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Style Heliopolis

Le style Heliopolis est un style architectural du début du XXe siècle développé dans la nouvelle banlieue d’Héliopolis, à l’est du Caire, en Égypte. La société belge Cairo Electric Railways et Heliopolis Oases Company, responsable de la planification et du développement de la nouvelle banlieue, a créé le nouveau style pour mettre en œuvre un caractère distinctif exclusif à la conception de ses bâtiments. Le style du renouveau est une synthèse du style néo-mauresque, de l’arabe traditionnel, du renouveau perse et de l’architecture néoclassique européenne.

Style
Le but de ce style était de mettre en œuvre avec succès les avantages esthétiques et fonctionnels des styles influents. La combinaison des qualités de ces types a apporté des façades maures et persanes, des volumes spatiaux arabes, et des plans d’étage européens, et des intérieurs néoclassiques et maures ensemble dans une unité homogène.

Les qualités intégrées du style Héliopolis, notamment:

techniques d’adaptation climatique de l’Afrique septentrionale arabe (mises en œuvre en volumes).
Sens du renouveau persan-mauresque des détails de style architectural (mis en œuvre dans les façades).
Les traditions sociales de l’hospitalité euro-égyptienne, de l’ère du début du 20ème siècle (mises en œuvre dans les plans et le design d’intérieur).

Exemples
La banlieue d’Héliopolis est le seul exemple de ce style architectural unique, et est encore très bien conservé. Le style Héliopolis est représenté par un grand ensemble de bâtiments dans une vaste zone avec la forme-langue historique. Le palais d’Héliopolis, à l’origine un grand hôtel ouvert en 1910 et maintenant un palais présidentiel, est un exemple exceptionnel.

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Les architectes qui pratiquaient alors dans ce style étaient Charles Ayrout et Henry Habib Ayrout.

Les grandes avenues et les palais d’Héliopolis s’inspirent clairement des boulevards des villes d’Europe occidentale. Les influences claires qui s’inscrivent dans l’art déco peuvent également être trouvées dans l’architecture et la décoration.

Les architectes français Alexandre Marcel et Georges-Louis Claude ont travaillé avec l’architecte égyptien Habib Ayrout pour le développement pratique. C’est surtout sous l’impulsion de ce dernier que l’architecture est ponctuée d’éléments égyptiens (maures et arabes) et orientaux (par exemple avec la villa hindoue). Une grande attention est accordée aux grandes terrasses et balcons (principalement soutenus par des colonnes et des piliers), des jardins immenses et des galeries avec des colonnades. Les façades sont clairement influencées par des éléments de style arabe.

Un exemple de cette cohérence esthétique de différents styles est l’Hôtel Héliopolis Palace avec 300 suites et 54 000 m² de jardins conçus par l’architecte belge Ernest Jaspar. Un vrai défi était la salle de bal en forme de dôme (à l’époque la plus grande salle de bal du monde).

La villa hindoue située le long de la route de l’aéroport national au Caire. Le bâtiment est dans un état délabré, mais il reste remarquable. L’atmosphère mystérieuse et quelque peu fantomatique que dégage cette villa grotesque laisse peu de place au froid. La villa a été construite entre 1907 et 1910. L’extérieur a été conçu par Alexandre Marcel. Le décorateur Georges-Louis Claude a décoré l’intérieur. Les nombreux éléments orientaux rappellent le Cambodge Angkor Wat. Immédiatement tomber les nombreuses images d’éléphants, serpents, dragons et des images de Shiva et Krishna. De plus, le bâtiment est un exemple révolutionnaire d’utilisation moderne du béton. Empain a vécu dans la villa pendant un moment, et après lui aussi des parents de lui. En 1957 (5 ans après la révolution qui a amené Nasser au pouvoir), la villa a été vendue par ses héritiers. Depuis lors, peu d’attention a été accordée à lui depuis des décennies, ce qui explique l’état actuel. C’est devenu l’attraction favorite des vandales et des chauves-souris. Les touristes étaient interdits, une visite était impossible à moins que les gardes ne soient achetés. Depuis 2005, l’emplacement est détenu par le gouvernement égyptien. Entre-temps, le jardin a été entretenu et, selon le ministre égyptien des Antiquités, un démarrage a été effectué fin novembre 2016 avec la préparation de la première phase de la rénovation du bâtiment. Des performances ponctuelles sont données dans les jardins. L’intention est de mettre en place un musée dans la villa.

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