Le Musée des Arts et Métiers est un musée de design industriel à Paris qui abrite la collection du Conservatoire national des arts et métiers, fondé en 1794 en tant que dépôt pour la préservation des instruments scientifiques et des inventions. Considéré comme l’un des plus anciens musées techniques et industriels au monde, l’histoire du Musée des Arts et Métiers est ainsi intimement liée à celle du Cnam, dont il est une composante indissociable depuis sa création il y a plus de 200 ans.

Le Musée des Arts et Métiers est un musée des sciences et techniques, rattaché au Conservatoire National des Arts et Métiers. Fondé en 1794, le Conservatoire des Arts et Métiers était à l’origine un établissement destiné à former des techniciens et des ingénieurs à l’aide de démonstrations à partir d’objets scientifiques et techniques. Son musée promeut l’esprit de création, contribue à la diffusion de l’innovation technologique et des connaissances scientifiques au plus grand nombre, conserve toutes les machines, modèles, dessins qui ont été utilisés tout au long des XIXe et XXe siècles.

Le Conservatoire National des Arts et Métiers est un établissement public national à caractère scientifique, culturel et professionnel, constitué en « Grand Etablissement », sous la tutelle du Ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la recherche et de l’innovation. Plus précisément, il assure des missions d’enseignement supérieur tout au long de la vie, de recherche et de diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique.

Depuis 1794, les collections se sont enrichies de nombreux apports, précieux témoins de l’évolution des connaissances scientifiques et des progrès techniques. Rénové en 2000, le Musée des Arts et Métiers abrite aujourd’hui une remarquable collection de référence de près de 80 000 objets et 15 000 dessins. Organisé en 7 sections – instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et transports, le parcours du musée permet également de découvrir l’un des lieux les plus atypiques : l’ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs, consacré en « temple » de la technique par la Révolution française.

Parmi les pièces les plus remarquables, l’amateur éclairé ou non pourra admirer le cabinet de physique de Jacques Alexandre Charles et le laboratoire d’Antoine Laurent de Lavoisier, la collection de montres de Louis Ferdinand Berthoud, le métier à tisser Jacques Vaucanson, le télégraphe Chappe, le camion Cugnot ou l’avion n°3 de Clément Ader.

Le musée propose une importante programmation culturelle destinée à un large public, notamment à travers ses activités pédagogiques, ses conférences et ses expositions temporaires. Elle dispose d’importantes ressources documentaires dans les domaines de l’histoire des techniques et du patrimoine industriel. Il anime le réseau des musées techniques (RéMut), héberge la mission nationale de préservation du patrimoine scientifique et technique contemporain (Patstec) et participe à plusieurs programmes de recherche.

Labellisé « Musée de France » en 2002, il s’agit d’un musée d’État placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle continue d’enrichir ses collections, notamment auprès de la Mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain qui lui est confiée depuis 2003 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Histoire
En 1794, alors que le pays traverse l’une des crises les plus graves de son histoire, marquée, à l’intérieur, par une guerre civile meurtrière, et à l’extérieur, par un conflit armé avec les monarchies européennes réunies, plusieurs esprits éclairés militent pour encourager la développement du progrès technique et de l’industrie.

L’abbé Grégoire, gagné aux idées de la Révolution, proposa ainsi aux députés de la Convention nationale les « moyens de perfectionner l’industrie nationale » : « La création d’un conservatoire des arts et métiers, où tous les outils et les nouvelles machines inventées et perfectionné, suscitera la curiosité et l’intérêt, et vous constaterez des progrès très rapides dans tous les genres. »

La Révolution affecte d’autres dépôts d’invention au Conservatoire, notamment l’ancien cabinet des machines de l’Académie des Sciences (au Palais du Louvre), ou l’Hôtel d’Aiguillon, où sont placées certaines collections d’origine aristocratique. ou la séquestration princière. A partir de 1798, le Conservatoire s’installe dans l’ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs, qu’il occupe encore aujourd’hui, dans ce qui était à l’époque un quartier industriel du vieux Paris. Un atelier mécanique, un bureau de dessinateur et une bibliothèque sont rapidement implantés. Les collections sont classées dans les galeries qui ont ouvert leurs portes en 1802.

Si l’institution est désignée comme « conservatoire », c’est qu’elle est destinée à transmettre des savoir-faire par la démonstration (en l’occurrence par la mise en mouvement de machines). Les « arts et métiers » désignent les procédés et techniques appliqués à l’industrie. Le Conservatoire est ouvert aux artisans, contremaîtres et ouvriers qualifiés qui peuvent y découvrir des machines sophistiquées, venues de France ou d’Angleterre. Dès le départ, le mode privilégié de transmission des savoirs et des savoir-faire est la démonstration.

Ces collections s’enrichissent, se coordonnent et s’épurent chaque jour ; et si l’on voit, à côté de modèles nouveaux et perfectionnés, des modèles anciens et imparfaits, c’est que les galeries du Conservatoire sont essentiellement destinées à présenter, sous des formes matérielles, l’histoire des arts, et à offrir à la considération des artistes la marche et progrès des inventions, ainsi que les diverses combinaisons de l’esprit, pour résoudre le même problème de mécanique.

Tout au long du XIXe siècle, soucieuse de l’organisation des galeries et de leur vocation pédagogique, l’administration du Conservatoire est particulièrement attentive à la qualité et à la compréhension des modèles. Elle n’hésite pas à intervenir auprès des constructeurs pour exiger une coupe ou un pan coupé, plus propice à l’explication. On peut ainsi venir constater les progrès considérables que l’industrie a connus avec la révolution industrielle, d’abord dans l’agriculture et le textile, mais aussi dans les mines, la métallurgie, les arts du feu, les chemins de fer ensuite, dans la photographie ou encore l’électricité.

L’enseignement par démonstration montra rapidement ses limites et le Conservatoire des Arts et Métiers subit une importante réforme en 1819. Vue partielle de la grande galerie du premier étage, sous le règne de Louis-Philippe. Comme tant de témoins du progrès industriel, modèles et dessins français ou étrangers s’y alignent judicieusement. Cette gravure parut dans Le Magasin Pittoresque en 1843.

Dédié à la promotion et au soutien de l’activité industrielle, le Conservatoire enrichit régulièrement ses collections. Les « grosses » machines, mais aussi de nombreux modèles, échantillons et produits fabriqués, dessins et photographies, constituent un fonds de référence. Avec un faible encombrement, faciles à transporter à travers les galeries, les maquettes ont évidemment un rôle pédagogique. Leur mise en mouvement permet d’expliquer aisément le principe mécanique ou physique qui régit le fonctionnement de l’invention ainsi représentée.

Les expositions universelles, qui succèdent aux expositions des produits de l’industrie nationale, sont autant d’occasions d’enrichir les collections pour illustrer la qualité des procédés de production et de fabrication, tant français qu’étrangers. A l’issue de ces manifestations, les galeries du musée reçoivent de nombreuses pièces, machines et maquettes, mais aussi des dessins spécialement exécutés. Dans certains cas, les acquisitions reflètent les innovations les plus récentes ; dans d’autres, au contraire, on recherche des pièces anciennes, voire obsolètes, pour initier ou compléter des séries historiques.

C’est en vue de l’Exposition Universelle de Paris en 1855 que l’établissement se dote d’un laboratoire de mécanique expérimentale, installé dans l’ancienne église Saint-Martin-des-Champs. Répondant à sa mission d’expertise auprès des pouvoirs publics et du monde industriel, le Conservatoire met à leur disposition des équipements complets (machines hydrauliques, machines à vapeur, appareils de mesure…) pour tester produits et procédés. Le laboratoire, devenu obsolète et présentant un danger pour les lieux, est finalement démantelé au début des années 1880.

Si la mise à jour des galeries, opérée à la fin du XIXe siècle, va de pair avec la création de nouvelles chaires d’enseignement, force est de constater qu’au XXe siècle, l’enseignement technique devient de plus en plus déconnecté des collections.

Le musée des Arts et Métiers est resté le principal « temple » de la technique en France jusqu’à l’après-guerre, époque des musées spécialisés dans le cinéma, la photographie, le ferroviaire, l’automobile, la mine, mais aussi des écomusées et des lieux de mémoire du patrimoine industriel. Baptisé « musée national des techniques » par Maurice Daumas, son directeur dans les années 1960 et 1970, il propose une approche contemporaine du progrès technique au regard des collections historiques.

Mais la muséographie mise en place à cette époque a bien vieilli, et un ambitieux programme de rénovation, défini par Pierre Piganiol et mené par Dominique Ferriot, directeur entre 1988 et 2000, est initié dans le cadre des célébrations du bicentenaire du Conservatoire des arts et métiers. L’élément le plus spectaculaire est la construction de réserves répondant aux normes de conservation préventive, rendant les collections accessibles aux chercheurs et aux professionnels des musées. Les espaces de l’exposition permanente ont été restaurés, modernisés et organisés en sept sections thématiques, offrant une nouvelle lecture de ce patrimoine unique et de l’histoire des techniques.

Le bâtiment
Depuis sa fondation, le musée est installé dans le prieuré abandonné de Saint-Martin-des-Champs, rue Réaumur dans le 3e arrondissement de Paris. Nationalisé en novembre 1789, cet ensemble architectural considérable est affecté au Conservatoire en 1798. Le musée occupe les principaux bâtiments où logeaient les moines de l’ancienne communauté religieuse, ainsi que l’ancienne église prieurale.

L’ensemble est largement remanié sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire, sous la direction de l’architecte Léon Vaudoyer. Un décor néo-gothique orne la nef et le chœur de l’ancienne église. Le musée a subi une rénovation majeure en 1990, comprend un bâtiment supplémentaire adjacent à l’abbaye, avec des objets plus grands restant dans l’abbaye elle-même. Les bâtiments anciens (avant le XXe siècle) sont classés monuments historiques depuis le 15 mars 1993.

L’église
Fondée au XIe siècle à l’emplacement d’une basilique funéraire mérovingienne, la collégiale Saint-Martin-des-Champs est un exemple remarquable d’architecture médiévale. Le chœur du XIIe siècle, avec son double déambulatoire flanqué de sept chapelles, est peut-être le premier édifice parisien où apparaît l’ogive.

Dans la nef restaurée au XIXe siècle par Léon Vaudoyer, se trouvent les objets qui ont fait de l’église un Panthéon des techniques : la machine à vapeur de Scott, la Statue de la Liberté de Bartholdi, le premier bus à vapeur « l’Obéissante » d’Amédée Bollée, les avions de Breguet et Blériot et la maquette du moteur Vulcain de la fusée Ariane.

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La salle d’écho
Entre deux témoins majeurs de l’histoire des transports, le camion de Nicolas-Joseph Cugnot (considéré comme la première automobile) et l’avion n°3 de Clément Ader, suspendu au-dessus de l’escalier monumental du musée, la salle de l’écho offre un espace d’accueil à la fois chaleureux et insolite. En effet, si vous vous tenez dans un des coins de la pièce et que vous chuchotez, la personne dans le coin diamétralement opposé entend ce chuchotement aussi bien que si elle se trouvait juste à côté.

La salle de conférence
La salle de conférence du Musée des Arts et Métiers reçoit vos colloques, réunions, conférences ou assemblées générales. Modulable, il est équipé d’une table tribune, d’un grand écran, d’un vidéoprojecteur, d’une sonorisation (micro de table et micro mobile) ainsi que d’une connexion Internet.

Le recueil
Le musée compte plus de 80 000 objets et 15 000 dessins dans sa collection, dont environ 2 500 sont exposés à Paris. Le musée présente sept collections différentes : Instruments Scientifiques, Matériaux, Energie, Mécanique, Construction, Communication, Transport. Dans l’ancienne église du Prieuré St-Martin-des-Champs sont exposés des voitures, des avions, le Pendule de Foucault et quelques autres objets monumentaux.

Le reste de la collection est conservé dans un entrepôt à Saint-Denis. Parmi sa collection figurent une version originale du pendule de Foucault, le modèle original de la Liberté éclairant le monde (communément appelée Statue de la Liberté) de Frédéric Auguste Bartholdi, quelques-uns des premiers avions (Avion III de Clément Ader, Blériot XI de Louis Blériot. ..), et la Pascaline de Blaise Pascal (la première calculatrice mécanique).

Instruments scientifiques : objets clés
Comme tous les autres métiers, ceux de la science nécessitent des outils pour mesurer, informer, expérimenter. Le musée des Arts et Métiers nous montre, à travers des collections remontant au XVe siècle, les contributions constantes des techniciens et facteurs d’instruments au développement et à la transmission des connaissances scientifiques.

Matériaux : objets clés
Il n’y a pas de domaine à la fois plus actuel et plus ancien que celui des matériaux. Des céramistes du Néolithique aux sidérurgistes d’aujourd’hui, les arts du feu ainsi que le travail des matières naturelles comme le bois ou les fibres textiles ont occupé une place essentielle dans les activités humaines. Le musée présente à la fois les méthodes de production et les produits finis, liant l’art à la technique.

Construction : objets clés
L’explosion de l’industrie métallurgique au XIXe siècle, puis celle du béton à partir de la Belle Époque, bouleversent l’architecture traditionnelle, entraînant de profonds changements dans l’art de bâtir. Les collections du musée nous montrent l’envers du décor, des techniques des bâtisseurs (échafaudages, taille de pierre, etc.) aux travaux publics (ponts, tunnels, etc.) et aux mines.

Communication : objets clés
Avec l’imprimerie, les hommes purent enfin graver leur pensée dans la pierre ou le bois, et la distribuer aux quatre points cardinaux. Mais pour reproduire l’image, le son ou le mouvement, il fallait beaucoup de temps, d’essais et d’échecs. En découvrant les exploits de jongleurs comme Robertson ou de chercheurs comme Bell, on découvre l’étonnante diversité de l’histoire de la communication, jusqu’à Internet.

Énergie : objets clés
Les trois grandes étapes franchies par les hommes dans l’histoire de l’énergie, depuis le Moyen Âge, sont largement représentées dans les collections du musée des Arts et Métiers : l’avènement du moulin à eau par des modèles très variés de roues hydrauliques, celui de la roue à vapeur moteur par de nombreux modèles et objets originaux, l’électricité enfin par les étapes les plus importantes de son développement depuis deux cents ans.

Mécanique : objets clés
Le Conservatoire des Arts et Métiers est contemporain de la machine à vapeur et des machines-outils industrielles. La mécanique représente donc, dès l’origine de l’institution, un domaine essentiel de recherche et d’innovation. Du tour de potier aux horloges, des automates aux machines agricoles, la mécanique irrigue toutes les activités productives de l’homme.

Théâtre des automates : objets clés
À la fin du XIXe siècle, les industries du jouet, de l’horlogerie et de la boîte à musique se sont regroupées. Des êtres insolites voient alors le jour : des automates en carton, bois, porcelaine et acier enchantent les salons bourgeois et les vitrines des grands magasins.

Transport : objets clés
Quelques millénaires nous séparent des premiers voiliers, charrettes primitives à traction animale. Pourtant, il y a à peine plus de deux cents ans, avec la machine à vapeur, les premiers véhicules à moteur sont apparus. Toutes les étapes essentielles de cette révolution des transports, le Musée des Arts et Métiers nous les présente, sur terre, sur mer et dans les airs.

Exposition
L’exposition permanente du musée des Arts et Métiers est organisée en sept collections thématiques elles-mêmes subdivisées en quatre périodes chronologiques (avant 1750, 1750-1850, 1850-1950, après 1950) : instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et les transports. Des présentations complémentaires insistent sur des points particuliers : le laboratoire de Lavoisier, le théâtre des automates, les maquettes d’enseignement de Mme de Genlis. L’ancienne église présente, entre autres, l’expérience de la rotation de la Terre à l’aide du Pendule de Foucault.

Les instruments scientifiques sont représentés par les collections des cabinets de physique de Jacques Charles ou de l’abbé Nollet, auxquelles s’ajoutent le laboratoire d’Antoine Laurent de Lavoisier, les machines à calculer de Blaise Pascal, les horloges de précision de Ferdinand Berthoud, les instruments utilisés par Léon Foucault pour mesurer la vitesse de la lumière, le cyclotron de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France et plusieurs objets illustrant les progrès de la robotique.

Les techniques de construction et de fabrication des matériaux sont représentées par la fabrication des textiles, de Vaucanson à la mécanisation de la fin du XIXe siècle en passant par le Jacquard, les arts du feu (verrerie d’Émile Gallé et céramiques de la Manufacture de Sèvres et verrerie de Murano ), le développement de la métallurgie, le développement des procédés de production à grande échelle (comme la galvanoplastie), le développement des matériaux synthétiques, etc. Les éléments de mécanique et d’automatisation sont présentés dans des vitrines 19ème siècle_siècle. Côté construction, on retrouve des outils (charpentier, maçon, tailleur de pierre) et des modèles architecturaux (structures bois, charpentes métalliques, bâtiments civils, ponts)… L’évolution de l’énergie est présentée par la machine de Marly, la machine de Watt, la machine de Volta pile et les premiers moteurs thermiques,

L’évolution des transports et des communications est exposée avec des véhicules allant du camion plateau de Joseph Cugnot au Ford T, de la locomotive de Stephenson au TGV, mais aussi avec la presse à main et les satellites, avec le développement de l’imprimerie de masse, de la radio et la télévision, la photographie et le cinéma, la téléphonie mobile ou Internet.

Le 1/4 d’heure pas chiantifique
Avis aux adeptes du quart d’heure poli, envieux du quart d’heure de gloire de Warhol ou nostalgiques du quart d’heure américain ! Au Musée des Arts et Métiers, le 1/4 d’heure n’est pas « chiantific ». Challenge, montre en main et live, on vous dit tout…

Bibliothèque numérique
Le Cnum, la bibliothèque numérique en histoire des sciences et techniques du Cnam, promeut un fonds historique spécialisé en histoire des techniques. Un moteur de recherche permet de retrouver des ouvrages numérisés selon les douze thèmes suivants : Catalogues des fabricants, Construction, Energie, Expositions universelles, Généralités scientifiques et vulgarisation, Histoire du Cnam, Machines et instrumentation scientifique, Technologies de l’information et de la communication. communication, Transport, Matériels, Économie et travail, Trésors et unica.

Rechercher
Régulièrement mis à jour, le catalogue des collections du musée des Arts et Métiers vous donne accès en quelques clics à plus de 70 000 notices. Cliquez sur « Rechercher dans le catalogue » pour accéder à toutes les collections, « Parcours dans le musée » pour découvrir les objets phares de l’exposition permanente, ou encore « Portfolios » pour naviguer au sein de sélections thématiques qui témoignent de la richesse et de la diversité de l’histoire du musée. collectes.

Le centre de documentation met à votre disposition un fonds général, un fonds jeunesse et un fonds patrimonial qui documentent les collections. Les ressources proposées sont adaptées à tous les niveaux, de la vulgarisation à l’approfondissement dans le domaine de l’histoire des sciences et des techniques.

Conservation
L’essentiel des travaux de conservation des œuvres – inventaire, étude, recherche, restauration – est réalisé dans les réserves. A peine visible, cette activité intense contribue à enrichir la connaissance des collections et assure la conservation, pour les générations futures, d’un patrimoine unique.

La rénovation du Musée des Arts et Métiers, menée entre 1992 et 2000, a nécessité au préalable la construction de nouvelles réserves répondant à des exigences précises en matière de sécurité, de stockage, de conservation, de traitement et d’exploitation. Un vaste bâtiment, œuvre de l’architecte François Deslaugiers, est construit entre 1993 et ​​1994 à Saint-Denis. Après un déménagement extravagant, les collectes ont pu prendre place dans des locaux bien mieux adaptés que les anciens greniers, caves et placards de la rue Saint-Martin.

Ce nouvel espace de stockage offre la possibilité d’étudier et de valoriser des pans entiers de collections jusqu’alors difficilement accessibles. Depuis plus de dix ans, le musée les redécouvre à travers un travail systématique et rigoureux, mené par une équipe pluridisciplinaire.

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Tags: France