Rumilly, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Rumilly est une commune française située dans la partie sud-ouest du département de la Haute-Savoie, située au confluent du Chéran et du Néphaz. La ville est naturellement limitée au nord, à l’est et à l’ouest par ses deux rivières profondément escarpées, avec des falaises presque partout escarpées. Au sud, une vaste pénéplaine s’étend au-delà d’Albens. dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Centre urbain de la région historique de l’Albanie et de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie, la commune comptait 15379 habitants en 2017, ce qui en fait la neuvième ville du département.

La ville semble émerger au ii e siècle avant JC. AD après l’installation d’une colonie romaine appelée Romilia. Son emplacement est stratégique, protégé par les rivières profondes du Chéran et du Néphaz, lui donnant de l’importance au Moyen Âge, lorsque la ville est devenue un point d’appui des comtes de Genève dans la partie sud de leur territoire, face au comté de Savoie et les villes d’Albens et d’Aix. La ville obtient des franchises au XIIe siècle et maintient sa place de marché dans la petite région albanaise, avec l’émergence d’une bourgeoisie dynamique. Son économie repose en partie sur l’activité agricole de la région et évolue avec le développement des entreprises agroalimentaires. Par ailleurs, la ville voit également l’implantation d’une petite activité industrielle.

Rumilly possède un patrimoine diversifié dont des traces peuvent être observées dans son musée archéologique ou dans les rues de la ville à travers l’architecture des différents bâtiments ou des bâtiments plus institutionnels. Certains bénéficient d’un classement à l’inventaire des monuments historiques. De plus, depuis 2007, la ville est une «ville porte d’entrée» pour les douze prochaines années du parc naturel régional du massif des Bauges.

Située au cœur du territoire albanais et de ses «pistes cyclables», à mi-chemin entre les lacs d’Annecy et du Bourget, Rumilly est une ville à la campagne de plus de 16 000 habitants, riche de sa qualité de vie et de son dynamisme.

Un dynamisme dans lequel la ville a longtemps associé son développement à des sociétés de production industrielle de renommée internationale comme Tefal – Groupe Seb (électroménager et domotique), Cereal Partners France Nestlé (industrie alimentaire) ou Vulli (industrie du jouet, fabricant de la célèbre Sophie la Girafe) et à un riche réseau de petites et moyennes entreprises se développant dans de nombreux domaines. Techniwood, entreprise de construction industrielle en bois, est venue plus récemment pour étendre les techniques de production présentes dans la région.

Un dynamisme de vie avec des loisirs de qualité (base de loisirs, circuit de karting) et un réseau d’associations abondant grâce auquel «il se passe toujours quelque chose». Divertissement, culture, sport, détente, patrimoine, Rumilly est une ville aux multiples facettes dont la diversité se reflète jusque dans son architecture.

L’histoire
Le nom de la ville de Rumilly remonte à l’époque romaine mais au XI e siècle qui développe la ville qui appartient aux comtes de Genève. Placé sur la route menant de Genève à Chambéry, Rumilly devient un centre prospère de commerce et de commerce. Le développement du pèlerinage à Notre-Dame de l’Aumône accentue la richesse de la ville, qui est structurée par des ponts, des remparts, des bastions et un château.

Devenue la possession des ducs de Savoie au début du XV ème siècle, la ville se pare de plusieurs hôtels particuliers. Ville d’affiche de rumilly. En 1630, la ville est assiégée par les troupes de Louis XIII mais les Roumains résistent. La légende raconte que le 23 mai 1630, le maréchal Bassompierre apparut devant les murs de la ville pour informer les assiégés que les autres villes savoyardes avaient capitulé. La réponse « E capoe! », Interjection qui est devenue la devise de la ville.

Rumilly n’est pas seulement une place forte, c’est néanmoins une ville florissante. Le rattachement de la Savoie à la France en 1860 marque le début de la période industrielle avec l’installation d’usines et d’usines le long de la voie ferrée inaugurée en 1865: fermentation de tabac cultivé en Albanais, tanneries, agro-alimentaire (Compagnie Générale du Lait puis Nestlé) , jouets (Vulli) et équipement ménager (Tefal).

Ville porte d’entrée du parc naturel régional du massif des Bauges depuis 2007, elle rejoint ainsi le réseau des villes portes d’entrée aux côtés d’Aix-les-Bains, Albertville, Chambéry, Ugine et Annecy.

Préhistoire – Protohistoire
L’archéologie a permis d’attester, sur le territoire de la commune, une présence néolithique avec la découverte de haches et d’une épée de l’âge du bronze.

Antiquité
À partir du IIe siècle avant JC. AD, les légions de Rome s’emparent de la Savoie. Les Romains, comprenant rapidement l’importance stratégique du site, installèrent un relais routier au confluent du Chéran et du Néphaz et y construisirent un pont. Située sur la voie romaine Chambéry (Lemencum) à Seyssel (Condate) en direction de Genève, la ville de « Romillia » se développe. Plusieurs inscriptions subsistent de cette période, dont certaines se trouvent au musée de la ville.

Moyen Âge
Le site est alors occupé au v e siècle par les Bourguignons, puis par les Francs au vi e siècle. Au début du Moyen Âge, sous l’empire de Charlemagne, la Sapaudia était divisée en pagus; le « pagus Genevensis » qui comprend le pagus minor Albanensis ou l’Albanais et qui prend Rumilly pour capitale.

La ville sera au xe siècle xiv e siècle un avant-poste des possessions genevoises face au comté de Savoie contrôlé par la maison de Savoie. Le comte de Genève, au xii e siècle, installe un vidomne à représenter. Cette charge hérité du Rumilly (Rumiliaco). L’historien Pierre Duparc, spécialiste du comté de Genève, propose deux hypothèses quant à l’origine des porteurs du nom, soit les vidomnes ont pris le nom de la ville, soit il s’agit d’une «Ancienne famille, propriétaire du château, qui aurait accepté la charge de la chute du comte « . La première mention d’un membre de cette famille portant la qualité de vidomme (vice domnus) est un certain Walter de Rumilly (Walterius de Rumiliaco vicedomnus), une charte vers l’an 1100. Un second membre a été chargé de cette fonction en 1181,

Plusieurs personnalités portant ce nom comparaissent comme témoins dans des procédures à la fin du xi e siècle: Herman Rumilly, présent lors d’une donation faite par le comte Aymon Genève (1080 v.); Étienne de Rumilly, garant ou témoin (Stephanus de Rumiliaco testis) dans une concession faite par le comte Humbert III de Maurienne (1150) – Croisollet le donne comme conseiller du comte -; Aimon de Rumilly, avec le même comte; Ubold de Rumilly (1173), du même comte; le vidomne Willelme et son frère Amédée (1181); Raimond de Rumilly est otage du comte Guillaume II de Genève (Traité de Desingy, 1219) ou encore Girod de Rumilly, damoiseau, dans une transaction (1259). La ville fut fortifiée très tôt et un château fort y fut construit. Au sud de la ville, un fossé large et profond est creusé. La ville accueille un prieuré sous le nom de St.

En 1272, le vidommat de Rumilly passe à la famille de Villette Thibaud de Villette rend hommage le 11 septembre à l’évêque de Genève. La ville est alors soumise aux comtes de Genève. Le 4 août 1291, le comte Amédée II de Genève confirme les franchises de la ville, accordées par Guillaume II de Genève († 1252). En effet, l’acte mentionne les premières franchises accordées par le comte Guillaume II de Genève, avant l’année 1252.

La ville appartient à la fin du xive siècle la prérogative de la princesse Marguerite de Joinville, épouse de Pierre de Genève. À la suite des comtes de Genève, les comtes puis les ducs de Savoie ont complété le système défensif de la ville. En 1417, le duc Amédée VIII de Savoie rachète la ville à Mathilde de Savoie. En septembre 1418, le duc et sa famille ainsi que sa cour s’installèrent à Rumilly, il y resta jusqu’à la mi-mai 1419.

Le 27 mars 1448, un incendie détruisit partiellement la ville. Ce sont aussi les archives municipales qui ont disparu dans les flammes. En 1488, construction d’une première Grenette (halle) à la place de l’antiquum de l’hôpital. Un nouvel incendie a détruit la ville en 1514. L’incendie a commencé pendant Corpus Christi.

Siège
En 1629-1630, elle fut frappée par la peste. L’usage des guillemets par les savants locaux et repris par les auteurs de l’Histoire des communes savoyardes (1981) trouve son origine moins dans les événements militaires réels que dans «l’historiographie et le sentiment« patriotique »local auquel il a donné naissance». L’historiographie locale a ainsi conservé le souvenir d’un siège violent, notamment à travers une chanson populaire, ignorant les œuvres de Jean-Louis Grillet, que les œuvres du général Jacques Humbert – Les Français en Savoie sous Louis XIII. A Great Forgotten Company (1960) – la rend moins légendaire.

Le 14 mai 1630, les troupes du roi Louis XIII envahissent le duché de Savoie. D’après la légende inventée par Joseph Béard dans la chanson «La passenaille. Los capoés », Rumilly aurait résisté à une armée de 20 000 hommes, notamment en bloquant les serrures des portes de la ville avec une passenalye, une carotte en langue savoyarde, aujourd’hui emblème de la ville. Le surnom des Roumilliens, le passenaillus, vient de cette histoire.

Le maréchal Bassompierre se présente devant la ville pour baigner le siège le 23 mai 1630 et leur annonce la capitulation des autres villes savoyardes. La population confiante en ses murs pour pouvoir résister à l’assaut français, aurait rejeté «avec dédain» l’offre de reddition. Les Rumilliens assiégés répondent « E capoë / Et quapoé! » »(« Et quand alors!> Et encore!> Et puis! »). Cette interjection est devenue la devise de la ville. La légende raconte que les Roumains auraient fermé les portes de la ville avec une carotte (passenaillein savoyard) et que les troupes françaises auraient amené un cochon d’Annecy pour le manger.

Cette légende viendrait du fait que l’une des armes de siège médiévales s’appelait une truie. Face au refus de la mairie de céder, le roi de France aurait ordonné la prise de la ville et sa destruction et les hommes du maréchal François de l’Hospital, seigneur de Hallier attaquèrent alors la ville retranchée derrière ses fortifications, qui durera trois jours. Au moment de prendre la ville trois femmes de la ville dont une bernardine, M de Peyssieux de Salagine, ont rendu au maréchal François de L’Hospital de négocier le saccage de la ville et non sa destruction. La religieuse, lointaine parente du maréchal du Hallier, semble l’émouvoir par ses paroles. L’ordre d’incendier la ville aurait été annulé et remplacé par une heure de pillage.

La ville et sa citadelle ne présentent cependant pas d’intérêt stratégique majeur puisqu’elles sont éloignées de la route, cependant elles pourraient menacer les communications des troupes françaises. Le 22 mai 1630, un représentant de la ville se rendit auprès des troupes françaises pour exprimer la volonté de ne pas vouloir «soutenir un siège contre les forces de Sa Majesté». Mais lorsque les Français se sont approchés de la ville le lendemain, le gouverneur de la place, Maurice de Brotty, ignorant la négociation de la veille, a refusé toute capitulation. Au final, deux clans s’affrontent dans la ville sur la décision à prendre, les civils en faveur d’une négociation et les soldats prêts à résister. Lorsque les troupes françaises s’organisent dans la plaine de Salagine pour attaquer, la décision est prise et consignée dans un acte notarié:

« Ayant considéré l’imperfection des fortifications, l’étendue du lieu et le peu de monde là-bas pour le défendre mis à part le manque de munitions de bouche, qu’ils considéraient davantage comme le service de la SA de recourir à la clémence du roi pour la préservation de leurs personnes et biens que d’exposer le tout et de le perdre imprudemment, protestant néanmoins pour préserver le cœur et l’affection envers Son Altesse … « Les troupes se rendent et la ville ne subit aucun dommage. Seules la citadelle et les murs ont été démantelés.

Ère moderne
En 1690, lors de la 3 e occupation française de la Savoie, la ville de Rumilly oppose cette fois une résistance aux troupes de Louis XIV, sous le commandement du général Saint-Ruth. Une dizaine d’habitants sont tués dans les combats du 15 août 1690. En 1710, il est occupé par les Allemands.

En 1741, travaux de dérivation de la rivière Dadon qui traversait l’actuelle rue Girod et alimentait un ancien moulin du centre-ville. En 1742, pendant la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), la Savoie est envahie par les troupes espagnoles. Un détachement se présenta à Rumilly mais le garde de la porte de Chambéry, Marcoz d’Ecle, un bourgeois de la ville, leur refusa l’entrée. Appelé à rendre ses armes, il aurait répondu: « Sont-ils ligotés? » (« Sont-ils à vous? »). Il a été tué sur le coup.

La ville comptait 2 273 habitants lors du recensement de 1776 et était à cette époque un important centre commercial et spirituel. Elle y voit s’installer de nombreuses congrégations religieuses: capucins en 1612, bernardines en 1622, oratoriens en 1651.

Époque contemporaine
En 1793, il est promu chef-lieu du canton. Cette dernière regroupait 26 communes en 1799. Cette période est illustrée par Philibert Simond (1755-1794), guillotiné pendant la Terreur. En 1822, destruction du très ancien moulin de la place de la Grenette et construction d’un nouveau marché aux blés selon les plans de l’architecte Ruphy.

Dans les années 1830-1840, à l’écart de la nouvelle route Albens – Annecy et du pont de la Caille), inaugurée le 11 juillet 1839, la ville perd de son importance. Au XIX e siècle, l’implantation d’une gare – plus proche de la ville d’Annecy – école normale de filles (pour les deux départements de Savoie) à partir de 1860 et les premières industries donnent un nouvel avenir au village rural. L’Albanais est alors le grenier de la Savoie, et un passage obligé entre Annecy et Chambéry. En 1869, construction de l’actuelle Grenette, inaugurée le 12 septembre par un grand banquet pour 220 personnes. Une usine de tabac est construite et emploie de nombreux travailleurs.

Entre novembre 1987 et juillet 1988, un gang secret de huit jeunes Roumilliens, dont deux adultes, sème la terreur dans la ville, comme un remake local du film Clockwork Orange. Le groupe, cagoulé et armé, a commis ses méfaits la nuit. Elle a choisi des personnes seules et sans défense, à l’extérieur ou à la maison, pour les attaquer physiquement, les torturer et les voler. En quelques mois, ils provoquent la mort de trois personnes et volent près de 50 000 euros. À l’automne 2002, la Grenette subit un grand nettoyage et une importante restauration dirigée par le sculpteur Fernand Terrier.

Urbanisme

Projets de développements
Un nouveau gymnase, le gymnase Monery, fait face à la gare. Des développements résidentiels sont actuellement en construction et contribuent à la valorisation et au développement qualitatif de la ville. L’autre développement majeur concerne l’ancienne usine de tabac. Celui-ci a été partiellement détruit pour faire place à un projet immobilier comprenant notamment une résidence pour personnes âgées. Une aile du bâtiment actuel a cependant été conservée pour accueillir l’Office de Tourisme, le siège de la communauté de communes ainsi que le musée (jusque-là installé dans l’autre aile, promis d’être détruit).

Le projet a été retardé, en partie en raison de la situation économique. Les travaux ont débuté fin 2009 et sont actuellement en cours. Le nouveau boulodrome, appelé Boulodrome Robert-Ramel, a été construit à côté du gymnase de Monery.

Commerce
Petit à petit, la commune rurale s’est transformée en s’urbanisant. Le centre-ville est dynamique, il regroupe 250 boutiques et artisans. De nombreux supermarchés ont été créés, Intermarché, Bricomarché, Brico pro, Carrefour Market, Aldi, La Halle, Biocoop, Provenc’halle, Thiriet. Un hypermarché Hyper U de 4800 m2 avec une galerie marchande de 3000 m2 a ouvert ses portes en septembre 2006.

Industrie

Capitale mondiale de la Pan
En 1961, le premier poêle Téfal sort des ateliers Rumillian. Depuis, plus de 1,5 milliard ont été réalisés! Le groupe Seb emploie près de 2 000 personnes sur le site de Rumilly. Proclamée « la capitale mondiale du poêle », ce n’est pas pour rien qu’un poêle géant trône à l’entrée de la ville!

Sophie, l’amie des petits
Créée en 1961, Sophie la Girafe, aujourd’hui connue dans le monde entier, est entièrement fabriquée à Rumilly par la société Vulli. Saviez-vous que Sophie en vend chaque année autant en France qu’il y a de naissances, soit environ 820 000?

Industrie gastronomique
Sentez-vous cette délicieuse odeur de chocolat et de céréales qui imprègne la ville? Les fameux Chocapic, Lion, Crunch sont en cours de fabrication dans l’usine Nestlé-CPF. Avant eux, dans cette même usine, le fameux Lait Mont Blanc était fabriqué. De nombreuses autres PME complètent le paysage industriel de Rumilly.

Emploi
Au cœur du bassin d’emploi albanais, la ville compte au total près de 6 000 emplois. Elle a un passé économique important: tanneries, usines de tabac et industries laitières (Lait Mont Blanc). La ville comptait environ 147 Rmistes en 2006. L’emploi est caractérisé par la prépondérance du secteur secondaire, conséquence de la présence de grandes entreprises (39,2% de la population active sont des ouvriers, 17% sont des employés de bureau, des commerces, catégorie C de la fonction publique, 4% des cadres).

Agglomération d’entreprises
Rumilly vit presque exclusivement de deux grands groupes industriels: Tefal (2 147 salariés) et CPF (Nestlé) (265 salariés). Parmi les autres entreprises figurent Vulli (49 employés), le fabricant du célèbre jouet Sophie la girafe.

Une nouvelle zone industrielle a été créée à la fin des années 90, le groupe Système U y a installé une plateforme logistique en 2005 (150 salariés), le groupe autrichien Blum y installera son siège en France sur 15 000 m 2. Le groupe de distribution Provencia et La Poste envisagent également d’y installer un atelier de transformation et une plateforme de tri interrégionale.

Le 10 janvier 2008, le groupe Salomon a annoncé la fin de la fabrication de skis à Rumilly en Haute-Savoie, entraînant la suppression de 400 postes de travail dont 284 en France (250 à Rumilly, 43 à Annecy). Au cours des dix dernières années, le marché mondial des paires de skis a diminué de 30%. Le site de Rumilly ne fabriquait déjà que 100 000 paires de skis sur les 450 000 portant la marque Salomon. Cette fermeture constitue une perte sèche de 1 million d’euros pour la commune, soit 12% du montant total de la taxe professionnelle. En octobre 2010, le site de Salomon est cédé à Techniwood, société lorraine spécialisée dans les maisons à ossature bois, et les lignes de production ont ouvert en septembre 2011.

Tourisme
La Ville de Rumilly est l’une des six villes portes d’entrée du parc naturel régional du massif des Bauges avec Aix-les-Bains, Albertville, Annecy, Chambéry et Ugine. L’objectif de la mission «Park / City-Gate» est de renforcer les liens et de développer de nouveaux partenariats avec les agglomérations et communes qui entourent le Massif des Bauges.

Le parc est labellisé «Geopark»: reconnu par l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture), le réseau mondial des Géoparcs regroupe une centaine de territoires. Parmi les lieux de rendez-vous, la «ville haute» assume sa modernité avec le Quai des Arts et son parvis attenant à la Place d’Armes qui vous invitent à flâner et à discuter quel que soit votre âge.

A deux pas, la vieille ville nichée entre les rivières profondes du Chéran et du Néphaz, avec le marché aux blés et ses maisons à arcades du XVIe siècle. Des initiatives qui ont tous les avantages d’une ville qui a trouvé le juste équilibre entre dynamisme et qualité de vie.

En 2014, la capacité d’accueil de la commune, estimée par l’organisme Savoie Mont Blanc, était de 761 lits touristiques répartis sur 82 structures. L’hébergement est réparti comme suit: 18 meublés; un hôtel et une structure hôtelière extérieure.

Héritage historique
La commune possède un monument inscrit à l’inventaire des monuments historiques et aucun lieu n’est inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel. De plus, il compte huit objets inscrits à l’inventaire des monuments historiques et aucun à l’inventaire général du patrimoine culturel.

Le centre ville
Entourée d’arcades typiques des villes du duché de Savoie (1416-1860), la place de la mairie se déploie en forme de «rue carrée».

Grenette
Une halle à blé couverte ou « granette » fut construite en 1822 mais, devenue trop petite, elle fut remplacée par le bâtiment actuel en 1869. La granette est le symbole de la richesse agricole de l’Albanais surnommé « le grenier à blé. De Savoie » .

Les ponts
Du pont Edouard André sur le Néphaz, on aperçoit la maison forte de Montfort (1535) sur la rive droite. Cette vaste demeure, qui fut successivement mairie puis prison, présente une structure caractéristique avec de hauts murs donnant sur la rivière et des jardins à plusieurs niveaux. Les ponts, source de revenus grâce à leurs péages, et les moulins ont contribué à la richesse de Rumilly.

Pont de Coppet
Situé entre les villes de Sâles et Vallières, sur la rivière Fier, ce pont date de 1626. Il est construit en pierre, avec un seul arc en plein cintre. Accessible aux piétons et aux vélos. Site bucolique très agréable.

Pont abyssal
Pont suspendu en métal, construit en 1887 par l’ingénieur Baudin. Long de 64m, situé 96m au-dessus du Chéran, il relie Cusy à Gruffy et fait partie d’un site classé. Vue plongeante sur le chaos de Chéran. Départ pour la randonnée.

Église paroissiale
Sous le patronage de sainte Agathe du VII e siècle, seul le clocher de l’église est médiéval (XII e). Reconstruit à plusieurs reprises, notamment en 1843 à la suite d’un tremblement de terre, le bâtiment à l’architecture néoclassique sarde présente un plan de basilique à voûte en berceau sur des colonnes toscanes. Les fresques de Laurent Baud sont classées monument historique à l’instar des fonts baptismaux et du jeu d’orgue.

La « fabrique de tabac »
C’était en fait un magasin puis un centre de fermentation du tabac dont la culture faisait la richesse des Albanais. Construit en 1862 et utilisé pendant un siècle, ce vaste ensemble formait un «U» autour d’un carré dont il ne reste aujourd’hui que l’aile nord. Ce bâtiment, rénové en 2013, a été rebaptisé «la Manufacture» et abrite aujourd’hui le musée Notre Histoire.

La chapelle de l’aumône
Le prieuré de l’Aumône est mentionné en 1177. Son nom vient de l’asile gratuit accordé pendant trois jours par les bénédictins aux démunis empêchés de traverser le Chéran lors des crues. Un pèlerinage dédié à la Vierge est organisé à partir du 13ème siècle, il devient l’un des plus fréquentés de Savoie.

La Chartreuse d’Aillon
Promenez-vous dans un bâtiment remarquable et découvrez l’identité du massif des Bauges! Témoignages, vidéos et modèles révèlent la personnalité d’un territoire classé Parc Naturel Régional et labellisé Géoparc mondial UNESCO. Dans les vestiges restaurés d’un monastère installé au XIIe siècle, la Maison du Patrimoine du Parc dévoile les Bauges, riches d’histoire et d’identité du massif aujourd’hui. Lors d’une visite audio-guidée, sur un parcours adapté aux familles ou accompagné d’un Guide du Patrimoine Savoie Mont Blanc, vous comprendrez l’histoire de l’ancien monastère du Massif des Bauges mêlée à l’histoire locale et aux activités emblématiques du territoire.

Des traces anciennes à nos jours, le parcours commenté par un audioguide propose une compréhension des activités économiques emblématiques, de la vie rurale, Une partie de la visite, dont un parcours à ciel ouvert, vous emmène également sur les traces encore visibles de l’ancien domaine religieux désormais dédié au patrimoine local. Comprendre la vie du monastère en place du 12ème au 18ème siècle, son fonctionnement et son rôle essentiel dans l’économie locale.

Parcours familial « A la recherche du trésor chartreux », ce jeu de piste, spécialement conçu pour les enfants accompagnés de 6 ans et plus, vous emmène à travers l’histoire du territoire. Rencontres inattendues, jeux et quiz rythmeront votre visite et vous aideront à trouver le coffre où se cache le trésor.

Domaine et Château de Montrottier
Incarnation du château des contes de votre enfance, Montrottier vous invite à un voyage à travers le temps, les modes et les cultures. Ses salles abritent un cabinet de curiosités présentant des collections uniques de toutes époques et cultures. Dans les jardins, un parcours scénique ludique et interactif vous emmène à la rencontre des anciens occupants des lieux: belvédère, ambassadrice ou noble dame …

Monuments civils
Vieux quartiers avec maisons Renaissance, arcades et fontaine sur la place de l’Hôtel-de-Ville.
Place Grenette: marché aux blés de 1820.
Ancien magasin de tabac. Partiellement détruit et rénové.
Fontaines remarquables:
Fontaine à col de cygne (1860) à la place de l’Hôtel de Ville, remplaçant une fontaine du xvii e siècle,
fontaine du patio de la mairie (1980),
fontaine de la place de la Résistance (1980),
Fontaine sous l’église (2000) au lieu d’une fontaine du XIX ème siècle
fontaine devant la Poste, la plus ancienne,
Fontaine de la famille Descôtes datant du XVIIIème siècle et alimentée par la source de Montbornet,
lavoir et fontaine dans le quartier Chéran,
Bassin à bétail sur la place d’Armes, dont la fontaine a disparu, remplacée par des jets d’eau.

Monuments religieux
Église Sainte-Agathe de style néoclassique sarde (1843), enregistrée dans son ensemble depuis 2009 à l’ISMH.
Chapelle Notre-Dame-de-l’Aumône (bords du Chéran)
Ancien couvent des Bernardines de Rumilly.

Lieux et monuments manquants
Château de Rumilly, datant probablement du x ème siècle.
Prieuré de l’église de Sainte Agathe.

Héritage culturel
Le musée Rumilly, ancien musée albanais, qui a ouvert ses portes le 1 er mai 2013. Rumilly est la demeure de Joseph Béard, poète et médecin du xix e siècle, à qui l’on doit la monnaie de Rumilly Et Capoé? et l’invention de la légende qui va avec.

Musée Rumilly
Le musée adopte une approche unique et contemporaine de l’histoire de la ville et de son territoire. Le parcours des collections présente des peintures, gravures, sculptures, objets artisanaux et industriels pour comprendre Rumilly et ses évolutions.

Musée de la cordonnerie
Au cœur de la vieille ville, le musée dévoile les différentes facettes d’un passé artisanal qui a marqué l’histoire du village. Depuis le Moyen Âge, Alby-sur-Chéran a connu une intense activité liée aux métiers du cuir. Pendant plusieurs siècles, la cordonnerie est devenue la principale ressource de la commune et a fait vivre une grande partie de ses habitants. De nos jours, la place du Trophée et ses arcades sous lesquelles étaient nichées les étals, conservent les traces de cette longue tradition artisanale.

Maison Faune-Flore
Un espace de découverte où le jeu ponctue votre voyage à travers la vraie nature du massif des Bauges. Manipulations interactives, modèles et vidéos pour mieux comprendre les relations entre l’Homme et la Nature du territoire. Boutique, documentation Parmi la soixantaine de manipulations et de jeux, testez vos connaissances du massif, jouez à différencier les animaux et rencontrez Tim qui vous donnera les clés de la formation du terrain d’aujourd’hui. Des projections de documentaires sont également proposées, à la carte. Une boutique est à votre disposition, regroupant des articles pour enfants, des produits locaux, des livres sur le patrimoine local, des guides topographiques, des cartes et des cartes postales.

Musée de la contrefaçon et des contrefacteurs
100 m² dédiés à la contrefaçon et à la fausse monnaie à travers les siècles. Visites guidées tous les jours sur réservation. Appelez avant la visite. Les groupes accueillent jusqu’à 12 personnes.

Atelier du sculpteur Robert Ramel
Découvrez les œuvres de Robert Ramel (sculpteur 1929/1997). Plus de 150 sculptures sont exposées: sculptures sur bois, pierre, bronze, albâtre et autres matériaux, ainsi que de nombreux dessins et portraits.

Musée de la nature
Lieu privilégié de découverte de la nature, des animaux de la région et de l’abeille, sentinelle de l’environnement, des plantes aromatiques et médicinales et de la biodiversité. Venez admirer et découvrir la vie de plus de 300 animaux de notre région, naturalisés et replacés dans leur milieu naturel. Entrez dans le monde de l’abeille domestique avec notre ruche transparente ainsi que la vie des abeilles sauvages. Visitez notre jardin de plantes médicinales et de miel. Ensuite, promenez-vous dans le jardin naturel et son verger pour découvrir les aménagements de la biodiversité.

Événements et festivités
En février: Salon du bien-être et de l’épanouissement.
Le 1er week-end d’avril: Journées de l’habitat. Objectif: permettre aux artisans du territoire de participer à un salon dédié aux métiers de la construction et de la rénovation.
En mai: festival du premier roman.
En juin: Salon des artistes amateurs (20 e édition en 2010).
En août: Fête du lac le 15 août (jeux intercommunaux, bal…). fin août: bourse et exposition de véhicules anciens, 23 e édition en 2009, par le club Auto-Retro de l’Albanais.
En septembre: deuxième week-end de septembre: fête patronale (vide-grenier, fête foraine, défilé, feu d’artifice…). Salon du chauffage, des énergies renouvelables et de l’isolation.
En octobre: ​​le premier samedi d’octobre: ​​fête «balouria» des métiers anciens (vannier, forgeron, scieur, cordonnier, affûtage, etc.) et des produits locaux (saucisse, beignet, bidoyon, matafan, beurre de baratte, etc.) . Foire d’automne et foire aux fromages. Salon du vin et de la gastronomie.

Traditions et artisanat
Fromage, bière, miel, fruits et légumes… Goûtez et appréciez la richesse de notre territoire. Nos agriculteurs vous proposent des produits de qualité. Visitez leur ferme ou promenez-vous dans les marchés pour les déguster. Puis, autour de nos villages, ouvrez les portes des ateliers de nos artistes et artisans.

Produits locaux
Traditionnel ou insolite, découvrez la diversité de nos produits locaux. Savourez nos spécialités issues de l’élevage, de la production laitière ou des vergers.

Artistes et artisans
Quand passion et création se rencontrent! Travaillez les matières, les couleurs… Visitez les ateliers-boutiques de nos artistes et artisans. Des pièces uniques et originales vous attendent: bijoux, chapeaux, poteries, aquarelles…

La gastronomie
Le restaurant « La Boîte à Sel »: une fourchette Michelin. Depuis 2006, un salon du vin et de la gastronomie est organisé fin octobre.

Héritage naturel
La ville fait partie du parc naturel régional du massif des Bauges, qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par le Géoparc de l’UNESCO, devenant ainsi la 1ère réserve animalière (faune) et le 3e Géoparc de France (87e mondial). Ce label récompense la politique du parc de valorisation de la richesse géologique du massif des Bauges. En 2007, il a également signé un engagement à devenir une porte d’entrée du parc pour les douze années suivantes.

Panoramas et sites naturels
Rumilly – Albanais, en Savoie Mont Blanc, c’est aussi des sites naturels et des vues grandioses. Ici, la nature vous tend les bras: montagnes et plaines verdoyantes, rivières aux gorges spectaculaires, vergers et paysages bucoliques … Rumilly – Albanais est un territoire aux paysages variés, ponctué de montagnes aux courbes tranquilles et aux panoramas grandioses sur les Alpes. Entre campagne et montagne, venez puiser une nouvelle énergie. En particulier, vous pourrez découvrir l’un des sites naturels les plus remarquables de Savoie Mont Blanc, les Etangs de Crosagny.

Côté paysages et points de vue, le pays albanais n’est pas en reste: vallées, forêts, rivières, gorges, vue sur le Mont-Blanc et les massifs alpins environnants (Aravis, Bauges, etc.). L’Office de Tourisme peut vous renseigner sur les points de vue accessibles à pied ou en voiture (Semnoz, Montagne des Princes, Croix de Chavanne, Gorges et défilé du Val de Fier, belvédère de la Chambotte, Clergeon, etc.).

Espaces verts
Le Plan d’eau des Pérouses, créé dans les années 1980, est alimenté par une nappe phréatique. Bois de la Salle, 18 hectares situé sur les hauteurs de la ville, acheté en 1972 au Baron Dianous de la Perrotine.

Activités et loisirs
La destination Rumilly-Albanais est le camp de base idéal pour de nombreuses activités. Et cela dans un cadre naturel préservé au pied des Alpes.

Balades et randonnées
En forêt, en plaine, en montagne ou au bord d’une rivière … Des circuits de randonnées pédestres et de randonnées répondront aux envies de nature et de grands paysages. Ressentez l’appel des hautes montagnes, Rumilly-Albanais étant aux portes des Alpes, vous atteindrez très rapidement les plus beaux massifs alpins.

Tourisme à vélo
Rumilly-Albanais est le camp de base idéal pour découvrir les cols du secteur: Col du Clergeon, Col du Sapenay, Semnoz, Grand Colombier… De quoi plaire aux plus sportifs. A proximité, des itinéraires plus accessibles s’offrent également à vous, comme la ViaRhôna: une piste cyclable le long du Rhône reliant le lac Léman à la mer Méditerranée.

vélo de montagne
Rumilly-Albanais, le VTT pour tous, toute l’année. Avec nos voisins du Lac d’Annecy et d’Aix les Bains – Riviera des Alpes, nous avons regroupé nos circuits au sein du Site Albanais MTB-FFC (labellisé par la Fédération Française de Cyclisme). Pour découvrir nos circuits en toute sécurité, pour perfectionner votre technique, ou pour louer du matériel, rendez-vous à la Maison du Vélo. Situé à la base de loisirs de Rumilly, ses moniteurs vous feront partager leur passion dans une ambiance décontractée. De plus, vous trouverez l’un des plus beaux parcs de VTT électriques du secteur.

Pêche
Dans les rivières ou dans l’eau, nous avons tout ce dont vous avez besoin! Préparez vos cannes … A votre disposition: 200 km de rivières et ruisseaux, dont le Fier et le Chéran. Labellisé Fleuves Sauvages, le Chéran est un « spot » reconnu par les amateurs de pêche à la mouche. Les lacs de Rumilly vous offrent également de belles possibilités de pêche: carpe, brochet, truite… et un réservoir de poissons d’octobre à avril.

Équitation
Les sentiers balisés de Rumilly-Albanais seront parfaits pour vos balades à cheval! Marcher, trotter ou galoper… Laissez-vous séduire par les paysages qui vous entourent. Cavaliers débutants ou confirmés, nos prestataires sauront répondre à vos attentes.

Base de loisirs du lac
18La base de loisirs au bord du lac tient une place importante et durable dans l’équilibre géographique de la ville, et dans le cadre de vie des Roumilliens. Il offre aux habitants et aux visiteurs un espace public suffisamment grand pour répondre à différentes aspirations, nature, loisirs, sports.

Placée sous le signe de la convivialité et de l’écologie, la base de loisirs du lac offre un espace de détente riche et varié pour tous les âges, toutes les générations, sur une superficie d’environ 43 hectares.

Sentiers pédestres et piste cyclable autour de deux plans d’eau et d’un terrain vallonné (arboretum avec table d’orientation), plage de sable équipée et baignade surveillée lorsque le drapeau est hissé. grands espaces de pelouses, aires de pique-nique: barbecues et tables près du petit lac, tables à l’arboretum, aire de jeux pour enfants.

Une boîte à livres a été réalisée dans le cadre de la semaine européenne du développement durable 2017 à partir de panneaux récupérés et de bois local et propose une lecture pour les utilisateurs de la plage et les marcheurs. La médiathèque du Quai des Arts en assure le suivi. Il est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Zone de vitalité: trois dispositifs de renforcement musculaire sont installés dans la continuité du chemin qui passe devant la boîte à livres. La «Transat» et la «Tripode» font partie d’une gamme de relaxation. Ils permettent une activité douce faite d’étirements mais aussi de contractions de zones musculaires limitées et spécifiques. Puis, avec le «ski pédalo», on passe dans la gamme cardio qui mobilise davantage la personne puisque cet appareil utilise les muscles des jambes et des fesses. Une réalisation que nous devons au conseil municipal des jeunes.

Une passerelle enjambe le Chéran au niveau du petit lac et permet de rejoindre Boussy à proximité de sa salle des fêtes. Il est adapté aux personnes à mobilité réduite.

Pontons et zones de pêche: pêche des carnassiers (truite, perche et brochet), pêche à la carpe avec de superbes spécimens de miroirs et de communautés, de jour comme de nuit, mais aussi cafards, ruddles et tanches: l’offre de pêche est variée! La pêche aux appâts est interdite du 3 juin au 31 août inclus.