Romans-sur-Isère, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Romans-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au cœur de la Drôme et au pied du Vercors, les Romains bénéficient d’un patrimoine exceptionnel: architecture, espaces naturels, gastronomie, maroquinerie … il s’appuie sur son histoire pour construire son avenir en attirant notamment de nouveaux entrepreneurs attachés fabriqué en France.

Idéalement situé dans la moyenne vallée du Rhône, au pied du Vercors, au cœur de la Drôme des Collines, sur la rive droite de l’Isère, Romans possède un patrimoine architectural remarquable qui témoigne du développement de la ville autour de sa collégiale . Romans-sur-Isère offre de par sa position géographique une qualité de vie incomparable, portée par un fort dynamisme économique local. Commerces, bars et restaurants vous accueillent au coeur du centre-ville, le centre historique à Marques Avenue, de la gare à l’Isère.

Romans-sur-Isère est un chef-lieu situé sur la rive droite de l’Isère, à 20 km au nord-est de Valence (préfecture de la Drôme). Avec la commune voisine de Bourg-de-Péage, implantée de l’autre côté de la rivière, elle forme une agglomération d’environ cinquante mille habitants (Romanais, Romanaise). L’autoroute A49 Romans-Voreppe (Grenoble), prolongée par la D 532 passe à proximité et permet un accès facile à Valence (20 km), la gare TGV de Valence (11 km), Grenoble (75 km) et l’autoroute du soleil (A7) à 15 km à l’ouest (à Tain-l’Hermitage). Il est à 104 km de Lyon par l’A7.

Histoire
La cité des Romains est née de la fondation en 838, près d’un gué sur l’Isère, d’une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne. La ville de Romans est née de la fondation en 838, près d’un gué sur l’Isère, d’une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne. Fleuron français de la chaussure de luxe jusqu’au milieu des années 1970, la ville comptait 34 000 habitants au dernier recensement, au cœur d’un bassin urbain de 50 000 habitants.

Moyen Âge
Le nom de la ville qui se développe autour, du XIe siècle, dérive du nom de la première paroisse, Saint-Romain. Au XIe siècle, les moines de l’abbaye sont remplacés par des chanoines, qui est un chapitre sous la tutelle du père De Oliveira, fils du seigneur de Clérieux et archevêque de Vienne. L’église est alors devenue une église collégiale. Les droits seigneuriaux sont entre les mains du chapitre de Saint-Barnard, qui conjugue ainsi pouvoir spirituel et temporel.

Autour de la collégiale Saint-Barnard, marchands et artisans s’installent et développent une puissante industrie du drap. Sa renommée est importante depuis près de sept siècles. Le premier pont sur l’Isère (le «Pont Vieux») a été construit en 1049 afin de faciliter et d’intensifier la circulation, mais aussi de permettre la perception d’un péage (d’où le nom de Bourg-de-Péage., Ville d’autre part) côté Isère, face aux Romains), procurant ainsi des revenus à la commune. Un marché est également installé autour de la collégiale Saint-Barnard; il existe encore aujourd’hui sur la place Maurice-Faure.

Ce noyau urbain est menacé: au nord, par les seigneurs d’Albon, ayant pris possession des terres de Peyrins; au sud, par les comtes de Valence. Dans ce climat d’insécurité, les chanoines ont décidé de construire un rempart. La tour Jacquemart, ancienne porte de l’Aumône, date de cette période.

Le commerce s’intensifie au XIIIe siècle et la prospérité de la ville se reflète dans la nouvelle construction entreprise par un grand constructeur abbé Jean de Bernin. Il fait ainsi reconstruire un pont plus solide et la collégiale Saint-Barnard agrandie. C’est à cette même époque que les faubourgs se développent hors des remparts. Mais la tutelle du chapitre devient de plus en plus lourde et les Romains se soulèvent en 1280: humiliés, les chanoines renoncent à la gouvernance de la ville.

L’enrichissement et l’indépendance de la ville suscitèrent l’envie du Dauphin, seigneur du Dauphiné, qui l’annexa en 1342. En 1349, c’est dans la même ville eut lieu la cérémonie de reliure de la province de Dauphine en France. L’acte, dit Traité des Romains, a été signé dans la résidence du Dauphin, près du «Vieux Pont», suivi d’une cérémonie religieuse dans la Collégiale Saint-Barnard.

Renaissance
Les premiers tanneurs et tanneurs se sont installés dans le quartier de Presle à la fin du XIVe siècle. Pendant la guerre de Cent Ans, la ville construit un deuxième rempart qui englobe les faubourgs: quartiers de Presle, Pavigne et Saint-Nicolas. Ce rempart commença à se décomposer vers 1830. Des vestiges sont encore visibles: une tour rue des Remparts-Saint-Nicolas, les murs du quai Sainte-Claire et le cimetière Saint-Romain.

Au début du XVe siècle, les draperies romaines étaient exportées vers le Moyen-Orient et les riches marchands construisirent alors leurs hôtels particuliers de style gothique flamboyant dans toute la ville. En 1516, un riche et pieux marchand romain, Romanet Boffin, conçoit un chemin de croix dans la ville menant au calvaire des Récollets.

Les temps modernes
Durant la seconde moitié du XVIe siècle, les Romains ont dû subir une série de catastrophes: froid extrême, grandes sécheresses, fléaux, etc. La Réforme progresse dans la région et il y a beaucoup de convertis chez les Romains. En 1561, les adeptes de la religion réformée menacent d’expulser les Cordeliers. La crise religieuse se double d’une crise sociale et anti-seigneuriale (contre les canons). Elle atteint son apogée en 1562, lorsque le pays des Romains est ravagé au nom du protestantisme (la collégiale Saint-Barnard est saccagée) et lors du carnaval sanglant de 1580.

Au cours des deux siècles suivants, la ville a stagné et l’industrie du tissu a disparu avec l’émergence de la tannerie et de la soie. C’est à cette même époque que la ville se couvre de couvents et de monastères (Capucins, Récollets, Ursulines, Saint-Just).

En 1642, avec le traité de Péronne entre le roi de France, Louis XIII, et le prince de Monaco, Honoré II, ce dernier devient duc de Valentinois et, à ce titre, reçoit des droits de justice seigneuriale sur la ville de Romains. En 1680, le village qui s’était formé sur l’autre rive de l’Isère, face aux Romains, devint Bourg-de-Péage, communauté indépendante.

En 1788, à la suite de la journée des tuiles et de la réunion des États généraux du Dauphiné, les États du Dauphiné, l’assemblée de la province, s’ouvrent en décembre au couvent des moines du Cordelier. Leurs propositions préparent les États généraux de 1789. De 1790 à 1795, Romans-sur-Isère est la capitale du district

Emergence de l’industrie de la chaussure
Après 1850, l’économie et la société romaines subissent des changements majeurs avec le développement de l’industrie de la chaussure, pour laquelle travaillent 5 000 ouvriers en 1914, à l’origine d’un puissant mouvement syndical. Dès la fin du XIX siècle, Joseph Fénestrier impose la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change: sa population atteint 10 000 habitants, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures. A l’est, le long de l’avenue Gambetta, sont construits la caserne Bon, le collège, les maisons louées aux officiers. En 1878, sous la présidence de Mac Mahon (royaliste), Gambetta prononça son fameux: « Cléricalisme, voici l’ennemi! » « et prépare le terrain pour l’enseignement primaire laïque gratuit et obligatoire. Une plaque est apposée sur la place Jean Jaurès, commémorant son passage.

Après la Première Guerre mondiale, la commune prend le nom de Romans-sur-Isère. Dans les années 1920, le maire socialiste Jules Nadi fait construire une cité-jardin à vocation sociale à proximité de la route de Grenoble. L’industrie de la chaussure jouit alors d’une certaine prospérité, la population compte 17 000 habitants; la poussée urbaine s’exerce vers le nord, au-delà de la voie ferrée. L’église Notre-Dame-de-Lourdes a été construite en 1937, dans le style « gothique moderne ». La crise mondiale des années 30 a été particulièrement dramatique pour les chaussures romaines, qui vivaient en partie des exportations. La création d’une grande foire économique en 1930 apparaît comme l’un des palliatifs.

Après la guerre
Avec le retour de la paix, l’industrie de la chaussure a de nouveau prospéré, notamment avec Charles Jourdan qui a créé des magasins partout dans le monde; il emploie 4 000 personnes. La population ne cesse de croître, passant de 20 000 habitants en 1945 à 30 000 en 1968. Pour les accueillir, de nouveaux quartiers sont recouverts d’immeubles comme la ville HLM de La Monnaie, où vivent jusqu’à 8 000 personnes. Les zones résidentielles remplacent les terres agricoles dans toute la ville.

Mais à partir de 1974, la crise bouleverse profondément l’industrie de la chaussure: la concurrence étrangère est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements: en 25 ans, les effectifs sont passés de 4 000 à 1 000 salariés. Déclin également pour la grande tannerie industrielle: il ne reste que la Tannerie Roux, l’une des plus anciennes de France, et l’entreprise de la Tannerie Chaix. Après le déclin de ces industries, d’autres s’installent lentement dans les années 1960 dans la zone industrielle à la lisière du quartier de la Monnaie: Cerca et FBFC: combustible nucléaire, SEIM: équipement automobile, etc.

Dans les années 1990, l’économie romaine a pu s’appuyer sur d’excellentes liaisons routières et ferroviaires grâce à l’autoroute A49 et au TGV. En 2004, quelques noms défendaient encore la production de chaussures de qualité: Jourdan, Kélian, Clergerie. Une nouvelle dynamique commerciale est annoncée avec l’ouverture de Marques Avenue, un espace d’usine, dans l’ancienne caserne Bon. Robert Clergerie sauve sa société, cédée en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 2005, au bord de la faillite. L’entreprise a sauvé 170 emplois et a réembauché depuis 2005 près de 80 employés, passant à 250.

Économie
Les Romains ont depuis longtemps concentré de nombreuses industries de la chaussure de luxe. Innovation, savoir-faire et qualité restent les maîtres mots de cette ville dont la réputation de capitale de la chaussure de luxe continue de perdurer à travers les entreprises Clergerie, Laure Bassal et de nombreuses petites unités. Une réputation qui lui a permis de développer un tourisme commercial, renforcée par l’installation de Marques Avenue, 1 er village des marques françaises, qui attire aujourd’hui de nombreux investisseurs autour de projets comme celui de la cité des talents, un centre dédié au son, à l’acoustique et les cultures numériques.

Environnement de vie
Mais Romans c’est aussi la douceur de vivre, la convivialité de ses marchés, une symphonie de couleurs, d’odeurs et de saveurs, et surtout l’art de bien manger, autour de deux spécialités: la pogne, une brioche en forme de couronne au subtil parfum d’orange fleur, et raviolis, un petit carré de pâte fine farcie de fromage et de persil. Caillette, pigeon rôti, gratin dauphinois, pintade, pêches et fromage de chèvre sont également au menu des restaurateurs avec, pour parsemer, les vins des vignobles de l’Hermitage et Saint-Joseph voisins.

Tourisme
Idéalement situé en moyenne vallée du Rhône, au pied du Vercors, Romans-sur-Isère offre par sa position géographique une qualité de vie incomparable, portée par un fort dynamisme économique local. Industries de pointe, gastronomie, village des marques, patrimoine historique remarquable, tissu associatif dynamique, service et offre culturelle de qualité, attractivité immobilière, services nombreux et modernes (autoroute A49 et gare TGV) sont autant d’atouts qui font de ce territoire un territoire recherché. après et destination accessible.

Au cœur de la Drôme des Collines, sur la rive droite de l’Isère, Romans possède un patrimoine architectural remarquable qui témoigne du développement de la ville autour de sa collégiale. Le centre historique, largement préservé, aux noms de rues évocateurs (Péllisserie, Ecosserie, etc.), est idéal pour une balade.

A chaque tournant, la ville dévoilera ses secrets, ses légendes et ses trésors. Certaines façades, souvent d’apparence modeste, cachent en fait des hôtels particuliers dont l’architecture s’inspire de la Renaissance italienne. Parmi les monuments les plus remarquables: la Collégiale Saint-Barnard fièrement trônant sur les bords de l’Isère, le Chemin de Croix du Grand Voyage et le Cimetière-Calvaire des Récollets, la Tour Jacquemart ou le Couvent de la Visitation, cas de le Musée international de la chaussure. Enfin, les rives de l’Isère, comme celles de la Martinette, sont propices à la flânerie tout en profitant du paysage tout autour de la ville (Vercors, Drôme des Collines, etc.)

Commerces, bars et restaurants vous accueillent au coeur du centre-ville, le centre historique à Marques Avenue, de la gare à l’Isère. Un petit tour du centre-ville pour découvrir les boutiques de prêt-à-porter de la rue Jacquemart, avec 20 boutiques situées à proximité de la gare pour faire du shopping.

La visite peut se poursuivre sur la place Ernest-Gailly, la place principale de la ville à 2 minutes à pied. Ensuite, dégustez de délicieux raviolis, spécialité locale, sur la terrasse d’un restaurant. Pour le dessert, les boulangeries de la ville partageront la tradition locale de la pogne de Romans. Le soir, les bars de la place restent ouverts pour prendre un verre entre amis, au son du clocher de la tour Jacquemart.

Centre ville
La Ville a aussi un cachet indéniable avec ses ruelles où se côtoient styles roman, Renaissance italienne et gothique flamboyant, ses hôtels particuliers, pour la plupart classés, mais aussi sa collégiale, très bel ensemble architectural, fondé en 838, qui dissimule trésors, et encore son fier Jacquemart qui, du haut de sa tour, rythme la vie quotidienne des Romains depuis 1429.
Un ancien centre d’une grande richesse qui fait aujourd’hui l’objet d’un ambitieux projet de revitalisation dont le célèbre architecte Jean-Michel Wilmotte a posé les bases.

Quartier de Balmes
Le quartier de Balmes est situé à environ 5 km du centre de Romans. Les Balmes est situé sur la piste cyclable de la Drôme, sur la route de Saint Jacques de Compostelle et à proximité du Vercors. Des sentiers de randonnée et de VTT partent également du village.

L’église de Balmes
Aujourd’hui, l’image du quartier Balmes est intimement liée à la chapelle Saint-Roch ou la chapelle Balmes du même nom. En 1913, le curé Marius Clément Bayard acquiert un terrain sur lequel cette chapelle a été construite à la fin de la Première Guerre mondiale. En février 1942, le Père Michel Collin (prêtre lorrain) se réfugie chez les Romains, dans le presbytère de l’église des Récollets, il se prétend prêtre de l’Amour Infini. Chez les Romains, il trouvera un prêtre néerlandais, le père Lods et le frère Marie-Bernard. Par la suite, une atmosphère mystique régnera. Le frère Marie-Bernard serait de sang royal et reconnu par le Vatican comme prétendant au titre de lieutenant du Sacré-Cœur dans le royaume de France. Il se fait appeler le Cavalier Blanc. Plus tard,

A Noël, une grande crèche est mise en place et accueille de nombreux visiteurs. Pour les habitants, la visite de la crèche des Balmes est devenue une tradition lors des fêtes de fin d’année.

L’école Balmes
L’école primaire de Balmes accueille une quarantaine d’élèves qui peuvent bénéficier de la cantine sur place, mais pas de REP (Priority Education Network) ou CLIS (Class for School Inclusion). Il a des classes élémentaires mais aussi des classes de maternelle.

Héritage historique
Romans-sur-Isère, qui bénéficie déjà d’une situation géographique exceptionnelle, possède également un patrimoine architectural riche et varié.

Centre historique
Romans-sur-Isère doit sa renommée à l’industrie de la chaussure. Le développement de cette activité à partir du XIXe siècle ainsi que le travail du cuir, à partir du Moyen Âge, ont façonné l’image de la ville. C’est avant tout une ville médiévale, et a longtemps été l’une des villes les plus importantes du Dauphiné. La préservation de son centre historique en témoigne avec de nombreux bâtiments remarquables des XVe et XVIe siècles. Ruelles et places invitent à de multiples parcours pour admirer une architecture typique, marquée par l’utilisation de la molasse, si caractéristique par son aspect usé et son ton ocre. De nombreux hôtels particuliers subsistent, et sont à découvrir lors des manifestations proposées tout au long de l’année aux visiteurs.

Flânez pour apprécier les différents espaces et quartiers qui structurent la ville: la rue Pêcherie et ses artisans menant à la collégiale Saint-Barnard, la Presle, le quartier des tanneurs, le quartier Saint-Nicolas et ses petites rues, la place Maurice Faure, place du marché bordée de plusieurs hôtels particuliers, la place Jules Nadi, quant à elle, témoigne de l’urbanisme du 19 siècle: une place ombragée avec son kiosque à musique construit en 1893, le cercle militaire et l’ancienne Banque de France.

Collégiale Saint-Barnard
Fondée sur la rive droite de l’Isère, la collégiale Saint-Barnard se dresse à l’emplacement même de la première église, construite en 837, par Barnard, archevêque de Vienne. Au Xe siècle, les moines bénédictins ont été remplacés par un collège de chanoines, d’où le nom de collégiale. Entièrement construite en mosaïque, la collégiale Saint-Barnard combine la période romane (partie basse de la nef) et la période gothique (partie haute, choeur et transept).

La partie supérieure de la nef est surélevée sur des murs romans et la voûte nervurée est surélevée à 24 mètres du sol. Les chapiteaux romans de la nef sont surmontés de remarquables sculptures de personnages bibliques, d’animaux et de feuilles d’acanthe. Dévastée à plusieurs reprises, reconstruite, restaurée, agrandie, surélevée, la collégiale telle que nous la connaissons aujourd’hui est le fruit d’une architecture construite du XIe au XVIIIe siècle. La collégiale est classée Monument Historique depuis 1840. Dans le chœur de l’église, les peintures murales du 14ème siècle, d’inspiration méditerranéenne, présentent une grande richesse de dessins et de couleurs. La chapelle du Saint-Sacrement abrite l’un des joyaux du patrimoine romain, la tenture brodée du Mystère de la Passion. Cette œuvre du XVIe siècle illustre, en neuf broderies, la Passion du Christ. Les vitraux de l’Apocalypse, réalisés en 2000 par l’artiste allemand Georg Ettl, en collaboration avec le studio Thomas Vitraux, représentent l’Apocalypse de l’apôtre Jean. Ils sont situés sur la façade ouest de la collégiale.

Tour Jacquemart
Porte du premier rempart construit en 1164, puis donjon de la forteresse de Montségur jusqu’en 1835, la tour fut élevée au 15e siècle pour permettre l’installation d’une horloge monumentale. Il possède une grande cloche et un automate appelé Jacquemart qui sonne les heures depuis 1429. Le Jacquemart en bois sculpté et zinc mesure 2m60. Son costume a varié selon les époques et les régimes. Lancier polonais sous le Premier Empire, troubadour sous la Restauration, il était vêtu, il y a plus d’un siècle, de l’uniforme des Volontaires de 1792 afin de rappeler le rôle des Romains dans les débuts de la Révolution française. La tour de 37 m de haut a été restaurée en 1884. La cloche en bronze actuelle date de 1545 et pèse 2 300 kilos. En 1970, le carillon de la tour Jacquemart est porté à 18 cloches. La 19e cloche a été ajoutée en 2015.

Couvent de la visitation
L’ancien couvent de l’Ordre de la Visitation Sainte-Marie (ordre fondé en 1610) abrite depuis 1971 le Musée international de la chaussure, labellisé Musée de France. Les jardins à l’italienne, l’escalier, les chambres et la chapelle du 17ème siècle, bâtiment inscrit aux Monuments Historiques. Ce couvent avait été érigé sur une maison forte du XVe siècle qui appartenait à un noble de Romains. Ce dernier en a fait don pour fonder un monastère. Depuis l’installation des premières religieuses en 1632, les travaux se poursuivent jusqu’à la fin du XVIIe siècle (période de construction de la chapelle et du grand escalier). Plus d’un siècle plus tard, la Révolution met fin aux ordres monastiques et les religieuses sont expulsées. En 1802, la communauté se reconstitue et se consacre à l’éducation des jeunes filles.

A partir de 1860, le corps central du bâtiment actuel ainsi que l’aile sud, le long de la rue Saint-Just, sont construits, de vastes jardins sont aménagés et les trois ailes du bâtiment sont agrémentées d’une élégante galerie à arcades. En 1906, la communauté religieuse est de nouveau expulsée. Les bâtiments abritaient alors le lycée des jeunes filles, puis, après la Seconde Guerre mondiale, le collège et l’annexe du lycée de Triboulet. En 1971, les bâtiments ont été sauvés de la destruction par l’installation du musée.

Les murs
De son passé médiéval, les Romains conservent de multiples traces, notamment des remparts. Au XIe siècle, la ville acquiert sa première enceinte, dont il ne reste aujourd’hui que la tour Jacquemart. Aux XIIIe et XIVe siècles, un nouveau mur fut construit pour englober de nouveaux quartiers. Cette dernière est présente jusqu’au milieu du XIXe siècle. Par la suite, le développement de la ville et des routes conduisent à sa destruction quasi totale. On peut désormais admirer plusieurs éléments de cette enceinte, d’ouest en est: au sommet de la Côte des Chapeliers ainsi que le long du cimetière, quai Sainte-Marie et rue Bistour. Ces différents vestiges témoignent du développement urbain de la ville, du rôle des ouvrages défensifs, fondamentaux pour comprendre le développement des villes au Moyen Âge.

Calvaire des Récollets
Le chemin de croix dit «Grand Voyage» et le cimetière du Calvaire des Récollets, qui marque son aboutissement, est un monument unique. Classée monument historique, elle est composée de 21 stations disséminées dans le centre historique et de 19 stations situées sur le site du Calvaire. Le Calvaire a été fondé en 1516 par Romanet Boffin, un marchand romain, imitant celui de Fribourg en Suisse. Lieu de pèlerinage, sa vocation est de remplacer le pèlerinage à Jérusalem en Terre Sainte, qui coûte très cher et est devenu très difficile en raison de la conquête turque. De nombreux chemins de croix furent alors construits en Europe entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Dès le départ, le pèlerinage aux Romains a été très réussi.

Le chemin de croix et le calvaire ont connu de nombreuses vicissitudes. Il reste aujourd’hui un patrimoine vivant; chaque année, le Vendredi Saint, plusieurs centaines de personnes font le Grand Voyage. C’est avant tout un monument remarquable que la ville s’efforce de restaurer et de mettre en valeur. La célébration du 500e anniversaire du Chemin de Croix en 2016 a été l’occasion de mieux le faire connaître. Dans le même temps, une grande campagne de restauration a été initiée en 2016. Les travaux achevés en juin 2017 ont permis d’ouvrir le site du Calvaire aux visiteurs, notamment avec des visites guidées avec Ville et Pays d’Art et d’Histoire lors des Journées du Patrimoine, les 16 et 17 septembre 2017.

La Martinette
Ce ruisseau symbolise à lui seul une grande partie de l’histoire de la ville. Inscrit dans le paysage, il témoigne à la fois de l’histoire de la tannerie et de la préservation d’un espace naturel. L’eau, très présente chez les Romains, fut à l’origine du développement de la ville. À partir du IXe siècle, des canaux ont été construits pour contrôler et utiliser la force de l’eau. La Martinette, du nom de Martinet, un gros marteau actionné par un mécanisme à eau fut à l’origine d’un artisanat et d’une industrie prospère jusqu’au XIXe siècle. Seule source d’énergie, de nombreuses roues à aubes ont été installées sur son parcours, entraînant des moulins et des feux d’artifice. Il était particulièrement lié à la tannerie du quartier de Presle, l’une des principales activités des Romains au début du XIXe siècle. La Martinette, avec la quasi-disparition des activités industrielles, traverse désormais la ville paisiblement et reste, malgré l’urbanisation, un havre de nature. La flore et la faune font la richesse du parcours accessible aux promeneurs qui au printemps peuvent découvrir les iris des marais et les consoudes, fleurs emblématiques de ce canal, ainsi que le chant des tarins des aulnes ou de la bergeronnette des ruisseaux.

Le kiosque à musique
Le kiosque à musique, construit en 1888 sur la place Jules Nadi, reste un témoignage de la Belle Epoque, lorsque les Romains, garnison, ville de commerce et d’artisanat, accordaient une nouvelle attention aux loisirs et à la musique. Les années 1880 sont marquées en France par le développement des sociétés musicales et des kiosques qui abritent leurs performances. Du point de vue de la Vengeance sur la Prusse de la guerre de 1870, les garnisons sont renforcées. C’est ainsi que les hommes du 75th Infantry Regiment s’installent en 1888-89 dans la caserne Bon (aujourd’hui avenue Marque), qui vient d’être construite. Pendant l’été, de la musique militaire résonne chaque semaine sous le kiosque. La période a également été marquée par l’élévation du niveau de vie, rendue possible chez les Romains par le fort développement de la production et du commerce de la chaussure. En 1886, l’Association des employés et des voyageurs commerciaux a pris l’initiative de lancer un abonnement pour la construction du kiosque, qui a également été financé par la municipalité. Le petit bâtiment octogonal est surmonté d’une ampoule en forme de pagode chinoise, très en vogue à la fin du XIXe siècle, soutenue par huit élégantes colonnes en fer forgé.

Dans les années 1960, l’ampoule a été gravement endommagée, retirée et détruite. Au fil du temps, les ouvrages en zinc et le parquet se dégradent, deux colonnes se séparent: le temps est venu de restaurer le kiosque et de lui redonner sa vocation musicale. En 2018, sept mois de travaux lui ont permis de retrouver son ancienne gloire, avec son ampoule restaurée. Il pourra ainsi à nouveau accueillir des événements musicaux tout au long de l’année.

Héritage culturel
Le label «ville et pays d’art et d’histoire» dont jouissent les Romains s’appuie notamment sur la richesse de l’histoire de la ville. Les archives municipales abritent de véritables trésors historiques et le Musée de la Résistance offre un regard poignant sur la résistance locale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Musée de la chaussure
Un détour s’impose également par son musée international de la chaussure. Car c’est au travail du cuir et des chaussures que les Romains doivent sa renommée. Installé dans un bâtiment exceptionnel, ancien couvent de la Visitation, ce musée abrite une collection unique au monde qui retrace 4000 histoires sur les cinq continents.
Il est néanmoins résolument tourné vers la création contemporaine. Stylistes, designers et chercheurs viennent régulièrement chercher l’inspiration.

Musée de la résistance
Installé dans l’ancien couvent de la Visitation des Romains, le Musée de la Résistance et de la Déportation est à la fois un musée d’histoire et un centre d’archives et de documentation.

Archives municipales
Lieu incontournable pour comprendre l’histoire locale, le service des archives conserve plus de 3 km de documents du XIIIe siècle à nos jours. Une riche bibliothèque composée de livres, de périodiques, de journaux locaux relatifs à l’histoire des Romains, de la Drôme et du Dauphiné. Le service conserve plus de 7 000 références d’ouvrages du XVe au XXIe siècle, 300 titres de périodiques ainsi que de nombreux guides, dictionnaires, presse spécialisée sur l’histoire et les méthodes de recherche. Illustrations anciennes des Romains et des environs: cartes postales, photographies, plaques de verre, plans, affiches… Plus de 130 000 images numérisées sont librement accessibles sur le site des archives.

La ville de la musique
Le Conservatoire Départemental de Musique et de Danse des Romains est un établissement d’enseignement artistique spécialisé, qui compte plus de 600 élèves et une équipe pédagogique de 44 professeurs (dont 4 musiciens intervenant dans les écoles). Le pôle ressources est le siège de la Cité de la musique. Il permet aux particuliers de consulter des œuvres spécifiques (CD, revues, etc.). Il comprend un espace multimédia avec des playlists d’écoute, et une parthothèque pour accéder aux partitions. Le Pôle Ressources anime la Cité de la Musique et met l’accent sur l’innovation musicale, la musique et les arts numériques (MAO), le multimédia. Le bâtiment de 4000 m² comprend deux salles de spectacle, un auditorium de 270 places et une salle de musique amplifiée de 300 places debout. Lieu de vie où se côtoient genres musicaux et intérêts différents avec la Cordonnerie et le Conservatoire.

École d’art
L’école municipale d’art est un établissement artistique local, ouvert à tous, destiné à l’enseignement des arts plastiques, mais aussi à la sensibilisation et à la création contemporaine. Son objectif principal est de favoriser la découverte et l’accès aux arts plastiques, dans la diversité, à travers la pratique artistique et en confrontant des œuvres et des idées innovantes. L’école propose une large gamme d’ateliers, pour enfants, adolescents et adultes. Ces ateliers proposent de multiples actions dans le domaine du dessin, de la peinture, du collage, des volumes, de la photographie. Les cours sont encadrés par des professeurs artistiques. Chaque année, cet enseignement est structuré autour d’une thématique qui met en valeur la créativité des étudiants lors d’une exposition de fin d’année.

Événements et festivals
Carnaval des Romains, fête de la musique, fête nationale, je dis Musik, les Romains fête Noël, découvrez les grands événements qui animent la vie de la ville.

Le carnaval des Romains
Riche du Carnaval de 1580, les Romains célèbrent l’événement depuis plusieurs décennies dans les quartiers du centre-ville. Animés par la ville des Romains et les associations artistiques du bassin romain, autour du collectif « la Marmite », les ateliers de pratiques artistiques permettent de former les habitants et d’impliquer le plus grand nombre, petits et grands. Danse, cirque, musique, maquillage, costumes … le Carnaval des Romains continue de réunir les ingrédients d’un «théâtre populaire et spontané opposant rue contre rue, fraternité contre fraternité» autour de multiples significations.

Le festival de musique
Chez les Romains, les inscriptions commencent en avril de chaque année. La ville coordonne les initiatives. Elle peut aussi faire le lien avec les bars et restaurants et coordonner la musique dans les espaces publics.La première Fête de la Musique est lancée le 21 juin 1982, jour symbolique du solstice d’été, le plus long de l’année dans l’hémisphère Nord, par Jack Lang et Maurice Fleuret. La musique sera partout et le concert nulle part « ! (…) Le Festival sera gratuit, ouvert à tous les types de musique, sans hiérarchie des genres et des pratiques » et à tous les Français.

Fête nationale
Visible depuis les quais de l’Isère, le feu d’artifice est traditionnellement dessiné tous les 13 juillet à 22h30 depuis le parc Saint Romain. Vers 23h, la proximité de la place Maurice Faure accueille les danseurs pour le traditionnel bal populaire. Le 14 juillet, des commémorations ont lieu aux Monuments des États provinciaux du Dauphiné, à 9 heures, place Carnot, avec dépôt de gerbes et discours du Maire de Romains.

Je dis musique
Depuis 2001, Je Dis Musik a toujours fait la part belle aux musiciens émergents. D’année en année, la promesse de promouvoir la musique n’a pas manqué, et c’est à son tour que les lieux Ernest Gailly et Maurice Faure accueillent d’autres surprises, comme le cinéma en plein air, les arts forains …. avec le souci constant de plaire petits et grands.

Noël chez les Romains
Pour les fêtes de fin d’année, Romans-sur-Isère s’illumine! Avec un spectacle son et lumière, un feu d’artifice, une parade nocturne, des illuminations et des décorations monumentales! Noël aux Romains, c’est aussi un univers magique et intemporel avec une forêt enchantée au cœur du centre-ville, des rencontres avec le Père Noël, une balade aux Lampions, des chorales, mais aussi 2 événements majeurs à ne pas manquer. La première a lieu du 18 au 24 décembre avec le Marché de Noël, la seconde les 19 et 20 décembre avec les Truffle Gourmet Days.

Festival international
Evénement intergénérationnel, il a déjà accueilli plus de 8 000 artistes des cinq continents. Les spectacles en plein air se déroulent dans des lieux sublimes, comme les jardins du Musée international de la chaussure. Les spécificités se croisent et s’assemblent pour le plus grand bonheur du spectateur. Rencontres, échanges, découvertes, traditions et patrimoine; l’implication de près de 350 bénévoles allant bien au-delà du «coup de pouce» élémentaire; c’est, à chaque fois, une palette d’éléments pour découvrir le monde et ses secrets.

Espaces verts
Découvrez les 50 hectares d’espaces verts romains. Balades, détente, sport, jeux, chaque lieu a ses propres caractéristiques. En 2014, la commune de Romans-sur-Isère a bénéficié du label «ville fleurie» aux «deux fleurs» décerné par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris depuis 2008.

Saint-Romain
Situé au dessus de la Cité de la Musique, ce parc offre une vue splendide sur l’Isère et le Vercors en récompense à tous ceux qui ont gravi les marches pour y accéder.

Champ-de-Mars
Entre la place Jean-Jaurès et la rue Bozambo. Fontaine, jeux et multiples espèces d’arbustes et d’arbres y sont à découvrir, que ce soit en traversant pour rejoindre le centre historique ou en faisant une pause sur les bancs. Des cèdres bordent le monument aux morts, des platanes sous lesquels se retrouvent les joueurs de pétanque, près de la Fanny (statue de l’artiste Eva Roucka que le perdant doit aller baiser quand dans le jeu il y a 13-0).
Jeux pour enfants

Nicole Algan
En face du portail d’entrée du musée de la chaussure (rue Bistour et rue Colonel J. Martin), ses arbres et statues vous invitent à rêver ou vous accompagnent dans votre lecture. Nicole Algan, sculpteur, est l’auteur de 6 Golems en ciment blanc et 3 en ciment gris, de 2 m de haut.

Pierre Brunet
En centre-ville, bv Marx Dormoy, à deux pas du rond-point de l’Europe et proche de Marques Avenue, profitez d’un moment de détente en famille dans ce parc ombragé.

Edith Piaf
Rue Francis Chirat. Continuez votre promenade sur les quais en vous promenant dans ce parc où les jeux plairont à vos enfants, et selon l’heure de la journée, vous pourrez observer la biodiversité (hérissons, chauves-souris et une multitude d’autres espèces).

Petit Prince
Rue Antoine de Saint-Exupéry, quartier de la Monnaie.

Les ifs
Rue Vincent d’Indy

Dumaine
Juste derrière le Gymnase Roger-François. Parcours santé et ludique, jeux, skate park.