Albertville, Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Albertville est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située au cœur des Alpes, la commune est au confluent de l’Isère et de son affluent Arly, marquant également la jonction des vallées de la Tarentaise, du Beaufortain et du Val d’Arly, en amont de la Combe de Savoie. Cette situation géographique lui a valu le surnom de Carrefour des Quatre Vallées. Son emplacement et ses avantages Highlanders ont permis à la ville d’accueillir les XVIe Jeux Olympiques d’hiver en 1992.

L’histoire
La ville d’Albertville que nous connaissons aujourd’hui est l’héritage de siècles d’histoire. Le tissu urbain moderne et dense s’est construit par étapes, selon l’histoire de la France et celle de la Savoie. A l’origine Albertville, c’était d’abord Conflans, la ville haute. La position stratégique de cette ville, au carrefour des vallées alpines, lui a permis d’acquérir rapidement un rôle défensif et économique. Pendant longtemps, le Bourg de Conflans a accueilli des marchés et des foires pouvant rassembler jusqu’à 1 500 personnes. Au moment de cette prospérité commerciale, le passage de la Voie romaine reliant Milan à Lyon et Vienne a favorisé les échanges entre les produits de la plaine et ceux de la montagne.

A la fin du XIIe siècle, un hôpital est créé pour accueillir les pèlerins et les voyageurs de passage. Le village de l’Hôpital est situé en face de Conflans, sur la rive opposée de l’Arly et connaît un développement important alors que l’attractivité commerciale de la cité médiévale diminue. Un siècle plus tard, des travaux ont commencé pour contenir l’Arly et l’Isère, qui ont mis fin aux crues et favorisé l’implantation d’établissements humains et le développement de l’agriculture dans la Combe de Savoie. En 1836, le roi Charles-Albert donne naissance à Albertville en réunissant les deux villes (Conflans et l’hôpital). Après le rattachement de la Savoie à la France en 1860, la Ville devint une sous-préfecture.

À partir du XIXe siècle, le développement progressif de l’industrie, suivi du tourisme et des sports d’hiver, va changer le sort de la ville. Les transformations sociales, techniques et industrielles du XXe siècle permettront à Albertville d’accueillir les XVIes Jeux Olympiques d’hiver en 1992. La ville connaît alors un nouveau souffle avec la création de la Place de l’Europe et du complexe culturel DÔME. En périphérie, des infrastructures olympiques telles que la Halle et le parc olympique sont construites. Aujourd’hui, Albertville est la ville centrale d’Arlysère et participe activement à l’élaboration du SCoT qui définit les orientations d’aménagement et d’aménagement du territoire Arlysère pour les 20 prochaines années.

Antiquité
À l’époque romaine, le village sur le rocher était un point important sur la route Milan-Vienne. Située au confluent de l’Arly et de l’Isère, les Romains ont baptisé la ville: « ad confluentes », d’où son nom. La plaine était occupée par les douaniers et était le poste frontière pour «ad publicanos» (du latin publicanus: le fermier fiscal, ici, le douanier).

Période médiévale
A la fin du XII e siècle, les Hospitaliers de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem fondent une maison hospitalière pour accueillir voyageurs et pèlerins. Tout autour, un village se développe: L’Hôpital. En 1216, l’Hôpital-sous-Conflans est mentionné pour la première fois, puis, en 1287, la commune prend le nom de Villefranche de l’Hôpital.

Au fil des siècles, la ville, suivant les faits historiques de la Savoie, appartint aux comtes et ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne, et parfois occupée par les armées françaises, jusqu’à la réunification de la France en 1860.

Époque contemporaine
En 1801, après la conquête de la Savoie par Bonaparte, elle prend provisoirement le nom de Conflent.

Ce n’est qu’en 1835, avec l’ordre du 19 décembre, que le roi de Sardaigne Charles-Albert réunit les deux villes de Conflans et l’hôpital pour former Albertville. «Dans l’intérêt mutuel des deux villes de Conflans et de l’Hôpital, il a été reconnu que leur regroupement en un seul corps communautaire sera pour leurs habitants respectifs une somme d’atouts d’autant plus précieux qu’ils leur seront. nature même du lieu. »En 1965, la ville voisine de Saint Sigismond fusionna avec Albertville et devint ainsi un quartier.

Au 20ème siècle, l’industrie électrochimique est très forte grâce à la croissance rapide d’Ugine Steel, qui produit la moitié de l’acier inoxydable français.

Organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 1992, du 8 au 23 février 1992. Ouverture prononcée par le président François Mitterrand.

Urbanisme
La carte ci-jointe à laquelle nous nous référerons lors de la lecture du texte date de 1975. Elle reste valable aujourd’hui car à cette date l’espace communal avait déjà atteint sa saturation. Certaines modifications ont été apportées pour tenir compte notamment des changements intervenus lors des Jeux olympiques d’hiver de 1992.

Conditions naturelles
Albertville est à la croisée des chemins. La direction nord-est-sud-ouest correspondant à la vallée de l’Isère et à son affluent Arly est l’axe majeur de la circulation intra-alpine: les géographes l’ont à juste titre appelé Sillon alpin. Perpendiculaire à cet axe, au sud-est, la vallée de l’Isère mène au cœur de la Tarentaise et à l’Italie via le col du Petit-Saint-Bernard. Vers le nord-ouest, deux voies sont ouvertes vers Annecy et Genève: celle du col de Tamié à seulement 907 mètres a été historiquement préférée au détour par Ugine. Cette situation est encore renforcée par la discrète poterne qui donne accès au Beaufortain. Ce privilège géographique appelle au développement urbain. Cependant, Albertville tarda à s’imposer comme la capitale de la Tarentaise car il fallait protéger la plaine des inondations.

Le noyau de population le plus ancien correspond à la Butte de Conflans, un éperon à l’extrémité ouest du massif du Beaufortain. Il domine la plaine alluviale d’Arly et de l’Isère sur environ 80 mètres et échappe totalement au risque d’inondation. Le nom de Conflans (confluence) montre clairement que cette ville était la seule, de l’époque romaine, en mesure d’exploiter cette position de carrefour. Mais la nature exiguë de la colline ne se prêtait pas au développement d’un organisme urbain important. Il fallait d’abord maîtriser le cours de l’Arly.

Cet affluent étend son grand cône alluvial sur une largeur d’environ six km avec une pente modérée d’une dizaine de mètres sur deux km. Selon une loi assez classique, il conservait suffisamment de force pour affronter l’Isère contre la forêt de Ronne, majestueux enduit nord de la chaîne du Grand-Arc. Il est difficile d’imaginer aujourd’hui les dangers de son quartier. Lors de la crue du 1er novembre 1765 «La rivière s’est tellement gonflée qu’elle a débordé dans la plaine de l’hôpital et l’a tout submergée et s’est prolongée même par celle de Saint-Sigismond qui était tout à fait contiguë» raconte un témoin.

Conflans
La vocation commerciale de la ville de Conflans depuis l’époque médiévale n’est plus qu’un lointain souvenir. Son déclin était à craindre avec le transfert de la saline royale de Moûtiers en 1753. Leur exploitation dans l’ancienne capitale Tarine avait épuisé les ressources forestières environnantes: il manquait de «bois de feu». Dans la plaine sous Conflans, on pourrait exploiter les réserves intactes de la forêt de Ronne. Un «canal d’eau salée» de 27 km, constitué de tuyaux ou de terminaux en brique, a permis ce transfert. Dès lors, les lourds chars de sel destinés au marché savoyard et même à l’exportation vers la Suisse quittent l’ancien village perché pour emprunter la route de plaine. Les travaux entrepris à partir de 1824 pour contrôler le cours de l’Arly et soustraire son éventail alluvial des inondations seront beaucoup plus décisifs dans le déclin de Conflans. Aujourd’hui, le tourisme et les arts et métiers complémentaires sont devenus les activités dominantes. La richesse du patrimoine s’est progressivement enrichie grâce aux efforts conjugués des autorités, des personnalités dynamiques telles que Marius Hudry et la Société des Amis du Vieux Conflans.

Hôpital Albertville
La carte montre deux autres centres de population anciens sur la rive droite de l’Arly. La paroisse de Saint Sigismond, en bordure de colline, du nom d’un dernier rois bourguignon exécuté par le roi des Francs Clodomir en 523 et de l’hôpital, détaché au début du xiv siècle, tire son nom d’une loge située en bordure de l’Arly à la fin du XII e siècle par les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le trafic s’accroît au fil des siècles grâce à la traversée de la rivière par le pont des Adoubes (tanneurs) au pied de la montée de Conflans, mais la petite ville ne compte encore que 256 habitants en 1756. A la fin du xviiième siècle, la «voiture de sel» avait déjà conduit à une floraison d’activité: publicains, hôteliers, charrons, palefreniers.

Il faudra cependant attendre le milieu du XIX e siècle pour que l’on puisse parler d’un véritable décollage. C’est alors que furent entreprises à l’initiative de la monarchie sarde, la digue d’Arly et de l’Isère. A leur confluence, la Pierre du Roy rappelle la cérémonie inaugurale du 17 août 1824 en présence du roi Charles-Félix. La période la plus active a duré de 1829 à 1840. Dans le secteur du Pont des Adoubes, l’Esplanade, transformée plus tard en champ de foire et aujourd’hui marché, a été à l’abri des inondations en 1844. Ajoutons que, pour faciliter les relations avec la gauche rive de l’Isère, en 1854, un pont a remplacé le bac du concessionnaire Albertin, mais dont le nom a été conservé. A cette date, le nom d’Hôpital n’était plus valable: « Froissé par les méchantes allusions auxquelles cette désignation, ce qui lui était commun aux maisons de charité destinées à recevoir les malades, ils [les habitants] leur prêtaient, cherchaient à en adopter une autre. ». Le roi Charles-Albert accepta volontiers cette demande et par lettre patente du 19 décembre 1835, l’hôpital devint Albertville le 1 er janvier 1836.

Avant la Seconde Guerre mondiale
Au siècle qui suivit la fondation de la ville, la croissance d’Albertville resta modérée, la population passant de 3 408 habitants en 1838 à 7 126 en 1936, soit un taux annuel de 2% par an. La révolution des transports et la révolution du charbon blanc ont eu des effets très progressifs et non spectaculaires.

Le réseau routier a été considérablement modernisé. Le long de l’Isère, jusqu’à Montmélian, la digue servait de fondation à une nouvelle route rectiligne à la place de l’ancienne voie qui gravissait tous les cônes alluviaux pour desservir chaque village au pied des Bauges (1852). Cet itinéraire correspond aujourd’hui à la traversée de la ville jusqu’à la rue de la République. Perpendiculièrement, la rue du Pont ou rue Neuve (l’actuelle rue Gambetta) a été percée. Dans son prolongement, en 1840, le pont sur l’Arly avait été reconstruit à une centaine de mètres en aval de l’ancien et ses abords sur la rive gauche avaient été aménagés pour former la place Charles-Albert.

L’accès à la Tarentaise via la plaine sous Conflans s’en trouve ainsi simplifié. Cet itinéraire dont la France héritera en 1860 deviendra notre RN 90 et restera inchangé jusqu’à la création en 1960 de la déviation sur la rive gauche de l’Isère. Le service ferroviaire a été retardé jusqu’en 1876 par connexion à la ligne internationale Paris-Rome à Saint-Pierre-d’Albigny. La gare d’Albertville restera le terminus du réseau PLM jusqu’en 1893, date à laquelle la ligne de chemin de fer est prolongée jusqu’à Moûtiers. La liaison avec Annecy via Ugine sera retardée jusqu’en 1901.

La révolution du charbon blanc n’affecta pas directement Albertville faute d’équipements hydroélectriques sur son territoire. Cependant, l’impact n’a pas été négligeable en raison de la proximité des usines de Venthon et notamment des aciéries d’Ugine. D’une part, lorsque la Grande Guerre, devenue guerre d’usure, mobilise la population pour l’armement, Albertville se transforme en une véritable cité-dortoir avec un va-et-vient incessant de trains sur la ligne PLM. vers les aciéries d’Ugine; la paix a rendu l’habit avait été pris d’une résidence urbaine. En revanche, on a vu fleurir de petites et moyennes entreprises, dont la plupart étaient au service de ces usines: travaux de génie civil (Fangeas), construction métallique, fonderie (Dufour),

A partir du noyau ancien, l’aménagement urbain s’est fait en prolongeant la rue de la République – rue Victor-Hugo vers le sud-ouest: c’est sur cet axe ainsi que sur la rue Gambetta que la majeure partie des commerçants et artisans et que le sous-préfecture a eu lieu. Au-delà de la gare, des maisons étaient dispersées le long de la nationale 90 jusqu’au passage à niveau de la voie ferrée. En revanche, le long de l’avenue Arly Pierre-Blanc, actuellement «des Chasseurs alpins», passé le monumental hôtel de ville construit en 1862, la quasi-totalité de la place est réservée à l’armée.

Car Albertville est devenue une ville de garnison et une place forte (forts du Mont, Pointières, Tamié). Il y avait jusqu’à 1315 soldats en 1906, un Albertvillois sur cinq! Du nord au sud suivaient le pénitencier (1900-1910), la caserne Songeon dont les premiers bâtiments datent de 1874-78, l’arsenal construit entre 1883 et 1890 et, au-delà de la voie ferrée de la Tarentaise, le champ de tir. Le plan de 1975 porte encore quelques traces (pénitencier, caserne, arsenal) de ces emprises militaires qui devaient constituer par la suite autant de réserves foncières. Dans l’intervalle entre ces deux axes, l’urbanisation progresse jusqu’au cours Jean-Jaurès mais avec un tissu de plus en plus lâche sur les sections les plus au sud, la rue des Écoles, aujourd’hui rue Félix-Chautemps, est la dernière à mériter vraiment ce nom.

La grande croissance
La population d’Albertville est passée de 7 137 en 1946 à 16 961 en 1975, soit une augmentation d’environ deux fois et demie, soit un taux annuel de 8,2%, mais avec une baisse de deux points de à 1968 si on avait arrêté le calcul cette année-là. En recherchant les raisons de cette croissance exceptionnelle, on trouve des traits communs à l’ensemble de la société française, y compris l’exode rural: la révolution agricole a libéré une main-d’œuvre énorme; De plus, l’urbanisation ayant dévoré les surfaces cultivées, il n’est pas surprenant de constater que le secteur primaire a chuté jusqu’à presque disparaître (1,8% de la population active en 1975).

Albertville puise sa vitalité dans les réserves de la campagne savoyarde. Sinon, ces nouveaux citadins rejoignent les anciens pour réclamer davantage de services dans les domaines du commerce, de l’éducation et de la santé notamment. Ceci explique le haut degré de maintien du secteur tertiaire, qui est encore passé de 45 à 50% des effectifs de 1962 à 1968. Il y a cependant une spécificité à Albertville, dont la plus surprenante est le maintien à un niveau très élevé. haut niveau. niveau secondaire (47% des emplois en 1954, 50% en 1968) dans une ville qui n’a jamais eu une grande vocation industrielle. Cette particularité est liée à l’excellente santé des industries du charbon blanc jusqu’à la fin des Glorieuses Trente Ans: Venthon et surtout les Aciéries d’Ugine, dont l’effectif atteignait alors et même dépassait 4.000. la ville est devenue,

Et quand on examine plus en détail les statistiques sur le secteur tertiaire, on découvre la part exceptionnelle du transport routier avec deux gros deals: le Viguet-Carrin et, sous forme coopérative, la Tarentaise, dont la place est devenue envahissante dans la plaine sous Conflans. Cependant, celui-ci en particulier était à 90% le serviteur de l’électrochimie et de l’électrométallurgie dont la place est devenue invasive dans la plaine sous Conflans. Cependant, celui-ci en particulier était à 90% le serviteur de l’électrochimie et de l’électrométallurgie dont la place est devenue invasive dans la plaine sous Conflans. Cependant, celui-ci en particulier était à 90% le serviteur de l’électrochimie et de l’électrométallurgie.

Cette prospérité économique a eu sa traduction dans le plan d’urbanisme par la conquête complète du cône d’Arly en quatre étapes si l’on compte sur le rythme des réalisations du bureau municipal HLM auquel plus se sont conformées. ou promotion moins fidèle privée. Les 1 020 logements livrés de 1952 à 1974 sont en effet dans une position de plus en plus périphérique. Celles des années 1950 ont comblé les trous du tissu urbain jusqu’au cours Jean-Jaurès, à proximité du pénitencier, dans la ville d’Aubry mais aussi dans les Adoubes. De 1960 à 1968, l’effort s’est concentré sur trois secteurs plus excentriques: entre les avenues Jean-Jaurès et Jean Moulin, à proximité du carrefour de la RN 90.

Dans la plaine sous Conflans. Un nouveau bond de 1968 à 1973 sur les établissements de Viard-et-Vial, Felter, Sotrabas, Viguet-Carrin conduit au quartier Sainte-Thérèse avec deux foyers pour travailleurs migrants et pour personnes âgées et signalé de loin par les trois tours Novarina : la boucle du chemin de fer vers la Tarentaise a ainsi été plus ou moins comblée. Cet obstacle a été surmonté en 1976, avec la livraison par l’Office HLM rue des Trois Poiriers du premier d’un ensemble de 250 logements.

Les équipements publics se sont efforcés de soutenir cet étalement, comme en témoigne la hiérarchie des établissements d’enseignement. Le centre-ville a acquis le Lycée-CES Jean-Moulin; chaque rive de l’Arly a eu son CES: « Combe de Savoie » sur la rive droite, « Pierre-Grange » sur la rive gauche tandis que les primaires périphériques, à Sainte-Thérèse, au Champ de Mars, sous Conflans, le les petits ont évité les itinéraires trop exigeants. Par ailleurs, on a vu le regroupement d’activités économiques dans des zones spécialisées, celle de Chiriac à l’ouest, celle sous Conflans entre la voie ferrée et l’Isère à l’est.

Une telle saturation de l’espace a nécessité une adaptation adéquate du réseau routier: la déviation de la RN 90 le long de l’Isère et le traitement en avenue (des Chasseurs Alpins) de la route longeant l’Arly ont au moins épargné le centre-ville du trafic. confitures! Cependant, rien n’a été fait pour résoudre le problème de la circulation à l’intérieur de la ville en supprimant les passages à niveau. Car lors du prolongement de la voie ferrée jusqu’à Moûtiers, le PLM a choisi la solution de faire demi-tour à la gare d’Albertville: les autocars doivent manœuvrer pour reprendre leur place en tête des convois en direction de la Tarentaise. Le problème aurait été partiellement résolu si la solution d’un tunnel de deux kilomètres sous Conflans avait été mise en œuvre.

Albertville, capitale olympique (1992)
La population d’Albertville est passée de 16961 en 1975 à 18950 en 2014, un taux de croissance annuel de 0,2 à 0,3%. On peut donc parler de stagnation démographique et la relier à la saturation de l’espace municipal. La croissance semble avoir été transférée aux six communes limitrophes qui sont passées au cours de la même période de 5 656 à 10 294 habitants, soit une croissance de 182% et un taux annuel de 4 à 5%. Il y a eu un événement majeur dans cette période: le choix d’Albertville comme capitale olympique pour les Jeux Olympiques d’hiver de 1992 qui a donné à la ville une notoriété mondiale. Ce choix n’est pas le fruit du hasard.

La réunion du COJO à Lausanne le 17 février 1986 a reconnu la situation privilégiée du carrefour d’Albertville par rapport aux gares de la Tarentaise et du Beaufortain en vue du déroulement des 57 épreuves. Elle a également récompensé la ténacité de Michel Barnier, président du Conseil général de Savoie mais aussi Albertvillois, du triple champion olympique Jean-Claude Killy qui a coprésidé le comité porteur du projet et du maire Henri Dujol.

En matière d’urbanisme, il faut souligner l’insertion définitive d’Albertville et de la Tarentaise dans les réseaux de communication nationaux les plus modernes. Grâce aux 15 km de l’A 430 dans le prolongement de l’A 43, la ville est reliée à l’ensemble du réseau autoroutier national. Au carrefour de la Pierre du Roy, la voie express empruntant le tracé de l’ancienne nationale 90 déviée assure la liaison avec Moûtiers au cœur de la Tarentaise. En direction d’Ugine et de la Haute-Savoie dans le prolongement de la nouvelle voie rive droite de l’Arly, la nationale 212 a été modernisée. Une solution encore meilleure permettait d’évacuer le trafic de transit: la voie bancaire, mais elle devait être réalisée 16 ans après le J0 (2008).

L’installation du COJO et la tenue dans la ville de 18 des 57 épreuves ont nécessité la création d’un ensemble d’installations sportives autour du Campus Olympique (salle avec patinoire, stade olympique). Le pôle cérémoniel garde le souvenir des matchs d’ouverture (2 février) et de clôture (23 février). Albertville possède également un grand centre culturel au cœur de la ville, avec cinq nouveaux hôtels. L’hôpital a quitté la rue Pasteur pour des bâtiments spacieux et modernes au Plan Perrier.

Tourisme
Le développement touristique de la ville d’Albertville repose sur sa situation au carrefour de quatre vallées et de plusieurs massifs, en amont de la Combe de Savoie, en aval de la vallée de la Tarentaise, mais aussi des massifs du Beaufortain et du Val. d’Arly où se trouvent de nombreuses stations de sports d’hiver dont elle était la capitale olympique en 1992, mais aussi de sa cité médiévale de Conflans. Le développement de l’activité touristique dans la ville remonte à 1946, avec la création d’un office de tourisme. La structure promotionnelle devient la Maison du Tourisme du Pays d’Albertville. La mise en valeur du patrimoine urbain en lien avec la société des Amis du Vieux Conflans permet d’obtenir le label officiel «Ville d».

En 2014, la capacité d’accueil de la commune, estimée par l’organisme Savoie Mont Blanc, était de 2 160 lits touristiques répartis sur 179 structures. L’hébergement est réparti comme suit: 14 meublés; 7 hôtels; une structure hôtelière extérieure; un centre de vacances ou un village / auberge de jeunesse; un refuge ou escale et trois chambres d’hôtes.

Visites du patrimoine historique d’une région riche de savoir-faire, entre arts et traditions populaires savoyardes. De par la richesse et la diversité de la culture locale – qu’il s’agisse du patrimoine bâti, du patrimoine industriel ou du patrimoine religieux – le plaisir de visiter et d’apprendre plaira aux petits et aux grands, quelle que soit la saison.

Cité médiévale
Conflans médiéval, unique en Savoie, de l’autre côté de l’Arly, un autre visage d’Albertville vous attend: celui de la cité médiévale de Conflans. Un quartier d’Albertville où le temps semble s’être arrêté. Perché sur son rocher, le vénérable village renferme dans son enceinte fortifiée des trésors architecturaux du Moyen Âge et des époques ultérieures. Son patrimoine bâti dépasse le cadre strict de l’enceinte médiévale. Le Château de Costaroche rappelle l’illustre passé de la famille de Manuel de Locatel. Dans les Hauts de Conflans, les nombreux hameaux abritent un petit patrimoine rural typique tandis que le Fort du Mont témoigne d’un système de défense développé au XIXe siècle. Visites guidées, ateliers ludiques, chasses aux trésors et chasses aux trésors varient selon le programme d’animations saisonnier et sur demande pour les groupes.

Savoie Mont-Blanc
Destination Savoie, entre Beaufortain et Val d’Arly, non loin des frontières suisse et italienne. Pendant les vacances de Pâques, au printemps, les vacances de la Toussaint, à l’automne ou pendant les mois d’été, le Pays d’Albertville en Rhône-Alpes est aussi une destination où il fait bon flâner. Venez visiter l’unique cité médiévale de Savoie, à Conflans, des édifices religieux comme la célèbre abbaye de Tamié, une église romane et des musées, des forts ou des fortifications … Retrouvez également sur la route baroque, ou rencontrez un patrimoine contemporain, avec des édifices par architectes de renom. C’est tout un parcours patrimonial, avec visites guidées, initiations et ateliers, qui agrémenteront vos séjours et escapades, entre détente et découverte.

Architecture et monuments historiques
Proche du lac d’Annecy en Haute-Savoie, et du lac du Bourget, entre Aix-les-Bains et Chambéry, direction Albertville et ses vallées environnantes. Labellisées Villes et Pays d’Art et d’Histoire, leur patrimoine surprend par leur éclectisme, du 14ème siècle à nos jours. Nous avons fait de notre priorité la conservation et la préservation des vestiges historiques, l’église orthodoxe, l’art sacré, mais aussi la tour sarrasine. Et pour apprécier notre histoire, allez dans nos musées; nos guides et audioguides vous attendent notamment à la Maison Rouge à Conflans, au Musée des arts et traditions populaires du Val d’Arly, à l’Écomusée de la Combe de Savoie à Grésy-sur-Isère ou au Musée de la Taillanderie pour Marthod; sans oublier la Maison des Jeux Olympiques d’Albertville, et son nouvel espace Museo, pour revivre les Jeux Olympiques d’hiver de 1992.

Patrimoine industriel
Ville emblématique des Jeux Olympiques, Albertville rassemble tout le patrimoine des Jeux Olympiques, avec le complexe culturel du Dôme, le Parc Olympique, ainsi que l’anneau de vitesse et le chaudron. Le Pays d’Albertville est également réputé pour son patrimoine industriel: aciérie à Ugine, hydroélectricité à l’usine EDF de La Bâthie.

Une culture dynamique
Nous accordons également une place importante à la culture vivante. De nombreuses activités et spectacles sont proposés à la médiathèque ou au théâtre, et un cinéma propose une programmation pour toute la famille. Profitez également des concerts à la salle olympique, dans une salle qui accueille également des salons, des séminaires et des compétitions sportives.

Culture et patrimoine locaux
La ville a obtenu le label officiel «Ville d’Art» en 2003.

Patrimoine classé
La commune compte dix monuments inscrits à l’inventaire des monuments historiques et aucun inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel. De plus, il possède vingt-deux objets inscrits à l’inventaire des monuments historiques et aucun inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel.

Période romaine
Sous l’occupation romaine, Albertville était probablement un poste frontière. Des fouilles archéologiques ont mis au jour une villa dans le village voisin de Gilly-sur-Isère. La voie romaine de Milan à Vienne, via le col du Petit-Saint-Bernard, traversait la ville.

Période médiévale
Maison avec tourelles à Albertville.

Cité médiévale de Conflans
Remparts du xiv e siècle.
Château de Conflans.
La maison forte de La Cour et la tour Sarrazine.
Château Rouge: fin du xive siècle.
Château Manuel Locatel: fin du xvi e siècle.
La Maison Rouge (construite à la fin du xiv e siècle pour Pierre Voisin, secrétaire du comte Amadeus VI de Savoie) Musée d’Art et d’Histoire.
Église Saint-Grat, reconstruite après un incendie entre 1700 et 1720, alliant styles baroque et néoclassique

Héritage culturel
De nombreux lieux sont consacrés à la culture:
musée d’ethnographie et d’histoire (Château Rouge);
Musée de Savoie;
archives tarines (château Manuel);
Maison des Jeux Olympiques, fondée en octobre 1992;
centre culturel du Dôme, bâtiment monumental érigé pour les Jeux Olympiques et abritant un cinéma, un théâtre et une médiathèque. Il s’articule autour d’un lieu très prisé des habitants d’Albertville: la place de l’Europe.

Le tissu associatif offre à la ville un visage culturel multiple grâce notamment aux structures suivantes:
Le centre social et culturel InterVal ‘. Il sera contraint de fermer en mai 2007. La justice ordonnera une liquidation judiciaire et le licenciement des 22 employés restants. La fermeture est la conséquence du non-renouvellement jusqu’à l’année précédente d’une subvention municipale. [réf. nécessaire]
La compagnie de théâtre.
L’orchestre d’harmonie d’Albertville.
L’école intercommunale de musique et de danse (EIMD).
Le festival du voyage.
La Société des Amis du Vieux Conflans

Le monument aux morts des résistants de la Seconde Guerre mondiale d’Albertville et de Beaufort a été créé par le sculpteur Philippe Besnard.

Événements et festivités
Le Grand Bivouac est le festival du voyage et des découvertes partagées qui a lieu chaque année à Albertville fin octobre, avec des écrivains, reporters, photographes, ethnologues, réunis avec le public autour de dizaines d’événements (films, conférences, apéros – rencontres, expositions, événements …). Les invités et les sujets viennent du monde entier. Le Grand Bivouac dispose également d’un salon réservé aux professionnels du voyage d’aventure.
Albertville Jazz Festival: le Albertville Jazz Festival, dont la première édition a eu lieu en 2015. Prochaine édition: du 28 au 31 juillet 2016.

Héritage naturel
La commune est une « Villes-Portes » du parc naturel régional du Massif des Bauges, qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par le Géoparc UNESCO, devenant ainsi la 1ère réserve animalière (faune) et le 3ème Géoparc de France (87 ème mondial). La communauté d’agglomération Arlysère y est également liée par ses communes membres.

En 2014, la commune d’Albertville a été récompensée par le «Concours des villes et villages fleuris» avec trois fleurs en remportant une fleur par rapport aux années précédentes.

Vacances dans la région alpine
Profitez de vos vacances d’été à la montagne pour partager la passion des producteurs du Pays d’Albertville pour nos produits régionaux. Venez goûter les saveurs authentiques de nos alpages, apprenez à les cuisiner et laissez-vous séduire par l’artisanat local.

Un voyage sensoriel unique
L’escapade commence dans les Alpes, au carrefour des vallées savoyardes, dans une nature préservée. Inspirez, ouvrez grand les yeux et les oreilles, et profitez du grand air et des paysages d’altitude. Que vous soyez amateur de tourisme sportif ou culturel, en quête de repos ou de détente, avec le Pays d’Albertville «L’aventure commence ici». Pour vivre des moments privilégiés, entre lacs et montagnes, à tout âge, en famille ou entre amis.

Bauges, Beaufort, Tarentaise… des noms qui évoquent la richesse de notre terroir. Dans nos alpages, en pleine nature, le lait de nos vaches, chèvres et brebis est produit, avec le délicieux goût des fleurs qui fleurissent avec la chaleur du soleil d’été. Terre de vallée, le Pays d’Albertville, ce sont aussi des vergers où pommes et poires sont cultivées par des producteurs locaux, pour en extraire de délicieux jus de fruits.

Des visites aux coopératives laitières aux collations à la ferme, nos fromagers d’exception vous invitent à déguster, selon vos envies: fromages frais, naturels ou aromatisés, faisselles ou yaourts … une production vallée-montagne de qualité, 100% locale, en circuit court, à trouver à la ferme ou sur nos marchés. Sans oublier les vins de Savoie, la charcuterie régionale, les fruits et légumes du terroir et le miel de nos montagnes.

Rencontres gourmandes en terres agricoles et viticoles
Entre Annecy et Chambéry, notre région est réputée pour sa cuisine à la fois traditionnelle et créative. Car le plaisir de la bonne chère et du bon vin n’est pas une légende en Pays de Savoie et Haute-Savoie, mais une histoire de rencontres et de transmission. En suivant des cours de cuisine, découvrez nos produits régionaux de saison et apprenez à les préparer. Sur les conseils de nos producteurs, agriculteurs et artisans, laissez libre cours à votre imagination et surprenez votre palais en alliant ingrédients et saveurs uniques.

Nous vous invitons également à cultiver votre regard artistique et à vous initier à l’art sous toutes ses formes. Visiter des ateliers d’artisanat, des peintres ou des potiers peut vous donner envie de toucher et de modeler le matériau. Ou apprenez les techniques d’encadrement, pour mettre sous verre les photos de vos randonnées dans le massif du Beaufortain et le Val d’Arly. Parce qu’un tel environnement mérite également d’être valorisé dans les moindres détails.

Activités extérieures
Déplacez-vous dans cet environnement exceptionnel au rythme des saisons mais aussi de vos envies. Profitez de la randonnée à pied ou à vélo pour découvrir cette nature préservée et généreuse au cœur des Alpes entre lacs et montagnes. Un large choix d’itinéraires cyclables s’offre à vous, que vous soyez débutant ou expert, en famille, en couple ou entre amis. Randonnées tranquilles dans la vallée, au bord du lac d’Annecy sur la Véloroute, ou à l’assaut des cols de moyenne et haute montagne, le Pays d’Albertville est un incontournable du genre.

Le Pays d’Albertville est un territoire de plaines, de vallées et de montagnes accessible à tous. Son environnement préservé en fait une destination de découverte idéale en toutes saisons. Profitez du grand air avec des activités de plein air et amusez-vous en optant pour des activités en salle… à chacun le sien, car tous les goûts sont dans la nature. Que vous souhaitiez vous surpasser ou simplement visiter et flâner, une grande variété d’activités est disponible entre Annecy et Chambéry. Une randonnée dans le Parc Naturel des Bauges ou le Parc National de la Vanoise? Une balade dans le Beaufortain, le Val d’Arly ou en Tarentaise? Cet été, prenez de l’altitude en Savoie Mont-Blanc, et venez découvrir les splendides massifs du Pays d’Albertville. Entre lacs et montagnes, la Savoie vous invite à découvrir une destination nature par excellence, très appréciée pendant les vacances.

Cycle
Un véritable écosystème « vélo »! Le Pays d’Albertville se distingue par sa diversité de paysages et d’itinéraires cyclables. Une vraie culture cycliste profondément ancrée dans la région et qui fait de notre destination un camp de base idéal pour vos sorties cyclotourisme / cyclotourisme

vélo de montagne
Le Pays d’Albertville est aussi un véritable camp de base pour les randonnées VTT dans les vallées du Beaufortain et du Val d’Arly. De nombreuses pistes, bikepark et autres installations vous attendent dans un environnement privilégié au cœur de la Savoie Mont-Blanc.

Navettes « lignes nature » à votre disposition!
Les navettes Beaufortain mises en place chaque été facilitent les liaisons entre les stations du Beaufortain et les villages d’Albertville. Ils sont équipés pour le transport de vélos. Accessibles et économiques, ils sont également disponibles pour les piétons et les randonneurs.

Sentiers de randonnée
Le Pays d’Albertville possède de nombreux itinéraires de randonnée. Que vous soyez amoureux de la montagne ou expert en la matière, ici, tout est prévu pour répondre à vos attentes. Des randonnées ludiques pour toute la famille aux randonnées alpines et sentiers pour les plus sportifs, notre destination est votre terrain de jeu idéal pour profiter de vos vacances.

Pistes alpines
Envie de prendre une bouffée d’air frais? Nous avons ce qu’il vous faut … Téléchargez votre nouvelle application de géo-guidage «Alpine Tracks» depuis vos magasins pour vous accompagner dans vos randonnées, sentiers, VTT et cyclotourisme.

Autres activités de loisirs en plein air
Avec la chaleur estivale, que diriez-vous d’une balade à vélo rafraîchissante dans la forêt, suivie d’une baignade à Wam Park avec ses jeux flottants? Pour les amateurs de loisirs en famille, le programme d’activités proposé dans le Pays d’Albertville est riche. Si le fort de Tamié est un incontournable, c’est aussi grâce à son acrofort, ses 8 hectares et sa vue imprenable sur les trois vallées. Après un parcours de tyrolienne, rendez-vous au parc de jeux avec ses bassins aquatiques et son coin salon pour les parents.

Le Pays d’Albertville est aussi le site emblématique des sports olympiques en Rhône-Alpes. Avec ses installations sportives, la Halle olympique d’Albertville offre aux vacanciers la possibilité de glisser sur sa patinoire en journée ou en soirée, notamment pendant les vacances de Pâques ou les vacances de la Toussaint. Et pour les grimpeurs, un détour s’impose pour gravir son imposant mur d’escalade, avec des voies allant de 6A + ou 8B +. Sinon, pour une soirée amusante en famille, rendez-vous au bowling… grèves, rires et détente garantis toute l’année.