Saint-Mandrier-sur-Mer, Côte d’Azur

Saint-Mandrier-sur-Mer est une ville du Var située sur la presqu’île de Saint-Mandrier, formant la partie sud du petit port de Toulon. Il est relié au massif du Cap-Sicié par l’isthme des Sablettes. Située sur l’île de Sépet, une tour phénicienne se dressait autrefois sur l’île, tandis que la zone était défrichée pour l’agriculture au 6ème siècle. La tour phénicienne a été convertie en chapelle chrétienne en 566 et l’église Saint-Honorat a été construite en 1020. Jusqu’à ce qu’une chaussée soit construite entre 1630 et 1657, ce qui est maintenant la ville montre des preuves de longue habitation. Elle est membre de la métropole méditerranéenne Toulon Provence.

Saint-Mandrier-sur-Mer abritait autrefois une station aéronavale française, son emplacement près du port d’attache de la marine française à Toulon a signifié que l’armée a joué un rôle économique énorme dans la vie de la ville. De plus en plus, Saint-Mandrier-sur-Mer se concentre sur l’industrie touristique.

L’histoire
En fermant le célèbre port, comme une écluse, la presqu’île de Saint-Mandrier-sur-Mer, dans les premiers temps, était constituée de trois îles très rapprochées dont plusieurs siècles « l’île de Sepet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Liguriens, les Celto-Liguriens, les Massadiens, les Romains s’y sont arrêtés. Ainsi, la baie de Creux Saint-Georges abritait de nombreux navigateurs et quelques cabanes apparaissaient sur le rivage.

L’origine du nom de la ville remonte au VIe siècle lorsque Manrianus et Flavianus, deux illustres soldats saxons de l’armée d’Ostrogoth, baptisés par le curé Saint-Cyprien de Toulon, sont venus se réfugier sur « l’île de Sepet » où ils vivaient. jusqu’à leur mort. Six-Fours, La Seyne, Ile de Cépet ne formaient alors qu’un seul territoire. Du VI e au XI e siècle, cette île n’était qu’un ensemble de fermes. Sa renommée vient de la présence sur son terrain d’une tour marseillaise transformée en chapelle en 566 et de la chapelle Saint-Honorat avec son prieuré, datant de 1020.

En 1657, La Seyne obtient son indépendance municipale avec la délimitation des terres s’étendant jusqu’à la presqu’île du Sépet, car notre île est devenue une presqu’île entre 1630 et 1657 grâce à la formation de l’isthme des Sablettes. Le village, également appelé « Cros Saint-Georges » commence à prendre forme et devient alors une section de la commune mère La Seyne. Le même jour (1657), afin de protéger les pays contre la propagation des maladies contagieuses, un lazaret a été créé où les navires provenant de lieux suspects ont été mis en quarantaine.

En 1670, l’Infirmerie Royale Saint-Louis est construite, remplacée en 1818 par l’Hôpital Maritime de Saint-Mandrier. Tout au long du XVIIIe siècle, la vie à Saint-Mandrier est intimement liée aux événements qui se déroulent dans le port.

La chaussée vers le continent (l’isthme des Sablettes) a non seulement conduit à la création d’une ville indépendante, mais aussi à l’utilisation de la zone comme station de batterie pour le port fortement fortifié de Toulon. La pêche et les travaux navals dominent la ville, avec la construction de l’hôpital naval « Infirmerie Royale Saint-Louis » qui devient en 1818 « Hôpital Maritime Saint-Mandrier » en 1818. Au XIXe siècle, Saint-Mandrier-sur-Mer était la maison de la voile. L’aviation navale et la Fleet Mechanics and Pilots School (école des Mécaniciens et Chauffeurs de la flotte – GEM) étaient situés dans la ville dans les années 1930.

Les guerres, les catastrophes maritimes mettront l’hôpital au premier plan de l’actualité. elle a fermé ses portes en 1936 pour faire place à l’École de mécanique et de conduite de flotte (GEM).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Mandrier a été fortifiée avec deux tourelles, chacune montant une paire de canons navals de 340 mm pris le cuirassé français Provence. Cette forteresse contrôlait les approches de Toulon, et la portée et la puissance de ces canons étaient telles qu’une force navale alliée considérable était nécessaire pour les détruire. Une partie de la flotte, et la première à engager la batterie, était le cuirassé français libre Lorraine, navire jumeau de la Provence et montant le même type de canon. Les Alliés ont appelé la batterie «Big Willie» et ont consacré un cuirassé ou un croiseur lourd à la bombarder chaque jour; finalement, l’USS Nevada fit taire les canons le 23 août 1944, bien que la forteresse ne soit prise que le 28.

Au début du XXe siècle, les habitants menaient une vie paisible. Le village verra la création de l’Etablissement du Creusot, l’Aviation sur la place, puis la construction de réservoirs d’huile au lazaret qui avait cessé de fonctionner depuis 1909. Nous assisterons à l’installation des Batteries du 340 et surtout au développement des différents écoles et établissements de la Marine: le GEM, devenu par la suite le GEEM, l’Ecole de Plongée, les commandos Hubert, les sémaphoristes, les artilleurs, le CIN, le BAN…

En 1950, l’indépendance de la commune sera l’événement le plus important grâce à Louis Clément, son premier maire. Max Juvenal lui succèdera, puis Joseph Quilgars et enfin Guy Moine.

Depuis 1995, Gilles Vincent, jeune maire dynamique, grâce à de nombreux travaux, rénove le village afin de l’adapter à la vie moderne et lui permettre de faire face sereinement au nouveau millénaire. Ce petit hameau, port de commerce, important centre de pêche devenu un port de plaisance moderne que de nombreux estivants apprécient chaque année, aux trois quarts occupés par la Marine nationale, sera désormais connu pour la présence sur son territoire des grandes écoles que nos braves marins, fierté de notre nation.

Tourisme
Niché autour de son port, Saint-Mandrier-sur-Mer a conservé son patrimoine maritime (les bateaux traditionnels – les plus affûtés – côtoient les bateaux de plaisance) et conserve son âme de village de pêcheurs. Fermant le port de Toulon, comme une écluse, la presqu’île de Saint Mandrier sur Mer, dans les premiers temps, était constituée de trois îles très rapprochées devenues au fil des siècles «l’île de Sepet».

Avec un microclimat, il abrite des plages naturelles et des espaces verts balisés par le sentier côtier. De nombreux événements liés à la mer et empreintes de traditions provençales, l’animent toute l’année.

Patrimoine culturel

Tombe pyramidale du vice-amiral de Latouche Tréville
A l’entrée du cimetière franco-italien, sur une colline, s’élève une pyramide de 7,25 m de haut qui contient les restes mortels de l’amiral Latouche-Treville considéré à l’époque …

Chapelle Saint Louis dite mécanique
La chapelle St Louis placée à mi-flanc de la colline du Cépet est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Couverture de sarcophage
Deux couvertures de sarcophage, exhumées en 1816 au prieuré de Saint-Mandrier et entreposées à l’hôpital Sainte-Anne, ont été restituées à la ville d’origine.

Église paroissiale
En 1845 une petite chapelle est édifiée au creux de Saint Georges, au fond du port. La même année, elle a été érigée en église paroissiale.

Cimetière franco-italien
Cimetière franco-italien Entre l’hôpital maritime et la Croix des Signaux, le cimetière national où sont enterrés les morts de la Première Guerre mondiale

Domaine Hermitage
Le Domaine de l’Ermitage est une ancienne ferme datant de la fin du 19ème siècle.

Patrimoine religieux:

Église Saint-Mandrier
Les chapelles:
La chapelle du South Naval Training Center.
La chapelle Forcat du North Naval Training Center (Ex. GEEM).
La chapelle Saint-Louis (ou « Chapelle de la Mécanique », voire « Chapelle de l’ancien hôpital », conçue en 1827 par l’ingénieur Honoré Bernard, fut consacrée en 1840 et « Chapelle des Bagnards ») datant de la première moitié du XIXe siècle a été inclus dans la protection des monuments historiques le 10 mai 1990.
La chapelle de l’ancien parc d’activités marines BAN.
La chapelle Saint-Joseph de Pin Rolland.
Le monument aux morts.
Cimetière militaire franco-italien.

Patrimoine naturel et paysager:

Sentier des douanes.
Diverses vues du Mont Faron, du port de Toulon, de la mer Méditerranée.
Plages de sable (Pin Rolland, La Vieille, Saint-Asile, Touring, Canon) ou galets (Coudoulière, Grave).
Le Jardin botanique marin de Saint-Mandrier, aujourd’hui éteint. Ce jardin, créé à Toulon en 1786 sur le site de l’actuel Jardin Alexandre-1er, fut transféré à Saint-Mandrier en 1850. L’un de ses directeurs était Justin-Benjamin Chabaud qui y introduisit de nombreux palmiers et cycades. Ce jardin a cessé d’exister en 1884 et les plantes ont été transférées à la Porte de France à Toulon.

Autres héritages:
Hôpital Saint-Louis appelé Hôpital Saint Mandrier
Quai et hôpital Saint-Louis à Saint-Mandrier.

Pinède Saint Asile
Pinède centenaire qui s’étend sur 3000 m. dans le quartier Pin-Rolland.
En bordure de la plage de Sainte-Asile, les vacanciers peuvent se détendre, pique-niquer et admirer les nouvelles plantations méditerranéennes: pins, pins d’Alep, thym, romarin et autres plantes résistantes aux embruns.

Ports de St Mandrier
En fermant le célèbre port, comme une écluse, la presqu’île de Saint Mandrier sur Mer, dans les premiers temps, était formée de trois îles voisines qui étaient devenues au fil des siècles « l’Ile de Sepet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Liguriens, les Celto-Liguriens, les Massadiens, les Romains s’y sont arrêtés. Ainsi, la baie de Creux Saint-Georges abritait de nombreux navigateurs et quelques cabanes apparaissaient sur le rivage. Saint Mandrier sur Mer a conservé son patrimoine maritime (de nombreux bateaux traditionnels « pointus » côtoient les bateaux de plaisance) et conserve son âme de
village de pêcheurs.

Des plages
La vieille plage
Plage de sable, située à l’entrée du port, vous pourrez admirer les bateaux dans le « petit port » de Toulon.

Touring Beach
Petite plage de sable d’où vous pourrez admirer la ville de Toulon, son port, son port et les montagnes qui la surplombent.

Canon Beach
Situé à l’entrée du port, agréable petite plage de sable fin.

Plage de Cavalas
Sur la route du sentier côtier, entre le cimetière franco-italien et la plage de la Coudoulière, se trouve la plage de Cavalas, plus connue sous le nom de plage des Graves par les locaux. Cette plage de galets est orientée plein sud en pleine mer, ce qui donne une clarté exceptionnelle à ses eaux de baignade.

Plage de la Coudoulière
Exposée plein sud, à environ 800 mètres du cœur du village, la plage de La Coudoulière, qui doit son nom à ses « coudoulets », pierres arrondies par le mouvement des vagues, surplombe la mer ouverte qui lui donne des eaux de baignade cristallines.

Plage de Sainte Asile
Dans le quartier Pin-Rolland, une plage de sable fin bordée d’une pinède centenaire et plantée de plantes méditerranéennes: pins, pins d’Alep, thym, romarin et autres plantes résistantes aux embruns.

Côte d’Azur
La Côte d’Azur est la côte méditerranéenne du coin sud-est de la France. Il n’y a pas de frontière officielle, mais elle est généralement considérée comme s’étendant de Cassis, Toulon ou Saint-Tropez à l’ouest jusqu’à Menton à la frontière France-Italie à l’est, où la Riviera italienne rejoint. La côte est entièrement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. La Principauté de Monaco est une semi-enclave de la région, entourée sur trois côtés par la France et faisant face à la Méditerranée. Riviera est un mot italien qui correspond à l’ancien territoire ligure, coincé entre le Var et le Magra.

Le climat de la Côte d’Azur est méditerranéen tempéré avec des influences montagnardes sur les parties nord des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Il se caractérise par des étés secs et des hivers doux qui contribuent à réduire la probabilité de gel. La Côte d’Azur bénéficie d’un ensoleillement important en France métropolitaine 300 jours par an.

Cette côte a été l’une des premières stations balnéaires modernes. Il a commencé comme une station thermale d’hiver pour la classe supérieure britannique à la fin du XVIIIe siècle. Avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19e siècle, il est devenu le terrain de jeu et le lieu de vacances des aristocrates britanniques, russes et autres, tels que la reine Victoria, le tsar Alexandre II et le roi Édouard VII, lorsqu’il était prince de Galles. En été, il a également accueilli de nombreux membres de la famille Rothschild. Dans la première moitié du 20e siècle, il était fréquenté par des artistes et des écrivains, dont Pablo Picasso, Henri Matisse, Francis Bacon, h Wharton, Somerset Maugham et Aldous Huxley, ainsi que par de riches Américains et Européens. Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu une destination touristique populaire et un site de congrès. De nombreuses célébrités, comme Elton John et Brigitte Bardot, ont des maisons dans la région.

La partie orientale (maralpine) de la Côte d’Azur a été largement transformée par le bétonnage de la côte lié au développement touristique des étrangers d’Europe du Nord et des Français. La partie varoise est mieux préservée de l’urbanisation à l’exception de l’agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël affectée par la croissance démographique de la côte maralpin et de l’agglomération de Toulon qui a été marquée par l’étalement urbain de sa partie ouest et par une zones industrielles et commerciales (Grand Var).