Visite guidée du 14ème arrondissement de Paris, France

Le 14e arrondissement de Paris, également appelé arrondissement de l’Observatoire, est l’un des 20 arrondissements de la capitale française. Le 14ème arrondissement est surtout connu pour son quartier nord-est de Montparnasse, pour les Catacombes de Paris et le Parc Montsouris. La Cité Universitaire se trouve également dans ce quartier traditionnellement connu pour ses cafés et restaurants animés autour du boulevard du Montparnasse et de la rue Daguerre. La communauté bretonne abrite de nombreux artistes arrivés au début du XXe siècle.

Le 14e arrondissement est l’un des plus grands arrondissements de Paris. La variété de son offre culturelle, la richesse de son patrimoine historique et ses grands espaces verts sont des atouts majeurs pour ce quartier dynamique et familial. Une partie de l’histoire de Paris s’est écrite dans le 14ème arrondissement, témoignage de ce riche passé historique sont les nombreux monuments qui jalonnent le quartier. Il y a pas mal de choses à explorer pour les voyageurs dans le 14ème arrondissement, de l’Observatoire de Paris aux Catacombes.

Le 14e arrondissement est principalement un quartier résidentiel, près de 140 000 Parisiens y vivent et profitent pleinement des rues commerçantes, des marchés, des écoles et des parcs. Un quartier avec un riche patrimoine culturel, à l’exception de quelques sites pittoresques, la plus grande caractéristique de cette zone est les rues pleines d’histoire culturelle et artistique et pleines de vie. Les bâtiments du quartier sont connus sous le nom de style parisien, une combinaison unique de caractère pastoral et bourgeois.

Le 14ème arrondissement se caractérise par des quartiers villageois qui ont su garder leur authenticité au fil du temps, l’histoire de cet arrondissement vient de l’époque ancienne, lorsque l’urbanisation de Paris s’est étendue, il a assimilé plusieurs petits villages comme le Petit Montrouge, le village de Pernety ou le nouveau village d’Orléans qui finira par former, ensemble, le 14e arrondissement. Comme le dit le dicton « Paris est un village », chaque quartier a ses centres névralgiques, ses rues commerçantes et ses rues attenantes calmes, ses places, ses placettes, et ses terrasses, lieux de rencontre privilégiés des habitants.

Quartier de Montparnasse
Le quartier Montparnasse est la 53e circonscription administrative de Paris située dans le 14e arrondissement, sur la rive gauche de la Seine, au sud de l’intersection du boulevard du Montparnasse et du boulevard Raspail. Le quartier Montparnasse comprend les pentes de la colline éponyme, célèbre pour l’effervescence artistique qui s’y est déroulée durant les années folles.

Dans les années 1960, la volonté affichée de faire de Montparnasse le quartier d’affaires de la Rive Gauche va changer le visage de ce lieu chargé d’histoire. Avec la spécialisation croissante des quartiers de Paris, Montparnasse est devenu à la fois un quartier de bureaux et de transit le jour, et un quartier de loisirs le soir, présentant un choix de cafés, cinémas et restaurants sans égal.

La galerie Les Montparnos, ouverte en 2009 au 5, rue Stanislas, est spécialisée dans l’Ecole de Paris des années 1920 et la redécouverte des artistes oubliés de la peinture Montparnasse de l’entre-deux-guerres. L’Académie de la Grande Chaumière, où les artistes amateurs peuvent encore peindre des modèles, ou la boutique de matériel de peinture Adam Montparnasse, sont parmi les témoignages du pôle artistique qu’était le quartier. Les amateurs d’art pourront également découvrir tous les dimanches sur le marché de La Création les œuvres exposées et vendues en direct par les artistes ; le marché est déplacé de la place Jacques-Demy au boulevard Edgar-Quinet. Des plaques ont également été apposées sur certains édifices pour rappeler le nom illustre d’un de ses habitants.

Quartier du Parc-de-Montsouris
Le quartier du Parc-de-Montsouris est la 54e circonscription administrative de Paris située dans le 14e arrondissement. L’extension de Paris s’est d’abord faite le long de l’ancienne route de Gentilly et autour de l’hôpital Sainte-Anne dont la création remonte à 1651. Le quartier est marqué par la concentration d’équipements collectifs d’envergure : hôpital Sainte-Anne, Montsouris parc, réservoir de Montsouris appelé aussi « réservoir de Vanne », Cité universitaire. Elle est également traversée par la ligne B du RER (ancienne ligne de Sceaux), qui est aérienne sur la quasi-totalité du quartier.

Le quartier très éclectique d’un point de vue architectural, est très représentatif du 14ème arrondissement. Les immeubles haussmanniens sont concentrés rue d’Alésia et avenue René-Coty, et sont plutôt rares dans le quartier. Aux traditionnelles façades en plâtre, témoins du passé ouvrier du quartier (rue Saint-Yves, rue des Artistes), s’ajoutent quelques immeubles pavillonnaires, notamment rue de l’Amiral-Mouchez. Il existe également de grands lotissements modernes, en raison de la disponibilité des terres après la Seconde Guerre mondiale. On peut citer le Méridien de Paris, rue Dareau, vaste structure des années 1960, représentative de l’époque.

Un îlot du quartier a été entièrement construit à neuf au début des années 2000. Une nouvelle voie, l’avenue de la Sibelle, y fut créée, ainsi que la rue Thomas-Francine, la rue de l’Empereur-Valentinien et la rue de l’Empereur-Julien, et un jardin, le Marie-Thérèse- Jardin d’Auffray, créé L’habitat individuel est présent dans le quartier, notamment à l’ouest du parc Montsouris, où les quelques villas noyées dans la verdure s’arrachent à des prix exorbitants.

Quartier du Petit-Montrouge
Le quartier du Petit-Montrouge est la 55e circonscription administrative de Paris située dans le 14e arrondissement. Le quartier est connu pour les stocks de la rue d’Alésia, des magasins de mode aux prix plus ou moins attractifs, concentrés en grand nombre entre le carrefour Alésia et la rue des Plantes. Resté jusque dans les années 1960 un quartier populaire, le quartier a depuis connu une élévation de son niveau de vie, à l’image de Paris dans sa tenue. Elle est particulièrement recherchée aujourd’hui en raison de sa qualité de vie, des nombreux commerçants, des espaces verts et de son architecture atypique.

Commencée dans les années 1830 avec le lotissement, l’urbanisation tardive du quartier et la disponibilité foncière ont entraîné une grande diversité architecturale. Le centre de ce micro-quartier, le village d’Orléans, était l’actuelle place Michel-Audiard. On peut voir sur cette place un bâtiment de style Directoire qui était l’ancienne mairie annexée à Montrouge (44, rue Du Couédic ).

L’habitat collectif est composé d’immeubles de tous styles. Les immeubles haussmanniens ne sont pas légion, le quartier n’ayant pas fait l’objet d’un développement particulier sous le Second Empire. On les retrouve surtout du côté de la mairie et de la rue d’Alésia, les rues entièrement haussmanniennes, comme la rue du Lunain, étant assez rares. Les façades en plâtre sont plus nombreuses et témoignent du passé populaire du quartier. Les constructions des années 1930 sont plus présentes au sud, notamment dans la zone des anciennes fortifications. Enfin, l’architecture d’après-guerre est également bien représentée, pour le meilleur et pour le pire.

L’une des caractéristiques du quartier est l’importance de l’habitat individuel. De nombreuses parcelles n’ont été construites qu’en façade, laissant place à des maisons de ville ou à des ateliers d’artistes, souvent agrémentés de jardins privatifs, invisibles de la rue. Ce type de construction se retrouve également dans les culs-de-sac (« villas »), avec parfois de véritables trésors architecturaux.

Certaines rues, comme la rue Bezout, forment un authentique musée d’architecture en offrant au visiteur un assemblage hétéroclite de styles, de tailles, d’époques de construction et de volumes. A noter également l’existence de nombreux immeubles pavillonnaires, antérieurs à l’annexion de 1860, à un ou deux étages, rares dans le paysage parisien, et concentrés dans ce quartier. L’immobilier de bureaux est quasiment absent de ce quartier résidentiel et commercial, à l’exception notable de l’extrême sud du quartier, limitrophe de la commune de Montrouge.

Le secteur Est du quartier a récemment fait l’objet d’un aménagement pilote, appelé « quartier vert », consistant principalement à réduire la circulation automobile, à favoriser les modes de déplacements non polluants et à mettre en valeur le patrimoine végétal. Cette expérience, étendue par la suite à d’autres quartiers de la capitale, est accueillie différemment selon les usagers (habitants, automobilistes ou commerçants, par exemple).

Quartier de Plaisance
Le quartier de Plaisance, 56e circonscription administrative de Paris, est situé dans le 14e arrondissement. A partir de 1830, des prémices d’urbanisation apparaissent le long de la Chaussée du Maine, le quartier reste à l’écart des développements haussmanniens mais se densifie avec la construction de petits immeubles comportant des logements exigus et inconfortables. De nombreuses entreprises, pour la plupart petites et moyennes, s’y sont implantées, notamment dans les arts graphiques et la mécanique. La partie sud du quartier, était un espace non bâti en 1860, qui n’a été urbanisé qu’à partir des années 1880 jusque vers 1930.

Les années 1960 et 1970 sont marquées par le projet radial de Vercingétorix, abandonné en 1974, pour lequel une bande de terrain le long de la voie ferrée est expropriée. Que reste-t-il de cette opération, également motivée par la rénovation d’un quartier insalubre, la coulée verte qui longe la rue Vercingétorix et la voie ferrée, et de nouveaux bâtiments, notamment ceux autour de la place de Catalogne.

Attractions principales
Le 14e arrondissement de Paris est un quartier très vivant de la capitale, qui dispose d’un large choix de commerces, bien équipé en infrastructures scolaires et de garde, et doté de nombreux espaces verts.

Des rues pavées bordées de jolies maisons aux volets colorés et de jolies cours où plantes et fleurs s’expriment librement comme l’impasse du Moulin vert, la villa Hallé, la rue des Thermopyles, la Cité Bauer, la villa Adrienne ou encore la cour cachée du 44 rue de l’Ouest dévoilent un quartier bucolique aux airs de petite ville de campagne. La jolie place Flora Tristan avec ses arbres centenaires, véritable lieu de vie où les familles, petits et grands se retrouvent, tout au long de la journée, est parfaite pour prendre un verre en terrasse.

Dans le quartier sud autour de Montparnasse et Plaisance, les produits frais du marché Bio Brancusi ou du marché Brune ainsi que les pâtisseries du Paradis Gourmand ravissent les plus gourmands. Les bonnes tables font les belles heures du 14ème arrondissement. Ne manquez pas la cuisine innovante de MoSuke by Mory Sacko, les spécialités du restaurant A Mi-Chemin, sans oublier les menus proposés par les nombreuses crêperies de la rue d’Odessa, un petit bout de Bretagne à Paris.

Côté shopping, les très animées rues Daguerre et Raymond Losserand, qui sillonnent le 14e, s’alignent avec de nombreux commerces de bouche, fleuristes, restaurants et terrasses de bistrot. Les amateurs d’art pourront flâner dans le Marché de la Création parisien qui se tient le dimanche, boulevard Edgar Quinet. Peinture, gravure, sculpture, photographie, collage, céramique, soie peinte… de nombreuses disciplines artistiques y sont représentées. Enfin, pour des achats éthiques, direction Porte de Vanves rue Prévost Paradol, qui regroupe plusieurs commerces écologiques et solidaires.

Catacombes de Paris
Les Catacombes de Paris sont des ossuaires souterrains à Paris, en France, d’abord fouillés à l’époque romaine, qui contiennent les restes de plus de six millions de personnes dans une petite partie d’un réseau de tunnels construit pour consolider les anciennes carrières de pierre de Paris. L’un des sites les plus époustouflants de Paris, les catacombes représentent un réseau de tunnels labyrinthiques. S’étendant au sud de l’ancienne porte de la ville Barrière d’Enfer (« Porte de l’Enfer »), cet ossuaire a été créé dans le cadre de l’effort d’élimination des cimetières débordants de la ville.

Les travaux de préparation ont commencé peu de temps après qu’une série d’effondrements horribles des murs du sous-sol du cimetière Saint Innocents en 1774 a ajouté un sentiment d’urgence à la mesure d’élimination du cimetière, et à partir de 1786, des processions nocturnes de chariots couverts ont transféré les restes de la plupart des cimetières de Paris à un puits de mine ouvert près de la rue de la Tombe-Issoire.

L’atmosphère est convenablement morbide et sombre (sans être trop effrayante), les tunnels sombres contenant des tas de crânes et d’os longs soigneusement empilés. L’ossuaire est resté largement oublié jusqu’à ce qu’il devienne un lieu de nouveauté pour des concerts et autres événements privés au début du XIXe siècle ; après de nouvelles rénovations et la construction d’accès autour de la place Denfert-Rochereau, elle est ouverte à la visite à partir de 1874. Depuis 2013, les Catacombes comptent parmi les quatorze Musées de la Ville de Paris gérés par Paris Musées.

Cimetière Montparnasse
Cimetière du Montparnasse ( français : Cimetière du Montparnasse ) est un cimetière dans le quartier Montparnasse de Paris , dans le 14e arrondissement de la ville . Le cimetière s’étend sur environ 47 hectares et est le deuxième plus grand cimetière de Paris. Le cimetière contient 35 000 parcelles et est le lieu de repos de diverses personnes, notamment des personnalités politiques, des philosophes, des artistes, des acteurs et des écrivains. De plus, dans le cimetière, on peut trouver un certain nombre de tombes commémorant ceux qui sont morts dans la guerre franco-prussienne lors du siège de Paris (1870-1871) et de la Commune de Paris (1871).

Le lieu de sépulture du philosophe existentialiste Jean-Paul Sartre, de la féministe Simone de Beauvoir (qui vivaient tous les deux à proximité) ; le musicien Serge Gainsbourg ; l’artiste Man Ray; les poètes Charles Baudelaire, Guy de Maupassant, Charles Sainte-Beuve et Marguerite Duras ; les fondateurs du Théâtre de l’Absurde Samuel Becket et Eugène Ionesco ; les sculpteurs Constantin Brancusi et Ossip Zadkine ; les compositeurs Camille de Saint-Saëns et César Franck ; les acteurs Maria Montez et Jean Seberg ; l’officier français Alfred Dreyfus ; le fondateur de l’encyclopédie Larousse, Pierre Larousse ; l’industriel André Citroën, et bien d’autres.

Abbaye de Port-Royal
L’abbaye de Port-Royal était une abbaye parisienne qui fut un fief du jansénisme. Il a d’abord été construit en 1626 pour soulager la pression du nombre sur la maison mère de Port-Royal-des-Champs. Aujourd’hui son cloître principal (illustration) fait partie de l’Hôpital Cochin moderne.

Lion de Belfort
Lion de Belfort, Place Denfert-Rochereau. Il s’agit d’une réplique en bronze à plus petite échelle d’un monument créé par Bartholdi, le sculpteur de la Statue de la Liberté, afin de commémorer Denfert-Rochereau, qui a défendu la ville de Belfort lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Le lion symbolise la résistance française héroïque pendant le siège de Belfort, un assaut prussien de 103 jours (de décembre 1870 à février 1871). La ville était protégée de 40 000 Prussiens par seulement 17 000 hommes (dont seulement 3 500 militaires) dirigés par le colonel Denfert-Rochereau.

porte de l’enfer
Barrière d’Enfer (Porte de l’Enfer), une paire de maisons de péage qui servaient autrefois de porte à travers le Mur des Fermiers Généraux. Les deux pavillons ont été construits de 1784 à 1787 par l’architecte français Claude-Nicolas Ledoux, qui a érigé de nombreuses maisons de péage similaires aux entrées de la ville. Le Barrière se compose de deux immeubles identiques de part et d’autre de l’avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy, elle-même située dans l’axe de l’avenue Denfert-Rochereau et de l’avenue du Général-Leclerc. L’entrée des Catacombes de Paris se situe à côté du bâtiment n°1.

Espace culturel
Le 14ème arrondissement a toujours été un quartier très prisé des artistes et artisans. Les peintres Pablo Picasso et Yves Klein, la muse et modèle Kiki de Montparnasse, les photographes Man-Ray et Eugène Atget et bien d’autres y ont élu domicile. De nombreuses personnes ont voulu y vivre et y installer leurs ateliers, notamment dans la rue Campagne Première, la rue Delambre et la rue Cassini, ainsi que dans les cités d’artistes Villa d’Alésia et Villa Seurat. Cette joyeuse bande faisait les belles heures (de jour comme de nuit) des célèbres brasseries La Coupole ou Le Dôme. L’allée du château ouvrier est encore aujourd’hui bordée d’ateliers d’artistes. C’est à Alésia que le peintre et sculpteur Alberto Giacometti a installé son modeste atelier.

Autre site dédié à la culture : l’élégant hôtel de ville annexe du XIVe siècle, de style années 30, remarquable par ses bas-reliefs sculptés et son vitrail, présente tout au long de l’année des expositions temporaires et des salons d’art. La Maison des pratiques artistiques amateurs installée dans l’ancienne chaufferie de l’hôpital Broussais rend l’art accessible à tous. Ce lieu d’expression créative, à la fois studio de danse, salle de théâtre, atelier et espace d’exposition, est ouvert aux artistes en herbe passionnés par les arts graphiques et visuels.

Le 14e arrondissement fait également la part belle au spectacle vivant grâce à ses nombreux théâtres et salles de spectacles situés notamment dans le quartier très vivant de la tour Montparnasse. La rue de la Gaîté abrite à elle seule le Théâtre de la Gaîté Montparnasse, où Maurice Chevalier et Juliette Gréco ont débuté leur carrière, le Théâtre Rive Gauche, les Théâtres Montparnasse et Petit Montparnasse, la Comédie Italienne et Bobino. Plus loin en bordure du 14e, le théâtre du 14e, qui a fait peau neuve en 2020, est dirigé par une jeune équipe qui insuffle un nouveau souffle à la création théâtrale.

Observatoire de Paris
L’Observatoire de Paris, institut de recherche de l’Université Paris Sciences et Lettres, est le premier observatoire astronomique de France et l’un des plus grands centres astronomiques au monde. Son bâtiment historique se trouve sur la rive gauche de la Seine dans le centre de Paris, mais la plupart du personnel travaille sur un campus satellite à Meudon, une banlieue sud-ouest de Paris. Au fil des siècles, l’Observatoire de Paris a continué à soutenir les activités astronomiques et, au XXIe siècle, relie plusieurs sites et organisations, soutenant l’astronomie et la science, passées et présentes.

L’Observatoire de Paris a été fondé en 1667. La construction a été achevée au début des années 1670 et a coïncidé avec une poussée majeure pour l’augmentation de la science et la fondation de l’Académie royale des sciences. Le ministre des Finances du roi Louis XIV a organisé une «centrale scientifique» pour accroître la compréhension de l’astronomie, de la navigation maritime et de la science en général. L’observatoire a été érigé par Claude Perrault de 1667 à 1672 sur ordre de Colbert. Le bâtiment est orienté selon les quatre points cardinaux. Il est traversé au centre par le méridien de Paris (2° 20′ 14″ à l’est de Greenwich).

Fondation Henri Cartier-Bresson
La Fondation Henri Cartier-Bresson (en français : Fondation Henri Cartier-Bresson), également connue sous le nom de Fondation HCB, est une galerie d’art et une organisation à but non lucratif à Paris qui a été créée pour préserver et montrer le travail d’Henri Cartier-Bresson et Martine Franck , et montrer le travail des autres. Il a été créé en 2003 par le photographe et peintre Cartier-Bresson, sa femme, également photographe, Franck, et leur fille, Mélanie Cartier-Bresson. La Fondation accueille quatre expositions personnelles par an par une variété de photographes, peintres, sculpteurs et illustrateurs.

Fondation Cartier pour l’art contemporain
La Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, connue simplement sous le nom de Fondation Cartier, est un musée d’art contemporain situé au 261 boulevard Raspail dans le 14e arrondissement de la capitale française, Paris. Un musée d’art contemporain. Elle a été fondée en 1984 par le célèbre fabricant de bijoux et de montres Cartier. En 1994, il s’installe dans le nouveau bâtiment érigé sur les plans de l’architecte Jean Nouvel. Le musée présente des expositions d’artistes contemporains et internationaux et contient actuellement plus de 1500 œuvres de plus de 350 artistes.

Ses collections comprennent des œuvres monumentales telles que The Monument to Language de James Lee Byars, Caterpillar de Wim Delvoye, Backyard de Liza Lou, La Volière de Jean-Pierre Raynaud et Everything that Rises Must Converge de Sarah Sze ; des œuvres d’artistes français contemporains dont Vincent Beaurin, Gérard Garouste, Raymond Hains, Jean-Michel Othoniel, Alain Séchas, Pierrick Sorin, Jean Giraud ; et des œuvres d’artistes étrangers dont James Coleman (Irlande), Thomas Demand (Allemagne), Alair Gomes (Brésil), William Kentridge (Afrique du Sud), Bodys Isek Kingelez (Congo), Guillermo Kuitca (Argentine), Yukio Nakagawa (Japon) , Huang Yong Ping (Chine) et Damian Pettigrew (Canada).

Espace naturel
Le 14e arrondissement est parfait pour une escapade verte au cœur de la ville grâce à ses nombreux espaces verts.

Parc Montsouris
Le Parc Montsouris est un parc public situé dans le sud de Paris, en France. Situé dans le 14e arrondissement, il est officiellement inauguré en 1875 après une ouverture anticipée en 1869. Parc Montsouris, boul Jourdan (RER Cité-Universitaire). Considéré comme l’un des parcs parisiens les plus colorés, créé par l’Empereur Napoléon III et son préfet de la Seine, Georges-Eugène Haussmann, à chacun des points cardinaux de la boussole autour de la ville, afin d’offrir espaces verts et loisirs aux population croissante de Paris.

Le parc a une superficie de 15,5 hectares, conçu comme un jardin paysager à l’anglaise par Jean-Charles Adolphe Alphand. Un grand lac artificiel et des cascades sont entourés de longues étendues de pelouses en pente douce. Des statues de bronze jalonnent le terrain, parmi les 1 400 arbres, dont des variétés exotiques comme le séquoia géant et le ginkgo, ainsi que de nombreuses variétés remarquables d’arbres, d’arbustes et de fleurs. Il abrite également une station météorologique, un café et un théâtre de guignol. Les routes du parc sont appréciées des joggeurs le week-end.

Ville universitaire internationale de Paris
La Cité internationale universitaire de Paris (CiuP, Cité U) est un parc privé et une fondation située à Paris, en France. Depuis 1925, elle assure des services généraux et publics, dont l’entretien de plusieurs dizaines de résidences abritant environ 6 000 étudiants et universitaires invités en Île-de-France. Depuis lors, elle est officiellement reconnue comme fondation d’utilité publique. La Cité Internationale Universitaire de Paris favorise, dans un esprit de tolérance, les échanges entre étudiants du monde entier.

La CIUP est un quartier étudiant, accueillant environ 10 000 étudiants, scientifiques et artistes de 120 pays. Il compte 40 maisons attribuées à des nations individuelles. Les maisons individuelles organisent des événements culturels et politiques de qualité. Parmi les bâtiments les plus remarquables figurent la Fondation Deutsch de la Meurthe, la Maison Heinrich Heine (Maison Heinrich Heine – Fondation de l’Allemagne), la Maison des étudiants suédois (Maison des Etudiants Suédois) et le Pavillon Suisse (Pavillon Suisse) qui fut construit en 1933 sur des plans de Le Corbusier.

La Cité Universitaire, campus des universités de Paris dispose de 35 hectares d’espaces verts ouverts au grand public. Un immense écrin de verdure où l’on peut admirer une quarantaine de pavillons aux architectures différentes inspirées des styles du monde entier. Deux bâtiments en particulier ont été conçus par Le Corbusier : la Maison du Brésil et la Fondation suisse. Des visites guidées y sont régulièrement organisées. Un lieu atypique pour s’offrir un tour du monde sans quitter Paris.

La Petite Ceinture
Cette ancienne voie ferrée offre une promenade bucolique au coeur d’une végétation abondante qui a retrouvé ses droits. Il est accessible par le 124 avenue du Général Leclerc derrière le restaurant Le Poinçon installé dans une des gares désaffectées ou face au 96 bis rue Didot.