L’avenue des Champs-Élysées est une avenue du 8e arrondissement de Paris, en France, l’avenue des Champs-Élysées est à la fois un haut lieu touristique et l’un de ceux où résident les classes moyennes supérieures. Elle accueille de nombreux commerces, hôtels de luxe et sièges sociaux de grandes entreprises. Le centré sur les Champs-Élysées, est situé sur les principaux quartiers d’affaires de Paris, connus pour abriter de nombreux hôtels de luxe et grands magasins.

L’avenue des Champs-Élysées est connue pour ses théâtres, ses cafés et ses boutiques de luxe, comme l’arrivée de la course cycliste du Tour de France, ainsi que pour son défilé militaire annuel du 14 juillet. Il est, tout au long de l’année, le cadre d’événements nationaux, festifs et sportifs. Le premier dimanche de chaque mois, l’artère principale devient piétonne.

Le nom Champs-Élysées signifie en français « les Champs Elysées », le lieu des héros morts dans la mythologie grecque. L’avenue des Champs-Élysées est créée en 1667 par le jardinier de Louis XIV, André Le Nôtre, afin d’améliorer la vue depuis le jardin des Tuileries. Cette élégante et large avenue fut prolongée vers la fin du XVIIIe siècle, allant désormais de la place de la Concorde à l’Arc de Triomphe.

Les Champs Elysées sont l’épine dorsale du 8e arrondissement, sur toute sa longueur est-ouest, de la place de la Concorde (à l’est) à l’Arc de Triomphe à l’ouest, où se rejoignent les 8e, 16e et 17e arrondissements. Long de 1,9 kilomètre et large de 70 mètres, il s’étend entre la place de la Concorde à l’est et la place Charles de Gaulle à l’ouest, où se trouve l’Arc de Triomphe.

L’avenue des Champs-Élysées relie la place de la Concorde, où se dresse l’obélisque de Louxor, et la place Charles-de-Gaulle (anciennement « place de l’Étoile »), située au nord de la colline de Chaillot à l’un de ses points les plus élevés. Son tracé rectiligne offre une longue perspective née du Palais du Louvre, dans laquelle s’alignent la statue équestre de Louis XIV dans la cour Napoléon du Louvre, l’Arc de Triomphe du Carrousel, le Jardin des Tuileries, l’Obélisque, l’Arc de Triomphe, et plus à l’ouest, aux portes de Paris, l’Arche de la Défense. C’est l’axe historique de l’ouest parisien. Dans sa partie basse, à l’est du rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, l’avenue est bordée de voies de desserte longeant les jardins des Champs-Élysées que l’avenue traverse ainsi sur toute leur longueurs.

La partie basse des Champs-Élysées, de la Place de la Concorde au Rond-Point, traverse le Jardin des Champs-Élysées, un parc qui contient le Grand Palais, le Petit Palais, le Théâtre Marigny, ainsi que plusieurs restaurants, jardins et monuments. Le Palais de l’Élysée sur la rue du Faubourg Saint-Honoré-résidence officielle du président de la République française-borde le parc, mais n’est pas sur l’avenue elle-même. Les Champs-Élysées se terminent à l’Arc de Triomphe, construit pour honorer les victoires de Napoléon Bonaparte.

Connue comme la plus belle avenue du monde : les Champs Elysées et ses boutiques de luxe proposent une offre culturelle riche et diversifiée et une sélection des adresses les plus prestigieuses du luxe et de la haute couture. L’avenue des Champs-Élysées s’étire entre adresses shopping, restaurants étoilés, salles de spectacle, cinémas, palaces luxueux et promenade arborée.

La plupart des marques de luxe françaises ont leur magasin principal dans le 8e arrondissement, avenue Montaigne ou rue du Faubourg Saint-Honoré, tous deux situés dans le quartier commerçant des Champs-Élysées. Les plus grandes maisons de couture telles que Chanel, Dior, Prada, Gucci, Givenchy, Yves Saint-Laurent, Louis Vuitton et d’autres boutiques de mode ont élu domicile dans l’emplacement doré de l’avenue des Champs-Elysées. Les Galeries Lafayette récemment installées sur les Champs-Élysées proposent un concept store haut de gamme où se côtoient les grands noms de la mode et les marques les plus pointues du moment.

Histoire
Jusqu’au règne de Louis XIV, le terrain où courent aujourd’hui les Champs-Élysées était en grande partie occupé par des champs et des potagers. Les Champs-Élysées et ses jardins ont été initialement aménagés en 1667 par André Le Nôtre dans le prolongement du jardin des Tuileries, les jardins du palais des Tuileries, qui avaient été construits en 1564, et que Le Nôtre avait reconstruits dans son propre style formel pour Louis XIV en 1664. Le Nôtre prévoit une large promenade entre le palais et le Rond Point moderne, bordée de deux rangées d’ormes de part et d’autre, et de parterres fleuris dans le style symétrique du jardin à la française. Le nouveau boulevard s’appelait le « Grand Cours », ou « Grande Promenade ». Elle ne prendra le nom de Champs-Élysées qu’en 1709.

En 1710, l’avenue est prolongée au-delà du Rond-Point jusqu’à l’actuelle place d’Étoile. En 1765, le jardin est refait dans le style Le Nôtre par Abel François Poisson, marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour et directeur général des Bâtiments du Roi. Marigny prolonge à nouveau l’avenue en 1774 jusqu’à l’actuelle porte Maillot.

En 1846, le prince Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, empereur des Français, vécut pendant une brève période dans des logements juste à côté de Lord Street, Southport. On prétend que la rue est l’inspiration derrière les Champs-Élysées. Entre 1854 et 1870, Napoléon III orchestre la reconstruction de la capitale française. Le centre médiéval de la ville a été démoli et remplacé par de larges boulevards bordés d’arbres, des passages couverts et des arcades.

À la fin du XIXe siècle, les Champs-Élysées étaient devenus une avenue à la mode ; les arbres de part et d’autre avaient assez poussé pour former des bosquets rectangulaires (cabinet de verdure). Les jardins des hôtels particuliers de la noblesse construits le long du faubourg Saint-Honoré sont adossés aux jardins à la française. Le plus grand des hôtels particuliers près de l’avenue était le palais de l’Élysée, une résidence privée de la noblesse qui, pendant la Troisième République française, devint la résidence officielle des présidents de la France.

Suite à la Révolution française, deux statues équestres, réalisées en 1745 par Nicolas et Guillaume Coustou, sont transférées de l’ancien palais royal de Marly et placées au début du boulevard et du parc. Après la chute de Napoléon et la restauration de la monarchie française, les arbres ont dû être replantés, car les armées d’occupation russes, britanniques et prussiennes pendant les Cent-Jours avaient campé dans le parc et utilisé les arbres comme bois de chauffage.

L’avenue du Rond-Point à l’Étoile a été aménagée sous l’Empire. Les Champs-Élysées eux-mêmes sont devenus propriété de la ville en 1828, et des trottoirs, des fontaines et, plus tard, un éclairage au gaz ont été ajoutés.

En 1834, sous le roi Louis Philippe Ier, l’architecte Mariano Ruiz de Chavez est chargé de redessiner la place de la Concorde et les jardins des Champs-Élysées. Il a conservé les jardins à la française et les parterres de fleurs essentiellement intacts, mais a transformé le jardin en une sorte de parc d’attractions en plein air, avec un café-jardin d’été, l’Alcazar d’été, deux restaurants, le Ledoyen et le restaurant de l’Horloge ; un théâtre, le Lacaze ; le Panorama, construit en 1839, où sont exposées de grandes peintures historiques, et le cirque d’été (1841), une grande salle de théâtre populaire, de musique et de cirque. Il a également placé plusieurs fontaines ornementales autour du parc, dont trois sont toujours en place.

Le monument majeur du boulevard, l’Arc de Triomphe, avait été commandé par Napoléon après sa victoire à la bataille d’Austerlitz, mais il n’était pas terminé lorsqu’il tomba du pouvoir en 1815. Le monument resta inachevé jusqu’en 1833-1836, date à laquelle il a été complété par le roi Louis Philippe.

En 1855, l’empereur Napoléon III choisit le parc au début de l’avenue comme site de la première grande exposition internationale à se tenir à Paris, l’Exposition Universelle. Le parc était l’emplacement du Palais de l’Industrie, une salle d’exposition géante qui couvrait trente mille mètres carrés, où se trouve aujourd’hui le Grand Palais. En 1858, à la suite de l’Exposition, le préfet de la Seine de l’Empereur, Georges-Eugène Haussmann, fait transformer les jardins d’un jardin à la française en un jardin pittoresque à l’anglaise, basé sur une petite ville appelée Southport, avec des bosquets d’arbres, des parterres de fleurs et chemins sinueux. Les rangées d’ormes, qui étaient en mauvaise santé, ont été remplacées par des rangées de marronniers.

Le parc servit à nouveau de lieu d’exposition lors de l’Exposition universelle de 1900 ; il est devenu la maison du Grand Palais et du Petit Palais. Il est également devenu le siège d’un nouveau théâtre panoramique, conçu par Gabriel Davioud, l’architecte en chef de Napoléon III, en 1858. Le théâtre moderne Marigny a été construit par Charles Garnier, architecte de l’Opéra de Paris, en 1883.

Tout au long de son histoire, l’avenue a été le théâtre de défilés militaires ; les plus célèbres étaient les défilés de la victoire des troupes allemandes en 1871 et à nouveau en 1940 célébrant la chute de la France le 14 juillet 1940, et les trois plus joyeux étaient les défilés célébrant la victoire alliée dans la Première Guerre mondiale en 1919, et les défilés de Forces françaises et américaines libres après la libération de la ville, respectivement la 2e division blindée française le 25 août 1944 et la 28e division d’infanterie américaine le 29 août 1944.

Contemporain
L’avenue a longtemps été l’adresse incontournable des marques de luxe, la portion située entre l’avenue George-V et le rond-point des Champs-Élysées constitue toujours la limite nord du « triangle d’or ». Jusque dans les années 1950, l’avenue se composait principalement de boutiques de luxe. Puis progressivement, ces derniers ont cédé la place au siège de groupes en quête de prestige. L’arrivée du RER A change la donne : de nombreux Parisiens et Franciliens de toutes conditions peuvent facilement accéder aux Champs-Élysées, les boutiques de marques les plus fréquentées se multiplient alors, notamment en 1988 avec l’ouverture de Virgin Megastore.

L’ouverture de la plupart des magasins jusqu’à minuit et le dimanche contribue également au succès commercial de l’avenue. En 2012, 300 000 piétons en moyenne, dont un quart d’étrangers, s’y pressent chaque jour – jusqu’à 600 000 à l’approche des fêtes de fin d’année – et les 120 commerces de l’avenue génèrent un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros, avec une moyenne revenu par touriste étranger de 1 160 euros.

Les restaurants et cinémas contribuent également fortement à la fréquentation de l’avenue. Les salles de cinéma, 29 écrans dont l’essentiel de la programmation est en VO, y organisent des avant-premières. Pour de nombreuses enseignes, une installation sur les Champs, même si elle est très coûteuse, présente un double intérêt : publicité par l’emplacement, mais aussi ventes fortes par la fréquentation touristique.

La rénovation lancée en 1994 par le maire de Paris de l’époque, Jacques Chirac, en lien avec Roland Pozzo di Borgo (Comité des Champs-Élysées), va donner à l’avenue une nouvelle image de marque. Le côté même « ensoleillé » des Champs-Élysées connaît une fréquentation supérieure de 30% et voit ses loyers pour les surfaces commerciales du rez-de-chaussée s’établir entre 8 000 et 10 000 euros le mètre carré par an (hors taxes et charges).

Les commerçants de l’avenue sont regroupés au sein d’une association, le Comité Champs-Élysées, créé en 1860 sous le nom de Syndicat d’initiative et de défense des Champs-Élysées, qui prend son nom actuel en 1980. Cette association a pour objectif de maintenir une image prestigieuse de l’avenue. Pour y parvenir, la commission intervient auprès des collectivités locales pour obtenir des mesures favorisant l’embellissement des locaux (éclairage, décorations, etc.) et de l’activité commerciale (horaires d’ouverture des magasins, qui par dérogation sont beaucoup plus longs qu’ailleurs à Paris et français).

Prestigieuse et populaire, mais aussi luxueuse, l’avenue des Champs-Élysées est donc de plus en plus chère. Les prix de l’immobilier sont tels, et la spéculation immobilière si forte, que seule une poignée de personnes y vivent encore. Le côté nord (trottoir droit qui monte) est plus cher car mieux exposé au soleil et plus fréquenté que le côté sud, où les fenêtres sont à l’ombre des bâtiments. Mais depuis les années 2000 les prix ont tendance à se rejoindre.

Bâtiments remarquables sur l’avenue des Champs-Élysées
N°25 : Hôtel de la Païva. Cet hôtel particulier, l’un des derniers de l’avenue, a été construit entre 1856 et 1866 par l’architecte Pierre Manguin pour Esther Lachmann, marquise de Païva, dite La Païva (1818-1884), célèbre courtisane du Second Empire, sur un terrain laissé vacant par la faillite de l’ancien Jardin d’Hiver et acquis de Madame Grelet, née Lemaigre de Saint-Maurice. D’un luxe exceptionnel, l’hôtel, célèbre pour la splendeur de sa décoration intérieure, est l’un des exemples les mieux conservés de l’architecture privée du Second Empire. Après la mort de La Païva, l’hôtel est vendu à un banquier de Berlin puis, en 1895, au restaurateur Pierre Cubat. Il abrite depuis 1904 un cercle privé, les Voyageurs. Il a récemment fait l’objet d’une importante restauration.

N°27-33 : cinéma Gaumont Champs-Élysées Marignan.

N°28 : pendant la Seconde Guerre mondiale et l’Occupation, siège du groupuscule pro-nazi « Front jeune », situé dans l’orbite du Parti national-collectiviste français de l’ancien journaliste radical-socialiste Pierre Clémenti. L’activité principale du « Front jeune » est de diffuser le journal antisémite Au Pilori, l’un des plus extrémistes de la collaboration, subventionné par les autorités allemandes. « Young Front » est la section jeunesse (16-21 ans) des « Gardes Françaises ». Robert Hersant en est le fondateur. Début août 1940, ce dernier obtient une chambre à ce numéro. Les membres du groupe se livrent également à des violences contre les commerçants juifs près de leur siège.

N°30 : domicile du Comte de Monte-Cristo dans le roman d’Alexandre Dumas

N°31-33 : pizzeria Pizza Pino. Installé ici depuis 1968, devenu un « restaurant emblématique » de l’avenue, sa fermeture prochaine est annoncée pour 2021

N°36 : hôtel de MG Béjot (en 1910). Reste mais très dénaturé.

N°37 (angle rue Marbeuf) : demeure de Béatrice Charlotte Antoinette Denis de Kérédern de Trobriand (1850-1941). Elle était la fille du comte Régis de Trobriand (1816-1897), aristocrate naturalisé franco-américain et général des armées de l’Union pendant la guerre de Sécession, et de Mary Jones, riche héritière, fille de Mary Mason Jones, grand-tante de Edith Wharton. Alors que son mari vivait à New York, la comtesse de Trobriand résidait la plupart du temps à Paris ainsi que sa fille qui épousa à Paris le 9 décembre 1869 John Burnett-Stears, fils du créateur de l’usine à gaz qui alimentait les lampadaires de Brest à la fin du 19ème siècle. Ils possédaient plusieurs propriétés en Bretagne, dont le Château de Ker Stears, une grande demeure bourgeoise construite par John Stears Sr. et transformée plus tard,
John Burnett-Stears meurt à Brest le 16 janvier 1888 et sa veuve se remarie le 20 novembre 1900 à Paris avec le comte Olivier Marie-Joseph de Rodellec du Portzic, hobereau de vingt-cinq ans son cadet. Dans la soirée du 2 août 1906, après une réception au château de Ker Stears, une bague ornée d’un diamant d’une valeur de 50 000 francs or est retrouvée manquante. Le bijou a été retrouvé vingt jours plus tard caché dans le flacon de dentifrice du diplomate attaché à l’ambassade de Russie qui avait assisté à la fête. Faute de preuves, il est laissé libre mais, en juillet 1907, le diplomate poursuit les maris de Rodellec du Portzic pour diffamation. Ce procès public occasionna un déballage de mauvais goût sur la vie privée des deux parties et provoqua un scandale social dans la presse. La comtesse a vécu séparée de son mari après cette affaire.

N°42 : Citroën C42 entre 1928 et 2018.

N°50 : ancien cinéma Gaumont Champs-Élysées Ambassade. Il est inauguré le 23 septembre 1959 avec le film Le Chemin des écoliers. Sous le nom d’ « Ambassade-Gaumont », il disposait à l’époque d’une salle de 1 100 places, dont 300 en balcon. En mars 1981, il fusionne avec un cinéma voisin, le Paramount-Élysées, situé au 5 rue du Colisée, donnant naissance à un complexe de trois salles. Rebaptisé « Gaumont-Champs-Élysées-Ambassade », il s’agrandit pour atteindre 1 500 places et fonctionne en liaison avec Gaumont-Champs-Élysées-Marignan, situé de l’autre côté de l’avenue. Le 31 juillet 2016, le cinéma a fermé ses portes, la direction estimant qu’il ne répondait plus aux « normes de qualité, de confort et d’accessibilité » exigées aujourd’hui.

N°52-60 : bâtiment construit à l’origine (1933) par André Arfvidson à la place de l’Hôtel de Massa (datant du XVIIIe siècle et classé monument historique, il a donc été déplacé pierre par pierre à proximité de l’Observatoire de Paris) pour la banque américaine Citybank de New York. Il a ensuite accueilli un magasin Virgin Megastore (de 1988 à 2013), ainsi qu’un Monoprix. Racheté en 2012 par le Qatar à Groupama, il a été rénové à partir de 2016 après la fermeture du Virgin en vue d’accueillir un magasin Galeries Lafayette en 2018. ; la galerie Élysées-La-Boétie a dû fermer à l’occasion.

N°53 : L’Atelier Renault (nom actuel). C’est en 1910 que Louis Renault lui-même décide de venir sur la célèbre avenue. Il y installe un vaste showroom et vente de ses véhicules de luxe. Plus tard, il fera également l’acquisition du n°51 pour agrandir son espace. Le bâtiment sera entièrement reconstruit au début des années 1960 sous la forme que l’on connaît encore aujourd’hui, avec une grande façade sur l’avenue mais aussi une façade moins connue sur la rue Marbeuf. La villa sur le toit est le logement officiel du président de Renault et le lieu intègre également une salle pour le conseil d’administration.
En 1962, ouvre le célèbre Pub Renault qui deviendra un lieu culte de la vie parisienne avec une innovation majeure : c’est la première fois qu’un lieu commercial intègre un restaurant qui sera bientôt connu pour ses fameuses salades et ses immenses glaces. Après près de 40 ans d’exploitation et près de 800 000 visiteurs par an, Renault décide de renouveler son concept et ouvre en 2000 L’Atelier Renault, qui reste un lieu d’exposition et d’image pour la marque et continue d’abriter un restaurant situé en mezzanine et sur 5 passerelles. Le lieu reçoit en moyenne 2,5 millions de visiteurs par an.

N° 63 : siège de l’usine automobile Mühlbacher. En 1910 abritait l’Aéro-Club de France qui est aujourd’hui au 6, rue Galilée.

N°66 : le concept store « Le66 ChampsElysées » créé par l’architecte Fabrice Ausset en 2006.

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N°68 : immeuble construit en 1913 par l’architecte Charles Mewès et occupé au rez-de-chaussée par le parfumeur Guerlain, où se trouvait l’entreprise fondée par Reginald Ford, Cinéac. Décoration intérieure.

N°70 : Vuitton Building (actuel Marriott Hotel). Façade Art nouveau tardif construite en 1914 par les architectes Louis Bigaux et Koller occupée au rez-de-chaussée par le malletier Georges Vuitton.

N°68 et 70 : Les six étages de ces deux bâtiments entiers ont été occupés de 1914 à 1933 par la Maison Jenny, fondée par Jenny Sacerdote en 1909, où étaient installés 20 ateliers de couture et les salons de la maison de couture.

N°76-78 : Arcades du Lido. L’immeuble érigé à cette adresse dispose d’une galerie marchande au rez-de-chaussée qui surplombe les Champs-Élysées d’un côté et la rue de Ponthieu de l’autre. Les Arcades des Champs-Élysées, « salon permanent du shopping de luxe », ont été construites en 1925 par l’architecte Charles Lefèbvre et ses associés Marcel Julien et Louis Duhayon à l’emplacement de l’ancien hôtel Dufayel. L’étroit terrain entre l’avenue et la rue de Ponthieu avait été acquis par le diamantaire et promoteur immobilier Léonard Rosenthal.
Les Arcades sont inaugurées le 1er octobre 1926. Quelques colonnes de marbre, provenant de l’ancien Hôtel Dufayel, sont utilisées pour la construction. La décoration de la galerie est l’œuvre du ferronnier René Gobert, des maîtres verriers Fernand Jacopozzi et de René Lalique, auteur de fontaines en verre, aujourd’hui disparues. Le sous-sol du passage a abrité le Lido jusqu’en 1976. Inaugurés en 1928, ils étaient à l’origine des salons de beauté avec une piscine mondaine. Ils avaient été conçus par l’architecte René Félix Berger. Transformées en cabaret en 1946, elles sont à l’origine du nom actuel du passage, les « Arcades du Lido ».

N°77 : appartement brièvement occupé par Joséphine Baker, puis acheté par Ruth Virginia Bayton en 1929.

N°79 : la discothèque Queen, entre 1992 et 2015.

N° 82 : siège du comité France-Amérique de 1918 à 1926.

N°90 : la société de production Ciby 2000, entre 1990 et 1998.

N° 91 (angle rue Quentin-Bauchart) : immeuble où le journaliste et patron de presse Léon Bailby (1867-1954) a installé les bureaux du quotidien Le Jour dans les années 1930.

N° 92 : pendant l’occupation allemande, siège du magazine Der Deutsche Wegleiter für Paris, destiné aux troupes d’occupation.

N° 99 : L’endroit était connu sous le nom de balcon de Madame Sorel. Le bâtiment abrite aujourd’hui la célèbre brasserie Fouquet’s au rez-de-chaussée et, aux étages supérieurs, l’Hôtel Fouquet’s Barrière, inauguré en octobre 2006.

N° 102 : Institut Yunus Emre – Centre Culturel de Turquie.

N°103 : Élysée-Palais. Hôtel de voyageurs construit en 1898 pour la Compagnie des wagons-lits par l’architecte Georges Chedanne. Ce fut le premier des grands hôtels de voyageurs construits sur les Champs-Élysées. Il fut bientôt suivi par l’hôtel Astoria (1904) et l’hôtel Claridge (1912), où Alexander Stavisky séjourna notamment. Auparavant, les palais étaient situés dans les quartiers proches du Louvre et de l’Opéra. Le décor d’origine est détruit par le Crédit commercial de France (aujourd’hui HSBC France) qui acquiert l’immeuble en 1919 pour y installer son siège social. La banque conservera presque en l’état (en la transformant en salon) l’ancienne chambre de la célèbre espionne Mata Hari.

N° 114 : Alberto Santos-Dumont (1873-1932), pionnier de l’aviation, habita cet immeuble devant lequel il fit atterrir son dirigeable en 1903 (n° 9, plaque commémorative).

N° 116 -118 : siège de Radio-Paris sous l’Occupation, dans les locaux réquisitionnés de la Poste parisienne. Après la guerre, la Radiodiffusion française s’y installera. C’est à l’une des portes-fenêtres du 2ème étage que Jacques Prévert fit une très grave chute le 12 octobre 1948. En 1977 devient le cabaret Lido (précédemment situé au n°78).

N° 119 : Hôtel Carlton. Construit en 1907 par l’architecte Pierre Humbert. Devenu en 1988 le siège de la Compagnie Air France.

N° 120 : James Gordon Bennett junior (1841-1918), propriétaire du New York Herald et mécène de la montgolfière, vivait dans cet immeuble. Pierre Laval y avait son cabinet d’avocats dans les années 1920.

N°121 : cet imposant immeuble haussmannien a été construit en 1907 par l’architecte Pierre Humbert.

N°122 : Le comte Henry de La Vaulx (1870-1930), pionnier de l’aviation, vécut à cette adresse de 1898 à 1909 (plaque commémorative).

N° 124 (et 2, rue Balzac) : hôtel particulier construit peu avant 1858 pour Santiago Drake del Castillo, l’un des rares exemples conservés des hôtels qui bordaient l’avenue sous le Second Empire.

N°127 (et 26, rue Vernet) : cet immeuble a été construit par Pierre Humbert et abrite aujourd’hui le vaisseau amiral Lancel.

N° 133 : à l’angle de la rue de Tilsitt, le « drugstore publicis » fut le premier drugstore à ouvrir en Europe, le 16 octobre 1958. Il s’installa au rez-de-chaussée d’un immeuble du début du XXe siècle qui jusqu’alors avait abrité un palais passé de mode, l’astoria, construit par le diplomate et homme d’affaires austro-hongrois Emil Jellinek. Le 13 mars 1916, le sous-lieutenant Guynemer y est soigné après un combat aérien. La « drugstore des Champs-Élysées » reprend un concept observé par le directeur de Publicis Marcel Bleustein-Blanchet aux États-Unis. Slavikis en charge de la décoration. En 1965, une autre pharmacie Publicis ouvre ses portes au 149 boulevard Saint-Germain. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1972, elle est ravagée par un incendie, sinistre qui provoque la mort d’une personne.

N° 136 (et 1, rue Balzac) : hôtel particulier de Mme CB de Beistegui (en 1910). Aujourd’hui le rez-de-chaussée est occupé par le showroom automobile Peugeot ; il conserve malgré tout un riche décor dans les salons du premier étage.

N° 138 : hôtel de William Kissam Vanderbilt (1849-1920) : « Il réunit dans les salons du 138 une collection inestimable de peintures et d’œuvres d’art, mais qu’il ne consentit à montrer qu’à certains privilégiés.

N° 142 : Maison du Danemark.

N° 144 : entrée du Tunnel de l’Étoile, tunnel routier reliant l’avenue de la Grande-Armée passant sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile.

N° 152 (angle de la rue Arsène-Houssaye) : dans cet immeuble, construit à l’emplacement de l’Hôtel Musard, Mme de Loynes tenait un salon littéraire influent au début du XXe siècle sur la mezzanine et politique dont le critique Jules Lemaître était le grand homme.

N° 156 : Ambassade du Qatar en France.

Commerces de détail sur l’avenue
Aujourd’hui, le côté sud ayant été choisi par des marques telles que Lancel, Lacoste, Hugo Boss, Louis Vuitton, Nike, Omega, Eden Shoes et le palace parisien Fouquet’s Barrière et le côté nord par Cartier, Guerlain, Montblanc, McDonald’s, Adidas , et le célèbre et seul hôtel ayant son entrée sur l’avenue : le Marriott.

Les Champs-Élysées disposent de centres commerciaux de taille moyenne, prolongeant la zone commerciale : Élysées 26 (n°26) avec les bijoux Agatha et l’Eclaireur mode, Galeries du Claridge (n°74) avec les parfums Annick Goutal, Fnac, Paul & Shark , Arcades des Champs-Élysées (n°78) avec Starbucks.

La liste des magasins de mode comprend Adidas (n ° 22), Abercrombie & Fitch (n ° 23), Zara (n ° 40 et n ° 44), JM Weston (n ° 55), Foot Locker (n ° 66), Longchamp (No.77), Nike (No.79), Levi’s (No.76), H&M (No.88), Morgan (No.92), Lacoste (No.93-95), Marks & Spencer (No.100 ), Louis Vuitton (n°101), Hugo Boss (n°115), Massimo Dutti (n°116), Petit Bateau (n°116), Milady (n°120), Dior (n°127), Celio ( n°146 et n°150). La liste des parfumeries comprend Guerlain (n°68) (Le 68 de Guy Martin), Sephora multimarque (n°70), Yves Rocher (n°102).

Joailliers : Tiffany & Co. (n°62), Bulgari (n°136), Swarovski (n°146), Cartier (n°154). Librairie et disquaire : FNAC (n°74). La liste des salons automobiles comprend Citroën (n°42), Renault (n°53), Toyota (n°79), Mercedes (n°118), Peugeot (n°136).

Quartier des Champs-Élysées
Le quartier des Champs-Élysées est avant tout un quartier commercial prestigieux où s’affichent de grandes marques internationales, mais il abrite également un grand nombre d’ambassades et de sièges sociaux d’entreprises. Le quartier du Faubourg-du-Roule est un quartier plus résidentiel, avec une sociologie proche des quartiers des Ternes (17e) et de Chaillot (16e). Il abrite le siège de nombreux établissements financiers (banques, assurances, cabinets d’avocats d’affaires).

S’étendant tout le long des Champs-Elysées, il englobe toute la partie sud de l’arrondissement, y compris sa partie de la rive de la Seine. Ce quartier abrite certains des hôtels et restaurants les plus luxueux, ainsi que des sièges sociaux d’entreprises de produits de luxe dans sa partie ouest, et les célèbres lieux d’exposition, le Grand Palais et le Petit Palais, ainsi que la place Concorde à l’est.

Outre les Champs-Elysées, les principales rues du quartier comprennent le Cours Albet 1er/Cours la Reine le long de la Seine, l’Avenue Montaigne (boutiques de luxe), l’Avenue George V (hôtels et restaurants de luxe) et l’Avenue Marceau. Tous les quatre se retrouvent place de l’Alma, d’où le célèbre Pont de l’Alma enjambe la Seine. Trois d’entre eux sont également rejoints par la rue perpendiculaire François 1er, qui accueille quelques adresses plus luxueuses. L’avenue Franklin D. Roosevelt, avec un grand rond-point circulaire des Champs-Élysées-Marcel-Dassault au milieu, marque la séparation entre la partie densément bâtie du quartier à l’est et les Jardins de Champs-Elysées à l’ouest .

Le quartier des Champs-Élysées, lieu de résidence et de vie de la haute bourgeoisie, compte également de nombreux commerces et hébergements de luxe, mais aussi des palaces de luxe comme Le Bristol, l’Hôtel de Crillon, le Four Seasons Hotel George V, le Plaza Athénée, le Réserve Paris et le Royal Monceau Raffles ; et des hôtels 5 étoiles comme (Le Bristol, l’Hôtel de Crillon, Plaza Athénée, La Trémoille, George-V, Inter Continental Marceau, Royal Monceau et Fouquet’s Barrière. pour un accueil d’exception et des services de haut niveau comme la conciergerie, la restauration orchestrée par grands chefs, chambres et suites élégantes et raffinées, etc.

Le quartier des Champs-Élysées est également connu pour ses nombreux restaurants étoilés. Alain Ducasse au Plaza Athénée, Christian Le Squer pour le restaurant Le Cinq du George V, Eric Fréchon pour Épicure du Bristol, Yannick Alléno au Pavillon Ledoyen, le restaurant Pierre Gagnaire, Le Chiberta de Guy Savoy et les grands restaurants gastronomiques Maxim’s, La Table Lucas Carton, Lasserre, L’Arôme, Le Laurent, Le Clarence et La Scène.

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Tags: France