La collection de peinture italienne est remarquable, en particulier la collection Renaissance. La collection de peinture italienne appartient au Département des Peintures, qui est l’un des huit départements qui composent le Musée du Louvre. C’est l’une des collections les plus importantes et les plus célèbres au monde. Les collections du département des peintures sont spécialisées dans l’art européen du XIIIe à la fin du XIXe siècle.
Les peintures italiennes composent la plupart des vestiges des collections de François Ier et de Louis XIV, d’autres sont des œuvres d’art non restituées de l’époque napoléonienne, et certaines ont été achetées. La collection de peinture italienne a commencé avec François, qui a acquis des œuvres de maîtres italiens tels que Raphaël et Michel-Ange et a amené Léonard de Vinci à sa cour. Les œuvres comprennent les Calvaires d’Andrea Mantegna et de Giovanni Bellini, qui reflètent le réalisme et les détails « destinés à dépeindre les événements significatifs d’un monde spirituel plus vaste ».
La peinture italienne est abondamment représentée, avec environ 1 100 œuvres dont 600 en exposition permanente. Parmi ceux-ci figurent de nombreux chefs-d’œuvre des plus grands peintres, dont ce qui est probablement le tableau le plus célèbre au monde, La Joconde de Léonard de Vinci. Le Louvre conserve également quatre autres œuvres de la main du grand maître de la Renaissance, notamment ses Saint Jean-Baptiste et La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne.
La collection Haute Renaissance comprend la Joconde de Léonard de Vinci, la Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne, Saint Jean Baptiste et la Madone aux rochers. La collection baroque comprend La Continence de Scipion, Suzanne et les Anciens, Bacchus et Ariane, Mars et Vénus de Giambattista Pittoni, et d’autres Le Caravage est représenté par La Diseuse de bonne aventure et La Mort de la Vierge. Depuis la Venise du XVIe siècle, le Louvre présente Le Concert Champêtre, La Mise au tombeau et Le Couronnement d’épines de Titien.
La collection de peinture de la Renaissance italienne comprend des œuvres de Cimabue (Maestà), Lorenzo Monaco (Le Christ au jardin des Oliviers), Giotto di Bondone, Fra Angelico, Paolo Uccello, Piero della Francesca, Pisanello, Filippo Lippi, Sandro Botticelli (en particulier les fresques de la Villa Lemmi), Luca Signorelli, Antonello da Messina (surtout Le condottiere), Vittore Carpaccio, Giovanni Bellini, Domenico Ghirlandaio, Andrea Mantegna, sept tableaux de Pérugin…
Dix de Raphaël, dont le Portrait de Baldassare Castiglione, quatorze de Titien, dont Le Concert champêtre, une quinzaine de tableaux de Véronèse, dont les Noces de Cana, d’autres du Tintoret (dont son Autoportrait), de Sebastiano del Piombo, Andrea del Sarto, Lorenzo Lotto, Le Corrège, Pontormo, Agnolo Bronzino, Parmigianino, Arcimboldo ou Federico Barocci.
Pour le XVIIe siècle, on y trouve des œuvres de tous les grands peintres, à commencer par le Caravage, dont trois tableaux sont conservés au musée (La Diseuse de bonne aventure, La Mort de la Vierge et le Portrait d’Alof de Wignacourt), plusieurs Annibale Carracci, ainsi que Guido Reni, Guercino, Dominiquin, Pierre de Cortona, Salvator Rosa et Luca Giordano.
Le XVIIIe siècle italien est également bien représenté dans sa diversité, avec une place importante accordée aux écoles vénitienne et romaine. La section comprend des œuvres de peintres tels que Giambattista Pittoni (Bacchus et Ariane, La Continence de Scipion, Le Christ donnant les clés du paradis à Saint Pierre, Mars et Vénus, Polyxène devant le tombeau d’Achille, Suzanne et les Anciens, Tombeau allégorique de l’archevêque John Tillotson), vedute de Canaletto et Francesco Guardi, peintures de Giambattista Tiepolo et de son fils Giandomenico, Sebastiano Ricci, Francesco Solimena, Giovanni Paolo Pannini.
Salle des Etats
Construite entre 1855 et 1857 par l’architecte Hector Lefuel, la salle des États a abrité les grandes séances législatives du Second Empire. C’est de là que vient son nom. Le décor voulu par Napoléon III est imposant et somptueux, avec ses voûtes peintes qui proclament la gloire de l’Empire. Après la chute de l’Empereur, la salle fut transférée au musée du Louvre pour abriter la peinture française du XIXe siècle. Au début de la Troisième République, l’architecte Edmond Guillaume transforme la salle pour l’adapter à cette nouvelle fonction : les fenêtres sont fermées pour laisser plus de place aux tableaux, et une verrière est percée au plafond pour un éclairage zénithal qui limiter les reflets. Après la Seconde Guerre mondiale, les peintures des peintres français ont été remplacées sur les murs par des peintures vénitiennes.
Titien, Tintoret, Véronèse… Les plus grands peintres vénitiens rivalisent d’éclat dans leurs œuvres éblouissantes. Le monumental Mariage de Cana de Véronèse occupe tout le mur faisant face à la Joconde. D’autres tableaux célèbres l’entourent : Le Concert champêtre de Titien et son Homme au gant, l’esquisse enflammée réalisée par le Tintoret pour Le Couronnement de la Vierge dit aussi Paradis, projet d’un immense décor dans la salle du Grand Conseil du Palais des Doges, de sublimes portraits, comme Une patricienne de Venise, dite La Belle Nani de Véronèse… et tant d’autres. Couleurs et lumières témoignent de la virtuosité des artistes vénitiens de la Renaissance.
C’est dans la Salle des Etats qu’est exposée la peinture la plus célèbre au monde : La Joconde. Cette vaste salle, la plus grande du musée, peut accueillir de nombreux visiteurs. Depuis 2005, la Joconde trône seule au centre de la pièce, derrière une fenêtre qui la protège. Cette présentation exceptionnelle répond à des impératifs de sécurité, mais aussi à des besoins de conservation. Le fameux sourire énigmatique de Monna Lisa ne cesse de séduire depuis des siècles. L’un de ses premiers admirateurs fut le roi François Ier. Ce dernier, qui invita Léonard de Vinci en France, lui acheta le tableau en 1518. C’est ainsi que l’œuvre entra dans les collections royales exposées au Louvre depuis la Révolution.
C’est le portrait le plus célèbre au monde, celui de Monna Lisa, l’épouse du marchand de tissus florentin, Francesco del Giocondo, surnommée la « Gioconda » francisée La Joconde. Peinte devant un paysage lointain, la Joconde nous regarde, son légendaire sourire aux lèvres. Mais outre son expression, c’est la technique du sfumato qui lui donne cette présence particulière : Léonard de Vinci superpose de fines couches de peinture pour créer des formes tout en atténuant les contours et les contrastes. L’artiste capture le moment où Monna Lisa se tourne vers le spectateur. C’est ce mouvement si naturel qui donne une impression de vie au tableau.
C’est également là que sont présentées d’autres œuvres bien connues de l’école vénitienne, comme Les Noces de Cana de Véronèse. Cette œuvre fut réalisée par Véronèse pour le réfectoire du monastère de San Giorgio Maggiore à Venise, d’où elle fut prise par les troupes du général Napoléon Bonaparte en 1798. A la chute de l’Empire en 1815, la plupart des tableaux saisis retournèrent en Italie, mais on craignit que le voyage de retour ne l’abîme : il fut donc échangé contre un tableau de Le Brun, La Madeleine et le Pharisien. Malgré tout, les péripéties des Noces de Cana ne s’arrêtent pas là, puisque la toile sera évacuée à deux reprises pour être mise à l’abri des guerres qui affectent Paris, en 1870 puis en 1939.
La Grande Galerie
La Grande Galerie est l’un des lieux les plus emblématiques du Louvre depuis la transformation du palais en musée. Les visiteurs peuvent désormais découvrir la très riche collection de peintures italiennes du musée, l’une des plus importantes au monde. Des dizaines et des dizaines de tableaux qui se succèdent à perte de vue le long d’une galerie à l’architecture majestueuse… Aujourd’hui, sur les murs de la Grande Galerie, trônent les chefs-d’œuvre des plus grands maîtres de la peinture italienne : Mantegna, Raphaël, Léonard de Vinci, Arcimboldo, Caravage… et bien d’autres.
Afin d’offrir des conditions optimales pour venir admirer cette extraordinaire collection, le choix a été fait d’installer un éclairage zénithal, c’est-à-dire des lucarnes au plafond qui diffusent la lumière naturelle. L’architecte de Napoléon III, Hector Lefuel, perce la voûte pour créer des fenêtres. La lumière, égale et naturelle, évite ainsi les reflets sur les toiles.
Musée du Louvre
Le Louvre est le musée le plus visité au monde et un monument historique à Paris, en France. Le musée du Louvre est un musée d’art et d’archéologie parisien installé dans l’ancien palais royal du Louvre. Ouvert en 1793, c’est l’un des musées les plus grands et les plus riches du monde, mais aussi le plus fréquenté avec près de 9 millions de visiteurs par an. C’est la maison de certaines des œuvres d’art les plus connues, dont la Joconde et la Vénus de Milo.
Le musée est installé dans le palais du Louvre, construit à l’origine entre la fin du XIIe et le XIIIe siècle sous Philippe II. Des vestiges de la forteresse médiévale du Louvre sont visibles au sous-sol du musée. En raison de l’expansion urbaine, la forteresse finit par perdre sa fonction défensive et, en 1546, François Ier la convertit en résidence principale des rois de France. Le bâtiment a été agrandi à plusieurs reprises pour former l’actuel palais du Louvre.
Le musée du Louvre contient plus de 380 000 objets et affiche 35 000 œuvres d’art dans huit départements de conservation avec plus de 60 600 mètres carrés (652 000 pieds carrés) dédiés à la collection permanente. Le Louvre expose des sculptures, des objets d’art, des peintures, des dessins et des découvertes archéologiques. Le musée du Louvre présente des collections très variées, avec une large part consacrée à l’art et aux civilisations de l’Antiquité : Mésopotamie, Egypte, Grèce et RomeLogo indiquant les tarifs pour les citer ; L’Europe médiévale (autour des ruines du donjon de Philippe-Auguste, sur lequel fut édifié le Louvre) et la France napoléonienne sont également largement représentées.
Le Louvre a une longue histoire de conservation artistique et historique, de l’Ancien Régime à nos jours. Suite au départ de Louis XIV pour le château de Versailles à la fin du XVIIe siècle, une partie des collections royales de peintures et de sculptures antiques y sont conservées. Après avoir abrité pendant un siècle plusieurs académies, dont celle de peinture et de sculpture, ainsi que divers artistes logés par le roi, l’ancien palais royal fut véritablement transformé à la Révolution en « Musée central des Arts de la République ». Il a ouvert ses portes en 1793, exposant environ 660 œuvres, principalement issues de collections royales ou confisquées à des nobles émigrés ou à des églises. Par la suite, les collections continueront de s’enrichir de butins de guerre, d’acquisitions, de mécénats, de legs, de dons,
Situé dans le 1er arrondissement de Paris, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, le musée se distingue par la pyramide de verre de sa salle d’accueil, érigée en 1989 dans la cour Napoléon et devenue emblématique, tandis que le parc équestre statue de Louis XIV constitue le point de départ de l’axe historique parisien. Parmi ses pièces les plus célèbres figurent La Joconde, La Vénus de Milo, Le Scribe accroupi, La Victoire de Samothrace et Le Code d’Hammourabi.