Guide de Marseille, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France

Marseille est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. Il est situé sur la côte méditerranéenne près de l’embouchure du Rhône. Marseille est la deuxième plus grande ville de France, couvrant une superficie de 241 km2 (93 miles carrés) et comptait une population de 870.018 en 2016.

Marseille a une histoire complexe. Elle a été fondée par les Phocéens (de la ville grecque de Phocée) en 600 avant JC et est l’une des plus anciennes villes d’Europe. Marseille est la deuxième ville de France en termes de population. Sa population est un véritable creuset de cultures différentes.

Des marchés colorés (comme le marché de Noailles) qui vous donneront l’impression d’être en Afrique, aux Calanques (un espace naturel de grandes falaises tombant dans la mer – Calanque signifie fjord), du quartier du Panier (le plus ancien lieu de la ville) au Vieux-Port (vieux port) et à la Corniche (une route le long de la mer) Marseille a beaucoup d’attractions.

Marseille est aujourd’hui la plus grande ville de France sur la côte méditerranéenne et le plus grand port de commerce, de fret et de croisière. La ville a été capitale européenne de la culture en 2013 et capitale européenne du sport en 2017; il a accueilli les matchs de la Coupe du Monde 1998 et de l’Euro 2016. Il abrite Aix-Marseille Université.

Culture
Marseille est une ville qui a sa propre culture unique et est fière de ses différences avec le reste de la France. Aujourd’hui, c’est un centre régional de culture et de divertissement avec un important opéra, des musées historiques et maritimes, cinq galeries d’art et de nombreux cinémas, clubs, bars et restaurants.

Marseille compte un grand nombre de théâtres, dont La Criée, Le Gymnase et le Théâtre Toursky. Il y a aussi un vaste centre des arts à La Friche, une ancienne fabrique d’allumettes derrière la gare Saint-Charles. L’Alcazar, jusque dans les années 1960, un music-hall et un théâtre de variétés bien connus, a récemment été entièrement rénové derrière sa façade d’origine et abrite aujourd’hui la bibliothèque municipale centrale. Parmi les autres salles de concert à Marseille, citons Le Silo (également un théâtre) et GRIM.

Marseille a également joué un rôle important dans les arts. Elle a été le berceau et la maison de nombreux écrivains et poètes français, dont Victor Gélu, Valère Bernard, Pierre Bertas, Edmond Rostand et André Roussin. Le petit port de l’Estaque, à l’extrémité de la baie de Marseille, est devenu un lieu de prédilection pour les artistes, dont Auguste Renoir, Paul Cézanne (qui se rendait fréquemment de chez lui à Aix), Georges Braque et Raoul Dufy.

Influences multiculturelles
Les quartiers riches et pauvres coexistent, Marseille a une plus grande tolérance multiculturelle. Marseille a été la capitale européenne de la culture pour 2013 avec Košice. Elle a été choisie pour donner un «visage humain» à l’Union européenne pour célébrer la diversité culturelle et accroître la compréhension entre les Européens. Une des intentions de la mise en valeur de la culture est de contribuer au repositionnement de Marseille à l’international, de stimuler l’économie et de contribuer à une meilleure interconnexion entre les groupes. Marseille-Provence 2013 (MP2013) a accueilli plus de 900 événements culturels organisés à Marseille et dans les communes environnantes. Ces événements culturels ont généré plus de 11 millions de visites. La Capitale Européenne de la Culture a également été l’occasion de dévoiler plus de 600 millions d’euros de nouvelles infrastructures culturelles à Marseille et ses environs,

Très tôt, les immigrants sont venus à Marseille localement en provenance de la région environnante de Provence. Dans les années 1890, les immigrants venaient d’autres régions de France ainsi que d’Italie. Marseille est devenu l’un des ports les plus fréquentés d’Europe en 1900. Marseille a servi de port majeur où arrivent les immigrants du pourtour méditerranéen. Marseille reste multiculturelle. Les Arméniens de l’empire ottoman ont commencé à arriver en 1913. Dans les années 1930, les Italiens se sont installés à Marseille. Après la Seconde Guerre mondiale, une vague d’immigrants juifs d’Afrique du Nord est arrivée.

Marseille multiculturelle peut être observée par un visiteur au marché de Noailles, également appelé Marché des Capucins, dans la vieille ville près du Vieux-Port. Là, des boulangeries libanaises, un marché aux épices africain, des épiceries chinoises et vietnamiennes, des légumes et des fruits frais, des magasins de couscous, des magasins vendant de la nourriture caribéenne côtoient des étals vendant des chaussures et des vêtements du pourtour méditerranéen. A proximité, les gens vendent du poisson frais et les hommes de Tunisie boivent du thé.

Principaux sites touristiques
Marseille est l’une des villes de France où le tourisme et la programmation de conférences professionnelles ont eu tendance à augmenter fortement ces dix dernières années: environ 5 millions de visiteurs s’y sont rendus en 2013, contre 2,8 millions en 1996. notamment grâce à la Capitale européenne de la culture.

Avec ses 26 siècles d’existence, elle allie tradition et modernité. La ville est un véritable itinéraire qui emmène le visiteur de ses origines grecques et romaines aux grandes réalisations architecturales du XXIe siècle, en passant par les fondations religieuses médiévales, les fortifications du XVIe siècle, les riches demeures des XVIIe et XVIIIe siècles et les nombreux bâtiments prestigieux construits Dans le 19ème siècle.

Les forts
L’histoire de la ville de Marseille est riche et ses forts en témoignent. Véritables bastions destinés à démontrer la puissance de l’ordre en place, les forts sont aujourd’hui des lieux chargés d’histoire pour le plus grand plaisir des touristes. Ces citadelles, considérées comme un patrimoine de la ville, peuvent être visitées tout au long de l’année et de manière plus insolite lors des journées du patrimoine. Apprenez-en plus sur ces lieux uniques dans notre article.

Depuis le Vieux-Port, les citadelles montent la garde sur Marseille. A gauche, le fort Saint-Nicolas se démarque par sa présence aux côtés du Palais du Pharo. Depuis le 17 e siècle, sa structure massive impressionne. La partie supérieure s’appelle Fort Entrecasteaux et la partie inférieure Fort Ganteaume. En visitant le bâtiment supérieur, vous pourrez profiter de la vue sublime sur le Vieux-Port ainsi que sur l’autre grande citadelle de la ville de Marseille, le Fort Saint-Jean. Situé sur un éperon calcaire, le Fort Saint-Jean bénéficie d’une position privilégiée à l’entrée du port. Depuis l’antiquité, des gens y vivent mais c’est au 13ème siècle que ce lieu est devenu un véritable quartier, grâce à la présence des hospitaliers de Saint-Jean. Dès lors, les constructions se sont succédées pendant plusieurs siècles jusqu’à devenir l’édifice que nous connaissons aujourd’hui… ou presque.

Depuis 2013, le fort Saint-Jean est devenu un lieu de culture majeur à Marseille. Au fil des années, les différentes parties de la citadelle ont été réhabilitées sur plus de 45 000 m2 pour devenir un lieu culturel ouvert à tous. Restaurant, bar, terrasse panoramique, promenade, lieux d’expositions, auditorium, librairie, centre de conservation et de ressources, jardin méditerranéen… Ce lieu rassemble les intérêts de chacun. Permettre la rencontre de la culture et de la science, du divertissement et de la sociologie, tout cela autour de la pluralité des civilisations. MuCEM est le reflet de notre ville aux multiples influences. Tout au long de l’année, les événements se succèdent.

Cathédrales
Les cathédrales de La Major
Le long du quai du port lors de votre balade à Marseille, vous rejoindrez la place de la Major. Bien que plusieurs édifices aient vu le jour sur ce site depuis le Ve siècle, la première cathédrale de la Major y est restée 800 ans.

La Vieille Major
Ce lieu de culte a été construit dans les standards de l’art roman, avec des pierres roses issues des carrières de la Couronne. Il possède également un clocher qui a été ajouté au 14ème siècle. L’édifice restera cathédrale jusqu’en 1852, puis servira de paroisse jusqu’en 1950 avant de fermer définitivement. La construction de la nouvelle cathédrale la privera de deux travées, mais permettra la rénovation de son baptistère paléochrétien. La Vieille Major obtient le titre de Monuments Historiques en 1840.

Les cathédrales de La Nouvelle Major
Cette cathédrale est un joyau de la ville. Louis-Napoléon Bonaparte a posé la première pierre. Sa construction datant du 14ème siècle n’a pas été sans rebondissements. En effet, il a fallu pas moins de 3 architectes pour terminer le chantier. Léon Vaudoyer et Henry Espérandieu (connu pour avoir construit Notre-Dame de la Garde) sont tous deux morts pendant le chantier tandis qu’Henri Revoil acheva la construction.

Le Nouveau Major sera consacré en 1896. Avec son style byzantin romain, il mesure 146 mètres de long et 70 mètres de haut. Il a été classé aux Monuments Historiques en 1906.

La cathédrale abrite aujourd’hui les restes de Mgr de Mazenod, un saint canonisé par Jean-Paul II, son corps reposant dans la chapelle du déambulatoire.

A la fin des années 70, les activités commerciales situées dans les voûtes de la cathédrale, prirent fin. En 2014, le lieu a été réhabilité pour donner naissance aux Voûtes de Marseille, lieu idéal pour une petite balade à Marseille.

Préfecture
La préfecture de Marseille, un lieu emblématique La préfecture de Marseille est un bâtiment emblématique. Aussi appelé hôtel de la préfecture des Bouches du Rhône, il est le lieu de travail du préfet et permet les démarches administratives de routine. Mais s’il est fonctionnel, il n’en reste pas moins un édifice incontournable de la ville tant pour son architecture que pour son histoire. Apprenez-en plus avec nous.

La préfecture de Marseille, une rencontre entre art et architecture. C’est au 19ème siècle que la construction de la préfecture de Marseille est entreprise. Ambitieux, imposant, spacieux, selon son mécène Napoléon III, l’édifice doit ressembler à une grande ville. Avec une longueur de 90 mètres et une profondeur de 80 mètres, la préfecture impressionne par ses dimensions. Encore aujourd’hui, sa présence devant la place Félix Baret ne vous laisse pas indifférent. Chaque façade est un musée à ciel ouvert. Sur la façade principale, vous découvrirez les œuvres d’Eugène-Louis Lequesne, créateur de la célèbre Vierge de Notre-Dame-de-la-Garde. Les connaisseurs de la ville préfèrent la façade donnant sur le jardin. C’est Pierre Travaux qui a été chargé de la décoration de celui-ci, il y a représenté des personnages qui ont fait l’Histoire de Marseille.

Ouverture exceptionnelle lors des Journées Européennes du Patrimoine de Marseille. Lors des journées du patrimoine à Marseille, la préfecture se dévoile sous un nouveau jour. Le bâtiment fonctionnel devient pendant deux jours un immense espace d’exposition. Si vous voulez découvrir cette histoire écrite depuis plus de 2 siècles, découvrez le programme de l’édition 2018. Pour vous donner envie, sachez qu’en 2017, la préfecture a exceptionnellement ouvert ses salons d’honneur en public et fait venir des danseurs en costume d’époque.

Le Palais du Pharo
Situé sur une crique qui lui a donné son nom, le Palais du Pharo est un témoin de l’histoire mouvementée de Marseille. En septembre 1852, Napoléon III décide, lors de sa visite à Marseille, d’y construire sa résidence impériale. Il confie ensuite le projet à l’architecte Lefuel. Le terrain du Pharo est offert par la ville, afin de construire la résidence de l’empereur. Le palais est construit selon les standards de l’architecture marseillaise, entouré du jardin Emile Duclaux d’une superficie totale de 5,7 hectares. Malgré le résultat du projet, Napoléon n’y restera jamais. À sa mort, sa veuve, l’impératrice Eugénie, le légua à la ville.

Offert à la ville, il devient la Faculté de Médecine en 1890, puis l’Institut de Médecine Tropicale du Service de Santé de l’Armée. De 1954 à 2013, il a abrité l’Université d’Aix-Marseille II.

C’est aujourd’hui le centre névralgique du tourisme d’affaires à Marseille. Suite à de nombreux travaux, cette ancienne résidence napoléonienne constitue le plus grand centre de congrès de la ville. Avec ses 7000 m² de surface et ses 12 salles de réunion avec vue mer, il peut accueillir jusqu’à 2500 personnes.

Le Palais de la Bourse
La Chambre de Commerce de Marseille, la plus ancienne de France, a été créée en 1599 avec la désignation de quatre députés chargés de défendre les intérêts du commerce, et donc du port. Il est installé au rez-de-chaussée du Palais Communal et plus tard dans la Mairie.

De plus en plus puissante, la Chambre de Commerce décide au début du XIXe siècle de faire construire un bâtiment digne de la puissance commerciale de la ville.

Le Palais de la Bourse, construit par l’architecte Pascal Coste, a été inauguré en 1860 lors de l’arrivée de Napoléon III à Marseille. La Chambre de Commerce voulait un palais imposant sans bouleverser les habitudes des commerçants qui menaient leurs affaires en plein air: Coste proposait un plan qui permettait d’organiser tous les services autour d’une grande salle des marchés alors que les bureaux des courtiers étaient situés à l’extérieur.

La Chambre de Commerce abrite également le Musée de la Marine, qui illustre l’histoire du commerce marseillais depuis ses origines et présente des expositions temporaires ainsi qu’une bibliothèque ouverte au public.

Les quartiers de la Bourse ont subi de nombreuses opérations d’urbanisme et en 1977 un centre commercial a été construit. La découverte des vestiges du port et des anciens remparts a donné naissance à un musée consacré à l’histoire de la ville: le musée d’Histoire de Marseille.

Le cours Belsunce
Une balade à Marseille sur le Cours Belsunce, en remontant la Canebière depuis le Vieux Port, vous serez pris dans l’effervescence des cours Belsunce et Saint-Louis. Laissez-vous aller vous promener, et n’oubliez pas de faire le tour de la bibliothèque de l’Alcazar. Prenez votre temps car visiter Marseille ne se fait pas du jour au lendemain.

Au 17ème siècle, Marseille décide d’ouvrir son Cours qui était la promenade préférée des Marseillais. Le parcours a été baptisé Belsunce en mémoire de l’évêque phocéen qui s’est distingué lors de la Grande Peste de 1720. Il conduit au nord sur la porte d’Aix qui a été construite à partir de 1825 par l’architecte Michel-Robert Penchaud. Au sud, le cours Saint-Louis domine la rue de Rome au bout de laquelle s’élève l’obélisque de la place Castellane. D’un bout à l’autre, l’axe Porte d’Aix-Castellane offre l’une des plus longues perspectives d’Europe. Lors de votre balade à Marseille sur le cours Saint-Louis, vous remarquerez une copie de l’un des 18 pavillons en fonte des anciennes filles fleuristes. De 1847 à 1968, les passants et les artistes qui se sont produits à l’Alcazar n’ont pas manqué d’acheter une rose porte-bonheur.

Le Palais Longchamp
Pour enrichir votre culture lors de votre séjour à Marseille, empruntez le chemin du 4ème arrondissement qui vous mènera au pied du Palais Longchamp. Ce château d’eau fait également office de bâtiment culturel, dispose de deux musées et d’un jardin. Le lieu a joué un rôle déterminant dans l’attribution du titre de Capitale européenne de la culture, offert à Marseille en 2013.

En 1835, une épidémie de choléra frappe la ville de Marseille en raison du manque de purification de l’eau. C’est après cette tragédie que l’ingénieur des ponts et routes Franz Mayor de Montricher a réalisé un projet datant du XVIe siècle. Il s’agissait de creuser un canal de 85 kilomètres, qui apporterait de l’eau de la Durance à Marseille. Après 10 ans de travaux, 18 aqueducs verront le jour pour transporter l’eau potable. L’architecte Henry Espérandieu, connu pour avoir conçu la basilique Notre-Dame de la Garde, construira le château d’eau.

Après l’inauguration du bâtiment en 1869, plusieurs artistes se sont réunis pour décorer le Palais Longchamp de leurs œuvres. A l’entrée, vous pourrez admirer les lions et tigres du sculpteur animalier Antoine Louis Bayre tandis qu’au centre se dresse une superbe fontaine monumentale créée par Jules Cavelier. Profitez de votre séjour à Marseille pour flâner dans le jardin botanique du palais ou flâner dans ses musées.

Dans l’aile gauche du bâtiment, vous trouverez le Musée des Beaux-Arts, qui à ce jour conserve des peintures et des dessins datant du 16ème au 19ème siècle. Il est actuellement considéré comme le plus ancien musée de Marseille, en raison de son ouverture en 1801.

Dans l’aile droite du palais, le musée d’histoire naturelle y est installé depuis 1869. Il rassemble plusieurs collections de cabinets de curiosités datant du XVIIIe siècle, provenant soit de la ville, soit de l’État. Ses expositions lui valent le titre de musée de première catégorie en 1967, à l’instar de 9 autres grands musées français.

Considéré comme le plus ancien établissement scientifique de Marseille, l’observatoire a été installé sur le plateau de Longchamp en 1864. Il a été équipé du plus grand télescope du monde (80 cm de diamètre) pendant un siècle. Le site a servi de laboratoire de recherche majeur pendant plus de 140 ans. Les chercheurs ont maintenant quitté le site du Technopôle de Château-Gombert.

La rue de la République
Cette route rectiligne a été créée en 1860 sur le modèle parisien haussmannien, elle était autrefois célèbre pour son activité marchande qui n’a cessé de croître. Il relie le quartier historique de la ville au nouveau port de Joliette. C’est en 1862 que les grands travaux routiers débutent. En fait, pas moins de 1 000 maisons auront été démolies et 16 000 personnes expulsées. Le coût de la transaction immobilière s’est élevé à plus de 100 millions de francs. La rue reflète un style éclectique rappelant le charme de la Renaissance, et la rigueur du néoclassique. Malgré sa fourniture d’eau et de gaz, la commercialisation de la rue a été un échec total. Des visites guidées sont régulièrement organisées, notamment lors des journées du patrimoine, pour aider les touristes à comprendre et admirer ce petit bijou marseillais. Cette artère principale de la ville,

Église Saint-Cannat: Une touche de culture à proximité d’une rue commerçante. Il a été construit en 1558, puis consacré en 1619 sous le nom de l’Annonciation de la Sainte Vierge. C’est au XVIIIe siècle que les frères Gérard construisent la grande façade de l’immeuble « à la romaine ». Le fronton a été enlevé en 1921 pour des raisons de sécurité. Le couvent de l’église a été détruit à l’occasion de l’ouverture de la rue Colbert. Depuis 1903, l’église est une paroisse sous le nom de Saint-Cannat, ancien évêque de Marseille.

Les docks
Au cœur d’un quartier historique datant du début du 19ème siècle, les quais de Marseille sont un magnifique exemple de rénovation moderne. Situés face au centre commercial des Terrasses du Port et témoins d’un riche passé économique et industriel, les anciens quais de la Joliette forment un ensemble cohérent avec le Silo (ancienne cuve à grains) récemment transformé en salle de spectacle.

Un ensemble gigantesque de façades austères construites au milieu du XIXe siècle, le bâtiment principal est inspiré des Docks de Saint Katharine à Londres. C’est le témoin d’une époque marquée par une forte croissance économique. Avec l’arrivée des paquebots, le niveau d’eau du Vieux-Port atteint son point de saturation. C’est en 1853 que les travaux liés au projet d’extension du port de Joliette s’achèvent avec la fondation de la Compagnie des Docks et Entrepôts. Imaginés par Gustave Desplaces, les quais de Marseille ont été construits entre 1858 et 1863. Ils s’étendent sur plus de 365 mètres de long et s’organisent autour de 4 atriums et sur 7 niveaux. Un magnifique hôtel administratif de style Louis XIII complète l’ensemble architectural.

Après une période d’abandon et sous l’impulsion de l’architecte Éric Castaldi, les quais ont été réhabilités. Passerelles en bois au-dessus des étangs, immenses verrières, jardin de palmiers … rendent justice aux proportions impressionnantes et étonnantes du bâtiment. Une maquette du site est visible dans l’atrium 10.3. Les quais de Marseille accueillent aujourd’hui des bars, des restaurants, des commerces répartis sur une vaste galerie marchande mais aussi des bureaux. Au centre du nouveau quartier d’affaires Euroméditerranée, ce complexe immobilier accueille 220 entreprises: sièges sociaux, bureaux régionaux, médias locaux, etc. qui emploient plus de 3 500 personnes.

Euroméditerranée, qui s’étend du Mucem au Silo en passant par la Joliette, est un vaste projet de revitalisation économique. Musées, boutiques et nouveaux espaces urbains tentent de prendre le relais du déclin de l’activité maritime. Au total, 3,5 milliards d’investissements publics et privés s’étalant sur 15 ans et 2,7 km de front de mer. Les quais de Marseille ainsi que les Terrasses du port sont les points clés. Avec leurs commerces, parkings, bars et restaurants, ils attirent plus de 34 000 personnes par jour.

Les quais de Marseille sont situés au carrefour de 3 grands équipements culturels marseillais, chacun avec son caractère unique. A savoir, le Théâtre de la Joliette, avec une programmation assez classique, le Silo, pour des spectacles et concerts plus contemporains et enfin les Docks des Suds. En particulier, ces derniers accueillent La Fiesta des Suds chaque année en octobre. Un festival de musiques du monde qui rassemble près de 50 000 personnes. Chaque semaine, les festivals, spectacles et concerts donnés dans le quartier de la Joliette sont l’occasion pour les bars et restaurants des quais de se remplir de visiteurs.

Zones commerciales et touristiques
Le Centre Bourse, ainsi que la rue Saint-Ferréol, la rue de la République, la rue de Rome et le bas de la rue Paradis constituent le cœur commercial de Marseille avec des boutiques de vêtements, chaussures et mode pour la plupart. Marseille a trois grands centres commerciaux à La Valentine, Grand Littoral, La Joliette; plusieurs autres sont en construction à La Capelette et au Prado pour permettre à la ville de capter le consommateur se fait préalablement sur les territoires environnants. Depuis 2012, les commerces du centre-ville sont autorisés à ouvrir le dimanche. Cette autorisation n’a pas donné lieu à des ouvertures systématiques, les magasins de la rue Saint-Ferréol sont fermés le dimanche. Le Vieux Port, le Cours Julien et les environs des plages du Prado regorgent de restaurants.

Marseille est récemment devenu l’un des dix premiers ports de croisière au monde, avec 1,45 million de croisiéristes accueillis en 2015, en hausse de 10,7%. La ville a ainsi doublé son trafic en cinq ans mais reste encore loin de Barcelone (2,5 millions de passagers), de Rome (2,27 millions) et des ports des Baléares (1,99 million).

Les essentiels
Marseille est une ville pleine d’art et de culture et a de nombreuses merveilles à partager avec vous. Avec ses 26 siècles d’histoire, il allie tradition et modernité. La ville regorge de monuments, de lieux d’intérêt et de musées à visiter.

La ville est profondément marquée par son passé et déterre constamment les vestiges de toutes les villes qui se sont construites les unes sur les autres au cours des siècles. Il emmène le visiteur dans un voyage qui commence par ses origines grecques et romaines et nous mène à travers les fondations religieuses médiévales, les fortifications du XVIe siècle, les riches demeures des XVIIe et XVIIIe siècles et les nombreux bâtiments prestigieux érigés au XIXe siècle et à droite jusqu’aux temps modernes et aux grandes réalisations architecturales du 21e siècle.

Notre-Dame De La Garde
Figure emblématique de Marseille, Notre-Dame de la Garde ou «La Bonne Mère» veille sur les marins, les pêcheurs et toute la ville. Visitez Notre-Dame et profitez de la vue du haut de la colline lors de votre séjour à Marseille. Garde Hill (154m) a toujours été un poste d’observation. Une décision de Charles II d’Anjou a classé Garde Hill comme maison de poste au 15ème siècle. Ce système de surveillance s’améliora au fil des ans et la colline conserva ce rôle jusqu’en 1978. Pour protéger Marseille des armées de Charles Quint dirigées par le duc de Bourbon, le roi François Ier construisit en 1524 un fort qui, aux côtés du château d’If, composait la marine défense qui manquait à la ville. On peut encore voir le fort servir de base à la basilique actuelle et l’emblème du roi au-dessus de l’entrée nord: la salamandre.

Il y avait plusieurs chapelles ici avant sa construction. Garde Hill a donc trois rôles: un poste de surveillance, une structure militaire et un lieu de culte et de pèlerinage. Le sanctuaire étant devenu trop petit pour le nombre de pèlerins qui le visitaient au milieu du XIXe siècle, Monseigneur de Mazenod décida de construire la grande basilique Notre-Dame de la Garde. La première pierre fut posée le 11 septembre 1853, les travaux furent confiés à l’architecte Henry Espérandieu et elle fut consacrée le 5 juin 1864. Son style romano-byzantin (coupoles, pierres multicolores, or, mosaïque) s’accorde parfaitement avec les grands projets de construction repris à Marseille sous Napoléon III. Le bâtiment est en deux parties; une église basse voûtée avec une crypte et une église haute, le sanctuaire consacré à la Vierge Marie (fête et pèlerinage le 15 août). Les nombreux votifs affichés sur le mur reflètent la foi populaire. Il y a une grande statue de la Vierge Marie sur le clocher. Il a été réalisé par le sculpteur Lequesne en bronze à la feuille d’or dans les ateliers Christofle à Paris et mis en place en septembre 1870.

La Canebière
La Canebière a ouvert ses portes en 1666 suite à l’ordre de Louis XIV d’étendre la ville. Son nom vient du mot provençal «canebe», ou chanvre, pour garder vivante la mémoire des cordonniers basés ici jusqu’au Moyen Âge. Ce n’est qu’avec la suppression du Grand Arsenal à la fin du XVIIIe siècle que la Canebière fut étendue jusqu’au port et de beaux bâtiments y furent construits.

Le moment de gloire de La Canebière est venu sous la IIIe République suite à d’intenses activités intellectuelles et commerciales dans les cafés, les grands hôtels et les grands magasins. Ce n’est qu’en 1928 que La Canebière couvre officiellement le Vieux-Port jusqu’à l’église des Réformés entourant ainsi la rue Noailles et les allées de Meilhan.

L’un des premiers grands cafés de La Canebière, le Café Turc est devenu une visite incontournable pour les voyageurs au Moyen-Orient à partir de 1850. Au milieu de la salle principale se trouvait une immense fontaine surmontée d’une horloge qui indiquait l’heure en Turquie, Chine, Arabie saoudite et Europe. Café Turc a disparu après la Première Guerre mondiale.

La rue Beauvau, ouverte en 1785 sur le terrain de l’Arsenal des Galères. C’est l’une des premières rues de Marseille à avoir des trottoirs. L’hôtel Beauvau au numéro 4 hébergea Lamartine en 1832 et George Sand et Frédéric Chopin en 1835.

L’Opéra
Les Marseillais ont toujours aimé le théâtre et l’opéra. Les travaux de construction du Grand Théâtre n’ont commencé qu’à partir du moment où le terrain de l’Arsenal des Galères a été vendu en 1781. L’ensemble du domaine s’articule alors autour de cette vaste parcelle dont les rues sont consacrées au théâtre et à la musique (Corneille, Molière, Lully etc.) et les plus grands représentants de la royauté en Provence. Le Grand Théâtre néoclassique conçu par l’architecte Benard a ouvert en 1787. Un incendie en 1919 a détruit le monument; seuls les murs principaux, la colonne ionique et la façade principale en pierre ont été sauvés. L’architecte Gaston Castel en association avec Raymond Ebrard fut chargé de reconstruire l’opéra dans un style Art Déco.

Sur la corniche supérieure de la façade, on peut lire: «L’Art reçoit la Beauté d’Aphrodite, le rythme d’Apollon, l’équilibre de Pallas, et doit à Dionysos le mouvement et la vie» (L’art rassemble la beauté de Aphrodite, le rythme d’Apollon, l’équilibre de Pallas et doit mouvement et vie à Dionysos). Ce qui distingue le bâtiment, c’est le mélange expert du néoclassicisme du 18e siècle et de l’Art Déco du 20e siècle.

Grands hôtels
L’un des hôtels les plus impressionnants est sans aucun doute l’ancien Hôtel du Louvre et de la Paix, 63 La Canebière, de l’architecte Pot. La vaste entrée est encadrée par quatre cariatides représentant les quatre continents. L’hôtel était classé comme un établissement de première classe et comptait 250 chambres jusqu’en 1941 quand il fut réquisitionné et acheté par la marine française alors occupée par la Kriegsmarine. La marine française est revenue sur les lieux après la guerre et y est restée jusqu’en 1977. L’intérieur n’a pas changé depuis le Second Empire. Le bâtiment a été vendu en 1980; les architectes n’ont conservé que les façades, l’escalier et les deux salles classées Monuments Historiques. La boutique C&A a ouvert ses portes en 1984. Le premier film des frères Lumière, « Entrée en gare de La Ciotat », a été projeté dans cet hôtel de Marseille en 1896.

L’hôtel de Noailles
62 La Canebière, a été construite par l’architecte Bérengier en 1865. La saillie centrale du bâtiment est surmontée d’un fronton triangulaire sculpté. La façade présente une alternance de frontons triangulaires et curvilignes. C’était un hôtel très luxueux jusqu’en 1979. C’est maintenant un poste de police.

Les allées de Meilhan
L’agrandissement de 1666 a appelé à la création d’une promenade publique au-delà des remparts. Les travaux ne furent achevés qu’en 1775 grâce à l’intendant de Provence, Sénac de Meilhan. Les rues étaient célèbres pour leurs salles de danse. Le style des bâtiments est très différent de celui de La Canebière et de la rue Noailles et la plupart datent de la fin du 18e siècle. Le kiosque à musique en métal a remplacé l’ancienne structure en bois en 1911. Une fontaine Wallace, que vous trouverez dans le parc Longchamp, y a été construite dans les années 1930.

Le monument aux Mobilisés
a été construit ici en 1894 à la mémoire des soldats marseillais morts pendant la guerre de 1870.

Les Réformés
Les ermites saint Augustins ont déménagé à l’église Saint-Ferréol les Augustins sur le Vieux-Port au 14ème siècle. Le culte a été réformé au 16ème siècle; Les Augustins déchaussés ont construit un autre monastère au-delà de La Canebière. Les moines ont fui pendant la Révolution. En 1803, une nouvelle paroisse est fondée et la nouvelle église néo-gothique est construite sur les plans de l’architecte Reybaud. L’église a été consacrée en 1888.

Le vieux port
L’histoire de Marseille se joue sur le Vieux-Port depuis 26 siècles. Pendant l’Antiquité et le Moyen Âge, la ville grecque (Massalia), romaine (Massilia) et médiévale (Masiho) s’est développée sur la rive nord et au sud au XVIIe siècle. L’entrée du port était désormais gardée par deux forts, le fort Saint-Nicolas et le fort Saint-Jean.

L’un des symboles emblématiques du Vieux-Port était le pont transbordeur, une structure métallique ouverte entre les deux forts en 1905 qui, malheureusement, a été détruite après la guerre. Le Vieux-Port a été rénové en 2013 (accès plus facile au port, moins de trafic, l’Ombrière créée par Norman Foster). À ce jour, le Vieux-Port est le cœur battant de Marseille.

Le ferry-boat
Le Ferry Boat, si cher à Marcel Pagnol, part plusieurs fois par jour de la Mairie à travers le Vieux-Port. Il démarre en juin 1880 et commence ainsi le fameux voyage Mairie-Place aux Huiles. En 2010, un ferry-boat plus respectueux de l’environnement avec une hélice solaire électrique a pris l’eau. Désormais, deux ferries se partagent le Vieux-Port.

Saint- Ferréol les augustins
La commanderie des Templiers se trouvait sur le site de l’église au XIIe siècle. Après la suppression de l’Ordre et la disparition de ses membres, les moines augustins achetèrent les bâtiments en 1369. Ils commencèrent à construire l’église gothique qui fut consacrée en 1542 mais achevée seulement en 1588. Le clocher à l’italienne date du XVIIIe siècle. . Elle fut érigée en paroisse en 1803 au nom de Saint Ferréol en mémoire de la collégiale du même nom qui fut détruite en 1794 (où se trouve aujourd’hui le centre administratif). Le bâtiment comptait à l’origine 5 travées et 12 chapelles latérales mais l’urbanisme a détruit deux des baies en 1804. Après l’ouverture de la rue Impériale (aujourd’hui rue de la République), le cimentier Désiré Michel a créé la nouvelle façade néo-baroque.

Le Vieux Marseille
Derrière l’hôtel de ville se trouve la vieille ville de la ville, « Le Panier ». Il porte le nom d’un hôtel appelé «Le Logis du Panier» qui y était basé au 17ème siècle. La Ville de Marseille redonne au quartier son ancienne gloire depuis 1983 avec le soutien de la Commission européenne.

La Maison Diamantée a été construite par de riches commissaires espagnols et italiens puis habitée par les riches familles marseillaises jusqu’à ce qu’elle soit divisée pendant la Révolution française. C’est l’exemple parfait du maniérisme en Provence avec un gaufrage diamant exceptionnel sur sa façade et un escalier lambrissé élaboré, unique à Marseille. Il fut classé Monument Historique en 1925, sauvé de la destruction en 1943 et abrita le Musée du Vieux Marseille de 1967 à 2009.

Pavillon Daviel
Le Palais de Justice de Marseille a été construit au milieu du XVIIIe siècle par les architectes marseillais, les frères Gérard, sur les fondations d’une Maison de Justice du XVIe siècle. Le bâtiment est en pierre rose des carrières de la Couronne et présente une façade relativement étroite mais attrayante typique des maisons provençales de l’époque. L’avant-corps est surmonté d’un fronton allégorique tandis que le piano nobile présente un superbe balcon en fer forgé typique de l’artisanat marseillais du XVIIIe siècle. Des phrases révolutionnaires étaient prononcées depuis ce balcon et la guillotine se tenait sur la place en contrebas. L’annexe de la mairie se trouve actuellement dans ce bâtiment.

La Grand’Rue
La Grand’Rue porte le contour de la première route ancienne encore visible dans l’ancien port et que l’on peut suivre la place de Lenche, anciennement Agora. La route grecque était à 3 mètres sous la route actuelle. C’était déjà une route très fréquentée en 6BC car elle abritait les principaux bâtiments gouvernementaux et accueillait les marchés, les affaires et le commerce.

L’Hôtel de Cabre
Cette maison de ville, l’une des plus anciennes de Marseille, a été construite en 1535 pour le commerçant et consul Louis Cabre avec un mélange unique de styles gothique et Renaissance. Il a été sauvé pour des raisons d’urbanisme lors de la destruction d’anciens quartiers en 1943. Il a été déplacé en une seule unité sur des vérins et pivoté de 90 ° pour s’aligner sur les rues contemporaines. Les façades ont été classées Monuments Historiques en 1941.

L’Hôtel Dieu
L’Hôpital du Saint-Esprit du XIIe siècle s’est agrandi au fil des siècles et rattaché à l’Hôpital Saint-Jacques de Galice au XVIe siècle. Il devint l’Hôtel-Dieu un siècle plus tard. Sa reconstruction a été entreprise par un neveu du célèbre architecte Hardouin-Mansart mais le projet majeur est resté inachevé et l’Hôtel-Dieu a repris sa conception actuelle sous le Second Empire. Comme dans tous les bâtiments hospitaliers du XVIIIe siècle, le bâtiment était clos sur 4 côtés et divisé en deux ailes principales, une pour les femmes et une pour les hommes. L’architecte Blanchet a décidé d’ouvrir l’hôpital sud et a complété les deux ailes avec des pavillons. Les trois étages étaient ouverts par des couloirs également typiques de l’architecture hospitalière. Joseph-Esprit Brun a conçu les escaliers. Il abrite l’hôtel 5 * Intercontinental depuis 2013.

Le buste en bronze est celui de Jacques Daviel qui effectua la première extraction de la cataracte cristalline à l’Hôtel Dieu en 1745. Il fut alors nommé ophtalmologiste du roi Louis XV.

Église d’Accoules
Une petite église paroissiale a été construite ici consacrée à Notre-Dame des Accoules au 6ème siècle. L’église fut reconstruite au XIIIe siècle tout comme le clocher de la Tour Sauveterre qui sonna l’alarme et convoqua le conseil municipal. Le tout a été partiellement démoli en 1794 et l’église a été reconstruite sur les fondations centrales un peu avant la monarchie de juillet. Il y a un golgotha ​​de pierre sur le site de l’église primitive qui lit «en expiation de tous les crimes commis pendant la révolution» (en expiation pour tous les crimes commis pendant la Révolution). La flèche a également été retravaillée au 19ème siècle.

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Le preau des accoules
Au début du XVIIe siècle, les jésuites fondent l’Église de Sainte-Croix et une grande école où les futurs commerçants marseillais apprennent les langues orientales: le Collège des quatre langues. Suite à la décision de Louis XIV et conformément à son objectif de relance des échanges à Marseille, l’école devient Observatoire Royal en 1701. L’observatoire est devenu trop petit et a été déplacé sur le plateau de Longchamp en 1863. Une école a depuis été créée dans le ancien observatoire tandis que l’Académie des Belles Lettres, Sciences et Arts, conçue par Joseph-Esprit Brun, abrite aujourd’hui le Préau des Accoules, un musée entièrement dédié aux enfants.

La place de Lenche
La place de Lenche se trouve sur l’ancienne agora grecque à partir de laquelle les habitants pouvaient observer les allées et venues du port. La place était à l’origine fermée des quatre côtés et au 5ème siècle, Saint-Cassien fonda un couvent pour les sœurs Saint-Sauveur du côté sud en face du monastère Saint-Victor de l’autre côté du port. Les caves Saint-Saveur se trouvent sous la place. C’étaient les citernes de la ville grecque de 3 avant JC, classées Monument Historique en 1840 et désormais considérées comme un monument antique inaccessible mais intact.Le nom Lenche vient d’une famille corse, Lincio, qui a fait sa marque sur la place en fondant un atelier de corail , commerces et construction d’un fabuleux manoir ici au 16ème siècle.

Le côté sud de la place a été démoli conformément aux plans des autorités allemandes à l’hiver 1943 et les bâtiments ont été reconstruits plus bas dans les années 50.

Abbaye Saint-Victor
Proculus, évêque de Marseille (380-430), accueillit Jean Cassien à bras ouverts. Cassien était un ermite qui a introduit la vie monastique à Marseille. Un culte a été fondé là où l’abbaye se dresse aujourd’hui autour d’un tombeau qui était vénéré et qui, selon la légende, contenait les reliques du martyr marseillais du 14ème siècle, Saint Victor. En réalité, les cryptes renferment des artefacts archéologiques extrêmement précieux qui indiquent l’existence d’une carrière en activité à l’époque grecque puis d’une nécropole hellénistique (2BC) qui fut utilisée jusqu’à l’époque chrétienne. Il n’y en a aucune mention entre les 7e et 10e siècles. Comme toute l’Europe occidentale à l’âge sombre, Saint-Victor subit les invasions vikings et sarrasines. Isarn, moine catalan, entreprit d’importants travaux de construction en 1020 (construction de la première église avec la tour actuelle et l’autel principal). De la fin du XIIe au XIIIe siècle, l’abbaye a été entièrement reconstruite selon la construction romaine. Le monastère est alors fortifié et l’ensemble est intégré au système de défense du port.

Du XIe au XVIIIe siècle, Saint-Victor a eu la suprématie complète sur tout le christianisme du bassin méditerranéen. La ferveur monastique s’est calmée et après la Révolution, l’église a été utilisée comme entrepôt de foin, prison et caserne, ce qui l’a aidé à éviter la démolition; il a été rendu au culte et restauré au 19ème siècle. Le pape Pie XI fit de l’église une basilique mineure en 1934. Un grand pèlerinage a lieu chaque année à la Chandeleur. Le 2 février au matin, une procession part du Vieux-Port vers l’Abbaye Saint-Victor par la rue Sainte. La Vierge noire stockée dans les cryptes est vêtue d’un manteau vert et présentée à la foule; l’archevêque la bénit, prend la messe puis se rend au Four des Navettes où il bénit les célèbres biscuits marseillais en forme de bateau.

MUCEM et J4
Premier musée national consacré aux civilisations méditerranéennes du XXIe siècle, le MuCEM (Musée des civilisations européennes et méditerranéennes) est un projet gouvernemental commandé par le ministère de la Culture et de la Communication qui a ouvert ses portes en 2013. Le MuCEM est une destination pour tous où l’anthropologie, l’histoire, archéologie, histoire de l’art et art moderne s’unissent.

Villa Méditerranée
Ce bâtiment au bord de l’eau est une véritable prouesse architecturale dont la spectaculaire structure en porte-à-faux retient votre attention. La Villa Méditerranée a été conçue par Stefano Boeri et se consacre aux différentes formes d’expression de l’espace méditerranéen.

Musée Regards de Provence
Ce nouveau musée se trouve dans un ancien centre de santé construit par Fernand Pouillon. Il présente des collections de peintures, sculptures, dessins et photographies du XVIIe siècle à nos jours dans la collection privée Regards de Provence.

L’Hôtel de Ville
Le site actuel de la Mairie était occupé par la Maison de Ville où se réunissaient commerçants et consuls à partir du XIIIe siècle puis le Palais Commual au XVe siècle. L’hôtel de ville n’a été construit qu’au 17ème siècle. C’était le symbole du nouveau statut politique de la ville commandé par Louis XIV qui confia la direction de la ville aux magistrats du comté et changea le régime portuaire. Ce bel édifice baroque construit par Mathieu Portal et Gaspard Puget doit beaucoup à l’architecte marseillais Pierre Puget. Ce qui le rendait unique, c’était la séparation des commerçants au rez-de-chaussée et des magistrats du comté au premier étage. Le Pavillon Puget a été classé Monument Historique en 1948 et abrite aujourd’hui les bureaux du maire et du maire adjoint.

Le tracé souterrain de la place voisine par l’architecte Franck Hammoutène a vu la fondation de l’Espace Villeneuve-Bargemon, récompensé par l’Equerre d’Argent d’Argent en 2006. Le nouveau site abrite le Conseil, des bureaux et un grand espace muséal.

La Vieille Charité
Conformément à la politique royale du «grand confinement des pauvres», le conseil municipal décide en 1640 de «confiner les pauvres natifs de Marseille dans un lieu propre et spécifique». En 1670, une association au sein du Conseil de la magistrature charge Pierre Puget, l’architecte du roi marseillais, de construire un hôpital général pour accueillir les mendiants et les pauvres. La première pierre fut posée en 1671 de ce qui sera l’une des plus belles réalisations architecturales de Pierre Puget. L’hôpital a été achevé en 1749 avec quatre ailes de bâtiments clos à l’extérieur et ouverts par un couloir de 3 étages sur une cour intérieure rectangulaire pour accéder aux vastes espaces communs et résidentiels séparant les hommes et les femmes. La chapelle construite au centre de la cour entre 1679 et 1707 est une superbe pièce architecturale au dôme ovoïde, la quintessence du baroque italien. La façade actuelle n’a été construite qu’en 1863 et fait écho à la mission de la Charité.

Après la Révolution, la Charité devient un hospice pour les personnes âgées et les enfants jusqu’à la fin du XIXe siècle. En 1905, le bâtiment est occupé par l’armée et sert ensuite à abriter les plus démunis. Abandonné après la Seconde Guerre mondiale et destiné à être démoli, l’architecte Le Corbusier a persévéré jusqu’à son inscription aux Monuments Historiques en 1951. La Vieille Charité rénovée est un centre scientifique et culturel depuis 1986. Elle abrite le Musée d’Archéologie Méditerranéenne , le Musée des Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA), le Centre International de la Poésie de Marseille (CIPM), le cinéma Le Miroir et les salles d’expositions temporaires.

La place des Moulins
La partie la plus élevée de la ville (42 m) jouait un rôle défensif et il y avait des canons pour combattre les attaques terrestres et maritimes. Il y avait longtemps des moulins à vent sur la place et il y en avait quinze en 1596. Il ne restait que trois moulins à vent au XIXe siècle, dont on peut encore voir les fondations aujourd’hui. La ville a démoli les bâtiments existants pour créer une place. Des citernes sous la place ont été fondées en 1851 pour alimenter en eau cette partie de la ville.

Eglise Saint-Laurent
L’église Saint-Laurent est un édifice romain de taille modeste de style provençal avec trois nefs séparées par des colonnes carrées. Paroisse de pêcheurs et de gens de la mer, c’est la seule église paroissiale du Moyen Âge à exister encore à Marseille. Lors de la construction du fort Saint-Jean au XVIIe siècle, l’église a perdu une baie et sa façade est. Le clocher du 14ème siècle a été modifié au 17ème siècle. Pendant la Révolution, l’église fut pillée et très gravement endommagée mais sauvée de la démolition en servant d’entrepôt jusqu’au Concordat. Elle fut un haut lieu de la spiritualité marseillaise jusqu’en 1943, année qui vit la destruction des vieux quartiers. Elle est classée Monument Historique depuis 1950. La chapelle Sainte-Catherine est annexée à l’église et construite par les Pénitents Blancs au début du XVIIe siècle.

La Friche Belle De Mai
Au XIXe siècle, l’usine de tabac de la Belle de Mai était le siège de l’un des plus grands fabricants de France. En 1860, l’usine était située rue Sainte, près du Vieux-Port dans le centre-ville et était le premier employeur de la ville et le deuxième fabricant de tabac de France, juste derrière Paris. Chaque année, environ 100 millions de cigares étaient produits à la main sur le site. En raison de la misère des locaux, la fabrique de tabac quitte le côté sud du Vieux-Port en 1868 et s’installe à côté de la raffinerie de sucre Saint Charles à la Belle de Mai.

L’usine, qui longe la voie ferrée, connaîtra plusieurs changements, s’agrandissant de plus en plus en fonction de la consommation toujours croissante de cigarettes et de l’évolution des méthodes de production (modernisation et électrification progressive des machines de fabrication). Dans les années 1950, après des années de production de cigares et de tabac à rouler, la fabrique de tabac de la Belle de Mai, propriété de la SEITA, se spécialise uniquement dans la fabrication des marques de cigarettes Gauloises et Gitanes, suite aux commandes de Paris pour une nouvelle stratégie industrielle reflétant de nouvelles les tendances. Au début des années 60, l’usine produisait environ un cinquième de toutes les Gauloises fumées en France. Cependant, le tabac plus léger est à la mode et le personnel passe de 1000 en 1960 à 250 en 1968. L’usine est finalement fermée en 1970.

Stade Orange Vélodrome
Le Stade Vélodrome accueillait à l’origine d’autres événements sportifs (arrivées de cyclistes du Tour de France, championnats du monde de cyclisme sur piste d’où il tire son nom, compétitions d’athlétisme et de gymnastique et matchs de boxe et de rugby). Dans la perspective du championnat de l’UEFA 1984, le stade a subi des modifications; la piste du vélodrome a progressivement disparu et a ensuite été complètement détruite pour laisser place à des tribunes.

En juillet 1992, le comité exécutif de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) a décerné la 16e Coupe du Monde à la France. Comme certains matchs devaient se dérouler à Marseille, la décision a été prise d’agrandir le stade. Un concours d’architectes lancé en mai 1994 et remporté par l’architecte Jean-Pierre Buffi. Le 4 septembre 1997, le Stade Vélodrome accueillait le «Monde du Football» avec le tirage au sort de l’étape finale de la Coupe du Monde. Le stade s’est achevé le 25 février 1998 avec l’ouverture de la tribune Nord (Allées Ray Grassi).

En préparation de l’Euro 2016, le stade est passé de 60 000 places à 67 000 places couvertes protégées du vent en 2014. Le Stade Vélodrome est le deuxième plus grand stade de France après le Stade de France.

Architecture et monuments

Préhistoire et antiquité
Située au sud de la ville, la grotte Cosquer, découverte en 1992, est une grotte paléolithique ornée, fréquentée entre 27 000 et 19 000 avant le présent, dont l’entrée située sous la mer rend l’accès difficile.

Il existe encore peu de traces de la ville grecque ou romaine. Les plus visibles sont ceux de l’ancien port, situé au nord-est de l’actuel Vieux-Port, dans le Jardin des Vestiges au cœur du Musée d’Histoire de Marseille. On y trouve des vestiges des fortifications grecques, de la tour de défense, de la voie pavée romaine, du bassin d’eau douce ou des terrasses funéraires. Un développement et une mise en valeur spécifiques en 2020 permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’ancien port.

Moyen Âge
La ville ayant toujours été reconstruite sur elle-même, la Marseille médiévale est, selon l’expression de Thierry Pécout, une «ville de papier» que seuls historiens et archéologues peuvent faire revivre compte tenu de la disparition de nombreux édifices médiévaux et de la rénovation. de la ville aux époques modernes et contemporaines.

L’abbaye Saint-Victor, dont les parties les plus anciennes datent du xi e siècle, a été construite sur ce qui est peut-être le lieu de culte chrétien le plus ancien de France. La chapelle Notre-Dame-de-la-Galline aurait été construite sur un lieu de culte datant de 1042.

L’Ancienne Major, ancienne cathédrale de la ville, a été construite à partir du XII e siècle à l’emplacement d’une ancienne église datant de la fin de l’Antiquité.

L’église Saint-Laurent, bâtie au Xiii ème siècle dans un style roman provençal, est la paroisse des pêcheurs de Marseille.

Le fort Saint-Jean est situé sur le site de l’ancienne fondation des Chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et possède encore les vestiges de la chapelle du XIIe au XIIIe siècle.

Période Renaissance et classique
Des trois forts construits à l’entrée du Vieux-Port par Louis XIV pour surveiller la ville au xvii e siècle, seuls les forts Entrecasteaux et le fort Saint-Nicolas sont encore propriété du ministère de la Défense. Le Fort Saint-Jean, dont la tour carrée a été construite au milieu du XVe siècle par René d’Anjou, est intégré depuis 2013 au site Musée des Civilisations d’Europe et de la Méditerranée. Protégé au titre des monuments historiques, il relève du ministère de la Culture depuis les années 1960, mais n’a été rendu accessible au public que récemment. De l’arsenal de galères qui occupait la rive sud du port, il ne reste aujourd’hui que la capitainerie.

Bastides
Les bastides sont un élément caractéristique de la région marseillaise. Domaines secondaires de la campagne de la bourgeoisie marseillaise, il y en avait plus de 6 500 en 1773. Cette pratique était si répandue que Stendhal considérait que «c’est pour cela qu’il n’y a pas de spectacle samedi: ce jour-là, dès que la Bourse est fini, tout le monde s’enfuit vers leur Bastide ».

Il y en a encore 254 aujourd’hui, certains comme la Buzine ont été rénovés ou convertis, beaucoup sont en décomposition et menacés de destruction.

Second Empire
De nombreux monuments marseillais ont été construits pendant la seconde moitié du XIX e siècle, alors que la ville connaissait une croissance économique rapide, notamment sous le Second Empire. C’est notamment le cas du palais du Pharo (1858), du palais de la Bourse (1860), de la préfecture (1866) ou de l’église réformée (1886), plus tard de style néo-gothique.

Henri-Jacques Espérandieu est l’auteur de plusieurs monuments célèbres de la ville tels que le Palais Longchamp (1862), la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde (1864) et le Palais des arts (1864). Construite entre 1855 à 1864 avec Henri Révoil, Notre-Dame-de-la-Garde, également appelée la Bonne Mère, est célèbre pour son architecture romano-byzantine et sa statue en cuivre doré de la Vierge à l’Enfant qui domine l’édifice, œuvre de sculpteur Eugène-Louis Lequesne.

Autre édifice romano-byzantin, la cathédrale de la Major, dans le quartier de La Joliette, a été achevée en 1893 à l’emplacement de l’ancien major du XII e siècle dont subsistent le choeur et la travée.

A cette époque, la rue de la République était également percée, ornée d’immeubles haussmanniens et qui reliait le Vieux-Port au nouveau port de Joliette.

Patrimoine industriel
Marseille conserve de nombreuses traces de son histoire industrielle et nombre de ces lieux sont en cours de reconversion. L’usine de tabac, construite en 1868 dans le quartier Belle de Mai est, après avoir longtemps été une friche industrielle, est depuis la fin des années 1990, occupée par un lieu culturel, les Archives municipales, l’INA, le CICRP et un centre des médias.

Dans le quartier de la Joliette, le silo à grains d’Arenc a été transformé en salle de spectacle et les immenses quais ont été entièrement rénovés et convertis en bureaux et centre commercial.

De l’industrie du savon, seules trois usines restent en activité dans les quartiers nord. D’autres, parfois en jachère, parsèment le nord et l’est de la ville.

Architecture moderne
L’architecte Fernand Pouillon a construit de nombreux bâtiments dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment été en charge de la reconstruction du quartier du Vieux-Port détruit lors de la rafle (les célèbres bâtiments Pouillon) ou du contrôle sanitaire depuis 2013 occupé par le musée Regards de Provence.

En 1952, Le Corbusier construit sa Cité radieuse à Marseille (appelée localement « Le Corbusier » ou la « maison de la fada »), exemple d’architecture brutaliste et de son principe de logement. Le bâtiment se visite et sa terrasse panoramique sur le toit accueille un musée d’art contemporain, le MaMo.

Architecture post-moderne
Dans le cadre de son renouveau urbain, la ville voit aujourd’hui la construction de bâtiments d’architecture post-moderne tels que le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, la tour CMA-CGM, la Villa Méditerranée et la tour La Marseillaise.

Centre de Marseille
La plupart des attractions de Marseille (y compris les zones commerçantes) sont situées dans les 1er, 2ème, 6ème et 7ème arrondissements. Ceux-ci inclus:
Le Vieux Port ou Vieux-Port, principal port et port de plaisance de la ville. Il est gardé par deux forts massifs (Fort Saint-Nicolas et Fort Saint-Jean) et est l’un des principaux lieux de restauration de la ville. Des dizaines de cafés bordent le front de mer. Le quai des Belges au bout du port est le site du marché aux poissons quotidien. Une grande partie de la zone du quai nord a été reconstruite par l’architecte Fernand Pouillon après sa destruction par les nazis en 1943.
L’Hôtel de Ville, un bâtiment baroque datant du 17ème siècle.
Le Centre Bourse et le quartier adjacent de la rue St Ferréol (y compris la rue de Rome et la rue Paradis), le principal quartier commerçant du centre de Marseille.
La Porte d’Aix, un arc de triomphe commémorant les victoires françaises dans l’expédition espagnole.
L’Hôtel-Dieu, ancien hôpital du Panier, transformé en hôtel InterContinental en 2013.
La Vieille Charité dans Le Panier, un bâtiment architectural important conçu par les frères Puget. La chapelle baroque centrale est située dans une cour bordée de galeries à arcades. Construit à l’origine comme une maison d’aumône, il abrite aujourd’hui un musée archéologique et une galerie d’art africain et asiatique, ainsi que des librairies et un café. Il abrite également le Centre international de poésie de Marseille.
La cathédrale Sainte-Marie-Majeure ou La Major, fondée au IVe siècle, agrandie au XIe siècle et entièrement reconstruite dans la seconde moitié du XIXe siècle par les architectes Léon Vaudoyer et Henri-Jacques Espérandieu. La cathédrale actuelle est un gigantesque édifice de style romano-byzantin. Un transept, un chœur et un autel roman ont survécu de l’ancienne cathédrale médiévale, épargnés de la destruction complète uniquement à la suite des protestations publiques de l’époque.
L’église paroissiale Saint-Laurent du XIIe siècle et la chapelle Sainte-Catherine attenante du XVIIe siècle, sur le quai près de la cathédrale.
L’abbaye Saint-Victor, l’un des plus anciens lieux de culte chrétien d’Europe. Sa crypte et ses catacombes du Ve siècle occupent le site d’un cimetière hellénique, plus tard utilisé pour les martyrs chrétiens et vénéré depuis. Dans la continuité d’une tradition médiévale, chaque année à la Chandeleur une Vierge Noire de la crypte est portée en procession le long de la rue Sainte pour une bénédiction de l’archevêque, suivie d’une messe et de la distribution de « navettes » et de bougies votives vertes.

Les environs
Marseille est parfois surnommée «la ville aux 111 quartiers», ce qui correspond au nombre de quartiers officiels, qui sont des subdivisions des quartiers de la ville. Beaucoup sont d’anciens hameaux construits autour de l’église paroissiale. De nombreux quartiers (officiels ou non) ont une identité particulière.

Ainsi, en centre-ville, Le Panier constitue ce qui reste de la vieille ville après la destruction de la Seconde Guerre mondiale: quartier ouvrier et lieu historique de peuplement de nombreux immigrés, Le Panier est connu pour ses ruelles héritées du Moyen Ages .. La Canebière, artère emblématique de Marseille: elle s’étend du Vieux-Port à l’église réformée. Elle est devenue célèbre dans le monde entier à partir de la fin du XIX ème siècle, des marins étrangers s’arrêtant dans les nombreux cafés et bars de la rue comme le Café Turc (1850), le Café de France (1854), le Café Allemand (1866), ou le somptueux Café Riche. Noailles, située juste au sud de La Canebière, est connue pour son grand marché parfois surnommé «le ventre de Marseille».

Proche du centre-ville, le Cours Julien et La Plaine sont connus pour leur vie nocturne et leur street art. Dans le 3 ème arrondissement, la Belle de Mai est un quartier populaire qui s’est développé autour de l’usine de tabac aujourd’hui reconvertie en centre culturel.

La Corniche, le long de la mer au sud du Vieux-Port, a été aménagée au XIXe siècle et agrandie de 1954 à 1968. Elle est bordée à l’est par des villas du XIXe siècle – dont celle du célèbre music-hall marseillais Gaby Deslys – et borde le pittoresque Vallon des Auffes. Il accueille le marégraphe de Marseille, construit en 1883. Le quartier le plus méridional de la côte, les Goudes, est constitué de petites cabanes de pêcheurs épargnées par l’urbanisation du littoral. Au nord, L’Estaque est un quartier ouvrier, ancien lieu d’usines, rendu célèbre par les peintures de Paul Cézanne et les films de Robert Guédiguian.

A l’est, La Treille est un ancien village perché au sommet d’une colline et célèbre pour avoir accueilli l’écrivain et cinéaste Marcel Pagnol.

Le nord de la ville est constitué d’un habitat disparate, entre de grands ensembles construits à partir des années 1960 comme Castellane, le Plan d’Aou ou la ville de Kallisté, mais aussi de nombreux centres de villages anciens comme L’Estaque situé en bord de mer, Sainte -Marthe ou Château-Gombert, quartiers où il y a encore une activité agricole. On retrouve également dans le nord de la ville les sièges de nombreuses industries ou entreprises (Ricard, Compagnie fruitière, Haribo …).

Patrimoine culturel

Musées
Marseille compte 26 musées, le plus grand nombre de France après Paris, notamment le musée d’histoire de Marseille, le musée Cantini, le musée d’art contemporain, le musée d’histoire naturelle et le musée des beaux-arts.

Le Musée des civilisations européennes et méditerranéennes (MuCEM), situé sur l’esplanade du J4 et au fort Saint-Jean, a ouvert en 2013. C’est un musée national et le plus visité de la ville, avec 2 millions de visiteurs en 2013.

Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) et la Villa Méditerranée ont été inaugurés en 2013. Le MuCEM est consacré à l’histoire et à la culture des civilisations européennes et méditerranéennes. La Villa Méditerranée adjacente, un centre international d’échange culturel et artistique, est partiellement construite sous l’eau. Le site est relié par des passerelles au Fort Saint-Jean et au Panier.
Le musée Regards de Provence, ouvert en 2013, est situé entre la cathédrale Notre-Dame de la Majeur et le fort Saint-Jean. Il occupe un bâtiment portuaire converti construit en 1945 pour surveiller et contrôler les risques sanitaires potentiels liés à la mer, en particulier les épidémies. Il abrite aujourd’hui une collection permanente d’œuvres d’art historiques de Provence ainsi que des expositions temporaires.
Le musée du Vieux Marseille, installé dans la Maison Diamantée du XVIe siècle, décrit la vie quotidienne à Marseille à partir du XVIIIe siècle.
Le musée des Docks Romains conserve in situ les vestiges des entrepôts commerciaux romains, et possède une petite collection d’objets, datant de la période grecque au Moyen-Âge, découverts sur le site ou récupérés sur des épaves.
Le Musée d’Histoire de Marseille (Musée d’Histoire de Marseille), consacré à l’histoire de la ville, situé au Centre Bourse. Il contient des vestiges de l’histoire grecque et romaine de Marseille ainsi que la coque d’un bateau du 6ème siècle la mieux conservée au monde. Les vestiges antiques du port hellénique sont exposés dans les jardins archéologiques adjacents, le Jardin des Vestiges.
Le Musée Cantini, un musée d’art moderne près du Palais de Justice. Il abrite des œuvres associées à Marseille ainsi que plusieurs œuvres de Picasso.
Le musée Grobet-Labadié, en face du palais Longchamp, abrite une exceptionnelle collection d’objets d’art européens et d’instruments de musique anciens.
Le Palais Longchamp du XIXe siècle, conçu par Esperandieu, est situé dans le parc Longchamp. Construit à grande échelle, ce bâtiment à colonnades à l’italienne s’élève derrière une vaste fontaine monumentale avec des cascades en cascade. Les jeux d’eau marquent et masquent le point d’entrée du canal de Provence à Marseille. Ses deux ailes abritent le Musée des beaux-arts de Marseille (un musée des Beaux-Arts) et le Muséum d’histoire naturelle de Marseille.
Le Château Borély est situé dans le Parc Borély, un parc au large de la baie de Marseille avec le Jardin botanique EM Heckel, un jardin botanique. Le Musée des Arts Décoratifs, de la Mode et de la Céramique a ouvert dans le château rénové en juin 2013.
Le Musée d’Art Contemporain de Marseille (MAC), musée d’art contemporain, a ouvert ses portes en 1994. Il est consacré à l’art américain et européen des années 1960 à nos jours.
Le Musée du Terroir Marseillais à Château-Gombert, consacré à l’artisanat et aux traditions provençales.

Opéra
Le principal attrait culturel de Marseille a été, depuis sa création à la fin du XVIIIe siècle et jusqu’à la fin des années 1970, l’Opéra. Situé à proximité du Vieux-Port et de la Canebière, en plein cœur de la ville, son style architectural était comparable à la tendance classique que l’on retrouve dans d’autres opéras construits à la même époque à Lyon et à Bordeaux. En 1919, un incendie détruisit presque complètement la maison, ne laissant que la colonnade en pierre et le péristyle de la façade d’origine. La façade classique a été restaurée et l’opéra reconstruit dans un style essentiellement Art Déco, à la suite d’un grand concours. Actuellement, l’Opéra de Marseille met en scène six ou sept opéras chaque année.

Depuis 1972, le Ballet national de Marseille se produit à l’Opéra; son directeur de sa fondation à 1998 était Roland Petit.

Événements et festivals populaires
Il y a plusieurs festivals populaires dans différents quartiers, avec des concerts, des animations et des bars en plein air, comme la Fête du Panier en juin. Le 21 juin, des dizaines de concerts gratuits sont organisés dans la ville dans le cadre de la Fête de la Musique en France, mettant en vedette des musiques du monde entier. Étant des événements gratuits, de nombreux Marseillais y participent.

Marseille accueille un événement Gay Pride début juillet. En 2013, Marseille a accueilli Europride, un événement international LGBT, du 10 juillet au 20. Début juillet, il y a le Festival International du Documentaire. Fin septembre, le festival de musique électronique Marsatac a lieu. En octobre, la Fiesta des Suds propose de nombreux concerts de musiques du monde.

Musique hip hop
Marseille est également bien connue en France pour sa musique hip hop. Des groupes comme IAM sont originaires de Marseille et ont initié le phénomène du rap en France. D’autres groupes connus incluent Fonky Family, Psy 4 de la Rime (y compris les rappeurs Soprano et Alonzo) et Keny Arkana. D’une manière légèrement différente, la musique ragga est représentée par Massilia Sound System.

Patrimoine environnemental
Marseille est entourée de chaînes de montagnes, dessinant un arc autour de la ville: au nord, la chaîne de l’Estaque, ou la chaîne de la Nerthe, puis, du nord de la ville à l’est, le massif de l’étoile qui rejoint le Garlaban situé en raison est. Au sud-est se trouve le massif de Saint-Cyr et enfin, au sud, le massif de Marseilleveyre.

Marseille compte également plusieurs parcs urbains répartis sur l’ensemble de son territoire. Dans le centre-ville se trouvent le parc Longchamp, le parc du 26 e centenaire et le jardin du Pharo. Au sud, on trouve le parc Borély, construit entre 1860 et 1880 et au sein duquel se trouve le château Borély, le parc balnéaire des plages du Prado et le parc Valmer, tous deux situés en bord de mer, le parc de campagne Pastré, ou la Maison Blanche parc, construit en 1840 et qui abrite une bastide.

Au nord de la ville, le parc François Billoux à Saint-Louis, le parc du Grand Séminaire situé à Aygalades, le parc Athéna à Château-Gombert et le parc de la Bastide Montgolfier à Sainte-Marthe ainsi que le parc de la Font Obscure, dans le au milieu de grands ensembles du 14 e arrondissement de la ville, sont également remarquables. Enfin, à l’est de la ville se trouvent entre autres le parc de Saint-Cyr, dans le quartier Saint-Loup et le parc de Buzine, célèbre pour être celui du Château de ma mère par Marcel Pagnol.

Les calanques
Entre Callelongue et Port Pin, le long d’une côte de 20 kilomètres, de magnifiques falaises blanches s’élèvent verticalement de la mer. Personne ne résiste à la fascination d’une telle harmonie, faite de l’infini de la mer et de la folie divine des falaises dont les pics acérés et les forteresses colossales s’efforcent vers le ciel.

Les calanques, ces doigts d’émeraude entre les rochers, ont été créées il y a 12 000 ans lorsqu’un réchauffement progressif après la période glaciaire a fait monter la mer pour inonder les vallées. De cette manière, les îles de l’archipel de Riou se sont également formées.

Les conditions naturelles ensoleillées, venteuses et sèches ont donné naissance à une vie végétale riche de sa diversité, avec quelques espèces rares et fragiles. Par exemple, l’herbe «Gouffé» n’existe nulle part ailleurs dans le monde. Ces espèces doivent être préservées. L’homme, dans les siècles passés, a laissé paître ici des troupeaux de chèvres et a construit des enclos et des fours à chaux, dont on peut encore voir les ruines. De ce peuplement humain, seules les cabanes de pêcheurs de Sormiou et Morgiou restent un exemple vivant.

Les îles
L’île de Riou
Le côté de l’île qui fait face à la mer ouverte est inaccessible en raison des parois rocheuses verticales et des ravins en ruine. Le côté qui fait face à la chaîne de collines de Marseilleveyre a un paysage plus doux et facilite l’accès. Le MOnasterio Creek, la crique la plus visitée. Les tamaris, les seuls de l’île, poussent près de la plage .. Le sommet culmine à 100 m et offre un panorama unique sur les calanques et la côte de la Camargue à la Ciotat. Un certain nombre de sentiers peuvent être empruntés pour explorer cette île sauvage qui est actuellement inhabitée mais qui abritait autrefois des Néolithiques qui venaient ici pour les crustacés. Au sommet d’une des collines se trouvent les ruines d’une tour de guet construite au XIIe siècle pour avertir Marseille de toute attaque éventuelle des barbares. La tour de guet communiquait avec le poste de guet au sommet de Marseilleveyre. A deux pas de Riou se trouvent deux petites îles bien connues des amateurs d’archéologie sous-marine.

Les grandes et petites îles Conglué
En 1952, le navire « Calypso » de Jacque Cousteau jeta l’ancre au Grand Conglué. Enfin, après cinq campagnes de fouilles, les plongeurs ont découvert l’épave romaine la plus célèbre du monde. 7 000 pièces de vaisselle ont été trouvées ainsi qu’une cargaison d’amphores à vin. D’autres épaves ont été découvertes plus tard et constituent ensemble un extraordinaire trésor englouti. Il n’est donc pas étonnant que les recherches en archéologie sous-marine aient débuté à Marseille et que le siège national de ce domaine de recherche soit basé dans la tour Saint Jean dans le Vieux-Port.

L’île de la Jarre
L’île de la Jarre fait face à la chaîne de collines de Marseilleveyre. C’est l’un des principaux endroits de la Méditerranée où les navires de commerce jettent l’ancre depuis plus de 20 siècles. C’est ici qu’en 1720, le «Grand Saint Antoine», navire transportant de riches étoffes mais aussi la peste de Smyrne à Marseille, fut brûlé et coulé. L’île était la troisième escale de quarantaine avec Pomègues et Ratoneau, îles voisines de l’archipel du Frioul, pour les navires à destination de Marseille.

Île Maïre
L’île de la Maïre ​​est située à l’extrême sud de la baie de Marseille face au Cap Croisette. L’île possède des pics calcaires pointus qui se détachent du ciel. Bien qu’elle soit actuellement inhabitée, des fouilles archéologiques en 1903 ont montré que l’île était habitée pendant l’ère néolithique. Jusqu’en 1920 environ, les officiers de l’armée et de la marine y maintinrent encore le poste photoélectrique et, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande fit construire des fortifications aux Italiens sur ce site exceptionnel. Une tourelle peut encore être vue aujourd’hui. Le sommet des falaises abruptes offre une vue exceptionnelle sur les calanques, le littoral et particulièrement sur les « farillons » jumeaux, rochers qui ont fait tant de naufrages depuis l’Antiquité. La splendeur du monde sous-marin se trouve au pied de l’île.

Île du phare de Planier
L’île Planier se situe au niveau de l’eau à 15 km en mer du Vieux-Port. Cinq phares successifs ont été construits sur la petite île depuis que le premier phare a été érigé au Moyen Âge pour guider les marins et avertir Marseille de l’arrivée des pirates et des envahisseurs des Iles Barbarie. Le phare n’a pas de tâche facile puisqu’il doit éclairer le plus grand port de la Méditerranée. Le phare actuel date de 1959. C’est le plus haut bâtiment de la côte méditerranéenne et sa lampe est à près de 68 mètres au-dessus du niveau de la mer. Sur cette île de 3 hectares une magnifique colonne est construite en pierre de Cassis. Seuls quelques bâtiments prestigieux de Marseille, tels que le Palais de Justice, la Préfecture et le Palais Longchamp, ont été construits avec cette pierre. La pierre remonte à 115 millions d’années et a la propriété inhabituelle de capter les rayons du soleil et d’expulser les impuretés la nuit. C’est pour cette raison que le phare est resté parfaitement blanc.

En 1992, le phare a été automatisé et les derniers gardiens sont partis, laissant le bâtiment inhabité. Heureusement, le phare a connu une nouvelle vie grâce au travail acharné de deux groupes de personnes dévouées, « Sea and Sun » et « Tiboulen du Planier ».

Les plages
Le littoral marseillais s’étire en croissant Nord-Sud et alterne entre roches, sable et galets. Au sud, le massif des Calanques, avec quelques criques et un accès facile à l’eau: Port Pin, En-Vau, Sugiton, Morgiou, Sormiou, la Crique des Phocéens, et la Crique des Sablettes près des Goudes, Saména et la Crique du Mont Rose près de Montredon. NB L’accès aux Calanques au printemps et en été est réglementé par un arrêté préfectoral interdisant la circulation automobile. La calanque de Sormiou est surveillée en été.

Puis, à l’approche de la ville, il y a les criques du Bain des Dames et de Bonne Brise, petites plages de sable et de galets sans surveillance et sans installations, mais avec une superbe vue sur la rade de Marseille et un restaurant. Accès: ligne de bus 19 Puis vient la plage de la Pointe Rouge, la plus grande plage de sable fin, qui jouxte le port du même nom. Ici, il y a des restaurants, des toilettes et des aires de jeux. Supervisé l’été, poste de secours, douches, magasin de vêtements. Accès: ligne de bus 19.

Le parc balnéaire du Prado
Avant 1975, et malgré ses 42 km de côtes, Marseille ne disposait d’aucune infrastructure permettant aux baigneurs d’accéder facilement à la mer. Avec la création du parc balnéaire du Prado, 26 hectares de verdure vivent désormais en harmonie avec 10 hectares de plages de sable et de galets sur une longueur de près de 2 km. La réalisation d’une telle installation sur les 40 hectares récupérés à la mer était un véritable défi en raison des nombreuses contraintes rencontrées sur le site (tempêtes, embruns, mistral, pollution …). chaque année, trois millions et demi de visiteurs utilisent pleinement les pelouses totalement ouvertes au public, les esplanades et les aires de repos et de jeux. Les multiples facettes de ce parc convivial en bord de mer font le bonheur des visiteurs à tout moment de l’année. De plus, une piste de skate de renommée internationale est à la disposition des passionnés.

Il comprend: Bonneveine Cove et Vieille Chapelle (avec le skate park à proximité), Borély Beach, L’Huveaune Beach et les plages du Prado Sud et Nord. Surveillé l’été, postes de secours, magasin de vêtements, toilettes, douches, aires de jeux, buvettes, accès handicapés. L’été, un stade est aménagé sur les plages avec des stands ouverts à tous. Il s’agit d’un lieu pour des compétitions sportives internationales de haut niveau et des activités sportives et culturelles pour enfants et adultes encadrées par des moniteurs diplômés.

Puis, entre le Prado et le Vieux Port, en direction nord, il y a deux petites plages de sable, le Prophète et les Catalans, avec encadrement l’été, poste de secours et toilettes. Ils ont leur clientèle fidèle, principalement des familles le matin. La plage des Catalans est le siège du Catalans Beach Volleyball Club, qui organise chaque été le tournoi international du même nom.

Enfin, au nord, après L’Estaque, se trouvent les plages de la Corbière, avec leur base nautique municipale. Eux aussi ont été récupérés sur la mer et sont précédés de jardins paysagers. L’accès piéton se fait par un chemin creusé dans la roche et des marches. Ils ne sont pas très profonds, partiellement ombragés, faits de sable fin et de galets, et sont équipés de toilettes, de douches et d’un magasin de vêtements gratuit. A proximité il y a une buvette et une aire de jeux (volley-ball …). De là, il y a l’une des plus belles vues le long de la côte marseillaise. activités sportives et culturelles pour enfants et adultes encadrées par des moniteurs diplômés.

Aliments
La Bouillabaisse est le plat de fruits de mer le plus connu de Marseille. C’est un ragoût de poisson contenant au moins trois variétés de poissons locaux très frais: typiquement rascasse rouge (Scorpaena scrofa); merle rouge (fr: grondin); et congre européen (fr: congre). Il peut inclure la dorade à tête dorée (fr: dorade); turbot; lotte (lotte ou baudroie); mulet; ou merlu argenté (fr: merlan), et il comprend généralement les crustacés et autres fruits de mer tels que les oursins (fr: oursins), les moules (fr: moules); crabes de velours (fr: étrilles); araignée de mer (fr: araignées de mer), plus pommes de terre et légumes. Dans la version traditionnelle, le poisson est servi sur un plateau séparé du bouillon. Le bouillon est servi avec de la rouille, une mayonnaise à base de jaune d’œuf, d’huile d’olive, de poivron rouge, de safran et d’ail, étalée sur des morceaux de pain grillé ou des croûtons. À Marseille, la bouillabaisse est rarement faite pour moins de dix personnes; plus il y a de gens qui partagent le repas, et plus il y a de poissons différents, meilleure est la bouillabaisse.
L’aïoli est une sauce à base d’ail cru, de jus de citron, d’œufs et d’huile d’olive, servie avec du poisson bouilli, des œufs durs et des légumes cuits.
L’anchoïade est une pâte à base d’anchois, d’ail et d’huile d’olive, tartinée sur du pain ou accompagnée de crudités.
La bourride est une soupe à base de poisson blanc (lotte, bar européen, merlan, etc.) et d’aïoli.
La Fougasse est un pain plat provençal, semblable à la focaccia italienne. Il est traditionnellement cuit au four à bois et parfois fourré d’olives, de fromage ou d’anchois.
Les Navette de Marseille sont, selon les mots de l’écrivain gastronomique MFK Fisher, « de petits biscuits en forme de bateau, une pâte dure au goût vaguement d’écorce d’orange, sentant mieux qu’eux ».
Farinata # Les variations françaises sont de la farine de pois chiche bouillie en une bouillie épaisse, laissée à raffermir, puis coupée en blocs et frite.
Le pastis est une boisson alcoolisée à base d’anis et d’épices. Il est extrêmement populaire dans la région.
Pieds paquets est un plat préparé à partir de pieds et d’abats de mouton.
Le pistou est une combinaison de basilic frais écrasé et d’ail avec de l’huile d’olive, semblable au pesto italien. La soupe au pistou associe le pistou dans un bouillon aux pâtes et légumes.
La tapenade est une pâte à base d’olives hachées, de câpres et d’huile d’olive (parfois des anchois peuvent être ajoutés).

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Tags: France