Guide de Voyage Annecy, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Annecy est une ville française, chef-lieu et préfecture du département de la Haute-Savoie auvergne-Rhône-Alpes. Au nord des Alpes françaises, après Genève à 40 km au nord, Annecy fait partie de l’axe des agglomérations du sillon alpin en alignement avec Chambéry puis Valence et Grenoble. Commune d’Annecy, un lac sauvé de la pollution, d’abord un axe industriel puis un atout touristique, un poumon vert, la forêt du Semnoz, une vaste plaine se prêtant à une urbanisation sans contrainte ont favorisé un développement industriel et touristique. urbaine et exceptionnelle et ont fait de la capitale du département de la Haute-Savoie l’une des villes les plus réputées de France.

Son surnom de «Venise des Alpes» fait référence aux rivières (canal du Vassé, canal Saint Dominique et canal du Thiou) qui protégeaient la ville, puis apportèrent l’énergie hydraulique à l’artisanat textile, laissant progressivement la place à l’industrialisation du XIX siècle qui existe aujourd’hui par la présence du siège, comme Fusalp, SNR, Salomon, Mavic ou Entremont, désormais le bassin de main-d’œuvre au 2 rang de France (2015). Au XXe siècle, le secteur touristique bénéficie de la pureté réputée de l’air alpin et du lac, des sports d’hiver environnants, de la conservation des espaces verts et d’un patrimoine culturel en cours de rénovation. Le virage touristique-culturel commence en 1960 avec l’organisation du Festival International du Film d’Animation d’Annecy et du festival du lac qui attire chaque été cent mille visiteurs.

La «Perle des Alpes» de la monographie urbaine de Raoul Blanchard forme un écart de contact entre la Plaine des Fins et les Préalpes, forçant sa population dans sa zone bâtie des années 1960 à la fusion municipale de 2017. Depuis l’extension de son territoire sur Annecy -le-Vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Pringy et Seynod, Annecy est passée à la 29 place des villes françaises les plus peuplées avec 126 924 habitants, ainsi que 6 positions régionales d’agglomération derrière Annemasse et devant Chambéry.

L’histoire
Annecy a une longue histoire depuis son origine comme ville gallo-romaine (boom vicus de Boutae au I siècle) dans la plaine des Fins, puis sa situation sur la colline d’Annecy-le-Vieux au VIII siècle et au pied de le Semnoz du XI siècle (à Annecy-le-Neuf). Son rôle dans la Réforme, appelée Contre-Réforme, aux XVIe et XVIIe siècles, en fait la « Rome des Alpes ». Résidence des comtes de Genève au 12ème siècle; chef-lieu du comté de Genevois, puis de la prérogative de Genevois, Faucigny et Beaufort, puis de Genevois-Nemours dans les États de Savoie; chef-lieu de la province du Genevois, alors siège de l’une des deux intendances de Savoie dans les États sardes, la ville devint brièvement française de 1792 à 1815 suite à une invasion militaire, puis définitivement le 24 mars 1860,

La première occupation humaine, vers 2500 avant JC, eut lieu non loin de l’île des cygnes avec l’implantation d’une palafitte abandonnée vers 750 avant JC suite à la montée du niveau des eaux. Il faudra attendre 45-27 avant JC pour qu’un village allobroge apparaisse dans la Plaine des Fins. Grâce à l’ouverture de voies de communication qui en font un carrefour, le modeste village devient un atout vicus d’environ 2000 habitants. Dépourvue de toute protection, la ville de Boutae, ne résiste pas aux invasions successives qui provoquent son déclin à partir du IIIe siècle pour achever sa destruction aux Ve et VIe siècles.

La modeste agglomération établie au début du 12 ème siècle à la base de l’affleurement rocheux du Semnoz va s’étendre, jusqu’au Thiou et prendre pour s’organiser sur ses rives et former ce que nous appelons aujourd’hui la Vieille Ville. Devenue, au 13 ème siècle, la résidence du comte de Genève, chassé de sa capitale par le conflit avec les évêques, Annecy connaît un essor inattendu. Les bouleversements de l’histoire lui ont offert une nouvelle promotion lorsque l’évêque de Genève, à la veille de la Réforme protestante (1535), y installa son siège, entraînant dans son sillage plusieurs communautés religieuses transformant Annecy en «Rome savoyarde» selon l’expression . consacrée par les historiens.

Résidence historique des comtes de Genève au XIII siècle, puis des comtes de Savoie au XV siècle, la commune devint la capitale de la Savoie avec la prérogative de Genevois-Nemours comprenant Genève, le Faucigny et le Beaufortain de 1434 à 1659. Ses religieux rôle intensifié en 1536, pendant la Réforme calviniste; tandis que l’évêque de Genève s’y réfugie, François de Sales en fait une citadelle avancée de la Contre-Réforme catholique, ce qui lui vaut le surnom de «Rome des Alpes». Le traité de Turin conduit à l’annexion du duché de Savoie, rattachant la ville à la France en 1860 sous le règne de Napoléon III.

La Révolution amorce une prospérité industrielle qui ne faiblit pas jusqu’à l’adhésion de la Savoie à la France en 1860. La Manufacture est le fleuron de cette période. Après une seconde moitié du 19 ème siècle un peu languissante, une petite équipe d’Annecy très entreprenante va reprendre les destinées économiques d’Annecy et communiquer une impulsion industrielle et touristique qui ne ralentit plus. Les succès attirant les hommes, la population d’Annecy ne cesse de croître. L’expansion devient torrentielle après la Libération (entre 1946 et 2006, Annecy a presque doublé sa population). La marée de la construction s’est déversée, pour la plupart, au nord de la vieille ville dans la vaste plaine des Fins.

Préhistoire
Les traces d’un village lacustre datant du III millénaire av. AD ont été retrouvés près d’Annecy-le-Vieux et il semblerait également que la gare du Port, située à l’est de l’île des cygnes, ait accueilli un village sur pilotis selon les découvertes faites en 1884.

Antiquité
Annecy était la cour des comtes de Genève ou Genevois à partir du 10ème siècle. Elle passa aux comtes de Savoie en 1401. En 1444, elle devint la capitale régionale des provinces du Genevois, du Faucigny et du Beaufortain.

Contre-Réforme
Avec l’avancée du calvinisme, Annecy devint un centre de la Contre-Réforme, l’ancien évêché de Genève y étant transféré en 1535. François de Sales naquit à Sales, France en 1567 et fut évêque d’Annecy de 1602 à 1622; ses reliques sont conservées dans la cathédrale. Pendant la Révolution française, la région de Savoie a été conquise par la France. Annecy devient rattachée au département du Mont Blanc, dont la capitale est Chambéry. Le diocèse catholique a été supprimé en 1801.

Ces derniers temps
Après la Restauration des Bourbons en 1815, Annecy fut rendue au roi de Sardaigne et le diocèse catholique restauré en 1822. Lorsque la Savoie fut annexée à la France en 1860 avec le traité de Turin, elle devint la capitale du nouveau département de la Haute-Savoie. Annecy a été le théâtre de la deuxième série de négociations sur l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) en 1949.

La nouvelle commune a été créée le 1er janvier 2017 par fusion avec les anciennes communes d’Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Pringy et Seynod.

Tourisme
Annecy, capitale de la Haute-Savoie, nichée au bord de son lac dans un écrin de montagne, est connue pour la qualité de son environnement et sa qualité de vie. Bénéficiant d’un site remarquable en aval du lac, il a su maintenir son patrimoine architectural et historique, réhabiliter ses vieux quartiers, redonner toute leur transparence aux eaux du lac à travers des ouvrages souvent cités en exemple et épanouir ses canaux auxquels il doit son nom. de « Venise des Alpes ».

La vieille ville
Cœur de la vie commerciale et politique d’Annecy traversé par de nombreux canaux et rues piétonnes à arcades dont la rue Saint-Clair qui est l’une des plus belles avec ses arcades romantiques des XVII et XVIII siècles. La vieille ville d’Annecy est parsemée de nombreuses fontaines dont celle du puits Saint-Jean transférée à l’intersection de la rue Carnot et de la rue Royale.

Avec ses petites rues pavées, ses immeubles roses, verts, jaunes ou bleus, ou encore ses canaux transversaux, c’est tout naturellement que le Vieux Annecy s’est vu décerner le titre de «Venise des Alpes». Au Moyen Âge, de nombreux artisans s’installent au bord de la rivière Thiou et profitent de sa force motrice. Des deux côtés, des seigneurs féodaux s’établissent ainsi que le comte de Genève à Annecy. Viennent ensuite l’intégration du territoire genevois dans le duché de Savoie, la création de la prérogative du genevois, les guerres de religion, l’adhésion de François de Sales au siège épiscopal ou encore l’attachement de la Savoie à la France qui sont tous les événements qui ont transformé la ville d’Annecy. En vous baladant, vous pourrez ressentir dans son architecture ce déroulement de l’histoire qui livre à Annecy tout son charme.

Le palais de l’île
Construit sur une île rocheuse naturelle, le Palais de l’Ile est certainement le monument le plus emblématique (et le plus photographié) du lac d’Annecy. Il semble être amarré comme un bateau de pierre dans la rivière Thiou, bordé de chaque côté de maisons baignant dans l’eau ce qui lui donne l’apparence d’une carte postale. Au 12ème siècle, il s’agissait en fait d’une modeste maison forte et de la résidence du seigneur d’Annecy. Au niveau de l’eau, ses robustes portails nous rappellent cependant que ce fut plus tard une prison. C’était aussi un hôtel administratif, une prison, un tribunal, un comptoir, des archives … Il a été classé Monument Historique en 1900 et offre aujourd’hui la vue la plus pittoresque de la vieille ville.

Le Musée-Château d’Annecy
Le Château d’Annecy résume l’histoire de sa ville, qu’il semble surveiller comme au Moyen Âge. En entrant dans la cour, le visiteur peut admirer le développement harmonieux des façades, fruit et témoin de quatre siècles. Vous ne pouvez pas manquer l’immense tour de la reine qui est la partie la plus ancienne, datant du 13ème siècle. Créé par les comtes de Genève qui y séjournèrent à partir de 1219, il fut racheté par la Savoie en 1401, pour devenir la résidence des ducs de Genevois-Nemours au XVIe siècle, mais aussi Caserne pendant l’occupation espagnole à la fin du XVIIe siècle . siècle, puis déclarée propriété nationale en abritant les armées républicaines ou impériales tout en gardant cette fonction jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. En 1952, de nombreux sans-abri ont envahi le Château, jusqu’à ce que la ville d’Annecy l’achète et la restaure l’année suivante. Il abrite aujourd’hui le musée-château et l’Observatoire régional des lacs alpins (ORLA).

Chaînes & Thiou
Les canaux animent le vieux quartier en lui apportant une fraîcheur et une vie que les amoureux du pittoresque ne manquent jamais d’apprécier. Il n’est pas rare de voir des artistes y planter leurs chevalets. Le ruisseau du Thiou à débit quasi constant a permis d’assurer le fonctionnement permanent des feux d’artifice, roues, moulins ou martinets, donnant ainsi à cette ville un caractère manufacturier du Moyen Âge. Il était également utilisé comme voie de transport très pratique et facilitait le transport des produits agricoles ou des matériaux des rives du lac au cœur même de la ville. Enfin, ce chenal a favorisé le développement d’étangs piscicoles ou de réserves halieutiques. C’est l’une des rivières les plus courtes de France (3,5 km) et aussi le déversoir naturel du lac d’Annecy.

Le pont de l’amour
Un cadre idéal pour les amoureux et un incontournable pour les visiteurs d’Annecy. Que vous veniez du Pâquier ou des Jardins de l’Europe, après votre balade au fil de l’eau, arrêtez-vous sur cette passerelle pour admirer le paysage. En effet, un beau point de vue s’offre à vous avec d’un côté le lac d’Annecy et ses montagnes en arrière-plan et, de l’autre côté le Canal du Vassé qui coule paisiblement, avec ses bateaux qui attendent tranquillement, sous une merveilleuse voûte d’avion des arbres. Ce pont ne manque pas de romantisme et témoigne de l’architecture de fer du début du XXe siècle (1907). Elle est l’œuvre de Claude Grandchamp et résulte de plusieurs projets de remplacement de l’ancienne passerelle en bois. La légende raconte qu’un baiser échangé sur ce pont unirait les amoureux pour l’éternité.

Pâques
Si vous visitez Annecy, vous arpenterez sûrement le « Champs de Mars » plus connu sous le nom de Pâquier, qui signifie « pâturage » comme il l’était autrefois aux portes de la ville. Au XVIIe siècle, le généreux propriétaire en fit don à la ville après avoir promis de ne pas bâtir dessus. Ces 7 hectares en font désormais un grand espace accessible à tous, c’est un peu le Central Park de ceux qui aiment s’y retrouver. Vous pourrez également profiter d’un superbe panorama avec le lac d’Annecy à ses pieds et les montagnes plongeant dans le lac tout autour. Une table d’orientation révélera le nom de chaque sommet. Ne soyez pas surpris de voir des cygnes se promener, beaucoup y ont élu domicile.

Les jardins de l’Europe
A deux pas de la vieille ville et au bord du lac se trouve un parc à l’anglaise avec des plantations centenaires et des essences diverses, où les Annéciens aiment flâner … Au Moyen Âge, il abritait des « cases de santé » nichées sur des îlots marécageux où nous sommes allés lors d’épidémies lorsque nous avons été infectés. Acquis par des banquiers lombardes au XIVe siècle puis par la famille Nemours au XVIIe siècle, qui en firent leur première promenade, les Jardins de l’Europe furent finalement confiés à l’Ordre de la Visitation. Les religieuses ont aménagé un jardin clos relié au couvent par un pont couvert et sera également utilisé pour l’artisanat local avant d’être déclarées propriété nationale à la Révolution. La mairie lance alors un concours d’aménagement au XIXe siècle et donne au jardin ce style britannique que l’on connaît bien. Aujourd’hui, vous pourrez identifier les arbres du Jardin de l’Europe à l’aide de petites plaques. Il y avait déjà 650 arbres et plus de 1000 arbustes en 1864. On peut également noter quelques sculptures qui vous honorent par leur présence le long des allées du jardin, comme l’ingénieur Berthollet à qui l’on doit l’eau de Javel.

Quartier avec 5 clochers
L’héritage religieux d’Annecy ne manque pas d’intéresser les passionnés d’histoire. En effet, la vieille ville abrite des clochers emblématiques tels que la Basilique de l’Ordre de la Visitation, l’église Notre-Dame-de-Liesse, l’église Saint-Maurice, l’église Saint-François de Sales ou encore la Saint-Pierre cathédrale. 5 clochers, 5 époques, 1 histoire. La Basilique de la Visitation est un haut lieu du culte salésien et accueille chaque année des milliers de pèlerins du monde entier. La cathédrale Saint-Pierre devait servir de chapelle au couvent franciscain établi à Annecy au début du XVIe siècle avant d’être la cathédrale provisoire des évêques de Genève. Dans l’église Saint-François de Sales, les visitandines ont abrité la dépouille de leurs fondateurs. Quant à l’église Saint-Maurice, elle a été construite au 15ème siècle servant d’ancienne église dominicaine. Entrez dans ces édifices religieux pour en savoir plus sur leurs histoires et leurs secrets.

Les portes fortifiées
Il ne reste que très peu de l’ancien mur d’enceinte qui entourait la ville et qui restera presque intact jusqu’au début du XIXe siècle. Cependant, le Vieux Annecy a su conserver les éléments les plus typiques de la ville fortifiée que sont les portes. A l’époque, pour les traverser et entrer dans la cité alpine, il fallait payer une taxe. Au sud se trouve la porte Perrière. Percée à travers l’épaisse muraille directement reliée au château, elle fut pendant des siècles l’entrée principale de la ville. Orienté vers Faverges, Albertville et l’Italie, le Faubourg Perrière était placé sous la surveillance étroite de la haute tour du même nom. La porte Sainte-Claire était orientée vers Chambéry. Il était lui-même renforcé par une porte plus à l’ouest, le soi-disant sépulcre en souvenir de l’ancien couvent de cet ordre situé à proximité.

Sale hôtel
La rue du Pâquier est l’ancien hôtel particulier de Sales. Il a une façade élégante ornée de 4 bustes représentant les saisons. Vous pourrez remarquer une belle porte cochère et les ferronneries du balcon aux feuilles de laurier entrelacées, symbole d’éternité et les lettres BMS pour Benoît Maurice de Sales. Construite par la famille de Sales, plus particulièrement par un petit-neveu de François de Sales, au XVIIe siècle, cette maison servait de résidence aux princes de la Maison de Savoie à Annecy, lors de leurs séjours dans la ville. Au XIXe siècle, il devient le siège de la Banque de Savoie. Cet établissement a eu le privilège d’émettre des billets de banque de sorte qu’après l’annexion de 1860, il est entré en concurrence directe avec la Banque de France. Il aura fallu plusieurs années d’affrontements et de négociations pour obtenir le rachat de ce fonds par ce dernier.

Le puits Saint-Jean
Le carrefour formé par l’intersection des rues Carnot, Royale, Notre-Dame et Pâquier, a toujours été appelé le «puits Saint-Jean», en raison de l’implantation d’un puits situé, suivant une coutume ancienne, devant l’entrée principale à l’église du couvent de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Si l’établissement a disparu au moment de la Révolution française, le puits le resta jusqu’en 1805, date à laquelle il fut rempli, à la fois pour des raisons de santé et de facilité de circulation. C’est à cette époque que s’ouvre la rue Royale, qui deviendra le principal axe de circulation de la ville d’Annecy. Sur son chaperon on lit les noms des fiduciaires d’Annecy qui l’ont fait réparer en 1689. La tradition invite toujours les plus rêveurs à fermer les yeux, à penser à leur souhait le plus cher et à terminer ce rituel en jetant une pièce dans le puits.

Jean-Jacques Rousseau
En face de la cathédrale Saint-Pierre, une statue de Saint-Pierre orne la maison du maître où Jean-Jacques Rousseau, adolescent, a appris la musique. Attenant à la cathédrale se trouvait le palais épiscopal (fin du XVIIIe siècle) devenu le Conservatoire de musique et de danse (CRR) d’Annecy. Si vous traversez le porche, vous accéderez à son ancienne cour. Avant sa construction à la fin du XVIIIe siècle, il y avait une petite maison où vivait Mme de Warens que Rousseau rencontra en 1728. Elle avait 28 ans, il en avait 16. Un petit monument dans lequel une niche ornée d’un bassin abrite des maisons le buste du célèbre écrivain garde le souvenir de leur rencontre le jour de Pâques en 1728. « Le Balustre d’Or » est également agrémenté de coeurs croisés, ornés de fleurs de pervenche.

Place Sainte-Claire
Sur la place Sainte-Claire, le complexe immobilier récent rappelle sa fabrique de coton fondée en 1804. En effet, il y a existé jusqu’en 1973, les bâtiments d’une industrie textile dont l’importance avait été considérable au XIXème siècle puisqu’elle employait à son apogée 2000 ouvriers . Telle était cette entreprise qui s’était installée dans les locaux d’un ancien couvent de Clarisses après l’expulsion de ces religieuses au moment de la Révolution. Près de la porte Sainte-Claire et à l’intérieur de la vieille ville, vous pourrez admirer la jolie façade ornée d’un petit immeuble du 18ème siècle. C’est la maison Gallo, du nom de l’architecte qui l’a construite pour y vivre. Au pied du contrefort d’une arcade se trouve la fontaine de Quiberet. L’existence de cette fontaine est très ancienne (1635). Alimenté par un puits, il fonctionnait grâce au curieux dispositif d’une noria qui tirait l’eau d’une certaine profondeur pour se vider dans un bassin intérieur coulant à l’extérieur par un bec. Remarquez la clé de voûte ornée des armoiries d’Annecy – la truite d’argent.

L’ancien hôtel de ville
Situé en bordure de l’actuelle place Notre-Dame, ce petit immeuble se distingue par sa façade du XVIIIe siècle avec une volée de marches accessible par un double escalier. On peut remarquer le beau travail de fer forgé qui constitue le portail bordant ces marches baroques. La partie centrale de cette œuvre, située au bord du balcon, présente dans son motif central les armoiries d’Annecy. Depuis leur création, c’est dans cet édifice que se sont tenues les réunions du conseil municipal dont Annecy s’est dotée à partir du XIIIe siècle. Avec le développement de la ville en 1770, les syndics décident de reconstituer la façade pour donner à leur ville un hôtel à la hauteur de la ville. Mais un peu après la tourmente révolutionnaire,

La mairie
L’architecture néoclassique du bâtiment de l’hôtel de ville est typique de l’époque sarde appelée « Buon Governo ». Il y a une rigueur qu’une restauration récente a voulu corriger en choisissant une couleur ocre pour la rénovation de la partie supérieure de la façade. Cette rénovation a mis en valeur les éléments décoratifs qui étaient autrefois noyés dans un gris uniforme. La construction de ce bâtiment a été conçue par l’architecte genevois Samuel Vaucher-Crémieux et exécutée par l’ingénieur sarde François Justin. Elle dura près de 10 ans et les services municipaux s’y installèrent en 1855. D’autres administrations trouvèrent également facilement refuge dans ce vaste bâtiment. D’abord l’intendance sarde, préfiguration de notre préfecture actuelle, la cour, le télégraphe, enfin le musée et la bibliothèque qui occupaient le dernier étage dans son intégralité. Aujourd’hui,

Le palais impérial
A 20min à pied du centre historique, le long du Pâquier et de l’avenue d’Albigny, se dresse le Palais Impérial. Tout a commencé à la Belle Époque en 1912 lorsque René Leyraz a voulu construire un établissement de luxe au bord du lac, en s’inspirant du château français du XVIIe siècle. L’ouverture eut lieu l’année suivante et la haute société commençait déjà à envahir l’hôtel, ses salons Empire et son restaurant de style Louis XVI. Des têtes couronnées et d’autres personnalités défilent comme George VI, Winston Churchill, Edith Piaf et Charlie Chaplin jusqu’à l’éclatement de la Première Guerre mondiale. Forcée de fermer ses portes en 1965, la ville l’a racheté pour sauver ce site exceptionnel. En 1991, l’hôtel emblématique renaît de ses cendres et accueille le Casino d’Annecy. Souhaitant développer son service commercial et le secteur touristique, la ville a décidé d’y installer son centre de congrès. Aujourd’hui, il y a aussi un espace bien-être et un centre de beauté. En vous baladant dans les 5 hectares du Parc Impérial, vous pourrez admirer sa volière grandiose et sa magnifique roseraie.

Morphologie urbaine
L’agglomération d’Annecy est divisée en deux couronnes: l’anneau intérieur qui comprend les communes déléguées d’Annecy (Annecy-le-Vieux, Meythet, Cran-Gevrier et Seynod) et l’anneau extérieur qui comprend les communes périurbaines (Argonay, Pringy , Épagny-Metz-Tessy, Poisy, Chavanod, Montagny-les-Lanches et Quintal).

Le territoire communal de la ville déléguée d’Annecy est passé de 9 à 6 quartiers intra-muros en 2008:
Le Centre Ville – Vieille Ville – Marquisats au sud-est abrite la mairie, la préfecture, la ville administrative, le centre culturel de Bonlieu. Les 3 rues commerçantes rendues piétonnes en 1973 sont la rue Sainte-Claire, la rue Carnot (ancienne rue de Bœuf) et la rue Royale. Le centre commercial Courier, le pôle multimodal de la gare d’Annecy, la vieille ville et le château constituent le centre historique. Les Marquisats sont occupés par la piscine découverte, le centre nautique et la plage des Marquisats, le centre culturel de Brise-Glace ainsi que le versant est du Semnoz, dont la forêt du Crêt du Maure.
La Mandallaz – Prairie – Vovray au sud-ouest, comprend les secteurs résidentiels des Balmettes avec les lycées Gabriel-Fauré et Saint-Michel, Mandallaz, Prairie et Vovray, une zone industrielle qui s’étend jusqu’à Seynod.
Parmelan – Albigny est situé à l’est et accueille le haras national, le lycée Berthollet ainsi que la presqu’île avec le parc Charles Bosson, le palais impérial dont les murs appartiennent à la Ville.
Les Romains se caractérisent des autres quartiers par sa place des Romains, le plus grand tarmac municipal utilisé notamment par la fête foraine de la foire Saint-André. La partie ouest du quartier est occupée par l’usine de roulements SNR.
Roman – Teppes dans l’extrême nord de, comprend une ZUP construite au début des années 1970 et des complexes sportifs et la rue Louis-Armand, rendue piétonne.
Parcs des Sports – Fiers, se compose du stade municipal où s’entraîne le club de football Évian Thonon Gaillard Football Club, d’un quartier résidentiel, et du hall des expositions d’Annecy, l’Arcadium.

Historiquement, la ville est née la première fois sur la colline d’Annecy-le-Vieux (villa Aniciaca) au VIII siècle, puis de nouveau au pied d’une tour de défense construite sur les derniers contreforts du Semnoz (Annecy-Nuovo) le XI siècle puis se développa le long des émissaires naturels et canalisa le lac: le Thiou, le principal et aussi le Vasse. Rempart naturel, moyens de transport, ressource alimentaire et force de travail grâce aux dispositifs hydrauliques (meules, batteurs, tours, martinets, pilons, soufflets, scies …), le lac et les rivières ont imposé une forme d’urbanisme qui va faire la réputation de la ville. La vieille ville, qui s’étend au pied du château et de part et d’autre du Thiou, est traversée par des artères médiévales (anciennement appelées « charrières » ou « ruales »), souvent bordées d’arcades dont le tracé est très simple:

La première voie, la plus importante (anciennement appelée magna carreria ou « grande charrière »), relie la porte Perrière à la porte du Sépulcre le long du rocher. La deuxième voie, parallèle, sur la rive droite du Thiou, s’appelait charrière de la Halle (rue Grenette), prolongée par la ruale du Four (actuelle rue Jean-Jacques-Rousseau). Le troisième chenal, perpendiculaire, du pont à l’Isle et, par Charrières Filaterie et Notre Dame, rejoignait les anciennes portes de Boeuf nord (porta nova Boutz ou Bouz, désignant l’ancien Vicus Gallo-Roman Boutae fondé en -50 au niveau de la Plaine des Fins et non le bœuf, l’animal) et Pâquier à l’est (porta pascuorum ou « porte des pâturages »), formant ainsi les charrières du même nom.

La grille interne est complétée par des quais, des places, des rues latérales et de nombreux passages couverts similaires aux traboules de Lyon, qui étaient à l’origine les accès intérieurs aux hôtels particuliers permettant d’accéder aux différentes dépendances (écuries, cuisines, hangars…). Ces passages sont de véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers de bâtiments anciens, certains ouvrant sur des cours intérieures parfois agrémentées de boutiques. Si une grande partie des canaux est désormais couverte, certains restent encore ouverts au ciel.

C’est le cas du Thiou sur toute sa longueur, ainsi que du canal Vassé jusqu’au pont Albert-Lebrun., Puis de la rue Vaugelas (passage Gruffaz) au canal Notre-Dame et celui-ci de Thiou à Thiou, émergeant derrière l’église Saint-Maurice (anciennement Saint-Dominique, d’où le nom du canal à cet endroit) et de nouveau près de la collégiale Notre-Dame-de-Liesse. Le trafic a conduit à la création de nombreuses routes principales. Désormais, la ville offre deux visages: d’une part, une cité antique située sur les rives du Thiou; d’autre part, une ville moderne avec ses grandes avenues et ses boulevards communs à toutes les grandes villes.

Avec l’expansion urbaine et la croissance démographique, Annecy ne cesse de s’étendre un peu plus à l’image des communes voisines. Petit à petit, on ne parle plus de la ville d’Annecy en tant que telle, mais du bassin d’Annecy englobant, sur le plan urbain, toutes les communes voisines. La morphologie urbaine de ce bassin de vie ne cesse de s’étendre un peu plus; afin de concilier le développement économique et urbain qui l’accompagne, tous les conseils municipaux du bassin d’Annecy ainsi que les intercommunales telles que la communauté de communes du Pays de Cruseilles, le Grand Annecy et l’union mixte du lac d’Annecy, (SCOT) du bassin d’Annecy.

Héritage historique
Annecy est classée au label officiel «Ville d’art» en 1978. En 2004, elle a cosigné une convention «Terre d’art et d’histoire» avec la communauté de l’agglomération d’Annecy. La ville possède un riche patrimoine culturel et architectural. Des guides-conférenciers organisent des visites pour découvrir le Vieux Annecy, son patrimoine et son histoire. Les neuf immeubles de l’agglomération d’Annecy se distinguent par l’attribution du label «Patrimoine XX siècle».

La ville compte vingt et un monuments inscrits à l’inventaire des monuments historiques et cinq lieux inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel. De plus, elle compte soixante-dix-sept objets à l’inventaire des monuments historiques et dix-huit sont inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel.

Surplombant la ville, elle est l’ancienne résidence des comtes de Genève et des ducs de Genevois-Nemours, branche la plus jeune de la Maison de Savoie, et a été construite du XII au XVI siècle. Le château a été plusieurs fois victime d’incendies, et a été abandonné au XVIIe siècle. Il fut ensuite récupéré pour servir de caserne jusqu’en 1947 puis fut acquis en 1953 par la ville d’Annecy, qui le restaura avec l’aide des Monuments Historiques. Elle abrite aujourd’hui le Musée d’Art Contemporain et Régional d’Annecy et, depuis 1993, la Tour et le Logis Perrière abritent également l’Observatoire Régional des Lacs Alpins.

Le Palais de l’Isle
Construit au XII siècle au milieu du canal du Thiou. C’est actuellement le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine de l’agglomération d’Annecy, mais dans le passé il a eu des fonctions très diverses. Palais d’Annecy squire au XII siècle il devint hôtel administratif lorsque le comte de Genève s’installe dans la ville. Depuis le règne d’Amédée III de Genève (vers 1356), elle a également été tour à tour siège de la magistrature, hôtel des Monnaies, et prison avant d’être classée monument historique.

Manoir du roman
Le manoir est construit dans le nouveau quartier de Novel, au pied de la colline d’Annecy-le-Vieux. De plan quadrangulaire, avec une tour ronde dans son coin sud-ouest, il était entouré d’un mur d’enceinte avec un fossé, traversé par un pont-levis. Au XII siècle, il appartient aux comtes de Genève jusqu’en 1219, date à laquelle ils s’installe au château d’Annecy. Au XIVe siècle, la famille qui a l’allégeance en prend le nom. Au XVe siècle, il est entre les mains de la famille des Renguins, puis passe à celle de Chenex. Par mariage, il passa en 1512 dans la famille de Sales. En 1556, « Novel » était la propriété d’Amédée Viollon. Cette dot de famille, début XVII siècle, la Visitation, qui suit la Révolution française et en fait le cœur d’une ferme. Confisqué et vendu, il conservera cette dernière fonction jusqu’aux années 1960. En 1972, il a été acheté à la famille Gay par la ville d’Annecy qui l’a restauré. En 2008, le jardin du manoir a été enregistré comme Refuge de la Ligue pour la protection des oiseaux.

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Haras
Acheté par la ville en 2013, ce monument du patrimoine annécien, témoin de l’architecture du XIX ème siècle, est ouvert à la clientèle depuis 2015. Ce bel ensemble a été construit entre 1880 et 1885. Les premiers chevaux sont arrivés en 1882.

Autres monuments antiques
Le pont de la Perrière est un spot photo majeur à Annecy, devant les anciennes prisons et le premier pont à l’embouchure du Thiou jusqu’à la construction du nouveau pont de Halle. Le pont d’origine est appelé « Pont Rollier », quand il a été construit au XIVe siècle, car en tant que roulage ouvert. Il prit alors le nom de «pont Boringe» du nom d’une famille du quartier, puis de «pont de la Halle» en raison de sa proximité avec la place aux bois alors située près de l’église Saint-François-de-Sales. Lorsque la salle est déplacée, elle prend le nom de « Pont Perrière » du nom du quartier auquel elle mène.

Le Conservatoire régional, installé depuis 1970 dans l’ancien palais épiscopal, 10 rue Jean-Jacques Rousseau construit au XVIII siècle à la place du couvent des Cordeliers. Certaines parties ont été inscrites à l’inventaire des monuments historiques en 1983, notamment les piles, l’escalier principal, l’escalier Est, les cheminées, le vestibule d’entrée, les façades et la toiture qui ont fait l’objet d’une réhabilitation à partir de 1995.

Le pont de la Halle date de 1822. Il est érigé à l’endroit où l’ancien mur d’enceinte enjambait le Thiou lors de la construction de la nouvelle route le long du lac jusqu’à Albertville. Il donne un accès direct au nouveau marché du bois rapproché de l’embouchure du fleuve pour permettre un meilleur accès aux bateaux. D’abord construit en bois, il fut reconstruit en pierre vers 1859 puis agrandi en 1929 et à nouveau en 1972.

Le pont de Morens date du début du XIIIe siècle et est le seul pont de pierre à permettre le passage des véhicules; on l’appelle alors le « pont de pierre », une chapelle s’élevant à l’une de ses extrémités. Il prend le nom de « pont Morens » à la fin du XIVe siècle pour « fixe ». Il a été restauré en 1854 par l’architecte Auguste Désarnod. En 1886, la chapelle a été supprimée, menaçant de ruine.

Le Pont de la République enjambe le canal du Thiou à proximité de l’usine. Donnant accès à la nouvelle rue des Boucheries, aujourd’hui rue de la République, il s’appelait initialement le « Pont des Boucheries ». Construit en bois de chêne et bronze, il a été restauré en 1846 par l’architecte Camille Ruphy, en 1872 par l’architecte de la ville d’Annecy Auguste Mangé et à nouveau en 1910 lorsqu’il fut rebaptisé « Pont de la République ».

Ancienne abbaye Sainte-Catherine du Mont (Semnoz), dans la vallée Sainte-Catherine.

Monuments contemporains

Le château du Trésum
Attaché à la montagne du Semnoz, le Château de Trésum surplombe le lac d’Annecy. Il est construit par M Charles-Auguste de Sales entre 1653 et 1656 sur un terrain acheté dans la famille Mermillod. A sa mort en 1660, le château passa à son frère Jean-François de Sales. Il est resté dans cette famille jusqu’à la Révolution française. Confisqué, il est loué au citoyen Jean-Claude Burnod. Saccagé lors des émeutes d’août 1793, il est racheté peu après par le citoyen Recordon. A la Restauration, il est entre les mains du préfet Félix de Roussy puis, par mariage, il passe à la famille Pontgibaud. Au XXème siècle, c’est la résidence du Baron Bardet de Thieux. Il fut achevé à cette époque, légué aux Visitandines et devint la résidence des jésuites. Depuis 1993, il est le siège de l’évêché d’Annecy.

Le conservatoire d’art et d’histoire
L’ancien Grand Séminaire d’Annecy, construit entre 1684 et 1688 par M Jean Arenthon Alex, Évêque de Genève et du Conservatoire d’Art et d’Histoire d’Annecy fut agrandi et transformé au cours des XVIII et XIX siècles. Sa propre architecture conventuelle au XVIIe siècle était basée sur la notion d’ordre et de comptage. Acquise en 1973 par le Conseil général de, elle abrite aujourd’hui un musée au 1 étage en lien avec l’animation, la CITIA (Cité de l’image en mouvement) et un demi-enterré dans le jardin annexe, l’école des Gobelins. Les archives départementales qui occupaient cet endroit lors de sa création se trouvent désormais à l’autre bout de la ville, au bout de l’avenue de Brogny.

Liste non exhaustive des bâtiments contemporains présents dans la ville
L’atelier monétaire genevois qui abrite aujourd’hui le musée d’histoire d’Annecy.
L’hôtel de la préfecture, grand bâtiment dans le style composite des bâtiments de l’administration française du XIX siècle, construit en 1864 près du lac par l’architecte Charvet.
L’hôtel de ville construit entre 1847 et 1855. Le 14 novembre 2019, un incendie se déclare au troisième étage et détruit la toiture de l’immeuble. Il n’y a pas de blessés.
Le lycée napoléonien Berthollet, fondé en 1888.
L’hôtel Imperial Palace, inauguré en 1913, avec ses jardins publics, sa plage et son casino.
Le palais de justice d’Annecy a ouvert en 1978, restauré à la suite d’un attentat à la bombe le 22 janvier 2001, rouvert au public le 8 septembre 2008.
Le centre culturel de Bonlieu, inauguré en 1981, qui abrite un théâtre national, une bibliothèque, l’office de tourisme, des commerces et des bureaux.

Liste non exhaustive des infrastructures contemporaines à Annecy
Les canaux par lesquels coule le lac et les écluses qui régulent les débits constituent un système de dérivation et de contrôle des eaux conçu par l’ingénieur Sadi Carnot avant de devenir président de la République.
Le Pont de l’Amour sur le canal du Vassé et reliant les jardins de l’Europe au Pâquier, bel exemple d’architecture typique du fer du début du XXe siècle.
Le monument aux Haut-Savoyards morts à la guerre, situé place du Souvenir, a été inauguré en septembre 1926. La sculpture, pesant environ 2,5 tonnes, représente la victoire à la trompette et la paix; il mesure 3,60 mètres et son piédestal mesure 2,30 mètres. Conçu par l’architecte Decoux, il a été coulé par Eugène Rudier.

Monuments religieux
Liste non exhaustive des monuments religieux présents dans la ville:
L’église Saint-Maurice de style gothique du XV siècle et ses peintures des XV et XVI siècles. Ancienne église du couvent Saint-Dominique, elle devient paroisse en 1803. C’est dans cette église que Saint François de Sales fait sa première communion et commence à prêcher. C’était aussi l’église de Sainte Jeanne de Chantal.
La cathédrale Saint-Pierre du XVI siècle était la cathédrale Saint-François de Sales et abritait de nombreuses œuvres d’art baroque et orgue du XIX siècle.
L’église Notre-Dame-de-Liesse, de style néoclassique, a été construite entre 1846 et 1851, à l’emplacement d’une ancienne église Notre-Dame largement déconstruite à la Révolution française pour créer en centre-ville un lieu propice à l’accueil de rassemblements populaires . L’église initiale avait été construite, entre 1360 et 1394, sur une grande place médiévale, à côté d’un hôpital médiéval, par les comtes Amédée III et Robert de Genève pour abriter les tombes de leur lignée.
La Basilique de la Visitation du XXème siècle abrite les tombes de Saint François de Sales et de Sainte Jane de Chantal et offre sur son esplanade une vue sur la ville et la métropole.
La basilique Saint-Joseph-des-Fins a été construite pendant la Seconde Guerre mondiale par l’architecte Dom Bellot.
On peut également citer l’église Sainte-Bernadette, l’église Saint-François-de-Sales également connue sous le nom d’église des Italiens, l’église Saint-Laurent, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, l’église de Saint-Maurice de Pringy et enfin l’église Saint-Louis-de-Novel.

Fontaines
De nombreuses fontaines peuvent être vues dans les rues, les places et les places de la ville. Parmi eux:
fontaine sur la place des Martyrs-de-la-Déportation;
fontaine sur la place de Lattre-de-Tassigny;
Fontaine de Diane-de-Gabies, place de la Victoire-de-Stalingrad depuis 1943, elle était auparavant située en face de la mairie;
bassin des jardins de l’Europe;
Nouvelle cascade;
fontaines de la rue Sainte-Claire;
fontaine de la place Notre-Dame, avec son obélisque et ses quatre lions et tortues. Les lions symbolisent le pouvoir et les tortues symbolisent la longévité. Au XIXe siècle, la place Notre-Dame était une véritable politique d’agora. La fontaine a été installée en 1859 pour marquer le début de l’installation de l’eau dans le centre-ville;
place d’eau devant la mairie;
Puits Saint-Jean à l’intersection de la rue Carnot et de la rue Royale.

Statues
Certaines statues peuvent être vues dans les rues, les places et les places de la ville. Parmi eux:
statue de Berthollet dans les jardins de l’Europe;
statue de Germain Sommeiller;
statue de Saint François de Sales, devant l’église Saint Joseph;
statue de Jeanne d’Arc, 6 tonnes, construite en 1942 et placée devant la mairie en mai 1943 sous le régime de Vichy. En octobre 1946, il est déplacé sur la place du Paradis, route de la Basilique de la Visitation;
monument aux combattants de Haute-Savoie 1926, Victoire ailée sonnant de la trompette, guerre 1914-1918, Place du Souvenir, par le sculpteur Philippe Besnard.

Passages, ruelles, ruelles et traboules
La vieille ville possède de nombreux passages, ruelles, ruelles et traboules permettant un accès facile d’une rue à l’autre. Ils font partie de l’histoire d’Annecy, bien entretenus, leur charme fait le bonheur des Annecyois et des touristes. Cependant, au cours des dernières décennies, certains de ces passages et cours ont été privatisés, mais un grand nombre restent publics et quelques autres ont été créés. Parmi eux:
deux passages entre la rue Filaterie et la rue du Collège-Chapuisien
un passage entre la rue Filaterie et la rue Joseph-Blanc
le passage de la cathédrale de la rue Filaterie
trois passages entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le quai de l’Évêché
un passage entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le square de l’Évêché
passage de l’Ile entre le quai des Vieilles-Prisons, le quai de l’Île et la rue Grenette
le passage Golliardi entre le Quai Perrière et le faubourg des Annonciades
la rampe du Château depuis la rue Perrière
Impasse du Tripoz entre la Côte Perrière et la rue de Charmoisy
rue basse du château
Escalier du château
passage entre la côte Saint-Maurice et la place du Château
Chemin des Remparts entre la Côte Saint-Maurice et la Place du Château
Quai des Clarisses
Quai des Cordeliers
Prisons du Quai des Vieilles
Centre commercial des Sorbiers entre la rue Royale et la place des Cordeliers
passage des Clercs
Rue Saint-Maurice
passage Gruffaz entre la rue Vaugelas et la rue Royale
« grand passage » entre la rue Vaugelas et la rue Sommeiller
Passage du Pré carré
passage Vaugelas
passage Notre-Dame entre la rue Notre-Dame et le square de l’Évêché
rue de la Providence
Galerie Emeraude à l’intersection de la rue Sommeiller et de la rue Jean-Jaurès

Installations culturelles
La ville d’Annecy dispose de lieux événementiels et culturels:
Le Bonlieu Scène nationale qui a totalisé 67228 entrées en 2007 pour les arts de la scène, sachant que sa fréquentation générale s’élève à 185 048 entrées
L’Auditorium du Conservatoire à rayonnement régional d’Annecy et du Pays de Savoie qui compte près de 2200 étudiants proposant l’étude de plus de 80 disciplines, une saison de concerts et un festival de musique aujourd’hui fin novembre
Le Brise-Glace, abrite deux salles de concerts et studios de répétition pour groupes et promeut les artistes régionaux de musique contemporaine
L’Arcadium est une salle de concert située au nord de la ville, à côté de la salle Chatenoud
Le centre de séminaires au sein du palais impérial
Le théâtre Exchange
Le musée-château et son observatoire régional des lacs alpins
Le palais de l’île
L’arteppes-espace d’art contemporain (secteur culturel de la MJC Centre Social Maison de l’Enfance) qui, pour cette dernière, est spécialisée dans l’art contemporain et les arts plastiques et visuels.
Le manoir du roman

La gastronomie
Quelques pêcheurs professionnels sont toujours basés à Annecy et jettent l’ancre dans le canal du Vassé. Leur pêche est constituée de poissons du lac (omble chevalier, truite, féra, brochet, perche, dont les plus petits spécimens, appelés perchettes, servent à faire des frites, etc.) qui alimentent la carte des restaurants autour du lac. Les Roseaux du lac, confiserie à base de chocolat imitant l’inflorescence des quenouilles, est une spécialité inventée en 1924 par l’artisan pâtissier Pierre Laurent, basé dans la ville. La commune est située dans l’aire de production de l’Emmental de Savoie, de l’Emmental du centre-est de la France, de la Gruyère et de la Tomme de Savoie, quatre fromages à indication géographique protégée (IGP). Les pommes et poires de Savoie ont également droit, à Annecy, à un IGP.

La gastronomie annécienne est également indissociable du nom de Marc Veyrat, né dans la commune et qui, jusqu’en 2010, y ouvrit successivement plusieurs restaurants.

Héritage naturel

La forêt du Crêt du Maure
A la Révolution, la ville d’Annecy devient propriétaire des vastes terres du Crêt du Maure appartenant jusque-là aux religieuses cisterciennes de Sainte-Catherine dont le couvent est établi dans la vallée qui a conservé leur nom. Cette vaste propriété s’ajoute à la forêt dont la Ville est propriétaire depuis le Moyen Âge. Au 19 e siècle, cette zone boisée est sévèrement dégradée par les chèvres qui y paissent et par les défrichements pour la culture. En 1861, le conseil municipal, sensibilisé par les services des Eaux et Forêts, vota le reboisement qui dura de 1861 à 1877. Ces travaux de restauration furent complétés par l’inspecteur Ernest Guinier qui travailla à créer les sentiers qui sillonnent le fleuve. forêt. À partir des années 1950, la Ville mène une politique active d’acquisition foncière. Ainsi, la superficie forestière communale a triplé entre 1950 et 2000,

Espaces verts
Annecy compte 94 hectares d’espaces verts, soit 18 m par habitant, auxquels s’ajoutent quelque 500 hectares de forêt communale. Annecy bénéficie du label «ville fleurie» aux quatre fleurs décerné par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au concours des villes et villages fleuris, depuis la première fois en 1967 et la distinction du Grand Prix National des Villes Fleuries en 2005, pour la cinquième fois. 90 personnes sont employées par la direction des espaces verts.

Les parcs et espaces verts les plus appréciés des Annecyois sont ceux situés au bord du lac, qui attirent de nombreux marcheurs en toutes saisons:

Le Pâquier
Ce grand espace vert qui s’ouvre sur la perspective du lac et des montagnes suscite l’admiration de nos visiteurs. La majeure partie du Pâquier nous provient d’une donation du comte Bernard IV de Menthon (1562-1627) faite en 1613. Le reste a été acheté par la Ville entre 1710 et 1852. En 1863, après dix ans de remblais et d’agrandissement, le Pâquier ressemble enfin à ce qu’il est aujourd’hui.

Les jardins de l’Europe
A l’origine, il s’agissait de deux îles marécageuses situées à l’extérieur des remparts. La Ville les acquiert entre 1835 et 1843, les transforme en presqu’île et installe l’école (1843), l’hôtel de ville (1855) et aménage le jardin pendant l’hiver 1863-1864. Le Jardin des Plantes devient Jardins de l’Europe par délibération du conseil municipal du 26 octobre 1987, le maire d’Annecy, Bernard Bosson, alors ministre chargé des Affaires européennes.

D’autres espaces verts plus petits parsèment la ville: la place Stalingrad devant la gare, la place des Martyrs-de-la-Déportation, la place Galbert (0,5 hectare), le parc du Manoir-de-Novel (0,3 hectare), la place des Romains, le square des Salomons …

Le parc animalier de la Grande-Jeanne est situé à Semnoz, sur la route menant au sommet. Environ 10 500 m, il accueille dix-neuf cerfs, neuf cerfs élaphes et vingt moutons corses en liberté conditionnelle.

Les bords du lac et les quais de la vieille ville offrent de nombreuses possibilités de balades comme l’avenue d’Albigny, les quais des Marquisats, les quais bordant les canaux de la vieille ville ainsi que la promenade Sainte-Thérèse-du – Québec…

Activités
Le lac d’Annecy est un rêve. Eau turquoise, terrain montagneux, véritable paradis terrestre. « Le lac d’Annecy, lac enchanteur, dont les aspects variés sont agencés, groupés, proportionnés par la nature, avec un bonheur qui défie l’idéal de l’art » … Le roman d’Eugène Sue décrit ce lieu merveilleusement enchanteur, emprunté au repos et parfait pour un week-end en amoureux …

Annecy et ses alentours regorgent d’activités à faire, que ce soit entre amis ou en famille. Découvrez les magnifiques paysages d’Annecy à vélo, amusez-vous au minigolf ou encore naviguez sur le lac en bateau tout en profitant de la vue sur les montagnes. Sports nautiques, cyclisme et même envolées en montagne, le lac d’Annecy est un lieu idyllique où se mêlent tranquillité et sensations pour un séjour des plus inoubliables.

Annecy Folie
Ne cherchez plus, Delta Evasion a pensé à tout pour vous faire vivre une véritable rêverie dans un environnement exceptionnel. Depuis plusieurs années maintenant, notre équipe dynamique et professionnelle, composée de pilotes qualifiés et expérimentés, répond à toutes vos envies. Quel que soit votre niveau, nous vous emmenons en toute sécurité pour un premier vol au dessus du majestueux lac d’Annecy. En parapente ou en deltaplane, vous volerez comme un oiseau. A bord d’un ULM ou d’un hélicoptère, optez pour le sur-mesure. Envolez-vous dans les airs en montgolfière et gagnez une altitude maximale. En hiver, Annecy Folie vous guide en motoneige sur les pentes enneigées du Grand Massif des Alpes.

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Vélonecy, des vélos qui se plient à toutes vos envies. En location, plus de 1 200 vélos: classiques, pliables et à assistance électrique (900 VAE).

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Visite Mobilboard Annecy Segway
Votre agence Mobilboard Annecy est là pour donner une nouvelle dimension à toutes vos envies en Segway: visites uniques de la ville et de ses environs à travers des visites guidées, des sorties nature dans les montagnes environnantes … Mobilboard vous propose des histoires authentiques, faites d’original, expériences surprenantes et amusantes. Les tours en gyropode en Segway sont des voyages spécialement conçus pour ceux qui veulent partager de vraies rencontres, s’immerger à Annecy, au bord du lac et dans les Alpes, découvrir la ville ou la nature et être surpris. par la conduite intuitive et amusante du Segway.

Des rives du lac au château, découvrez la ville plurielle d’Annecy et de sa région, où le paysage urbain et la nature offrent ce qu’il y a de plus majestueux, d’insolite et où le riche patrimoine de son passé côtoie une nature hors du commun. L’excitation est la première sensation qui vous fera vibrer. Une fois sur le Segway, laissez votre esprit vagabonder, vous êtes au début d’une expérience inoubliable. Parce que chacun a des goûts différents, nos circuits proposent des quartiers et des thèmes variés: certains sont plus axés sur la conduite du Segway, d’autres davantage sur l’urbanisme ou le côté nature en Savoie. Explorez tous les horizons. Nos guides-explorateurs vous accompagnent tout au long de la balade et vous redonneront confiance sur le gyropode Segway. Ils connaissent la ville à fond pour vous montrer les endroits les plus insolites et vous raconter les anecdotes les plus insolites.

École de VTT Mcf Annecy
Nous proposons des balades à vélo, du pilotage, des stages d’initiation et de progression en montagne ou tout simplement au bord du lac, ainsi qu’un encadrement personnalisé lors de séjours itinérants. Le Semnoz, notre terrain de jeu préféré. Venez découvrir cette belle montagne à vélo, ou en VAE. L’école de VTT MCF d’Annecy s’est dotée de VTT électriques. Une seule chose est vraie, jusqu’à ce que vous l’essayiez, vous ne saurez pas quel plaisir cela peut vous apporter. Grâce à la motorisation, les capacités du pilote sont multipliées. Les montées deviennent amusantes et ludiques. Que vous souhaitiez, tranquillement, découvrir de nouveaux horizons, ou que vous soyez un athlète accompli, cet équipement peut répondre à toutes les demandes, en s’amusant et en étant sûr de vous amuser même les jours de petite forme.

Visite des guides
L’Office des Guides d’Annecy regroupe des professionnels de la montagne diplômés du bassin d’Annecy. Au fil des saisons, vous pourrez vivre vos rêves d’alpinisme, d’escalade, de randonnée, de via ferrata, de canyoning, de ski de randonnée et de hors-piste, de raquettes, d’escalade sur glace, parfaitement encadrés. Ces passionnés vous feront découvrir leur terrain de jeu entre lac et montagne, destinations proches, Aravis, Chamonix pour la descente de la Vallée Blanche ou l’ascension du Mont Blanc, et plus loin, des randonnées et des expéditions. Particuliers, groupes, familles ou séminaires, profitez de la connaissance unique du domaine de nos professionnels pour vous évader dans cet espace naturel préservé.

Wakeboard
Wake Arena est une école de wakeboard et de wakesurf située sur le ponton de location de bateaux, V-Boat pédalo à Annecy-le-Vieux, à côté du Petit Port. Nous vous invitons à vous initier ou à vous perfectionner dans ces deux disciplines de glisse avec Alex Mollier, Moniteur diplômé d’Etat en ski nautique / wakeboard et ski alpin, le tout dans une ambiance décontractée et avec du matériel de qualité. Plusieurs options disponibles: session unique ou cours enfant / adolescent …

Rafting
Activités en eaux vives: rafting, hydrospeed, canoraft et excursion en kayak de mer. Spécialisés dans les activités d’eaux vives et de kayak de mer, Nous vous proposons de découvrir notre région de manière originale: c’est avec une pagaie à la main que nous vous proposons de vous embarquer à la découverte des lacs et rivières environnantes remplis de souvenirs et de sensations. Groupes ou particuliers, vous trouverez avec nous une équipe de professionnels qui saura répondre à vos attentes et partager sa passion avec vous. De l’initiation à la formation avancée, nous organisons des sorties à la demi-journée, à la journée ou sur plusieurs jours.

Patinoire
La patinoire Jean Régis (58 x 28 m) propose des séances publiques, des cours de patinage individuels et collectifs (initiation et perfectionnement), des soirées à thème pendant les vacances scolaires.

Plongée à Annecy
Plongée dans le lac; Baptêmes / Stages pour passer les niveaux FFESSM et SDI vous permettant de plonger partout dans le monde / Plongées d’exploration lac / Plongées Tek (différentes techniques) / Plongées sur l’épave de France / Location de pagaies.

Activités accessibles
Activités accessibles avec mise en œuvre de règles sanitaires: kayak, pédalo, voile, paddle, croisière privatisée, jeux de ville, segway, scooter électrique tout-terrain, vol en avion, vol en gyrocoptère, accrobranche et bmx. Nous proposons un large choix d’activités sportives et de loisirs tout au long de l’année; du plus populaire au plus original.

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Tags: France