Le Bon Marché est un grand magasin à Paris. Fondé en 1838 et remanié presque entièrement par Aristide Boucicaut en 1852, il fut l’un des premiers grands magasins modernes. Historiquement, c’est le fondateur du Bon Marché qui a imaginé le concept de grand magasin, une forme de shopping largement acceptée aujourd’hui mais pionnière il y a 170 ans. Contrairement au passé, un magasin ne vendait que quelques types de produits, les grands magasins peuvent permettre aux clients de choisir parmi plus de produits dans un espace plus grand. Il a été membre de l’Association internationale des grands magasins de 1986 à 2011.

Le premier magasin Au Bon Marché est fondé en 1838 et le bâtiment actuel est construit en 1869. Il fait l’objet de multiples agrandissements par la famille de trois architectes, Louis-Auguste, Louis-Charles et Louis-Hippolyte Boileau qui collaborent notamment avec les ingénieurs Armant Moisant et Gustave Eiffel.

Comparé à ses nombreux grands magasins rivaux à Paris, Le Bon Marché n’est ni le plus grand ni le plus luxueusement décoré, mais son emplacement plus proche du cœur de Paris apporte suffisamment d’avantages. Le grand magasin comble la vacance des grands centres commerciaux de la Rive Gauche à Paris, et pour intégrer l’ambiance propre à la Rive Gauche, il est destiné que Le Bon Marché se doit d’embrasser plus chaleureusement l’art et la culture. Le roman de Zola Au Bonheur des Dames s’inspire de l’histoire du Bon Marché.

Au début de 1875, une galerie de photos a été ouverte. Ce bel espace est généreusement mis à la disposition des peintres et sculpteurs qui souhaitent y exposer leurs œuvres et entrer ainsi en contact avec la large clientèle qui se presse au Bon Marché. La Maison agit comme un intermédiaire libre et complaisant entre artistes et amateurs.

Après son acquisition par le groupe LVMH en 1984, la nouvelle équipe, mise en place par Bernard Arnault en 1987, décide de repositionner le magasin. Cette rénovation vise à en faire le magasin parisien le plus sélectif de la capitale. Alliant tradition et modernité, dans un cadre chaleureux et convivial, Le Bon Marché Rive Gauche est devenu un grand magasin haut de gamme très parisien où les valeurs d’authenticité et de culture viennent se mêler étroitement au plaisir d’acheter.

Le Bon Marché, c’est bien plus : une manière d’être, un art de vivre, un esprit. A la frontière des 6ème et 7ème arrondissements, caressant Saint-Germain-des-Prés, quartier à l’honneur des arts et des lettres, Le Bon Marché Rive Gauche reflète à lui seul cet esprit Rive Gauche. Ici, pas d’explosion de l’offre, pas de frénésie de consommation. Jour après jour, Le Bon Marché Rive Gauche cimente son appartenance à un univers où créativité et modernité sont les points d’équilibre.

Histoire
Le premier magasin Au Bon Marché est fondé en 1838 par les frères Paul et Justin Videau sous la forme d’une boutique à multiples comptoirs (douze employés et quatre rayons) de mercerie vendant également draps, matelas et parapluies et autres marchandises diverses. Il avait à l’origine quatre départements, douze employés et une surface au sol de trois cents mètres carrés.

Ils s’associent en 1852 avec Aristide et Marguerite Boucicaut qui se lancent dans la transformation du magasin, puis développent le nouveau concept de grand magasin. avec un assortiment large et profond, des prix fixés à des marges faibles et indiqués sur une étiquette, un accès direct, principe de satisfaction ou de remboursement et mise en scène de la marchandise dans un espace de vente : ce type de magasin ne vend plus simplement des marchandises, mais l’envie de s’acheter.

L’entrepreneur Aristide Boucicaut s’associe en 1852 et modifie le plan de commercialisation en instaurant des prix fixes et des garanties permettant échanges et remboursements, publicité et une plus grande variété de marchandises. L’utilisation de prix fixes a remplacé le système de marchandage sur les prix, alors couramment utilisé dans les magasins de mercerie. Les revenus annuels du magasin passèrent de 500 000 francs en 1852 à cinq millions en 1860.

En 1869, il construit un bâtiment beaucoup plus grand au 24 rue de Sèvres sur la rive gauche, et agrandit à nouveau le magasin en 1872, avec l’aide de la firme d’ingénieurs Gustave Eiffel, créateur de la Tour Eiffel. Les revenus passèrent de vingt millions de francs en 1870 à 72 millions à la mort de Boucicaut en 1877, date à laquelle la direction du magasin fut poursuivie par sa femme, Marguerite Boucicaut.

La surface au sol était passée de trois cents mètres carrés en 1838 à cinquante mille, et le nombre d’employés était passé de douze en 1838 à 1 788 en 1879. Boucicaut était célèbre pour ses innovations marketing ; une salle de lecture pour les maris pendant que leurs femmes font leurs courses ; une large publicité dans les journaux ; divertissement pour enfants; et six millions de catalogues envoyés aux clients. En 1880, la moitié des employés étaient des femmes; les employées célibataires vivaient dans des dortoirs aux étages supérieurs.

L’architecture du magasin était innovante pour l’époque ; le magasin de 1869 a été construit par l’architecte Louis-Auguste Boileau. Alexandre Laplanche a orné la technologie de ferronnerie de Boileau. Louis-Charles Boileau, son fils, poursuit le magasin dans les années 1870, consultant la firme Gustave Eiffel pour certaines parties de sa structure.

Les bourgeoises peuvent faire leurs emplettes dans la maison où la société les cloître et passer plus de douze heures dans le magasin à essayer les produits, notamment les vêtements, qui étaient autrefois sur mesure, et désormais dans des tailles standardisées.

Pour attirer sa clientèle féminine, Boucicaut crée également les premières toilettes pour femmes, un salon de lecture pour leurs maris pendant qu’ils font leurs courses, fait envoyer par la poste plus de 6 millions de catalogues de mode (accompagnés d’échantillons de tissus coupés par 150 jeunes femmes uniquement chargées à cet ouvrage) à travers le monde au début du XXe siècle, parallèlement au développement de la livraison à domicile et de la vente par correspondance gratuite.

Il développe la publicité (affiches, calendriers, publicités, agendas annonçant les événements quotidiens). Après les épouses, il cible les mères en distribuant des boissons, des ballons rouges ou des séries d’images pédagogiques en chromolithographie, appelées « chromos », pour leurs enfants, organisant aussi des balades à dos d’âne.

Aristide Boucicaut engage des vendeuses qu’il fait loger aux étages supérieurs du magasin et qui représentent la moitié du personnel dans les années 1880. Ils peuvent bénéficier d’une promotion interne (deuxième, cadre de comptoir puis cadre selon une progression non plus à l’ancienneté, mais au mérite). Avec une gestion paternaliste inspirée du socialisme chrétien de Lamennais, Aristide Boucicaut a notamment créé pour ses salariés une caisse de prévoyance et une caisse de retraite, un réfectoire gratuit, un jour chômé payé chaque semaine. Ce paternalisme vise aussi à rattacher les salariés à l’établissement : par exemple, le fonds de prévoyance des salariés est accessible après 20 ans d’ancienneté. Une salle de mille places est installée au sommet du bâtiment pour accueillir des soirées.

En 1910, afin d’accueillir les clients à proximité, est créé l’hôtel Lutetia, qui reste le seul palace de la rive gauche. Le développement du chemin de fer et les Expositions Universelles attirent les femmes de province à Paris et Le Bon Marché cherche désormais à toucher une clientèle populaire avec des prix toujours plus bas. Cette année-là, le grand magasin profite du passage de la comète Halley pour lancer une campagne publicitaire dont quelques tirages sont conservés à la bibliothèque de l’Observatoire de Paris.

Louis-Hippolyte Boileau, petit-fils de Louis-Auguste Boileau, travaille à l’agrandissement du magasin dans les années 1920. En 1922, alors que les arts décoratifs sont à leur apogée en France, le département création et décoration Pomone est créé, suivant la tendance des autres grands magasins parisiens.

En 1923, le magasin fait appel à Paul Follot pour gérer « Pomone, atelier d’art du Bon Marché » créé un an plus tôt, un espace réservé qui éditera et distribuera aux clients des objets Art Déco. Lors de l’Exposition internationale de 1925, le magasin inaugure un pavillon, également réalisé par Follot avec l’architecte L.-H. Bouileau. Follot prend sa retraite en 1928 et est remplacé par René-Lucien Prou ​​(1889-1948) puis par Albert-Lucien Guénot (1894-1993) jusqu’en 1955.

En 1932, le magasin se dote d’un rayon équipement de la maison, profitant de la vague des arts ménagers. L’entre-deux-guerres voit également l’installation d’un salon de thé, d’un salon de coiffure, d’une agence bancaire et d’un office de tourisme pour l’organisation d’excursions en autocar dans la région parisienne.

L’entreprise voit ses bénéfices nets réduits à quelques milliers de francs en 1954-1955 alors qu’elle était l’entreprise la plus rentable en bourse vingt ans plus tôt. La situation se dégrade à nouveau dans les années 1960, avec la concurrence des hypermarchés et le déclin de la vente par correspondance basée à Wissous.

En 1970, l’entreprise est rachetée par les frères Willot, via leur filiale Saint Frères, déjà propriétaire des magasins À la Belle Jardinière : entre 1972 et 1975, ils réorganisent l’ensemble des magasins et parviennent à retrouver la rentabilité.

Financière Agache, dirigée par Bernard Arnault, rachète en 1984 la Société des Magasins du Bon Marché au groupe Boussac, pour en faire le grand magasin de luxe de la rive gauche. Depuis 1988, La Grande Epicerie de Paris, filiale du Bon Marché Rive Gauche, s’est transformée et est devenue le plus grand magasin alimentaire de la capitale. En 1989, la designer française Andrée Putman crée l’escalator central situé au cœur du magasin.

Au premier semestre 2012, des travaux ont commencé pour agrandir la surface de vente. Rebaptisé « Le Bon Marché », il fait désormais partie du groupe LVMH. Fin 2013, après 18 mois de rénovation, il fêtait sa renaissance. Profitez d’une nouvelle expérience toujours unique, révélant le savoir-faire des métiers de la restauration, d’une sélection toujours plus pointue de produits d’exception – rares ou traditionnels –, et enfin de nouveaux univers et services.

Le recueil
L’art occupe une place à part au Bon Marché Rive Gauche. Cet engagement fort répond à une volonté de proximité et d’échange avec ceux qui vous invitent à explorer de nouveaux mondes et à ouvrir des possibles : artistes et créateurs. Ces déclarations artistiques, qu’il s’agisse d’expositions ou de la Collection Rive Gauche, sont conçues pour susciter l’émotion et l’étonnement au cœur d’un lieu d’exception.

Tout au long de l’année, Le Bon Marché Rive Gauche invite artistes et designers à investir ses espaces. Les arts visuels, la mode, le design ou encore la musique s’exposent lors d’événements et de cartes blanches. Fidèle à son engagement en faveur de la création, Le Bon Marché Rive Gauche accompagne ses hôtes dans la production d’œuvres inédites imaginées in situ.

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Initiée en 1989, la Collection d’Art Contemporain rassemble plus d’une soixantaine d’œuvres. De la peinture à la photographie en passant par le dessin et la sculpture, elle se dévoile à tous les étages du magasin. Découvrez la collection d’art contemporain du Bon Marché Rive Gauche autrement. A travers les œuvres emblématiques, datant des années 1990 – 2000, exposées dans tout le magasin, vous apprendrez à identifier les compositions et les techniques utilisées et vous observerez le glissement entre figuration et abstraction qui émane de certaines créations contemporaines.

Exposée dans tout le magasin, la collection d’art contemporain Le Bon Marché Rive Gauche reflète notre engagement depuis trente ans pour la création artistique contemporaine. Les peintures, sculptures, photographies et dessins qui le composent sont les oeuvres d’artistes français ou internationaux, reconnus ou émergents.

La Collection Le Bon Marché Rive Gauche – mobilier d’arts décoratifs ponctue les différents univers du magasin avec des pièces qui ont marqué l’histoire du mobilier d’arts décoratifs ou du design. Chaque pièce est soigneusement sélectionnée pour son édition originale, son histoire unique, ses matériaux nobles et sa forme remarquable.

A travers la découverte de la collection Bon Marché Rive Gauche et d’une vingtaine de meubles d’arts décoratifs réalisés entre les années 1950 et aujourd’hui, nous porterons une attention particulière aux méthodes de conception, aux matériaux et aux caractéristiques techniques utilisés par les grands décorateurs et designers du XXe siècle.

Depuis 2012, le Bon Marché Rive Gauche soutient l’art et la culture par l’acquisition de pièces qui ont marqué l’histoire du design. Chaque meuble est soigneusement sélectionné pour son édition originale, son histoire unique, ses matériaux nobles et sa forme remarquable. Exposée dans les différents univers du magasin, la Collection de mobilier d’arts décoratifs Le Bon Marché Rive Gauche compte aujourd’hui une centaine de pièces datant de 1930 à 2017.

Des expositions
Au fil des années, Le Bon Marché Rive Gauche a poursuivi avec passion son engagement auprès des artistes contemporains en leur donnant carte blanche. « L’Amazone Erogenous » de Prune Nourry en 2021, Studio Nendo d’Oki Sato en 2020, « Branco Luz » de Joana Vasconcelos en 2019 et « Sous le Ciel » de Leandro Erlich en 2019… Toutes ces oeuvres uniques sont portées par un désir de faire vivre l’art contemporain au sein de la Rive Gauche.

L’Amazone érogène, par Prune Nourry en 2021
En janvier 2021, figure montante de la scène contemporaine internationale, Prune Nourry investit Le Bon Marché Rive Gauche avec une superbe exposition, L’Amazone Erogène. Le travail de Prune Nourry interroge des notions telles que la génétique, la sélection du genre, la condition de la femme et le rapport au corps féminin. Chaque œuvre apparaît comme une facette de sa réflexion qui explore les champs de la science et de l’anthropologie.

Pour L’Amazone Erogène, elle s’est inspirée du mythe des amazones dont la légende dit qu’elles se mutilaient le sein droit pour être de meilleures archères. Ici, l’artiste joue avec les symboles caractéristiques de la femme guerrière et compose une installation autour de trois éléments majeurs : la cible en forme de sein, l’arc et les flèches.

Studio Nendo, par Oki Sato en 2020
En janvier 2020, Le Bon Marché a invité le créateur japonais Oki Sato à déployer son immense talent dans ses murs avec une exposition poétique et élégante intitulée « ame nochi hana » (fleurs de pluie). Fondateur du studio Nendo, Oki Sato imagine des créations à la fois joyeuses et raffinées qui invitent à prendre un moment de sérénité en réponse aux tumultes de notre époque. Né au Canada, il puise son inspiration dans sa double culture et crée des œuvres à la frontière entre le Japon et l’Occident.

Avec simplicité, gaieté, humour et inventivité, Oki Sato modèle la réalité comme de la pâte à modeler (traduction du mot « nendo ») faisant appel au regard de notre enfant. Oki Sato orchestre quatre propositions oniriques autour de l’eau de pluie et de la floraison. Chacun explore la connexion et l’interrelation entre ces deux éléments universels. Les « fleurs de pluie » qu’il imagine sont pleines de vie et de joie, elles sont le fil conducteur de l’exposition.

Branco Luz, de Joana Vasconcelos en 2019
Joana Vasconcelos s’est imposée dans le monde de l’art contemporain avec des œuvres aux dimensions impressionnantes, aux formes baroques pleines d’humour, révélant un imaginaire fertile, un goût pour la tradition autant que pour la provocation et la transgression.

En janvier 2019, Le Bon Marché invite l’artiste portugais pour une installation « Branco Luz ». Artiste puissante et généreuse, Joana Vasconcelos s’inspire des traditions artisanales de son pays tout en réinterprétant les codes de l’art contemporain pour créer ses œuvres monumentales. En référence au Mois du Blanc imaginé en janvier 1872 par Aristide Boucicaut, fondateur du Bon Marché, Joana Vasconcelos a conçu cette installation autour de variations de textiles blancs et de lumières, tissés et assemblés à la main dans son atelier.

Sous le ciel, de Leandro Erlich en 2018
En janvier 2018, Le Bon Marché Rive Gauche a accueilli l’exposition « Sous le Ciel », qui réunit des productions inédites et des pièces imaginées in situ par Leandro Erlich sur le thème de l’espace, du réel et du plausible.

Son exposition rend hommage au célèbre ciel de Paris et invite le visiteur à porter un autre regard sur ce qui l’entoure. Avec ses installations étonnantes, réalisées en exclusivité pour Le Bon Marché Rive Gauche, il a réussi à changer la perception des espaces du plus mythique des magasins parisiens. Une romance qu’il écrit à sa manière, en plusieurs chapitres ; d’abord dans les vitrines où des formes légères et pelucheuses flottaient en suspension, comme de vrais nuages. Puis à l’intérieur du magasin où la course des nimbes et cumulus s’est poursuivie et s’est déroulée en haut des vitrines centrales et sur l’escalator emblématique du Bon Marché Rive Gauche.

décoration de Noël
A Noël, Le Bon Marché invite artistes et créateurs à investir ses espaces qui émerveillent les visiteurs avec des vitrines de Noël exceptionnelles. Les arts visuels, la mode, le design ou encore la musique sont exposés lors d’événements. Lorsque la fête de Noël arrive, les vitrines du grand magasin parisien deviennent une attraction à part entière.

A l’occasion des fêtes de Noël, Le Bon Marché se transforme en un paradis fantastique. Architectes, designers et ingénieurs de talent pour la construction et l’événementiel du Bon Marché Rive Gauche,. Ensemble, ils ont jeté les bases qui préfigurent les actions culturelles menées Décoration de Noël dans sa conception architecturale, la production d’expositions culturelles et la constitution de sa Collection Rive Gauche.

Chaque année, il sera décliné en grand thème de Noël autour d’un élément, la décoration de Noël dans tout le magasin, Le Bon Marché Rive Gauche, mobilier d’arts décoratifs ponctue les différents univers du magasin avec des pièces qui ont marqué l’histoire de mobilier d’arts décoratifs ou design. Les vitrines de Noël sont réalisées avec les équipes et l’atelier du Bon Marché Rive Gauche, retraçant l’histoire de Noël.

Les architectes réinventent les espaces en les modernisant tout en restant fidèles à l’héritage des grands magasins dont les bâtiments sont devenus iconiques. Comme un Paris du XIXe siècle où tout bouge, tout change, tout s’invente, une petite mercerie. Bousculant les traditions, Le Bon Marché, désormais intégré au groupe LVMH, reflète plus que jamais cet esprit Rive Gauche : une ouverture sur le monde, un goût pour la culture, une tradition sans cesse revisitée…

Découvrez les collections de décorations de Noël du Bon Marché Rive Gauche, ainsi que son histoire architecturale. La visite autour de l’histoire de l’architecture du Bon Marché présente les évolutions architecturales. Découvrez les détails décoratifs qui témoignent encore aujourd’hui de la riche histoire des bâtiments conçus par Aristide et Marguerite Boucicaut : fenêtres, façades, mosaïques et moulures livrent leurs secrets.

Le Bon Marché Rive Gauche conçoit des créations uniques à travers des installations créatives, colorées et vivantes. Marionnettistes, ingénieurs, illustrateurs, artisans, sculpteurs, sound designer, motion designer et tant d’autres métiers interviennent dans ces réalisations. De la conception à l’installation des fenêtres, en passant par l’agencement, la conception et la fabrication, les travaux sur les fenêtres durent une année entière. Chaque pièce est soigneusement sélectionnée pour sa signification particulière, ses matériaux uniques et nobles et sa forme remarquable.

De nombreux matériaux sont utilisés pour créer ces vitrines, l’objectif est d’immerger les passants dans un univers merveilleux débordant de textures, de couleurs et de formes soigneusement agencées pour un rendu exceptionnel. Surprise en attente devant les magnifiques décorations de Noël du Bon Marché Rive Gauche.

Ces décors fabuleux à l’intérieur et autour du Bon Marché, proposent un retour à cette véritable tradition désormais inscrite dans la boutique du Bon Marché qui véhicule la magie de Noël. Venez vivre l’aventure hivernale de la confection de cadeaux de Noël, Découvrez les produits exclusifs Le Bon Marché Rive Gauche.

Branches

La Grande Épicerie
Situé dans l’immeuble attenant, au n°38 rue de Sèvres, ce magasin d’alimentation a été fondé en 1923 sous le nom de Comptoir de l’Alimentation : il propose une grande variété de produits de qualité et en provenance de nombreux pays du monde. C’était un bâtiment ultra-moderne à l’époque, avec une nouvelle façon de vendre des produits frais, des boîtes de thé et des confitures fines, sur une certaine surface. Des expositions thématiques (Italie, Angleterre), donnent lieu à des ventes temporaires de produits spéciaux.

En 1978, le Comptoir est rebaptisé La Grande Épicerie, et la surface de vente est doublée. Des travaux sont encore en cours dans les années 1980, supervisés par le décorateur Michel Simonnot, ce qui permet à la marque de s’autoproclamer le plus grand magasin d’alimentation de Paris. Il a été entièrement rénové en 2012 et propose depuis des commerces alimentaires artisanaux (poisson, fromage, boucherie, charcuterie, pâtisserie, etc.), une cave à vin, une nouvelle configuration des lieux (installation d’un double escalator, d’un entonnoir et réaménagement avec granit noir, chêne et acier brossé) et l’inauguration d’un restaurant sous la verrière.

La Grande Epicerie Rive Droite
Le grand magasin Franck & Fils du 80, rue de Passy, ​​ouvert en 1937, propriété du groupe LVMH, est entièrement rénové et rouvre sous l’enseigne La Grande Épicerie Rive Droite, inaugurée en novembre 2017. En 2019, La Petite Grande Épicerie de 25 mètres carrés est né dans le centre commercial de la gare Saint-Lazare.

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Tags: France