Remigius Adrianus Haanen

Remigius Adrianus Haanen ou Remigius van Haanen (5 janvier 1812 – 13 août 1894) était un peintre du 19ème siècle originaire du nord des Pays-Bas. Haanen peint principalement des paysages d’hiver et des vues sur la côte.

Il était le fils du papercutter Casparis Haanen et le frère des peintres George Gillis Haanen, Elisabeth Alida Haanen et Adriana Johanna Haanen. Il a également reçu une leçon de Jan van Ravenswaay. Son frère George Haanen et ses soeurs Elisabeth Haanen et Adriana Haanen étaient des artistes actifs dans différents genres. Haanen a eu un fils, Cecil Haanen.

Après avoir appris son métier de son père et de l’académie d’Utrecht, il passa des Pays-Bas en 1837 en Autriche, où il était actif à Vienne.

Il était l’élève de son père et à partir de 1832, Jan van Ravenzwaay (1789-1869) d’Hilversum. Il a fait un long voyage d’étude en Europe et a visité entre autres Francfort-sur-le-Main, l’Italie du Nord et Saint-Pétersbourg. À Vienne, il est devenu l’élève de Peter Johann Geiger à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Le 26 mars 1842, il épouse Emilie Mayer d’Also-Russbach à Vienne. De ce mariage provient le peintre Cecilus van Haanen (1844-1914). En 1846, le roi Guillaume II des Pays-Bas a reçu l’ordre de la couronne de chêne. Haanen a également exposé à l’exposition universelle de Paris en 1855. Il était membre de l’ancien club de Vienne. À partir de 1865, il fut membre de la maison d’artiste viennoise. Après de longs séjours à Londres en 1866 et 1867, le British Museum achète une collection de ses eaux-fortes. Le prince Esterházy l’a chargé à Budapest d’organiser et de cataloguer sa galerie. De 1875 à sa mort en 1894, il vécut à Vienne dans la « Schellinggasse 1 ». Il est décédé le 13 août 1894 au cours d’un traitement dans la ville thermale d’Aussee.

Il a signé ses œuvres avec « RH », « R. v. Haanen » et « R. van Haanen ».

Un buste de Remigius Adrianus Haanen de Viktor Tilgner a été dévoilé le 15 mai 1901 à Vienne. Le monument a été détruit pendant la seconde guerre mondiale. Certaines de ses œuvres faisaient partie de l’art pillé du NSDAP. Une monographie sur lui et son travail ou un inventaire complet de ses travaux n’est actuellement pas disponible.