Saint-Genis-Pouilly, Gex, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Saint-Genis-Pouilly est une commune française, située dans le département de l’Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Saint-Genis-Pouilly est une commune de plus de 12 000 habitants qui possède tous les atouts d’une petite commune située dans un environnement privilégié. Il est situé dans le pays de Gex. Bordant la frontière suisse, il fait partie de l’agglomération transfrontalière de Genève. La commune est située à la limite entre la plaine du lac Léman et les premiers versants du Massif du Jura. L’altitude de la commune varie de 419 mètres (à l’extrémité sud de la commune, au confluent entre Allondon et Nant de l’Ecra) à 502 mètres (à l’extrémité nord de la commune, dans le hameau des Mouches).

L’échange et la diversité culturelle ont toujours été des composantes essentielles de Saint-Genis-Pouilly. Des habitants de plus de 90 nationalités vivent côte à côte au sein de la commune qui doit être impliquée dans la construction et la diffusion de l’idée européenne. L’ouverture de Saint-Genis-Pouilly à l’étranger se manifeste de plusieurs manières. Il est associé et participe activement à diverses manifestations initiées par les acteurs culturels des communes du Grand Genève comme le Festival Filmar, Antigel ou encore le Festival du Film et le Forum International des Droits de l’Homme.

Favorable à la coopération intercommunale, Saint-Genis-Pouilly a participé activement à la création du Technoparc en 1981 pour promouvoir l’offre d’emploi dans le secteur privé. Pour ce faire, la ville a mis à disposition un site de 40 hectares qui accueille aujourd’hui environ 70 entreprises dont le siège international de ST Thomson Microelectronics. Le centre-ville de Saint-Genis-Pouilly compte de nombreux commerces de proximité qui sont tous des services à la population. L’espace commercial Allondon, au nord-ouest de la ville, accueille plus de 90 entreprises. La commune souhaite favoriser le développement économique local et permettre la mise en place de nouvelles activités.

Saint-Genis-Pouilly accueille sur son territoire une grande partie des installations de physique des particules du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, centre majeur de recherche fondamentale mondiale. C’est au CERN que la commune doit l’essentiel de son développement depuis le milieu des années 60.

L’histoire
Les racines de Saint-Genis-Pouilly remontent au 1er siècle avant JC. Découvrez son patrimoine: l’église Saint-Pierre de Pouilly, plus ancien monument du Pays de Gex, sa chapelle, le Centre culturel Jean Monnet, le théâtre Bordeau…

Antiquité
Les origines de Saint-Genis-Pouilly remontent à l’époque gallo-romaine. La colonie romaine Colonia Iulia Equestris fondée par Jules César entre 50 et 45 av. L’AD s’étend à Thoiry et comprend donc le territoire qui deviendra Saint-Genis-Pouilly. La grande villa de Pouilly, construite au I siècle située autour de l’actuelle église de Pouilly, était habitée par une famille aisée, comme en témoignent les bijoux, bagues et bracelets qui y ont été trouvés.

Au 1er siècle avant JC, le Pays de Gex était déjà une zone frontalière. Trois peuples gaulois vivent côte à côte: les Allobroges, les Séquanes et les Helvètes. Ces derniers ont été repoussés du Pays de Gex en 58 avant JC par Jules César qui décida d’installer une colonie militaire non loin (à Nyon) pour se protéger des invasions. Saint-Genis fait partie de cette colonie, une famille riche est installée à Pouilly, elle est propriétaire du célèbre trésor de Saint-Genis.

Tombes carrelées (dalles de grès) Découvertes à Pouilly au début du XIX siècle (1821) Indiquent l’existence d’une population sur le territoire de la commune au VII siècle. Plusieurs trésors ont été enterrés à Pouilly entre 250 et 300 lors des invasions des Allamands puis, vers 406, lors des invasions bourguignonnes. Plusieurs tombes du VI siècle ont été découvertes à Pregnin. Le prieuré a été fondé par quelques moines à Pouilly à la fin du X siècle. Le lieu-dit les Châtelets, situé au nord de Pregnin, doit probablement son nom à la présence de petits forts du III siècle situés sur la voie romaine le long du Jura.

Au moyen Âge
En 534, le Pays de Gex est intégré au Royaume des Francs de Clovis. Un tombeau franc a été retrouvé à Saint-Genis, témoignage de cette période. Le Xe siècle marque le début du développement des communautés religieuses qui s’enrichissent des dons des Seigneurs du Royaume et établissent de nombreux prieurés dans la Région, comme ce fut le cas à Pouilly. Ces prieurés permettent aux moines d’administrer leurs domaines agricoles et de produire leur nourriture. Ce sont les moines qui nettoient de nombreux marais (omniprésents dans le Pays de Gex) pour y implanter des cultures. C’est aussi grâce à la présence de ces communautés que l’actuelle église de Pouilly, le plus ancien édifice du Pays de Gex, fut construite au XIIIe siècle.

Toujours très frontalier, le Pays de Gex changea plusieurs fois de propriété: il fut incorporé au comté de Genève en 1032, puis cédé à la Savoie en 1355. Il fut alors administré par les barons de Gex qui construisirent une dizaine de châteaux sur le territoire. Les châteaux sont administrés par des vassaux, comme la famille Rossillon qui dirige le château de Pouilly. A Saint-Genis, une place forte est établie en 1270 par cette famille, qui détient l’autorité judiciaire sur les habitants du village.

À la Renaissance
En 1536, les Bernois, alliés à Genève contre le duc de Savoie, envahissent le Pays de Gex qu’ils occupent jusqu’en 1564 avant de le rendre en Savoie. Ils tentent alors d’imposer la réforme protestante aux habitants et de convertir l’église de Pouilly en temple. Il sera rendu au culte catholique en 1612. C’est au cours de ces interminables guerres entre le Genevois et la Savoie que les châteaux du Pays de Gex, dont celui de Pouilly, ont été détruits. C’est Henri IV qui règle le conflit en 1602 en récupérant le Pays de Gex pour l’annexer à la France.

La Révolution et l’Empire au Pays de Gex
Au XVIIIe siècle, le Pays de Gex était plus vaste qu’il ne l’est aujourd’hui, et s’ajoutent aux communes que l’on connaît aujourd’hui celles de Meyrin, Vernier et Grand Saconnex notamment.

La proximité de villes comme Ferney avec Genève en fait une aubaine pour les passeurs, les fugueurs mais aussi les opposants politiques comme Voltaire qui s’y installèrent en 1754. Suite à la Révolution, le Pays de Gex fut rattaché au département de l’Ain puis à celui du lac Léman, quand Genève est devenue française.

La chute de l’Empire napoléonien conduit à l’indépendance de Genève qui emporte avec elle six communes du Pays de Gex, suite au traité de Paris de 1815. Les Saint-Genésiens, très ruraux, ne s’intéressent que très peu à ces épisodes historiques.

19ème siècle
Au début du XIXe siècle, Saint-Genis connaît un certain développement, une exploitation fruitière est construite en 1810. En 1817, les marais de Pouilly à Pregnin sont complètement asséchés. C’est un grand soulagement pour de nombreux habitants qui souffraient de fièvres fréquentes et de maladies liées à l’humidité. Cette période voit également l’installation de fontaines publiques à Saint-Genis, dont celle de la célèbre place, construite en 1823.

En 1858, le maire de l’époque, François Michaud, ordonna la construction d’une mairie-école, rue de Genève. Lors de son ouverture en 1865, la mairie de Saint-Genis comprenait deux salles de classe (une pour les filles et une pour les garçons), un camion de pompiers, une mairie et même une petite prison! A l’étage se trouvent les appartements officiels des professeurs. 1874 marque l’entrée de Saint-Genis dans l’ère industrielle avec l’installation d’une usine de diamants sur les rives du Lion.

Les diamantaires Donnet ont connu un certain boom pendant plus de 50 ans, c’est de loin la première industrie du village. Mais il a été emporté par la crise de 1929, comme de nombreuses usines.

Saint-Genis aux temps modernes
Libérée en août 1944, Saint-Genis n’est encore qu’un petit village du Pays de Gex qui peine à atteindre 600 habitants. C’est précisément la fin de la Seconde Guerre mondiale qui permettra le développement de la ville. Le désir de paix qui a donné lieu à la création du CERN a attiré de plus en plus de scientifiques et de travailleurs. Les premiers bâtiments ont été construits dans les années 1950 pour accueillir ces nouveaux arrivants.

Rapidement, le village devient une ville et la population est multipliée par 10 en cinquante ans. La croissance démographique est également accentuée par l’attractivité économique de la Suisse.

C’est l’extension du CERN français, au milieu des années 1960, qui a fait de Saint-Genis-Pouilly la petite ville bien rangée qu’elle est aujourd’hui. C’est aussi grâce à la présence du CERN que le tissu économique local est devenu considérablement plus dense et plus diversifié. Le tunnel abritant la boucle de 27 kilomètres du Grand collisionneur de hadrons, l’accélérateur de particules du CERN passe à environ 100 mètres sous la commune.

Économie
Saint-Genis-Pouilly est, depuis la création du Technoparc, le siège privilégié de l’activité économique du pays de Gex. Pour contribuer au développement économique du bassin local, l’Agence de Développement du Pays Bellegardien a également implanté ses locaux à Saint-Genis-Pouilly. Le centre historique, le centre-ville, dispose d’une offre de plus de 80 entreprises, commerces et services de proximité.

Zone libre
Saint-Genis-Pouilly bénéficie, comme les autres communes du pays de Gex, du statut très particulier de zone franche institué par le Congrès de Vienne dans le second traité de Paris du 20 novembre 1815. De ce fait, les marchandises importées ou exportés hors de l’Union européenne ne sont pas soumis aux droits de douane.

Si ce statut a subi des changements importants dans le passé, il semble désormais stabilisé. L’absence de droits de douane est particulièrement intéressante pour les particuliers résidant en zone franche lorsqu’ils achètent des véhicules fabriqués en dehors de l’Union européenne car ceux-ci sont normalement soumis à des droits de douane spécifiques importants (environ 10%). Ces véhicules sont facilement identifiables sur les routes puisqu’ils sont immatriculés en plaques rouges avec la nouvelle immatriculation. Dans la seconde moitié du XX e siècle, le sucre et le beurre en dehors de l’UE étaient également très populaires dans la zone franche.

Centre-ville de Saint Genis Pouilly
Le pôle d’affaires Allondon ou «Espace de l’Allondon», situé dans le Nord-Ouest, abrite plus de 90 entreprises commerciales et artisanales – dont quelques grandes marques – offrant une large gamme de produits et services aux résidents.

Espace Allondon
Le Technoparc du Pays de Gex à Saint-Genis-Pouilly, créé en 1981 notamment à l’initiative de la commune pour favoriser les opportunités d’emploi dans le secteur privé, est aujourd’hui géré par la Communauté de Communes du Pays de Gex. Le Technoparc accueille environ 70 entreprises sur 40 hectares. Equipé des nouvelles technologies, il est proche des grands axes de communication et du CERN.

La ville « Simone Veil ».
Cette ville administrative abrite la Maison de la Solidarité Pays de Gex (les services sociaux du Conseil Général), le Groupe Transfrontalier Européen (GTE), le Centre Interinstitutionnel d’Evaluation des Compétences (CIBC), l’office notarial et l’Association Départementale Assistance aux Gens de l’Ain (ADAPA), un cabinet dentaire et bientôt un cabinet d’avocats.

La Maison de santé,
Une réponse consensuelle aux déserts médicaux, ouvrira ses portes en janvier 2017 et intégrera les services d’une trentaine de professionnels. Ce projet a vu le jour dans le cadre de la mission de soutien à l’aménagement du territoire et à l’innovation de la ville. Il s’agit donc d’engager une dynamique de développement contribuant à une meilleure organisation du système de santé local.

Héritage historique

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Église de Pouilly
L’église Saint-Pierre de Pouilly est le plus ancien édifice de la commune et l’un des plus anciens du Pays de Gex. Il a été érigé au 12ème siècle sur les ruines d’une villa romaine. Son chœur est toujours d’origine malgré les nombreuses modifications apportées au reste du bâtiment. Le clocher et la façade de la nef datent du XVe siècle. La partie centrale de la nef a été reconstruite au milieu du XIXe siècle. En 1809, le clocher est restauré et en 1860 il est surélevé d’un étage ce qui lui donne sa forme actuelle. Deux chapelles latérales ont été établies en 1847. L’église possède deux précieux tableaux anciens, dont un donné par l’empereur en 1861.

Chapelle
L’église de Pouilly, utilisée pour les offices religieux, présente un inconvénient pour les paroissiens: elle est assez éloignée du centre-ville. Ainsi, son accès est difficile en hiver avec de la neige. A la fin du XVIIIe siècle, les habitants demandent donc la construction d’une chapelle dans le village de Saint-Genis. Cependant, il leur faudra attendre 1884 pour voir la chapelle Saint-Genis inaugurée, rue du Bordeau, en lieu et place d’une ancienne remise. Toujours existant et ouvert au public, il y a un magnifique plafond en bois peint à l’intérieur.

Trésor de Saint-Genis-Pouilly
Un trésor d’argenterie, de pièces de monnaie, d’anciennes sépultures et de nombreux tessons de poterie et de tuiles sigillées ont été découverts autour de l’église, dans le cimetière et aussi dans les fondations des nombreuses villas construites récemment. Il provient, selon toute vraisemblance, d’une importante villa romaine installée à Saint-Genis dans l’Antiquité. Ces pièces sont aujourd’hui exposées au Musée d’art et d’histoire (MAH) de Genève.

Ancien hôtel de ville
Ce bâtiment a été construit entre 1864 et 1865. En 1879, un petit clocher a été ajouté au toit. Au moment de sa construction, ce bâtiment était destiné à abriter tous les services municipaux, la mairie et les écoles (filles et garçons). Le bâtiment étant devenu trop petit, la municipalité prend place en 1994 à la mairie que nous connaissons aujourd’hui. L’horloge publique placée sur le fronton d’entrée est l’œuvre d’un horloger de Morez (Jura). Ce bâtiment abrite désormais le secteur de l’enfance de la commune.

Centre culturel Jean Monnet
Il s’agit d’un des bâtiments les plus anciens de la commune, datant de 1445. A l’origine, il s’agissait d’un grand corps de ferme attenant au centre de Saint-Genis. Les fermes gessiennes ont des caractéristiques communes: ce sont des maisons en blocs avec une base rectangulaire et une cour ouverte partiellement pavée. Ils ont un grand toit à pignon surplombant uniquement la façade principale où se succèdent les portes de la maison, de la grange et de l’écurie. Inutilisé pendant de nombreuses années, le bâtiment est tombé en ruine. Il a été entièrement réhabilité par la municipalité dans les années 1980, et est devenu un centre culturel avec une grande salle de spectacle, une salle d’exposition et de petites salles de réunion pour les associations.

Espace George Sand
Construit en 1999, c’est un espace culturel qui remplace l’ancienne maison d’entreprise, devenue délabrée. Il héberge la médiathèque George Sand, l’école de musique et la maison des associations.

Mairie
Plus la commune grandit, plus les besoins des citoyens augmentent. Lorsque Saint-Genis-Pouilly inaugura l’ancien hôtel de ville en 1865, la ville ne comptait que 700 âmes. 130 ans plus tard, la ville dépasse les 6 000 habitants et les locaux de la mairie ne suffisent plus à accueillir tous les élus municipaux. C’est pourquoi un nouveau bâtiment a été construit au début des années 1990 et inauguré en 1994. Audacieux pour son époque, l’hôtel de ville apparaît encore aujourd’hui comme une construction moderne et en phase avec son environnement.

Théâtre du Bordeau
Saint-Genis-Pouilly a toujours été une ville animée par la musique, le théâtre ou toute autre fête communautaire. Faute de place dédiée, c’est dans des granges privées, sur des planches et des tréteaux en guise de scène, que les performances ont été montées. Face à cet état de fait, certains ont décidé de construire eux-mêmes une salle des fêtes. Ainsi, le 26 janvier 1936, les travaux ont commencé. Noël 1937 a vu la première représentation des écoliers. Et l’inauguration officielle de la salle des fêtes de Saint-Genis-Pouilly eut lieu au printemps 1938. En septembre 2007, 70 ans après la fin des travaux de la salle des fêtes de Saint-Genis-Pouilly, la commune inaugura le nouveau Théâtre Bordeau, construit sur le même site que l’ancien théâtre Bordeau. Ce bâtiment entièrement vitré est l’oeuvre de l’architecte Jean-Vincent Berlottier. L’architecture moderne du théâtre a été conçue et construite dans le respect de l’histoire de la ville et dans la perspective d’enrichir l’avenir. Le nouveau théâtre Bordeau affirme ainsi la volonté de placer la culture au centre du développement social et urbain.

Monuments religieux
L’église Saint-Pierre de Pouilly, rue de l’Église (porche et chœur du XIII siècle) est probablement l’élément du patrimoine architectural communal le plus réputé. L’église est de style roman, à l’exception de son chœur qui est de style gothique.

Temple réformé et église évangélique mennonite, 13 rue de Lyon.

CERN
Créé en 1954 par 12 gouvernements européens, le CERN est directement impliqué dans l’histoire de Saint-Genis. Il est à l’origine de plusieurs découvertes qui ont bouleversé l’humanité. Le CERN est mondialement connu, mais peu de gens savent qu’il est largement situé sur le territoire de Saint-Genis-Pouilly.

L’histoire commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’un groupe de scientifiques visionnaires décide de relancer l’innovation européenne. Le vieux continent est alors détruit et peine à se remettre d’années de conflit. Ces scientifiques parviennent à convaincre plusieurs gouvernements dont la France et l’Allemagne, ce qui témoigne d’une réelle volonté de faire la paix.

Le CERN a rapidement acquis une notoriété internationale avec la mise en place du synchrotron à protons puis la découverte de courants neutres qui en ont fait l’un des bastions de la recherche nucléaire internationale. Les scientifiques du CERN viennent du monde entier et échangent leurs découvertes et leurs études dans le monde entier.

En 1989, le chercheur du CERN Tim Berners-Lee a présenté un projet de communication innovant pour faciliter l’échange de données. Sobrement intitulé «Proposition d’information», ce projet a été lancé l’année suivante sous le nom de «World Wide Web». C’est ainsi qu’Internet est né, à quelques centaines de mètres du centre de Saint-Genis!

En 2013, le CERN a de nouveau été couronné de succès lorsque deux de ses chercheurs ont découvert une nouvelle particule infiniment petite: le boson de Higgs. Cette découverte, qui a fait la une des journaux dans le monde entier, récompense ses auteurs avec le prix Nobel de physique. Le CERN est situé à cheval sur les territoires suisse et français. Son siège social est situé à Meyrin, bien que la majorité des installations et le centre de contrôle soient situés côté français.

Héritage culturel
Le Théâtre du Bordeau, inauguré en 2006, offre 250 places aux amateurs de théâtre, de danse, de musique et autres arts de la scène. Depuis janvier 2020, des films y sont également projetés, [archive]

Pregn’Art, le week-end annuel au cours duquel des artistes locaux exposent dans les jardins du hameau de Pregnin est l’un des événements dédiés à l’art plastique.

Installations culturelles

Médiathèque George Sand
La médiathèque George Sand est un lieu public moderne et accueillant qui offre une culture gratuite pour tous. Il offre aux résidents un large choix de documents. Pas moins de 23000 titres (livres, magazines, CD audio, DVD, etc.) composent le fonds propre de la médiathèque, qui héberge également le fonds du Léman, né d’une collaboration entre le Conseil Départemental de l’Ain et le Conseil du Lac Léman. . L’action de la médiathèque touche différents publics. Ainsi, entouré de nombreux partenaires, il accueille la base de loisirs, le Relais des Assistantes Maternelles et Parents, des crèches, des écoles de la ville et des associations.

Centre culturel Jean Monnet
Le bâtiment d’origine, partiellement détruit en 1589 ou 1590, a été reconstruit au 17ème siècle puis rénové au 18ème siècle. L’aménagement du bâtiment de la ferme s’inscrit dans une politique de conservation du patrimoine entre 1977 et 1989. Lors de la réhabilitation, l’enveloppe extérieure a été conservée, mais l’espace intérieur de la ferme a été entièrement repensé pour laisser la place à un espace moderne et utilitaire.

Associations culturelles et de loisirs
La Ville de Saint-Genis-Pouilly soutient la vie associative en apportant une aide financière aux associations par le versement de subventions. En proposant une nouvelle forme de partenariat aux associations culturelles, la Ville se dote de nouveaux outils qui permettent, d’une part, de consolider l’engagement déjà existant envers les structures, mais aussi à de nouveaux porteurs de projets à émerger et à de nouvelles propositions à voir. la lumière du jour.

Office municipal de la culture
Saint-Genis-Pouilly dispose d’un Office municipal de la culture (OMC). Ce bureau est une structure de concertation et de coordination des activités des associations culturelles de la commune. Il vise également à soutenir et à encourager la vie culturelle de la ville.

Événements et festivités
La Fête de l’Oiseau est le principal festival municipal. Il se déroule fin mai ou début juin sur un week-end et est organisé par l’association loi 1901 des Chevaliers de l’Oiseau. Tout au long du week-end, la fête foraine bat son plein. Un défilé avec chars fleuris et musique a lieu le dimanche après-midi avec le roi, le troglodyte, la reine et ses demoiselles d’honneur menant la procession. Le tir aux oiseaux, qui fait partie de la tradition Papegai, qui a lieu le lundi, détermine qui sera le nouveau roi et le troglodyte. La reine et ses demoiselles d’honneur sont élues lors d’une soirée dansante qui a lieu en février.

Héritage naturel
En 2014, la commune de Saint-Genis-Pouilly a bénéficié du label «ville fleurie» aux «2 fleurs» décerné par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris.

Sert du bois
Le Bois de Serves (du latin silva: forêt), à cheval entre Saint-Genis-Pouilly et Prévessin-Moëns, est l’une des chênaies les plus importantes de la plaine gessienne. Couplé au bois de Tollot, il devient un magnifique espace naturel transfrontalier, propice à la cueillette des champignons.

L’Arboretum de la forêt de Saint-Genis-Pouilly
Situé sur la commune de Crozet, l’arboretum de Saint-Genis-Pouilly permet d’acquérir des connaissances sur les différentes espèces qui peuplent la forêt. Prenez vos vélos, et depuis le Centre Culturel Jean Monnet, dirigez-vous vers Sergy que vous traverserez. Dans le village, prendre la rue à droite direction Sergy-Dessus, puis au rond-point, prendre la direction Villeneuve / Crozet. La petite route qui monte à l’arboretum se trouve sur votre gauche à l’entrée de Crozet.

Les sentiers pédestres du centre-ville
Favorable aux mouvements doux, la commune assure l’entretien des sentiers pédestres de la commune afin qu’ils soient accessibles à tous et conservent tout leur charme. Ils représentent ainsi plus de 7 km de marche au cœur de la ville. Saint-Genis-Pouilly est la commune du Pays de Gex qui possède le plus grand nombre de pistes piétonnes et cyclables.

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Tags: France