Visite culturelle et artistique du Val-d’Oise, Guide de voyage historique Île-de-France

Le Val-d’Oise, situé en Île-de-France, est une destination pleine de richesses culturelles, de paysages naturels préservés et d’histoire passionnante. Elle tire son nom de l’Oise, affluent majeur de la Seine. Les parties nord, est et ouest sont des zones fertiles de terres agricoles produisant de grandes quantités de maïs, de betterave sucrière et d’autres cultures. Le Val-d’Oise compte deux parcs naturels régionaux qui contribuent à préserver la majeure partie du département : le parc naturel régional du Vexin français et le parc naturel régional Oise-Pays de France.

Le département compte neuf zones d’activités réservées aux industries de haute technologie. Les quartiers urbains du sud sont des villes-dortoirs, fréquentées par les actifs de la grande agglomération parisienne. Le Val-d’Oise abrite le premier aéroport d’Europe continentale (Paris Charles-de-Gaulle), des pôles d’activités économiques dynamiques au rayonnement national et international (dont neuf pôles de compétitivité). La présence de l’aéroport Charles de Gaulle et de sa gare TGV associée permet d’accéder par chemin de fer à toutes les régions de France.

Le Vexin français, l’une des régions rurales les mieux préservées près de Paris, constitue la région la plus attractive pour le tourisme : Auvers-sur-Oise. Patrimoine culturel et historique, Auvers-sur-Oise a attiré de nombreux artistes comme Daubigny, Cézanne, Corot, Pissarro et bien sûr Van Gogh et continue de susciter l’intérêt par son caractère authentique et bucolique. Toujours dans le Vexin, le château de La Roche-Guyon constitue un autre pôle touristique, aux confins de la Normandie et de l’Île-de-France.

A l’est, l’abbaye de Royaumont, fondée par Saint-Louis au XIIIe siècle, est le deuxième monument le plus visité après le château d’Auvers. Au sud, le Château d’Écouen qui abrite le très riche musée national de la Renaissance. La commune d’Écouen possède d’autres monuments nationaux très visités, comme l’église Saint-Acceul, faisant de la commune un centre touristique important.

Plusieurs autres musées et monuments sont implantés dans le département : on peut citer le musée archéologique départemental du Val-d’Oise à Guiry-en-Vexin, le Musée des Vendanges à Sagy (Val-d’Oise), le Musée Jean Jacques- Rousseau et la collégiale de Montmorency, le château d’Ambleville, le domaine de Villarceaux ou encore l’abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen-l’Aumône parmi les plus célèbres.

Les amoureux de la nature pourront profiter de longues promenades à travers des forêts luxuriantes ou profiter des activités riveraines à proximité comme le kayak ou le canoë sur l’Oise elle-même. La campagne est parfaite pour observer les oiseaux et explorer les nombreux cours d’eau. Pour ceux qui recherchent l’aventure, il existe de nombreuses possibilités, du rafting en eaux vives au kayak en passant par l’escalade et le parachutisme. Des activités de plein air comme l’équitation et la randonnée ainsi que des soins relaxants dans l’un des nombreux spas. De la randonnée au VTT, les vastes parcs nationaux offrent quelque chose pour tout le monde.

Meilleures destinations

Avec ses beaux paysages et ses charmants villages, le Val d’Oise offre quelque chose de spécial à tous ceux qui le visitent. De l’exploration des ruines antiques de châteaux médiévaux à la dégustation d’une cuisine française traditionnelle dans les restaurants locaux. Promenez-vous dans les champs de lavande et explorez les rues pavées bordées de maisons colorées tout en admirant la vue magnifique depuis le sommet des collines surplombant les rivières et les vallées. Le Val-d’Oise organise diverses manifestations tout au long de l’année : festivals de musique, expositions artistiques et manifestations culturelles.

Amoureux de la nature ou passionnés d’histoire, le Val d’Oise est la destination idéale pour tous. Le musée de la Renaissance est situé dans le château d’Ecouen datant du XVIe siècle. C’est le plus grand musée consacré à l’art de la Renaissance en France et le site le plus visité du Val d’Oise. Ancien fief de la Maison de Rochefoucauld, le Château de la Roche-Guyon impressionne par sa taille et ses qualités architecturales.

Venez marcher sur les traces d’artistes comme Van Gogh ou Monnet, découvrir les différents châteaux ainsi que les belles églises, participer aux fêtes de la région… D’Auvers-sur-Oise l’impressionniste à La Roche-Guyon, en passant par Ecouen sans sans oublier Enghien-les-Bains, le Château d’Auvers-sur-Oise est un lieu qui retrace l’histoire de l’impressionnisme. Camille Pissarro a passé la majeure partie de sa vie dans le Val d’Oise, autour de Cergy-Pontoise, où il a trouvé des sujets pour peindre ses paysages bucoliques. Le musée Camille Pissarro à Pontoise présente des œuvres du peintre mais aussi celles d’autres impressionnistes comme Signac et Cézanne.

Entre ses monuments, ses parcs naturels régionaux et ses jolis villages… Le Parc Naturel Régional du Vexin Français est un écrin de verdure idéal pour les randonnées pédestres, cyclistes et l’observation de la faune. Il y a beaucoup de choses à faire et à voir ainsi que de nombreuses balades. Sherwood Parc est le plus grand parc accrobranche et accrobranche autour de Paris. Sur le thème du Moyen Âge et de l’univers de Robin des Bois, vous pourrez également vous essayer au tir à l’arc et au tir à l’arbalète.

Baignade et sports nautiques sur l’Île de Loisirs de Cergy-Pontoise. La base de loisirs est située au cœur de la ville de Cergy-Pontoise, elle est entourée d’un lac et de plusieurs étangs, et dispose d’une plage de sable fin ainsi que d’équipements pour pratiquer des activités nautiques comme le surf et le kayak d’eau vive. Détente sur le lac d’Enghien les Bains, partez en balade en canoë avant d’aller jouer au Casino ou de profiter des sources thermales.

Auvers sur Oise
Auvers-sur-Oise associée à plusieurs artistes célèbres, elle doit sa renommée internationale aux peintres paysagistes et notamment impressionnistes, Charles-François Daubigny, Paul Cézanne, Camille Corot, Camille Pissarro et Vincent van Gogh venus y puiser leur inspiration. La plupart des sites qu’ils ont immortalisés s’y trouvent. Vincent Van Gogh y a peint 70 de ses tableaux au cours des derniers mois de sa vie. Il y décède et est inhumé au cimetière municipal.

Marchez sur les traces des peintres inspirés par le village, ses paysages, sa lumière, son ambiance champêtre et son calme. Le Château, la Maison Van Gogh, l’Église Notre-Dame-de-l’Assomption, le Cimetière, la Maison du Docteur Gachet, le Musée Daubigny, sa Maison-atelier ou encore le Botin. La petite ville d’Auvers inspire toujours les artistes et attire les visiteurs du monde entier par sa notoriété.

Situé à trente kilomètres au nord de Paris, le village a conservé son caractère bucolique, ses nombreuses bâtisses du XIXème siècle et cultive la mémoire des peintres. Vingt-deux plaques ont été installées à travers la commune par l’association « La Mémoire des Lieux ». Ils permettent de comparer les peintures avec les sites tels qu’ils se présentent aujourd’hui, le plus souvent sans grande modification hormis les détails. Le parcours peut être prolongé par la ville voisine de Pontoise, où d’autres plaques sont installées devant les paysages peints par Camille Pissarro.

Auvers-sur-Oise compte huit monuments historiques classés ou inscrits et son territoire constitue un site inscrit. Le village, entre Oise et collines, ainsi que les champs au nord de l’église sont classés zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption a été rendue mondialement célèbre grâce à Vincent van Gogh qui l’a représentée sur l’un de ses tableaux (conservé au musée d’Orsay). Cette église vexinaise a été construite aux XIIe et XIIIe siècles. En 1822, la municipalité fournit les fonds nécessaires à la consolidation des huit arcs-boutants qui menaçaient les voûtes de l’église en raison de leur vétusté. Au XVIIème siècle, l’édifice était entouré d’une enceinte qui renforçait les murs existants et l’escalier extérieur. En 1850, la sacristie est ajoutée. La rosace flamboyante, endommagée par une tempête, a été reconstruite en 1876. L’intérieur présente de grands piliers ornés de chapiteaux romans du XIIe siècle. La nef est pavée de pierres tombales anciennes retournées, provenant du cimetière attenant désaffecté. Le clocher abrite trois cloches : une dite Marie-Louise datant de 1733, et deux de 1891, nommées Adolphine-Caroline et Constance-Eugénie. Un orgue, réalisé par le facteur d’orgues Bernard Hurvy, a été installé dans l’église en mai 2006.

L’auberge Ravoux et sa façade peinte voient l’arrivée, en mai 1890, de Vincent van Gogh qui loue une petite chambre modeste sous les toits, éclairée uniquement par une lucarne. Pour cette chambre et un repas quotidien, il payait la somme de 3,50 francs par jour. Il y est resté les neuf dernières semaines de sa vie. Devenue café au cours du XXème siècle mais peu à peu dénaturée, l’auberge a été restaurée dans son état Belle Époque en 1994. Elle accueille aujourd’hui un restaurant revisitant la gastronomie du XIXème siècle, et un musée privé souhaitant accueillir un tableau du célèbre peintre grâce aux contributions de visiteurs. La salle austère se visite et elle est devenue un lieu de mémoire restauré dans son état d’origine.

L’ancien portail de la ferme Montmaur ou Montmort (classée monument historique par arrêté du 2 novembre 1926), rue de la Sansonne, se situe dans un jardin privatif face à l’entrée principale de l’office de tourisme – musée Daubigny. La porte crénelée du XVIIe siècle (classée monument historique par arrêté du 2 novembre 1926), rue Daubigny, donne accès au jardin public du musée Daubigny.

La maison-atelier de Charles-François Daubigny (classée monument historique par arrêté du 5 juillet 1998), 61 rue Daubigny, a été construite pour le peintre entre 1861 et 1862. Elle a la particularité d’avoir été entièrement décorée à l’intérieur. murs du peintre, de son fils Karl et de ses amis peintres Achille-François Oudinot et Camille Corot.

Le Château d’Auvers ou Château de Léry, rue de Léry, a été construit en 1633 pour un banquier italien. La partie centrale du bâtiment était à l’origine un pavillon de style italien avec un toit en terrasse. Elle fut agrandie au XVIIIe siècle avec deux pavillons latéraux et sa façade fut ensuite remaniée. Le château, entouré d’un beau parc en terrasses, accueille le « Parcours-spectacle au temps des impressionnistes ». Le parc abrite un nymphée, une grotte artificielle circulaire avec éclairage zénithal. L’intérieur évoque les nymphes à travers le décor de coquilles, constituant un décor rustique très en vogue au XVIIIe siècle. Le monogramme visible dans l’ovale central est attribué au prince Louis-François de Bourbon-Conti, propriétaire du château à partir de 1765.

Différents circuits pédestres retracent la vie des peintres : La route Van Gogh, la route Daubigny et la route des Impressionnistes. Flânez dans les sentiers en admirant les lieux qui ont tant inspiré les artistes. Afin de visualiser leurs œuvres peintes sur le motif, des panneaux représentant les tableaux célèbres sont disposés dans tout le village. Toutes ces maisons d’artistes ont obtenu le label qualitatif Maison des Illustres.

Charles-François Daubigny fut l’un des premiers peintres paysagistes installés à Auvers. Il y crée un véritable foyer artistique. Sa maison-atelier témoigne de la créativité de ces artistes puisque ses murs ont été entièrement peints. La Maison du Docteur Gachet est ouverte gratuitement aux visiteurs. Lieu d’exposition, il dévoile avec le jardin des plantes médicinales, la personnalité originelle de son propriétaire, le Dr Gachet, ami et médecin de Van Gogh.

La Maison-Atelier d’Emile Boggio est aujourd’hui habitée par son arrière-petit-neveu. Xavier Boggio, lui-même artiste, tient un atelier actif et ouvre la propriété familiale aux visiteurs. Enfin, l’Auberge Ravoux a accueilli le célèbre artiste Vincent Van Gogh qui y a passé les 70 derniers jours de sa vie. La visite émouvante de la salle est complétée par une biographie et un film. Une boutique librairie lui est dédiée et la salle à manger, restaurée comme à l’époque, continue de recevoir des clients pour le déjeuner.

L’Isle-Adam
L’Isle-Adam logée entre la vallée de l’Oise à l’ouest et, aux trois autres points cardinaux, la forêt de L’Isle-Adam, la commune fut la place forte puis le lieu de villégiature du Prince du sang et de certains des plus grands familles de la noblesse française avant de devenir au XIXème siècle une ville bourgeoise attirant les Parisiens et de nombreux artistes. C’est aujourd’hui une capitale cantonale prospère à l’extrême nord de l’agglomération parisienne, aux portes du parc naturel régional du Vexin français, Pays de France et Picardie.

Village né dans l’Antiquité, L’Isle Adam a traversé les époques, notamment grâce à de grands personnages historiques qui ont voulu faire de la ville un petit Versailles. C’est ainsi que les peintres Fragonard et Dupré ainsi que l’écrivain Balzac y ont laissé un héritage important. Autrefois parmi les destinations préférées des riches Parisiens souhaitant se mettre au vert quelques jours, L’Isle Adam a conservé son atmosphère paisible et verdoyante.

L’Isle-Adam possède plusieurs sites historiques et fut le repaire de peintres impressionnistes tels que Charles-François Daubigny et Jean Droit. A noter l’église Saint-Martin ainsi que le château de Stors et sa chapelle. Le château a été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale puis abandonné, mais est en cours de rénovation. Elle est entourée de jardins en terrasses et d’un parc à l’orée de la forêt domaniale dite « Forêt de L’Isle-Adam ». Dans le parc de Cassan, se trouvent une paire de pavillons chinois insolites du XVIIIe siècle, chacun avec un plan hexagonal et un toit en forme de pagode.

L’Isle-Adam possède une longue plage de sable au bord de la rivière et est populaire auprès des familles parisiennes en été. Fernando Acosta Huerta manda à L’Isle Adam Il y a une piscine et également des installations pour le tennis, le canoë, l’aviron et d’autres sports, ainsi qu’une aire de jeux pour enfants. Aux beaux jours, profitez d’une baignade sur la plage de l’Isle Adam avec ses cabanes datant du XIXème siècle. Sur le fleuve, la ville organise chaque été des croisières permettant de découvrir la ville « vue de l’Oise ».

Un séjour bien-être alliant moments de détente et balades plus ou moins sportives. Commencez par une douce balade, à pied ou en bateau, sur les rives de l’Oise, qui abritent cygnes, canards et poules d’eau. Vous y croiserez également plusieurs statues des plus romantiques. La plus belle curiosité architecturale de la ville vous attend dans le parc de Cassan : un superbe pavillon chinois datant du siècle des Lumières, qui fascine toujours les visiteurs après tout ce temps.

Église Saint-Martin, rue Saint-Lazare, elle fut construite par Louis de Villiers de L’Isle-Adam, évêque du diocèse de Beauvais, qui comprenait alors L’Isle-Adam. Encore inachevée, elle fut consacrée le 20 juillet 1499. De style gothique-Renaissance, mais très mutilée, elle fut en grande partie restaurée à partir de 1859 sous l’initiative de l’abbé Grimot par un élève de Viollet-le-Duc, Félix Roguet. Le clocher est calqué sur celui de l’église parisienne de la Trinité en 1869.

Pavillon chinois de Cassan, route de Beaumont, c’est une usine de jardin dans le parc de Cassan, C’est une des rares usines subsistantes datant des années 1780. En 1778, le domaine de Châteaupré est racheté par le financier Pierre-Jacques Bergeret de Grandcourt à son cousin Nicolas de Cassan. Ami du peintre Jean-Honoré Fragonard, il accueille ce dernier pendant une dizaine d’années et lui confie l’aménagement du domaine et du parc à l’anglaise. Le pavillon octogonal en bois est soutenu par un socle en pierre percé d’une salle fraîche néoclassique qui contient un petit bassin servant à réguler les eaux de l’étang. Le portail, placé devant le pavillon en 1971, est l’ancien portail d’accès au domaine de Cassan, acheté en 1905.

Le Domaine de Stors comprend un château du début du XVIIIe siècle, remanié sous le Second Empire ; jardins en terrasses classés avec deux petits pavillons chinois et une salle souterraine ; un étang de jardin ; une ancienne chapelle paroissiale datant du Moyen Âge et remaniée par Pierre Contant d’Ivry ; ainsi que l’ancienne maison du passeur du bac de l’Oise. D’autres éléments de l’ancien domaine sont situés hors de son périmètre actuel, à savoir le pont de Cheuvreux dans la forêt de l’Isle-Adam et le moulin des Stors sur la commune de Mériel.

Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, Il fut racheté en 1916 par la municipalité qui y installa ses services. Le musée accueille régulièrement des expositions thématiques liées à la région : le domaine Stors en 2005, l’abbé Breuil, inventeur de la préhistoire en 2006, le peintre Jules Dupré en 2007. Centre d’art Jacques-Henri-Lartigue au 31, Grande-Rue, racheté par le commune, elle abrite trois cents tableaux couvrant toute la période artistique du photographe Jacques Henri Lartigue. Avant de devenir photographe, ce dernier était en fait peintre à thèmes, et, ami du maire de L’Isle-Adam, il lui a fait don, ainsi qu’à son épouse, d’une partie de sa collection de 1985 à 1993. Ce don est à l’origine de la création du parc des expositions. Le musée accueille également de nombreuses expositions temporaires.

Pontoise
Pontoise est riche de plus de deux mille ans d’histoire, capitale historique du Vexin français et ville majeure du royaume au Moyen Âge, elle fut rendue célèbre dans l’art impressionniste suite au long séjour de Camille Pissarro, qui la représenta dans de nombreuses œuvres, exposée dans les plus grands musées du monde. Grâce à son riche patrimoine, Pontoise a obtenu le label Ville d’Art et d’Histoire en 2006.

Les principaux sites touristiques incluent la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise. Elle a été construite au XIIe siècle puis reconstruite et agrandie aux XVe et XVIe siècles. La tour, ainsi que le portail central, sont de style flamboyant. Le corps central est flanqué d’ajouts Renaissance. La partie restante de la cathédrale, datant du XIIe siècle, se trouve à l’arrière. Au nord de l’édifice se trouve un portail Renaissance. Musée de Pontoise (Musée Tavet-Delacour). Le musée abrite des sculptures du Moyen Âge, des manuscrits du XVIIe siècle et des peintures du XXe siècle. Musée Pissarro (collections impressionnistes) et jardin des cinq sens. Le Musée est situé dans une maison bourgeoise à l’entrée du vieux château.

Cergy-Pontoise est une nouvelle ville multiculturelle autour d’une œuvre d’art monumentale construite à partir des années 1970 autour des communes de Cergy et Pontoise. Au bord de l’Oise et aux portes du Vexin, le territoire de Cergy-Pontoise regorge de surprises et d’ambiances différentes. Elle allie l’urbanisme de l’ancienne ville nouvelle de Cergy, à l’Art et à l’Histoire de la ville royale de Pontoise, sans oublier le charme des petites villes qui gravitent tout autour.

De nombreux bâtiments sont construits dans la ville nouvelle : tour 3M (1976), tour EDF-GDF (1974), établissements scolaires et administratifs. Le premier bâtiment de la ville nouvelle, l’hôtel préfectoral du Val-d’Oise, a été conçu par Henry Bernard, l’architecte de la Maison de Radio France à Paris. Sa forme de pyramide inversée s’inspire du palais du gouverneur de Chandigarh conçu par Le Corbusier et de l’hôtel de ville de Boston.

L’Axe Grand, symbole architectural de la ville nouvelle, est une œuvre monumentale de 3 km de long conçue par l’artiste Dani Karavan. Inscrit sur le chantier de la boucle de l’Oise, ce projet urbain comprend 12 stations : Place des Colonnes-Hubert Renaud, place semi-circulaire délimitée par l’immeuble de Ricardo Bofill. En son centre se trouve la Tour du Belvédère : haute de 36 m, elle est à l’origine d’un faisceau laser vert marquant l’Axe Grand.

Vient ensuite le Jardin des Impressionnistes, l’Esplanade de Paris, dont le pavement provient du Louvre. Sur cette esplanade, se trouvent les douze Colonnes. En descendant vers l’Oise, on retrouve ensuite le Jardin des Droits de l’Homme, l’Amphithéâtre, la Scène, la Passerelle, l’Île Astronomique, la Pyramide et le Carrefour de Ham. Construite en plusieurs étapes depuis les années 1980, les dernières stations (amphithéâtre, scène et passerelle) sont en cours d’achèvement.

Petit village agricole il y a 50 ans, il est progressivement devenu un centre multiculturel où il fait bon vivre, avec une offre culturelle riche. Ici propose un regard sur l’architecture et l’urbanisme, il est devenu le lieu de rendez-vous des sportifs et réalisateurs qui viennent nombreux y tourner leurs clips vidéo, publicités ou films. Cergy-Pontoise possède un patrimoine méconnu ainsi que des richesses culturelles souvent insoupçonnées. Tout au long de l’année, expositions, festivals (No Mad Festival, Cergy Soit…) et autres événements culturels rythment la vie de ses habitants et passants.

Enghien-les-Bains
Enghien-les-Bains est célèbre comme station thermale et banlieue aisée de Paris, développée au XIXe siècle autour du pittoresque lac d’Enghien. Alliant le charme de la seule ville thermale d’Île de France et le style architectural du XIXème siècle avec une programmation culturelle ouverte aux nouvelles technologies. Flâner dans son centre-ville, se promener au bord de son lac ou barboter dans les eaux chaudes de ses thermes d’exception. Un casino, le seul aux environs de Paris, est implanté au bord du lac.

Enghien-les-Bains est aujourd’hui surtout connue pour son casino et ses bains, réputés depuis le XIXème siècle. C’est donc la ville idéale pour tous les amateurs de détente et de loisirs haut de gamme de type thalasso : en journée, détendez-vous dans les eaux thermales sulfureuses, réputées depuis près de 200 ans, et profitez d’un massage. ainsi que quelques heures au Spa Diane Barrière. Le complexe dispose de deux hôtels et offre à ses clients la possibilité de dîner dans l’un de ses nombreux restaurants. Vous trouverez également des bars et un théâtre où sont organisés concerts et spectacles.

Connu comme le plus grand lieu de jeu près de Paris, le casino d’Enghien les Bains, ouvert en 1901, a été récemment rénové pour offrir luxe et confort à tous les touristes voyageant dans la capitale française. Au premier étage du casino, vous trouverez près de 40 jeux de table dont le Blackjack, le Punto Banco ainsi que la roulette française et anglaise. N’hésitez pas à prendre un verre ou à dîner au superbe restaurant du casino, le Fouquet’s d’Enghien. Découvrez la programmation du théâtre du casino : du one-man show aux comédies musicales et danses traditionnelles des pays lointains.

Enghien-les-Bains regorge de surprises, flânez autour du lac et dans les rues du centre-ville, plein du charme d’une autre époque avec ses grandes demeures et son architecture ponctuée de touches art déco et art nouveau. Enghien a vu en cent cinquante ans toutes les expressions des styles architecturaux depuis la Restauration grâce à sa situation de ville thermale.

Les premières constructions sous la Restauration, destinées à accueillir les curistes, sont caractéristiques du style balnéaire, un style néoclassique au décor sobre voire raffiné, aux murs blancs et aux toits de type mansardé. L’évolution plus mondaine de la population a vu l’architecture évoluer vers le style éclectique, typique du goût de la fin du XIXème siècle. Les rives du lac voient alors se construire des chalets suisses, des chaumières à colombages, des chaumières ou encore des petits châteaux néogothiques où la haute bourgeoisie parisienne venait résider en saison. Le style chalet suisse fut le premier à apparaître à Enghien. L’exemple le plus caractéristique de ce style était le Kursaal, une maison située en face de la roseraie.

Le deuxième style à la mode était le goût régionaliste. Les maisons paysannes et les bâtiments de style normand étaient très à la mode, notamment parmi les artistes. L’une des dernières villas caractéristiques de ce style est la villa située au no. 9, avenue de Ceinture.

Le style « néo » est apparu en réaction à la rigueur académique du néoclassicisme. Le néo-gothique voit ses plus beaux exemples sur la rive nord-ouest du lac avec le Château d’Enghien et le Château Léon. Leur richesse ornementale, inspirée du style Louis XII en brique et pierre, est inhabituelle. Le Château Léon possède des gargouilles, des pignons contreventés, etc., autrefois réservés aux édifices religieux. Le château écossais est typique du style néo-féodal, avec ses tourelles à meurtrières, ses créneaux…

De 1870 à 1920, marque un renouveau de l’architecture à Enghien. Un éclectisme des styles, une grande variété de matériaux, brique, pierre, meulière, caractérisent les constructions de cette période. Le magnifique Palais Condé, édifice unique en pierre de 1903, avec son grand porche pour les voitures et ses colonnades. Vous pouvez également voir les villas du boulevard Cotte, au n°1. Le 56 notamment, construit par l’architecte Leseine en 1909.

La villa « Mon rêve », architecte Émile Thion, au no. Le 43 rue de l’Arrivée est également typique de cette période : il présente un traitement polychrome de ses façades, d’inspiration byzantine, « baroque » et presque « art nouveau » et une composition d’ensemble rationnelle. Le très bel immeuble du n°1 de la rue Félix-Faure, surnommé « le Manoir » ou « le palais de Condé », est un étonnant mélange de styles néoclassique et gothique. L’édifice du 53 de la rue du Général-de-Gaulle est caractéristique du style Second Empire, très apprécié. avec les grandes familles de l’époque.

L’Art nouveau s’est largement appliqué à Enghien entre 1900 et 1930. De nombreux bâtiments furent construits dans ce style, avec un usage important de la brique, fournie principalement par la briqueterie Sannois. De belles ornementations évoquant des fleurs, des décorations en céramique et des fresques de façade sont typiques de ce style. Il faut citer l’architecte de la ville, Henri Moreels, qui construisit entre 1910 et 1940 de nombreux bâtiments et maisons ainsi que l’ancien marché et modifia l’hôtel de ville. Ses constructions sont influencées par l’art nouveau, puis par l’art déco. De nombreux bâtiments existent encore aujourd’hui et des plaques portant son nom subsistent sur la plupart des bâtiments.

Les bâtiments de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle retrouvent les colonnes, les faux frontons et ressuscitent de manière plus simple et abstraite un certain style néoclassique.

La Roche-Guyon
Situé en contrebas des pentes du plateau du Vexin sur la rive droite d’un méandre de la Seine, autour du Château de La Roche-Guyon. Le village est réputé pour son château, propriété de La Rochefoucauld, dominé par un donjon médiéval. Le lieu, classé parmi les Plus Beaux Villages de France (c’est la seule commune de la région Ile-de-France à bénéficier de ce label), est devenu un centre de vacances au XIXème siècle et a vu défiler de nombreuses célébrités des arts et des lettres. .

Construite sur les falaises calcaires, la forteresse marque les paysages du Vexin depuis des siècles. Depuis les rives de la vallée de la Seine qu’elle domine, jusqu’au sommet de la falaise de craie sur laquelle elle s’accroche depuis plus de 1000 ans, l’imposante bâtisse semble veiller sur le village. Et c’est depuis le donjon que l’incroyable panorama sur le village et les méandres de la Seine étonne le visiteur.

La Roche-Guyon impose la silhouette impressionnante de son château médiéval, avec ses petites ruelles charmantes et son environnement naturel remarquable. En franchissant les portes du château, vous marcherez sur les traces de plus de 1000 ans d’histoire : des guerres médiévales au siècle des Lumières, des impressionnistes à la propriété de la famille La Rochefoucauld, en passant par l’occupation nazie en 1944. …chaque vieille ruelle du village est pleine de surprises et de charme.

Le château de La Roche-Guyon est un ensemble de constructions composites adossées au plateau rocheux dont la construction s’est déroulée du XIIe au XVIIIe siècle. Le donjon en forme d’amande a été construit au XIIe siècle. Sa partie défensive était entièrement tournée vers le plateau du Vexin et la vallée de l’Epte, formant alors la frontière avec la Normandie voisine, aucun attaquant n’étant à craindre côté Seine compte tenu de la forte pente du plateau. D’une hauteur initiale de 38 mètres, elle fut réduite d’un tiers de sa hauteur par la duchesse d’Erville à la Révolution. Il mesure près de 12 mètres de diamètre à l’extérieur et seulement six mètres à l’intérieur. Le donjon est relié au château de La Roche-Guyon en contrebas par un escalier souterrain de 250 marches creusé dans la pente du plateau calcaire vers 1190 qui constitue son unique accès.

La construction de l’église Saint-Samson débute en 1404. L’église est essentiellement conçue dans le style gothique flamboyant, mais comme c’était souvent le cas au XVIe siècle dans la région, les finitions sont réalisées dans le style Renaissance. Son plan, assez simple, ne prévoyait à l’origine qu’un vaisseau central de cinq travées terminées par une abside plate, accompagnée de deux bas-côtés dont la dernière travée se terminait par un mur oblique. Le clocher s’élève au-dessus de la première travée en provenance du nord. Le bas-côté nord a été remanié au XVIIIe siècle, et une série de quatre chapelles latérales a ensuite été ajoutée au côté nord.

L’hôtel de ville et marché couvert, inauguré le 8 mai 1847, est un exemple inhabituel de marché couvert : la halle en pierre est surmontée du bâtiment de la mairie. Fontaine monumentale fut construite en 1742 par l’architecte Louis Villars. Sculptée par Jamay, elle était surmontée d’un bouclier, aux armes de La Rochefoucauld, qui donna son nom au lieu.

Un sentier patrimonial permet de découvrir les trésors du village comme la salle seigneuriale, la fontaine sculptée et les fameux « boves » ou troglodytes, ces cavités creusées dans la roche… Ce sentier vous ramène à la Seine en empruntant les rues jusqu’à les magnifiques potagers et jardins à la française. Créé en 1741 et restauré en 2004, il est un véritable témoignage du XVIIIe siècle et de l’usage de la nature à cette époque.

Les boves, route de Gasny : Ils sont caractéristiques des villages troglodytes. Ces caves creusées dans la falaise servaient à abriter des réserves de vins. Assez hautes et de forme carrée, d’une superficie d’environ 80 à 100 m2, elles sont généralement fermées par un portail et servent aujourd’hui de garage. Les charrières sont des rues en forte pente qui mènent de la ville basse à la crête du plateau. La Route des Crêtes domine la vallée de la Seine et offre des vues imprenables sur la vallée et la boucle de Moisson.

The Domaine de Villarceaux
Le Domaine de Villarceaux, c’est un domaine de 800 ha comprenant diverses structures : un site historique avec deux châteaux, un golf, une structure d’accueil et d’hébergement dans l’ancienne bergerie rénovée, une ferme avec des terres cultivables et un espace boisé. Le site des châteaux, du XIIIe siècle pour la partie basse et du XVIIIe siècle pour la partie haute, est situé dans un parc clos de murs de 70 ha. Il contient un jardin simple, un jardin Renaissance et de nombreux jeux d’eau. Le domaine est classé monument historique depuis le 10 septembre 19412 et depuis l’été 2012, le label EVE pour Espace Vert Écologique.

Le site du château est un domaine ‘écogéré’ par le conseil régional d’Île-de-France, il constitue un ensemble unique avec son vaste parc, ses jardins Renaissance, ses magnifiques perspectives dans un site vallonné, et la présence de deux châteaux, un manoir du XIIIe siècle qui abrita les amours de Louis de Mornay, marquis de Villarceaux, et de Ninon de Lenclos, et un château de style Louis XV du XVIIIe siècle. Différents styles cohabitent désormais dans les jardins rappelant les époques successives.

Les salles publiques du rez-de-chaussée du château supérieur ont été restaurées dans leur état du XVIIIe siècle. Évoquant le cadre aristocratique raffiné de l’époque, orné de boiseries et de rocailles, on découvre le grand vestibule, le grand salon, la bibliothèque, la salle à manger et même la chambre des marquises, tous meublés à l’origine. On peut également voir des tableaux rares comme le portrait nu de Madame de Maintenon ou un plateau en tôle d’argent représentant une scène hivernale peinte par Boucher, ainsi que diverses pièces comme une chaise à porteurs aux panneaux décorés.

Au nord, la façade présente un avant-corps central à trois côtés en saillie. La cour d’honneur, bordée à l’est par les communs et la chapelle, s’ouvre avec des perspectives rayonnantes sur le plateau du Vexin sur lequel la vue s’étend grâce à des sauts ou des « haha ​​». Au sud, le château présente un fronton triangulaire qui surmonte l’avant-corps central. Il domine le Virtugadin, long de 530 m et constitué de plusieurs talus, relie la terrasse du château au jardin. Il est décoré de statues des XVIIe et XVIIIe siècles provenant du palais Altieri à Rome et de la Villa d’Este à Côme.

Le parc est composé d’un jardin à la française et d’un jardin à l’anglaise, d’un Virtugadin bordé de 14 statues venues d’Italie, d’un grand étang, d’un lit d’eau du XVIème siècle, d’un jardin de broderies, d’une terrasse médiévale, d’un jardin de plantes médicinales. Parmi les arbres de rue on peut citer : les charmes, les tilleuls, les arbres fruitiers (pommiers, poiriers…). Le parc est labellisé Jardin Remarquable.

Bassins et canaux sont alimentés par 32 sources identifiées. L’eau, présente partout, agrémente les massifs de buis replantés selon d’anciens plans. Les arbustes ont été taillés, les allées redessinées autour des étangs et les berges consolidées. Le visiteur passe des places d’inspiration médiévale, avec ses plantes médicinales, au « jardin d’eau » dont les motifs géométriques purement décoratifs ont été créés au XVIe siècle sous l’influence des Italiens. La balade le long des étangs mène ensuite au parc dont le tracé remonte au XVIIIème siècle jusqu’au Virtugadin, nom donné à la digue « sculptée » afin de créer des allées montant en douceur vers le Château du Haut.

Au bord du Rû de Chaussy se trouvent les plus anciennes bâtisses du Domaine. Tours rondes et vestiges de murailles rappellent l’établissement médiéval d’une demeure fortifiée certainement complétée par des bâtiments agricoles. Au XVIème siècle, les seigneurs de Mornay transformèrent les anciennes bâtisses en élégantes demeures d’agrément. Avec son manoir, sa grande galerie donnant sur les jardins et ses spacieuses écuries, le lieu devient chic et fashion. Plus tard, au XVIIIe siècle, le nouveau propriétaire réaménage le parc et construit un château au sommet de la colline, ouvrant une perspective impressionnante sur la vallée. Décorés à la mode de l’époque, les salons conservent encore une bonne partie de leur mobilier d’origine, tableaux et objets d’art au rez-de-chaussée.

Écouen
Écouen et son château sont un trésor exceptionnel de la Renaissance. La commune est connue pour son château qui abrite le Musée national de la Renaissance. C’est dans la ville que mourut le poète et dramaturge du XIXe siècle Pierre-Joseph Charrin (1784-1863), et que l’artiste Louis Théophile Hingre y vécut et travailla également.

Le Château d’Écouen est l’un des plus beaux monuments du Val d’Oise, se découvre en traversant les rues chargées d’histoire du charmant village d’Écouen avant d’atteindre ses hauteurs. Écouen abrite le Château d’Écouen, demeure de la famille Montmorency. Sa somptueuse architecture a traversé les siècles de la Renaissance à nos jours. Ce château abrite le Musée national de la Renaissance, le plus grand musée de la Renaissance en France.

Construit au XVIe siècle par Anne de Montmorency, amie proche du roi François Ier puis de son fils Henri II, le Château d’Ecouen offre aux visiteurs l’occasion de retourner à ses origines, le temps d’une visite. Après avoir abrité une prison militaire, un hôpital ou encore la Maison de la Légion d’honneur, le château devient en 1977 un musée national de la Renaissance. Depuis, la splendide bâtisse nous offre l’occasion de découvrir bien des merveilles de la Renaissance.

A travers des expositions temporaires et permanentes, plusieurs œuvres exposées au château sont des exemples de ce travail d’exception : le chef-d’œuvre de la tapisserie « David et Bethsabée », des tableaux emblématiques de la Renaissance française ou encore l’horloge en forme de navire dont le mécanisme tire un canon toutes les heures.

L’église Saint-Acceul fut reconstruite à partir de 1536. Le chœur et le bas-côté, achevés en 1545, portent partout la marque du connétable Anne de Montmorency, qui finança les travaux et les dix verrières. La nef a été construite en 1709 et la façade en 1852.

Grange aux dîmes, dans la cour intérieure de la mairie. Ses murs datent du XIVe siècle et sa charpente du XVIIe siècle. La grange appartenait au prieuré de Saint-Martin-des-Champs, seigneur d’Écouen depuis 1060. Des concerts, réceptions et représentations théâtrales y sont régulièrement organisés. Le bâtiment bénéficie d’une acoustique remarquable.

Le Fort d’Écouen fait partie de la deuxième ceinture de forts protégeant Paris construits de 1870 à 1890, dans le cadre des fortifications du Système Séré de Rivières, est situé en forêt, au sommet de la butte.

Maison de Félix-Justin Gardon, le peintre (1852-1921) issu de l’école d’Écouen y élut domicile en 1906. Il est connu pour ses natures mortes sur faïence. Maison de Jean Le Vacher, la maison se remarque par la haute fenêtre d’un atelier d’artiste dans les combles.

Manoir des Tourelles, face à l’église : il se dresse à l’emplacement de la roseraie du château, vendue par les princes de Condé puis subdivisée. Sa façade de la fin du XVIIIe siècle est entourée de deux tours rondes sur deux étages. Après une longue période d’abandon, le manoir abrite aujourd’hui l’office de tourisme d’Écouen, une exposition permanente consacrée à Louis Théophile Hingre, sculpteur et affichiste d’Écouen, et une galerie d’exposition y sont installées. On y trouve également un « atelier de vitrail » ainsi qu’un salon de thé avec sa terrasse. Dans le jardin du manoir, un chemin piétonnier permet de se rendre directement au château sans faire le long détour par le parc.

Héritage historique

Monuments, parcs naturels régionaux, villes et villages millénaires, cette variété de lieux reflète en tous points la personnalité surprenante et la riche histoire du Val d’Oise. Le Val d’Oise abrite plusieurs sites historiques témoignant du riche passé de la région, notamment des ruines romaines près de Cormeilles-en-Parisis et des châteaux médiévaux comme le château de Pierrefonds qui remonte à plus de 700 ans.

Château d’Auvers
Construit en 1635 par un banquier italien de la cour de Marie de Médicis, Zanobi Lioni, le château d’Auvers domine la vallée de l’Oise et offre un panorama exceptionnel sur ce paysage préservé. Remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, les différents propriétaires ont laissé leur empreinte sur le domaine. La succession de terrasses n’est pas sans rappeler les villas de la Renaissance italienne, tandis que le château de style classique fait face aux broderies de buis du jardin à la française. Le nymphée, fontaine recouverte de mosaïques de coquillages, a été conservé.

En 1890, le château inspira Van Gogh pour créer un célèbre tableau, Le Château d’Auvers au coucher du soleil. Le Château d’Auvers, propriété du Département du Val d’Oise, accueille une exposition événement Van Gogh : les derniers voyages du 7 octobre 2023 au 29 septembre 2024 à Auvers-sur-Oise. Elle propose aux visiteurs un aperçu du séjour de Vincent van Gogh en France (1886-1890), et plus particulièrement de son séjour à Auvers-sur-Oise, durant lequel il a réalisé plus de 75 tableaux en moins de 70 jours, entre le 20 mai et le 29 juillet. , 1890. L’exposition met également en lumière le rôle crucial du frère, confident et mécène de Vincent, Theo van Gogh.

Le Château a proposé au grand public un spectacle muséologique, constitué de projections d’images superposées à des décors reconstitués. Il doit permettre d’apprendre et de comprendre tout en s’amusant. La projection de tableaux ou de détails de tableaux en intérieur et en extérieur, accompagnée de musique, de bruitages et de commentaires, doit plonger le visiteur dans le quotidien de l’époque.

La peinture impressionniste est figurative, elle met en scène des lieux de la vie quotidienne, de Paris, point de départ du voyage, jusqu’à la campagne, dont Auvers-sur-Oise devient le lieu emblématique. Le public traverse ainsi le Paris haussmannien, les cabarets parisiens, les tavernes au bord de l’eau et prend enfin le train à vapeur vers la campagne et les plages normandes. Le département n’est pas oublié, avec des paysages immortalisés par des peintres, des gares, des lieux de travail et autres témoins de l’époque impressionniste.

La prédominance de la projection fait écho à la naissance d’une véritable civilisation de l’image (photos, cinémas, cartes postales à la fin du XIXe siècle). La technique s’inspire de celle développée pour l’exposition « Cité Ciné » à la Grande halle de la Villette. Fréquenté chaque année par plusieurs milliers de visiteurs, le parcours-spectacle « Voyage au temps des impressionnistes », traduit en neuf langues, est un hommage aux peintres de la seconde moitié du XIXe siècle. Après d’importants travaux, le Château a rouvert ses portes et propose depuis octobre 2017 un parcours d’exposition permanent autour de l’Impressionnisme, des origines à nos jours.

Le Château d’Auvers révèle une histoire de peinture de paysage et d’expérience impressionniste. Depuis les terrasses dominant les jardins à la française, se dessine une vue unique sur le paysage préservé de la vallée de l’Oise. Au cœur d’un parc de 8 hectares, un jardin régulier dit « à la française » se déploie au pied du château. Aménagé en terrasses, il se pare de broderies de buis, d’un labyrinthe de charmes, d’un belvédère, d’une nymphe incrustée de coquillages, d’un jardin éphémère et d’une orangerie dédiée aux expositions temporaires.

Château de La Roche-Guyon
Dominant le village de La Roche-Guyon, bâti dans un méandre de la Seine à la frontière avec la Normandie, le château appartient à la famille La Rochefoucauld. Adossée à la falaise de craie depuis le Moyen Âge, cette ancienne forteresse s’est transformée au fil des siècles. Entièrement reconstruit, agrandi et embelli au XVIIIe siècle, le château, adossé à la falaise, est relié au donjon médiéval qui le domine par un tunnel souterrain creusé dans la roche. Célèbre pour son histoire, le général Rommel y établit ses quartiers durant la Seconde Guerre mondiale.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la duchesse d’Enville fait construire à La Roche-Guyon un théâtre comprenant des machines et des décors à l’instar des grands théâtres parisiens. Cette salle de taille assez modeste (40 à 50 spectateurs) fut inaugurée en octobre 1768 sous la grande salle des tapisseries. Luxueusement équipé, le théâtre permet la mise en scène de véritables représentations, avec des dépaysements. Il reste un rare témoin de la conservation in situ d’un ensemble authentique. Sa décoration intérieure ainsi que son emplacement participent à la sobriété du pavillon ainsi qu’à sa fantaisie. Son utilisation est peu documentée, cependant on sait que des troupes professionnelles et amateurs y présentaient des opéras-comiques et des pièces de théâtre.

Les jeux de lumière sur l’eau de la rivière et la craie blanche des façades, la raideur de la falaise et l’exubérance végétale du jardin anglais… Situé au bord de la rivière, le Potager s’aperçoit depuis le les salons d’apparat du château. Deux bosquets protègent des vents d’est et d’ouest ses quatre carrés à huit pétales triangulaires disposés autour de bassins ronds… Le potager et fruitier de 3 hectares, soigneusement restauré selon les plans originaux du XVIIIe siècle, produit des légumes et des fruits biologiques. vendu en boutique.

Agrandie et embellie à de nombreuses reprises, notamment lors de grands travaux au XVIIIe siècle entrepris par ses propriétaires actuels, les La Rochefoucauld, l’ancienne place forte est progressivement devenue un lieu d’apparat. Depuis 2010, l’exposition ‘On déménage au château’ transforme le lieu en un musée éphémère dévoilant des œuvres contemporaines autour d’une galerie ou d’un rempart, comme les colonnes installées par Daniel Buren.

Royaumont Abbey
L’abbaye de Royaumont fut construite entre 1228 et 1235 sous l’égide de Saint Louis, et fut alors l’une des plus importantes abbayes de France. Aujourd’hui, l’abbaye est une attraction touristique et sert également de centre culturel. Découvrez l’Abbaye de Royaumont et plongez dans un univers de calme, de nature et de sérénité, séduit par son édifice majestueux particulièrement conservé, notamment son magnifique cloître, ses salles voûtées et son parc verdoyant. 800 ans après sa création, le lieu dégage toujours la même atmosphère : celle d’un cadre unique, spirituel et d’une expérience enrichie au fil des siècles.

L’abbaye de Royaumont constitue l’ensemble cistercien le plus vaste et le plus complet d’Île-de-France. La visite ne concerne que l’abbaye cistercienne médiévale et la partie du domaine reprise par la congrégation des Oblats de Marie Immaculée en 1864. A l’extérieur, il est possible de visiter l’ensemble de l’abbaye, mais au sud et à l’ouest. L’entrée à l’intérieur de l’abbaye se fait par le passage du salon dans le bâtiment des moines. Le cloître et quatre pièces du rez-de-chaussée sont ouverts aux visiteurs, à savoir la salle capitulaire (divisée en deux parties), la sacristie, le réfectoire des moines et la cuisine. Le logis abbatial, achevé extérieurement en 1787 avec ses vastes jardins.

Les nombreux rebondissements de l’Histoire qui ont transformé l’abbaye ont laissé leurs traces : de sa fondation par Saint Louis au XIIIe siècle jusqu’à sa transformation en hôpital militaire pendant la Grande Guerre, l’abbaye est un formidable témoignage de mémoire. Elle reste une abbaye cistercienne jusqu’à la Révolution française, elle est vendue comme bien national et devient un site industriel textile. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1864, jusqu’aux lois Combes en 1905. L’abbaye est alors rachetée par Jules Goüin, et son petit-fils Henry, industriel et mélomane, ouvre les portes aux artistes, y organise des concerts et en fait un lieu de musique. et la création culturelle.

Abbaye de Maubuisson
Abbaye de Maubuisson, d’un lieu de foi au XIIIe siècle à un lieu de création pluridisciplinaire au XXIe siècle. Située au sein de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, l’abbaye Notre-Dame-la-Royale, plus connue sous le nom d’abbaye de Maubuisson, est une ancienne abbaye féminine cistercienne, fondée en 1236 par la reine Blanche de Castille. Devenue centre d’art contemporain en 2001, l’Abbaye de Maubuisson réalise des expositions à la fois monographiques et collectives, en contact direct avec le lieu. L’abbaye développe son projet de production et de médiation autour des trois axes qui structurent son identité : création contemporaine, patrimoine et environnement naturel.

Fondée en 1236 par Blanche de Castille, l’abbaye de Maubuisson est aujourd’hui un centre d’art contemporain dédié aux artistes invités à s’immerger dans ce lieu particulièrement propice à la création. Les salles de l’abbaye (le chapitre, le parloir, la chambre des moniales, l’antichambre et les latrines) abritent des expositions monographiques et collectives, dont les œuvres créées sur place tissent un lien avec les espaces chargés d’histoire. Tout au long de l’année, des animations rythment la saison artistique avec une sélection d’événements en lien avec les œuvres installées dans les salles, provoquant ainsi un véritable dialogue entre histoire et création contemporaine.

Site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise, le domaine de Maubuisson abrite les bâtiments et vestiges de l’abbaye cistercienne Notre-Dame-La-Royale, fondée en 1236 par la reine Blanche de Castille (1188-1252). La grange aux dîmes du XIIIe siècle, le parloir, la chambre des religieuses, la salle capitulaire et les anciennes latrines se visitent. Ruisseau, canal et miroirs d’eau, témoins des aménagements hydrauliques construits entre le Moyen Âge et le XVIIIe siècle, agrémentent le parc arboré de dix hectares. Inséré dans un environnement urbain, il offre aux promeneurs le souffle bienvenu de ses vastes pelouses et de ses platanes centenaires, labellisés « arbres remarquables de France ». Desservi par un passage vert, il accueille des œuvres d’art, durables ou éphémères.

Espace culturel

Il existe d’innombrables possibilités pour les visiteurs d’apprécier l’art dans les galeries situées dans les villages comme Auvers sur Oise, qui abrite certaines des œuvres les plus emblématiques de Van Gogh. Le paysage pittoresque offre des vues à couper le souffle. Promenez-vous dans les rues pavées de Pontoise et explorez sa célèbre cathédrale gothique ou descendez l’Oise en bateau et découvrez à quoi ressemblait la vie d’une autre époque. Les touristes peuvent également trouver un éventail de musées présentant le passé vibrant du Val d’Ois avec des expositions allant des peintures impressionnistes aux objets médiévaux.

Musée national de la Renaissance
Les collections du musée national de la Renaissance présentent de véritables trésors des arts décoratifs européens : meubles, orfèvrerie, émaux peints, majoliques, tapisseries… Les collections comprennent une collection exceptionnelle d’arts décoratifs, de peintures et de sculptures du XVe au XVIIe siècle. Joyau architectural de la Renaissance française et seul musée en France entièrement dédié à cette période, sa vocation est de mettre en lumière tous les aspects de la période auprès du plus large public : histoire, histoire de l’art, civilisation.

Le Musée national de la Renaissance avec ses trente-deux salles abrite notamment une collection d’orfèvrerie (héritage de la baronne Salomon de Rothschild, 1922), des céramiques ottomanes (Iznik), des émaux peints de Limoges, la collection d’armes d’Édouard de Beaumont, des terres cuites de Masséot Abaquesne, ainsi que toutes les pièces de céramique de l’atelier de Bernard Palissy mises au jour lors des fouilles du Louvre.

L’œuvre la plus connue de la collection reste la série de dix tapisseries consacrées à l’histoire de David et Bethsabée. Tissées à Bruxelles dans les années 1515-1520, elles auraient appartenu à Henri VIII d’Angleterre. Vous pourrez également admirer deux tapisseries datées de 1545-1546 d’après des cartons de Giulio Romano, élève du peintre Raphaël. Elles appartiennent à la série de huit tapisseries constituant la Tapisserie Fructus Belli.

Si les œuvres exposées sont contemporaines du bâtiment, la plupart ne proviennent pas du mobilier d’Écouen d’origine, dispersé pendant la Révolution française et dont une partie se trouve aujourd’hui au musée Condé de Chantilly. La rénovation du domaine dans les années 1970, pour accueillir le musée, a également concerné le parc. Les paysagistes ont tenté de redonner aux abords du château leur aspect d’origine, en restaurant les allées et les parterres de fleurs. La position dominante du château offre une vue admirable sur la campagne environnante.

Musée Guiry
Musée Guiry situé au Château de La Roche-Guyon, mille ans d’histoire à découvrir… Cela commence au musée Guiry qui présente les objets les plus intéressants trouvés lors des fouilles archéologiques réalisées aux alentours. Pour le compléter, le Musée de l’Outil tout proche ravira les curieux, avec ses vestiges d’une station balnéaire gallo-romaine et son jardin remarquable.

Musée Archéologique du Val-d’Oise
Le musée archéologique du Val-d’Oise est situé à Guiry-en-Vexin, un village du Vexin français, à environ 50 km au nord-ouest de Paris. Il est situé au sein du parc naturel régional du Vexin français. Il présente chronologiquement dans ses onze salles réparties sur deux niveaux les vestiges archéologiques issus des fouilles du département du Val d’Oise. Plus de 3000 objets, monnaies, bijoux, poteries, sculptures, outils agricoles, datant du Paléolithique au XXe siècle sont visibles, dont entre autres, la plus importante collection de stèles mérovingiennes de France. Elle conserve également plus de 30 000 objets archéologiques en réserves, à des fins d’étude ou de valorisation.

Musée de l’Outil
Musée de l’outil située dans la charmante commune de Wy-dit-Joli-Village du Vexin français, la Collection Claude et Françoise Pigeard baigne dans l’atmosphère bucolique de son jardin. De la forge de Claude Pigeard à la collection d’outils et ustensiles caractéristiques des arts et traditions populaires du Vexin français, en passant par les vestiges d’une station balnéaire gallo-romaine, ce lieu magique, labellisé patrimoine d’intérêt régional, accueille ateliers, visites guidées et activités culturelles. activités.

Une forge médiévale, un jardin de curé, une collection d’outils, des maisons traditionnelles du Vexin français, ou encore une ancienne station balnéaire… Le Musée de l’Outil créé par Françoise et Claude Pigeard est un lieu plein de surprises. C’est un écrin surprenant et secret qui accueille des visites, des activités culturelles et botaniques, mais aussi des expositions temporaires, des spectacles et des résidences.

Musée Archea
Archéa, L’archéologie en pays de France est un musée labellisé Musée de France, dédié à l’archéologie en pays de France. Son objectif est de mettre en valeur le patrimoine archéologique du pays de France et particulièrement de l’est du Val-d’Oise. Un bâtiment contemporain abritant l’ensemble des collections du musée est ouvert depuis le 10 septembre 2010. Son objectif est également de valoriser le site archéologique d’Orville et le patrimoine céramique de la vallée de l’Ysieux. Anciennement appelé Musée Intercommunal d’Histoire et d’Archéologie, il est un service de la communauté urbaine Roissy Pays de France.

Dans un bâtiment contemporain, ARCHÉA propose de découvrir l’histoire de notre territoire à travers les résultats de recherches archéologiques menées depuis 40 ans dans le nord-est de l’Île-de-France. Près de 780 objets, de la préhistoire aux temps modernes, issus de 90 sites archéologiques sont présentés dans une exposition permanente vivante et interactive. Bornes vidéo, projections numériques, reconstitutions, éléments à manipuler et maquettes permettent de mieux comprendre cette histoire.

Il s’agit de mobiliers découverts lors de fouilles archéologiques planifiées mais surtout préventives qui ont eu lieu sur le territoire de la communauté d’agglomération Roissy Pays de France. Sont inclus, entre autres, le mobilier provenant des fouilles des sites suivants : le château d’Orville ; le château de Roissy-en-France et divers sites découverts lors des aménagements de la ville ; les sites découverts lors des travaux de la Francilienne ; une partie des sites découverts lors de la construction de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Les collections proviennent également d’associations d’archéologie locales qui ont réalisé des fouilles dans le pays :

ARCHÉA, c’est aussi le site archéologique du château d’Orville et le patrimoine céramique de la vallée de l’Ysieux dont la découverte permet de comprendre le travail des archéologues au quotidien. Les collections du GRHALP : issues principalement des fouilles du site de Saint-Rieul, collections à l’origine du musée ; les collections données par l’Association de la Jeunesse Préhistorique et Géologique de France (JPGF) : elles proviennent de fouilles réalisées sur tout le territoire français entre la fin des années 1960 et les années 1980. Elles couvrent des périodes allant du Néolithique au Moyen Âge, des collections sont déposées au musée :

Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq
Le Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq est situé dans un ancien hôtel particulier appelé « petit hôtel Bergeret » dont les origines remontent au XVIIIe siècle. Elle conserve des œuvres d’art datant principalement des XIXe et XXe siècles relatives à L’Isle-Adam et sa région, un ensemble d’œuvres liées au passé prestigieux de la ville. Au 1er étage, le musée alterne entre expositions temporaires de ses collections permanentes et expositions temporaires liées à l’histoire et au patrimoine local, mais également axées sur la création contemporaine. Le service public du musée propose également un large choix de visites et d’activités pédagogiques pour les enfants et les adultes.

Il présente une collection d’œuvres liées au passé prestigieux de la ville : peintures de l’Ecole des bords de l’Oise autour de Jules Dupré (1811-1899), dessins vénitiens de Jules Romain Joyant (1803-1854) et près de 200 figurines illustrant les nombreuses certains aspects de la production de terre cuite de L’Isle-Adam de la fin du 19e siècle jusqu’aux années 1950 en sont quelques exemples.

Au rez-de-chaussée, un espace permanent de présentation des collections comporte trois sections : la première est consacrée à la présence des princes de Conti à L’Isle-Adam au XVIIIe siècle ; une seconde abrite une sélection de terres cuites de Joseph Le Guluche (1849-1915) provenant des usines Adam et enfin, une salle est dédiée au peintre Jules Dupré.

Musée Jean-Jacques Rousseau
Le musée Jean-Jacques Rousseau est situé à Montmorency, dans le département du Val-d’Oise en France. Il est installé dans la petite maison de Mont-Louis où séjourna Jean-Jacques Rousseau de 1757 à 1762. En avril 1756, Jean-Jacques Rousseau fuit Paris, « ville de bruit, de fumée et de boue », et s’installe à Montmorency, à un lieu appelé ‘Ermitage’. Une extension de la maison réalisée au XIXème siècle a permis d’organiser des expositions temporaires et des manifestations culturelles.

Le musée est composé de la maison de Jean-Jacques-Rousseau, à Mont-Louis, et de la Maison des Commères liée à la vie du philosophe à Montmorency. Au fond du jardin, le « donjon », petit pavillon mansardé, était le bureau de l’écrivain. C’est là qu’il écrit Julie ou la Nouvelle Héloïse, la Lettre à d’Alembert sur les spectacles de l’Encyclopédie, Émile, ou De l’éducation et du contrat social. Une extension de la maison datant du XIXème siècle accueille régulièrement des expositions temporaires sur la vie et l’œuvre de Rousseau ainsi que sur le XVIIIème siècle en général et l’histoire locale. La Maison des Commères abrite une bibliothèque de consultation et de recherche ouverte à tous ainsi que les activités pédagogiques du musée.

Musée des vendanges
Le Musée de la Moisson présente les évolutions techniques et sociales de l’agriculture céréalière au XXe siècle et expose les machines et outils utilisés pour l’agriculture. Le musée expose des outils agricoles utilisés par les agriculteurs vexinois au XXe siècle. Des dizaines d’outils et de machines manuelles ou mécaniques sont exposés : faux, faucilles, moissonneuses-batteuses, tracteurs, etc. Ces outils sont présentés chronologiquement. Les visiteurs peuvent découvrir que les faux et faucilles médiévales ont laissé la place aux machines tirées par des chevaux, puis à la locomotive à vapeur entraînant une batteuse et enfin aux tracteurs thermiques. La visite est ponctuée de témoignages de céréaliers, arboriculteurs et éleveurs sur les difficultés des agriculteurs. Ces témoignages s’écoutent sur de vieux téléphones des années 1950. Un film sur l’évolution de l’agriculture dans le Vexin est diffusé dans la salle de projection. Une boutique située en fin de visite propose des produits Vexin.

Musée Jean Gabin
Le Musée Jean-Gabin est un musée dédié à l’acteur Jean Gabin où il a passé son enfance. Le musée expose de nombreux souvenirs personnels de la vie et de la carrière importante de l’acteur (correspondance, photos, costumes, meubles, objets, affiches de films…) avec un documentaire sur sa vie « Le film de sa vie, la vie de ses films ». Ce musée a été inauguré en 1992, pour le quinzième anniversaire de sa disparition, par la commune, 1, place Jean-Gabin, voisine de sa maison d’enfance. Il a été créé suite à une donation de la famille Moncorgé, avec l’aide de son biographe André- Georges Brunelin, et avec un buste en bronze de l’acteur sculpté par Jean Marais, sur le parvis du musée. Un circuit touristique « les pas de Jean Gabin » mène à sa maison, son école, la campagne environnante avec les berges du l’Oise où il aimait aller pêcher…

Musée du plâtre
Le Musée du plâtre est un lieu d’échanges et de ressources sur le plâtre et les matériaux de construction à travers la diversité de ses collections, de sa bibliothèque, de ses archives et de sa bibliothèque d’icônes. Les thèmes abordés sont la géologie autour du gypse et du Bassin parisien, la mémoire de la carrière Lambert, l’histoire des entreprises et des territoires plâtriers, les métiers et arts du plâtre, du moulage et de la sculpture, les fonds d’atelier du sculpteur boulonnais.

Argenteuil Museum
Le musée d’Argenteuil conserve une importante collection d’objets, peintures, dessins et documents divers collectés depuis 1932 par la Société historique et archéologique d’Argenteuil et de Parisis, dite Société du Vieil Argenteuil. Une partie importante des collections évoque la vie rurale à Argenteuil liée à la viticulture et au maraîchage (objets de l’activité agricole – presses, outils, hottes etc. – ; costumes ; coiffes ; collections iconographiques), mais aussi le passé industriel de la ville. Argenteuil était en effet connu pour son importante production viticole et fut un site industriel majeur en France dans la première moitié du XXe siècle. Une partie des collections couvre la Préhistoire et les sites archéologiques de l’époque médiévale, notamment l’abbaye Notre-Dame, connue grâce à Héloïse et Abélard. Le musée tire également sa richesse de la grande diversité des œuvres et objets qu’il conserve, résultat d’acquisitions et de transferts successifs de collections.

Place des artistes
Auvers, modeste commune rurale d’Île-de-France, a joué un rôle majeur dans l’histoire mondiale de la peinture, celle des paysagistes de l’école de Barbizon puis principalement dans l’impressionnisme.

Vincent van Gogh dans une lettre à son frère Théo décrit ainsi le village : « Ici, nous sommes assez loin de Paris pour que ce soit la vraie campagne, mais néanmoins combien a changé depuis Daubigny. Mais pas changé de façon désagréable, on y trouve de nombreuses villas et diverses habitations modernes et bourgeoises, très souriantes, ensoleillées et fleuries. Ceci, dans une campagne presque luxuriante, en ce moment même du développement d’une société nouvelle dans l’ancienne, n’est pas désagréable ; il y a beaucoup de bien-être dans l’air. Un calme à Puvis de Chavannes je vois ou crois voir, pas d’usines, mais une belle verdure en abondance et en bon état.  »

À partir de 1857, le paysagiste Charles-François Daubigny visite régulièrement Auvers, qu’il peint depuis sa pirogue, le botin, ou depuis l’île de Vaux, sur l’Oise entre Auvers et Méry. Amoureux de la nature, pour lui, « les paysages sont toujours plus beaux quand ils sont vus du milieu d’une rivière » et il part régulièrement parcourir l’Oise à la rame, ou la Seine en aval, parfois pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines, apportant rapportent de nombreux tableaux de toutes tailles en guise de trophées. En 1860, il construit une maison à Auvers dans le quartier des Vallées, décoré par lui-même et aidé de son fils et de ses amis dont les peintres Camille Corot et Hippolyte Camille Delpy, qui épousa Louise-Berthe Cyboulle, fille d’un peintre de fleurs et insectes, originaire d’Auvers-sur-Oise.

En 1872, le docteur Paul Gachet achète une maison à Auvers pour que son épouse malade puisse « respirer l’air frais » ; Médecin de profession, il garde son cabinet et sa clientèle à Paris, dont la mère de Camille Pissarro qu’il soigne ainsi que les enfants du peintre à Auvers. Il est également peintre et graveur amateur sous le pseudonyme de Paul van Ryssel. Ami de Daubigny et Corot, il accueillit chez lui jusqu’à la fin de sa vie des artistes, dont Paul Cézanne, et Camille Pissarro, venu lui rendre visite en voisin, depuis sa maison de Pontoise. Grand collectionneur d’art, il reste un acteur incontournable de l’histoire de l’art de la fin du XIXe siècle.

Paul Cézanne vient « apprendre à peindre » en compagnie de Pissarro, il s’installe à cet effet à Auvers toute l’année 1873 et les premiers mois de 1874. Le peintre apprend à Auvers à travailler avec patience, à alléger sa palette, mais son la lenteur le handicape et il n’arrive pas toujours à terminer ses tableaux. Son rythme de travail n’est pas compatible avec la touche impressionniste rapide qui capte l’instant, ses tableaux comme la maison du docteur Gachet (1873, musée d’Orsay), ont été déclarés « constructivistes » par l’histoire de l’art. Il retourne ensuite dans sa Provence natale, mais le souvenir heureux de ce séjour le fait revenir au cours des étés 1877 et 1881.

Victor Vignon a participé aux quatre derniers salons de peinture impressionniste d’Auvers et de Pontoise en compagnie de Pissarro, Cézanne et Guillaumin. Il est également proche du docteur Gachet et de Murer, et très estimé des frères Van Gogh. Frédéric Samuel Cordey, ami de Renoir, peint également avec eux à Auvers et expose au salon de 1877. Il séjourne ensuite à Éragny, mais ce peintre tombe vite dans l’oubli.

Le mardi 20 mai 1890 à onze heures du matin, le docteur Gachet reçoit un peintre alors inconnu du public, recommandé par son frère : Vincent van Gogh. Il est au sommet de sa maîtrise artistique et peint avec frénésie plus de soixante-dix tableaux en deux mois. Outre l’art à son apogée, Vincent décrit dans ses œuvres la vie d’une petite ville du Vexin français à la fin du XIXème siècle, sa vie paysanne, son architecture. D’une grande force expressive, sa palette s’assombrit néanmoins peu à peu, exprimant le malheur qui le tourmente, sa vie étant « attaquée à la racine ». Sans doute nerveusement épuisé par son travail, et culpabilisant d’être la charge financière de son frère, il se suicide en rase campagne le 26 juillet 1890 avant d’être reconduit à l’auberge Ravoux, où il séjourne ; il y décède trois jours plus tard et est enterré au cimetière du village.

Eugène Murer est pâtissier et restaurateur du boulevard Voltaire, à Paris. Mais il est aussi écrivain et collectionneur d’art. Ami de Pissarro, Cézanne, Renoir, Sisley, Guillaumin et Vignon, il achète leurs tableaux à des prix imbattables. En 1878, il construit une maison rue du Four à Auvers et y installe une galerie où sont exposés ses cent vingt tableaux impressionnistes, malheureusement dispersés par la suite suite à un désaccord avec sa sœur Marie. Il se met lui-même à la peinture et expose avec Ambroise Vollard en 1898.

Norbert Gœneutte, peintre proche des impressionnistes – sans jamais avoir participé à aucun de leurs salons – s’exprimait principalement dans la gravure. Ami de Renoir, Cordey, Murer et du docteur Gachet, ce dernier l’amène à Auvers en 1891 pour soigner sa maladie pulmonaire qui s’aggrave. Essentiellement portraitiste de femmes, entre deux gravures il peint des aquarelles et des petites toiles d’extérieur aux angles aigus et aux couleurs étonnantes. Il est inhumé au cimetière d’Auvers.

Plus tard, d’autres peintres continuent à fréquenter Auvers : le Douanier Rousseau puis Maurice de Vlaminck, venu suivre les traces de Van Gogh qu’il admirait, viennent y puiser leur inspiration. Dans les années 1930, un autre grand admirateur de Van Gogh, Otto Freundlich, peintre allemand et juif de Poméranie, fréquente assidûment Auvers. Sa compagne Jeanne Kosnick-Kloss est également enterrée face au tombeau des frères Van Gogh. Le peintre occupe un atelier au Bateau-Lavoir à Paris en 1908 où il rencontre Guillaume Apollinaire, Georges Braque, Pablo Picasso et Juan Gris. Restaurateur des vitraux de la cathédrale de Chartres en 1914, son « homme nouveau », sculpture de 1912, figure en couverture du catalogue nazi de « l’art dégénéré ». L’artiste réfugié dans les Pyrénées-Orientales est finalement arrêté en 1943 et déporté. Le musée Tavet-Delacour de Pontoise conserve une importante donation de l’artiste. Au XXIe siècle, plusieurs galeries perpétuent le séjour des artistes dans le village, notamment le long de la rue du Montcel.

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, une colonie d’artistes français et étrangers s’installe à Écouen, attirés par le paysage unique de la ville. À partir de 1830, un grand nombre d’artistes, notamment peintres, quittent Paris et les agglomérations pour s’installer dans la campagne voisine. C’est ainsi qu’un groupe d’artistes choisit Écouen, alors village d’un millier d’habitants, pour installer son atelier.

Au cours du XIXe siècle, le groupe évolue de 10 à 20 artistes basés en permanence à Écouen. Au total, de 1856 à la fin du siècle, la commune accueillit plus d’une centaine de peintres. Certains se consacrent à l’enseignement des techniques artistiques et accueillent des étudiants étrangers comme Henry Bacon ou George Henry Boughton. La colonie commence à décliner à la fin du XIXe siècle après la mort de Pierre-Édouard Frère en 1886.

Ces noms, pour la plupart inconnus aujourd’hui, étaient célèbres en leur temps, soutenus par les critiques d’art les plus renommés comme l’Anglais John Ruskin. Leur style particulier et leur grande réputation ont donné naissance à l’Ecole d’Écouen. Parmi ces peintres on peut citer Pierre-Édouard Frère, Guillaume Seignac, Pancrace Bessa, August Friedrich Schenck, Jules-Paulin Lorillon, Louis Théophile Hingre (également sculpteur et affichiste) et Paul-Constant Soyer.

Il reste de nombreux témoignages de la présence de ces peintres, notamment des maisons aux grandes verrières, propres aux ateliers de peintres. Plusieurs rues d’Écouen portent le nom de ces artistes. Depuis les années 1990, la commune d’Écouen a entrepris d’importants travaux de recherche sur cette colonie et l’acquisition de peintures de cette période. Ils sont exposés en permanence au premier étage de la mairie. L’exposition, composée d’une trentaine de tableaux, est en accès libre aux horaires d’ouverture de la mairie. Enfin, une exposition permanente consacrée à Louis Théophile Hingre (peintre, sculpteur et affichiste) est en accès libre à l’office de tourisme d’Écouen.

Maison du Docteur Gachet
La maison du docteur Gachet est une demeure et un jardin du XIXe siècle qui abritent le musée Vincent van Gogh ouvert au public en 2003 pour le 150e anniversaire de la naissance de Van Gogh. Médecin, membre des sociétés savantes, peintre et graveur amateur, le docteur Gachet achète une maison à Auvers-sur-Oise en 1872. Il y installe une presse sur laquelle il dessine et grave en compagnie de Cézanne, Pissarro et Guillaumin.

En 1890, à la demande de Pissarro, Paul-Ferdinand Gachet – spécialiste en psychiatrie – accueille Vincent Van Gogh à son arrivée à Auvers. Van Gogh a immortalisé le docteur Gachet en peignant son portrait à trois reprises : deux tableaux et une gravure. La cour ombragée de tilleuls résonne encore des déjeuners autour de la table vermillon immortalisée par Vincent Van Gogh dans les portraits du docteur Gachet.

Musée Tavet Delacour
Installé dans un bel hôtel particulier de la fin du XVe siècle, ancienne demeure du Grand Vicaire de Pontoise, le musée Tavet-Delacour conserve les collections historiques de la ville. Les collections historiques ont été constituées à la fin du XIXe siècle. Ils furent enrichis par la donation Otto Freundlich en 1968, constituée par les fonds de l’atelier de l’artiste. Les œuvres des collections du musée constituent la plus importante collection préservée de son œuvre au monde.

Le Musée s’est depuis spécialisé dans l’art moderne et contemporain, il a acquis ou reçu en donation des œuvres de Matisse, Hans Arp, Gleizes, Geer van Velde, Aurélie Nemours, Masurovsky, Shirley Goldfarb, Jean Legros, Roger Chastel, Diego Giacometti, Herbin, Valmier, Reichel, Fleischmann, Gargallo ou Marcelle Cahn.

Sannois mill
Le Moulin de Sannois situé à 162 m d’altitude, au sommet de la colline du Mont Trouillet, offre un large panorama sur les environs. Les moulins de Sannois ont été souvent peints par Maurice Utrillo lors de son séjour dans la ville en 1912 et 1913. De là, on peut admirer la vallée de la Seine qui s’étend jusqu’à Paris et la vallée de Montmorency, bordée par une crête de collines boisées. Inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1975, le Moulin et la Maison du Meunier sont également protégés au titre de « site à caractère artistique et pittoresque ». Au pied du Moulin, le vignoble créé il y a 7 ans compte 2049 vignes dont 400 de Pinot gris et 1650 de Chardonnay.

Espace naturel

Le département d’Ile-de-France est à moitié recouvert de paysages verdoyants, constitués de plusieurs forêts et jardins, mais surtout de deux Parcs Naturels Régionaux (PNR) : celui du Vexin Français et celui de l’Oise – Pays de France. Un nombre incroyable d’expériences s’offrent à vous dans le Val d’Oise et dans ces deux Parcs Naturels Régionaux : des randonnées nature aux découvertes du patrimoine culturel, tous les profils seront satisfaits. Profitez des nombreux sentiers, étangs et ruisseaux des parcs pour découvrir la faune et la flore. Dans le Vexin, vous serez séduits par ses villages typiques et son petit patrimoine composé de lavoirs, de ruelles pavées et de petites églises.

Côté histoire, les deux PNR dévoilent vestiges et monuments comme une véritable chronologie. Menhirs, dolmens, vestiges gallo-romains, habitations troglodytes sont les témoins du passé antique de notre département. Vous pourrez les découvrir sur différents sites comme le musée archéologique de Guiry-en-Vexin. Le Moyen Âge habite encore les Parcs Naturels Régionaux à travers plusieurs sites parmi les plus emblématiques du Val d’Oise : le château de La Roche-Guyon et son donjon séduiront les amateurs de chevalerie. L’abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise fera battre plus fort le cœur des amateurs d’art et des amoureux de la nature ou des amoureux en général.

Le Vexin est le plus grand PNR du Val d’Oise, avec plus d’un tiers de celui-ci. Plusieurs sites et musées lui sont consacrés, comme le Musée du Vexin français. Situé dans la Maison du Parc, le musée propose de multiples activités axées sur la nature et l’histoire du PNR.

Forêt Montmorency
Massif forestier de 2 200 ha dont 1 972 ha de forêt domaniale, la forêt de Montmorency est un splendide poumon vert parmi les nombreuses communes qui l’entourent. La forêt Montmorency regorge de sentiers pédestres, pédestres et cyclables. Découvrez une faune et une flore riches peuplées de sangliers, de renards et même de cerfs.

La beauté du domaine est également mise en valeur par son histoire. Montmorency est aussi une ville riche en histoire ancienne. Au fil des années, elle a accueilli de nombreuses personnalités comme le philosophe Jean-Jacques Rousseau ou encore Charles le Brun, peintre officiel du roi Louis XIV. Le château de chasse, un témoin historique en pleine nature. La forêt étant une réserve de chasse pour les nobles, le relais de chasse de l’époque appelé Château de la Chasse existe encore aujourd’hui.

Au cœur de la forêt, le Château de la Chasse est un petit château féodal (il s’inscrit dans un carré de vingt mètres de côté) construit au XIIe siècle par Mathieu de Montmorency. Flanquée de quatre tours rondes de six mètres de diamètre, curieusement tronquées, elle constitue un décor pittoresque entre ses deux étangs souvent brumeux. Propriété de la famille Montmorency, situé au coeur d’un domaine giboyeux, le château fut le rendez-vous de chasse de personnages illustres : Louis X le Hutin, Philippe VI de Valois, Jean le Bon, Charles Quint, Louis XI, François Ier. et Henri II. En 1728, le petit-fils du Grand Condé fit abattre les tours et les fit également couvrir de tuiles. Deux sentiers pédagogiques sont aménagés au départ du château, l’un sur l’écologie forestière, l’autre sur les techniques sylvicoles.

Le domaine de Bois Corbon abrite un petit château de chasse, ces bâtisses du XIXème siècle se caractérisent par une architecture pittoresque faisant appel à des meules, des briques et des éléments en bois sculpté. Etang Godard situé au coeur de la forêt, cet étang porte le nom de la famille du célèbre musicien du XIXème siècle Benjamin Godard. C’est le lieu où convergent de nombreux sentiers, formant le rond-point du Camp de César, au départ de Taverny ou de Saint-Leu-la-Forêt. C’est une halte et un repère pour les amateurs de footing ou de marche.

Marie Pond sont en réalité deux étangs, situés au nord de Saint-Prix. La plus grande n’a qu’environ 300 m2 de superficie ; le plus petit a une île au milieu. Les deux étangs sont traversés par le Ru de Corbon, mais ils sont également alimentés par deux sources. Ceux-ci ressemblent à de petits étangs forestiers et sont apparemment appréciés des sangliers, à en juger par les traces. L’étang Marie a été réaménagé en 1854 par le paysagiste Louis-Sulpice Varé pour le baron Léopold Double.

Pour les amateurs de randonnées pédestres ou cyclistes, la forêt de Montmorency est traversée par plusieurs de ces circuits : un sentier de Grande Randonnée (le GR1) traverse la forêt du Nord au Sud et le GR de Pays faisant aller la ceinture de l’Île de France d’Est en Ouest. Enfin, le circuit vélo « Montsoult, balade en forêt de Montmorency et Isle Adam » vous permettra de découvrir le patrimoine naturel du Val d’Oise sur quelques beaux hectares de forêt.

Le Chemin du Philosophe est un sentier de 2,5 km dont le point de départ est situé à proximité du Château de la Chasse, dessert onze sites destinés à la réflexion philosophique illustrés de citations de philosophes ou d’écrivains. Le circuit comprend deux sites historiques, la fontaine Sainte-Radegonde et le cimetière du Bosc, un cadran solaire analemmatique (horizontal au sol indiquant l’heure par l’ombre du personnage) et des œuvres d’art.

La gastronomie

Le Val d’Oise, c’est aussi de belles expériences gastronomiques. Il existe une grande variété de restaurants servant une cuisine régionale française ainsi que d’autres plats internationaux. Que vous recherchiez un bistro classique ou un restaurant fusion moderne, il y a de quoi ravir vos papilles. Cela est particulièrement vrai à Auvers-sur-Oise, qui est devenue l’une des capitales gastronomiques de France en raison de sa collection d’établissements gastronomiques.

Profitez de couchers de soleil pittoresques tout en dînant en plein air avec des plats régionaux frais ou en sirotant des vins raffinés produits par des vignerons renommés dans les vignobles voisins. Pour déguster la cuisine française, que ce soit dans un restaurant local, une brasserie ou un marché. Ne manquez pas les spécialités régionales, les fromages et les vins français.

Les producteurs vexinois sont nombreux et présentent de délicieux produits et spécialités locales. Dégustez la bière du Vexin (récompensée comme l’une des meilleures bières artisanales au monde) et d’autres boissons typiques locales comme le Vexin Cola ou nos délicieux jus de fruits artisanaux. Rehaussez les plats avec la moutarde fabriquée à la ferme Gouzangrez, épicée et raffinée. Les producteurs mettent toujours tout en œuvre pour proposer les meilleurs produits locaux aux restaurateurs et aux visiteurs les plus gourmands.