Martigues, Bouches-du-Rhône, France

Martigues est une commune française des Bouches-du-Rhône en Provence, également connue sous le surnom de « Venise de Provence ». Il s’étend le long des rives de l’étang de Berre et du canal de Caronte. La ville est composée de trois quartiers: Ferrières au nord (côté Camargue), Ile sur le canal (île Brescon) et Jonquières au sud (côté Côte Bleue).

Surnommée la « Venise provençale », Martigues est un point de passage entre la mer Méditerranée et la mer de Martigues (aujourd’hui Etang de Berre), à ​​deux pas de la Côte d’Azur. Le charme de ses canaux, de ses quais et de ses ponts en a fait « La Venise de Provence ». Martigues possède également sa cave coopérative « La Venise provençale »: Coteaux d’Aix en Provence, vins rosés, rouges et blancs, jus de fruits et huiles naturelles de la région. Cépages principaux: Grenache, Syrah, Cinsault, Carignan, Clairette.

Martigues est situé sur le bord sud-ouest de l’étang de Berre, de part et d’autre du canal de Caronte qui relie l’étang à la mer Méditerranée. Il fait face au sud-ouest sur le golfe de Fos et au nord-est sur l’étang de Berre, pour un total de 7 144 hectares dont 697 hectares de forêts et 40 kilomètres de linéaire maritime dont 11 sur la côte méditerranéenne.

Le sous-sol de la commune abrite de nombreux gisements d’importance variable. L’une des premières opérations a été l’extraction de la pierre de construction le long du littoral qui commence vers le IVe siècle avant JC. AD par les Phocéens. Cette opération se poursuit jusqu’au XIXe siècle. Elle s’étend jusqu’au XXème siècle en terre avec la carrière de calcaire de l’Oratoire. Puis, une concession fut accordée en 1814 pour l’extraction du charbon et du lignite sur un gisement réparti entre Martigues et Châteauneuf-les-Martigues. La tourbe a également été brièvement extraite de petits dépôts le long du chemin de halage pendant la guerre mondiale. L’extraction du sable pour l’industrie du verre existait également. Cependant, l’exploitation la plus importante concernait un important gisement de gypse, près du village de Saint-Pierre, dont l’exploitation a duré de 1900 à 1987.

Tourisme
Le tourisme est une activité en plein développement à Martigues notamment depuis le classement de la commune en «station balnéaire et touristique» (2008).

L’étude des périodes précédentes montre un tourisme en croissance avec l’augmentation du nombre de demandes d’informations sur les sites de l’office de tourisme de 83 286 en 2000 à 93 550 en 2004. En 2007, cependant, ce nombre a baissé, à 81 620 personnes, le quatrième meilleur résultat dans les Bouches-du-Rhône. Elle est essentiellement liée à la fréquentation des plages de la côte sud, qui accueillent plus de 11 000 personnes par jour en été, dont 9 000 pour la plage du Verdon à La Couronne. De plus, la population des villages côtiers de Carro et La Couronne passe l’été entre 4500 et 15000 habitants

Les activités liées à la plage sont donc en forte croissance. En 2003, la capacité hôtelière était de 900 personnes par jour et celle des campings de 6 000 personnes par jour. L’Office de Tourisme a estimé les revenus touristiques 2007 à Martigues à au moins 49 millions d’euros. La plaisance compte plusieurs ports qui ont accueilli 1773 bateaux en 2004.

Héritage historique

Mairie
Le bâtiment de 12 000 m2 se dresse fièrement sur les rives du Chenal de Caronte. La mairie de Martigues – à la fois bâtiment de service public et curiosité architecturale – a été créée par Claude Delaugerre en 1983. Elle est construite sur pilotis où se trouvaient autrefois des marais salants.

Dans le hall d’entrée: mosaïque de Bazaine sur les portes: sculptures de Cardenas dans la salle du conseil municipal: tapisseries d’Ubac dans la salle de cérémonie de mariage: tapisserie de Vinard et œuvres de l’atelier d’Aubusson. Les façades bleues en céramique représentent des écailles de poisson.

Miroir oiseaux et canal St Sébastien
La zone comprenant le Canal St Sébastien, le Miroir aux Oiseaux et le Quai Brescon a été classée en 1942. Cette bande de mer chevauchée par le Pont Saint Sébastien et la ligne de maisons de pêcheurs colorées aux hauteurs aléatoires a fasciné de nombreux peintres depuis la fin du XIXe siècle comprenant Delacroix, Corot, Loubon, Ziem et Dufy.

Monument Etienne Richaud
Cette sculpture d’un buste en bronze sur piédestal est un hommage à Etienne Richaud (1841-1889) fourni par des fonds publics. Etienne Richaud, fils et petit-fils de pêcheurs, est né au no. 7 rue Galinière en 1841. C’était un élève brillant et occupait des postes supérieurs dans la fonction publique. Premier gouverneur général d’Indochine, puis inspecteur de la marine et des colonies, il meurt en mer le 31 mai 1889 sur le Calédonien.

Peinture monumentale de Guillaume Bottazzi
Ce tableau de 80 m2 du célèbre artiste Guillaume Bottazzi se situe au cœur du quartier historique. L’artiste français a créé plus de 65 projets dans les espaces publics à travers le monde. Ce tableau commandé par la ville de Martigues en 2018 mesure 10 mètres de haut et 8 mètres de large. Elle peut être vue depuis la mairie, en bateau ou à pied … La navette maritime de la mairie est le meilleur endroit pour voir cette œuvre poétique monumentale.

Façade du Palais Comtal
Construit aux XIIe et XIIIe siècles, c’est un exemple rare d’architecture civile médiévale en Provence avec une façade romane et des baies vitrées cintrées, découvertes en 1981.

Hôtel de Colla de Pradines
L’impressionnant manoir baroque, achevé en 1678, se dresse au cœur de la ville. Construit en bordure d’un îlot de maisons, autrefois marécageux récupéré de l’ancien canal de Vauroux, l’Hôtel de Colla de Pradines, en face de l’église contemporaine Sainte Marie-Madeleine, s’ouvre sur la place animée de la Libération. C’était la maison de vacances de la puissante famille italienne, de Colla de Pradines, d’Aix.

Avec des contreforts d’angle, des pilastres et une répartition équilibrée de grandes baies vitrées, il rappelle les maisons construites à la fois dans le quartier d’Aix. Sur la façade, une plaque rendant hommage à Gérard Tenque (1047-1120), fondateur de l’Ordre Hospitalier et qui, dit-on, est né à Martigues. Sa statue est visible sur la façade de l’église St Genest de Jonquières. Hôtel de ville de 1808 à 1983, le bâtiment a abrité le palais de justice jusqu’en 2018.

Jardin lapidaire
Au bord du canal Gallifet, il rassemble quelques vestiges archéologiques, des stèles, des fragments d’un temple gallo-romain et notamment l’autel découvert dans le hameau de St-Pierre (témoin du culte impérial).

Pêche Prud’homie
La belle façade néoclassique est ornée d’un curieux haut-relief soigneusement réalisé. Il est conçu comme un trophée de Versailles avec le style subtil des sculptures du XVIIe siècle, sauf que le matériel de pêche et les produits remplacent les symboles de guerre. Il a été construit en 1930 et a depuis servi de siège au tribunal maritime de Martigues, créé au XVe siècle.

Statue en bronze, représentant Fernandel et Bourvil
Statue en bronze, représentant Fernandel et Bourvil dans une scène emblématique de « la cuisine au beurre » avec Fernandel et Bourvil. Le sculpteur Sébastien Langloÿs, a laissé trois chaises à la disposition des touristes et des locaux pour qu’ils prennent place (séance photo obligatoire!). Avec plus de 6,3 millions de spectateurs, La cuisine au beurre est l’une des plus grosses recettes du cinéma français. Mais ce film de Gilles Grangier, avec Fernandel et Bourvil, représente principalement un pan de l’histoire de la ville, car il a été tourné «à» Martigues, en 1963.

En arrière-plan, la Maison au chapeau de gendarme, cette bâtisse du XVIIe siècle, marquée par son pignon festonné et son balcon en fer forgé, fait office de restaurant dans le film. Là où se déroule la scène emblématique reproduite par Sébastien Langloÿs, première rencontre fortuite des deux époux de Christiane. Dix ans après la sculpture du pêcheur et du rameur installés à Ferrières, la ville de Martigues a demandé au sculpteur toulousain Sébastien Langloÿs de réaliser cette seconde œuvre.

San Christ Point
La pointe de l’Île est une presqu’île artificielle construite entre 2009 et 2010. Elle mesure 130 m de long et 30 m de large. L’architecte de ce projet est Gilles Amphoux. Le site magnifique avec jets d’eau et fontaines est idéal pour flâner et se détendre.

Stèle Henri Fabre
La stèle a été installée en commémoration de l’inventeur de l’hydravion qui a effectué son premier vol au-dessus de l’étang de Berre le 28 mars 1910.

Place Mirabeau
Beaux hôtels particuliers Ancienne maison communautaire Fontaine verticale du XVIIe rénovée en 1997, autrefois sur la place principale du quartier de Jonquières. Remarquez la petite cigale centenaire sculptée sur le faîte du toit à l’angle de la rue du Jeu de Paume et de la place Mirabeau.

Génocide arménien Khachkar
Le khachkar est une stèle en pierre avec une grande croix sculptée. Œuvre d’art hybride entre sculpture et architecture, c’est une création arménienne. Installé dans le jardin de sculptures en pierre Félix Ziem, il rend hommage aux victimes du génocide arménien en avril 1915. L’UNESCO a inscrit l’art de la croix arménienne en novembre 2010 au patrimoine culturel immatériel.

Maison de Chapeau de gendarme
La «Maison à chapeau de gendarme» a été construite au XVIIIe siècle. Il est reconnaissable à son pignon fretté plié et son balcon en fer forgé. En 1963, Gilles Grangier y tourne la comédie «La cuisine au beurre» avec les acteurs français Fernandel et Bourvil.

Statues en bronze « Le Pêcheur et le Moissonneur »
Sculpture en bronze installée sur le port de Martigues-Ferrières. Créé en 2010 par Sébastien Langloys. Elle est une pêcheuse et une tondeuse à filet du début du XXe siècle.

Théâtre brise-lames vert au centre-ville de Ferrières
Lieu emblématique au cœur du centre historique, le Théâtre Vert est dédié à la promenade, c’est le nouveau lieu d’accueil des manifestations de la ville de Martigues. Poumon vert au coeur du centre-ville, il complète, à côté de la plage de Ferrières, l’aménagement du sentier de l’étang de Berre.Ce jardin arboré, d’une superficie d’environ 10000 m2 dont 1300 m2 de gradins paysagers peuvent accueillir 300 personnes assises et sa configuration permet une fréquentation d’environ un millier de personnes. Une palette végétale compose le jardin, offrant un nouveau lieu de qualité avec vue sur tout l’étang.Plus de 70 arbres à hautes tiges (2 à 5 m de haut) entourent le théâtre de verdure: pin parasol, frêne, peuplier mais aussi Grevillea, eucalyptus, camphre.

Cet aménagement paysager est un filtre végétal, à l’arrière des gradins pour abriter le Mistral et ombrager l’été.L’assise des gradins prévue pour l’accueil du public a l’apparence du bois et sera réalisée en matériau composite à partir de matières plastiques recyclées . Les essences et le type de gazon installés au niveau des gradins sont choisis pour leur résistance au climat. Le système d’irrigation goutte à goutte pour les arbres et l’arrosage sur les surfaces gazonnées est à la fois efficace et économique.

Médiathèque Louis Aragon
Construite sur des pilotis en béton creusés dans le sous-sol spongieux, la médiathèque a été conçue par Emile Pamart. Il présente des caractéristiques architecturales originales, notamment la disposition et l’utilisation de matériaux traditionnels comme la brique et le bois. Inaugurée en 1981, la médiathèque a été agrandie en 2004 et mesure désormais 3 600 m², ce qui en fait l’une des plus grandes de la région.

Fort de Bouc
Dans la ville de Martigues, le Fort de Bouc se dresse sur des murs de calcaire rose à l’embouchure du Chenal de Caronte. Le fort garde le passage entre le Golfe de Fos et l’étang de Berre, à mi-chemin entre Marseille et le Rhône, depuis le Moyen Âge. Avec une position stratégique pour le commerce maritime et la protection de la région, le Fort de Bouc a toujours joué un double rôle: à la fois site de défense et phare. Il a été classé monument historique le 6 janvier 1930.

En 1993, la ville de Martigues a entrepris le projet de protection et de restauration du Fort du Bouc. Après les restaurations de 2007, les premières depuis sa construction il y a plus de mille ans, le Fort de Bouc a été ouvert au public, faisant voyager les visiteurs à travers l’histoire. Le Fort de Bouc est situé parmi les sites du port pétrolier de Lavéra. De ce fait, les visites et l’utilisation sont soumises à des contraintes particulières.

Patrimoine religieux

L’église Saint-Genest
L’église Saint-Génies, de style classique sobre (1625), quartier de Jonquières. L’intérieur est malheureusement gravement endommagé par les remontées d’eau par les capillaires et les peintures ont récemment été vandalisées.

La chapelle de l’Annonciade
La chapelle de l’Annonciade a été construite de 1664 à 1671. Elle est classée monument historique. Il a été construit par les Pénitents Blancs et abrite des décors d’exception en Basse-Provence: murs peints en trompe-l’œil, boiseries sculptées, retable doré, plafond peint à la vénitienne.

La Chapelle de l’Annonciade des Pénitents Blancs de style baroque du XVIIe siècle a été classée monument historique en 1910. La riche décoration intérieure aux influences baroques, rare en Basse-Provence, présente des trompe l’oeils, des boiseries sculptées, un retable de culpabilité, plafond peint de style vénitien et graffitis datant de la Révolution française. La chapelle a fait l’objet d’un remarquable programme de restauration de 20 ans qui a reçu le prix régional Rubans du Patrimoine en 2016.

L’Église réformée
L’église réformée (achevée en 1964, architecte Pierre Monheim). Sa cloche provient de l’ancien temple d’Aigaliers (Gard).

L’église de la Madeleine
L’église Sainte Marie-Madeleine, quartier de l’Ile, de style baroque, a été construite entre 1681 et 1688. Son intérieur est richement décoré de peintures murales et de boiseries, avec un plafond plat en bois d’origine avec des peintures. Un orgue construit par Prosper-Antoine Moitessier en 1851 présente un buffet plat à l’italienne et de style Charles X; elle est classée monument historique tant pour son buffet que pour sa partie instrumentale. L’extérieur présente à l’est une riche façade sculptée de style baroque et au nord-ouest un clocher surmonté d’un campanile en fer forgé.

Longtemps appelée « La Cathédrale » par les martégaux, la plus imposante des églises de la ville caractéristique de l’architecture provençale et du décor baroque à l’influence italienne est classée aux Monuments Historiques depuis 1947. Elle témoigne de la prospérité de la ville au 17ème siècle et l’attachement des habitants de l’île qui ont participé à son financement. La façade comporte deux niveaux séparés par une corniche volumétrique à modillons. Sa partie inférieure est animée de quatre colonnes à chapiteaux corinthiens, de pilastres cannelés et d’un fronton brisé. La partie supérieure est couronnée par un fronton triangulaire.

La Vierge à l’Enfant (classée monument historique en 1908) et le portail, remarquablement sculpté, à l’intérieur, en plus d’un riche décor peint, l’orgue du facteur montpelliérain Moitessier (1851), les tables des chapelles de Michel Serre ( 1694), la chaire à prêcher en noyer (1677).

L’église Saint-Louis d’Anjou
L’église Saint-Louis d’Anjou est l’église du quartier de Ferrières. Elle fut édifiée à partir du XIV siècle puis reconstruite vers 1675. C’est dans l’enceinte de cette modeste église que fut signé le 21 avril 1581, l’acte d’union des trois bourgs, Jonquières, l’Ile et Ferrières, donnant ainsi naissance à la Ville de Martigues.

L’église Saint Louise a été reconstruite en 1675. Le clocher est surmonté d’une flèche en pierre au dessin sobre qui caractérise la modestie de cette église du quartier de Ferrières, la plus pauvre de Martigues au XVIIe siècle. L’acte d’union entre les trois districts est signé le 21 avril 1581 pour créer Martigues. Plaque commémorative. Observez le portail rustique avec un fronton cassé de l’ancienne Chapelle des Pénitents Bleus à l’entrée.

La chapelle Notre-Dame de la Miséricorde
La chapelle Notre-Dame des Marins, domine la ville sur une colline à plus de 100 mètres au nord de la ville. XVIIe siècle Les ex-voto et statues de la Vierge Marie exposés au musée Ziem gardent la ville. Magnifique panorama sur la ville et l’étang de Berre. Cette église servait de patron et de gardien de la ville, en particulier parmi les marins et les pêcheurs. Depuis la chapelle, il y a un panorama remarquable sur la ville au sud, l’étang de Berre à l’est, le canal de Caronte, le port de Bouc et le golfe de Fos à l’ouest. Cette église a reçu de nombreux noms différents au cours des siècles tels que Notre-Dame de la Mer ou Notre-Dame de la Bonne Mère.

Patrimoine civil
De nombreuses maisons ont des façades pittoresques le long des quais et à l’intérieur de l’île qui a bénéficié des programmes de rénovation de la mairie. En particulier, la Maison en Chapeau de Gendarme le long du canal Saint-Sébastien.
Le pont de Caronte, viaduc ferroviaire tournant qui enjambe le chenal à l’ouest de la ville depuis 1915. Ce pont a été construit entre 1908 et 1915. Dynamisé en 1944 par les Allemands, il a été reconstruit en 1946.
Le viaduc de Martigues, viaduc autoroutier qui porte l’A55. Ouvert en 1972, c’est un pont à béquilles d’une longueur de 875m.
Le fort de Bouc surveille l’entrée du canal de Caronte. Plusieurs fortifications successives ont été établies sur la position. Les bâtiments actuels datent du XVIIe siècle et sont le résultat d’une reconstruction menée par Vauban. Les Allemands ont également créé de nombreux ouvrages pendant la Seconde Guerre mondiale. La mairie a restauré le fort de 1992 à 2007. Il porte un phare: le phare du fort de Bouc.
Le Château de Ponteau
L’hôtel Colla de Pradines, un hôtel privé construit en 1678 pour la famille Colla de Pradines. Le bâtiment abrita la mairie de 1808 à 1983, puis le tribunal de district jusqu’en 2018.

Des ponts

Viaduc ferroviaire de Caronte
Cette œuvre d’art construite sur la ligne de chemin de fer Marseille Miramas a été commandée en octobre 1915 à l’ouverture de la ligne. D’une longueur de 943 m, il traverse le canal de Caronte situé entre l’étang de Berre et la mer Méditerranée. Dynamité en août 1944 par les Allemands, il est reconstruit presque à l’identique entre 1952 et 1954. En s’ouvrant, le pont libère un chenal navigable de 43 m de large. Lorsqu’elle est fermée, la travée mobile est de 23 m de haut permettant le passage de gros bateaux.

Ponts du col Nord
Construits en remplacement de l’ancien pont tournant (1853-1998) et du pont métallique (1949-2000), ces deux ponts sur le canal de Baussengue sont l’aboutissement de l’effort consacré par la ville pour résoudre efficacement l’éternel problème de la traversée. des eaux.

Pont du Levant
Ledit pont ouvrant et situé à l’extrémité du col de Jonquières, il remplace le tournant de 1929. Les travaux débuteront en 1959 pour s’achever en 1962.Il s’ouvre en deux vols de 28m50 chacun. Il est porté par une manœuvre électrique contrôlée depuis le belvédère d’une maison de pont voisine.

Viaduc autoroutier
Le viaduc autoroutier permet à l’A55 de traverser le canal de Caronte. Il s’agit d’un ouvrage complexe construit à partir de 1968 et mis en service en août 1972. D’une longueur totale de 874 mètres et d’une hauteur de 45 mètres, il comporte deux parties distinctes dans leur conception: une structure principale métallique sur le canal et deux viaducs d’accès composé de deux ouvrages en béton jumelés. Il comprend un total de 16 travées supportées par 13 piles de béton armé et deux béquilles métalliques. La structure répond aux contraintes de départ: intégration dans le paysage grâce à son profil fin et élégant, dégagement d’une voie navigable suffisante et prise en compte du risque sismique.

Patrimoine culturel

Musées

Cinémathèque Gnidzaz Martigues
Martigues était déjà un spot privilégié des cinéastes dans les années 1910. En 2007, Prosper Gnidzaz, collectionneur passionné de cinéma, propose à la ville sa collection de 2 250 bobines et 79 projecteurs, dont le plus ancien date de 1880. La Ville décide de créer un espace d’exposition dédié au cinéma en son nom.

L’Espace Cinéma Prosper Gnidzaz a été inauguré en mai 2011 dans une chapelle rénovée du XVIIe siècle. Dans l’espace de 260 m2, les visiteurs peuvent découvrir l’évolution des techniques de tournage des premières images animées à la 3D. En 2013, il devient la Cinémathèque Gnidzaz et membre de la FCAFF (Fédération des Cinémathèques et Archives de films de France) avec 14 autres cinémathèques dont la Cinémathèque de Marseille, la Cinémathèque de Nice et l’Institut Jean Vigo.

Galerie d’histoire de Martigues
Martigues History Gallery, un espace d’exposition innovant de 500 m2 au rez-de-chaussée de la mairie, vous fait voyager dans le temps à travers l’histoire de cette ville millénaire et de ses habitants. Avec des vidéos, des documents écrits, des photographies, des maquettes et muséographie et des bornes interactives, la galerie met en lumière des périodes clés de l’évolution de Martigues depuis les premières traces de la civilisation humaine jusqu’au développement éclairant de la commune dans la seconde moitié du XXe siècle.

La Galerie présente également la ville du futur avec des expositions de projets urbains, culturels et sociaux pour Martigues. L’exposition couvre plus que quelques siècles. Il couvre l’histoire complète de Martigues de la période préhistorique à l’époque actuelle.

Musée Ziem
Le Musée Ziem a été fondé en 1908 grâce aux dons de plusieurs artistes dont Félix Ziem. La collection est alternée régulièrement pour que le public ait accès à toutes les œuvres (rez-de-chaussée et premier étage). Le deuxième étage est dédié à une collection permanente.

Œuvres de Ziem, très appréciées pour ses peintures de Venise et de Constantinople dont les célèbres « Martigues les tartanes ». Œuvres fauves de Raoul Dufy et André Derain, organisées autour d’importants peintres du XXe siècle dont Francis Picabia et René Seyssaud. Œuvres de peintres provençaux dont Emile Loubon. Pour assurer leur conservation, les œuvres de Paul Signac, Auguste Rodin et Camille Claudel ne sont exposées que de temps à autre.

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Le dernier étage expose une partie des collections archéologiques des fouilles locales de la préhistoire aux temps modernes, de 8000 av.J.-C. jusqu’au 18ème siècle, une collection ethnologique qui reflète l’importance de l’eau dans la vie quotidienne de la population de Martigues avec des articles de pêche et des ex-voto .

Sites archéologiques
Le territoire de la ville abrite de nombreux sites archéologiques et Martigues dispose de son propre service archéologique. Ce dernier effectue chaque année de nombreuses fouilles qui ont révélé un riche passé.

Site archéologique de Tholon (Maritima Avaticorum)
Le site de Tholon est situé dans la ville de Martigues, sur la rive ouest de l’étang de Berre, à environ 1500 m au nord du canal de Caronte et du quartier de l’Ile, le centre historique de la ville. Vestiges d’une agglomération gallo-romaine, Maritima Avaticorum.

Depuis 1998, des recherches menées par des archéologues de la ville de Martigues à Tholon ont permis d’explorer ou de découvrir de nombreux vestiges et bâtiments enfouis dans le sol ou immergés dans l’étang de Berre. Ces travaux permettent désormais de reconstituer les principales étapes de l’occupation d’un des sites majeurs de l’histoire et du patrimoine de Martigues. Il y a des sources, des citernes, des blanchisseries et des installations hydrauliques (XXe-XXe siècles).

Musée vitrine archéologique
La vitrine archéologique située sur la place Maritima (quartier de l’Ile) est, sur 80m2, une restitution in situ, sur les vestiges d’un village gaulois primitif (5ème siècle avant notre ère). Terrain de rues avec des objets où ils ont été trouvés, et quatre maisons reconstruites selon des données archéologiques et ethniques.

Autres sites archéologiques:

Le village lacustre d’Albion.
Le village d’Arquet qui était un village construit à partir du VI siècle avant JC. AD et occupé par intermittence sur un cap sur la côte sud de la ville.
Le site de Barboussade.
Le site néolithique de La Baume Longue.
La villa de Beaumenière.
Le site de Bonnieu.
Le site mésolithique de La Cacharelle.
Le site de Campeu.
Le site Canto-Perdrix.
Le site Collet Redon.
La villa de La Couronne-Vieille.
Le site de l’Escourillon.
La nécropole de La Gatasse.
Les villages gaulois sous le quartier de l’Île.
La villa de Lavaux.
Maritima Avaticorum qui était la ville principale de l’Avatique sous l’Empire romain.
Le site du Mourre du Bœuf.
L’abri néolithique, les tumulus préhistoriques et la villa romaine de Ponteau.
La villa de Saint-Julien.
L’oppidum de Saint-Pierre qui jouait probablement le rôle d’agglomération principale de la partie ouest de la chaîne de la Nerthe avant la construction de la Maritima Avaticorum.
Le village lacustre des Salins.
La villa des Sénèmes.
Villa de Tabouret.
Le site gaulois du cap Tamaris qui est l’un des plus anciens sites urbanisés de France.
La villa de Valeuil.
L’abri du Verdon.

Événements et festivités
Chaque été, des compétitions de joutes provençales ont lieu sur les canaux.

Depuis 1989, entre juillet et août, a lieu le «Festival de Martigues: Danses, Musique et Voix du Monde. La ville de Martigues abrite l’association « La Capouliero », organisatrice du festival et ambassadrice du folklore provençal.

La fanfare municipale de la ville a célébré son 100e anniversaire le 25 juin 2006.

Le 27 juin, a lieu la fête de la Saint-Pierre (la patronne des pêcheurs). Tout au long de la journée, diverses activités variées ont lieu ainsi qu’une commémoration sur l’étang de Berre. Le jour est un jour férié pour les différents services dépendant de la Ville. Depuis 2007, une course d’aviron a lieu sur le canal Galliffet entre les lycées Paul Langevin et Jean Lurçat. Il s’appelle Défi Martégal et le vainqueur reçoit le trophée Paul-Lombard.

Héritage naturel

Étang de Berre
Le territoire de l’étang de Berre est un milieu naturel rare avec des lagunes, des zones humides et des collines calcaires. Abritant une riche biodiversité de flore et de faune, il représente un trésor naturel pour le monde.

Occupé par l’homme depuis au moins 12 000 ans, le périmètre de l’étang de Berre est le théâtre de plusieurs innovations majeures dans l’histoire et l’évolution culturelle de l’humanité. Par exemple, l’élevage des chèvres et des moutons a commencé sur les rives du lagon il y a 9 000 ans. Cet événement crucial marque le début de la transition entre la période paléolithique-mésolithique et la période néolithique – une période d’évolution technique, économique et sociale profonde.

La zone entourant la lagune, le Pays de l’Étang de Berre est également un exemple important de l’adaptation de l’homme au climat et à l’environnement. Il y a en particulier 6000 ans, lorsque la Méditerranée s’est levée et a inondé la lagune au centre de la région. Aux activités de reproduction sur les rives de la lagune s’ajoutent la chasse, la pêche et la cueillette des populations. Ils ont adapté leurs techniques de pêche aux espèces marines qui ont rapidement remplacé leurs pratiques existantes pour les poissons d’eau douce.

Les caractéristiques géographiques et géologiques de l’étang de Berre et de ses environs expliquent l’écosystème unique de flore et de faune qui font du lagon un biotype remarquable par rapport aux standards mondiaux et un haut lieu de la biodiversité. Les rives de la lagune regorgent de riches zones biologiques, en particulier les zones humides. Ainsi, plus de 3000 hectares autour de l’Étang ont été reconnus comme habitat d’une riche biodiversité, avec une diversité de faune remarquable: 359 espèces d’oiseaux, 53 espèces de mammifères dont 16 espèces de chauves-souris, 19 espèces de reptiles, 9 taxons d’amphibiens, 135 espèces de papillons, 52 espèces de libellules et 74 espèces de sauterelles, grillons et criquets (orthoptères).

Jardins et parcs

Parc marin de la Côte Bleue
Créé en 1983, le parc marin s’étend sur 15 000 hectares le long des 28 kilomètres de la Côte Bleue, de l’Anse des Laurons à l’ouest à la pointe de Corbières à l’est. Le Parc Marin de la Côte Bleue gère l’ensemble du récif sous-marin artificiel le long du littoral et deux réserves marines totalement protégées, l’une au large de Carry-le-Rouet (85 ha) et l’autre au large de Cap-Couronne (210 ha). Les mesures de développement et de gestion de la ressource sont le résultat d’un échange constant entre les instances dirigeantes, les autorités locales, les pêcheurs et les syndicats de la pêche.

Grand Parc des Figuerolles – Paul Lombard
Le Grand Parc de Figuerolles – Paul Lombard est un domaine boisé à la périphérie nord de la ville sur les rives du plus grand lagon d’Europe: l’étang de Berre. Avec 130 hectares de pinèdes, de murs en pierres sèches et de garrigue, le parc est un fabuleux poumon vert idéal pour les activités familiales, le sport et la marche. Le parc propose une gamme d’activités de plein air avec une ferme pédagogique, des promenades à poney, un parc d’aventure à la cime des arbres et un espace VTT. Les amoureux de la nature profitent des sentiers pédestres pour découvrir de magnifiques points de vue sur le lagon.

Jardin du Prieuré
Acquis par la ville de Martigues en 1990, il a une superficie de 1,2 ha. C’est le lieu d’événements importants. Aujourd’hui, simple prairie reposante parsemée de majestueux tilleuls, ce parc s’enrichira d’essences méditerranéennes.

Grand Parc de Figuerolles
Le Grand Parc de Figuerolles – Paul Lombard est un domaine boisé à la périphérie nord de la ville sur les rives du plus grand lagon d’Europe: l’étang de Berre. Avec 130 hectares de pinèdes, de murs en pierres sèches et de garrigue, le parc est un fabuleux poumon vert idéal pour les activités familiales, le sport et la marche. Le parc propose une gamme d’activités de plein air avec une ferme pédagogique, des promenades à poney, un parc d’aventure à la cime des arbres et un espace VTT. Les amoureux de la nature profitent des sentiers pédestres pour découvrir de magnifiques points de vue sur le lagon.

Parc de la Rode
Créée sur un terrain gagné sur l’étang de Berre, elle offre une vue privilégiée sur l’étang, la Sainte Victoire, les rochers du Jaï et la forêt de l’Escourillon, grâce notamment à 3 axes dont le puits est le point de départ. 1,5 ha agrémenté de platanes, micocouliers, pins, balade le long de l’étang et espace détente.

Jardin public de Ferrières
Le plus ancien jardin public de Martigues borde la plage récemment aménagée. Autour d’une piscine aux jets d’eau ombragée par d’imposants mûriers, peupliers blancs, sophoras, palmiers, canaris, if élagués, micocouliers, chênes et un metasequoia unique. Ombrage, aire de jeux, restauration en saison estivale.

Parc de Gour
2 hectares construits en 2 bassins d’orage et agrémentés de 300 arbres et arbustes (érables de Montpellier, acacias, saules, peupliers, pins, platanes). Ses sentiers goudronnés et vallonnés sont idéaux pour le roller, le skateboard et le vélo pour enfants. Il abrite un skate park.

Ferrières Beach Centre-ville
La plage de sable située au bord de l’étang de Berre et dans le centre-ville de Martigues, est labellisée «eaux de baignade», reconnaissance des actions menées par la commune pour la gestion d’un site de baignade. La plage dispose de douches et de toilettes.

Les espaces verts ont été repensés, l’asphalte refait et l’aire de jeux pour enfants sont disponibles.Le lieu participe à la dynamisation du centre-ville et au processus d’inscription de l’étang de Berre au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le littoral de la Côte Bleue
Entre l’entrée de la Camargue et la rade de Marseille, la Côte Bleue, longue de 25 km, est parsemée de criques rocheuses, de plages et de panoramas littoraux. Martigues avec ses villages de La Couronne et Carro rayonnent du centre de la Côte Bleue, regorgent de plages de sable et de criques idéales pour les sports nautiques et les plaisirs farniente.

Les plages

Plage des Laurons
« Plage des Laurons » à Martigues est une plage de poche située à côté du port du même nom. Alliant galets et gazon, il est situé le long du sentier côtier du Sentier du Littoral et est facilement accessible à tous. La plage des Laurons est surveillée par un maître nageur jusqu’à 20 h en été et est également équipée de douches, de toilettes et d’une aire de jeux pour enfants. Un parking gratuit est disponible à proximité et la zone de baignade est délimitée par des bouées en été pour protéger les baigneurs des bateaux sortant du petit port. L’aire de pique-nique avec tables, bancs et emplacements ombragés en fait un choix idéal pour une journée amusante en famille.

Plage de Sainte-Croix
Il est traversé par le sentier côtier, qui comprend des panneaux didactiques (géologie, Chapelle de la Sainte Croix). Hébergement et restaurants à proximité.

Plage naturiste de Bonnieu
La « Plage Naturiste de Bonnieu » est située à côté de Martigues. Et comme son nom l’indique, seuls les costumes d’anniversaire sont autorisés ici! Les baigneurs doivent être membres de la Fédération Française de Naturisme ou s’inscrire auprès de la société naturiste de Martigues. Pour rejoindre la plage, suivre les indications pour Carro et La Couronne par la route D5 ou D9. Après la centrale EDF, un petit panneau indique le chemin de cette petite plage de galets privée, entièrement autorisée à accueillir les naturistes. Les installations comprennent des toilettes, des douches et un stand de rafraîchissements géré par René qui organise régulièrement des soirées à thème, des tournois sportifs et des jeux pour enfants sur place.

Plage à La Saulce
« Plage de la Saulce » se situe au bout du sentier balisé « Sentier du Littoral » qui longe la jolie côte de la Côte Bleue. Cette charmante plage de sable doré est surveillée en été par un maître nageur et entièrement aménagée en toilettes, douches, bars et restaurants … Debout juste au-dessus de la crique, la Chapelle de Sainte Croix semble faire la garde des baigneurs. Construite en mémoire de sainte Marie-Madeleine qui aurait accosté sur ces rives avec les premiers chrétiens chassés de Palestine, cette petite chapelle abrite un véritable fragment de la croix du Christ.

Ancienne plage de la Couronne
Calme et sérénité vous attendent sur ce site pittoresque et charmeur où l’eau claire invite à la baignade et à la plongée. Plage de sable et de galets d’env. 50 m. Il est enchâssé entre une ancienne carrière de pierres et une falaise. Baignade non surveillée.

Plage du Verdon
Plage de sable.La plage du Verdon est une belle plage de 300m, faite de sable et donc très appréciée des habitants de Martigues.Protégée par une grande anse qui l’abrite du vent, elle dispose de toutes les commodités nécessaires pour que la famille viens. Plage surveillée, sanitaires, bars et restaurants à proximité.Le peu plus de la plage du Verdon, ce sont les pédalos qui permettent des promenades aquatiques pour admirer les paysages depuis la mer.

Plage de Carro
Carro est un charmant petit port de pêche, toujours en activité, situé tout près de Martigues. Son marché aux poissons attire des gens de toute la région et est un vrai régal pour les yeux et les papilles! Située à deux pas du port, « Plage de Carro » est une assez petite plage de galets, juste assez grande pour accueillir les familles et les surfeurs qui viennent ici pour affronter les vagues quand le vent souffle. Comme une grande partie de la côte de la Côte Bleue, c’est aussi un excellent spot de plongée: Carro est particulièrement réputé pour la carrière de Baou Tailla située juste sous ses vagues, que les plongeurs expérimentés peuvent explorer en passant par un siphon à couper le souffle. Les pierres de la carrière offrent désormais un habitat parfait pour la faune locale et il n’est pas rare de croiser une pieuvre,

Plage de Bonnieu
Plage de sable. Crique balisée en été. Parking gratuit à proximité. Le sentier côtier passe à proximité de la plage. Baignade non surveillée.

La côte
Découvrez le littoral à pied sur le sentier de randonnée balisé de la Côte Bleue GR, en voiture en passant par les petits ports et stations balnéaires disséminés de Martigues à Marseille, ou en train avec une vue panoramique exceptionnelle sur la mer.

Cap Couronne et fonds marins
La Réserve de Carry-le-Rouet a été créée en 1983 sur 85 hectares avec le soutien de la ville et des usagers. La réserve protège des habitats naturels riches et diversifiés tels que les herbiers de Posidonie, les algues calcifiées et les zones rocheuses. La création de la Réserve du Cap Couronne en 1996 a été initiée par la communauté de pêcheurs avec l’extension du Parc Marin de la Côte Bleue à la ville de Martigues. Cette réserve de 210 hectares s’étend sur une zone importante pour la reproduction et le recrutement d’espèces typiquement méditerranéennes telles que le sars, la dorade rose, le rouget et l’écrevisse.

Phare de Cap Couronne
Le phare se dresse au sud du village de La Couronne, à l’entrée Est du Golfe de Fos. C’est le seul phare de la Côte Bleue, entre le petit port du Carro à l’ouest et l’Estaque à l’est, tout près de Marseille. Le monument est dans un cadre magnifique entouré de petites criques. Il a été construit en 1959. Une tour cylindrique, la partie inférieure est blanche et le sommet est rouge. Le phare a une antenne radar. Automatisé et gardé 24/7. Il mesure 36 mètres de haut. La portée de la lumière est de 20 miles. La lumière est fournie par une lampe halogène de 650 W et une lumière rouge se produit toutes les 3 secondes.

Parc marin de la Côte Bleue
Le Parc Marin de la Côte Bleue est inscrit depuis le 24 novembre 2018 sur la liste verte des aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Cette distinction est attribuée aux aires protégées qui répondent à plusieurs normes de gestion efficace et de gouvernance locale.

Réserve du Cap Couronne (Réserve Richard Fouque)
Suite à l’évolution de l’environnement lié à la gestion et à la protection de la réserve de Carry-le-Rouet, les représentants des pêcheurs professionnels de Martigues ont souhaité réaliser un projet de gestion de fonds devant le secteur du Cap -Couronné. Ce projet a pris forme en 1996, avec la création de l’une des plus grandes aires marines entièrement protégées de la Méditerranée (210 ha).

La Côte Bleue et les collines de l’Estaque
La Côte Bleue est un littoral calcaire déchiqueté qui s’étend sur 30 kilomètres entre Martigues et Marseille. C’est une succession de calanques (criques), de petites criques et de plages blotties contre les collines de l’Estaque Un côté de cette chaîne enserre la baie de Marseille au nord-ouest et, en même temps, son autre côté protège le bassin de la lagune de Berre . C’est un arc calcaire de paysage sauvage, découpé par d’étroites vallées sinueuses à moyenne altitude (180 – 280 m). Les collines tombent brusquement dans la mer le long de la majeure partie de la côte; parfois des hameaux de pêcheurs et des cabanes de week-end s’accrochent aux falaises escarpées. Dans la partie ouest, la chaîne se ramollit en plateaux et il y a des plages de sable fin. Un parc marin régional a été créé en 1983 à l’initiative de quatre conseils locaux.

Patrimoine sur le littoral

Oppidum de St Pierre les Martigues
Sur la butte au centre de la plaine cultivée, vestiges de l’habitat et fortifications d’un oppidum gaulois et d’une ville gallo-romaine (600 avant JC à 100 après JC) où une population de paysans et de pêcheurs entretenait des liens étroits avec Marseille. Fac-similé de maisons en briques crues de l’âge du fer, carrières de pierre et chapelles médiévales.

Phare de Cap Couronne
Le phare se dresse au sud du village de La Couronne, à l’entrée Est du Golfe de Fos. C’est le seul phare de la Côte Bleue, entre le petit port du Carro à l’ouest et l’Estaque à l’est, tout près de Marseille. Le monument est dans un cadre magnifique entouré de petites criques. Il a été construit en 1959. Une tour cylindrique, la partie inférieure est blanche et le sommet est rouge. Le phare a une antenne radar. Automatisé et gardé 24/7. Il mesure 36 mètres de haut. La portée de la lumière est de 20 miles. La lumière est fournie par une lampe halogène de 650 W et une lumière rouge se produit toutes les 3 secondes.

Carrières de Baou Tailla
Situées à l’extrême sud-ouest de la presqu’île de La Nerthe, les carrières de calcaire coquillier (roche rose tendre) de La Couronne sont bien connues pour avoir fourni la pierre aux constructions marseillaises à différentes époques. Baou Tailla signifie falaise taillée. L’activité des carrières a marqué le paysage autour du village de La Couronne et Carro, le petit port d’où les matériaux étaient envoyés à Marseille pour des constructions comme la Vieille Charité et la mairie.

Église de Saint-Pierre-les-Martigues
Au cœur du hameau Saint-Pierre, le haut clocher blanc de l’église de Saint-Pierre émerge de la pinède environnante, signalant la présence de l’église. Une simple visite ne suffit pas pour comprendre la genèse de cette œuvre modeste, de la construction qui remonte probablement à l’époque médiévale, et plus que vraisemblablement sur les fondations d’un ancien temple antique … Il a été largement restauré et rouvert le 19 juin 2018.

L’église ressemble aujourd’hui à son apparence de la fin du XIXe siècle. Les ajouts désagréables ont été supprimés et les volumes harmonieux d’origine ont été restaurés aux proportions humaines. Patrice Sales est l’architecte du patrimoine responsable de la restauration.

Chapelle de Saint Julien
La façade nord de la Chapelle de Saint Julien présente un bas-relief en pierre de La Couronne qui appartenait probablement à un mausolée monumental. Il représente une scène funéraire familière avec un couple au centre avec deux petits enfants entourés de deux personnages en robe et de deux soldats.

Construit au Ier siècle après JC, il est lié à la création d’une villa en contrebas de la plaine. Le bâtiment est un hommage au premier maître et fondateur du domaine résidentiel et agricole de Saint Julien. Symbole de la romanisation de Martigues, il exprime l’intégration de l’élite locale dans un nouveau système politique et social.

Chapelle de la Sainte Croix
Vestiges d’une chapelle du XIIe siècle construite à l’endroit où Saint Lazare planta une croix. Le pèlerinage de Sainte Croix était très célèbre. En 1832, la duchesse du Berry s’y rendit. Trois confréries de Martigues sont venues pieds nus pour pénitence les 3 mai et 14 septembre.

Église Saint-Jean Baptiste (La Couronne)
Construit en 1669 dans le village des carrières, Au coin du clocher, les artisans ont gravé leurs signatures. A l’intérieur: la vitrine des outils de carrière. Depuis le Moyen Âge, un village occupait le lieu dit La Couronne Vieille, sur la côte, non loin des carrières de pierre où de nombreux pêcheurs allaient s’approvisionner. On le retrouve nommé pour la première fois dans un acte du milieu du XIVe siècle. Ses habitants étaient des paroissiens des Saint-Genies

En 1666, de nouvelles carrières sont ouvertes sur un site voisin bientôt nommé La Couronne. La population qui résidait sur la côte vint s’y installer: une église fut ainsi construite, dédiée à Saint-Jean-Baptiste, et une paroisse fut érigée, comme branche de Jonquières. Aujourd’hui, la paroisse Saint-Jean-Baptiste de La Couronne existe toujours, mais La Couronne est devenue un quartier de Martigues

Le petit musée de Carro
Deux villages en un. La Couronne a la mairie et l’église et Carro a le port. La plage – qui s’étend entre les deux – attire les nageurs. Les activités passées comprenaient la maçonnerie en pierre, la pêche, l’élevage et l’élevage de moutons.

Le quotidien simple de nos ancêtres, pêcheurs, tailleurs de pierre, paysans et bergers. Reproduisez ce passé plus ou moins lointain. Les recherches ont révélé des objets et des documents qui racontent l’histoire des villages qui, après tout, ont des liens très forts.

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Tags: France