jiří Šmejc, un autre homme d’affaires tchèque. Le projet des deux milliardaires est de transformer ce domaine historique en hôtel de luxe, en rénovant entièrement l’intérieur du château. Ils souhaitent également développer les activités équestres dans le parc de quarante hectares.

Château de Janvry
Le château de Janvry est un château français situé sur la commune de Janvry dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France, à vingt-sept kilomètres au sud-ouest de Paris. Le château a été construit entre 1600 et 1650 dans un style architectural typiquement Louis XIII. Le château, composé du pavillon principal, des dépendances, des douves et des toitures, a été inscrit aux monuments historiques le 11 mai 1981.

Le château est établi sur une plateforme entourée de douves. Il est construit selon un plan en « U » autour d’une cour carrée de cinquante mètres de côté entourée de pelouses et d’arbustes. L’accès au bâtiment principal se fait par un pont construit au-dessus des douves et menant aux portes massives du château, ouvrant sur la cour d’honneur. Avant d’arriver au château, une longue allée de peupliers mène à la cour d’honneur. Cette allée était l’entrée historique du château et est maintenant conservée en herbe en raison d’une route goudronnée qui sépare l’allée du château.

Le corps principal respecte l’architecture typique de Louis XIII. Conformément aux styles de l’époque, le château présente une dissymétrie spécifique et propre au style Louis XIII. L’aile ouest comporte quatre fenêtres du côté gauche de la porte principale, trois du côté droit. La façade est comporte cinq fenêtres du côté droit de la porte principale et quatre du côté gauche.

La partie centrale du château (aile ouest) comprend les pièces de réception : salons, salle à manger, salle de billard et entrée principale. Toutes les pièces ont des fenêtres orientées ouest et est. Le premier étage comprend un long couloir menant aux chambres qui donnent sur le parc et le côté jardin. Le rez-de-chaussée de l’aile nord a été créé à l’origine pour accueillir les attelages et les chevaux. Au cours de son évolution, les arches surplombant ces écuries ont été bouchées mais restent encore visibles. L’aile sud fait face à la basse-cour du château et est aujourd’hui une aile aménagée séparément avec une entrée et des appartements séparés du reste du château.

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Cette cour est entourée de granges et d’écuries de forme carrée où étaient élevés et entretenus volailles, moutons, bovins et chevaux. Toutes les granges conservent encore des traces de ces activités passées, avec quelques noms de vaches encore gravés dans les écuries. Les écuries sont fonctionnelles et les majestueux greniers autrefois utilisés pour stocker la paille, le foin et les provisions sont désormais visibles. L’une des granges a un plafond de plus de quinze mètres de haut, une autre abrite quatre prisons encore en bon état. Ces prisons sont à l’état brut et n’ont jamais été restaurées ; il a été confirmé que certaines ont été utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale.

La cave est présente sous les ailes nord et ouest. Les salles voûtées ont été utilisées pendant des années pour stocker du vin et de la nourriture, y compris le cidre et les spiritueux de poire et de pomme autrefois produits au château. Bien que rempli uniquement par l’eau de pluie et le ruissellement, le puits d’origine du château est toujours fonctionnel et utilisé.

Le château est entouré d’un parc clos de quatorze hectares. Le parc est entouré de murs en meulière sur la majeure partie du périmètre. Dix hectares de bois et deux hectares de prairie composent ce parc souvent remanié aux arbres centenaires. Un étang et un court de tennis sont également situés dans le parc. Au fond du parc, la glacière d’origine utilisée pour stocker les blocs de glace est toujours visible. Une légende raconte que le château de Janvry, le château de Saint-Jean-de-Beauregard et un monastère (aujourd’hui disparu) situés près d’Arpajon étaient reliés par un réseau de tunnels souterrains.

Patrimoine religieux

Le culte catholique est organisé en Essonne autour du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes, qui couvre le département et deux communes voisines des Yvelines. Elle est divisée en deux zones, cinq vicariats, vingt-trois secteurs paroissiaux et cent huit paroisses. Son siège est situé à Évry, à proximité de la cathédrale de la Résurrection, et elle a le siège associé de Corbeil-Essonnes de la cathédrale Saint-Spire.

Le culte musulman possède à Courcouronnes la plus grande mosquée de France, la mosquée d’Évry-Courcouronnes, et une multitude de centres de prière répartis sur tout le territoire. La religion juive compte des synagogues dans certaines communes du département, dont la plus grande à Massy. Les protestants ont des temples répartis dans plusieurs communautés. Les chrétiens orthodoxes se retrouvent en plusieurs lieux, principalement l’église Notre-Dame-de-la-Dormition à Sainte-Geneviève-des-Bois et le siège de la métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale à Limours. Les bouddhistes possèdent la pagode Khánh-Anh à Évry. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours possède un lieu de culte à Évry.

Saint-Germain-d’Auxerre Church in Dourdan
L’église Saint-Germain-d’Auxerre est une église paroissiale de culte catholique, dédiée à l’évêque Saint Germain l’Auxerrois. L’église mesure cinquante mètres de long, dix-huit de large, la flèche nord s’élève à cinquante mètres. Depuis le 26 octobre 1967, l’église est classée monument historique, tandis qu’une porte ancienne accolée à la façade droite de l’église et datée du XV siècle a été classée le 12 juillet 1965.

Une première église aurait été fondée par Bertrade de Laon, mère de Charlemagne au VIIe siècle. La construction de l’église débuta en 1150 sous la direction des chanoines de Saint-Chéron et fut achevée au XIIe siècle. En 1428, lors de la guerre de Cent Ans, les troupes de Salisbury endommagent gravement les parties supérieures ; elle ne fut restaurée qu’à la fin du XVe siècle, gagnant ainsi des chapelles latérales. Durant les guerres de religion, l’église fut à nouveau endommagée par les huguenots, brûlant la toiture, brisant les vitraux, les cloches furent fondues pour en faire des boulets de canon.

En 1641, les flèches asymétriques furent ajoutées ; en 1648, Anne d’Autriche offre le maître-autel à quatre colonnes de la chapelle de la Vierge ; puis, en 1689, fut construite la chapelle de la Vierge qui augmenta la longueur de l’édifice de quatorze mètres pour atteindre cinquante mètres et devenir l’abside. Ravagée à nouveau pendant la Révolution française, l’église fut transformée en « Temple de la Raison Victorieuse » puis en prison jusqu’en 1795. Au XIXème siècle, l’église presque en ruine fut réhabilitée grâce à la volonté du Père Gérard et aux dons des paroissiens de moins que dix ans.

Saint-Martin d’Étampes collegiate
La collégiale Saint-Martin d’Étampes est une ancienne collégiale catholique, dédiée à saint Martin de Tours, située dans la commune française d’Étampes et dans le département de l’Essonne. Saint-Martin abrite l’un des trois autels paroissiaux primitifs de la ville. En 1106, le roi Philippe Ier en fit don à l’abbaye de Morigny. Dès lors, plus aucun chanoine ne fut nommé. Des différends entre l’abbaye et le chapitre conduisirent à l’expulsion des derniers chanoines en 1142. L’abbaye créa donc un prieuré à proximité de l’église, et entreprit son remplacement par un bâtiment plus grand.

Les parties basses de son abside, avec un déambulatoire et trois chapelles rayonnantes très profondes, surprennent avec un plan évoquant le XIe siècle, et sont encore plus romanes que gothiques, mais la voûte d’ogives est présente dès l’origine. Une de ses premières applications de l’innovation des arcs-boutants trouvés au chevet de la collégiale Saint-Martin. Les élévations de la nef centrale s’organisent sur trois niveaux, et s’inspirent de la cathédrale Saint-Étienne de Sens. Au-dessus des grandes arcades, des galeries s’ouvrent sur les combles. La collégiale devient l’un des édifices phares de la première période gothique. Son achèvement se situe vers 1170, mais une travée supplémentaire est ajoutée après 1213. Enfin, un nouveau clocher est construit dans les années 1530 devant la façade.

Parfaitement orientée, la collégiale est construite en pierre calcaire, et adopte un plan cruciforme symétrique. Elle se compose d’une nef de quatre travées accompagnée de deux bas-côtés ; un transept non saillant dont les traverses n’atteignent pas la hauteur de la nef centrale ; une abside en hémicycle à cinq côtés ; un déambulatoire de cinq travées ; et trois chapelles rayonnantes devant les deuxième, troisième et quatrième travées du déambulatoire. Chaque chapelle présente une travée droite, carrée pour la chapelle axiale et barlongue pour les deux autres, et une abside semi-circulaire à trois pans, qui forme une travée séparée. La chapelle de l’Axe est placée sous l’invocation du Saint-Sacrement ; les deux autres sont dédiées à Saint-Vincent et Saint-Martin. Comme annexes ajoutées ultérieurement, on retrouve le clocher-porche de 1537, relié à la façade ouest par une petite travée datant de 1873 ; une sacristie devant le transept sud ; et une deuxième sacristie entre la chapelle axiale et la chapelle nord-est.

L’ensemble du bâtiment mesure quatre-vingts mètres de long, trente-cinq mètres de large et dix-huit mètres de haut. Toutes les travées sont voûtées d’ogives, mais les voûtes des trois premières travées sont en bois. La voûte de la base du clocher est à huit nervures, et percée d’un clocher en son centre. La voûte de l’abside est à cinq branches d’ogives, et les voûtes des absides des chapelles ont deux branches d’ogives. Particularité, quatre voûtes triangulaires sont insérées entre les voûtes d’ogives à quatre pointes du déambulatoire. Parmi elles, celles situées à proximité de la chapelle de l’axe sont séparées en deux voûtes par une ogive. Des portails existent sous le clocher ; dans la façade du bas-côté sud ; et dans la deuxième travée du bas-côté sud. Le vaisseau central est recouvert d’un toit à pignon unique. Les toitures en appentis des croisillons s’établissent en continuité avec cette toiture. Les allées ont également des toits en appentis.

Cathédrale de la Résurrection de Saint-Corbinien à Évry
La cathédrale de la Résurrection Saint-Corbinien d’Évry est une cathédrale diocésaine de foi catholique. L’inspiration byzantine se retrouve dans la forme choisie, le cercle, fortement symbolique. Le bâtiment adopte donc un plan cylindrique d’un diamètre extérieur de trente-huit mètres avec une emprise au sol de mille six cents mètres carrés. Sur des fondations profondes repose une charpente constituée d’un double cylindre de quatre mille mètres cubes de béton recouvert de huit cent quarante mille briques artisanales, son point culminant orienté au nord-ouest atteignant trente-quatre mètres.

La forme cylindrique empêchant l’installation d’une véritable façade, l’architecte a décidé de couper le cylindre en biais, avec la pente orientée vers le sud-est, en plaçant le point bas de la toiture à dix-sept mètres du sol. Cette toiture est percée de deux grandes verrières à gradins en arc de cercle apportant une lumière zénithale, au centre desquelles se trouve une charpente métallique triangulaire reposant sur trois encorbellements. Le toit est surmonté d’une couronne de béton, éclairée d’or la nuit et surmontée de vingt-quatre tilleuls argentés, symbole de la vie, de la résurrection, des vingt-quatre heures du jour, des douze apôtres plus des douze tribus d’Israël.

Ils sont plantés dans mille deux cents mètres cubes de terre végétale. Au nord-ouest, au-dessus d’une excroissance contenant un escalier, se trouve un campanile supportant cinq cloches et une croix métallique, le tout pesant trois tonnes. Trois portails permettent d’accéder à la cathédrale, le traditionnel au sud-est, le portail d’apparat à l’ouest, surmonté d’un pont pour l’accès au musée, et le portail oriental, les deux derniers donnant de plain-pied dans la nef.

La nef occupe un cylindre de vingt-neuf mètres de diamètre, son plancher placé au-dessous de l’entrée principale, comme dans l’ancienne église paroissiale de Saint-Pierre-et-Saint-Paul, est recouvert de granit noir. L’accès au chœur, large de quinze mètres et derrière lequel se trouve un vitrail symbolisant un arbre, se fait par un déambulatoire aux marches « au pas d’âne », larges et basses, éclairé par douze vitraux œuvres de Kim En Joong de douze couleurs. , du gris au blanc, symbolisant les douze apôtres et la progression des ténèbres vers la lumière.

Au-dessus de ce chœur, une volute abrite le musée Paul-Delouvrier et le Centre d’Art sacré. Au centre du chœur, l’autel est en marbre blanc de Carrare, son pied descend jusqu’au centre de la crypte où sont disposés vingt-quatre tombeaux pour les évêques du diocèse. Dans celui-ci, deux tableaux grand format de Vasarely représentant le Christ et saint Pierre étaient exposés jusqu’en décembre 2018. A gauche du chœur le baptistère cylindrique, également en marbre blanc, permettant les baptêmes par immersion, pèse neuf tonnes. La cathédrale épiscopale de droite est mise en valeur par une disposition particulière des briques.

Au fond de la nef, sous l’entrée principale au sud-est se trouve la chapelle du Jour, aussi appelée chapelle du Saint-Sacrement, de forme octogonale, symbolisant les sept jours de la création selon la Bible plus un huitième jour, celui de la re-création. ou Résurrection. Elle est éclairée par une lucarne venant de l’est derrière l’autel. Le sol est recouvert de dalles de granit noir poli et brut formant un labyrinthe rappelant celui de la cathédrale Notre-Dame de Chartres. La chapelle est meublée d’un autel et de sièges en chêne, elle est ornée de trois sculptures de Gérard Garouste, d’une Vierge à l’Enfant en fer forgé, d’un tabernacle et d’une Croix représentée par une vigne avec l’inscription gravée « Je suis l’alpha et l’oméga ». , ou je suis le début et la fin.

Le mobilier de la cathédrale a également été conçu par l’architecte Mario Botta et réalisé en chêne de Bourgogne. La nef est ornée de diverses œuvres, au centre, dominant l’autel, une croix tau en acier noirci reçoit un Christ en bois de six pieds de haut sculpté au début du XXème siècle en Tanzanie et ramené par un missionnaire, à gauche , une Vierge Marie du XVIe siècle mesurant quatre pieds de haut de Chaource domine le baptistère, à droite, la statue en bronze de Saint-Corbinien, œuvre de France et Hugues Siptrott.

Elle est complétée par sept tapisseries retraçant sa vie, depuis ses débuts à Saint-Germain-de-Châtre, son ermitage, son couronnement comme évêque par le pape Grégoire II, la protection du vin, le dressage de l’ours, la restitution de ses objets volés. mule et sa mort. Le tabernacle créé par Louis Cane représente les symboles du christianisme, la colombe, le raisin, le pain et le poisson. Le bâtiment ainsi créé permet la participation de mille quatre cents fidèles, doté de huit cents places.

Notre-Dame-de-Bonne-Garde Basilica
La basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde est une basilique catholique, dédiée à Notre-Dame. L’église fut fondée en 1031 par Guy Ier de Montlhéry et son épouse Hodierne de Gometz. Le portail gothique des années 1220 est célèbre pour sa qualité artistique et son iconographie ; le tympan représente le couronnement de la Vierge. La nef et les bas-côtés sont de style roman et datent probablement du premier quart du XIIe siècle, mais n’ont été voûtées que plus tard. Le transept et le chœur furent démolis en 1819 en raison de leur vétusté. Au milieu du XIXème siècle, l’abbé Arthaud travaille à l’enrichissement du reliquaire qui prend rapidement une ampleur nationale. La basilique reste le centre spirituel le plus important du diocèse, avec la cathédrale de la Résurrection d’Évry.

Héritage culturel

L’Essonne propose une offre culturelle diversifiée grâce à un maillage territorial de scènes culturelles très actives au sud et au nord de son territoire. Que vous soyez amateur de musique, de spectacles, d’opéra, d’expositions ou de théâtre, vous trouverez forcément votre bonheur. Trois lieux, se distinguent par leur importance, le théâtre Agora d’Évry, labellisé scène nationale, l’opéra de Massy, ​​labellisé scène lyrique agréée et le centre d’art contemporain du Château de Chamarande.

Plusieurs musées sont répartis aux quatre coins du département, dont certains d’envergure nationale comme le Musée français de la photographie à Bièvres. Des festivals renommés sont organisés par les communes du département comme le festival international du cirque de Massy, ​​le festival du cinéma émergence à Marcoussis ou par des particuliers comme le festival des plantes vivaces au domaine de Saint-Jean-de-Beauregard. Héritage des siècles passés, les foires d’Arpajon, de Montlhéry et de Dourdan marquent encore aujourd’hui le calendrier départemental.

Les communes du département ont également toujours attiré les artistes, devenant des centres d’expression et de création, comme Étampes où est née une école de peinture, Milly-la-Forêt qui a accueilli Jean Cocteau, Christian Dior, Jean Marais et Jean Tinguely, auteur du célèbre Cyclope. D’autres artistes sont originaires du département, dont Dany Brillant, Alain Chabat, Marc Lavoine et Jean-Luc Lemoine, d’autres comme Claude François ont choisi de s’y installer.

Les sites historiques ou culturels méritent également le détour. Le Cyclope, œuvre énorme de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, niché dans la forêt de Milly, l’église Saint-Sulpice de Favières, la chapelle Saint-Blaise des simples, le cimetière et l’église orthodoxe Sainte-Geneviève-des -bois, l’église Saint-Médard de Brunoy ou encore la cathédrale de la Résurrection, dernière cathédrale construite en France.

Les sites ou musées originaux qui ornent l’Essonne. Le musée volant Salis à Cerny, la verrerie d’art de Soisy-sur-École, le musée français de la photographie à Bièvres et bien sûr le Conservatoire national des plantes à parfum, médicinales et aromatiques à Milly-la-Forêt.

Musée Français de la Photographie
Le Musée français de la photographie abrite une riche collection de matériel photographique et d’images retraçant l’histoire conjuguée des techniques et des usages sociaux de la photographie. Avec une collection exceptionnelle de près d’un million d’images, 25 000 supports, plus de 50 000 documents imprimés (livres, manuels, catalogues, revues, affiches…), de 1839 à nos jours, le musée français de la photographie a pour ambition de raconter de toute la photographie et de toute l’histoire de la photographie.

Inventée au milieu du XIXe siècle, la photographie est aujourd’hui partout. Mémoire familiale, présentation de soi, cartographie, exploration spatiale, enquête policière, diagnostic médical, guerre, journalisme, publicité, propagande politique, création artistique, études sociologiques, archéologie, éducation, architecture, recherche scientifique… Très peu d’activités humaines qui le font sans images photographiques.

Comment étaient prises les photos en 1850, pendant la Première Guerre mondiale ou à la fin du XXe siècle ? Comment diffusait-on des images à une époque où on ne savait pas encore les reproduire dans les livres et les journaux ? Comment la chimie les fait-elle apparaître dans l’obscurité du laboratoire, bien avant l’invention des ordinateurs, des imprimantes et des réseaux numériques ? Pourquoi est-on passé d’un artisanat complexe à une industrie florissante et une pratique quasi universelle ? A quoi servent les milliards de photos produites, reproduites, classées, conservées et parfois oubliées ou jetées ?

Commencer à répondre à ces questions, et bien d’autres, en découvrant des images surprenantes, des objets mystérieux, des publicités amusantes, c’est, grâce au musée, tenter de comprendre notre « civilisation de l’image », entraîner son œil critique, découvrir les petites histoires qui composent la grande Histoire de l’image. C’est ce que propose le musée de Bièvres sur 150 m2 d’exposition régulièrement renouvelée, à travers des objets originaux, des diaporamas et des films ou livrets-jeux, accessibles dès le plus jeune âge.

Maison-atelier Foujita
En 1991, Kimiyo Foujita fait don du dernier atelier de son mari, le peintre franco-japonais Léonard Foujita, au Conseil départemental de l’Essonne. La maison-atelier de Villiers-le-Bâcle, où rien ne semble avoir changé, offre un aperçu de l’univers intime de cet artiste.

A la fin des années 1950, Foujita travaille avec l’éditeur d’art Pierre de Tartas qui vient de transformer un ancien moulin en centre d’art à Bièvres. Foujita s’y rend régulièrement et, lors d’une de ces visites, découvre une petite maison rurale en ruine dans le village de Villiers-le-Bâcle. C’est un favori. En octobre 1960, Foujita l’achète. Ce sera sa dernière résidence. Il y entreprend d’importants travaux qui transforment radicalement la petite demeure du XVIIIe siècle. Fasciné par l’artisanat, attiré par le design et la modernité, il y a tout conçu, jusque dans les moindres détails. En novembre 1961, Foujita prend enfin possession de son nouvel atelier.

La Maison-atelier Foujita, avec son jardin, ses salons au décor et mobilier uniques et son atelier, nous invite à entrer dans l’univers du célèbre peintre de l’Ecole de Paris, artiste aux multiples facettes volontiers qualifié de « magicien » par ses contemporains. En septembre 2011, la Maison-atelier Foujita a reçu le label « Maisons des Illustres » décerné par le Ministère de la Culture et de la Communication à 111 lieux dont 3 lieux uniques en Essonne : la Maison-atelier Foujita à Villiers-le-Bâcle, la Maison Jean Cocteau à Milly-la-Forêt et la propriété Caillebotte à Yerres.

Musée « A la rencontre des vieux métiers » à Bouray-sur-Juine
Exposition de plus de 3 500 outils représentant plus d’une trentaine de métiers disparus ou en voie de disparition : apiculteur, menuisier, forgeron, sabotier, tonnelier…

Literary house of Victor Hugo Château des Roches in Bièvres
Contient des documents et manuscrits de Victor Hugo, qui séjourna plusieurs étés au Domaine des Roches, aujourd’hui transformé en Maison littéraire.

André Dunoyer Municipal Museum of Segonzac
Mairie (anciennes écuries) de Boussy-Saint-Antoine. Musée créé par André Dunoyer de Segonzac (1884-1974), peintre, dessinateur, graveur, né au château de Boussy, abritant aujourd’hui la mairie et le musée. Prix ​​Carnegie (1933), médaille d’or à la Biennale de Venise (1935), Bibliothèque nationale (1958), Orangerie des Tuileries (1976).

Robert Dubois-Corneau Municipal Museum in Brunoy
Demeure de Robert Dubois-Corneau, collectionneur, érudit, passionné d’histoire. Les collections du musée sont constituées de dessins, gravures, peintures, sculptures et objets d’art, qui illustrent l’histoire de la ville et de la vallée d’Yerres. Deux expositions temporaires dans l’année.

Maison d’Alphonse Daudet à Champrosay, Draveil
Propriété d’Alphonse Daudet, c’est un lieu de mémoire à plusieurs titres. Daudet y venait en vacances avec sa famille, il y reçut de nombreux artistes du XIXème siècle. L’auteur y écrit de nombreuses œuvres, dont La Petite Paroisse qu’il met en scène dans sa propre maison. Edmond de Goncourt, ami de la famille et parrain de la fille d’Alphonse Daudet, y était régulièrement accueilli.

Centre d’art Paul Delouvrier à Évry
Les collections présentées sont diverses, de l’art éthiopien, trésors du passé liturgique, aux peintures d’art contemporain, sur plus de 500 m² d’espace d’exposition.

Ecomusée de Boigneville
Conçu et construit par la commune, l’écomusée est situé dans l’ancienne grange de la garde champêtre. Présentée sur trois étages, la collection permet de découvrir un village rural du Gâtinais français (machines agricoles, matériel scolaire, photographies et affiches)

« Le Moulin », former home of Claude François in Dannemois
De nombreux objets et vêtements ayant appartenu à Claude François sont visibles dans le musée.

Musée Municipal d’Histoire et d’Archéologie de Longjumeau
Ce musée est constitué d’un éventail historique retraçant toutes les périodes de l’histoire locale. En outre, il présente des figurines antiques et des lampes à huile de l’époque gréco-romaine et égyptienne.

Palaisien Hurepoix Museum at the Hôtel Brière, in Palaiseau
Le musée retrace la vie à Hurepoix au tournant des XIXe et XXe siècles, à travers des reconstitutions : agriculture, habitation, métiers et présentation d’importantes collections.

Maison-atelier Foujita à Villiers-le-Bâcle
En 1991, Kimiyo Foujita fait don du dernier atelier de son mari, le peintre franco-japonais Léonard Foujita au Conseil général de l’Essonne pour l’ouvrir au public. Située dans la vallée de la Mérantaise, la maison a été réaménagée par le peintre au début des années 1960. Au dernier étage de la maison, l’atelier de l’artiste est conservé intact : pinceaux, pigments, modèles et peintures murales (préparation de l’œuvre réalisée dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix à Reims).

Site archéologique d’Etiolles
Le site archéologique d’Etiolles témoigne de la présence, parmi les premiers « Esssonniens », des Magdaléniens, un peuple nomade qui installait chaque année son campement sur les bords de Seine, il y a près de 14 000 ans. Le site archéologique d’Etiolles, habituellement réservé aux fouilles, se dévoile chaque mois de juin, avec un programme riche permettant un voyage à la découverte de l’archéologie et des techniques préhistoriques des Magdaléniens (feu, taille de pierre, lancer au propulseur…).

Thème Histoire de l’aviation

Le début du XXe siècle voit une nouvelle révolution pour le département qui devient l’un des berceaux de l’aviation, Viry-Châtillon accueillant en 1909 le premier aéroport organisé au monde à Port-Aviation, en 1910 Louis Blériot et Maurice Farman ouvrent des écoles. sur l’aérodrome d’Étampes – Mondésir, Brétigny-sur-Orge disposait en 1938 de la base aérienne 217, lieu de nombreux records.

Salis Flying Museum in Cerny-La Ferté-Alais
Jean-Baptiste Salis, à bord du « Libellule » qu’il a lui-même restauré, fut le premier à survoler le Mont-Blanc. Le musée est l’un des plus grands musées de l’aviation d’Europe (50 avions à hélices dont 7 classés Monuments Historiques) et retrace pas à pas les débuts de l’aviation avec deux Blériot de 1909 et 1913, un Morane et un Caudron de 1913-1914, de la voltige aérienne. les avions de l’entre-deux-guerres, les premiers avions de voyage et les derniers chasseurs à hélices. Tous ces avions sont en état de voler. Grand rendez-vous chaque année à la Pentecôte.

Aéroport de Paris, Pôle Environnement d’Orly
Le Centre Environnement de l’Aéroport d’Orly est un centre d’accueil, d’information et de documentation des résidents des aéroports parisiens, conçu pour tous les publics. Une exposition permanente est organisée autour de trois thématiques : l’histoire de l’aéroport, le trafic aérien, les activités en escale et l’environnement aéroportuaire. Visites guidées de la plateforme aéroportuaire, une partie du circuit se déroule dans un espace réservé, fermé au public. Activités spécifiques sur les thèmes du transport aérien et de l’environnement.

Mess des officiers de Port-Aviation à Viry-Châtillon
Vestige unique du premier aérodrome organisé au monde (1909-1919), ancêtre de l’aéroport d’Orly

Étampes-Mondésir aerodrome in Guillerval
Étampes-Mondésir est l’aérodrome touristique le plus important de l’Essonne. Créé au début du XXème siècle, il fut le théâtre de nombreux records. La « Patrouille de France » y sera créée. Elle accueille aujourd’hui plusieurs aéroclubs dans le département.

Aérodrome de Cerny à Cerny
L’aérodrome de Cerny est un aérodrome connu pour son fameux meeting retransmis au journal télévisé.

Espace naturel

Le département de l’Essonne, intégré pour moitié à la métropole parisienne, dispose néanmoins d’un environnement préservé sur une grande partie de son territoire. Ainsi, près de cent trente-neuf mille hectares, soit près de 78% du territoire, sont encore classés par Iaurif comme zones rurales. Les quatre régions naturelles qui composent le département, l’Hurepoix, la Brie, le Gâtinais et la Beauce, présentent chacune des paysages typiques et distincts. Au nord-est, la Brie en Essonne est couverte par la vaste forêt de Sénart aux essences de chênes, châtaigniers, charmes et bouleaux, le Hurepoix mélange vallées boisées et plateaux agricoles, le Gâtinais est en grande partie couvert par l’importante forêt de Fontainebleau et Avec sa forêt annexée de Milly, dont le sol sablonneux et rocailleux est couvert de chênes, de pins sylvestres et de hêtres, la plaine de Beauce est presque entièrement recouverte de grandes cultures céréalières.

D’ouest en est, le département est traversé par la ceinture verte de l’Île-de-France, avec depuis la forêt de Rambouillet dans les Yvelines, une bande formée par la forêt de Dourdan et celle d’Angervilliers, puis la forêt de la Roche Turpin, le Belvédère forêt, la forêt des Grands Avaux et la forêt de Milly-la-Forêt qui rejoint la forêt de Fontainebleau à l’est. Au nord du département, la forêt de Verrières et la forêt de Sénart forment deux espaces préservés aux portes de la petite couronne parisienne. Les forêts de Palaiseau, du Rocher de Saulx et de Bellejame complètent ces massifs.

Le Département de l’Essonne est propriétaire et gestionnaire de plusieurs établissements dédiés à l’art ou à la culture. Répartis sur tout le territoire, ils sont généralement centrés sur un domaine particulier : photographie, peinture, lecture, art contemporain, art des jardins… Les deux plus importantes sont les îles de loisirs d’Étampes et de Port-aux-Cerises à Draveil et Vigneux-sur. -Seine. Ils sont complétés dans leur rôle pédagogique par l’arboretum de Vilmorin et l’arboretum municipal de Verrières-le-Buisson, l’arboretum de Segrez à Saint-Sulpice-de-Favières et le Conservatoire national des parfums, médicinales, aromatiques et industrielles de Milly-la- Forêt. Le parc Jeurre à Morigny-Champigny, le parc Chamarande, le parc du château de Courances, le parc Courson et le parc du château à Saint-Jean-de-Beauregard attirent également les visiteurs.

A cela s’ajoutent deux initiatives environnementales récentes, la coulée verte du sud parisien qui traverse le nord-ouest du département de Verrières-le-Buisson à Gometz-le-Châtel avec un prolongement prévu jusqu’à Rambouillet via Limours et la Méridienne verte qui traverse le département en son centre du nord au sud.

Plusieurs parcs départementaux parsèment le territoire et permettent une approche plus ou moins naturelle de l’environnement. Dans ces parcs et forêts plusieurs arbres remarquables ont été identifiés dont un tilleul à Boutigny-sur-Essonne, un chêne à Bures-sur-Yvette, des platanes à Chamarande et Morsang-sur-Orge, des séquoias à Courson-Monteloup et Mennecy, un sophora japonais à Juvisy-sur-Orge et des hêtres communs à Saint-Sulpice-de-Favières.

D’autres lieux témoignent de l’attachement viscéral des artistes et personnages historiques à ce territoire : la Maison Cocteau à Milly-la-Forêt, la maison-atelier du peintre Léonard Tsuguharu Foujita à Villiers-le-Bâcle, la Maison littéraire de Victor Hugo à le Domaine des Roches…

Deux espaces réputés occupent également une part importante du territoire. Au nord-ouest, la vallée de Chevreuse suit le cours de l’Yvette jusqu’à Palaiseau, avec possibilité en 2010 d’une extension du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, seize communes du département ayant déjà approuvé le principe d’intégration. Au sud-est, le parc naturel régional du Gâtinais français englobe vingt-huit communes du département compris entre les vallées de l’Essonne et de l’École.

Dépassant certains limites administratives, dix sites ont été identifiés par le réseau Natura 2000, dont trois sont classés « Zone de Protection Spéciale » : les marais d’Itteville et de Fontenay-le-Vicomte sur cinq cent vingt-deux hectares, le Massif de Fontainebleau sur les communes de Courances et Milly-la-Forêt et Massif de Rambouillet dont 4% en Essonne. On y trouve également des sites d’importance communautaire comme les champignonnières d’Étampes, les buttes gréseuses de l’Essonne, les marais des basses vallées de la Juine et de l’Essonne, les pelouses calcaires du Gâtinais et de la haute vallée du Juin et de la haute vallée de l’Essonne.

Répartie sur plusieurs communes, la Réserve Naturelle des Sites Géologiques de l’Essonne qui occupe près de cinq hectares est classée Réserve Naturelle Nationale, elle est complétée par plusieurs réserves naturelles régionales dont le bassin de Saulx-les-Chartreux, le parc d’Itteville, les Grands Réages. à Varennes-Jarcy et l’arboretum Roger de Vilmorin à Verrières-le-Buisson. Le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer a également classé un certain nombre de sites dont la vallée de la Juine et ses environs, la vallée de l’Yerres et ses environs. Enfin, le conseil départemental de l’Essonne a acquis un terrain pour le classer « Espace Naturel Sensible ».

Parcs et jardins
Le plan de développement touristique 2006-2010 fait de l’aménagement des jardins de l’Essonne un domaine prioritaire de développement touristique.

Domaine départemental de Chamarande
Le domaine départemental de Chamarande est un parc de 98 hectares entourant un château du XVIIème siècle.

Parc du Château de Courances
Le parc de 75 hectares est classique et romantique, historique et contemporain.

Domaine de Courson
Le parc romantique du château est l’œuvre des plus grands paysagistes des trois derniers siècles. Sa restauration a permis l’introduction de nombreuses espèces rares d’arbres et d’arbustes à fleurs. Deux fois par an, en mai et octobre, ont lieu les « Journées des Plantes de Courson » (regroupement des pépiniéristes du monde entier).

Domaine de Saint-Jean-de-Beauregard
Le potager du XVIIème siècle propose des légumes rares et une succession de fleurs : jonquilles, iris, pivoines, roses anciennes, fleurs d’été. Une collection de plantes aromatiques, médicinales et condimentaires est également présentée.

Parc du Château du Marais
Un jardin à la française créé par Achille Duchêne situé au Château du Marais, une grotte (dernier vestige du jardin romantique du XIXème siècle), un petit jardin fleuri plus intimiste, un verger, un ancien verger de cresson.

Domaine départemental de Méréville
Le domaine de Méréville fut l’un des plus beaux jardins pittoresques de la fin du XVIIIe siècle, et le nom d’Hubert Robert y reste attaché. Propriété depuis 2000 du Conseil général de l’Essonne, ce domaine est classé monument historique.

Le parc Jeurre et ses usines
Situé à Morigny-Champigny, le parc Jeurre est complémentaire du domaine de Méréville car il abrite les quatre principales « usines » de Méréville : la laiterie, le temple de la Piété filiale, la colonne rostrale et le cénotaphe Cook. A la fin du XIXème siècle, ceux-ci furent achetés puis démontés pierre par pierre, transportés à Jeurre et reconstruits dans ce parc.

Parc du château de Saussay
A Ballancourt-sur-Essonne, le domaine de Saussay doit son nom aux saules qui poussaient sur ces zones humides. Au XIXe siècle, la mode romantique amène la création d’un jardin anglais et au XXe siècle la grande perspective est redessinée par Duchêne.

Caillebotte property
Le peintre impressionniste Gustave Caillebotte vécut dans sa propriété à Yerres de 1860 à 1879. À ses débuts, il y réalisa près de 80 tableaux, dont plus de 20 tableaux sur la rivière et le canoë. (Portraits en campagne, Périssoires, Canotiers ramant sur l’Yerres).

Domaine de Piedefer
Situé dans le centre historique de Viry-Châtillon, ce parc arboré du XIXème siècle est aménagé le long d’un canal et domine un parterre à la française et une orangerie du XVIIème siècle. Le nymphée (salle décorée de coquillages et de rocailles de la fin du XVIIe siècle) est classé monument historique.

Arboretum de Ségrez
En 1884, l’arboretum du château de Segrez à Saint-Sulpice-de-Favières comptait 6 500 espèces d’arbres, ce qui en fait l’un des plus grands arboretums au monde. Celles-ci ont été recueillies à partir de 1857 par Alphonse-Pierre Lavallée, fils d’Alphonse Lavallée. On y compte aujourd’hui 300 espèces intéressantes.

Municipal arboretum of Verrières
L’arboretum communal de Verrières-le-Buisson n’est qu’une partie de l’arboretum initial. Ce domaine a été acquis en 1975 par la commune et classé réserve naturelle en 1988. Parmi les mille espèces plantées par Roger de Vilmorin, il reste aujourd’hui 200 arbres et autant d’arbustes. La partie privée de l’arboretum, toujours propriété de la famille Vilmorin, est exceptionnellement ouverte au public.

Juvisy-sur-Orge Caves Park
Le parc actuel est le résultat d’une histoire du site débutée au XVIIe siècle, avec la construction d’un parc régulier, dessiné par Le Nôtre. De cette époque, il ne reste que la composition générale et le mur de soutènement. Au XIXème siècle, l’ajout de la grotte monumentale lui donne son aspect actuel. Le parc troglodytique d’une superficie de 2,2 hectares est protégé en tant que site classé. 21 espèces d’arbres y cohabitent.

Parc Observatoire Flammarion
Le parc Camille-Flammarion à Juvisy-sur-Orge est un site de 2,1 hectares classé depuis 1988 et organisé autour de salles vertes offrant plusieurs ambiances. L’ouvrage est globalement resté tel que conçu à l’époque de Camille Flammarion vers 1880 : une grotte rocheuse, un belvédère d’if, des petits bassins réservoirs pour le potager.

The Douves garden, park of the Maison Saint-Antoine
A Marcoussis, un parc arboré du XIXème siècle, qui s’étend de part et d’autre de la Salmouille, et où se trouvent les ruines du château construit en 1402 par Jean de Montagu.

Parc de la Seigneurie de Villiers-sur-Orge
Parc et potager au design traditionnel du XVIIe siècle

Activités de loisirs et de divertissement

Sentiers de randonnée
Découvrez les richesses du patrimoine naturel de l’Essonne. Le Conseil Départemental vous accueille dans ses espaces naturels répartis aux quatre coins de l’Essonne. Acquis pour la protection de la biodiversité, ils sont également conçus pour se promener et découvrir les paysages. À ces zones particulièrement intéressantes en termes de faune et de flore s’ajoutent des itinéraires, représentant 352 kilomètres de randonnées et de promenades géologiques en ville. Aux quatre coins de l’Essonne, le Conseil Départemental élabore des itinéraires pour découvrir des paysages naturels mais aussi urbains. Ces sentiers balisés permettent de relier entre eux les éléments les plus significatifs du territoire.

Ces itinéraires sont équipés d’une signalisation directionnelle aux principales intersections. De plus, des panneaux informatifs sont situés aux points de départ, et une carte topo-guide de chaque boucle de randonnée est mise gratuitement à votre disposition. Afin de faire connaître les richesses du sous-sol et de l’architecture locale, le Département a également développé un ensemble de balades géologiques en ville avec le soutien scientifique du Muséum national d’histoire naturelle et de la Société géologique de France.

Hébergement
L’Essonne vous propose toute une gamme d’hébergements pour vos courts ou longs séjours, capables de satisfaire les besoins les plus exigeants. Hôtels, gîtes ou locations, chambres d’hôtes ou hébergements insolites s’offrent à vous, sans oublier les campings pour les amoureux de plein air. Flânez au gré de votre inspiration, de châteaux en musées, de parcs en jardins, de golfs en centres de loisirs. Gîtes ruraux, chambres d’hôtes, hôtels de charme et d’affaires, campings, caravanings… A la croisée de quatre régions naturelles remarquables que sont la Brie, le Gâtinais, l’Hurepoix et la Beauce, l’Essonne vous attend avec son patrimoine culturel et naturel remarquable.

Centres de loisirs
L’Essonne abrite deux des douze bases régionales de plein air et de loisirs d’Île-de-France : la base de Port aux Cerises et la base d’Etampes. Situé sur les communes de Draveil, Juvisy-sur-Orge et Vigneux-sur-Seine, au nord du département en bord de Seine, le Port aux Cerises propose des activités sportives et de loisirs de plein air sur 163 hectares tout au long de l’année. Des marcheurs aux sportifs, en passant par les familles mais aussi les personnes handicapées, chacun peut profiter de ce cadre unique aux portes de Paris. A 45 km au sud de Paris, la Base Régionale de Loisirs d’Étampes offre un cadre idéal pour découvrir la nature, les loisirs et le sport. Un site de 140 hectares qui offre une large gamme d’activités et de services, tant sportifs que ludiques.

Tourisme d’affaires
Située à quelques kilomètres au sud de Paris, au cœur d’espaces naturels préservés, l’Essonne vous propose une gamme de sites adaptés à l’organisation de séminaires, congrès ou réunions avec des salles de grande qualité, de tous styles et pour tous les goûts. Le département propose des lieux de séminaires avec ou sans hébergement, combinant dans la plupart des cas avec des activités de loisirs (golf, karting, accrobranche, équitation…). Bref, une destination proche des grands centres d’affaires parisiens offrant une nature préservée sans oublier que l’Essonne est aussi une belle terre de gastronomie.

La gastronomie
Le département est encore largement couvert par des zones de cultures, notamment maraîchères au nord et grandes cultures céréalières au sud. Jusqu’au milieu du XXe siècle, elle fut l’un des principaux fournisseurs de produits frais des marchés. de Paris et directement reliés à eux par l’Arpajonnais. Certains produits sont ainsi réputés dans le département, comme les fraises dans la vallée de la Bièvre et sur le plateau de Saclay, les tomates dans la région de Montlhéry, les haricots et notamment les espèces de Chevrier autour d’Arpajon, le potiron rouge vif d’Étampes, la mâche verte d’Étampes. et le cresson au sud-est. Le Gâtinais et la région de Milly sont également réputés pour leurs plantes aromatiques et médicinales comme le Safran et la Menthe poivrée.

Il en résulte quelques spécialités culinaires comme la quiche au cresson de Milly-la-Forêt, le vin de cresson de Méréville, le pâté d’alouette de Chalo-Saint-Mars et la confiserie appelée Buchette d’Étampes.

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Tags: France