Trafic et transport de Lyon, France

De par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligatoire des lignes ferroviaires vers le sud de l’Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend désormais à renforcer ses liaisons vers l’Est, en particulier les villes de Genève en Suisse, et Turin en Italie, et l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de ses fréquentation et ses services. Enfin, la métropole lyonnaise dispose d’un réseau dense de transports publics urbains et interurbains, avec une tarification unique au sein du Grand Lyon.

Transports en commun lyonnais (TCL) est le nom commercial du réseau de transports en commun des 59 communes de la métropole lyonnaise, de la communauté de communes de l’est lyonnais et des 7 communes limitrophes du département du Rhône, qui regroupent au total environ 1,4 millions d’habitants. C’est le deuxième plus grand réseau de transports publics urbains de France. Le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise (SYTRAL) est l’autorité organisatrice et propriétaire de la marque «TCL».

La société privée Keolis Lyon (nouveau nom de SLTC depuis 2005), filiale du groupe Keolis, est l’opérateur de la quasi-totalité du réseau dans le cadre d’une délégation de service public. Après une concession expirée le 31 décembre 2010, Keolis s’est vu attribuer le contrat pour 6 ans, jusqu’en 2016. Le 7 octobre 2016, les élus du SYTRAL renouvellent Keolis comme opérateur pour 6 ans.

Cette opération comprend 4 lignes de métro, dont 1 ligne automatique (ligne D) et 1 ligne à crémaillère (ligne C), 2 lignes de funiculaire, 6 lignes de tramway (la ligne Rhônexpress ne fait pas partie du réseau TCL), 120 lignes de bus et 9 trolleybus lignes, dont 25 avec service renforcé, 4 lignes de nuit pleine lune, ainsi que 5 lignes de transport à la demande.

Infrastructure routière
Lyon est connue pour sa position clé entre le nord et le sud, en amont de la vallée du Rhône; c’est donc tout naturellement un carrefour routier majeur.

Lyon possède une rocade qui s’étend de l’ouest à Gerland via Villeurbanne. Seul le sud-ouest n’est pas desservi par cette rocade. La Rocade Est de Lyon (route nationale 346) permet un contournement plus en dehors de Lyon en traversant plusieurs villes de l’est de Lyon (dont Décines-Charpieu et Meyzieu).

Le réseau autoroutier est très présent à Lyon. C’est à Perrache que s’arrête l’autoroute A6 depuis Paris et que l’autoroute A7 en direction sud (Vienne, Valence et Marseille) commence. L’autoroute A42 mène à Genève et Chamonix. L’autoroute A43 dessert l’est vers Chambéry, le tunnel du Fréjus et Grenoble. L’A432 dessert l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. L’autoroute A46 est divisée en deux parties: la première s’étend de la jonction avec l’A6 près de l’Anse jusqu’à la Rocade Est de Lyon, la seconde se poursuit après cette dernière jusqu’à Chasse-sur-Rhône. A Chasse-sur-Rhône, l’A47, bifurque alors les autoroutes A7 et A46 pour transporter Saint-Étienne et la Haute-Loire.

Les projets autoroutiers sont l’autoroute A45 qui sera une duplication (payante) de l’A47 saturée, et l’autoroute A89 vers Clermont-Ferrand et Bordeaux.

Lyon et Villeurbanne sont entourées d’une rocade, appelée localement «boulevard de la ceinture». Il est inachevé à l’ouest et au sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express à l’intérieur: l’axe nord-sud qui suit les rives du Rhône (rive droite). L’installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé le détournement du trafic est-ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au nord, et par la rocade au sud. Les contraintes géographiques et l’étalement urbain réduisent les moyens d’accès au centre-ville, notamment au nord dans la vallée de la Saône. Des parkings and ride sont installés en périphérie de la ville pour inciter les gens à abandonner la voiture au profit des transports en commun.

Les autoroutes permettent d’accéder à Lyon depuis Chambéry et Grenoble au sud-est (A43 / A41), l’A43 étant désormais déclassée à l’entrée de Lyon (dans le quartier Mermoz, le «Mermoz autopont» ayant été détruit), Genève et Bourg- en-Bresse au nord-est (A42 / A40), Vienne, Valence et Marseille au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47, qui devient par la suite la route nationale 88, qui vise à relier Toulousein Lyon en 2 × 2 voies via Albi et Mende), et Mâcon, Chalon-sur-Saône, Dijon, Paris et Reims au nord (A6).

Dans sa périphérie, la banlieue est entourée par la rocade Est (RN346) qui longe toute la zone industrielle de Mi-Plaine. L’ensemble de la RN346 et de l’A46 nord / A46 sud forme la rocade Est entre Villefranche-Sud (Anse) et Vienne-Nord (Chasse / Ternay). Un projet entre Villefranche-sur-Saône et L’Arbresle est en cours. Le projet de contournement majeur de Lyon à l’ouest est à l’étude (A44): il accompagnerait le réaménagement des A6 et A7 en boulevards urbains après leur démantèlement (ils sont devenus «M6» et «M7»), et réduirait trafic dans le tunnel de Fourvière et éviter la saturation de la rocade Est.

Cependant, deux contournements sont toujours en projet à l’ouest, le périphérique ouest (TOP) dans le ring intérieur, dont la Métropole lyonnaise poursuit les études de développement, et le contournement autoroutier (COL) dans le deuxième anneau que le plan de cohérence territoriale État-Région fournit, non supprimé.

Le contournement vers l’ouest, aujourd’hui impossible en raison du manque d’infrastructures routières majeures, est l’un des débats majeurs du Grand Lyon. Les projets de la section périphérique ouest (TOP) et du contournement ouest de Lyon (COL) sont en discussion.

Le réseau routier national de Lyon est également une star très développée. La route nationale 6 va vers l’Italie par les Alpes (Col du Mont-Cenis) et vers Paris via la Bourgogne au Nord. La route nationale 7 est en direction de la vallée du Rhône et de l’Italie par la vallée du Rhône et la Côte d’Azur et vers Paris via le Bourbonnais au nord. Ensuite, la nationale 83 relie Lyon à Bourg-en-Bresse, Franche-Comté et Strasbourg, la nationale 84 à Genève, la nationale 85 à Grenoble, Sisteron et Nice, la nationale 86 à Nîmes et Beaucaire (rive droite du Rhône), la nationale 88 à Toulouse via Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay, Mende, Rodez et Albi, et la nationale 89 à Clermont-Ferrand et Bordeaux.

Transport ferroviaire
Lyon est un nœud ferroviaire majeur au niveau national. La ville est au centre d’une étoile située sur l’axe principal de l’ancien PLM au carrefour des axes reliant Paris à la Méditerranée et l’Italie d’une part et l’Allemagne à l’Espagne d’autre part .. Nombreuses branches, vers Saint -Étienne, Vienne, Valence, Roanne, Bourg-en-Bresse, Chambéry, Grenoble, Annecy, Genève rayonnent autour de l’agglomération.

Le train dans l’agglomération
Le réseau ferroviaire permet d’accéder à certaines villes périphériques, à proximité ou un peu plus éloignées.

Les principales gares de Lyon sont:
Lyon Part-Dieu: trafic national (TGV) et local (TER). L’une des stations de transfert les plus importantes d’Europe;
Lyon Perrache: plus spécialisé dans le trafic TER, il est aussi le chef de file de certaines relations nationales (dont le TGV vers Paris);
Lyon Saint-Paul (terminus) et Gorge-de-Loup: sur les lignes Ouest Lyonnais;
Lyon Vaise sur la ligne commerciale Mâcon – Vienne;
Lyon Jean-Macé, gare ouverte fin 2009 et traversée par des lignes du sud-est (vers Bourgoin-Jallieu et Grenoble), du nord (Villefranche-sur-Saône, Mâcon) et du sud (Vienne, Valence) , Avignon).

Certaines stations ne sont plus en service:
La gare du Bourbonnais (ou débarcadère du Bourbonnais) sur la ligne Saint-Étienne à Lyon, située à Perrache, est déclassée en 1856, après l’ouverture de la gare de Lyon-Perrache et la connexion de la ligne Saint-Étienne à celle de Paris; le bâtiment d’origine a été détruit dans les années 50 pour permettre la construction du marché de la gare de Lyon.
Les anciennes gares de Saint-Clair (situées à Caluire-et-Cuire) et de Brotteaux ne sont plus en service depuis le début des années 1980, la dernière ayant été remplacée par la gare de la Part-Dieu.
L’ancienne Gare de l’Est était à la tête du Chemin de fer de l’Est de Lyon, aujourd’hui en partie reconverti en lignes de tramway T3 et Rhônexpress.
La Gare de Lyon-Croix-Rousse et la Gare de Cuire (située à Caluire-et-Cuire) étaient situées sur la ligne Lyon-Croix-Rousse à Trévoux, dont le quai est en partie réutilisé par la ligne C du métro de Lyon.
La gare Saint-Rambert-L’Île-Barbe est une ancienne gare de la ligne Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.

D’autres stations desservent les villes de l’agglomération ou de l’agglomération, sur les lignes:
Ouest Lyonnais: stations Écully-la-Demi-Lune, Tassin, Charbonnières-les-Bains, Tour-de-Salvagny, Alaï, Francheville, Chaponost, Brignais, deux stations à Dardilly, Limonest
Ligne Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles: stations Collonges-Fontaines, Couzon, Albigny-Neuville, Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Saint-Fons, Feyzin, Sérézin.
ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse: stations Sathonay-Rillieux, les Échets, Saint-André-de-Corcy
ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière): stations Crépieux, Miribel, Saint-Maurice-de-Beynost, Beynost, Montluel
ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble): stations Vénissieux, Saint-Priest, Saint-Quentin-Fallavier, l’Isle-d’Abeau
ligne Moret – Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache: stations Oullins, Pierre-Bénite, Vernaison, Grigny, deux stations à Givors.

La plupart des gares de Lyon et de sa proche banlieue sont desservies par le métro lyonnais, dont l’une des fonctions est de relier ces gares entre elles.

Le train dans la région
Si Lyon se connecte par TER Rhône-Alpes à sa métropole, à haute fréquence, les trains régionaux desservent également des villes régionales plus éloignées, dont Vienne, Saint-Étienne, Valence, Grenoble, Chambéry, Genève, Bourg-en-Bresse, Mâcon et Roanne, et ce à intervalles réguliers et à haute fréquence.

Au-delà
Lyon a toujours été un centre ferroviaire important. Néanmoins, la mise en service du TGV en 1981 a progressivement modifié les communications interrégionales et nationales. Après le succès de la nouvelle ligne vers le Nord et la capitale, la ligne vers la Méditerranée contribue à la modernisation des transports. La LGV Rhône-Alpes propose une voie de contournement ferroviaire à grande vitesse à l’est de Lyon.

La ville est reliée par TGV à Paris, au sud, au nord et à l’ouest. Le TGV dessert principalement la gare de la Part-Dieu. La Gare de Lyon-Perrache est le terminus du TGV vers Paris et Rennes. Depuis 1994, Lyon dispose de la gare Lyon Saint-Exupéry sur la LGV Rhône-Alpes.

La mise en service, fin 2011, de l’antenne LGV Rhin-Rhône Est (Dole – Mulhouse) permettra de réduire les temps de trajet vers Belfort, Mulhouse et Strasbourg.

La construction de la liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin vise à faciliter la traversée des Alpes.

Transport aérien
L’aéroport international de Lyon, longtemps appelé Satolas, porte depuis le 29 juin 2000 le nom de Lyon-Saint-Exupéry, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Antoine de Saint-Exupéry. Il connaît beaucoup de trafic de correspondance et dispose d’une gare TGV. L’aéroport est relié à la Part-Dieu à partir du 9 août 2010 grâce au tramway Rhônexpress.

Lyon possède également l’aéroport de Lyon-Bron, troisième aéroport d’affaires de France.

Ces deux aéroports sont gérés par la société Aéroports de Lyon.

Transport fluvial
Une fois de plus, Lyon est en situation de carrefour fluvial. En effet, c’est l’une des rares grandes villes construites autour de la confluence de deux grands fleuves (à Lyon, la Saône et le Rhône).

La Saône et le Rhône (en aval de Lyon) sont des voies navigables. Le port fluvial de Lyon, appelé Port Édouard Herriot, est situé dans le quartier de Gerland, c’est-à-dire en aval de la Confluence.

Transport
Le réseau TCL (transports publics lyonnais), qui dessert 66 communes de l’agglomération, est le deuxième réseau de transports publics en France après celui de la RATP à Paris. Il est géré par l’autorité publique Sytral et exploité par Keolis Lyon. Le réseau TCL comprend:
4 lignes de métro,
7 lignes de tramway,
2 lignes de funiculaires,
9 lignes de trolleybus, dont trois bus de service de haut niveau,
123 lignes de bus,
131 lignes de bus scolaires,

Lyon est la seule agglomération française à utiliser simultanément les trois modes de transport lourds (métro, tramway, trolleybus).

En 2005, la mairie de Lyon a innové à travers JCDecaux, en matière de transports urbains avec le système Vélo’v: 4 000 vélos (en 2009) accessibles à tous, gratuits pour les abonnés TCL ou à petit prix pour les autres.

Transport urbain
Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France avec 1,4 million de déplacements par jour (dont 755 000 trajets par jour et 212 millions par an en 2018 pour le seul réseau de métro).

Le SYTRAL, autorité organisatrice de la mobilité du département du Rhône et de la Métropole de Lyon, est chargé par cette dernière de la mission d’établir le plan de transports urbains, donc «mobilité douce» et le développement des transports en commun. Celles-ci sont exploitées sous la marque TCL par Keolis Lyon à travers un cahier des charges et une délégation de service public. Il comprend quatre lignes de métro (A, B, C, D), deux funiculaires (F1, F2), six lignes de tramway (T1, T2, T3, T4, T5, T6) plus une ligne, le Rhônexpress (ne faisant pas partie du réseau mais également géré par le SYTRAL), neuf lignes de trolleybus (dont trois lignes fortes Cristalis C1, C2 et C3), et quelque 123 lignes de bus et quatre lignes de bus départementales (accessibles avec un ticket TCL dans le périmètre de transport urbain. Les TCL sont responsables d’environ 170 lignes scolaires. Le serviceOptibus,

Du fait de la situation topographique du centre-ville, bordé par les deux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse, les transports urbains lyonnais rapportent plusieurs particularités, comme le funiculaire surnommé «string» ou la ligne de métro C, qui circule sur crémaillère et reste la ligne de métro avec la plus forte pente du monde (17,6%).

Différents projets ont été mis en œuvre pour développer le métro de Lyon, le plus récent étant le prolongement de la ligne B jusqu’à la ville d’Oullins au sud. Cette extension prolonge le réseau de 1,5 kilomètre et une nouvelle gare a été inaugurée en décembre 2013 sous le nom de «Gare d’Oullins».

Par ailleurs, en 2009, a débuté la mise en œuvre du tram-train de l’Ouest Lyon, reliant la gare Saint-Paul à plusieurs communes du Rhône, intégré au TER Rhône-Alpes.

Enfin, un projet «RER à la lyonnaise» dénommé Réseau express de la Métropole de Lyon (REAL) est en cours de déploiement par Rhône-Alpes. Il s’agit principalement du timing du TER, de la réorganisation des gares et de la création de la gare Lyon-Jean-Macé, entre autres (d’autres sont en cours de réalisation, comme au Confluent). Une tarification en «zones» sera également mise en œuvre. Le REAL disposera de huit lignes, et desservira les départements de l’Ain, de l’Isère, de la Loire et du Rhône. Ainsi, de nouvelles liaisons seront possibles à l’intérieur et à l’extérieur de la région (Lyon – Saint-Étienne – Grenoble, mais aussi Genève), ces villes étant en effet les pôles économiques et industriels de la région.

Par ailleurs, en mai 2005, la métropole lyonnaise a mis en place avec la société JCDecaux un système de location de vélos, baptisé Vélo’v. Le système est déployé sur les territoires des communes de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Caluire-et-Cuire et Vénissieux. Système informatisé de location de vélos en libre-service, Vélo’v a été à son lancement un pionnier et, jusqu’au lancement de Vélib ‘à Paris, le plus grand service de vélos en libre-service de France. 33 701 Vélo’v sont loués chaque jour et 315 712 Vélo’v ont été loués en février 2009. 349 stations de vélos en libre-service sont réparties sur l’ensemble de la métropole lyonnaise.

Enfin, il y a plus de 50 stations de taxis dans la ville, partagées par plusieurs centres de taxis de l’agglomération.

L’histoire
En 1855, un service omnibus est créé et exploité par la Compagnie lyonnaise d’Omnibus (CLO), qui disparaît en 1877 en raison de difficultés financières. Cette société a été créée par trois entrepreneurs parisiens, MM. Lehon, Lacroix Saint-Pierre et Delahante et récupèrent les réseaux de plusieurs entreprises préexistantes. Il a également été chargé par le préfet du Rhône, Claude-Marius Vaïsse, de proposer la mise en place d’un réseau de tramway mais ce projet n’a pas abouti. En 1862, la première ligne de funiculaire est créée, le funiculaire de la rue Terme. La Compagnie des Omnibus et Tramways de Lyon (OTL) a été fondée le 21 juin 1879. Elle exploite la première ligne de tramway du réseau, mais d’autres entreprises créent également leur réseau, mais au fil des années, ces entreprises ont été en proie à des difficultés financières , ils sont tous achetés par l’OTL:

La Compagnie des Tramways d’Écully (STE) le 1er juillet 1899; La Nouvelle lyonnaise de tramways (NLT, ex-Compagnie lyonnaise des tramways ou CLT) le 29 août 1906; Le Fourvière-Ouest Lyonnais (FOL) le 1er janvier 1911. Le 1er janvier 1923, le département du Rhône reprend le tramway Lyon-Neuville et en confie l’exploitation à l’OTL. Entre 1925 et 1938, un réseau «Électrobus» est exploité, d’abord sous le contrôle de la ville de Lyon, puis par des autocars Lafond. Les premiers bus sont apparus en 1931 pour remplacer certains services de lignes de tramway de banlieue. Les premiers trolleybus apparaissent en 1935 pour remplacer les tramways sur la ligne Lyon-Francheville. Le 12 juillet 1939, un périmètre de transport urbain est défini par arrêté préfectoral et interdit aux autocars privés de dupliquer l’OTL.

Le réseau de tramway a été progressivement remplacé par des bus et des trolleybus et a disparu en 1957. Le réseau de trolleybus a à son tour décliné jusqu’aux années 1970, supplanté par le tout-automobile, mais certaines lignes subsistent.

Le 6 juillet 1971, après avoir redéfini le périmètre des transports publics, le syndicat TCRL devient l’autorité organisatrice dans le périmètre de COURLY, créé en 1969. Le 1er janvier 1974, le monopole de service aux communes de COURLY est attribué par arrêté ministériel au syndicat TCRL. Les lignes d’autocars Lafond (TUL) sont rachetées et leur exploitation est confiée à la société TCL, suivie le 2 mai par les lignes d’autocars Philippe desservant Saint-Priest. Au cours de cette décennie, de nouvelles lignes de trolleybus voient le jour et le réseau voit apparaître en 1974 la première ligne de métro, le C, par transformation du funiculaire de la Croix-Paquet puis en 1978 l’ouverture des lignes A et du métro. B. Le réseau de bus est adapté et le réseau TCL continue de se développer. La ligne D du métro ouvre en 1991, les deux tiers du réseau de bus sont modifiés à ce moment.

Au 1er janvier 2007, le Grand Lyon regroupe les communes de Givors et Grigny ainsi que les 5 lignes du réseau Gibus. Le 29 août 2011, le réseau de bus est complètement restructuré. Le 31 août 2015, le réseau s’étend aux huit communes de la communauté de communes de l’Est lyonnais, dont les quatre lignes régulières du réseau Les coaches du Rhône desservant ce secteur et marque la création d’une desserte vers l’aéroport de Lyon-Saint – Exupéry par le réseau TCL (annulé après quelques mois pour concurrence déloyale avec le service Rhônexpress). En 2016, une expérience de transport en minibus électrique entièrement autonome (sans chauffeur) dans laquelle Keolis, opérateur du réseau TCL, est partenaire, a été menée dans le quartier de la Confluence. Ce monde relie d’abord le Darse, à proximité de l’arrêt de tram Hôtel de Région – Montrochet jusqu’au passage Magellan en 10 minutes et 1,3 km, via les arrêts Passerelle, Les Salins et la Sucrière. Le matériel roulant utilisé est conçu par la société Navya basée à Villeurbanne.

Le réseau
Le réseau TCL dessert les différentes communes de la métropole lyonnaise via un réseau constitué de différents modes de transports, dont certains sont peu présents en France, comme le funiculaire et le trolleybus, ou encore le métro à crémaillère.

Le réseau est composé de:
Quatre lignes de métro;
Deux lignes de funiculaires;
Six lignes de tram, plus la ligne Rhônexpress qui ne fait pas partie du réseau TCL;
Cent vingt lignes de bus régulières, neuf lignes de trolleybus, 3 lignes de transport à la demande, 4 lignes de nuit Full Moon et plus d’une centaine de lignes scolaires «Junior Direct».

L’ensemble des lignes de métro, de tramway et de funiculaire représente une longueur totale d’environ 95 km, le réseau de bus et de trolleybus représentant une longueur totale d’environ 2 500 km.
TCL a été sélectionné «Meilleur réseau de France» par l’UFC-Que Choisir en mars 2008 sur 22 réseaux dans les villes de plus de 250 000 habitants. Parmi les qualités du réseau, selon l’UFC, on peut citer:
Des bus 24h / 24 grâce aux navettes de nuit « Full Moon »,
véhicules relativement récents,
un métro automatique.

En 2011, la revue Ville Rail et Transports a décerné à Lyon le «Silver Pass» en reconnaissance de ses efforts en matière de mobilité, notamment en matière de transports en commun.

Métro
Le métro de Lyon est en service depuis 1974. Il comprend quatre lignes dont certaines présentent des caractéristiques spécifiques:

Les lignes A et B ont été inaugurées en 1978. La ligne A n’a subi qu’un seul prolongement en 2007 tandis que la ligne B en a subi trois en 1981, 2000 et 2013. Les trente-deux rames MPL 75 des lignes A et B sont stockées dans les ateliers de Poudrette (UTM – Unité Transport Métro) à Vaulx-en-Velin. Un prolongement de la ligne B a débuté le 4 décembre 2019 et se rendra à Saint-Genis-Laval Hôpitaux Sud.

La ligne C a été ouverte en 1974 et a subi deux extensions en 1978 et 1984. Il s’agit d’une ligne de métro à crémaillère (unique au monde) créée pour remplacer un ancien funiculaire ouvert en 1891 et fermé en 1972. Les cinq rames MCL 80 sont entreposées en les ateliers du Henon (UTMC – Métro Transport Unit et Funiculaire Ligne C) dans le 4 arrondissement de Lyon.

La ligne D a été inaugurée en 1991. La ligne D a subi deux prolongements en 1992 et 1997. Cette ligne a la particularité d’être le premier métro automatique à grand gabarit au monde, bien avant la ligne 14 du métro parisien. Le système de pilotage automatique est appelé «MAGGALY» (Métro A Grand Gabarit de l’Agglomération Lyonnaise). Les trente-six rames MPL 85 sont stockées dans les ateliers de Thioley (UTMD – Métro Transport Unit D) à Vénissieux.

La ligne E est à l’étude, deux scénarios sont privilégiés avec soit un départ de Bellecour soit de la Part-Dieu.

Les 4 lignes de métro ont enregistré 205.590.000 déplacements en 2017.

Funiculaire
Le réseau de funiculaires de Lyon est constitué de deux lignes, non balisées jusqu’au 29 août 2011, surnommées «cordes», desservant Saint-Just pour la ligne F1 et Fourvière pour la ligne F2. Si le premier funiculaire de Lyon date de 1862 et était situé sur la colline de la Croix-Rousse (Funiculaire de la rue Terme). L’actuelle ligne C du métro suit le tracé de l’ancien funiculaire de la Croix-Rousse. Il y avait jusqu’à cinq téléphériques en service simultanément au tournant des XIXe et XXe siècles.

Ces funiculaires sont à voie unique, avec un revêtement central au milieu de la ligne. Pour la ligne F1, cet évitement correspond à la station Minimes. Pour la ligne F2, la traversée est sans arrêt. Le trajet du funiculaire F2 est d’environ 400 mètres avec une pente de 31%. Le funiculaire F1 fait environ 700 mètres avec une pente de 18% entre les gares Saint-Jean et Minimes, et 6% entre les gares Minimes et Saint-Just.

Depuis que le centre de la ville de Lyon a été classé au patrimoine mondial de l’humanité en 1997, les funiculaires ont connu une augmentation de la fréquentation touristique.

Par ailleurs, l’ancien funiculaire de la Croix-Paquet, rénové et transformé en train à crémaillère, a été intégré en 1974 à la ligne C du métro de Lyon.

Les 2 lignes de funiculaires ont enregistré 4,715 millions de déplacements en 2017. Le déploiement de la 4G a également été réalisé dans toutes les stations de métro et de funiculaire et est en cours dans les tunnels.

Tramway
L’ancien réseau de tramway fonctionnait de 1879 à 1957 et comptait plus de trente lignes à son apogée.

Le tramway de Lyon a été remis en service en janvier 2001. Il compte sept lignes, mais seulement six font partie du réseau TCL:

Les lignes T1 et T2 ont été inaugurées en janvier 2001. La ligne T1 a subi deux extensions en septembre 2005 et en février 2014, la ligne T2 a été prolongée en octobre 2003. Trente-sept rames Citadis 302 sur les lignes T1 et T2 sont stockées à la Porte des Alpes centre de maintenance (UTTR – Unité de transport Tramway) à Saint-Priest.

La ligne T3 a été inaugurée en décembre 2006. Appelée aussi «LEA», elle emprunte le tracé de l’ancienne voie ferrée de l’Est de Lyon. Les dix-neuf rames Citadis 402 sont stockées au Centre de Maintenance Meyzieu ZI (UTTL – Tramway Transport Unit LEA) de Meyzieu qui accueille également dix trains de la ligne T1. La ligne T3 a été prolongée en 2014 et équipée début 2016 d’une déconnexion 4 voies pour desservir le Groupama Stadium.

La ligne T4 a été inaugurée en avril 2009. La ligne T4 a été prolongée vers le nord en septembre 2013 en suivant le tracé de la ligne T1. Les seize rames Citadis 302 sont stockées au Centre de Maintenance de Meyzieu (UTTL – Unité de Transport Tramway) à Meyzieu, les 7 premières rames de grande capacité ont été déployées sur la ligne T4 en septembre 2018, et elle sera entièrement équipée en juin 2020.

La ligne T5 a été inaugurée en novembre 2012. La ligne relie la Grange Branche au Parc du Chêne et se prolonge jusqu’à Eurexpo en cas d’événements, avec un tronc commun avec la ligne T2 desservant le centre de Bron avant son dédoublement.

La ligne T6 est mise en service le 22 novembre 2019. Elle relie Debourg aux Hôpitaux de l’Est via Mermoz – Pinel. A l’origine, il était envisagé comme une simple extension du tramway T1, mais SYTRAL a décidé d’en faire une ligne complète pour une meilleure visibilité auprès des usagers.

La fréquentation totale des cinq lignes (T1 -> T5) a atteint 95,033 millions de déplacements en 2017.

La ligne Rhônexpress a été inaugurée en août 2010. Baptisée « LESLYS » lors de sa construction, elle suit le tracé de la ligne T3 et s’étend jusqu’à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. Les six rames Stadler Tango sont stockées au centre de maintenance Rhônexpress à Meyzieu, situé juste à côté de celui de la ligne T3. La ligne Rhônexpress, qui dépend également de SYTRAL, ne fait pas partie du réseau TCL et n’est donc pas accessible avec la tarification de ce dernier.

Bus et trolleybus
Le réseau routier de surface TCL se compose de 9 lignes de trolleybus et de 129 lignes de bus, régulières ou à la demande. Bien que fortement réduite par rapport à son extension dans les années 1950, Lyon possède toujours le plus grand réseau de trolleybus de France avec ses neuf lignes, devant Limoges (5 lignes) et Saint-Étienne (1 ligne). La nuit du week-end, un réseau de nuit appelé Full Moon est mis en place.

Depuis le mois de juillet 2006, la montée par la porte d’entrée a été réintroduite sur toutes les lignes sauf les lignes C1 à C3.

Le réseau de bus et de trolleybus de la métropole lyonnaise a subi d’importantes mutations le 29 août 2011. Ce projet dénommé «Atoubus» a hiérarchisé le réseau en trois grandes familles de lignes: grandes, complémentaires et spécifiques. La réorganisation du réseau s’est accompagnée du retrait immédiat ou progressif des bus les plus anciens du réseau de l’époque, à savoir les Renault R312, Renault Citybus, Renault PR118 et Gruau MG 36.

En novembre 2013, les lignes C24E et 73E ont été modifiées pour utiliser le nouveau site propre créé dans le cadre du projet «Western Lyon Express Lines» (LEOL).

Le nombre de trajets sur le réseau de bus et de trolleybus s’est élevé à 164,544 millions de trajets en 2017.

Lignes majeures
Les grandes lignes, anciennement «lignes fortes Cristalis», sont un ensemble de vingt-quatre lignes structurantes (à l’origine vingt-six lignes) indexées de C1 à C21 et C24 à C26, dont trois complétées par des services express (C15E, C20E et C24E) , exploité en trolleybus (Irisbus Cristalis ETB 18, avec livrée spécifique, et Cristalis ETB 12) et en bus (Irisbus Citelis 18 et Citelis 12 et Iveco Bus Urbanway 12 actuellement en service).

Les lignes C1, C2 et C3 disposent de travaux routiers (portions de sites propres, priorité aux feux de circulation), d’abribus avec distributeurs de billets dans certaines grandes gares, d’écrans d’information à bord pour les voyageurs (informations sur la ligne, les prochains arrêts, i-TCL service) … les classant au niveau d’entrée du concept BHNS (High Service Level Bus). Les autres lignes, C4 à C26, ne disposent pas de cet équipement (priorité aux lumières, écrans i-TCL, etc.) et sont exploitées en montée par l’avant comme les lignes conventionnelles.

Toutes les lignes de trolleybus, à l’exception de la ligne S6 reliant l’Hôtel de Ville – Louis Pradel à la Croix-Rousse, font partie des grandes lignes.

Lignes complémentaires
Le réseau TCL compte quatre-vingt-deux lignes complémentaires aux grandes lignes exploitées par des bus standard, articulés ou midibus. Ces lignes sont numérotées de 2 à 100. Certaines ne fonctionnent pas toute l’année, comme la ligne 83 qui dessert le Grand Parc de Miribel-Jonage en saison estivale ou la ligne 100 «Bus Eurexpo» qui ne fonctionne qu’en cas d’urgence. événement à Eurexpo comme le Salon de l’Automobile ou la Foire de Lyon par exemple.

Lignes spécifiques
Le réseau est complété par vingt-quatre lignes spécifiques fournissant des services spécifiques.

On retrouve les quinze lignes «Silky», indexées S1, S2 à S12, S14 à S16, assurant des services de proximité tels que des navettes communales ou certains quartiers de Lyon.

Les sept lignes «Zone industrielle», labellisées Zi1 à Zi8, desservent les principales zones industrielles de la métropole lyonnaise en semaine et aux heures de pointe.

Les trois lignes «Gar’Express», labellisées GE2, GE4 et GE6, assurent, avec une plage horaire proche de celle des lignes Zi, une liaison entre les zones d’activité périphériques de la ville et les stations TER les plus proches.

Lignes spéciales
En complément du réseau régulier, TCL a mis en place d’autres voiturettes comme des navettes événementielles pour les nuits de Fourvière ou des nuits sonores ou encore des navettes « bus relais » pour remplacer les lignes de métro, funiculaire ou tram en cas de panne ou de travaux.

Un réseau de plus d’une centaine de lignes scolaires, appelé «Junior direct», est mis à disposition des écoles pour rejoindre leurs écoles lorsque le réseau régulier n’est pas suffisant. Depuis la rentrée scolaire en septembre 2014, toutes les lignes scolaires sont sous-traitées et exploitées par des autocars équipés de ceintures de sécurité et principalement réservés aux collégiens et lycéens, la TCL se réservant le droit de supprimer toute prestation moins fréquentée. de 20 étudiants.

Transport à la demande
Dénommé «ResaGO», ce service composé de deux lignes marquées R2 et R3 fonctionne uniquement sur réservation téléphonique et dessert les zones faiblement urbanisées ou remplace les lignes régulières pendant les heures creuses. Il existe également un service de ligne «semi-virtuelle» «Flexo» qui fonctionne partiellement sur réservation par téléphone en vigueur sur la ligne GE4.

Lignes de pleine lune
Fonctionnant uniquement la nuit le week-end, les lignes PL1 à PL4 partent de la Place des Terreaux pour les campus et résidences universitaires et permettent aux étudiants de voyager de nuit.

Événement au service du Groupama Stadium
Le Groupama Stadium (ou Parc Olympique Lyonnais avant de nommer) à Décines-Charpieu sera équipé à partir du 9 janvier 2016, date du premier match de football dans ce stade, d’un service spécial composé de navettes en tram et bus et pour dont le coût d’exploitation est assuré par OL Groupe. Selon les estimations du SYTRAL, ce plan de service devrait assurer le transport de 33 000 spectateurs: 12 000 en tramway, via l’infrastructure des lignes T3 et Rhônexpress, et 21 000 en bus.

Le service est déclenché 2 h 15 avant le coup d’envoi puis 1 h 15 après la fin du match.

Ce service est déclenché lors des événements suivants:
Les matches de l’équipe masculine de l’Olympique Lyonnais, soit une trentaine de matches par an;
Certains matches de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais, soit environ deux matches par an;
Divers événements organisés dans le stade comme l’Euro 2016 (Football) et les finales de la Challenge Cup et de la Champions Cup 2015-2016 (Rugby Union), soit huit matches en 2016.
Concerts (exemples de Rihanna, Coldplay et Céline Dion);

Le dispositif déployé varie en fonction du niveau de remplissage du stade (de 25 à 100%) et de l’heure du match, et pour un match avec un gabarit à 100%, le service mobilise 140 pilotes, environ 50 régulateurs et agents. contrôle et maintenance et 150 agents de sécurité et de surveillance.

L’accès aux navettes n’est possible qu’avec les billets achetés en même temps que les billets de match et uniquement à la billetterie de l’Olympique Lyonnais. Le billet est payant et coûte 5 euros pour l’aller-retour sauf dans le cas où c’est un match de football de l’Olympique Lyonnais qui a lieu.

Accessibilité
Depuis les années 1990, le SYTRAL, en sa qualité d’autorité organisatrice des transports, travaille avec ses partenaires pour améliorer l’accessibilité du réseau TCL.

30% des utilisateurs du réseau TCL ont une mobilité réduite permanente ou temporaire. La mobilité réduite «permanente» désigne généralement les personnes en fauteuil roulant, sourdes ou malvoyantes, tandis que la mobilité réduite «temporaire» fait référence aux personnes plâtrées, aux personnes âgées ou aux femmes enceintes.

La politique d’accessibilité du réseau repose sur deux éléments:
Les orientations du plan de transport urbain (PDU);
La «Loi 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» qui oblige tous les opérateurs à rendre leur réseau accessible d’ici 2015.

En 2008, le SYTRAL a été la première collectivité territoriale de France à signer un schéma directeur d’accessibilité (SDA), doté d’un budget de 60 millions d’euros; il est révisé chaque année en concertation avec les associations représentatives.

La situation d’accessibilité du réseau varie selon le mode de transport:
Dans le métro et le funiculaire, toutes les stations, à l’exception de Croix-Paquet sur la ligne C, sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant. La station Ampère – Victor Hugo est entièrement accessible à partir de mars 2015 après la mise en service de l’ascenseur manquant. D’ici fin 2014, toutes les rames seront équipées d’une palette destinée à combler l’écart important entre le quai et le seuil des portes du train; cet écart n’empêche pas l’accès aux personnes à mobilité réduite mais rend leur accès plus difficile;
Dans le tramway, toutes les infrastructures sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite;
En bus et trolleybus, 88% du parc était accessible en 2013 et équipé d’une palette pour les personnes en fauteuil roulant, de larges portes d’entrée et de 4 places qui leur étaient réservées. En janvier 2014, 65% des arrêts étaient accessibles, c’est-à-dire équipés d’une plate-forme surélevée à 21 cm et aménagée de manière à éliminer les parkings non autorisés.

Un service gratuit permet aux personnes à mobilité réduite, sur réservation, de localiser leur itinéraire avec l’aide d’un agent TCL formé. Le réseau TCL est complété par Optibus, un service mis à disposition des personnes les plus gravement handicapées et permettant des déplacements de porte à porte en minibus aménagé.

Tarification
Mis en place par SYTRAL, le système de tarification est sans distinction de zones et repose à la fois sur des abonnements et un système de ticket papier.

Dans le métro et le funiculaire, la validation se fait aux entrées des gares, pour les tramways, trolleybus et bus, la validation se fait à bord des véhicules. La validation est obligatoire pour chaque connexion, sauf entre deux lignes de métro ou entre une ligne de métro et un funiculaire.

Depuis 2010, les salariés peuvent bénéficier du «bonus transport» et demander à leur employeur, privé ou public, de couvrir 50% de leur abonnement.

La tarification solidaire concerne certaines personnes de plus de 65 ans, les personnes non imposables et / ou bénéficiant d’une aide comme le RSA ou l’AAH, les jeunes chômeurs ou encore les demandeurs d’asile demandant le statut de réfugié politique. En 2014, ces prix n’ont pas changé contrairement au reste des prix. L’accès à ces titres est soumis à certaines conditions et nécessite la présentation de certains documents.

Des billets
Un système de titres de transport, composé de titres papier à bande magnétique, vendus à l’unité ou en livret, est disponible pour les voyageurs occasionnels. Depuis 2011, le billet vendu dans les bus est plus cher qu’en agence ou distributeur et à partir du 1er janvier 2013, le retour est autorisé avec le billet unique.

Des carnets de dix billets peuvent être chargés sur la carte Técély, sous réserve de quatre carnets par carte et la période de validité d’un billet commence à partir de la première validation. Les billets à l’unité sont vendus à un prix plus élevé dans les bus et les trolleybus (billet unique «Vente à bord») afin de les inciter à acheter des billets dans les agences ou chez les distributeurs.

Information de voyage

Dans les métros et les funiculaires
Depuis mai 2011, des panneaux d’information dynamiques permettent aux voyageurs de connaître le temps d’attente des deux prochains trains sur les lignes de métro et de funiculaire. Ce système permet d’informer les voyageurs des perturbations actuelles de manière localisée (sur une gare, une ou plusieurs lignes ou l’ensemble du réseau).

En plus de ces panneaux, un système d’application mobile gratuit pour les malvoyants est disponible à partir du 6 mai 2011 et permet, grâce à une connexion Bluetooth, de recevoir les mêmes informations que sur les panneaux dynamiques.

Depuis décembre 2019, six gares sont équipées d’écrans tactiles pour les voyageurs.

Dans les tramways, trolleybus et bus

Depuis 2000, le système «Visulys», installé dans les stations de tramway, les lignes C1 à C3 et les principaux arrêts de bus, permet d’informer les voyageurs des deux prochains passages et d’indiquer les informations trafic aux arrêts. Le système fonctionne par GPS et est couplé aux bannières ou écrans installés à l’intérieur des véhicules. Il y a un total de 500 terminaux sur le réseau. Le système étant couplé au SAE, il ne prend pas en charge les lignes sous-traitées, non équipées du système.

i-TCL
En avril 2008, SYTRAL a annoncé l’expérimentation d’un nouveau système de communication destiné aux utilisateurs des tramways et trolleybus. Ce système à double écran fournit des informations en temps réel sur les développements du réseau et les éventuels incidents. L’écran de droite fournissant les informations locales, les prévisions météo, les expositions en cours, l’horoscope ainsi que les actualités ASVEL et OL, etc. L’écran de gauche étant dédié à la ligne, il permet de connaître les correspondances à chaque arrêt, le nom du suivant arrêts, les institutions publiques à proximité.

Après une période d’expérimentation sur 11 rames sur les lignes T1 et T2, tous les tramways du réseau ont été équipés du système i-TCL courant 2013, avec des écrans plus grands que ceux testés.

Après une période d’expérimentation sur 7 trolleybus de la ligne C1, tous les trolleybus articulés des lignes C1 à C3 ont été équipés courant 2014, avec des écrans plus grands que ceux testés.

L’expérimentation a été menée par la société SDM System qui avait développé en partenariat avec SYTRAL ce nouveau mode de communication, utilisant la technologie T-DMB, qui permet une réception en situation mobile à l’échelle de la ville ou de la ville. une agglomération de contenus multimédias (textes, images, vidéos) par voie hertzienne terrestre.

La solution actuellement en service a été réalisée par Amesys, Groupe Bull (acquis depuis par ATOS).

Service Info Relais
Créés en 2013, les Relais Info Service étaient initialement au nombre de sept, puis quatre suite aux fermetures successives de ceux de la Gare d’Oullins (le 28 février 2015), de la Gare de Vénissieux et du Vieux Lyon (le 1er mars 2016) suite à la fermeture de l’office de tourisme situé dans des locaux loués par SYTRAL à ONLYLYON.

Il leur appartient d’informer les voyageurs sur les itinéraires, la fourchette de prix ou les conditions d’abonnement.

Les quatre relais sont les suivants:
Bellecour (dans l’office de tourisme ONLY LYON);
Gare de Vaise (dans le hub multimodal, près de la gare routière);
Gare Part-Dieu – Vivier Merle (devant le centre commercial, à côté des arrêts des lignes C7 et 38);
Gare Part-Dieu – Villette (à la sortie Côté Alpes de la gare, vers le quai de départ du T3);

Autres
Un système de cartographie interactif et dynamique est présent sur le site Internet du réseau, en plus des cartes au format PDF pour les différents secteurs de l’agglomération, ainsi que pour les principaux pôles commerciaux.

Le service «My TCL» permet, après inscription, de pouvoir recevoir des alertes trafic réseau par SMS et Mail, ainsi que d’accéder en ligne aux prochains passages de ses arrêts et lignes favoris.

Un service de widget vous permettant également de recevoir les prochains passages de vos arrêts et lignes préférés est disponible pour Windows (Vista et 7 uniquement) et OS X. Une application smartphone, disponible pour Android (2.1 et +) et iOS (7.0 et +) , fournit un accès mobile aux passages à venir, aux cartes et aux informations sur le trafic partout où une connexion Internet est disponible. Un système de flashcode, à scanner à l’aide d’un smartphone équipé d’une application appropriée, est disponible à presque tous les arrêts du réseau de bus et de trolleybus et permet d’accéder aux prochains passages de toutes les lignes desservant cet arrêt., Ce service est complémentaire aux terminaux «Visulys».