Thonon-les-Bains, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Thonon-les-Bains est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes. Thonon-les-Bains est une ville thermale agréablement située au bord du lac Léman. Sa position géographique privilégiée, sur un plateau jouxtant les montagnes alpines, proche de la Suisse, et son riche patrimoine historique et naturel font de Thonon-les-Bains une étape de choix.

Capitale historique de la petite province savoyarde du Chablais, la ville de Thonon est divisée en deux parties bien distinctes ː La ville haute avec ses belvédères située à proximité du musée du Chablais et le terminus du funiculaire avec un centre-ville sillonné de rues devenues essentiellement piétonnes avec ses petites maisons et bâtiments de faible ou moyenne hauteur et où se trouvent de nombreux lieux historiques, dont les édifices religieux et la ville basse, au bord du lac Léman et dont le port de Rives est le point central avec son ancien village de pêcheurs.

La partie de l’agglomération thononaise s’étendant et dont les limites sont fixées par la rocade de contournement présente un ensemble architectural assez hétérogène, composé principalement de villas de taille modeste, de quelques rares maisons rurales, ainsi que de nombreux bars d’immeubles. de taille et de hauteur plus ou moins variées.

Histoire
Après une brève occupation suisse au XVIe siècle, Thonon-les-Bains retourne en Savoie jusqu’à la Révolution française où il est inclus dans le département du Mont-Blanc puis dans celui du Léman. Mais elle devient savoyarde en 1814 avant de réintégrer définitivement la France en 1860. Capitale de la région naturelle et historique du Chablais français, la ville s’est considérablement développée depuis la Seconde Guerre mondiale, passant de 13 000 habitants en 1946 à près de 36 000 aujourd’hui. Thermalisme, tourisme et activités tertiaires expliquent cette évolution, alors que l’agriculture et la pêche ont longtemps été les activités traditionnelles de cette ville fortifiée du duché de Savoie (à laquelle appartenait la ville dès le XIe siècle), que l’on disait être «le jardin».

Epoque préhistorique et romaine
Selon la mythologie, la ville a été fondée par une ancienne tribu germanique qui a participé au massacre des Romains en Forêt-Noire. Au bord du lac Léman, au niveau des aménagements routiers de contournement de la ville en 2004, une nécropole du néolithique signifie « type Chamblande » a été mise à jour dans la localité Genevray. Le site a mis au jour 220 tombes, datées entre 3300 et 4800 ans BP, soit du milieu du V millénaire à la fin du IV millénaire.

Thonon-les-Bains est bâtie sur un site occupé au moins depuis le néolithique: des éclats de céramique, des outils en pierre et des pieux ont été retrouvés en 1989 au port de Rives. Ces échasses étaient datées des années 3094 à 3049 avant JC. J.-C. Des tombes proto-historiques de la fin de l’âge du bronze ont été découvertes à l’ouest de Thonon, localité Letroz, dans les années 1980. L’un d’eux contenait une épingle et un rasoir.

En -121, les Allobroges sont vaincus par les Romains et leur territoire est intégré à l’Empire. Le nom latin de la ville de Thonon reste inconnu, mais de nombreux vestiges ont été découverts à partir des années 1960 grâce aux travaux de Jean-Claude Périllat et Jean-Pierre Mudry, tous deux professeurs d’histoire. Avec quelques étudiants, ils ont effectué de nombreuses fouilles qui ont fourni des informations sur le plan de la ville romaine et les activités des habitants. Dans le quartier Ursules, des fouilles ont révélé la présence d’habitations, dont l’une devait être décorée d’une mosaïque et disposer de bains privés. Ce site a également livré un certain nombre d’objets du quotidien: palette de maquillage, des pièces de monnaie, une statuette en bronze du dieu Mars, des épingles en os et des aiguilles. Un ensemble d’ateliers de potiers était situé à l’ouest de ces habitations, dont huit fours ont été excavés. De nombreuses céramiques y ont été trouvées: céramiques courantes et céramiques fines. Ces derniers sont assez originaux et caractérisent la production de Thonon par leurs formes et leurs décorations, principalement végétales et animales. Des imitations de céramique sigillée (recouverte d’argile) ont également été découvertes.

Une dizaine de nécropoles, datant des IIe et IVe siècles, ont été fouillées à Thonon. Les enterrements sont la majorité contrairement aux crémations (seulement trois découvertes). D’autres tombes ont été retrouvées isolées. Enfin, plusieurs villae sont connues dans la campagne près du vicus: une dans le hameau de Concise connue par une épitaphe et des sondages effectués en 1997), une à Vongy (connue par des restes de tegulae), une à Tully (connue par la découverte d’un trésor monétaire en 1875), un à Ripaille (connu par des fouilles effectuées en 1902 qui ont restauré le plan au sol), un à Rives (connu par la création du port en 1861) et un supposé à Morcy.

Période féodale
Peu connue au début du Moyen Âge, son histoire est bien documentée à partir de 1270, du fait de la conservation des comptes châtellenie des châteaux d’Allinges, dans la juridiction desquels se trouvait le village avant de devenir en 1288 le siège de la châtellenie d’Allinges-Thonon , supplantant Allinges-Neuf dans ce rôle. Une bourgeoisie est attestée dès le milieu du XIII siècle et le village (quelques centaines de lumières) est entouré de murailles vers la fin du siècle, dont le faubourg de Rives jusqu’en 1290. En 1266, le comte Pierre II de Savoie (1203 – 1268) accorda à la commune ses premières franchises municipales en 1265-1266. Son frère et successeur, Philippe Ier confirme et augmente les 1 décembre 1268 et 1279. Le comte Amédée V les complète, tout comme son fils et successeur Édouard.

Enjeu des luttes entre les comtes de Savoie et les dauphins viennois jusqu’en 1343, Thonon devient alors l’une des résidences favorites de la Maison de Savoie et attire de nombreux immigrés locaux et étrangers (Italiens, Allemands, etc.). Le château, à l’origine forteresse et prison a été rasé et reconstruit vers 1410, est devenu une résidence d’agrément avec de beaux jardins et une demeure luxueuse, plus confortable que le simple pavillon de chasse Ripaille, construit au XIV siècle à l’embouchure de la Dranse; le terme «ripaille» synonyme en langue française de fêtes réussies précède dans le temps le nom du château qui vient plutôt du terme «rispe», broussailles.

Plusieurs dignitaires de la cour de Savoie font construire des hôtels particuliers autour du château (famille Revo), l’hôtellerie et le commerce se développent. En 1433, le duc Amédée VIII de Savoie acquiert et subdivise le vignoble de Vallon, attenant aux remparts de la ville, et dont les «chaseaux» (parcelles à construire) sont acquis par les principales familles de la bourgeoisie locale (actuel quartier de Vallon). Il favorise également la rénovation des équipements publics: moulins, fours, halle, alimentation en eau. Thonon reste tribunal de la ville jusqu’à la fin du XVe siècle, malgré la présence de plus en plus répandue d’une protestation populaire attestée par l’hérésie ou la sorcellerie, cruellement poursuivie à partir de 1475, et par l’émigration vers Genève.

Aux XIV et XV siècles, le manoir d’Allinges Thonon fait traditionnellement partie de la dot de la comtesse et duchesse de Savoie. Trois d’entre eux étaient particulièrement associés à leur nom à la région, Bonne de Bourbon, épouse d’Amadeus VI de Savoie, Marie de Bourgogne, épouse d’Amadeus VIII de Savoie et Anne de Lusignan, épouse de Louis Ier de Savoie. De 1536 à 1567, la ville était sous administration bernoise. Par le traité de Lausanne du 30 octobre 1564, la République de Berne rendit au duc de Savoie le bailliage de Thonon, entre autres possessions. En 1569, avec le traité de Thonon, les Valaisans rendirent à la Savoie les bailliages d’Evian, pays de Gavot et Saint-Jean d’Aulps sous leur domination depuis 1536.

Le 23 juillet 1724, la princesse Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenburg épouse Thonon Charles-Emmanuel de Savoie, prince de Piémont, fils aîné du roi Victor Amédée II de Sardaigne et d’Anne-Marie d’Orléans.

Intégration avec la France
Thonon-les-Bains était la sous-préfecture du district de Thonon dans l’ancien département du Léman. Lors des débats sur l’avenir du duché de Savoie en 1860, la population était sensible à l’idée d’une union de la partie nord du duché avec la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et rassemble plus de 13600 signatures, dont 280 pour Thonon, selon les Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord (1860), l’historien Paul Guichonnet (1982) donne 48 signatures. Le duché est réuni à la suite d’un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8% des Savoyards répondent «oui» à la question «La Savoie veut-elle retrouver la France?». L’absence de «non» explique le résultat du scrutin.

Tourisme
Une visite de la ville peut commencer par le vieux centre qui traverse la rue principale. Plusieurs édifices religieux valent le détour, comme l’église Saint-Hippolyte, la plus ancienne de la commune (XIIe siècle), typique du style baroque de la région, la chapelle Saint Bon, adossée à un rempart médiéval. La chapelle de l’ancien couvent de la Visitation. Plus contemporaine, datant du début du XXe siècle, la basilique Saint-François-de-Sales jouxte l’église Saint-Hippolyte et vaut ses fresques de Maurice Denis. Enfin, dans le quartier de Vongy, l’église Notre-Dame du Léman (1935) abrite une immense mosaïque représentant Notre-Dame du Léman et un bateau typique à voiles croisées.

Plusieurs châteaux sont également remarquables. Érigé au XVIIe siècle sur les ruines de l’ancien château médiéval, le château de Sonnaz appartenait à l’une des plus anciennes familles de Savoie. Il abrite aujourd’hui l’Office de Tourisme et le Musée du Chablais. Plus contemporain, le château de Montjoux date de 1930. Le château de Ripaille sur son domaine de 120 hectares en bordure de lac incontournable. Ancien monastère, ce château à quatre tours du XVe siècle restauré au XIXe possède des vignes et des espaces boisés. C’est un lieu d’histoire et de dépaysement. Les salles sont dédiées à l’histoire du site et de la région.

La zone portuaire avec l’ancien village de pêcheurs, Rives, est à voir. Ses maisons médiévales sont entourées d’étonnants monuments comme la Tour des Langues (XIIIe siècle), où les bouchers payaient leurs impôts en déposant la langue du bœuf abattu …

Par ailleurs, Thonon-les-Bains fait partie des communes appartenant au Géo Parc du Chablais, labellisé UNESCO, qui relie des paysages et des sites d’exception.

Héritage historique

Port de Rives
Le port de Rives est le port de plaisance de la ville de Thonon-les-Bains, c’est aussi un endroit très prisé pour se promener. Au port se trouve l’écomusée de la pêche et du lac Léman, dédié à la pêche sur le lac Léman, il se trouve dans des cabanes de pêcheurs, préservées et réhabilitées. Le village de pêcheurs a été construit en 1987 par un quai, dans le prolongement de la création du débarcadère.

Le funiculaire du port relie le port de Rives à la ville haute, construite sur un plateau dominant le lac Léman. Il a été construit en 1888. Long de 230 m pour un dénivelé de 40 m, son tracé est courbe.

Egalement présente dans le quartier de Rives, la tour des langues qui domine encore le village des pêcheurs, a été construite au XII siècle. C’est ici que les bouchers venaient payer leur impôt au seigneur, déposant ainsi les langues des bœufs ou des vaches qu’ils abattaient.

Mairie
Il y a bien longtemps, les membres des autorités municipales se sont sans doute réunis dans une maison forte au bas de la ville. En 1536, les Bernois (Suisse) ont conquis non seulement le Pays de Vaud, mais aussi la rive gauche du lac Léman. Ils ont fait construire un véritable bâtiment officiel à Thonon, détruit beaucoup plus tard par un incendie accidentel en 1815. Un projet de reconstruction par l’ingénieur sarde Giuseppe Mazzone est accepté en 1822, mais l’année suivante Carlo Randoni, architecte du roi de Sardaigne, élabore un rapport défavorable. Nous nous tournons enfin vers l’architecte vaudois Henri Perregaux, de Lausanne, pour lui demander un nouveau projet. Il reprend et développe les idées de ses prédécesseurs (correspondant certainement aussi à la volonté du propriétaire), à ​​savoir le principe d’un bâtiment largement ouvert sur des arcades au rez-de-chaussée,

En 1823, les œuvres sont attribuées à un autre Suisse, le Tessin Charles Pellegrini, domicilié à Chambéry. Mais, en raison de difficultés de financement, il faudra près de dix ans avant que le site ne soit complètement achevé. Les opérations sont réalisées par étapes, ce qui ne va pas sans modifications au cours des travaux. La reconnaissance des travaux, en présence de Perregaux, eut lieu le 10 octobre 1830. Cet architecte, qui d’ailleurs ne travaillait guère hors des frontières suisses, réalisa d’autres mairies néoclassiques à Morges et Moudon, mais la mairie de Thonon est sans aucun doute l’une de ses œuvres les plus ambitieuses. Ce bâtiment, de style simple, mais de proportions très étudiées, est entièrement ajouré avec des arcs en plein cintre au rez-de-chaussée et comporte deux étages éclairés par des fenêtres rectangulaires. Un avant-corps axial, sur trois axes d’ouvertures,

Château de Ripaille
Site historique, culturel et viticole majeur de la Haute-Savoie, le Château de Ripaille est également l’un des sites naturels les plus vastes et les plus remarquables au bord du lac Léman. Le château de Ripaille est un palais de plaisance du XVème siècle situé dans une zone au bord du lac Léman.

Dans ce château, le duc de Savoie Amédée VIII accueille le pape Eugène IV vers 1440. Peu de temps après cette visite, le duc de Savoie devient pape sous le nom de Félix V, bien que son élection ne soit pas reconnue par la majorité de l’Église catholique. Sa mitre supposée est conservée dans le trésor de l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune. Ancienne retraite semi-religieuse du premier duc de Savoie, Amédée VIII, aux XVIIe et XVIIIe siècles, couvent des Chartreux, protégé dès le «siècle» par la haute muraille qui l’entoure encore. En 1900 propriété d’un grand industriel. esthète, Ripaille a toujours été un lieu où habitants et visiteurs viennent «se ressourcer».

Le domaine préserve une forêt de 53 hectares, un arboretum composé de 58 essences différentes et un domaine viticole, classé parmi les vins de Savoie AOC. Dans le parc forestier, un monument aux Justes a été inauguré en 1997.

Château de Sonnaz
Le château de Sonnaz est une demeure appartenant à la famille noble Gerbaix de Sonnaz qui a été construite en 1666 sur les ruines de l’ancien château de Thonon. Cette dernière a été construite au XV siècle par Marie de Bourgogne épouse du duc de Savoie Amadeus VIII, puis cédée à la famille Gerbaix de Sonnaz.

Le Château de Sonnaz se dresse au centre-ville de Thonon, à proximité de la Mairie, avec une vue imprenable sur le lac Léman, la Suisse et la chaîne du Jura. Après le démantèlement du château fort de Thonon (construit par Marie de Bourgogne, épouse d’Amédée VIII), au XVIe siècle, les ruines ont été cédées à la famille Gerbaix de Sonnaz: c’est sur les vestiges des fortifications que la belle demeure le Château de Sonnaz. C’est là que résidaient le plus souvent les souverains de Sardaigne lorsqu’ils venaient dans le Chablais …

Devenu propriété de la Ville de Thonon, le château a connu différents usages: tour à tour lieu de rencontre d’associations, cour … Il abrite aujourd’hui le Musée du Chablais et ses collections, ainsi que, depuis octobre 2008, le Bureau de Tourisme à Thonon-les-Bains.

La tour des langues
Le quartier de Rives est apparu au 14ème siècle. A l’époque, la « Tour des Langues » a également été construite, qui domine le village de pêcheurs. C’est là que les bouchers venaient payer leur impôt au seigneur: les langues des bœufs qu’ils abattaient …

Maison Guillet de Monthoux et rue Chante-Coq
Le Château des Guillet-Monthoux, ancien château dont la façade, l’élévation et l’escalier sont inscrits aux Monuments Historiques, situé rue Chante-Coq, appartenait autrefois à la puissante famille Guillet de Monthoux, dont les armes ornent encore aujourd’hui la façade … la plus ancienne est la maison Guillet de Monthoux, située dans cette même rue, puisque sa construction date de 1480. Sa porte est surmontée des armoiries familiales: trois têtes de léopard couronnées. Au sous-sol, il y aurait autrefois une porte menant à un passage souterrain qui permettait d’accéder au château de la ville à cheval.

Le premier Guillet de Monthoux établi à Thonon au XVe siècle, Pierre, était échanson (officier chargé de servir un verre à un personnage important) du duc Louis de Savoie. Au XIXe siècle, cette famille s’éteint avec les disparitions successives des quatre demoiselles de Guillet, filles du général Othon Laurent. Bien avant la construction du couvent de la Visitation au XVIIe siècle, cette rue se terminait par un champ exigu appelé «Corre» ou «Cour». De « champ Court », le nom devint « Chancot », puis « Chante-Coq » au 19ème siècle. La façade actuelle de la maison Guillet de Monthoux est le résultat de travaux réalisés lors de la rénovation de la rue Chante-Coq dans les années 1990.

Château Saint-Michel d’Avully
Situé dans le bassin du Léman, dans le Chablais, entre Thonon et Annemasse, le château s’étend sur un domaine privé de 15 hectares à flanc de montagne. Inscrite aux Monuments Historiques, elle a été magnifiquement restaurée et a retrouvé tout son cachet médiéval. Construit sur un ancien site gallo-romain du 12ème siècle par la famille Avully, le château fut fortifié au 14ème siècle sur ordre du comte de Savoie. A la fin du XVe siècle, il est vendu à la famille Saint-Michel, de Genève, ce qui lui donne son aspect définitif. Acheté au XVIIIe siècle par la famille de Saint François de Sales, il subit alors les dégâts de la Révolution française, avant de tomber en ruine et de sombrer dans l’oubli pendant près de deux siècles. Le bâtiment aujourd’hui a fière allure et vous invite à découvrir ses jardins, son poulailler, ses douves d’eau,

Le plâtrier d’Armoy
En 1844, le baron Saladin de Lubière est à l’origine de la création du plâtrier d’Armoy. Il était l’un des plus importants de France, produisant plus de 100 000 quintaux de plâtre et regroupant plus d’une centaine de salariés. En bordure de la route départementale 902, peu après le Pont de la Douce en direction de Morzine, vous pouvez vous arrêter sur le bord de la route et traverser un pont de fer sur la Dranse.

Sur votre gauche vous avez une vue assez surprenante: une grande cheminée en brique et en arrière-plan un bâtiment en pierre colonisé par les arbres: ces ruines sont tout ce qui reste de l’ancien plâtre d’Armoy. Cela a fonctionné de 1844 à 1934; un petit canal, dont le tracé est encore distinct, est creusé le long de la Dranse pour alimenter une roue à aubes qui entraîne elle-même trois meubles servant à broyer le minerai de plâtre. Un broyage qui a lieu après la cuisson dans 8 fours à bois et à coke. Leurs emplacements et même les charnières de leurs portes sont également visibles. La roue à aubes, cependant, a disparu. Le plâtre ainsi produit a d’abord été transporté par un petit chemin de fer jusqu’à Vongy, avant d’être chargé sur les bateaux sur le lac Léman. La construction de la route du Bioge en 1854 met un terme au transport ferroviaire. A partir de cette date,

Confrontée à la concurrence d’autres plâtriers, elle ferme ses portes en 1934 avant qu’en 1975, la commune d’Armoy rachète finalement le site de Platrières de l’Est.

Autres châteaux
le Château de Thonon. Le château devint le siège de la châtellenie des Allinges-Neuf à partir de 1288, lorsque le premier château fut construit dans l’angle nord-est de l’enceinte, avant de devenir une châtellenie autonome en 1570. Un deuxième château fut reconstruit sur l’ancienne citadelle par la comtesse Marie de La Bourgogne, qui y réside régulièrement à partir de 1406, et qui fut détruite au XVI siècle par les réformés de Genève (17 février 1591)
le château Thuyset, fief du XV siècle, installé dans l’ancien clos le Choyset, d’où son nom. Centre d’une seigneurie sous le château de Thonon. Il appartient successivement à Choyset et à Allinges, les Thorens (fin XV siècle), puis le mariage des Foras en 1688.
le Château de Rives, situé dans le quartier de Rives.
le château de Bellegarde ou Maison-Haute. Situé à gauche de la mairie, derrière la porte des Lombards, seule porte qui subsiste aujourd’hui, le château a été construit en bordure des remparts et possède une tour carrée. L’ancien palais de justice, une maison voisine, est décoré de frises en bois sculptées de figures coquines représentant les sept péchés capitaux.
la place forte de Marclaz, située au sud-ouest de la ville. Appartenant à la famille de Ravez, il devient en 1515 par mariage, la propriété des deux succursales de Vidonne, illustres familles genevoises. Après divers changements de nom, toujours par mariage, il est vendu au baron de Chanteau pour sa fille mariée au comte Max de Foras. Aujourd’hui, il tombe progressivement en ruine. C’est un bâtiment rectangulaire avec de belles fenêtres. Au centre se trouve la tour ronde avec un escalier en colimaçon.

Patrimoine religieux

La Basilique Saint François de Sales
Ce majestueux édifice religieux a été achevé au début du XXe siècle. Maurice Denis y a peint ses dernières œuvres, les voûtes et les vitraux valent vraiment le détour. L’église Saint Hippolyte, bonne sœur siamoise, partage le même clocher, seul son style baroque permet de savoir où l’un commence et l’autre finit.

Autres édifices religieux
L’église Saint-Hippolyte, impasse Saint-François, originaire du XII siècle, est construite au-dessus d’une crypte romane du XIV siècle. Il a été reconstruit au XVIIème siècle dans le style baroque savoyard et ses décorations et fresques sont exubérantes. L’église est devenue une chapelle papale en 1439, a été utilisée comme temple protestant lors de l’invasion bernoise en 1536, et a de nouveau accueilli le culte catholique en 1594 sous l’influence de Saint François de Sales. Le monument est classé monument historique. Des travaux de restauration ont été réalisés en 2009 et 2010;
la basilique Saint-François de Sales, impasse Saint-François de Sales, a été construite à côté de l’église Saint-Hippolyte, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle;
l’église Notre-Dame-du-Léman, route d’Évian, dans le quartier de Vongy, construite par l’architecte Maurice Novarina. Une immense mosaïque représentant Notre Dame du Léman domine le chœur de l’église;
l’église Notre-Dame-de-Lourdes, avenue de Genève, dans le quartier de la Grangette, construite par l’architecte Maurice Novarina;
l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal, route de Tully, construite par l’architecte Claude Marin entre 1965 et 1967, possède un clocher construit en 1975;
la chapelle de la Visitation, ancienne chapelle du couvent de la Visitation, rue des Granges, est désormais consacrée aux expositions d’art contemporain;
la chapelle Saint-Bon, avenue de Léman, (son existence est citée à partir de 1299), près de laquelle Saint François de Sales aurait accompli son premier miracle (la résurrection d’un enfant mort sans baptême);
la chapelle Saint-Sébastien, au lieu de la fontaine concise, dont l’existence à la fin du XIIIème siècle est mentionnée, a été reconstruite sur l’ordre de Saint François de Sales. On peut admirer une fresque du XIVe siècle représentant la décapitation de Jean-Baptiste? Classé monument historique en 2015;
la chapelle Saint-François de Sales, rue Evian Vongy, a été construite au XVII siècle sur l’emplacement de la chapelle du XIII siècle. Il est près de l’église Notre-Dame-du-Léman;
la rue Saint-Etienne, Tully Road Tully construite au XIII siècle et reconstruite en 1681 est dédiée à Saint-Etienne;
la chapelle dite Sainte-Famille de la rue du Lac de Corzent a été construite entre 1626 et 1644 sous le nom de chapelle Jésus-Marie-Joseph;
La chapelle Rives de l’avenue du Général Leclerc (chapelle Saint-Pierre-et Saint-Paul) a été construite à la fin du XIX siècle par les comtes de Sonnaz;
la chapelle du monastère de la Visitation, route de la Visitation dans le quartier de Marclaz et créée par Maurice Novarina en 1968. Ce couvent ne se visite pas;
la Chapelle des Capucins, rue des Allinges.
la chapelle de l’institution du Sacré-Cœur, place de Crête.
la chapelle de l’école Saint-Joseph-Saint-François, avenue du Léman de Concise.
la chapelle du Lycée des Vallées, avenue de l’Ermitage.
la chapelle du monastère des Sœurs de la Charité, Chemin de la Fléchère de Concise.
le temple réformé, avenue d’Évian, construit en 1907 par l’architecte genevois Pierre Fatio, dans un style « village pittoresque » (heimatstil)
l’église évangélique baptiste, avenue d’Évian.
l’église d’assemblée évangélique, impasse du Clos Brûlé.
l’église évangélique E.Elim, route de Tully.
la chapelle Don-Bosco dessinée par Maurice Novarina, inaugurée en 1945, est située à proximité du centre commercial Etoile;
la chapelle de l’hôpital Georges-Pianta conçue par Maurice Novarina inaugurée en 1970;

Espace culturel
A Thonon-les-Bains, il y a deux théâtres, l’espace Maurice-Novarina, anciennement MAL (Maison des Arts et Loisirs) et le théâtre de la Maison des jeunes et de la culture. La ville cofinance l’association Thonon-Events qui organise des événements festifs tout au long de l’année, notamment Les fondus du macadam en août et Thonon fait son Cirk en décembre. La bibliothèque municipale principale et la médiathèque sont situées dans l’ancien couvent de la Visitation.

Espace patrimonial dédié à l’art contemporain et à sa sensibilisation, la «Chapelle de la Visitation» propose une programmation visant à interroger les modes d’expression explorés par les artistes d’aujourd’hui. Quelques noms d’artistes présentés, parmi les plus connus: Erro, Jacques Villeglé, Roman Opalka, Robert Combas et Ladislas Kijno…

Retrouvez au sein de l’ancien couvent de la visitation, un centre culturel réunissant savoirs, musique et art contemporain: La médiathèque, la chapelle – espace d’art contemporain, l’école de musique et de danse de Thonon et l’harmonie chablaisienne de Thonon-les-Bains et Le lac Léman, l’académie chablaisienne, la chorale Amédée, le groupe folklorique Sabaudia, les Amis d’Eberbach, le centre généalogique de la Savoie … font de ce centre le noyau culturel de Thonon – les bains. Un bâtiment du 17ème siècle remis au goût du jour pour générer du lien social mais aussi pour participer au dynamisme de la ville et pour accueillir diverses manifestations culturelles.

Maison des Arts du Léman
Théâtre, danse, musique, chant, opéra, cirque, etc. (plus d’une soixantaine d’événements par saison) et plusieurs événements importants: Traversées d’octobre à mai et Festival de Montjoux en juillet.

Le musée du Chablais
Le musée du Chablais au Château de Sonnaz, demeure historique, bénéficie d’un panorama exceptionnel sur le lac Léman. Il accueille des expositions permanentes ainsi qu’une exposition temporaire, qui s’efforce toujours d’être au plus près de la mémoire de la région. Le «musée du Chablais», créé en 1863, est situé dans l’office de tourisme de Thonon, dans les caves voûtées du Château de Sonnaz, demeure historique du XVII siècle suspendue au-dessus du lac Léman, et offrant un magnifique panorama sur le massif du Jura.

L’écomusée de la pêche et du lac
Plongez au cœur du village de pêcheurs et découvrez l’écomusée de la pêche et le lac de Thonon-les-Bains qui a trouvé sa place dans trois portails traditionnels, et vit au rythme de ces professionnels de la pêche dont il est le gardien de la Mémoire . L’écomusée de la Pêche et du Lac, situé dans le port de pêche, est placé au milieu des portails traditionnels, vivant au rythme des professionnels de la pêche que les visiteurs peuvent observer lors d’une visite. A travers des objets de pêche traditionnels et des panneaux explicatifs, le musée initie ses visiteurs aux techniques d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi à la faune qui habite le lac Léman.

Galerie Etrave
Depuis de nombreuses années, la Maison des Arts du Léman défend l’art de la photographie, qu’elle présente au rythme de trois expositions par an à la Galerie de l’Etrave. Après avoir accueilli les expositions de La Chapelle-Espace d’Art Contemporain pendant deux saisons, la Galerie de l’Etrave a redécouvert sa mission: vous offrir des regards, des images photographiques pour peut-être mieux voir et mieux aimer le monde, notre monde.

Chapelle de la Visitation
Espace d’art contemporain dédié à l’art contemporain.

Événements et festivités
La foire de Crète, créée au XVIe siècle et qui a lieu le premier jeudi de septembre a célébré sa 534 édition le jeudi 1er septembre 2011. C’était à cette époque une grande foire paysanne (bétail, volaille) et commerciale. De nos jours, il y a encore un salon qui occupe une partie importante de la ville, ainsi qu’une fête foraine qui attire la population du Chablais et de la Suisse voisine.

Le Festival de musique de Montjoux a lieu chaque année depuis 1996 au début du mois de juillet. Pour la première fois, il est annulé pour son édition 2020, suite à la situation liée au coronavirus. [archive] La ville accueille en août un festival de rue appelé: Les Fondus du Macadam.

Le carnaval de la ville dit « Matagasse », qui traverse le centre-ville de Thonon-Les-Bains, a lieu tous les deux ans, au printemps.

La gastronomie
Les auriculaires sont une charcuterie traditionnelle de Thonon-les-Bains, composée de viande et de foie de porc hachés, épicés et enveloppés dans une passoire.

Le domaine Ripaille produit un vin blanc avec l’appellation vin de Savoie, Le Ripaille.

Thonon-les-Bains est une commune viticole du vignoble savoyard, mais elle est également située dans l’aire géographique de l’IGP Comtés Rhodaniens, IGP qui est partagée entre plusieurs vignobles (Savoie, Bugey, Rhône, Beaujolais et Loire). Cette commune viticole est habilitée à produire les vins: AOC Roussette de Savoie, AOC Vin de Savoie et IGP Vin des Allobroges.

Espaces verts
La ville est délimitée à l’est par la Dranse et la réserve naturelle du delta de la Dranse située à son embouchure dans le lac Léman. Créée en 1980, la réserve abrite de nombreuses espèces d’oiseaux. Un sentier pédestre permet de le visiter.

Contiguë au domaine du château de Ripaille, la forêt de Ripaille et un arboretum s’étendent sur 53 hectares. Ces espaces sont entourés par le mur d’enceinte du domaine et peuvent être visités librement. L’arboretum, créé en 1930, d’une superficie de 19 hectares, présente de nombreuses espèces exotiques (dont le Douglas taxifolié). Au centre de l’arboretum, la clairière de Ripaille abrite un monument aux Justes parmi les Nations. La forêt est un ancien domaine de chasse des ducs de Savoie et est principalement composée de pins et de chênes verts. Il abrite une faune composée de quelques spécimens de cerfs, de rongeurs et d’une héronnière.

Le bois de la commune s’étend sur une superficie de 118 hectares au sud-est de la commune jusqu’à la commune d’Armoy au pied du massif des Hermones. Aménagé depuis 1903, le bois de la commune possède de nombreux sentiers praticables à vélo ou à pied, un parcours de santé, et coïncide avec le circuit GR 5.

Situé en contrebas du centre hospitalier, l’étang de la Dame est le plus grand espace vert paysager de la ville. Le parc s’étend sur 25 000 m. Autrefois marais insalubre, il a été plusieurs fois restructuré et aménagé en 1996. L’étang est un affleurement de la nappe phréatique de la source de la Versoie.

Lac Léman
Incontestablement l’incontournable et le plus célèbre pour sa grandeur et ses paysages aux ambiances azuréennes. Liaison entre la France et la Suisse, elle offre 53 km de côtes françaises dans les communes du Chablais. Balades le long du rivage, randonnées pour prendre de l’altitude ou simplement farniente au soleil, le lac Léman vous fera voyager à pied, en bateau ou à vélo…

Forêt de Ripaille
A deux pas du centre-ville de Thonon, la forêt de Ripaille est l’occasion d’une agréable balade: cet espace clos et boisé abrite de nombreuses espèces animales, et vous invite à une «pause nature», le long d’un sentier d’interprétation balisé. Situé au cœur du Domaine de Ripaille, site historique classé de 130 hectares à l’intérieur de l’enceinte de la ville, cette visite vous fera découvrir l’ancienne chênaie (53 hectares) ancien terrain de chasse des comtes de Savoie, l’arboretum sylvetum André Engel (19 hectares) et le Mémorial National des Justes de France, construit en 1997 en l’honneur des hommes et des femmes qui ont sauvé les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Le site abrite un bon nombre d’espèces animales et végétales vivant en autarcie, l’espace étant clos par un mur d’enceinte l’isolant de l’urbanisation périphérique.

La forêt de Ripaille qui s’étend sur 53 hectares est remarquable du point de vue de l’histoire, de la sylviculture et de la faune. Les comtes et ducs de Savoie, qui y chassaient au Moyen Âge, furent à l’origine de la belle chênaie que l’on peut encore admirer aujourd’hui. C’est aussi de leur temps que le réseau d’allées qui divisent cette forêt remonte aux villes du Pays de Vaud, de l’autre côté du lac, autrefois subordonnées à la Savoie.

La grande muraille ancienne, entourant le site permet l’existence d’une faune très vivante où se détachent le cerf, une grande héronnière et de nombreux oiseaux nicheurs. Ripaille est l’un des sites ayant reçu le label «ZICO» (zone importante pour la conservation des oiseaux) en application d’une directive de l’Union européenne.

André Engel a créé l’arboretum forestier dont la collection d’arbres, plantée de 1930 à 1934 sur 19 hectares, se compose de 58 espèces différentes, la plupart exotiques. L’objectif était d’expérimenter la manière dont ces plantes pouvaient s’habituer à notre région. Certaines espèces, comme le douglas d’Amérique du Nord, ont fait preuve d’une adaptation remarquable.

Réserve naturelle du delta de la Dranse
Facile d’accès, le site offre une étonnante diversité d’environnements dans un si petit espace: à cheval sur les communes de Thonon et de Publier (Amphion), ce cadre naturel incroyable et insolite abrite de nombreuses espèces (faune et flore). Située entre Thonon et Publier, la réserve naturelle du delta de la Dranse est l’un des derniers espaces naturels au bord du lac Léman, abritant de nombreuses espèces animales et végétales. Cette zone est classée ZPS (Special Protection Zone) pour ses valeurs écologiques et environnementales. L’association Asters (conservatoire des espaces naturels de Haute Savoie) gère cette réserve naturelle en assurant son contrôle, son suivi et sa valorisation auprès des populations.

Au bout de l’avenue de Saint-Disdille, prenez la route sur votre droite. Un parking paysager vous accueille un peu plus loin et un chemin naturel vous mène à la réserve naturelle. C’est une forêt alluviale composée principalement de peupliers et de saules. C’est le royaume des petits passereaux: mésanges, pouillots, fauvettes … Continuez jusqu’à l’embouchure de la Dranse et les bords du lac. Rencontres aléatoires, on observe ensuite hérons, harles, chevaliers guignette, petits pluviers … Sur la petite plage derrière la zone humide, à gauche, un arbre est mangé par le castor, animal nocturne qui fréquente le site. Les sentiers fortement sculptés sont les vestiges des bras de la Dranse qui coulaient autrefois ici.

Châteaux des Allinges
Ancienne résidence de St François de Sales, les châteaux d’Allinges sont l’un des sites emblématiques de la province du Chablais. Le site offre un panorama exceptionnel sur le lac Léman, le Jura et les Préalpes. Les ruines de Château-Neuf et Château-Vieux se dressent face à face au sommet de la colline des Allinges. La chapelle romane du XIe siècle du Château Neuf qui abrite une remarquable fresque dans l’abside cul-de-four est classée Monument Historique.

Le belvédère des Châteaux culmine à 717 mètres. Elle offre l’une des plus belles vues sur le Chablais: vous pourrez admirer le lac, le Jura suisse et français, mais aussi la Dent d’Oche, le point culminant du Chablais (2222 mètres). Le site des châteaux d’Allinges est un site incontournable du Géoparc mondial UNESCO du Chablais. Vous découvrirez l’histoire médiévale de ces deux forteresses voisines et rivales. Leurs murs portent les cicatrices de leur guerre. Ce lieu des châteaux des Allinges a servi de résidence à Saint François de Sales (1567-1622) lors de sa mission d’évangélisation de cette province, entre 1594 et 1598, après avoir été repris aux protestants de Genève et de Berne par le duc de Savoie. Il reste un lieu de pèlerinage.

Activité

Glissières funiculaires
Datant de 1888, le funiculaire monte à 46 mètres sur la pente du quai de Rives à la partie haute de la ville. Depuis 1989, les trains sont entièrement automatisés, et ce qui le distingue de tous les autres funiculaires du monde, c’est que la voie tourne vers le haut au lieu de rouler en ligne droite.

Centre thermal de Valvital
Idéalement situé au bord du lac Léman, au pied des Alpes, Thonon-les-Bains s’épanouit dans un climat de douceur et d’authenticité montagnarde. Son expérience centenaire de l’hydrothérapie, son parc verdoyant, son eau minérale réputée, font de cette ville une étape privilégiée pour les curistes exigeants. C’est dans ce cadre idyllique que le parc thermal, fleuri et arboré, accueille les thermes entièrement rénovés.

Cures thermales ou espaces détente et spa, le centre thermal Valvital vous offrira le meilleur de l’eau de Thonon. Curistes ou simples amateurs de soins et de beauté, trouvez dans les thermes ce dont vous avez le plus besoin: le plaisir et la remise en forme.

Les bienfaits de l’eau de Thonon-les-Bains sont reconnus depuis l’Antiquité. Des Romains, qui en rapportaient déjà les mérites diurétiques, au centre thermal de Valvital aujourd’hui, chacun a trouvé dans l’eau de Thonon-les-Bains ses attributs les plus purs. Aujourd’hui, la ville et son nom « les-bains » accueillent des curistes du monde entier qui souhaitent uniquement bénéficier des bienfaits rhumatologiques, diurétiques et diététiques de l’établissement thermal. Le centre thermal Valvital à Thonon, c’est aussi 600 mètres carrés d’espace détente, une piscine thermale à 32 ° C avec une vue panoramique sur le parc, agrémentée de lits et de sièges bouillonnants, de cols de cygne, de cours de massage par immersion ainsi que d’une grotte musicale , sauna, hammam, puits d’eau froide, fontaine de glace, douches expérimentales et traitements aquatiques ludiques.

Sports nautiques
Thonon-les-Bains est l’une des 36 villes de France à avoir remporté le prix 4 étoiles France Station Nautique. Il n’y a guère de sports nautiques qui ne soient pas proposés à la marina, et la voile, la planche à voile, le ski nautique, le kayak et le canoë sont toutes des spécialités.