Anthy-sur-Léman, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Anthy-sur-Léman est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Anthy-sur-Léman est membre de la communauté de communes du Bas-Chablais et de l’agglomération du Grand Genève.

La commune a une superficie de 459 hectares dont 26 de bois. Il est situé dans le nord du département, dans le Chablais français au bord du lac Léman. Anthy-sur-Léman connaît un développement important lié à sa position géographique privilégiée et à la proximité de Thonon-les-Bains.

Histoire
Le Bas-Chablais est habité depuis la préhistoire. Une nécropole néolithique découverte à Genevray (Thonon) en 2003 en témoigne. Des villages se construisent sur les rives du lac Léman. A Anthy, des piquets enfoncés dans la terre et recouverts par les eaux du lac sont toujours présents. Il peut s’agir de vestiges de villages sur pilotis ou de pontons. Certains blocs erratiques ont des puits qui peuvent avoir été creusés à ce moment.

Vers 500 av JC JC, les Allobroges (peuple celtique) envahissent le territoire. Ils sont vaincus vers 120 avant JC. JC par les Romains qui ont colonisé la périphérie du lac Léman. Au milieu du Ve siècle, les Bourguignons ou Bourguignons envahirent l’Empire romain, c’était la période des grandes invasions.

En 443, Genève devient la capitale du royaume des Bourguignons (pour 30 ans seulement). En 515, le roi Sigismond crée l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune en Valais. Son vaste domaine s’étend sur une grande partie de la côte lémanique avec quelques terres à Anthy. Les premiers évêchés apparaissent. Lorsque le Royaume des Bourguignons fut détruit vers 530 par les Francs de Clovis, Anthy faisait partie du Royaume des Francs et de l’évêché de Genève pour le spirituel.

À partir du XIIIe siècle, des paroisses sont créées dans l’évêché de Genève. C’est peut-être la naissance de la paroisse de Saint Barthélémy-d’Anthy. La partie ouest du Chablais jusqu’à la Dranse passe progressivement sous le joug de la Maison de Savoie, qui domine les grandes familles seigneuriales comme les Cervens et les Allinges. Elle chasse les comtes de Genève et les seigneurs de Faucigny. En 1271, Anthy fait partie de la châtellenie d’Allinges-Thonon dans la province du Chablais-Neuf et du comte de Savoie.

De cette période date la division du village de Sechex. Un chemin simple sépare les seigneuries d’Anthy et de Margencel. Deux hypothèses peuvent expliquer cet épisode: Le comte de Faucigny (Château-Vieux) avait des droits sur Séchex, et donne accès au lac. Ce privilège aurait été maintenu au fief de Margencel suite à la prise et à la destruction du Château-Vieux d’Allinges par le comte Pierre II de Savoie en 1203. Ce serait un accord entre les seigneurs d’Anthy et de Margencel. Anthy aurait demandé à Margencel une partie de son bois (bois de la villa de Dursilly). En contrepartie, Anthy aurait cédé une partie de Séchex à Margencel, terrain menant au lac entre la rivière Redon et la partie ouest de Séchex.

En 1536, les Bernois envahissent le Chablais jusqu’à la Dranse. La religion protestante est imposée aux habitants. Il redevint Savoie en 1564 à la suite du traité de Lausanne entre le comte Emmanuel-Philibert et Berne, pour le rôle de la Dranse à Hermance. La frontière avec le Valais est définitivement établie à Morge de Saint-Gingolph en 1569. Anthy fait partie du nouveau comté d’Allinges, séparé de Thonon en 1570, et qui compte dix paroisses. Le comte de Savoie aurait construit à Anthy le port du comté d’Allinges en Cisjordanie, au lieu-dit La Tour.

Sur les documents de la Gabelle du sel de 1568, les villages d’Anthy et de Séchex sont répertoriés sous les noms d’Anthiez et de Chessel. Séchex est alors déjà divisée en deux, la partie de Margencel compte 11 feux et celle d’Anthy, 8 feux. De 1594 à 1598, François de Sales et son cousin sont responsables de la conversion du Chablais au catholicisme. En 1602, François de Sales, devenu le nouvel évêque de Genève (à Annecy) réorganise son évêché en appliquant les résolutions du concile de Trente. Anthy et Margencel sont restées une paroisse unie pendant six ans, comme sous l’occupation bernoise.

Au XVIIe siècle, Anthy faisait désormais partie du marquisat de Marclaz, car ses revenus étaient transférés à Monseigneur Vidomne de Chamoisy, Marquis de Marclaz et Seigneur de Dursilly. En 1692, un léger tremblement de terre secoua les maisons. Cela aurait été une valeur de 4/9 sur l’échelle de Richter.

Le traité d’Utrecht de 1713 met fin à la guerre de succession autrichienne. Le duc Victor-Amédée II reçoit la couronne royale de Sicile, qu’il échange ensuite contre celle de Sardaigne. En 1718, le Bas-Chablais était sous l’autorité du roi Victor Emmanuel II du Royaume de Piémont-Sardaigne. Il promulgue, peu après, l’établissement d’un cadastre ou d’une carte de toutes ses déclarations. La carte d’Anthy sera achevée en 1738. En 1771, la paroisse d’Anthy racheta ses droits féodaux en vendant ses communes qui représentaient à l’époque un tiers des surfaces cultivables. Les paysans s’opposent à ces ventes, d’autant plus que la famille du général Dessaix ferme l’accès à ses nouvelles acquisitions en les clôturant.

A partir de 1792, la France occupe la Savoie et crée le département du Mont-Blanc avec Chambéry pour capitale. L’annexion de Genève en 1798 entraîne une nouvelle division, avec la création du département du Léman. Anthy devient une commune du canton de Thonon et de l’arrondissement du même nom. Il peut commercer avec Genève.

Suite à la chute de Napoléon Ier en 1814, la Savoie redevient la propriété du Royaume du Piémont Sardaigne. Le 2e traité de Vienne permet à Genève de s’étendre. La ville s’agrandit de communes savoyardes et françaises pour former un canton. Il adhère à la Confédération Helvétique. En 1815, le syndic d’Anthy est nommé par l’intendant général du Chablais.

Le 15 juin 1860, la Savoie est officiellement rattachée au Second Empire français. Anthy peut à nouveau négocier librement avec Genève et la Suisse. À la fin du 19e siècle, Anthy était un village agricole. Elle est traversée par la route départementale 33. Un débarcadère CGN est construit à Séchex ainsi que la voie ferrée, dans le bois d’Anthy au sud, reliant Evian à Bellegarde.

En 1913, les habitants de Séchex demandent leur indépendance, mais le principal défenseur Edouard Guyon étant mort à la guerre, l’idée est abandonnée. Pendant la Première Guerre mondiale, Anthy a perdu 36 hommes dans la guerre (sur 428 habitants). Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Italiens, puis à partir de 1942 les Allemands occupent le Bas-Chablais. Ils tiennent garnison à Margencel. La frontière lacustre avec la Suisse est particulièrement surveillée.

À partir des années 1960, l’activité agricole d’Anthy décline. La commune tente de développer le tourisme avec le lac Léman comme principal atout. Ainsi le 4 novembre 1971, pour des raisons touristiques et économiques, Anthy devient Anthy-sur-Léman par arrêté préfectoral. En application des lois de décentralisation de Marcellin de 1971, le 9 octobre 1974, la commune fut rattachée à l’association de Thonon et Marin, sans consulter la population et devint un simple hameau. Suite à un référendum municipal, il retrouve son autonomie en 1983.

À la fin du 20e siècle, la physionomie d’Anthy change. L’urbanisation augmente avec sa population. La zone commerciale est construite dans le prolongement de celle de Marclaz et occupe une grande partie du territoire, au sud, le long de la RD 1005. En juillet 2008, la rocade de Thonon, sur la partie sud d’Anthy, a été ouverte.

Héritage historique

La vieille ville
Les rues concentriques et les maisons sont regroupées autour de l’église. C’est le vieux cœur du village. Le village est divisé en quatre quartiers principaux: Menoge à l’est, Molard à l’ouest, la Croix au nord, le Haut ou « la Luche » au sud.

Hameau de Sechex
Le Hameau de Séchex se démarque davantage, il est partagé entre Anthy et Margencel et est coupé en deux par la RD 33.

La route impériale
Une ancienne voie romaine passait au sud d’Anthy. La route Napoléon, dite «voie impériale», la reprend en partie. Il aurait été le lieu de passage de Bonaparte à son retour d’Italie. Napoléon III et l’impératrice Eugénie l’auraient emprunté pour célébrer, à Thonon, l’annexion de la Savoie en 1860. Il reliait Genève à Martigny en passant au sud du lac Léman par Veigy, Douvaine, Massongy (SousEtraz), Sciez (Jussy). Cette route est à peu près parallèle à l’actuelle RD 1005, appelée RN 5 jusqu’en 2006 et qui traverse la ville au sud sur 2,9 km. Depuis le contournement de Thonon en 2008, une partie de cet axe est devenue la RD 2005. Une piste cyclable a été créée en 2005 sur une partie de cette ancienne route impériale.

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Des ponts
Quatre ponts enjambent le Pamphiot d’amont en aval: Les deux ponts de la RD 2005 à Marclaz, l’un datant de la période sarde, le second construit avant la Seconde Guerre mondiale, seul ce dernier est utilisé. Le pont de la rue de Corzent a été construit en même temps que le lotissement Chantrell en 1972. Il mène à Corzent (Thonon). Le pont de la rue de la Plage, au Champ de l’Eau. La construction du contournement de Thonon a nécessité la construction de deux nouveaux ponts sur Anthy. Le premier dessert la route d’accès au centre commercial Margencel, le second permet le passage de la RD133. Un petit pont enjambe le ruisseau des Fosseaux, route de la Croisée d’Anthy

Les ports
Anthy a quatre débarcadères et un port historique qui sont encore visibles. Ils sont d’est en ouest: Port Chantrell, construit en même temps que le château, en 1926. Il est devenu public vers 1975 et possède 30 boucles d’amarrage. Le vieux port du comté d’Allinges: seuls subsistent les vestiges de l’ancienne tour, au lieu-dit La Tour. Port de la Barque à Frossard (privé), construit vers 1949 par la Compagnie de cars Frossard pour accueillir un bateau Meillerie, « L’Algérie ». Port des Pêcheurs (public), utilisé par les pêcheurs professionnels. Il a été construit en 1990, à partir de la digue des pêcheurs Dubouloz. Port Monod (privé) construit avant 1879 et consolidé avant 1914. Sa particularité est, en plus de sa digue, de permettre l’accès à un garage à bateaux couvert. Embarcadère de la Compagnie Générale de Navigation: un port était nécessaire dans la ville pour abriter les bateaux des bateliers. L’entretien de ce débarcadère CGN est désormais sous la responsabilité de la commune de Margencel.

Patrimoine civil
Le Château de Chantrell a été construit en 1926 par la famille parisienne du même nom. La municipalité vend certains de ses lots de jardins municipaux au bord du lac à la famille Chantrell. Le bâtiment principal suivait les lignes du Petit-Trianon de Versailles, avec un parc à l’anglaise à l’arrière. Devant le château, un parc à la française s’étendait jusqu’au lac Léman par un port avec un quai et deux garages à bateaux. Le domaine a été démembré en 1975, pour la construction d’un lotissement. On peut observer les restes d’une tour sur une maison de la rue des Fontaines, ce qui suggère qu’il s’agissait d’une maison forte.

De nombreuses fermes ont été préservées et restaurées. Les bâtiments sont remarquables par leur architecture typique du Chablais. Ce sont des fermes villageoises qui se composaient de trois parties: une cour, un bâtiment (la grange avec une écurie et la maison sur la cave), un jardin. Ce sont des bâtiments tout en longueur (ferme traditionnelle du vigneron paysan).

Certaines maisons sont dites «remarquables». Ils datent de la fin du 19e siècle et de la première moitié du 20e siècle. On peut citer: les villas des Docteurs Plontz et Alain, la Villa Bourgeois et le Chalet de la Croisée d’Anthy. A cette époque, ces maisons étaient considérées comme des «maisons bourgeoises» par les Anthychois car elles différaient de l’habitat traditionnel chablaisien caractérisé par des maisons mitoyennes, dans lesquelles étaient regroupés la grange (et autres espaces agricoles) et l’habitation. Les Chalets Monod: les chalets portent le nom de la famille qui s’y est installée en 1903. Ce domaine, situé au bord du lac Léman, a été construit par M. Roget en 1867 près de la propriété de Coudrée (Sciez) de son ami MP Bartholoni . Le domaine est vendu au comte de la Bédoyère.

L’ensemble est acheté, avant la 1ère guerre mondiale, par le banquier Genevois Naville qui agrandit le port. Les habitants de Séchex se souviennent qu’il a fait hisser les couleurs suisses au-dessus et françaises en dessous, sur le mât du port, lorsqu’il est arrivé en croiseur de lac. Administrateur de société de la Banque Impériale Ottomane, il cède la propriété à sa fille Cécile qui épouse Julien Monod. Cette grande famille a passé toutes ses vacances d’été au port de Séchex. Une partie du terrain est actuellement en cours d’acquisition par le Conservatoire du Littoral.

Monuments religieux
En 1962-1963, des travaux de mise en valeur de l’église sont menés. L’intérieur est restauré avec de nouveaux vitraux. Le curé de l’époque, le père Lucien Blanc, à l’idée de faire construire les gares d’un chemin de croix en ardoise à Morzine. C’est l’artiste chablaisien René Michaud, qui a déjà dessiné les vitraux, qui peint les 14 ardoises représentant les 14 stations du chemin de croix. L’abbé Blanc a également confié à Auguste Blanc de Meillerie la réalisation d’une ancre en fer forgé inspirée des ancres des bateaux du lac Léman. Cette ancre lacustre ornée de chaînes sert de lutrin.

Église Saint-Barthélemy
Une première chapelle aurait été construite vers le 8ème siècle, à l’emplacement du temple d’une ancienne villa romaine. Cette chapelle deviendra plus tard une église. Les revenus de la paroisse sont initialement reçus par le doyen d’Allinges qui paie alors le curé de la paroisse d’Anthy. L’ancienne église a été détruite en 1880. L’église actuelle a été construite en 1882. La partie Anthychoise de Séchex a une seule paroisse pour le spirituel, la paroisse Saint-Barthélémy d’Anthy et le même cimetière. La partie Margencelloise de Séchex a le choix entre les deux paroisses. La majorité va à l’église d’Anthy.

Deux cloches sont cachées derrière l’abat-fils de la flèche du clocher. Le plus petit a été coulé en 1790 par Jean-Daniel Dreffet à Genève. Classée en 1943, cette cloche aux inscriptions classées est au centre de plusieurs légendes. Certains disent qu’elle a été rétablie pendant la période révolutionnaire, tandis que d’autres pensent que sa sœur aînée a été amenée à Morges. Depuis 1865, une grosse cloche fondue à Annecy le Vieux a gardé cette petite cloche. M. Antoine CORDOBA, spécialiste du patrimoine des cloches, a récemment réalisé un intéressant reportage sur les cloches des églises.

Presbytère
L’ancienne cure se trouvait sur le site de l’actuelle mairie. Son jardin occupait la cour de récréation à l’arrière. La cure actuelle a été construite en 1882. Elle se compose de l’appartement du curé et de sa femme de chambre, d’une salle à manger, d’un bureau d’accueil, de la salle de l’évêque, de la salle de catéchisme. servant de bibliothèque et de salle de répétition pour le chœur paroissial. Construite en paroisse dans le secteur Maison-Rurale jusqu’à la Pentecôte 2005, la nouvelle «Communauté paroissiale d’Anthy» fait désormais partie de la paroisse ND des Hermones. Celui-ci est servi par un prêtre résidant à Allinges et trois prêtres qui, ensemble, gèrent les 13 communautés, du lac Léman à Bellevaux.

Héritage naturel

Des plages
Aux beaux jours, venez profiter de nos 3 kilomètres de littoral avec nos 5 plages, des plages naturelles, un peu sauvages, aux plages familiales pour des soirées baignades inoubliables. A Anthy, vous pourrez découvrir ces lieux idylliques à pied en empruntant le «sentier des douanes» accessible d’un bout à l’autre de la ville. Le long de cette côte, vous trouverez des installations ludiques pour toute la famille et plusieurs professionnels des loisirs et de la restauration pour vous accueillir.

Après des décennies de décharges diverses, les pouvoirs publics se sont mobilisés pour redonner vie au lac Léman. Désormais, le niveau de qualité atteint permet facilement la baignade et, surtout, la pêche. Le niveau de qualité des eaux de baignade s’est nettement amélioré ces dernières années, toutes les plages étant désormais propices à la baignade. Des mesures régulières sont prises.

Plage des Champs de l’Eau ou plage de Corzent
Plage de galets avec de grandes pelouses pour se détendre, vous trouverez un terrain de volley et des sanitaires, 200 places de parking à proximité, la location de pédalos, la buvette de la Plage et le restaurant «Les Pieds dans l’Eau».

Plage de Rives
Petit accès en galets avec une grande pelouse, jeux pour enfants à disposition et 30 places de parking à l’entrée de la plage.

Plage de recorts
Au centre du village, longue plage de galets avec une grande pelouse, jeux d’enfants à disposition, terrain de pétanque, port de pêche traditionnel et 2 blocs sanitaires à disposition. Accès facile avec 200 places de parking à proximité.

Plage de Balises
Petite plage intime et sauvage, accès par la route des Balises, accès privilégié à pied ou à vélo, il y a peu de possibilités de parking à la plage.

Plage de Sechex
Plage nature, accès par la route depuis le port de Sechex, à proximité vous trouverez les restaurants et bars du port de Sechex pour vous restaurer.

La Savoie le bateau
Les bateaux à voile latine sont l’emblème des rives du Léman. Copie fidèle de son ancêtre de 1896, le bateau « La Savoie » est la représentation vivante de ces anciens bateaux traditionnels depuis 2000. Le Savoy fait partie du patrimoine naval français: en 2011 il a obtenu le label de « Bateau d’intérêt patrimonial » par la Fondation du Patrimoine Fluvial et Maritime dirigé par Gérard d’Aboville. Jusqu’au récent lancement de l’Hermione à Rochefort, elle était la plus grande réplique d’un vieux bateau reconstruit et naviguant en France. Avec ses 35 m de long, 30 m de haut et une voilure de 350 m2, c’est l’un des plus grands voiliers français et le plus grand voilier latin du monde. Il témoigne de notre histoire et du patrimoine du Léman.

Naviguant de mai à octobre, le Savoie transporte près de 3 000 passagers par an, peut être loué et participe aux grands événements de la saison. Il est géré par l’association «Mémoire du Léman» depuis 2000. Le Savoie est le seul bateau français de cette taille à opérer exclusivement grâce à des bénévoles (6 capitaines licenciés et une quarantaine d’équipage). Des travaux de rénovation s’imposent désormais pour sauvegarder le bateau et l’activité de navigation touristique après 2015. En effet, malgré des travaux d’entretien réguliers tous les deux ans, le bateau accuse un vieillissement accéléré, notamment en raison d’un champignon attaquant le bois. Les nouvelles normes de sécurité ont également engendré des coûts supplémentaires imprévisibles.

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Tags: France