Littoral, plages et ports à Nice, Côte d’Azur

L’environnement naturel de la région niçoise et son climat méditerranéen doux ont attiré l’attention des classes aisées anglaises dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, lorsqu’un nombre croissant de familles aristocratiques y ont passé leurs hivers. La principale promenade maritime de la ville, la Promenade des Anglais, doit son nom aux visiteurs de la station. L’air clair et la lumière douce ont particulièrement séduit des peintres notables tels que Marc Chagall, Henri Matisse, Niki de Saint Phalle et Arman. Leurs œuvres sont commémorées dans de nombreux musées de la ville, dont le musée Marc Chagall, le musée Matisse et le musée des Beaux-Arts.

Géographie
Nice se compose de deux grandes baies. Villefranche-sur-Mer se trouve sur une baie fermée, tandis que la principale étendue de la ville se situe entre la vieille ville portuaire et l’aéroport de Côte d’Azur, à travers une baie légèrement incurvée. La ville s’élève de la plage plate dans de douces collines montantes, puis est délimitée par les montagnes environnantes qui représentent l’étendue sud et presque occidentale de la chaîne des Alpes liguriennes.

Flore
La végétation naturelle de Nice est typique d’un paysage méditerranéen, avec une forte représentation d’arbustes à feuilles persistantes à feuilles larges. Les arbres ont tendance à être dispersés mais forment des forêts denses dans certaines régions. Les grandes espèces d’arbres indigènes comprennent les conifères comme le chêne vert, le pin parasol et l’arbousier. De nombreuses espèces introduites poussent dans les parcs et les jardins. Les palmiers, les eucalyptus et les agrumes font partie des arbres qui donnent à Nice un aspect subtropical. Mais il existe également des espèces familières aux régions tempérées du monde entier; les exemples incluent le marronnier d’Inde, le tilleul et même l’épinette de Norvège.

Climat
Nice a un climat méditerranéen d’été chaud (Köppen: Csa) avec les caractéristiques d’un climat méditerranéen d’été chaud (Köppen: Csb), bénéficiant d’hivers doux avec des précipitations modérées. C’est l’un des climats méditerranéens les plus chauds pour sa latitude. Les étés sont chauds à chauds, secs et ensoleillés. Les précipitations sont rares en cette saison, et un mois de juillet typique enregistre seulement un ou deux jours avec des précipitations mesurables. La température est généralement supérieure à 26 ° C (79 ° F) mais rarement supérieure à 32 ° C (90 ° F). Les données climatiques sont enregistrées depuis l’aéroport situé à quelques mètres de la mer. Les températures estivales sont donc souvent plus élevées dans la ville. La température maximale moyenne dans les mois les plus chauds de juillet et août est d’environ 27 ° C (81 ° F). La température la plus élevée enregistrée était de 37,7 ° C (99,9 ° F) le 1er août 2006.

Les hivers sont caractérisés par des jours doux (11 à 17 ° C (52 à 63 ° F)), des nuits fraîches (4 à 9 ° C (39 à 48 ° F)) et des conditions météorologiques variables. Les jours peuvent être ensoleillés et secs ou humides et pluvieux. La température minimale moyenne en janvier est d’environ 5 ° C (41 ° F). Le gel est inhabituel et les chutes de neige sont rares. La dernière chute de neige à Nice a eu lieu le 26 février 2018. Nice a également reçu un saupoudrage de neige en 2005, 2009 et 2010. Le printemps commence frais et pluvieux fin mars, et Nice devient de plus en plus chaud et ensoleillé vers juin.

Le sentier côtier
Le sentier côtier s’étend du port de Nice au Cap de Nice. Cinq grands panneaux ont été placés le long de ce chemin pour présenter les beautés des fonds marins de Nice.

Ce sentier est l’occasion de découvrir et de préserver le patrimoine marin. Grâce à des panneaux explicatifs, on peut appréhender les nombreuses espèces qui évoluent le long de nos côtes, les Posidonia qui stabilisent les plages et empêchent l’érosion ou encore observent les méduses.

Patrimoine
De l’aéroport à la baie de Villefranche-sur-Mer, la mer est au cœur de Nice. Célèbre pour sa «Promenade des Anglais», Nice est vraiment LA ville de France où les espaces marins diversifiés et protégés sont à quelques mètres des avenues. Un tel atout mérite d’être connu, aimé et préservé … Cinq grands panneaux célèbrent les beautés des fonds marins niçois. Ils ont été placés le long du sentier du littoral, situé après le port de Nice, entre le restaurant «La Réserve» et le Cap de Nice (voir plan d’accès). Invitation à une promenade devant les grands espaces, mais aussi invitation à découvrir toutes ces richesses à portée de main … et avec un simple masque.

Il y a le patrimoine niçois, il y a l’enjeu d’un développement qui doit préserver ces trésors. La protection du milieu marin à Nice implique toute une série d’actions initiées au cours des vingt dernières années et étendues ces dernières années:

Nice est leader des métropoles françaises et méditerranéennes pour la protection des eaux de baignade. 90%: une excellente efficacité dans le traitement des eaux usées rejetées en mer grâce à Haliotis, la station d’épuration de la Ville de Nice,
Création en 2000 d’un nouveau Laboratoire Environnemental sur le site de Haliotis, pour une surveillance continue de la qualité de l’eau,
Charte de l’environnement (2001-2006): 114 actions qui formalisent les engagements de la Ville et de l’Etat en faveur de l’environnement,
Contrat de baie en cours de développement qui fédère les communes côtières de l’agglomération Nice Côte d’Azur pour la gestion du milieu marin,
Nettoyage régulier des plages et de l’eau de la Baie des Anges

Découvrir
Découvrir la mer à Nice, c’est se rendre compte que dans quelques mètres d’eau, à proximité immédiate du rivage, des dizaines d’espèces vivent sur des rochers, dans des failles, dans des herbiers, sur du sable, etc. Avec un simple masque et un tuba, les plus mobiles de ces espèces (poissons, seiches, poulpes) sont faciles à observer. Apprenez à les reconnaître: algues, éponges, anémones de mer, oursins et étoiles de mer, méduses et bien d’autres.

La zone de petits fonds rocheux, située après le port entre les restaurants «La Réserve» et «Coco Beach», est idéale pour initier les enfants aux fonds marins de la Méditerranée. Le panneau «Découvrir» présente dix espèces qu’il sera facile de montrer à un enfant. Mais attention, ne touchez ni ne prenez rien et ne tournez pas les pierres. C’est un monde fragile qui a ses propres règles, protégez-le des impacts humains.

Protéger
La posidonie (Posidonia oceanica), plantes à fleurs, couvre de vastes zones du fond marin côtier de 2 à 30 m de profondeur, formant de véritables forêts sous-marines. Sous leurs longues feuilles, poissons et invertébrés trouvent leur nourriture, un lieu sûr pour la reproduction et l’élevage des jeunes ou un refuge contre les prédateurs.

Les Posidonia protègent nos plages contre l’érosion: avec leurs racines elles stabilisent les fonds et lorsque les feuilles meurent et tombent, comme dans la plupart des plantes supérieures, elles forment une couche protectrice en se déposant sur les plages. En raison de son rôle écologique majeur, cette espèce est protégée par la loi. D’autres espèces marines protégées peuvent être observées à Nice: le mérou brun est protégé contre la chasse sous-marine depuis 1995; la grande nacre, la grande cigale de mer et la patelle ferrugineuse sont également protégées car leurs stocks sont menacés.

Admirer
Des milliers de plongeurs (entre 15 000 et 20 000 selon des estimations récentes) viennent chaque année explorer les falaises sous-marines qui partent du pied du Cap de Nice. De magnifiques gorgones aux couleurs vives déploient leurs fans dans le courant pour capturer le plancton dont ils se nourrissent. Ce spectacle laisse un souvenir inoubliable et a été immortalisé par de nombreux photographes.

Les zones rocheuses sous-marines attirent et concentrent les poissons et les grands crustacés (homards, cigales, parfois homards). A proximité, les pêcheurs niçois installent leurs filets pour pêcher le sar, la dorade et le scorpion. Ces dernières années, la flotte de pêche côtière a considérablement diminué (de 35 bateaux en 1982 à 6 bateaux en 2000), et la zone maritime de Nice est de plus en plus utilisée pour les loisirs: plongée, canotage, bateau de pêche, natation, marche, etc. .

De nouveaux usages se traduisent par de nouvelles exigences: respect des paysages et de l’environnement, protection des zones fragiles, information du public sur ce patrimoine parfois méconnu, information sur les actions en cours pour valoriser et préserver ces milieux naturels.

départs
La haute mer est l’appel des grands espaces, le goût de la liberté, le monde ouvert et sans limites … Adossé aux rochers du Cap de Nice ou allongé au soleil, c’est le lieu idéal pour s’éloigner du quotidien .

Les associations emmènent les enfants et les touristes voir ces visiteurs impressionnants, quelques Offshore souvent, mais parfois près des plages, il est facile de repérer de belles méduses et du plancton gélatineux aux formes extraordinaires. Certains, translucides et hérissés de fins tentacules, ressemblent à des vaisseaux galactiques.

D’autres, comme de petits barils, font vibrer l’eau à travers leur corps dans un mouvement rythmique qui se propage dans toute la colonie. Il faut y aller tôt le matin pour voir ces étranges créatures, quand la mer est calme et les bateaux pas trop nombreux. Mais attention, la plupart de ces espèces peuvent provoquer des piqûres douloureuses et vous ne devez pas vous baigner sans protection (combinaison, gants, masque, etc.).

Les plages
Découvrez toutes les informations concernant les plages de la ville de Nice, l’éco-label Pavillon Bleu, le nettoyage des plages et les projets associés.

Le long de la Promenade des Anglais, il y a de nombreuses plages publiques mais aussi 15 plages privées:

Plage de bambou
Plage de Beau Rivage
Blue Beach
Plage du Castel
Florida Beach
Plage de Galion
Salut plage
Plage du Lido
Plage de Miami
Plage de Neptune
Opéra de plage
Régence plage par Radisson Blu
Plage du Ruhl
Plage sportive
Voilier de plage

La Promenade des Anglais
Dès le 19e siècle, les Anglais ont fait de la Baie des Anges leur station hivernale préférée offrant leur nom à la promenade la plus célèbre du monde, à l’initiative du Révérend Lewis Way. Il confère à Nice son identité cosmopolite et esthétique entre mer et palmiers.

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La relation de Nice avec la mer a longtemps été purement utilitaire et souvent pleine de peur. L’utilité réside dans la pêche, peu productive en raison de la profondeur du fond et dans le commerce, accueillie dès les origines au XVIIIe siècle dans l’anse des Ponchettes, dépourvue d’installations portuaires fixes. Quant à la peur, outre la violence et la soudaineté des tempêtes en Méditerranée, elle repose également beaucoup sur l’omniprésence des corsaires, qu’ils soient chrétiens (génois, provençaux, monégasques ou catalans) ou barbares.

Cette crainte a engendré dès le XIVe siècle la construction d’un mur le long de la partie côtière de la ville (c’est-à-dire l’actuel Vieux Nice), percé d’une seule porte, la Porte Marine. Le XVIIIe siècle a vu la combinaison de plusieurs faits qui ont soudainement ouvert la ville à la mer: la destruction des murs par l’armée de Louis XIV en 1706, le transfert des activités commerciales au nouveau port de Lympia à partir de 1751, l’arrivée des premiers Britanniques les visiteurs hivernaux dans les années 1760, la construction des Terrasses dans les années 1770 et l’ouverture de leur promenade sur le toit changent la relation entre Nice et la mer. Ce changement a permis de créer une promenade côtière entièrement et à l’origine dédiée aux loisirs, la première de l’histoire du monde, la Promenade des Anglais.

Des débuts modestes
En 1513, le duc de Savoie Charles III concède à la commune de Nice les terrains vacants situés entre la Route de France (actuelle rue de France et avenue de la Californie) et la mer. créer des routes supplémentaires mais assurer plus efficacement l’exploitation du rivage par les habitants. Dès le milieu du XVIIIe siècle, Nice fut adoptée comme station d’hiver par de riches Anglais. Absents pendant la Révolution et la période napoléonienne, ils retrouvent le chemin de notre ville avec la restauration de la Maison de Savoie (1814). La plupart s’installent dans des maisons situées le long de la route de France, entre Magnan et Paillon, ou dans le quartier de Buffa familièrement appelé « Newborough » ou « Little London ». Mais les Britanniques se plaignent de ne pas se promener au bord de la mer, une pratique innovante qui allie admiration du paysage et recherche d’effets médicaux bénéfiques. Il faut faire un long détour par le Pont-Vieux, seule possibilité de traverser le Paillon, pour se rendre aux Terrasses qui dominent la mer, le long du Cours Saleya qui était depuis le XVIIème siècle le centre de la vie mondaine.

En 1822, la misère est grande à cause du mauvais temps générant de mauvaises récoltes et le pasteur anglican Lewis Way lance un abonnement auprès de ses compatriotes afin d’aider les habitants sans travail en leur faisant niveler un trottoir de deux mètres de large, de Paillon à l’actuel rue Meyerbeer. En 1824, les travaux sont terminés. Si les actes publics l’appellent « Strada del littorale », la population désigne la nouvelle chaussée comme le Camin dei Inglés ou le Chemin des Anglais. En 1837, le terrain sablonneux concédé à la ville en 1513 est divisé en trente-trois lots et vendu à des particuliers. En 1844, le comte Jules Caravadossi d’Aspremont étant le premier consul de la ville, c’est-à-dire maire, le conseil municipal donna à la nouvelle route le nom officiel de « promenade des Anglais », il l’étend aux Baumettes et ordonne la plantation d’arbres et d’arbustes à fleurs. En 1856, la Promenade est arrivée à Magnan. Il fait huit mètres de large mais pas de trottoirs et il est tellement poussiéreux qu’Alphonse Karr écrit: « au bord d’une mer Méditerranée, nous marchons dans un océan de poussière ». Mais le mouvement est lancé. Le nouveau parcours, dédié à la seule marche au ralenti,

Nouvel urbanisme
La nouvelle forme de cet itinéraire, qui n’est pas destiné à conduire d’un point à un autre mais uniquement à contempler, immobile ou à un rythme lent de la promenade, l’horizon de la mer, génère la création d’un nouvel urbanisme «panoramique» et balnéaire fait de constructions orientées vers la mer et les jardins exotiques. Quant aux accès et services, ils sont assurés par la route de France, des routes au sens classique du terme. Les premiers bâtiments à ce jour sont, dès la fin du XVIIIe siècle, d’imposantes villas au milieu de vastes jardins, dont il n’en reste que deux. La villa Furtado-Heine appelée « Officiers » a été construite en 1787, bien avant l’ouverture de la Promenade, par une Anglaise, Lady Penelope Rivers. Pendant l’Empire, elle accueille Pauline Bonaparte, sœur de Napoléon et Marie-Louise, ancienne reine d’Etrurie. En 1895,

L’autre villa encore existante a été construite par sa fille et son gendre, le prince d’Essling, descendant du maréchal Masséna. Il s’agit de la dernière grande villa construite sur la Promenade en 1900 par l’architecte Tersling. Il remplace celui construit au milieu du XIXe siècle pour la famille Diesbach dans le style troubadour, où le tsarévitch Nicolas avait séjourné avant de s’installer dans la villa Bermond et d’y mourir (1865). En 1919, le fils et héritier du mécène la céda presque à la ville de Nice à condition d’en faire un musée et d’ouvrir les jardins au public. Le musée Masséna est depuis consacré à l’histoire de Nice. Parmi les autres villas aujourd’hui détruites, citons la villa d’Orestis, construite en 1845, qui a accueilli l’impératrice douairière Alexandra Feodorovna. Il appartenait alors au prince Stirbey, un ancien hospodar valachien.

La reine Isabelle d’Espagne y séjourna en 1882, juste avant sa destruction pour ouvrir le boulevard Gambetta. Au coin de l’actuelle rue Andrioli, citons la Villa Avigdor, construite en 1786, le long de la route de France. Alexandra Feodorovna, roi et reine du Wurtemberg, roi de Bavière, Marie Baschkirtseff y vécut au XIXe siècle. Rappelons enfin les villas lyonnaises, trois immeubles dans un grand parc, qui accueillent également de grandes familles aristocratiques. Louis Ier de Bavière y décéda en 1868. Quant aux premiers hôtels, ils furent construits dans le style néo-classique alors en vogue:

Une innovation confirmée
En 1863, la route a été élargie de deux mètres, la promenade a été agrandie par une chaussée de douze mètres et un trottoir de trois mètres. Trente brûleurs à gaz l’allument. En 1864, un pont, le pont Napoléon puis le pont Angel enjambe l’embouchure du Paillon et le relie au Quai du Midi (actuellement Quay aux États-Unis). La Promenade devient le centre de la vie mondaine. L’hiver, moment privilégié de la saison, en fin de matinée ou d’après-midi, il y a un va-et-vient incessant de cavaliers, poussettes, coupés, victorias. Nous marchons, parapluie à la main, entre les haies de lauriers roses. En 1867, le premier casino de Nice y est inauguré, que le Cercle de la Méditerranée, le plus élégant de la ville, remplace entre 1872 et 1884. Ainsi, l’hôtel Savoy, démoli et construit en 1951, a été construit sur son site par l’actuel bâtiment Savoy-Palace. En 1880, l’hôtel Westminster a remplacé deux villas.

On assiste alors à une mutation architecturale au terme de laquelle le néo-classicisme initial est remplacé par toutes les variantes d’un éclectisme alors en vogue. Monument resté dans la mémoire collective niçoise pour son architecture métallique, sa construction sur un ponton, les formes éclectiques de son architecture, la richesse et la diversité de sa programmation musicale, le Casino de la Jetée-Promenade a été inauguré en 1891. En 1906 , la Promenade des Anglais atteint l’hippodrome sur les bords du Var. C’est l’époque des palais avec la construction du Royal Hotel (1905) et du Ruhl Hotel (1913) par Charles Dalmas, du Negresco Hotel (1913) par Edouard-Jean Niermans.

Une promenade moderne
Fermée la terrible blessure de la guerre de 1914-1918, la promenade des Anglais retrouve son animation élégante. A partir des années 1920, avec ses nouveaux loisirs balnéaires et ses sports nautiques dynamiques, la saison d’été remplace progressivement la saison d’hiver et l’américain Franck Jay Gould finance un nouveau casino: le Palais de la Méditerranée, considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du style Art Déco ( architectes: Charles et Marcel Dalmas), inauguré le 10 janvier 1929. Le nouveau maire de Nice, Jean Médecin, décide de donner une nouvelle dimension à la Promenade. En 1931-1932, la voie réservée aux voitures est doublée (dix mètres chacune), un parterre de fleurs de cinq mètres les sépare, de nouveaux meubles urbains sont créés et installés (fontaines lumineuses, candélabres). Le trottoir à côté des hôtels et des villas mesure trois mètres de large et celui donnant sur la plage est porté à seize mètres.

Victoria, duc de Connaught et duchesse de Vendôme, sœur du roi des Belges. De nombreuses villas commencent à être détruites pour être remplacées par des immeubles d’habitation souvent d’une qualité architecturale indéniable où un style Art Déco séduit sous la signature des architectes Dikansky, Sorg ou Guillot: La Couronne (1927), La Mascotte (1930), Le Forum (1932), Solemar (1934), Palais Mecatti (1937), mouvement qui se poursuivra et s’intensifiera après 1945 avec Les Loggias (1947), Le Capitole (1948-1959) ou le palais d’Orient (1960). La destruction du Pier-Promenade en 1944

Port
Le port principal de Nice est également connu sous le nom de port Lympia. Ce nom vient de la source Lympia qui alimentait un petit lac dans une zone marécageuse où les travaux sur le port ont commencé en 1745. Aujourd’hui, c’est la principale installation portuaire de Nice – il y a aussi un petit port dans le quartier de Carras. Le port est le premier cimentier portuaire de France, lié aux stations d’épuration des rouleaux de la vallée du Paillon. Les activités de pêche restent mais le nombre de pêcheurs professionnels est désormais inférieur à 10. Nice, étant la pointe de la France continentale la plus proche de la Corse, les liaisons par ferry avec l’île se sont développées avec l’arrivée des NGV (navires à grande vitesse) ou des engins à grande vitesse . Les liaisons sont assurées par Corsica Ferries – Sardinia Ferries. Située face au port, la place Cassini a été rebaptisée place de la Corse.

Port lympia
Le port de Lympia est le nom donné au port de Nice. Ce nom vient de la source Lympia qui alimentait un petit lac dans une zone marécageuse où travaillait le port. commencer au milieu du 18e siècle. Aujourd’hui, c’est la principale installation portuaire de Nice. Il y a aussi un petit port dans le quartier de Carras.

Le port de Nice est divisé en deux parties. Port de commerce à l’entrée et marina en bas. Il est le premier port de ciment en France avec les usines de traitement de galets de la vallée du Paillon. L’approvisionnement en ciment corse est assuré par des cargos en vrac à Bastia où une usine d’ensachage est installée pour alimenter l’île. Le bassin au fond sert de lieu d’amarrage pour les voiliers et les yachts. Il reste une petite activité de pêche, mais le nombre de pêcheurs professionnels est désormais inférieur à dix.

Nice étant la pointe de la France métropolitaine la plus proche de la Corse, les liaisons avec l’île déjà très ancienne se sont développées avec l’arrivée des NGV ou des navires à grande vitesse. Deux sociétés opèrent également avec des navires traditionnels: la SNCM, société partiellement publique et Corsica Ferries – Sardinia Ferries, société entièrement privée.

Située en face du port, la place Cassini a été rebaptisée place de l’Île de Beauté.

Une mystérieuse vague de 16 heures a été signalée depuis 1992 à divers points de la côte, mais nous ne pouvons pas voir officiellement la cause dans le sillage du GNV.

Handiplages
La ville de Nice met en place des handiplages gratuits durant l’été (Centenaire et Carras) permettant aux personnes handicapées de profiter des plaisirs de la mer et ainsi de nager en toute sécurité.

Dans le cadre de la politique d’intégration des personnes handicapées, la ville de Nice met tout en œuvre pour faciliter la vie quotidienne des personnes handicapées et pour faire en sorte qu’une personne handicapée soit une personne comme les autres qui voyage, travaille et profite de ses loisirs.

Côte d’Azur
La Côte d’Azur est la côte méditerranéenne du coin sud-est de la France. Il n’y a pas de frontière officielle, mais elle est généralement considérée comme s’étendant de Cassis, Toulon ou Saint-Tropez à l’ouest jusqu’à Menton à la frontière France-Italie à l’est, où la Riviera italienne rejoint. La côte est entièrement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. La Principauté de Monaco est une semi-enclave de la région, entourée sur trois côtés par la France et faisant face à la Méditerranée. Riviera est un mot italien qui correspond à l’ancien territoire ligure, coincé entre le Var et le Magra.

Le climat de la Côte d’Azur est méditerranéen tempéré avec des influences montagnardes sur les parties nord des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Il se caractérise par des étés secs et des hivers doux qui contribuent à réduire la probabilité de gel. La Côte d’Azur bénéficie d’un ensoleillement important en France métropolitaine 300 jours par an.

Cette côte a été l’une des premières stations balnéaires modernes. Il a commencé comme une station thermale d’hiver pour la classe supérieure britannique à la fin du XVIIIe siècle. Avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19e siècle, il est devenu le terrain de jeu et de vacances des aristocrates britanniques, russes et autres, tels que la reine Victoria, le tsar Alexandre II et le roi Édouard VII, lorsqu’il était prince de Galles. En été, il a également accueilli de nombreux membres de la famille Rothschild. Dans la première moitié du 20e siècle, il était fréquenté par des artistes et des écrivains, dont Pablo Picasso, Henri Matisse, Francis Bacon, Edith Wharton, Somerset Maugham et Aldous Huxley, ainsi que par de riches Américains et Européens. Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu une destination touristique populaire et un site de congrès. De nombreuses célébrités, comme Elton John et Brigitte Bardot,

La partie orientale (maralpine) de la Côte d’Azur a été largement transformée par le bétonnage de la côte lié au développement touristique des étrangers d’Europe du Nord et des Français. La partie varoise est mieux préservée de l’urbanisation à l’exception de l’agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël affectée par la croissance démographique de la côte maralpin et de l’agglomération de Toulon qui a été marquée par l’étalement urbain de sa partie ouest et par une diffusion de zones industrielles et commerciales (Grand Var).

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Tags: France