Guide de voyage Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Le département de la Savoie est un département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont le chef-lieu est la ville de Chambéry. Le département de la Savoie est le deuxième plus montagneux de France, après le département des Hautes-Alpes, avec près de 90% de son territoire situé en zone de montagne. Le pays touristique savoyard possède l’industrie touristique sur le territoire savoyard, y compris les départements français de Savoie et de Haute-Savoie. Il est représenté par la marque Savoie Mont Blanc.

Apparu à partir du 18ème siècle, le tourisme s’est développé autour de l’attrait des sources chaudes et de la montagne et des paysages. Depuis les années 1970, la saison hivernale domine avec 60% du tourisme français, dans la centaine de stations de sports d’hiver. Cependant, la région possède d’autres atouts liés à un riche passé dont on retrouve des traces aussi bien dans les villes que dans les vallées reculées, de nombreux lacs (Annecy; Bourget; Léman; Aiguebelette) ou encore divers sports (nautique, montagnard, aérien). Le tourisme représente aujourd’hui la Savoie un secteur très important, développé régulièrement à partir de la fin du xix e siècle et plus fortement dans la seconde moitié du xx e siècle. A ce titre, le département de la Savoie est le premier département français en termes de tourisme avec la plus grande richesse touristique produite, ce qui représente 14% de la richesse totale du département.

Outre le tourisme, le secteur des services est aussi celui qui contribue le plus au PIB savoyard. L’agriculture et l’industrie ont donc moins d’importance, mais ont néanmoins certaines activités contribuant à la notoriété de la Savoie et de sa production: notamment à travers la viticulture, les fromages et charcuteries pour l’agriculture (participant à la gastronomie toute savoyarde), et la métallurgie, l’hydroélectricité la fabrication de produits alimentaires, tels que les crozets, pour l’industrie.

Enfin, le département de la Savoie possède un patrimoine architectural et culturel important, du fait de la diversité des civilisations qui l’ont occupé. Au 31 décembre 2018, la Savoie dispose de 214 protections pour les monuments historiques, dont 90 classements et 124 inscriptions. Ces monuments couvrent toutes les époques: le cercle de pierres du néolithique de Séez, l’arc du Campanus d’Aix-les-Bains de conception romane, la colonne féodale Aigueblanche (Moyen Âge), ou encore l’ancienne entrée du tunnel ferroviaire de Fréjus (XIXe siècle). Avec ses 25 protections, la ville de Chambéry, capitale historique de la Savoie, en accueille à elle seule 12%.

Tourisme
Le tourisme représente aujourd’hui en Savoie un secteur très important, développé régulièrement à partir de la fin du XIX siècle et plus fortement dans la seconde moitié du XX siècle. Le développement du ski en Tarentaise a conduit la Savoie à devenir le premier département de France en raison de son nombre de stations de sports d’hiver et de la richesse du tourisme produit. A cet égard, le chiffre d’affaires du secteur du tourisme est estimé à environ 50% du produit intérieur brut annuel du département.

Cependant, tout le tourisme en Savoie ne se concentre pas uniquement sur l’activité des sports d’hiver, le tourisme se développe également autour d’autres activités telles que la randonnée, le cyclotourisme, l’hydrothérapie ou les sports nautiques et aériens, en plus, il existe un tourisme gastronomique ou un tourisme lié à la culture. patrimoine.

Selon les données de Savoie Mont-Blanc Tourisme, la capacité d’hébergement touristique en Savoie s’élève à 658 000 lits en été et 530 000 lits en hiver, dont 95% en station de montagne. Le nombre de nuitées durant l’hiver 2010-2011 s’est élevé à 21,5 millions, dont 71% pour la seule Tarentaise, 21% pour la Maurienne et 8% pour le Beaufortain – Val d’Arly.

La saison estivale enregistre également des statistiques de fréquentation touristique importantes, avec 9,3 millions de nuitées pour l’été 2010.

Selon la préfecture, le portefeuille hôtelier Savoy en 2010 était de 500 hôtels, dont 236 hôtels 2 étoiles, 129 hôtels 3 étoiles, 33 hôtels 4 étoiles, 2 hôtels de luxe 4 étoiles et 18 hôtels 5 étoiles. Pour l’été 2009, sur 9,2 millions de nuitées, les hôtels en ont enregistré 800 000, contre près de 650 000 pour les campings, et 79% d’entre eux concernaient la haute montagne. La commune ayant le plus grand nombre de lits en 2009 était la commune de Saint-Martin-de-Belleville, dans le domaine skiable des Trois Vallées.

En Savoie, outre les 63 stations de sports d’hiver, le département compte également 38 opérateurs de remontées mécaniques et 3 régies sur les pistes. Ces opérateurs sont répartis par taille de domaine skiable en: 7 petits, 12 moyens, 11 grands et 8 très grands. Les remontées mécaniques de Savoie génèrent le chiffre d’affaires le plus important en France, avoisinant les 500 millions d’euros chaque hiver, en augmentation globale depuis 2006 (+ 10% sur 5 ans). Les revenus mondiaux sont quant à eux estimés, selon le Conseil général, à 2 milliards d’euros.

Le domaine skiable savoyard s’étend sur 45 000 hectares, comprend 900 km de remontées mécaniques (37,5% du parc national) et 1 000 km de pistes de ski de fond. Les domaines majeurs du département sont les Trois Vallées, Paradiski, les Sybelles, l’Espace Killy, l’Espace Diamant, Galibier-Thabor, le Grand Domaine, l’Espace San Bernardo et Val Cenis Vanoise.

Le département de la Savoie a également enregistré 170 803 visites de musées en 2009, la plus visitée étant le musée Opinel de Saint-Jean-de-Maurienne avec 30 235 visiteurs annuels (environ 300 000 visites rémunérées sur 80 sites touristiques en 2007). Le département compte également 70 offices de tourisme et centres d’information touristique, 4 casinos et 6 centres de congrès.

Pour les activités de pleine nature, la Savoie dispose de 1 672 km de sentiers de randonnée balisés, 2 426 km d’itinéraires cyclotouristiques, 188 km de pistes cyclables, 155 refuges et gîtes d’étape, voire 27 plages surveillées et 40 piscines couvertes. La ville d’Aix-les-Bains est également labellisée Station Nautique.

Enfin, l’hydrothérapie se développe également en Savoie, avec les quatre stations thermales toujours en activité que sont Aix-les-Bains, Challes-les-Eaux, Brides-les-Bains et La Léchère (six dont les thermes Chevalley à Aix-les- -Bains et le spa de la Léchère). Aix-les-Bains reste à cet égard la 2 station thermale de France après celle de Dax dans les Landes. Chaque année, la Savoie accueille environ 50 000 curistes, soit 10% du total en France, ce qui en fait la première destination thermale au niveau national.

Hydrothérapie
L’hydrothérapie savoyarde est l’héritière de la romanisation. Certaines villes ont réussi à réactiver dès le xviiième siècle leur potentiel thermique comme Aix-les-Bains près du lac du Bourget (dont le nom vient du latin Aquae Gratianae, signifiant « eau de l’empereur Gratien »), ou encore quelques sites Tarentaise (La Léchère, Brides-les-Bains).

Le phénomène de la cure bénéficie de la médicalisation de la fin du 20ème siècle, et permet à la Savoie de développer son potentiel 6. Les villes thermales proposent à l’élite européenne une palette d’activités alliant repos et découverte du milieu montagnard. La fréquentation des thermes d’Aix-les-Bains augmente à partir de 1876, avec la liaison ferroviaire avec la France (1858) et surtout l’ouverture du tunnel ferroviaire de Fréjus en 1871 qui la relie à l’Italie. Environ 100 000 touristes en 1895 ont profité des eaux. Dans un premier temps, les villes thermales des Préalpes bénéficient des premiers séjours.

La promotion des différents sites est principalement due à la présence de l’aristocratie européenne. Aix-les-Bains reçoit la reine Victoria, l’empereur Pedro II du Brésil Alcantara (1888), Georges Ier de Grèce (1889 à 1912), Wihelmine Pays-Bas (1896) ou Léopold de Belgique. Évian-les-Bains est autorisée à prendre le nom de «les Bains» en 1865, officialisant une pratique apparue quelques décennies plus tôt à propos du développement des transports. Thonon-les-Bains profite également de ce mouvement, tout comme la petite gare de Challes-les-Eaux aux portes de Chambéry. Puis les curistes deviennent moins réticents en s’aventurant dans les villes plus à l’intérieur des Alpes, plus proches de la montagne. Le premier à bénéficier de ces touristes est Saint-Gervais-les-Bains sur la route menant à Chamonix et au Mont Blanc. Ce dernier se développe depuis 1806 avec la découverte de sources par le notaire Joseph-Marie Gontard. La vallée de la Tarentaise compte également plusieurs sites à Brides-les-Bains, Salins-les-Thermes ou La Léchère.

Ces villes se sont rapidement dotées de théâtres et de casinos pour y attirer l’élite européenne. Ainsi celui d’Évian-les-Bains, construit par l’architecte Ernest Hébrard, fait de J.-M. Les marquis disent qu’il ressemble à une « réplique étonnante de Sainte-Sophie de Constantinople… le somptueux volume dilaté de son dôme avec ses côtes soulignées de guirlandes de feuillage évoque la splendeur de Byzance acclimatée à la fraîcheur du lac Léman ».

Tourisme blanc
Le tourisme blanc est très présent en Savoie. Selon le recueil 2011 d’indicateurs et d’analyses des Domaines skiables de France, les Alpes sont la première destination mondiale avec 45% de skieurs-jours. Sur les 5 dernières années, la France en a enregistré 54,32 millions, entre les États-Unis (57,64 millions) et l’Autriche (51,51 millions). 25% d’entre eux ont été réalisés par des skieurs étrangers, ce qui témoigne de l’importance des stations françaises pour la population française. Ces touristes étrangers étaient majoritairement britanniques en 2011 (29% des nuitées), suivis des Néerlandais (13%) et des Belges (12%).

En Savoie, outre les 63 stations de sports d’hiver, le département compte également 38 opérateurs de remontées mécaniques et 3 planches de pistes. Ces opérateurs sont répartis par taille de domaine skiable en: 7 petits, 12 moyens, 11 grands et 8 très grands. Le territoire des Alpes du Sud et le département de la Haute-Savoie comptent respectivement 11 et 10 grands domaines skiables, mais aucun autre domaine ne compte plus de 2 très grands domaines skiables. Les remontées mécaniques de Savoie génèrent le chiffre d’affaires le plus important en France, avoisinant les 500 millions d’euros chaque hiver, en augmentation globale depuis 2006 (+ 10% sur 5 ans). Sur cette même période, le département représentait également 39,6% du marché français, suivi de la Haute-Savoie avec 22,1% (et environ 250 millions d’euros de chiffre d’affaires courant). Les revenus mondiaux sont quant à eux estimés, selon le Conseil général, à 2 milliards d’euros.

Enfin, le domaine skiable savoyard s’étend sur 45 000 hectares. Il comprend 900 km de remontées mécaniques (37,5% du parc national) et 1 000 km de pistes de ski de fond. Les domaines majeurs du département sont les Trois Vallées, Paradiski, les Sybelles, l’Espace Killy, l’Espace Diamant, Galibier-Thabor, le Grand Domaine, l’Espace San Bernardo et Val Cenis Vanoise.

Tourisme culturel
Outre les sports d’hiver, le département de la Savoie a enregistré 170803 visites de musées en 2009, la plus visitée étant le musée Opinel de Saint-Jean-de-Maurienne avec 30235 visiteurs annuels, juste derrière la galerie Eurêka de Chambéry (45114 visiteurs) et l’abbaye d’Hautecombe. sur la rive ouest du lac du Bourget (102 320 entrées en 2009). Pour la saison 2007, environ 300 000 visites payantes de 80 sites touristiques ont été enregistrées. Le département compte également 70 offices de tourisme et offices de tourisme, 4 casinos et 6 centres de congrès. Il existe 5 parcours thématiques: Sentier Baroque, Ducs de Savoie, Fromages de Savoie, Traversée Grandes Alpes, Vins de Savoie.

Lieux touristiques
Les lieux touristiques de Savoie répondent à des pratiques amorcées à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Ils sont à l’origine d’ordres naturels – l’attraction des sommets, des paysages, des lacs – mais aussi artificiels ou culturels – lieux d’histoire, de patrimoine, de folklore local. Ils sont également liés à la pratique d’un sport qui se décline en Savoie en nautique, en montagne (marche, ski) ou encore aérien (deltaplane, parapente).

Patrimoine environnemental
Le patrimoine naturel repose principalement sur l’attraction des Alpes, les paysages de montagne, dont le Mont Blanc, la faune et la flore, les lacs (lac d’Annecy, lac Léman, lac du Bourget, lac d’Aiguebelette), les gorges et les cascades.

Dès les années 1960, la Savoie et l’Etat français ont sauvegardé son patrimoine en créant le Parc National de la Vanoise. L’implantation des régions a également permis de créer des parcs naturels régionaux (Parc Naturel Régional du Massif des Bauges, Parc Naturel Régional de Chartreuse).

Le parc naturel du massif des Bauges a reçu le label Geopark en 2011. En 2015, les Bauges obtiennent un nouveau label, «UNESCO World Geopark» (UNESCO Global Geopark) et le Chablais, décerné par l’UNESCO.

Villes et stations touristiques
Les communes de Savoie ont obtenu le label «ville touristique», voire celui de «station touristique classée», des labels officiels. La ville d’Aix-les-Bains (Savoie), en bordure du plus grand lac naturel de France (Lac du Bourget) et du massif des Bauges, a été directement classée station touristique en septembre 2013, sans avoir obtenu le label touristique commun . La ville de Chambéry, chef-lieu du département et ancienne capitale des ducs de Savoie, a également reçu ce label.

Parmi les différentes communes classées du département de la Savoie, on trouve de nombreuses stations de sports d’hiver. Ainsi les communes du domaine de la Grande Plagne (station de La Plagne) – Aime, Bellentre, Champagny-en-Vanoise et Macôt-La Plagne – sont, tout comme les communes du domaine des Trois Vallées – Les Allues (Méribel), Brides-les-Bains (également station thermale), Saint-Martin-de-Belleville (Val Thorens, Les Menuires), La Perrière (La Tania) – ou encore Villarembert (Le Corbier).

La Haute-Savoie compte 48 communes classées, dont Annecy, ainsi que des villes ou villages lacustres comme Duingt, Menthon-Saint-Bernard, Sévrier, Thonon-les-Bains ou Yvoire, mais aussi des stations de montagne. comme Arâches-la-Frasse, La Clusaz, Le Grand-Bornand, Les Houches, Megève, Morzine, Praz-sur-Arly, Samoëns, Taninges, Thônes.

Quatre villes et deux provinces savoyardes ont reçu le label «Villes et pays d’art et d’histoire». La Savoie reste la mieux dotée avec les villes d’Aix-les-Bains, Albertville – Conflans (2003) et Chambéry (1985), ainsi que le Pays des Hautes vallées de Savoie (1991), regroupant les hautes vallées de la Maurienne et de la Tarentaise . En Haute-Savoie, seuls Annecy et le Val d’Abondance avec l’appellation Pays de la Vallée d’Abondance, dans la province du Chablais ont reçu ce label.

La région compte également trois villages classés parmi les Plus Beaux Villages de France: à Bonneval-sur-Arc en Savoie et Sixt-Fer-à-Cheval et Yvoire en Haute-Savoie.

La Savoie et la Haute-Savoie détiennent des «Départements de fleurissement du Trophée National» qui n’affectent que 20 départements en France. En 2006, 53 communes ont été labellisées (3 Quatre Fleurs / Grand Prix, 13 Trois Fleurs, 17 Deux Fleurs). En Savoie, il y en a 33 (1 grand prix, 2 4 fleurs, 5 3 fleurs, 9 2 fleurs). Ainsi, 5 communes savoyardes sur 197 communes françaises ont pu obtenir Quatre Fleurs et un Grand Prix (Annecy, Évian-les-Bains, Yvoire, Aix-les-Bains), tandis que le village de Nances (330 habitants) vient d’obtenir sa quatrième fleur. On peut préciser que la ville d’Aix-les-Bains a obtenu la Fleur d’Or (plus haute distinction en terme de floraison) en 2012.

Stations thermales
La région compte huit villes thermales avec Aix-les-Bains / Aix Marlioz; Challes-les-Eaux; Brides-les-Bains; La Léchère; Salins-les-Thermes en Savoie et Évian-les-Bains; Thonon-les-Bains; Saint-Gervais-les-Bains en Haute-Savoie.

Héritage historique
Aujourd’hui, le département de la Savoie possède un patrimoine riche et diversifié. Côté patrimoine architectural, au 31 décembre 2018, le ministère de la Culture a répertorié 214 protections dans sa base de Mérimée, réparties en 90 classements et 124 inscriptions. La commune qui compte le plus de monuments historiques classés et inscrits est Chambéry avec 25 protections, soit 12% du total. Puis suivre Aix-les-Bains avec 15 protections, Bonneval-sur-Arc avec 12 protections et Albertville avec 10 protections mais rares sont les communes à les avoir puisque environ 200 communes sur les 300 environ (70%) n’ont pas de monument historique en 2018. Les premières protections arrêtées en Savoie ont eu lieu en 1875 et concernaient la basilique Saint-Martin d’Aime, le temple de Diane à Aix-les-Bains et l’abbaye d’Hautecombe à Saint-Pierre-de-Curtille.

Les plus anciens monuments historiques protégés du département de la Savoie datent de la Protohistoire et en particulier du Néolithique, comme le cercle de pierres de Séez. Le nombre de monuments augmente ensuite à partir du Moyen Âge avec les nombreuses fortifications formées par les tours et châteaux de Savoie, notamment à Conflans au-dessus d’Albertville et déjà avec certains monuments religieux comme l’église Sainte-Marie-de-Cuines (XI siècle) . Ces derniers sont encore très nombreux à la Renaissance et commencent alors à ajouter des repères tels que ponts, fontaines ou croix (fontaine en granit de Modane au XVI siècle Pont de Morens sur l’Isère du XVII siècle croix en fer forgé et socle en granit Saint-Martin-de-Belleville du XVII siècle).

Le 17ème siècle sera marqué par de nombreux édifices religieux plus quelques monuments spécifiques comme les Thermes d’Aix-les-Bains, et le XIX siècle ouvre la protection à des architectures plus modernes et parfois industrielles comme le tunnel hydraulique de Gelon et Pont Royal en Chamousset ou les tunnels ferroviaires de Fréjus et Brison. Enfin le XXème siècle a aussi protégé des monuments, comme les gîtes Joliot-Curie et le Petit Navire à Courchevel, les anciens hôtels Royal et Excelsior d’Aix-les-Bains ou encore la rotonde ferroviaire de Chambéry.

Depuis 2011, la Savoie compte cinq sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco sous les habitations préhistoriques sur pilotis autour des Alpes. Il s’agit de Brison-Saint-Innocent – Baie de Grésine, Baie de Châtillon, Saint-Pierre-de-Curtille – Hautecombe et la côte de Tresserve pour les sites palafittiques du lac du Bourget, et du lac d’Aiguebelette (zone sud) pour l’Aiguebelette Lac.

Enfin, le département compte 24 sites naturels classés. Il s’agit d’un label officiel français témoignant d’un intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque exceptionnel de sites naturels ou artificiels justifiant la nécessité d’autorisations pour réaliser des travaux susceptibles de modifier l’état ou l’aspect du territoire protégé. Par ailleurs, la commune de Bonneval-sur-Arc adhère aux plus beaux villages de France et Chambéry, Albertville et Aix-les-Bains détiennent le label «Villes d’art et d’histoire».

Héritage culturel
La culture en Savoie se trouve dans de très vastes et très nombreuses zones. Le département possède une certaine culture «savoyarde» ou «savoyarde» au sens large, couvrant le département de la Haute-Savoie de la même manière, mais présente des spécificités allant des arts au patrimoine et rassemblant diverses manifestations et festivités culturelles. nettoyer.

Architecture, sculpture, peinture
Le département savoyard offre une architecture très diversifiée. Si l’usage du bois et de la pierre prélevés directement sur les montagnes est visible sur tout le département, les différents territoires savoyards ont chacun leurs propres caractéristiques, du fait des différences climatiques, culturelles et économiques qui existent entre eux. En ce qui concerne, plus particulièrement, la toiture, l’ardoise, la tuile et parfois la prison sont traditionnellement utilisées. Les maisons ont été conçues pour accueillir des animaux (étables, étables, granges) et permettre le stockage (greniers, caves, etc.), même si la cohabitation entre bovins et particuliers n’a jamais été généralisée en Savoie (ou du moins limitée à la période hivernale) . Cependant, la connaissance de l’architecture savoyarde ancienne est assez limitée, car certaines règles architecturales ont été imposées à la population à partir du XIXe siècle.

A partir de ce siècle d’expansion de la Savoie, l’art de la sculpture s’est particulièrement développé, avec l’érection, sur tout le territoire du département, de nombreuses statues (commémoratives ou en hommage à des indigènes devenus illustres), notamment à Chambéry (qui seul en a plusieurs dizaines). Parmi les plus célèbres, la fontaine aux éléphants (1838 en l’honneur de Benoît de Boigne), Jean-Jacques Rousseau, Antoine Favre, les frères Joseph et Xavier de Maistre, Saint-Bernard de Menthon au col du Petit-Saint-Bernard, François- Emmanuel Fodéré à Saint-Jean-de-Maurienne, le buste de Germain Sommeiller en gare de Modane, ou encore, en plus des différents monuments aux morts, La Sasson (1892, en l’honneur du rattachement de la Savoie à la France de 1792) et le stèle de la Route Royale aux Échelles.

La peinture en Savoie, d’inspiration italienne et piémontaise, tournait autour de descriptions de paysages, mais aussi de portraits. Le musée des Beaux-Arts de Chambéry possède à cet égard de nombreuses peintures savoyardes entre le XIV et le XIX siècles. De même, jusqu’au début du XXème siècle, une «Ecole Savoyarde» a existé à travers l’Ecole de Peinture de Chambéry. Le département est également doté de nombreuses galeries d’art contemporain (« Espace Malraux » à Chambéry, « Dôme » à Albertville ou « La Conciergerie » de La Motte-Servolex, notamment), voire d’une Maison de l’Architecture de Savoie et un Conseil de l’Architecture, de l’Urbanisme et de l’Environnement de Savoie.

Musique, littérature, théâtre
Quant au développement de la musique en Savoie, par exemple, le département comptait, en 2011-2012, 26 écoles de musique formant près de 8000 élèves, en plus du Conservatoire à rayonnement régional du Pays de Savoie, créé en 2004 et comptant en 2013 , 2 700 étudiants. A noter également l’existence d’un Orchestre du Pays de Savoie, créé en 1984. Pour la musique traditionnelle, populaire et folklorique savoyarde, l’instrument emblématique reste le cor des Alpes, même si les fêtes de famille ou de village en Savoie ont toujours été rythmées par des chants accompagnés du violon et les percussions traditionnelles, puis à l’harmonica et à l’accordéon, et enfin par les orchestres de fanfare à batterie (la «musique») qui ont fleuri en Savoie tout au long du XXe siècle.

Historiquement, la Savoie est à l’origine de plusieurs mélodies ou chansons, dont Les Allobroges de Joseph Dessaix à partir de 1856, également appelée La Liberté et considérée comme l’hymne savoyard. La chanson Étoile des neiges, basée sur une mélodie autrichienne de 1944, a été écrite en 1948 par Jacques Plante sur le thème de la Savoie.

Le cinquième art, c’est-à-dire la littérature (y compris la poésie), a également été souvent présent en Savoie. Même si la Savoie n’est pas célèbre pour ses écrivains et poètes célèbres, nombreux sont en revanche ceux qui ont mentionné la Savoie dans leurs écrits, comme Goethe, Chateaubriand, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, André Gide, Stendhal ou Victor Hugo. Le passage obligatoire par le col du Mont-Cenis et la position de « carrefour alpin » de Chambéry ont fait de la Savoie un territoire très fréquenté par les voyageurs, qui en ont profité pour la décrire.

Le lac du Bourget est aussi l’un de ceux que les visiteurs décrivent le plus souvent, le plus célèbre d’entre eux étant sans doute Alphonse de Lamartine, qui en 1860 à travers son poème intitulé Le lac de ses méditations poétiques, s ‘adresse directement au lac, s’exclamant en particulier « O lac. » »À partir du deuxième quatrain. L’écrivain et philosophe Jean-Jacques Rousseau, qui séjourna de 1731 à 1742 à Chambéry (y compris à la maison des Charmettes à partir de 1736) avec Madame de Warens, écrivit également beaucoup sur les personnes et les lieux qui l’entouraient.

Pour finir avec le sixième art du théâtre et plus généralement les «arts du spectacle» (danse, cirque…), la Savoie acquiert un premier grand théâtre italien en 1824 à Chambéry. Aujourd’hui connu sous le nom de théâtre Charles Dullin, ce nouveau bâtiment, remplaçant deux anciens théâtres du XVIII siècle devenu insuffisant, avait alors une capacité de 1800 places assises et son inauguration a eu lieu en présence du roi Charles-Félix de Savoie. Il abritait notamment des spectacles lyriques, mais parfois aussi des fêtes ou des banquets. Après l’incendie de 1864, seul le «rideau d’Orphée» pouvait être épargné, un rideau de scène peint représentant le mythe de la descente d’Orphée aux enfers.

En 2008, Savoie comptait 18 compagnies d’amateurs et 22 compagnies de théâtre professionnelles. Par ailleurs, au sein du département agit l’association «Théâtre en Savoie» dont la mission première est de «soutenir et promouvoir l’action théâtrale en Savoie et Haute-Savoie sous toutes ses formes (formation, création, distribution, éducation, animation…)».

Cinéma
Le septième art, c’est-à-dire le cinéma, est relativement présent en Savoie. Le département compte 55 salles en 2008, pour un total de 90 écrans et 1,46 million d’entrées. Pour 2010, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et la Direction des études prospectives et statistiques (DEPS) ont précisé la présence de 17448 places, et ont également avancé le chiffre de 1,548 million d’entrées., Soit une augmentation de 6% en 2 ans, pour un chiffre d’affaires total de 10,784 millions d’euros et un indice de fréquentation assez élevé, 3,84 entrées par habitant, plaçant la Savoie au 12 rang des départements français sur ce critère. Déjà en 1999, un dossier du ministère de la Culture évoquait que les départements les mieux équipés en cinémas ne concernaient pas seulement les seuls grands pôles d’activité de la population française (Paris, Rhône, Nord…), mais aussi, entre autres,

Le théâtre s’installe pour la première fois en Savoie au début du XX siècle. Le cinéma Modern-Palace a ouvert ses portes à Chambéry en 1911, avec une structure métallique et une galerie. Elle sera détruite et remplacée en 1957 par Le Régent, lui-même remplacé plus tard par l’actuelle salle Jean Renoir. Les deux n’avaient alors qu’une seule salle de projection. Le plus ancien cinéma savoyard encore en service est L’Astrée à Chambéry. Inauguré en 1940, il ne comportait également qu’une seule salle de projection, puis passe à trois en 1975 et à quatre salles en 1984. Enfin, depuis l’été 2012, Chambéry possède le multiplex cinématographique le plus moderne de France. Exploité par Pathé, il est situé sur le site des Halles en centre-ville, dispose de 10 salles et de 1 700 places.

Traditions
Traditionnellement, les Savoyards portent une robe, une chemise, un châle, un chapeau et un tablier en drap de laine, tandis que les Savoyards se contentent d’un pantalon, d’un chemisier, d’une veste en drap de laine et d’un chapeau de feutre noir. Cependant, chaque village de Savoie a également cherché à se distinguer selon sa coiffe ou sa broderie, c’est pourquoi tous les costumes ne pouvaient pas être entièrement similaires, non seulement d’une vallée à l’autre, mais aussi d’un village à l’autre. autre. De plus, chaque territoire possède également plus ou moins un ensemble de tenues communes. Le costume servait donc à la fois à révéler l’origine géographique ainsi que le statut social de son propriétaire, notamment à travers la qualité des tissus (soies, broderies, etc.). En plus,

En plus des costumes, il peut aussi être habituel de porter divers accessoires. Parmi eux se trouvent des bijoux, notamment avec l’avènement de la croix de Savoie à la fin du XVIIIe siècle puis plus rapidement après 1860, et se retrouvent les pendentifs croisés dans le Beaufort, la croix de la Shrewin dans la vallée d’Arly, la croix radieuse de Valoire, la Croix à l ‘OsinHaute-Maurienne, ainsi que divers autres croisements tels que le croisement à chaîne ou le croisement à feuilles de Saint Maurice, il semble le plus ancien et le plus authentiquement savoyard, les comtes de Savoie ayant en effet pris Saint Maurice comme patron (premier modèle repéré à Peisey-Nancroix). Des cœurs, des broches et des colliers en or étaient également portés. Viennent ensuite les boucles d’oreilles « créoles », importées du Second Empire après l’annexion à la France et qui sont rapidement devenues populaires auprès des femmes tarines notamment. En l’absence d’or, l’argent était utilisé, offert aux femmes par les futurs époux, chacun aspirant à tenir «sa croix et son cœur». Ensuite, ces bijoux étaient souvent légués par héritage direct.

Aujourd’hui, peu de costumes subsistent dans la vie de tous les jours, mais ils sont très souvent portés à nouveau dans le cadre d’événements culturels à vocation folklorique en Savoie.

La gastronomie
La gastronomie savoyarde se situe au carrefour entre tradition et patrimoine culturel, à l’image de la gastronomie française inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité sous «repas gastronomique des Français» comprenant la même cuisine et la cuisine traditionnelle savoyarde.

Traditionnellement, la cuisine savoyarde se compose d’une très grande variété de plats et de recettes différentes d’une vallée à l’autre dans le département. Cette cuisine se retrouve à la fois dans tous les services de repas (entrée, plat, fromage et dessert), mais est également souvent utilisée dans les recettes savoyardes, et la viande, gibier ou non, est souvent utilisée en charcuterie. apéritifs, digestifs et en termes de boissons. Historiquement, il est principalement fabriqué à partir de céréales (comme le blé et le maïs), de viande et de produits laitiers, y compris de nombreux fromages. La pomme de terre, sous forme de saucisses, comme les diots, et les saucisses en particulier. Les torrents et surtout les grands lacs du département sont relativement poissonneux, les poissons présentés sur les marchés sont donc des poissons sauvages locaux. Ce sont le plus souvent des lavarets, des truites, des ombles ou des silures. En ce qui concerne le gibier,

Le vin blanc est aussi fréquemment utilisé dans les recettes originales savoyardes, notamment le vin blanc diots, la fondue, la croûte de fromage, le frit de montagne ou encore les rissoles (« r’jeûle » en savoyard). D’autres recettes comme la polente, la tartiflette ou la croziflette (crozets cuisinés au reblochon) peuvent également, selon les habitudes, être accompagnées.

Les fromages produits aujourd’hui en Savoie comprennent la raclette, le Beaufort, le volume des Bauges, la Tomme de Savoie, le bleu de Termignon, le bleu Mont Cenis l’Emmental de Savoie, le fromage Reblochon, le persil Tignes, le persil du Mont -Cenis, la chevrotine, l’abbaye de Tamié et la douceur de Revard. Côté pâtisserie, la Savoie est notamment à l’origine du gâteau Saint-Genix et du biscuit de Savoie (ou gâteau savoyard).

Enfin, le département fait partie des 10 départements les plus étoilés décernés par le Guide Michelin en 2012, avec celui de la Haute-Savoie. La commune de Courchevel compte à elle seule 8 restaurants étoilés sur un total de 19. Si aucun n’a 3 étoiles, 8 en ont 2 et 11 en ont 1. De plus, deux restaurants sont à l’honneur du « Big Gourmand » (menu complet avec un bon rapport qualité-prix ).

Événements et festivités
Les principaux événements qui se déroulent sur le territoire savoyard sont, par leur fréquentation, le festival de musique Musilac à Aix-les-Bains et les Estivales en Savoie, dont certains se déroulent au château des ducs de Savoie à Chambéry.

Musilac est un festival de musique organisé chaque année depuis 2002 durant le mois de juillet sur l’esplanade d’Aix-les-Bains près du lac du Bourget. Parmi les artistes qui s’y sont récemment produits, on peut citer Bénabar, Jean-Louis Aubert ou Franz Ferdinand en 2012, ou Carlos Santana, Bernard Lavilliers et Ben Harper en 2011.

Peu de temps après, les Estivales en Savoie succèdent à Musilac en tant que festival de musique pendant la majeure partie du mois de juillet: il se déroule sur différents sites du département. Le pic de fréquentation a été enregistré en 2010 avec 49 000 spectateurs, 80% des Savoyards. Ces spectacles et concerts sont également gratuits pour le public.

En littérature, la ville de Chambéry organise chaque année depuis 1987 le festival du Premier roman au cours duquel des lectures sont organisées et à l’issue desquelles les auteurs sont récompensés, dont Amélie Nothomb. A ce titre, il s’agit du « premier festival collaboratif de lecteurs en France ».

Par ailleurs, Chambéry accueille également chaque année depuis 1975 le Festival international de la bande dessinée de Chambéry, au cours duquel auteurs, éditeurs et lecteurs viennent échanger sur la bande dessinée. Chaque année, le festival honore certains invités.

Par ailleurs, des manifestations d’arts et traditions populaires se déroulent dans tout le département, comme le Festival des Cultures du Monde du Monde de Chambéry en juillet depuis près de 50 ans. Mais d’autres communes ont aussi leurs manifestations des arts et traditions populaires locaux, ainsi que leurs groupes d’arts et traditions populaires locaux, notamment les Berres à Arêches-Beaufort, le groupe folklorique de Conflans à Albertville, la Traina Patin à Orelle, le Biau Zizé à Flumet ou la Pasturelle du Val d’Arly à Ugine.

Héritage naturel

La géographie
La Savoie fait partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Son territoire couvre une superficie totale de 6 028,25 km, soit 602 825 hectares, soit 14% de la région. Elle borde les départements de la Haute-Savoie au nord, de l’Ain et de l’Isère à l’ouest, et des Hautes-Alpes au sud. L’est de la Savoie borde les vallées de Suse et d’Aoste en Italie.

Le département comprend 554 100 hectares situés en zone de montagne, soit 88,4% de sa superficie, ce qui en fait le deuxième département le plus montagneux de France après les Hautes-Alpes, dont le territoire est entièrement situé en zone de montagne. Son point le plus bas se trouve à Saint-Genix-sur-Guiers (208 mètres) et son point culminant à 3 855 mètres pour la Grande Casse en Vanoise, soit un dénivelé de plus de 3 600 mètres et une altitude moyenne de 1 500 mètres.

La grande majorité des massifs savoyards sont des massifs alpins, dont les Bauges, la Chartreuse, le Beaufortain, le Mont-Blanc (sud-ouest), la Lauzière, la Vanoise, les Cerces, les massifs du Mont -Cenis, des Arves et une partie de la chaîne de Belledonne. À ces massifs s’ajoute également la partie méridionale du Jura, située à l’ouest du département dans l’arrière-pays savoyard et formée principalement par le Mont du Chat, la chaîne de l’Épine et le massif de la Chambotte.

De plus, sa division géographique suit le plus souvent les chaînes de montagnes. C’est le cas à l’est de l’Italie, séparée de la France par les aiguilles et les grands cols comme le Mont-Cenis et le Petit Saint-Bernard, mais aussi des Hautes-Alpes au sud, accessibles par le Col du Galibier, et la partie nord-est de la Haute-Savoie où la limite longe le massif des Aravis (limite au col des Aravis) et certains sommets des Bauges. Enfin, c’est également le cas de l’Isère, séparée par la chaîne de Belledonne. Côté Ain, le Rhôn marque la limite sur près de 50 kilomètres, de la confluence avec le Fier près de Seyssel aux environs de Saint-Genix-sur-Guiers. Pour les limites de plaine, celles-ci peuvent s’inspirer des limites historiques de la Savoie (par exemple celle avec la province du Dauphiné,

En matière d’hydrographie, le département est traversé d’est en ouest par l’Isère (286,1 km jusqu’au Rhône) et l’Arc (127,5 km), qui prennent naissance près du col de l’Iseran. L’Isère descend la vallée de la Tarentaise et l’Arc celui de la Maurienne après quoi elle rejoint l’Isère au niveau de la vallée de la Savoie. Ce sont les deux seules rivières de plus de 100 km en Savoie, mais la longueur totale des rivières du département est de 2 200 km. Ses deux zones principales: le lac du Bourget (44,5 km, le plus grand et le plus profond lac naturel d’origine glaciaire française situé exclusivement en France) et le lac d’Aiguebelette (5,45 km), l’un des moins pollués de France en raison d’un arrêté préfectoral de 1976 interdire l’utilisation de bateaux à moteur thermique (sauf pour les services d’urgence) sur le lac. L’eau représente un total de 12 569 hectares, dont 8 000 sont des lacs.

Les forêts et les terres agricoles représentent respectivement 193 500 et 190 000 hectares, soit un tiers du département pour chaque, suivis des glaciers et des roches avec 22,75%.

Le centre administratif le plus bas est celui de Saint-Genix-sur-Guiers (210 m) et le plus élevé celui de Tignes (2 600 m).

Environnement
Concernant la qualité des sols, en 2012, la Savoie a identifié 82 sites et sols pollués qui ont fait l’objet d’une action publique. Parmi eux, 38 sont en attente de diagnostic, 37 ont été traités et soumis à une restriction d’utilisation ou surveillés et 7 ont été traités et libres de toute restriction.

La qualité de l’air, mesurée par 5 stations de référence, donne en 2009 une tendance à la baisse de la teneur en dioxyde de soufre et une tendance à la hausse des particules de poussière en suspension dans l’air, bien qu’en dessous des objectifs de qualité. Le dioxyde d’azote, issu notamment du trafic, y présente pourtant une moyenne annuelle stable dans le respect des limites réglementaires. Le cas de l’ozone est moins favorable, notamment en altitude où l’on observe de fortes concentrations. Enfin, l’indice ATMO 2009 donne la qualité de l’air comme «bonne» ou «très bonne» entre 60 et 70% du temps, le niveau «très mauvais» n’ayant jamais été atteint.

Pour la qualité de l’eau, en 2003, une «population desservie par de l’eau non conforme au paramètre microbiologique» a été identifiée de 35 441 personnes sur un total de 365 986, soit un peu moins de 10% de la population. De son côté, l’agence régionale de santé a relevé sur la qualité bactériologique de l’eau consommée entre 2007 et 2009, 383 unités de distribution (UDI) de bonne qualité (51%) et 231 de qualité satisfaisante (31%), contre 113 UDI de qualité insuffisante qualité et mauvaise qualité. Cependant, répartis dans la population, les UDI de bonne qualité touchent 70% de la population et 132 UDI de qualité médiocre ou insuffisante n’affectent que 7% de la population.

En 2013, le registre français des émissions polluantes a enregistré une trentaine de sources de déchets et de rejets polluants dans le milieu aquatique, mais aucune n’est jugée dangereuse. L’assainissement Savoie est réalisé fin 2009 par 163 stations d’épuration représentant 1 083 600 équivalents habitants (EHP), une amélioration par rapport à 2005. Des améliorations à poursuivre jusqu’à atteindre 1 176 500 EH en 2015 par la création de 11 nouvelles stations dont 6 équipées de filtres macrophytes. Quant aux rivières, la Savoie a une agriculture orientée vers l’élevage laitier, elle se trouve confrontée à certaines pollutions organiques et bactériologiques, notamment en montagne, et la diversité des productions (exemple avec la viticulture) peut également être affectée. origine de la pollution par les produits phytosanitaires. Cependant, la pollution aux nitrates n’est pas importante dans le département.

Une étude des eaux du bassin versant de l’Arc en Maurienne conclut que « la qualité de l’eau s’est globalement améliorée dans le bassin versant de l’Arc par rapport au suivi de 2004 ».

La faune et la flore
L’Observatoire de la Biodiversité de Savoie est chargé d’identifier et de répertorier les différentes espèces, animales et végétales, contribuant à la biodiversité du département. Dans l’état de ses connaissances pour 2013, l’Observatoire répertorie 4744 espèces. Parmi les plus représentées, on trouve 2370 plantes à fleurs et 1229 lépidoptères (papillons). En outre, il existe 289 espèces d’oiseaux, 79 espèces de mammifères et 25 espèces de poissons. Le plus grand nombre d’espèces recensées se situe principalement dans un grand tiers «oriental» de la Savoie, dans la Vanoise et dans les hautes vallées de la Tarentaise et de la Maurienne. Mais l’ouest connaît aussi quelques zones riches en espèces, notamment autour du lac du Bourget.

Le département de la Savoie compte un grand nombre d’espèces dites «de montagne», tant pour la faune que pour la flore. La faune de montagne est caractérisée par des chamois, des bouquetins, des marmottes ou des aigles royaux. Alors que la plupart des espèces vivant en Europe se trouvent en Savoie, certains poissons d’eau douce comme le corégone (appelés lavarets) sont présents dans la plupart des lacs alpins et presque limités à la région Rhône-Alpes et aux Alpes suisses.

La Savoie possède également une flore de montagne riche, avec de nombreuses espèces comme l’edelweiss, la gentiane jaune, la gentiane des neiges, le cyclamen, le génépi blanc et l’absinthe. Un peu moins de 200 plantes font l’objet d’une protection, notamment en réglementant leur récolte.

La Savoie compte également 2 000 km de forêts, soit un tiers du territoire. A une altitude moyenne de 1 600 m, ces forêts sont composées de 55% de conifères (sapin, épicéa et mélèze pour plus de courants) et 45% de feuillus (dont hêtre, chêne, châtaignier et peuplier notamment). Partagées entre les forêts domaniales, le département, 271 communes, 5 établissements publics et 58 000 propriétaires privés, ces forêts bénéficient d’une forte pluviométrie et se régénèrent facilement. 90% des forêts territoriales et 100% des forêts domaniales sont éco-certifiées. Les arbres les plus anciens du département se trouvent dans la forêt d’Orgère sur la commune de Villarodin-Bourget en Haute-Maurienne. Cette forêt de 70 hectares recense en effet plusieurs mélèzes âgés d’environ 1000 ans. Autre particularité: avec sa superficie de 59 km, la peupleraie de Chautagne, située entre le Rhône et le lac du Bourget,

Les forêts savoyardes permettent l’exploitation d’environ 3 000 m de bois par an.

Enfin, la Savoie compte une cinquantaine de communes labellisées ville ou village fleuri. Depuis octobre 2013, il possède même le label Département Fleuri.

Parcs naturels
Le département de la Savoie compte 3 parcs naturels: un parc national deux parcs naturels régionaux (PNR):
Parc National de la Vanoise: premier parc national créé en France, en 1963. Avec une superficie totale de 2 000 km répartis sur une zone «Cœur» de 535 km et une «zone d’adhésion optimale» de 1 465 km, le parc est entièrement situé sur le territoire de Savoie, dans les régions montagneuses de l’est du département avec une altitude variant entre 1 280 et 3 855 m (la Grande Casse, toit de la Savoie). C’est l’habitat naturel d’environ 4000 chamois, 1600 bouquetins et 120 oiseaux nicheurs (la Vanoise étant à ce titre l’un des 3 sites majeurs des Alpes pour la nidification des vautours), et voit également environ 1200 espèces de fleurs pousser sur son sol. , dont 200 considérés comme remarquables. Le cœur du parc de la Vanoise est également composé à 60% d’alpages, 29% de roches, 10% de glaciers et seulement 1% de forêts en raison de l’altitude moyenne relativement élevée.
Parc Naturel Régional des Bauges: créé en 1995 dans le but de revitaliser le massif des Bauges et de protéger et valoriser son remarquable patrimoine naturel et culturel, le parc situé à cheval sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie, s’étend sur une superficie de 856 km. Partant du pied du massif à 270 m d’altitude, son point culminant est à 2 217 m. Elle recense 1 600 espèces végétales, 150 espèces d’oiseaux nicheurs et 9 espèces d’amphibiens, et la Réserve nationale de chasse et de faune des Bauges protège notamment chamois, mouflons et tétras lyre sur 5 200 ha de forêts et d’alpages. Le PNR du massif des Bauges comprend 7 sites Natura 2000 et a obtenu en septembre 2011 le label géoparc, soutenu par l’UNESCO.
Parc Naturel Régional de la Chartreuse: également créé en 1995, le parc s’étend sur les départements de la Savoie et de l’Isère, mais la plupart de ses 76 700 ha sont situés en Isère. Le parc s’étend sur un dénivelé de 200 m à 2082 m au-dessus du niveau de la mer. En termes de biodiversité, le parc abrite plus de 2 000 espèces végétales, soit un tiers des espèces existantes en France présentes en Chartreuse, et la même chose pour la moitié des mammifères et oiseaux de France. A cet égard, le parc a observé le retour, par réintégration, du bouquetin sur son territoire, Disparu au cours du XIXe siècle. Enfin, depuis 2001, le parc assure la gestion de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse (qui en Savoie comprend notamment le Mont Granier) et assure également le suivi de 3 sites classés Natura 2000.

A l’été 2012, une étude de faisabilité a débuté sur la création d’un parc naturel régional «Belledonne» qui concernerait la chaîne de Belledonne sur les départements de l’Isère et de la Savoie.

Autres zones protégées et gérées
Au total, la Savoie compte 22 décrets préfectoraux de protection des biotopes (APPB), 4 réserves biologiques de l’Etat, 6 réserves naturelles nationales, 6 terres acquises par le Conservatoire de l’espace côtier et 1 zone humide relative à la Convention de Ramsar sur les zones humides. En ce qui concerne plus spécifiquement les sites Natura 2000, la Savoie compte 18 sites d’intérêt communautaire (Habitat) et 7 sites de protection spéciale (Oiseaux).

Enfin, il y a la présence en Savoie de 19 forêts de protection, 29 sites classés (le dernier étant la vallée du Clou, classé le 25 mars 2013) et 101 sites classés.

Activités
Le département de la Savoie, comme sa voisine la Haute-Savoie, est un département où se pratiquent une multitude d’activités sportives, dont de nombreux sports d’hiver, surtout depuis l’avènement du ski puis du «tourisme blanc». Lié à la neige durant la seconde moitié du XX siècle. À cet égard, la Savoie est le premier département de France pour les sports d’hiver avec un total de 63 stations, suivie par la Haute-Savoie et ses 50 stations (soit un total de 113 stations en Pays de Savoie). Ces 63 stations du Département du Ski partageront également un domaine skiable de 36 100 ha, soit 35% du domaine skiable français, et posséderont également 27% du total des remontées mécaniques du pays. Par ailleurs, le site Savoie Grand Revard, présent dans le massif des Bauges, est le premier site de ski nordique de France. De plus, c’est le 4 département français pour le nombre d’athlètes de haut niveau dont il dispose.

Sports d’hiver:
le Comité du ski de Savoie comptait en 2011 dans le département 81 clubs et 32 ​​000 membres dans les disciplines du ski alpin, du ski nordique, du ski acrobatique, du snowboard et du télémark. Toutes disciplines de ski et tous niveaux confondus, le département de la Savoie forme environ 80 athlètes chaque année, et 20 athlètes de l’équipe de France A (dont 15 en ski alpin) y ont été formés.

Sports de montagne:
le département compte 4 clubs et 1 structure de canoë-kayak agréée, pratiqués sur 18 rivières de toutes tailles et débits et escalade – l’alpinisme compte 22 clubs. Le parapente est aussi une activité très pratiquée en Savoie, qui compte au total 38 sites et autant de clubs et d’écoles. Le Canyoning se pratique également en Savoie, notamment au canyon de Grenan dans l’avant-pays savoyard. Enfin, le rafting est une activité également appréciée sur le territoire savoyard, notamment sur la descente de l’Isère dans la vallée de la Tarentaise et le Doron de Bozel en Vanoise.

Sports nautiques:
la pratique de l’aviron est autorisée par 4 clubs en Savoie qui disposent de près de 1 300 licences, notamment sur les lacs du Bourget et d’Aiguebelette, où le ski nautique peut également se pratiquer. Le sport de la natation est assuré par 9 clubs avec 1 500 licenciés. Ajouter enfin 2 clubs voile (1242 licenciés) et 1 équipe de water-polo, le Cercle des nageurs Aix-les-Bains. Aix-les-Bains détient également le label «Station nautique de France» en raison de l’importante offre nautique sur le lac du Bourget.

Infrastructure et compétitions sportives
Les 60 stations de sports d’hiver du département sont réparties sur de vastes domaines skiables et disposent de nombreuses installations sportives. Ainsi, le domaine Paradiski offre des infrastructures de bobsleigh et d’escalade sur glace. De nombreux snowparks sont présents dans un très grand nombre de stations, et Courchevel possède un tremplin de saut à ski, le tremplin du Praz, issu des Jeux Olympiques de 1992. Différentes compétitions sont organisées chaque année, comme la Pierra Menta à Arêches-Beaufortin March, ou d’autres événements internationaux ponctuels, comme la Coupe du monde de ski 2001 à Bourg-Saint-Maurice, plus récemment les Championnats du monde de ski alpin 2009 à Val d’Isère ou les Winter X Games 2010 à Tignes. De plus, La Plagne organisera les championnats du monde de télémark en 2017.

La montagne est également un lieu de prédilection pour d’autres activités comme le vélo. Chaque année depuis 1971 (à l’exception de 2014), le Tour de France propose une ou deux étapes dans le département, le plus souvent l’occasion de franchir ses nombreux cols. En 2015, le Tour a notamment franchi les cols du Col du Glandon, de la Croix-de-Fer et des dentelles de Montvernier, en 2013 encore le Glandon ainsi que la Madeleine, en 2012 la Madeleine et la Croix-de-Fer, en 2011 le Galibier et en 2010 Chambéry était la ville de départ. De portée plus régionale, la Savoie voit aussi les cyclistes du Critérium du Dauphiné passer chaque année.

Mais la montagne est aussi le champ d’action du Tour de la Grande Casse, un trail organisé chaque été à Pralognan-la-Vanoise et où des dizaines de participants parcourent 65 km et gravissent un dénivelé cumulé de plus de 3855 m pendant 5 jours moyenne. Par ailleurs, la Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, course internationale de traîneaux à chiens qui se déroule en janvier et considérée comme l’une des plus difficiles en raison de ses dénivelés, démarre en Haute-Savoie et se termine à Val Cenis en Savoie après 1000 km de course.

Sur l’eau, diverses compétitions ont également lieu en Savoie. Chaque année au mois de mai, le championnat d’Europe de voile sur le lac du Bourget se déroule pendant une semaine à Aix-les-Bains, et les Championnats du monde d’aviron 2015 se sont déroulés sur le lac d’Aiguebelette, qui est également le site de divers triathlons. Certaines rivières du département sont balisées afin de permettre la pratique d’activités sportives, comme l’Isère au niveau de la base internationale d’eaux vives de Bourg-Saint-Maurice en Tarentaise. C’est dans ce bassin de slalom que se déroulent très souvent les championnats de France de canoë-kayak (comme en 2007), et il a servi de référence lors des championnats du monde de 1969, 1987 et 2002. La commune dispose également d’un bassin de compétition international, 350 m de long, 20-25 m de large et dont le débit peut être régulé jusqu’à 30 m / s.

Enfin, l’hippodrome d’Aix-les-Bains est le seul hippodrome des Alpes, et le golf d’Aix-les-Bains est le plus ancien de la région.

Randonnée
Côté randonnée, le département de la Savoie accueille des portions de 4 sentiers de grande randonnée sur son territoire:
le GR 5 (de la Mer du Nord à la Méditerranée) traversant le Beaufortain, la Haute-Tarentaise et la Haute-Maurienne;
le GR 9 (du Jura à la Méditerranée) passant par la chaîne de l’Épine et la Chartreuse;
le GR 65 (« Via Gebennensis » de Genève au Puy-en-Velay) traversant la Chautagne et l’avant-pays savoyard;
le GR 96 (de Samoëns à Entremont-le-Vieux) qui s’étend du massif des Bauges à Entremont en Chartreuse.

A ceux-ci s’ajoutent également les sentiers et circuits de Promenades et Randonnées (PR). Au total, le Comité Départemental de la Randonnée de la Savoie est chargé de maintenir le balisage de près de 2 000 km de sentiers balisés chaque année, sur les quelque 6 000 km de sentiers du département.