Galerie François Ier, Château de Fontainebleau, Seine-et-Marne, France

La galerie François-Ier est une grande galerie d’apparat située au premier étage du château royal de Fontainebleau. Construite entre 1528 et 1530, la Galerie François Ier mesure environ 60 mètres de long et 6 mètres de large, et était autrefois un pont couvert percé d’ouvertures des deux côtés. La Galerie relie les appartements de François à la Chapelle de la Trinité. Le roi François Ier la fit construire et décorer afin de relier ses appartements à la chapelle de la Trinité. Il en garda les clés et les montra à ses invités de marque.

La Galerie François Ier, commencée en 1528, première grande galerie en France et origine du style Renaissance en France, Château de Fontainebleau, France. La galerie est bordée de fresques de Rosso Fiorentino, réalisées entre 1522 et 1540 et encadrées de stuc sculpté. L’intervention dans les années 1530 des artistes italiens Rosso Fiorentino et Le Primatice fit de cette galerie l’ensemble décoratif le plus représentatif de la première école de Fontainebleau, et témoigne de l’enthousiasme de François Ier pour l’art italien.

François Ier
François Ier était roi de France. Au moment où il monta sur le trône en 1515, la Renaissance était arrivée en France et François devint un mécène enthousiaste des arts. Au moment de son avènement, les palais royaux de France n’étaient ornés que d’une éparse de grandes peintures, et pas d’une seule sculpture, ni ancienne ni moderne. Prodigieux mécène des arts, il a favorisé l’émergence de la Renaissance française en attirant de nombreux artistes italiens à travailler pour lui, dont Léonard de Vinci, qui a apporté la Joconde, que François avait acquise.

Le règne de François a vu d’importants changements culturels avec la croissance du pouvoir central en France, la propagation de l’humanisme et du protestantisme et le début de l’exploration française du Nouveau Monde. Jacques Cartier et d’autres ont revendiqué des terres dans les Amériques pour la France et ont ouvert la voie à l’expansion du premier empire colonial français. Pour son rôle dans le développement et la promotion de la langue française, il est devenu connu sous le nom de Père et Restaurateur des Lettres.

François a fréquenté de nombreux grands artistes de son temps, dont Andrea del Sarto et Léonard de Vinci ; ce dernier fut persuadé de s’établir en France au cours de ses dernières années. Bien que de Vinci ait très peu peint au cours de ses années en France, il a apporté avec lui plusieurs de ses plus grandes œuvres, dont la Joconde (connue en France sous le nom de La Joconde), et celles-ci sont restées en France après sa mort. Parmi les autres artistes majeurs qui reçurent le patronage de François figurent l’orfèvre Benvenuto Cellini et les peintres Rosso Fiorentino, Giulio Romano et Primaticcio, qui furent tous employés à la décoration des différents palais de François. Il a également invité l’architecte Sebastiano Serlio, qui a connu une fin de carrière fructueuse en France. François a également chargé un certain nombre d’agents en Italie de se procurer des œuvres d’art remarquables et de les expédier en France.

François a investi d’énormes sommes d’argent dans de nouvelles structures. Il poursuit les travaux de ses prédécesseurs sur le château d’Amboise et entame également des rénovations au château de Blois. Au début de son règne, il entreprend la construction du magnifique château de Chambord, inspiré des styles architecturaux de la Renaissance italienne et peut-être même conçu par Léonard de Vinci. François reconstruisit le palais du Louvre, le transformant d’une forteresse médiévale en un édifice de la splendeur de la Renaissance. Il finance la construction d’un nouvel Hôtel de Ville (l’Hôtel de Ville) à Paris afin de maîtriser la conception du bâtiment. Il construit le château de Madrid dans le bois de Boulogne et reconstruit le château de Saint-Germain-en-Laye. Le plus grand des projets de construction de François fut la reconstruction et l’agrandissement du château de Fontainebleau, qui devint rapidement son lieu de résidence préféré, ainsi que la résidence de sa maîtresse officielle, Anne, duchesse d’Étampes.

Galerie François Ier
En avril 1528, François Ier confie à Gilles Le Breton un programme de construction (achevé en 1540) à Fontainebleau. La Cour de l’Ovale devait être reconstruite en utilisant les anciennes fondations et en conservant l’ancien donjon, tandis qu’une galerie, aujourd’hui Galerie François Ier, devait être construite la reliant à l’abbaye trinitaire à l’ouest, qui fut bientôt démolie et remplacée. par la Cour du Cheval Blanc. La chaîne nord de la Cour du Cheval Blanc survit presque inchangée et est constituée de moellons enduits avec des enduits de brique.

La guérite médiévale (aujourd’hui appelée Porte Dorée) située dans l’angle sud-ouest a été reconstruite dans le style Renaissance, sur le modèle de l’entrée du palais ducal d’Urbino. A l’est de la Porte Dorée se trouve la vaste Salle de Bal, conçue (1541) par Sebastiano Serlio, et à côté se trouve la Chapelle Saint-Saturnin, à l’emplacement de la chapelle médiévale d’origine. Les façades sont d’une simplicité austère, la pierre utilisée étant impropre à la sculpture, tandis que l’intérieur bénéficie d’une décoration riche et permanente.

En 1530, Rosso Fiorentino se vit confier la décoration de l’intérieur, rejoint plus tard (1532) par Francesco Primaticcio. Ensemble, ils développèrent le style de la première école de Fontainebleau, en fait la première manifestation étendue et cohérente du maniérisme en Europe du Nord. L’œuvre majeure de Louis XIII à Fontainebleau fut l’ajout du magnifique escalier en fer à cheval (1632-1634) dans la Cour du Cheval Blanc, conçu par Jean Androuet Du Cerceau. Lorsque Louis XIV accède au trône (1643), Fontainebleau est de loin le plus beau de ses palais. En 1685, il réalise pour Mme de Maintenon le bel appartement au décor blanc et or du Pavillon de la Porte Dorée et agrandit également sa propre chambre (1714).

La galerie fut confiée à l’Italien Rosso Fiorentino qui la décora de façon originale de peintures, boiseries, fresques et stucs, de mars 1535 à mai 1537 pour les stucs, à partir de 1536 pour les fresques, et qui la termina juste avant la visite de Charles Quint à Noël 1539. Les boiseries en noyer sculpté sont l’œuvre du menuisier italien Francisco Scibec de Carpi qui les réalisa à partir de 1535 avec des essences rares, mais se tourna presque exclusivement vers le bois de noyer. noyer de 1539, lorsqu’il exécuta le parquet de la galerie. Le plafond à caissons joue un rôle plutôt secondaire dans la décoration globale et affiche un style plutôt classique.

Le monogramme du roi, représentant une salamandre, se retrouve partout. La plupart des stucs apparaissent sous la forme de grandes figures en haut-relief accompagnées de chutes de fruits. Rosso Fiorentino et Le Primatice diffusent le motif du cuir coupé dans tout l’ensemble décoratif, qui deviendra plus tard une école et sera répété à plusieurs reprises. Les peintures, réparties en deux groupes de six fresques séparées par une travée centrale, représentent des récits de la mythologie gréco-romaine et des allégories dont le sens nous échappe aujourd’hui, mais qui symbolisent probablement le bon gouvernement du roi et font l’éloge de François Ier. Les couleurs et le style Certaines de ces scènes sont proches du maniérisme florentin, où l’on peut notamment voir l’influence de Michel-Ange. Dans la travée centrale sont représentées deux scènes ovales : Danaé (du Primatice) et La Nymphe de Fontainebleau (réalisée en 1860 d’après une œuvre de Rosso).

Dans la première travée nord est peinte la fresque dite du Sacrifice (de Rosso Fiorentino), dans laquelle un prêtre mitré vêtu de noir se tient près d’un autel flamboyant, entouré de vieillards, de femmes tenant des enfants et de porteurs de vases. Le prêtre représenté pourrait être saint François de Paule, ou bien le roi François Ier lui-même, la fresque évoquant ainsi le rôle religieux du roi et ses compétences de prêtre, qu’il exerce au même titre que sa fonction de souverain. Les stucs autour de la fresque représentent le sacrifice d’un bélier et celui d’un taureau, toujours dans le thème religieux exprimé par la fresque centrale.

Dans la première travée sud est peinte la fresque de l’Ignorance traquée (œuvre de Rosso Fiorentino), avec à droite la représentation de François Ier en empereur romain, couronné de laurier, tenant une épée et un livre. L’ignorance, représentée par des personnages aux yeux bandés, est chassée. Le stuc encadrant la fresque représente deux satyres mâle et femelle et leurs enfants. Cette fresque pourrait évoquer la politique culturelle de François Ier, dans la mesure où elle contribue à conjurer l’ignorance et place ainsi le roi comme garant du savoir. Les deux satyres illustreraient le résultat de l’ignorance, menant au vice.

Dans la deuxième baie nord, se trouve la célèbre fresque de l’Éléphant Royal (de Rosso Fiorentino) également connu sous le nom d’Éléphant avec le caparaçon (symbole de force, de sagacité et de pérennité de la royauté) représenté dans un carré, portant le numéro royal sur le front (écu de salamandre) et la fleur de lys sur le caparaçon, représentant ainsi le roi François Ier lui-même. A ses pieds se trouvent trois allégories de l’air, de la terre et de l’eau (l’homme à l’éclair représente Jupiter, l’homme au trident Neptune, et celui accompagné de Cerbère Pluton, en référence aux trois espaces sur lesquels règne François Ier), ainsi comme une cigogne qui symboliserait l’amour filial, celle-ci représentant la mère du roi, Louise de Savoie. Sur les côtés sont peintes deux fresques sur le thème des enlèvements mythologiques : à droite Saturne déguisé en cheval enlevant Philyre, et à gauche Jupiter, transformé en taureau, enlevant Europe. Les stucs illustrent avec légèreté l’Histoire d’Alexandre le Grand, notamment avec Alexandre coupant le nœud gordien, sous la fresque.

Dans la deuxième travée sud, une fresque peinte par Rosso Fiorentino illustre François Ier en empereur, tenant une grenade à la main, tandis qu’un enfant agenouillé lui tend d’autres fruits similaires. Le roi est entouré de soldats, bourgeois et paysans, vêtus de costumes romains et gallo-romains. Cette scène évoquerait le roi en défenseur de l’unité de l’État : il tient une grenade, réputée contenir de nombreuses graines, que le roi réunit ainsi. La diversité des classes sociales représentées dans son entourage serait une référence au caractère universel de son gouvernement, s’appliquant à tous ses sujets, tandis que les costumes anciens placeraient François Ier comme un nouveau César. Les stucs représentent deux couples enlacés.

Dans la troisième travée nord est peinte la fresque de L’Incendie (de Rosso Fiorentino), dans laquelle deux personnages portent sur leurs épaules un homme et une femme âgés, traditionnellement compris comme une représentation de l’histoire des jumeaux de Catane, qui ont fui l’incendie. de leur ville en charge de leurs parents. Cependant, une restauration a montré que l’une des figures était une jeune femme, tandis que les jumeaux Catane étaient deux hommes. Il pourrait aussi s’agir d’une allusion au mythe d’Énée laissant Troie en flammes et portant son père Anchise sur ses épaules ; Erwin et Dora Panofsky y voient aussi une allusion au « dévouement » des deux enfants de François Ier, otages de Charles Quint à la place de leur père. Les stucs représentent à gauche un homme barbu vêtu d’une culotte et à droite un jeune homme portant un pagne, ces deux personnages évoquant l’amour filial, tandis que la fresque pourrait faire référence à la dévotion des deux fils de François Ier, ils s’abandonnant au Ennemi espagnol en échange du roi alors prisonnier à Madrid.

Dans la troisième travée sud est peinte (par Rosso Fiorentino) la fresque de Cléobis et Biton, dans laquelle les deux jeunes hommes portent leur mère et la conduisent à un temple. Des bas-reliefs en stuc représentent à gauche Sidype parmi les pestiférés, à droite la Mort de Cléobis et Biton, et au centre Péra nourrissant Simon. Toutes ces scènes symboliseraient l’amour de François Ier et Marguerite d’Angoulême pour leur mère Louise de Savoie.

La travée centrale est peinte de deux scènes ovales : au nord, La Nymphe de Fontainebleau (réalisée en 1860-1861 par le peintre Alaux d’après une œuvre de Rosso), et au sud, Danaé (par Le Primatice), en stuc réalisé de Le Rosso représentant des figures féminines portant des paniers de fruits. Les fresques latérales illustrent les chars d’Apollon et de Diane.

Dans la cinquième baie nord est visible La Vengeance de Nauplius (également connue sous le nom de Nauplie ou La Destruction de la flotte grecque), près du Rosso, dans laquelle Nauplius, au premier plan, tue les marins grecs paniqués. Les fresques des cadres illustrent Neptune et Amymone, tandis que des niches vides sont placées de part et d’autre de la fresque. La fresque centrale pourrait symboliser les malheurs provoqués par la trahison et la vengeance, punis par la colère divine. Cette fresque serait ainsi une évocation directe de la trahison du connétable de Bourbon, ce dernier s’étant rallié aux ennemis espagnols.

Dans la cinquième travée sud, la fresque de La Mort d’Adonis est peinte par Rosso. Adonis est présenté au premier plan. Aime s’évader avec ses vêtements. Vénus est représentée sur son char au milieu d’un nuage. Autour d’elle sont représentées des allégories de la Fortune, de l’Amour (Eros) et de l’Adversité (une vieille femme brisée tenant des marteaux). Les stucs représentent à gauche Cybèle sur son char avec des lions et une lionne, à droite une scène d’orgie, et au centre une course de chars. Cette fresque centrale symbolisant la mort et le malheur, ainsi que la passion violente, pourrait faire référence à la mort du dauphin François en 1536. Les fresques d’encadrement illustrent deux couples enlacés.

Dans la sixième travée nord est peinte une fresque dédiée à L’Éducation d’Achille par le centaure Chiron (par Rosso), dans laquelle on observe le jeune héros grec exécutant une série d’exercices (escrime, natation, chasse etc.) avec des prisonniers enfermés. une cage à gauche. Cette fresque illustrerait l’éducation de François Ier et donc l’éducation « idéale » d’un prince, tandis que les prisonniers illustreraient la forme « d’esclavage » que constituerait le manque d’éducation. Les fresques latérales représentent des géants attachés aux arbres.

Dans la sixième travée sud, une scène est peinte par Rosso tirée d’une fable de Nicander de Colophon et illustrant la perpétuelle jeunesse perdue par les hommes. On peut voir en haut à gauche le dieu Mercure venir à la rencontre des hommes leur annonçant que Jupiter accepte de leur donner la jeunesse éternelle. A gauche sont représentés un groupe de jeunes, au centre l’âne portant le jeune est en train de boire tandis que le serpent enlève le jeune représenté sous la forme d’une jeune fille. Enfin, à droite, des vieillards. Dans les cadres de la fresque sont représentés à gauche : des jeunes entrant dans un temple, et à droite : des allégories dont la calomnie (une femme à trois têtes entourée d’abeilles).

Dans la septième baie nord, est visible la scène de Vénus et Cupidon au bord d’un bassin (intitulé aussi Vénus frustrée ou Vénus essayant de réveiller Cupidon endormi), tandis que Mars est parti en guerre, peint par Rosso. Trois amours portent un bouclier, un casque et une lance. Les stucs représentent un jeune homme à gauche et une jeune femme à droite. Des bas-reliefs illustrent une bataille navale à gauche, et une batterie de cavalerie à droite. Cet ensemble pourrait évoquer le roi en tant que chef militaire, et sa tristesse à l’idée de quitter sa demeure de Fontainebleau (symbolisée par Vénus). Sous la fresque est installé un tableau réalisé en 1540, représentant une vue du château de Fontainebleau avec la galerie François-Ier et la Porte Dorée. Dans la septième travée sud se trouve une fresque (de Rosso) illustrant le combat des centaures et des lapithes. Le stuc représente des jeunes hommes soufflant de la trompette.

A l’est, du côté du buste de François Ier, sont peintes des scènes violentes : Défaite de Pavie, Captivité du roi à Madrid, Combat des Centaures et des Lapithes (par le Rosso), Jeunesse et Vieillesse, La Destruction. de la flotte grecque, etc. Sous la scène de Vénus et Cupidon au bord d’une piscine (intitulé aussi Vénus frustrée ou Vénus essayant de réveiller Cupidon endormi, tandis que Mars est parti en guerre, peinte par Rosso) est représentée, dans un tableau réalisé en 1540, une vue du château de Fontainebleau représentant la galerie François Ier et la Porte Dorée. Rosso est également l’auteur de La Vengeance de Nauplius, de La Mort d’Adonis, ou encore de scènes mettant en scène Le Roi tenant une grenade, Le Sacrifice ou encore L’Ignorance traquée. Il a également diffusé le modèle de cuir coupé qui deviendra plus tard populaire.

A l’ouest sont notamment représentés Cléobis et Biton et Les Jumeaux de Catane ainsi que certaines peintures allégoriques : l’une des plus célèbres est celle de L’Éléphant au caparaçon ou L’Éléphant Royal (symbole de force, de sagacité et de continuité de la royauté) qui porte le chiffre royal et représente le roi François Ier lui-même. A ses pieds se trouvent trois allégories de l’air, de la terre et de l’eau (l’éclair représente Jupiter, le trident Neptune et Cerbère Pluton, en référence aux trois espaces sur lesquels règne François Ier), ainsi qu’une cigogne qui symboliserait l’amour filial, celui-ci représente la mère du roi, Louise de Savoie. Sur les côtés sont peintes deux fresques sur le thème des enlèvements mythologiques : à droite Saturne déguisé en cheval enlevant Philyre, et à gauche Jupiter, transformé en taureau, enlevant Europe.

Château de Fontainebleau
Fontainebleau est une charmante ville historique située à 55,5 km au sud de Paris, en France. Elle est réputée pour sa grande et pittoresque forêt qui entoure un château tout-puissant, autrefois pavillon de chasse bien-aimé des rois de France. Construit au XIIe siècle, ce château est aussi un fabuleux vestige de l’histoire de France, du Moyen Âge à la Renaissance. Pendant près de huit siècles, 34 empereurs et deux monarques ont séjourné dans ce domaine inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981.

Le Château de Fontainebleau agrandi notamment par François Ier, la résidence de Fontainebleau est le seul château qui fut habité par tous les monarques français pendant plus de huit siècles. Avec 1500 pièces, c’est l’un des plus grands châteaux de France et le plus meublé d’Europe. Témoignage de la vie des cours officielles et intimes des monarques à travers les siècles, il incarne mieux que nulle part ailleurs l’art de vivre à la française.

Entouré d’un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château est composé d’éléments de styles médiéval, Renaissance et classique. L’effet global est impressionnant car les monarques successifs ont ajouté leurs propres touches personnelles. Fontainebleau est un lieu inspirant, plein de détails riches. Le château le plus meublé avec un décor comme des fresques Renaissance, des porcelaines précieuses, des meubles d’exception jusqu’au Second Empire. Une promenade dans les vastes jardins et le long du canal conçu par l’architecte André Le Nôtre s’impose.

Il témoigne de la rencontre entre l’art italien et la tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décorations intérieures. Cette spécificité s’explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome » dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l’art français. C’est ainsi qu’est née l’École de Fontainebleau, qui représente la période la plus riche de l’art de la Renaissance en France, et a inspiré la peinture française jusqu’au milieu du XVIIe siècle, et même au-delà.

Célèbre pour avoir été témoin de nombreux tournants importants de l’empereur, « la véritable demeure des rois, la maison des âges », a dit un jour Napoléon à propos de ce vaste château construit dans les styles classique et Renaissance. Avant de devenir empereur, Napoléon y avait longtemps enfermé le pape de l’époque, Napoléon y signa également sa première déclaration d’abdication. Appréciez l’escalier en double fer à cheval de la cour d’honneur, la Cour d’Honneur, également appelée l’Adieu. Cour, après que Napoléon y fit ses adieux le 20 avril 1814, avant de partir pour l’Île d’Elbe.

Fontainebleau n’est pas seulement célèbre pour son rôle dans les aventures impériales de Napoléon. Découvrez les chefs-d’œuvre de la Renaissance commandés par François Ier, les grands projets d’Henri IV, la décoration raffinée de Marie-Antoinette, l’appartement de Napoléon Ier, le faste de Napoléon III et d’Eugénie… Dirigez-vous vers l’aile ouest, où se trouve l’édifice Renaissance. les salles et la Galerie de François Ier richement décorées par Rosso Florentino, maître de l’École de Fontainebleau. Admirez la cheminée spectaculaire de la salle des Gardes, la chapelle Saint-Saturnin d’origine et la luxueuse salle du trône de Napoléon.

Découvrez le Musée Chinois créé par l’Impératrice Eugénie, et ses précieuses antiquités originaires de Chine et de Thaïlande. Explorez des salles normalement interdites au grand public, comme le luxueux théâtre créé sous Napoléon III en 1857, semblable dans son style raffiné à celui du château de Versailles. Il y a aussi le boudoir turc de Marie-Antoinette, avec sa fabuleuse exubérance orientale.

Situé dans un parc de 130 hectares, le château déploie son architecture autour de quatre cours principales et est au cœur de trois jardins historiques dont le plus grand parterre d’Europe (11 hectares), œuvre d’André Le Nôtre. Faites du bateau sur l’étang des Carpes, admirez le Grand Parterre, également appelé jardin à la française, dessiné par Le Nôtre et Le Vau, ou promenez-vous dans le jardin anglais. L’empreinte botanique et architecturale de chaque monarque promet une véritable balade royale dans le parc.

Riche d’un cadre architectural de premier ordre, le Château de Fontainebleau possède également l’une des plus importantes collections de mobilier ancien de France, et conserve une exceptionnelle collection de peintures, sculptures et objets d’art, datant du VIe siècle au XIXe siècle. . Un week-end préféré des Parisiens, qui offre une qualité d’air et de vie remarquable en région parisienne.

De petites balades en train et en calèche sont proposées pour une balade ludique dans le parc en famille, tandis que des initiations à la montgolfière survoleront le château et la forêt de Fontainebleau, l’une des plus grandes forêts de la région. Faire une pause au Café des Mariniers sur la Cour de la Fontaine est bien méritée. Appréciez une halte au restaurant Les Petites Bouches de l’Empereur situé au cœur du château, dans l’aile dite de la « belle Cheminée », à deux pas de la Porte Dorée décorée par le Primatice.