Visite guidée de la forêt de Fontainebleau, Seine-et-Marne, France

La forêt de Fontainebleau, qui signifie « forêt de bruyères », est une forêt mixte de feuillus située à soixante kilomètres au sud-est de Paris, en France. Elle est située principalement dans l’arrondissement de Fontainebleau dans la partie sud-ouest du département de Seine-et-Marne. La forêt de Fontainebleau est célèbre dans le monde entier pour avoir inspiré les artistes du XIXe siècle, notamment les peintres de l’école de Barbizon et les impressionnistes, ainsi que les photographes, écrivains et poètes.

Le parc de près de 80 hectares a été créé sous Henri IV, qui y creusa le Grand Canal de 1,2 km de long entre 1606 et 1609, et planta plusieurs espèces d’arbres, notamment des sapins, des ormes et des arbres fruitiers. Auparavant, vers 1530, François Ier avait aménagé la « Treille du Roi » – longue également de 1,2 km – où l’on cultivait le chasselas doré de Fontainebleau, sur la face sud du mur. Le canal, précédant celui de Versailles de près de soixante ans, devient rapidement un lieu d’attraction. On pouvait s’y rendre en bateau et Louis XIII y faisait naviguer une galère. Elle est alimentée par plusieurs aqueducs établis au XVIe siècle.

Premier massif labellisé Forêt d’Exception en 2013, il comprend 2 350 ha de réserves biologiques dont l’origine de la protection sous forme de « réserves artistiques » remonte à 1853. Le territoire boisé autour de Fontainebleau est constitué de deux forêts domaniales : Trois Pignons et Fontainebleau, avec des peuplements de feuillus et de résineux. Deuxième forêt domaniale de France, Fontainebleau est le plus grand massif forestier d’Ile-de-France et se distingue par le fait que plus de 98 % de son territoire est occupé par deux sites du patrimoine national : le château de Fontainebleau et le parc national. forêt de Fontainebleau.

Ancienne forêt royale, Fontainebleau fut longtemps réputée pour la chasse et la production de bois de chauffage, ainsi que pour la construction de châteaux, de cathédrales et de navires. C’était autrefois un domaine de chasse très apprécié des rois qui y venaient à partir du Xe siècle pour chasser le cerf et les oiseaux. Le tir était pratiqué dès l’époque de Louis XIV. À partir du Xe siècle, la plupart des souverains jusqu’à Napoléon III séjournèrent à Fontainebleau essentiellement par amour de la chasse. Fontainebleau a été choisie pour ses vastes étendues forestières, son gibier abondant et surtout sa proximité avec Paris. La chasse était un véritable passe-temps royal, les rois considérant la chasse comme un excellent entraînement à la guerre.

La forêt de Fontainebleau abrite un patrimoine vivant et naturel exceptionnel. Elle offre une mosaïque de paysages et d’écosystèmes forestiers, résultant à la fois de sa végétation (landes et forêts d’arbres), de son relief (collines, vallées et gorges), de son climat (influences atlantiques, continentales, voire méditerranéennes), et de sa géologie (allant de sable fin aux roches gréseuses et plateaux calcaires). C’est un carrefour bio-géographique, comprenant des biotopes exceptionnels. En raison de ces circonstances écologiques uniques, une richesse de faune et de flore y abonde.

Entrez dans les paysages de la forêt de Fontainebleau, une immersion dans la richesse touristique du territoire. Découvrez le plus grand espace naturel d’Ile de France et une grande richesse d’activités de plein air. Découvrez le patrimoine comme le Château de Fontainebleau, les nombreux musées, les villages d’artistes et de personnages… Découvrez le patrimoine culturel exceptionnel du Pays de Fontainebleau. La forêt de Fontainebleau et ses 22 000 ha de nature préservée est un écosystème exceptionnel unique au monde. Un véritable voyage au cœur de la nature avec une multitude d’activités possibles : randonnées, escalade, équitation ou vélo… Haut lieu d’art et d’histoire, de tradition équestre et de gastronomie locale, c’est au Pays de Fontainebleau que se déroule le Les plus belles richesses du Sud Seine-et-Marne sont concentrées.

Histoire
Il y a quarante mille ans, des populations nomades s’installaient autour de la forêt. Diverses traces de leur présence ont été découvertes : outils en pierre sculptée, ossements d’animaux tels que des ours, des éléphants, des rhinocéros, des cerfs géants. Plus de 2 000 grottes avec des gravures rupestres sont disséminées dans la forêt. Ils sont attribués à toutes les périodes comprises entre le Paléolithique supérieur (environ 12 000 avant JC) et les temps modernes. Cependant, la majorité des gravures datent du Mésolithique (entre 9 000 et 5 500 avant JC). Ils prennent souvent la forme de gravures géométriques (treillis), même si certaines sont figuratives.

Le IVe siècle avant JC voit l’arrivée des tribus celtes et ligures. Les Celtes s’installèrent dans la région au Ve siècle avant JC. Une nécropole celtique a été découverte à Cannes-Écluse, ainsi que des armes et des cornes d’auroch. Près de Bouray (Seine-et-Oise), un buste d’un dieu celtique à pattes de cerf a été mis au jour, tandis qu’à Bossy-aux-Cailles, un tintinnabulum celtique a été découvert.

Vers l’an Mil, l’occupation humaine de la forêt consistait en une série d’enclaves contrôlées par de petits seigneurs et de riches propriétaires fonciers. En 1067, Philippe Ier acquiert le comté du Gâtinais, ce qui donne à la couronne le contrôle de l’ensemble du territoire de la forêt actuelle. Pour les rois de France, la forêt avait plusieurs usages, notamment cynégétiques et forestiers, mais aussi un intérêt militaire, Fontainebleau étant un endroit stratégique sur la route de Sens et de la Bourgogne. En 1137, Louis VI entreprend la construction d’un château de chasse composé d’un donjon, de douves et d’une chapelle. C’est à cette époque qu’apparaît la première utilisation du mot « Fontainebleau ».

En 1400, Charles VI lance la première réforme de la politique forestière ; c’est-à-dire qu’il a ordonné la fermeture complète de la zone forestière pendant plusieurs mois afin de vérifier les droits et les usages de chaque utilisateur de la forêt. Cette procédure exceptionnelle s’est répétée à de nombreuses reprises sous l’Ancien Régime. Le château fut reconstruit à partir de 1527 par François Ier, comme base de chasse « aux bêtes rouges et noires » qui abondaient dans la forêt. A l’époque, la forêt ne couvrait que 13 365 hectares, mais les rois de France l’étendirent par acquisitions et confiscations. Sous François Ier également, l’office du Grand Forestier est créé. Il était responsable des officiers et des gardes à cheval, chacun ayant la surveillance et la gestion d’un canton de la forêt. C’est à cette époque, au XVIe siècle, que prend forme l’administration chargée de la gestion de la forêt. Elle conserva cette responsabilité jusqu’à la Révolution française.

A l’époque de Louis XIV, moins de 20 pour cent de la superficie forestière était boisée. Jean-Baptiste Colbert lance une réforme de juin à septembre 1664 ainsi qu’une campagne de plantation d’arbres. En 1716, après le rigoureux hiver de 1709, 6 000 hectares furent plantés de feuillus, mais cela se révéla être un échec presque total. En 1750, le périmètre de 90 km de la forêt était délimité par 1050 bornes dont certaines sont encore visibles aujourd’hui. En 1786, les pins sylvestres furent introduits. Après la Révolution, suite à de nombreuses coupes illégales et à la prolifération du gibier faute de chasse, Napoléon Ier réforme l’administration forestière et celle du château en 1807. En 1830, la plantation de 6 000 hectares supplémentaires de pins provoque la colère des artistes qui est venu chercher l’inspiration dans la forêt.

La forêt de Fontainebleau est célèbre dans le monde entier pour avoir inspiré les artistes du XIXe siècle, notamment les peintres de l’école de Barbizon et les impressionnistes. Les peintres de Barbizon, dirigés par Théodore Rousseau, militent contre les plantations de résineux qui se font au rythme de plusieurs centaines d’hectares par an depuis 1830. Ils s’y opposent au motif que les plantations déforment les paysages. Les artistes s’opposèrent également aux coupes de régénération prévues dans les vieilles forêts en 1837 et fondèrent la Société des Amis de la Forêt de Fontainebleau pour la protéger.

En 1839, Claude-François Denecourt publie son premier guide forestier et trace les premiers sentiers en 1842. Dès 1849, le chemin de fer arrive à Fontainebleau, ce qui permet aux Parisiens de visiter Fontainebleau lors d’excursions à la journée. Cet accès relativement facile a contribué à susciter un soutien public en faveur de la protection de la forêt.

A la demande des peintres de l’Ecole de Barbizon, les coupes de feuillus furent suspendues dans certains cantons appréciés des artistes. En 1853, les « réserves naturelles » couvrant plus de 624 hectares de forêts anciennes et de zones rocheuses (Bas Bréau, Cuvier Châtillon, Franchard, Apremont, La Solle, Mont Chauvet) sont retirées de l’exploitation du bois. Pour la première fois en France, le souci de « la protection de la nature » devient l’un des objectifs de la gestion forestière. Par le décret impérial du 13 avril 1861, la « réserve artistique » fut portée à 1 094 hectares et finalement à 1 693 hectares de 1892 à 1904. Le directeur général des forêts, Henri Faré, expliqua que la mise en réserve de 1 600 hectares équivalait à perdre un revenu de 300 000 francs-or. Pourtant, la Forêt de Fontainebleau devient ainsi la première réserve naturelle au monde.

Environnement naturel
La forêt de Fontainebleau abrite un patrimoine vivant et naturel exceptionnel. Elle offre une mosaïque de paysages et d’écosystèmes forestiers, résultant à la fois de sa végétation (landes et forêts d’arbres), de son relief (collines, vallées et gorges), de son climat (influences atlantiques, continentales, voire méditerranéennes), et de sa géologie (allant de sable fin aux roches gréseuses et plateaux calcaires).

C’est un carrefour bio-géographique, comprenant des biotopes exceptionnels. En raison de ces circonstances écologiques uniques, une richesse de faune et de flore y abonde. Dès le XVIIe siècle, cette réserve biologique attire des naturalistes de renom, comme Tournefort, puis Jussieu et Linné. Par ailleurs, en 1948, une conférence de l’UNESCO tenue à Fontainebleau aboutit à la création de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Géologie
Il y a trente-cinq millions d’années, l’espace qu’occupe aujourd’hui la forêt de Fontainebleau était une mer qui déposait des sédiments de sable fin et blanc d’une cinquantaine de mètres d’épaisseur. Les sables ont été déposés à l’époque Oligocène. Ce sable est l’un des plus purs au monde et est utilisé pour la verrerie (Murano à Venise) et pour la fibre optique. Le sable a ensuite formé les grands bancs de rochers de grès – constitués de grains de quartz cimentés par un gel de silice – qui caractérisent le paysage forestier actuel. Les rochers ont souvent des formes surprenantes rappelant des animaux ou des objets et ils sont très convoités par les amateurs de bloc.

Les roches occupent une superficie de près de 4 000 hectares et forment de longs bancs de rochers presque parallèles orientés est sud-est, ouest nord-ouest et séparés par des vallées ouvertes aux deux extrémités. Le sol forestier contient jusqu’à 98 % de sable et est donc très perméable. Ainsi, nulle part dans la forêt, sauf sur le versant Est entre Veneux-Nadon et Samois-sur-Seine, il n’y a de points d’eau permanents. Les étangs proviennent de la captation des eaux de pluie dans les dépressions des plateaux rocheux, sauf au voisinage de l’étang des Evées où l’argile domine.

Biodiversité
Les arbres les plus répandus dans la forêt sont : le chêne (44 %), le pin sylvestre (40 %) et le hêtre européen (10 %). Trois mille espèces de champignons ont été découvertes. La forêt abrite également environ sept mille espèces animales, dont cinq mille insectes.

Flore
Les arbres les plus représentés sont : les chênes (45%), le pin sylvestre (40%), le hêtre (10%). Les « bouquets du roi » caractéristiques de la forêt sont des chênes dont les branches se séparent de la base. Espèce rare au départ, le pin sylvestre s’est développé dès 1830. C’est en 1786 que Le Monnier, médecin de Louis XVI et de Marie-Antoinette, introduit cette espèce à Fontainebleau. Le pin maritime a été planté pour la première fois en 1515 à l’emplacement du Jardin Anglais, alors « Jardin des Pins ». Puis à partir de 1590, l’homme l’implante en forêt. Le châtaignier planté au Moyen Âge par les moines des grandes abbayes est toujours présent.

La variété des sols (acides et calcaires, secs et humides) et la diversité des reliefs sont à l’origine de la grande diversité d’espèces, ainsi que la présence de très vieilles futaies, milieu devenu aujourd’hui très rare et abritant quantité d’espèces dépendantes des vieux bois, tant animales (insectes notamment) que végétales (lichens et macromycètes notamment).

La flore comprend 1 500 espèces de plantes supérieures ; 440 espèces de lichens (Boissière, 1978) ; 480 mousses 39 et hépatiques; 1700 espèces de champignons.

Les principales essences du massif, d’une superficie de 20 272 ha, sont au nombre de 13 : Forêt de Fontainebleau : chênes, 42 % ; Pin sylvestre, 29 % ; hêtre 17 %, autres feuillus 8 %, autres résineux 3 %, zones non boisées 1 % ; Forêt des Trois Pignons : chênes 26%, autres feuillus 20%, pin sylvestre 33%, pin maritime 15%, autres résineux 1%, zones non boisées 5%. Près de 800 arbres remarquables ont été répertoriés, dont le chêne du Rocher Canon, posé sur un rocher, le seul de la forêt à avoir reçu le label Arbres Remarquables de France en mars 2006.

Les fleurs comprennent : l’herbe torride (Brachypodium pinnatum), l’arbre d’assistance de Fontainebleau (Sorbus latifolia), qui est sous protection nationale, le mespilus neigeux (Amelanchier ovalis), sous protection nationale, le genévrier commun (Juniperus communis), les orchidées, la violette limodore (Limodorum). abortivum), Helléborine rouge (Cephalanthera rubra), sous protection nationale, Rue des prés (Thalictrum minus), sous protection nationale, Campanule à feuilles de pêcher (Campanula persicifolia), Garance sauvage (Rubia peregrina), Pimprenelle (Rosa pimpinellifolia), Cranesbill ( Géranium sanguineum), Vincetoxicum (Vincetoxicum hirundinaria), Trèfle à plumes rouges (Trifolium rubens), sous protection nationale.

Faune
La forêt abrite 54 espèces de mammifères. Les grands mammifères comprennent les sangliers et les cerfs. Au XVIe siècle, on croisait dans la forêt des lynx et des loups, disparus au milieu du XIXe siècle. Actuellement, vous pouvez rencontrer des blaireaux, des renards, des sangliers, des chevreuils et des cerfs. La dernière loutre a disparu en 1970. La densité des cerfs est très faible.

Les rongeurs sont représentés par : le ragondin ; le rat musqué ; la souris brune ; le campagnol; la souris; le mulot; le lapin; Lièvre; et l’écureuil. Les petits mammifères carnivores comprennent : la belette ; la martre ; le chat sauvage. Les petits mammifères insectivores comme : la taupe ; la musaraigne ; le hérisson; les chauves-souris.

La forêt abrite plus de 200 espèces d’oiseaux dont 102 oiseaux nicheurs. Parmi les espèces les plus intéressantes : le Guêpier d’Europe, le Pic, le Pic noir dont l’arrivée dans la forêt remonte à 1914, la Paruline boréale, l’Engoulevent d’Europe, le Pouillot siffleur, le Pouillot de Bonelli, l’Alouette du Nord et le Torcol fourmilier.

La forêt abrite 11 espèces de reptiles. On trouve les espèces de reptiles suivantes : le serpent suisse ; le serpent d’Esculape ; le serpent vipère ; la coronalle lisse ; la vipère aspic; la vipère Péliade ; le lézard des murailles ; le lézard souche; le lézard vert ; l’orvet. Les serpents, peu appréciés des randonneurs et promeneurs en forêt, jouent pourtant un rôle important et essentiel dans l’équilibre faunique.

La forêt abrite 12 espèces d’amphibiens. Plusieurs espèces d’amphibiens peuvent être rencontrées dans les rares étangs de la forêt de Fontainebleau : la grenouille verte ; la grenouille qui rit ; la grenouille rousse ; la grenouille agile ; la rainette verte ; le crapaud commun ; le crapaud calamite ; le crapaud sage-femme ; le triton palmé ; Le triton ponctué ; le grand triton huppé ; Le triton marbré.

Comme les Insectes, la forêt abrite plus de 370 espèces d’Hétéroptères (Royer 1948, complété par Davoine 1978), environ 3 500 espèces de Coléoptères (Cantonnet, Casset, Toda, 1997), 1 640 espèces de Lépidoptères (Gibeaux, 2000). , 57 espèces d’Orthoptères (Luquet, 1994 et Luquet, Meriguet et Bruneau de Miré, 2001), 46 espèces d’Odonates (Dommanget, 2002). Le nombre d’espèces de Diptères est estimé à 10 000. Par ailleurs, 98 espèces de mollusques ont trouvé refuge dans la forêt de Fontainebleau.

Activités humaines
La forêt de Fontainebleau fournit encore 40 000 m3 de bois par an. Matériau ou source d’énergie, le bois fait partie du quotidien. Les nombreuses espèces présentes à Fontainebleau, avec leurs différentes caractéristiques, qualités, grains, couleurs et textures, répondent à des usages variés. Des plus nobles aux plus ordinaires, ils sont utilisés pour tout, de la construction à la rénovation, en passant par l’ameublement, l’emballage, l’écriture et le chauffage. Le bois est un excellent piège à carbone et un matériau naturel, écologique et renouvelable. Il offre une alternative durable aux énergies fossiles et au béton.

Le grès est exploité depuis 1330. Dès le XVIème siècle, il était utilisé pour le pavage des rues de Paris. En 1831, trois millions de pavés étaient encore produits. A la fin du XIXème siècle, sous la pression des artistes, l’activité des carrières, qui comptait alors 2 000 hommes, est restreinte. En 1907, la dernière exploitation ferme suite à l’interdiction de l’exploitation du grès sur le domaine. Mais l’exploitation se poursuit en dehors de ces limites. Le dernier à Trois-Pignons a fermé ses portes en 1983.

Dans tout le massif de Fontainebleau, de nombreux sites ont fait l’objet de cette activité intense : le rocher du Canon, les gorges du Franchard et de l’Houx, les Hautes-Plaines, le Long Boyau, etc. Avec l’arrêt de l’extraction en 1907, le savoir-faire et la mémoire disparut peu à peu de Fontainebleau. Cependant, de nombreux vestiges de ce patrimoine industriel sont encore visibles aujourd’hui. Afin de le faire connaître, un sentier de découverte a été créé en 2012.

Le sable très fin et pur de Fontainebleau est exploité pour la verrerie depuis 1640. Il était utilisé pour la porcelaine du Vieux Sèvres, pour la manufacture de Vincennes, pour les verreries et faïences de Paris, Montereau, Nevers, Gien, etc. Autrefois, pour ouvrir un atelier d’exploitation, le carrier demandait l’autorisation au Capitaine des Chasses et payait une redevance de forage. De plus, ils ont dû réhabiliter les routes qui avaient permis le transfert des matériaux.

La forêt de Fontainebleau ne ressemble à aucune autre forêt. C’est un lieu emblématique au passé riche et au patrimoine chargé d’histoire qui doit être protégé, mais aussi laissé ouvert à ses multiples usages. Depuis la création des réserves d’artistes en 1861 jusqu’à nos jours, de nombreuses mesures de conservation ont été mises en œuvre pour protéger ces espaces et maintenir leurs habitats.

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Aujourd’hui, la forêt est protégée par de nombreuses mesures juridiques et environnementales. La forêt bénéficie du statut de « forêt protégée », est classée réserve de biosphère par l’UNESCO, site classé Natura 2000 et, dans le cas de la forêt domaniale, site classé dont le document d’urbanisme est approuvé par les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture. Toutes ces mesures assurent une protection durable du territoire forestier et sauvegardent ses écosystèmes, sa biodiversité et ses paysages exceptionnels, notamment grâce à la création de réserves biologiques intégrales (1 062 hectares) et de réserves biologiques gérées (1 305 hectares).

Attractions
La tour Denecourt, construite par Claude-François Denecourt en 1851 sur le sommet oriental du massif du Cassepot, inaugurée le 23 novembre 1853 par Napoléon III et l’impératrice Eugénie, elle fut détruite en 1878 par un tremblement de terre. Reconstruite par Colinet, restaurée à de nombreuses reprises, elle offre de belles vues sur la région. Altitude à la base : 136 m. Cette tour s’appela d’abord Fort Empereur, puis elle prit son nom actuel en 1882 suite à un souhait du Conseil Municipal de Fontainebleau. La tour de Samois, ancienne tour d’observation construite en 1880 sur le rocher de Samois. Elle reste aujourd’hui abandonnée, bien qu’elle constitue l’un des symboles de Samois-sur-Seine.

Sur le territoire de la forêt sont implantés la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Fontainebleau et l’oratoire Notre-Dame-de-Grâce de Corne-Biche, auxquels on peut ajouter le prieuré de Franchard. L’ermitage médiéval de la Butte Saint-Louis : vestiges d’une petite église datant du XIe siècle, et une cave voûtée appartenant à la maison de l’ermite.

Le prieuré Notre-Dame de Franchard : sa fondation remonte au XIIe siècle, ce qui en fait le plus ancien édifice religieux de la forêt. Philippe-Auguste y fit installer en 1197 deux cénobites, obligés de prier pour le roi et son peuple. Guillaume, chanoine de Saint-Euverte d’Orléans, s’y est installé alors que précédemment deux ermites y avaient été retrouvés assassinés. C’est avec lui que l’ermitage commença à se transformer en un riche couvent de l’ordre de Saint Augustin. Au XVIIème siècle, on pouvait encore voir la grande chapelle, divers bâtiments ainsi que les murs bien que l’ensemble soit déjà en ruines. Le couvent disparaît, il est remplacé par un prieuré dédié au roi. Les bâtiments étaient déjà abandonnés aux ermites à la Révolution. Aujourd’hui, il ne reste qu’un pan du mur de l’ancien ermitage, contre lequel était construite une maison de garde forestier.

Les aqueducs de la Vanne et du Loing (1874 et 1900) qui amènent l’eau au réservoir Montsouris à Paris. Le monument Millet-Rousseau du nom de ces deux peintres amis de l’Ecole de Barbizon : médaillon inauguré le 21 avril 1884 à l’orée de la forêt, à côté du village de Barbizon. Le monument à Georges Mandel situé en bordure de la route nationale 7, au sud de Fontainebleau. Il rappelle l’assassinat du ministre Georges Mandel par les milices le 7 juillet 1944.

Le belvédère des Druides : c’est un point de vue sur les gorges du Franchard. Le belvédère Marie-Thérèse : c’est un point de vue sur les gorges du Franchard. Louis XIV y fit construire un pavillon carré dont on peut encore voir quelques traces de la fondation. Le pavillon fut rasé en même temps que le monastère Franchard. Alfred de Musset et George Sand visitèrent ces lieux en septembre 1833.

La Grotte de Cristal (Monts Saint-Germain) : la voûte est tapissée de cristaux. Initialement formés de calcite provenant d’infiltrations d’eau, ces cristaux ont été partiellement remplacés par des cristaux de silice. Elles furent découvertes en 1771, puis la grotte fut oubliée. Redécouverte en 1850, elle fut rapidement saccagée. Pour le protéger, nous l’avons rempli. En 1891, Colinet parvient à la retrouver. Pour dissuader les vandales, il l’a fait entourer d’une solide clôture.

La Mare aux Evées est une vaste étendue d’étangs transformés par des travaux réalisés sous le règne de Louis-Philippe entre 1833 et 1842. 29 km de canaux, rigoles et fossés ont été creusés ainsi que le bassin central de 12 000 m3, pour assainir un marais d’eau stagnante qui couvrait 15 ha. Aujourd’hui, c’est un bel endroit où l’on trouve le cyprès chauve. Dans le secteur du Mont Aiveu (sud-est de la forêt), on peut voir des pins laricio greffés sur des pins sylvestres. Les diamètres des arbres sont différents de part et d’autre du greffon.

Dans la partie nord de la forêt, sur le territoire de Fontainebleau, se dressent deux tables monumentales construites en 1723 : la table du Grand Maître et la table du Roi. Homonyme de cette dernière, une troisième table est située sur le territoire de Montigny-sur-Loing. Plusieurs fontaines parsèment la forêt. La fontaine Désirée, alors connue uniquement des carriers, a été construite en 1837 dans le cadre de l’aménagement de la voirie. Par la suite, Denecourt dessine la fontaine Dorly et la fontaine Sanguinède en 1852 ainsi que la fontaine Isabelle en 1866, les deux dernières ayant été restaurées par Colinet, son successeur spirituel, respectivement en 1894 et 1893.

Art et Culture
Les paysages de grès aux formes évocatrices rappelant les éléphants, les tortues, les chiens et autres animaux cèdent la place aux rochers, aux déserts de sable, aux plateaux, aux gorges, aux landes et aux peuplements de feuillus ou de résineux, et attirent dès le XIXe siècle de nombreux artistes. Cette utilisation de Fontainebleau comme sujet d’art et de tourisme et de loisirs s’est progressivement développée, la transformant en un lieu de récréation, d’inspiration et de détente.

Les massifs gréseux, grottes et abris sous roche de la forêt de Fontainebleau sont, depuis le Paléolithique récent, le support d’œuvres d’art rupestre, gravées dans la pierre. Bien que connue des spécialistes depuis la fin du XIXème siècle, elle reste méconnue du grand public. Avec plus de 2 000 abris gravés, la forêt de Fontainebleau abrite l’un des plus grands groupes rocheux d’Europe. La grande majorité des représentations sont géométriques et datent du Mésolithique (−11 500 à −7 000 ans), ce qui a dans certains cas été confirmé par des fouilles archéologiques. Cependant, outre les figures magdaléniennes, certaines gravures ont été datées du Néolithique, de l’Age du Bronze ou du Moyen Âge.

Inspirés par son patrimoine naturel remarquable, les peintres paysagistes s’installent à Barbizon et posent leurs chevalets dans la forêt. Corot, Millet, Rousseau et bien d’autres se succèdent, rejoints par les pionniers de la photographie, Le Gray, Cuvelier et Balagny, à la recherche d’un studio au cœur de la nature. Sans oublier les écrivains et poètes naturalistes et romantiques (Sénancour, Sand, Musset, Flaubert, Hugo, Stevenson et autres), qui furent les premiers à découvrir les lieux et aimèrent exprimer son élégance et sa grandeur.

En 1861, une poignée de peintres barbizonnais, écrivains et promeneurs très en phase avec les thèses à la mode du romantisme, parviennent à créer une Réserve Artistique de plus de 1 000 hectares. Les collines de Jean de Paris font partie de la forêt « connue pour ses plateaux austères et son terrain accidenté ». C’était un thème prisé des peintres et photographes de l’école de Barbizon.

C’est l’époque où la jeune industrie cinématographique commence à abandonner les plateaux de tournage au profit de décors plus naturels, qu’elle retrouve à plusieurs reprises dans la forêt de Fontainebleau. Depuis, l’industrie cinématographique a fréquemment utilisé la forêt (Cyrano de Bergerac, La Confrérie du loup, Astérix et Obélix contre Cléopâtre, etc.), en s’en inspirant tout autant que les écrivains et les artistes.

Environnant
Depuis le milieu du XIXe siècle, de nombreux artistes ont fréquenté ces villages pittoresques, que le département de Seine-et-Marne a désignés « Villages de caractère ».

Cité impériale
Classée Ville Impériale avec son histoire, son château, ses places et son somptueux théâtre à l’italienne, Fontainebleau est un lieu culturellement enrichissant à visiter. Sa forêt et son parc en font également une destination idéale pour la promenade, la randonnée et l’escalade. Entourée par une forêt protectrice, elle offre, comme elle le fait depuis des siècles, une multitude d’activités récréatives tant sportives que culturelles. Lors de votre visite, vous pourrez également découvrir l’histoire des rues de Fontainebleau, avec leur architecture en grès et une quarantaine de bâtiments classés. Fontainebleau possède également un centre-ville animé, avec des boutiques, des restaurants et des cafés.

Barbizon
Occupant désormais l’auberge fréquentée par les premiers peintres paysagistes, qui ont inauguré le mouvement impressionniste, le Musée des Peintres de Barbizon vous plonge dans l’atmosphère joyeuse des artistes qui ont défié le romantisme et l’académie des beaux-arts français. Corot, Millet et Rousseau furent rejoints ici par la jeune génération de Monet, Bazille et Renoir. En 1875, Barbizon compte une centaine d’artistes. Poursuivez votre visite en découvrant les œuvres de Jean-François Millet et l’atelier où il a travaillé de 1849 à 1875.

Bourron Marlotte
Le château en brique et pierre a été construit au XVIIe siècle sur les fondations d’une forteresse médiévale. A proximité, l’église Saint-Sévère est considérée comme l’une des plus anciennes du Gâtinais. Partez sur les traces des artistes à travers les rues labyrinthiques pour découvrir les lieux où vécurent autrefois des artistes célèbres et le musée de l’Hôtel de Ville fondé par Charles-Moreau-Vauthier en 1907. C’est aussi la ville où le cinéaste Jean Renoir a tourné son premier film, La Fille de l’Eau, en 1926.

Samois-sur-Seine
L’Île du Berceau accueille depuis plus de 20 ans le Festival Django Reinhardt. A deux pas de là, rue du Bas Samois, se trouve la maison où il vécut et mourut. Le guitariste manouche (1910-1953) est enterré au cimetière du village. Le chemin de halage offre de belles balades.

Folklore agricole
A la sortie de la forêt de l’ancienne commune de By, aujourd’hui rattachée à Thomery, les murs de vignes sont utilisés pour la production du Chasselas de Thomery depuis 1730. Ils ont été inscrits aux monuments historiques en 1993.

Activités extérieures
Le visionnaire Claude François Denecourt, enchanté par la beauté de la forêt, invente le tourisme de nature : en 1842, il crée les premiers sentiers de randonnée balisés au monde, appelés sentiers bleus. Son œuvre fut poursuivie par son disciple Colinet. Ils ont créé au total 150 kilomètres de promenades. Considérée jusqu’alors comme un milieu inhospitalier, la forêt devient une destination prisée des promeneurs grâce à l’arrivée du chemin de fer et à la publication des premiers guides de randonnée, rédigés par Denecourt (1839). Le tourisme de nature est né et s’est développé dans toute la France à partir de Fontainebleau.

Avec l’urbanisation croissante, le temps libre et le développement des transports, les citadins découvrent et adoptent rapidement le lieu. Fontainebleau devient un lieu privilégié de promenades dominicales et d’activités sportives et récréatives des Franciliens. Plus de 1 500 kilomètres de sentiers, dont 400 balisés, et près de 200 parcours d’escalade – les « rochers de Fontainebleau » mondialement connus – ont pu être explorés dans la forêt accessible au public. Ce rôle social majeur a déclenché une fréquentation massive : 9 millions de visiteurs sont venus ici dans les années 1970.

Les grimpeurs ont tracé de nombreux parcours d’escalade au début du XXe siècle. Celles-ci attirent les pionniers de l’alpinisme, dont des grimpeurs de renommée internationale (Casella, Prestat, Wehrlin…), venus s’entraîner en vue de leur tentative de conquête de l’Himalaya.

Les différentes activités sportives et de loisirs pratiquées ici depuis des décennies (promenades, randonnées, course d’orientation, vélo, VTT, escalade, équitation, golf, chasse) se pratiquent côte à côte et dans le respect de l’environnement grâce aux conventions. et des codes de conduite édictés par les fédérations et associations sportives en coordination avec l’Office national des forêts (ONF).

Around Château de Fontainebleau
Découvrez la tradition des calèches avec une balade en forêt, une visite du parc du château ou des journées pique-nique. A l’intérieur du Grand parterre, à côté de la Porte Dorée au bout de l’Allée de Maintenon, vous attendent les Calèches dans la forêt de Fontainebleau. Découvrez le Grand parterre et le parc à travers une balade commentée de 20 minutes en calèche conduite par des chevaux.

Découvrez le château de Fonainebleau autrement, les petites barques de l’Étang des Carpes est une façon de profiter d’un moment de détente aussi culturel qu’exotique. La jetée est située devant le château de Fontainebleau à l’étang aux Carpes. Venez profiter de ce cadre idyllique en vous promenant à bord de barques à rames, depuis l’Etang aux Carpes vous pourrez prendre du recul pour admirer la grandeur et l’étendue du Château de Fontainebleau, situé non loin de la forêt. Depuis les bateaux Marin D’eau Douce vous pourrez admirer l’ensemble du Château de Fontainebleau ainsi que les jardins et le pavillon de l’étang situé au centre même de cet étang.

Le cercle du Jeu de Paume est le terrain de tennis de Fontainebleau propose des stages d’initiation, des cours, des matchs et des tournois. La salle du château de Fontainebleau, construite en 1601 et rénovée en 1732 après un incendie, est l’une des dernières salles historiques au monde où l’on puisse pratiquer ce sport autrefois populaire. Le club de tennis y organise régulièrement des tournois nationaux ou internationaux et permet aux amateurs de cette discipline d’y jouer tout au long de l’année.

Randonnée
Des itinéraires de promenade existent dans la forêt, probablement depuis le XVIe siècle. Ils sont alors principalement utilisés pour la chasse. L’actuelle rocade est ainsi tracée sous l’impulsion d’Henri IV. En 1725, Louis XV ordonna l’établissement d’une soixantaine de chemins en forêt, afin de faciliter les déplacements, toujours pour la chasse. De plus, la forêt est sillonnée par un réseau dense de sentiers. Chaque itinéraire porte un nom, qui apparaît sur une plaque accrochée à environ trois mètres de haut sur un arbre. Equipé d’une carte comme celle éditée par l’IGN (par exemple la carte M2417OT Forêt de Fontainebleau), le promeneur peut facilement se promener en forêt sans se perdre.

De plus, plusieurs GR, balisés en rouge et blanc, sillonnent la forêt. Parmi eux, le GR 1 et le GR 11 font le tour de la région parisienne en passant par la forêt ; le GR 13 part de Fontainebleau. Les promenades spécifiques sont marquées en bleu. Depuis 1975, l’ONF trace le Tour du massif de Fontainebleau (TMF), 65 km balisés de lignes vertes et blanches. Un Tour du Massif en VTT (TMV) est également prévu. Aujourd’hui, 365 km de balades sont balisés.

Randonnée à vélo
De beaux sentiers en pleine nature attendent les visiteurs du Pays de Fontainebleau pour des balades à vélo inoubliables. Des itinéraires cyclables vous feront découvrir le patrimoine naturel et culturel du territoire. C’est une belle façon de découvrir la beauté des paysages de la forêt de Fontainebleau.

Équitation en plein air
Les chevaux Henson vous emmèneront à la découverte du patrimoine naturel, culturel et historique exceptionnel de la forêt de Fontainebleau. Balade à cheval en forêt, vous pourrez choisir l’un des sentiers équestres. Terre d’inspiration des peintres du XIXe siècle, terrain de chasse des souverains ayant séjourné au somptueux Château de Fontainebleau, cette « Forêt d’Exception » de 22 000 hectares vous invite au voyage à travers la diversité de ses paysages.

Escalade
La forêt de Fontainebleau est un lieu de renommée internationale pour l’escalade de bloc. Les zones d’escalade sont réparties dans toute la forêt. Parmi les plus connus : Bas-Cuvier, Les Gorges d’Apremont (Barbizon), Franchard Isatis (dans les gorges du Franchard entre Fontainebleau et Milly-la-Forêt), 95.2 (Milly-la-Forêt), Le Cul de Dog (Noisy -sur-École), Diplodocus (Le Vaudoué). Certains secteurs sont même hors forêt domaniale, comme le Rocher de Dame Jouanne (Larchant), le massif du Canard et le massif du I (Buthiers).

Une des particularités de l’escalade en forêt de Fontainebleau est l’existence de voies. Ces parcours de différents niveaux sont balisés à l’aide de flèches de différentes couleurs. Un parcours complet était à l’origine destiné à correspondre à la difficulté d’une course d’alpinisme en montagne. La discipline se pratique sur des blocs rocheux bas qui ne nécessitent pas de cordes pour être fixés. Utiliser des tapis rembourrés pour amortir les chutes, pof pour augmenter l’adhérence des prises ainsi que des affichages manuels d’un partenaire pour assurer et réduire les risques. Elle se pratique sur les blocs de grès caractéristiques de cette forêt.

Guérison psychique
Cette forêt curative laisse votre bain d’émotions dans la forêt réduit le stress, stimule l’énergie et apaise l’esprit. Une longue expérience personnelle et professionnelle en tournée sur les thèmes de « l’art en forêt », de « l’écologie forestière » et de la « sylvothérapie ». Lors des visites, vécus de nombreux moments précieux marqués par des rencontres inoubliables, des paysages magnifiques, des atmosphères de sérénité. Méditation et détente, le bain de forêt est une expérience qui va au-delà d’une simple balade, il permet de se ressourcer et de se recentrer sur soi. Le calme laissant passer les bruits de la nature, le vent, les rayons du soleil, l’odeur des arbres, la lumière verte apaisante, tout converge vers un moment de reconnexion avec la nature.

La gastronomie
Découvrez la culture culinaire française et dégustez des plats et des vins français traditionnels. Le Pays de Fontainebleau offre une large gamme de restaurants pour tous les goûts et tous les budgets. La région est réputée pour ses charmants restaurants avec terrasse. Les visiteurs sont toujours impressionnés par l’atmosphère enchanteresse et relaxante de Fontainebleau avec ses élégants « cafés français » qui restent ouverts jusque tard dans la nuit.

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Tags: France