Visite guidée du quartier du Marais, Paris, France

Le Marais est un quartier historique de Paris, France. Longtemps le quartier aristocratique de Paris, il abrite de nombreux bâtiments remarquables d’importance historique et architecturale. Quartier romantique, festif et branché, le charme du Marais réside dans ses rues pavées, ses lieux historiques et ses boutiques insolites. A cheval sur l’arrondissement de Paris Centre, ce quartier aux allures de village a été bâti sur des marais, d’où son nom. Il s’étend sur des parties des 3e et 4e arrondissements de Paris.

Le Marais de Paris offre un mélange harmonieux de cultures. Découvrez la richesse de son patrimoine architectural et artistique à travers ses rues bordées de bâtiments historiques et de musées. Le Marais de Paris offre un mélange de fraternité et de tolérance né de la cohabitation de diverses communautés, et de superbes vestiges historiques, datant pour la plupart du Moyen Âge.

Bâtiments et musées racontent l’histoire de la France. Le Marais est le centre historique médiéval de Paris. C’est l’un des quartiers les moins touchés par le Baron Haussmann, son architecture se démarque donc du reste de la capitale. Un aperçu du vieux Paris de la Renaissance. Des bâtiments historiques témoignant du riche passé de Paris, de sa cathédrale aux vieilles maisons à colombages qui bordent les rues en passant par les musées. Le centre historique est connu sous le nom de « Marais ». Flânez dans ses rues pour vous émerveiller devant certains des bâtiments les plus emblématiques de Paris.

Le Marais est connu pour sa belle architecture, ses belles boutiques et ses galeries d’art. Dans son centre historique se trouve le quartier juif qui possède des bâtiments datant du Moyen Âge, dont la plus ancienne résidence de la capitale, rue de Montmorency. Ce quartier historique à cheval sur une partie du Marais, avec ses hôtels particuliers chics et ses maisons médiévales à colombages. En flânant dans les rues du quartier, ne manquez pas l’occasion de découvrir ses fabuleux édifices, témoins du passé de Paris.

Situé au cœur de Paris, le Marais doit une grande partie de son charme à sa magnifique architecture et à sa riche histoire. Le quartier compte de nombreux hôtels particuliers du XVIIe siècle, généralement construits en pierre de taille blanche et dotés d’une grande entrée par laquelle une calèche pourrait facilement passer. Certaines maisons sont aujourd’hui classées monuments. Parmi les plus beaux hôtels particuliers, les hôtels de Sully et de Soubise, sans oublier l’Hôtel Salé, magnifique bâtisse autrefois fréquentée par l’écrivain Honoré de Balzac et qui abrite aujourd’hui le célèbre musée Picasso.

Un point de repère parisien que l’on ne peut manquer de remarquer est l’Hôtel de Ville. Cet imposant bâtiment abritant la mairie de Paris possède une immense cour où se déroulent de nombreuses manifestations tout au long de l’année. A quelques encablures se trouve la romantique Place des Vosges datant de la Renaissance : la plus ancienne place de Paris. Ce charmant écrin de verdure est entouré d’immeubles de briques rouges où vécurent des noms aussi illustres que Victor Hugo, Madame de Sévigné ou Colette. Ensuite, il y a l’église Saint-Paul Saint-Louis du Marais de style baroque avec sa belle horloge aux couleurs pastel et un tableau d’Eugène Delacroix. Il y a de nombreux trésors à repérer à chaque coin de rue lorsque vous vous promenez dans cette région.

Dans la rue François Miron, les passants s’arrêtent pour regarder deux maisons à colombages. Bien qu’elles soient souvent identifiées comme les plus anciennes maisons de Paris, elles datent en fait du XVIe siècle. La plus ancienne est en fait la maison de Nicolas Flamel, construite en 1407 et également située dans le Marais, rue Montmorency. S’étendant du Haut Marais aux bords de Seine, ce charmant quartier aux allures de village propose aux visiteurs un voyage dans l’histoire de Paris.

Quartiers historiques
Le Marais de Paris est le résultat de l’extension de la ville aux XIIIe et XIVe siècles, l’enceinte de Charles V. Après quelques incidents de sécurité à l’île de la Cité, le roi Charles V décide de s’installer à l’hôtel Saint Paul dans le Marais. Cette relocalisation de la Cour Royale fut suivie par tous les personnages importants qui souhaitaient séjourner auprès du Roi et ils firent construire de beaux hôtels particuliers autour du nouveau palais royal. Certains de ces hôtels particuliers abritent aujourd’hui d’intéressants musées publics ou privés.

Le Marais est un ancien domaine marécageux comprenant dans sa partie nord depuis le XIIème siècle les terres du domaine féodal des ordres religieux, parmi lesquels l’Ordre du Temple et l’Abbaye de Saint-Martin-des-Champs, qui y est installée et ont subdivisé les anciennes terres agricoles de leur domaine au fil des siècles. L’enceinte fortifiée de Charles V construite de 1356 à 1358 fixe sa limite au nord-est et à l’est. Le quartier devient le lieu de résidence privilégié de la noblesse et de la haute bourgeoisie parisienne au XVIIe siècle, qui y font construire des hôtels particuliers dont beaucoup subsistent.

A partir du milieu du XVIIIe siècle, le quartier est progressivement délaissé par l’élite parisienne au profit des faubourgs Saint-Honoré et Saint-Germain, plus proches de la cour de Versailles et offrant plus d’espace. La Révolution française achève de chasser les riches propriétaires. Le quartier est donc occupé par une population d’artisans et d’ouvriers qui occupent les anciens hôtels et construisent des ateliers dans les anciennes cours intérieures.

Les grands travaux d’aménagement de Paris au XIXe siècle n’affectent que peu le quartier, qui conserve ses rues étroites, mais de nombreux immeubles de qualité sont peu à peu détruits. Dans les années 1960, sous l’impulsion d’André Malraux, un programme de sauvegarde et de préservation du quartier est lancé. Le quartier préservé est désormais, grâce à ses belles bâtisses, fréquenté par les touristes et recherché par les classes aisées. De nombreux musées s’y trouvent.

Le Marais est partagé entre le nord et le sud par la rue de Rivoli, principale artère commerçante de l’arrondissement. La rue des Rosiers est l’un des principaux centres de cette communauté et vous pouvez encore voir des épiceries, des restaurants et des boulangeries typiques de cette communauté aujourd’hui, même si les magasins de prêt-à-porter grignotent de plus en plus la rue. Sa partie basse est affectueusement surnommée le « Paris Gay », haut lieu de la communauté LGBTQ et le drapeau arc-en-ciel est visible dans certaines rues.

Ce quartier est très apprécié des locaux pour sa situation centrale et sa qualité de vie. Le Marais est également connu pour ses ruelles, ses cafés et ses boutiques. Il y a beaucoup de choses contemporaines à regarder, en particulier au Centre Georges Pompidou avec beaucoup du meilleur de l’art contemporain. Faites le tour des boutiques de luxe, mais surtout des restaurants et pâtisseries casher historiques du quartier, ainsi que de la partie chinoise du quartier du Marais en pleine expansion.

Le quartier juif
De la fin du XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, environ 110 000 juifs ashkénazes, fuyant la misère et les persécutions dont ils étaient victimes en Europe de l’Est, se sont installés autour de la rue des Rosiers, dans le quartier dit du Pletzl.

Aujourd’hui, les plaques gravées apposées sur les bâtiments du quartier gardent la mémoire des 25 000 personnes, hommes, femmes et enfants, qui ont été exterminées dans les camps nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1998, le Marais abrite le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ), qui retrace notamment l’histoire de la population juive du quartier.

quartier chinois
Le nord-ouest du Marais abrite également une communauté chinoise originaire de Wenzhou. Ainsi, on peut découvrir, rue du Temple et à proximité de la République, l’église chinoise de Paris (église Sainte Elisabeth de Hongrie – Notre Dame de Pitié). Aujourd’hui, leurs activités de négociants en joaillerie et maroquinerie les poussent à investir dans des boutiques et ateliers au nord du 3e arrondissement et, au-delà, dans le quartier du Sentier.

Pendant la Première Guerre mondiale, la France manquait d’armes à l’arrière et d’hommes particulièrement travailleurs. A la demande de la France, l’Empire du Milieu finit par envoyer plusieurs milliers de ses ressortissants, à la condition expresse qu’ils ne participent pas directement aux combats. Initialement implantés à l’Ilot Chalon près de la Gare de Lyon, certains sont restés pour s’installer en 1954 autour de la rue au Maire.

Le quartier des galeries
De nombreuses galeries d’art se sont installées dans le Marais, notamment depuis la réouverture du musée Picasso en 2014 suite à des rénovations.

Le quartier gay
Depuis les années 1980, le quartier a vu se renforcer une communauté homosexuelle (ou gay), principalement regroupée autour de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, par la fréquentation de bars, restaurants, librairies, vêtements et l’acquisition de biens immobiliers. . Ces commerces marquent une mutation dans le sens où ils s’ouvrent désormais sur la ville. Fort d’un succès international, il est aujourd’hui un symbole du renouveau du quartier. Cependant, avec l’évolution des mentalités et sous la pression des prix de l’immobilier, les commerces gays sont progressivement remplacés par des magasins de vêtements de marque. Par exemple, la librairie emblématique Les Mots à la Bouche a été contrainte de quitter le quartier en 2020.

Le quartier des horlogers
C’est le quartier parisien des équipementiers horlogers, réparateurs et artisans horlogers. Depuis le début du 19e siècle, ils se situent principalement autour du square du Temple, ainsi que dans les rues avoisinantes.

Le quartier des Archives nationales
Il est composé des hôtels de Soubise, Rohan-Strasbourg et des hôtels adjacents. Suite au réaménagement des Archives nationales, tous les jardins sont désormais accessibles au public. L’Hôtel de Rohan-Strasbourg est en cours de rénovation et doit abriter les intérieurs de l’Hôtel de la Chancellerie d’Orléans (aujourd’hui détruit) que la Banque de France avait conservé dans ses réserves.

L’Hôtel de Soubise date de la fin du règne de Louis XIV et a succédé à deux autres hôtels prestigieux : celui du connétable Olivier de Clisson, compagnon d’armes de Bertrand Du Guesclin (dont il reste la porte), remplacé à la Renaissance par celui des ducs de Guise, qui menèrent l’insurrection de la capitale contre Henri III en 1588.

Attractions principales
Le Marais est une enclave animée de cafés branchés, de restaurants et de boutiques. Les amateurs d’art se rendent dans les galeries modernes et le musée Picasso, où de nombreuses œuvres d’art sont exposées dans un majestueux manoir du XVIIe siècle. Le Musée des Arts et Métiers est une destination de choix pour les passionnés d’histoire des sciences. Le marché animé des Enfants Rouges attire les foules avec ses stands de nourriture internationale.

Une bonne partie du quartier est très touristique dotée d’un charme exceptionnel. Visitez les belles terrasses de la Place du marché-Sainte-Catherine et les quais de Seine. Découvrez la Bastille, entre les deux se trouve le quartier Saint-Paul avec de très agréables maisons anciennes de style Renaissance-Classique et de nombreux commerces.

Le Quartier du Temple vient des Chevaliers du Temple, l’ordre religieux et militaire qui, au 14ème siècle, possédait cette zone. Aujourd’hui, le beau musée des Arts et Métiers est le témoin silencieux de ce passé artisanal à l’époque médiévale. Autre édifice remarquable lié aux Templiers dans ce quartier, le Carreau du Temple, un marché couvert occupant l’ancien site de l’enceinte médiévale des Templiers.

Un autre joyau architectural est l’Hôtel de Ville de Paris. Admirez sa façade Renaissance en pierres blanches et sa salle des fêtes richement décorée. Dirigez-vous ensuite vers Bastille en descendant à la station de métro du même nom. Dans les espaces verts du square Henri-Galli II, on peut observer les ruines d’un mur de l’ancienne forteresse dont l’emplacement est marqué au sol de la place de la Bastille par des pavés.

Le Centre Georges-Pompidou à l’architecture étrange avec ses tubes colorés et ses escalators mécaniques visibles de l’extérieur. Découvrez ses expositions temporaires thématiques autour de grands maîtres de l’art contemporain, notamment des peintres tels que Kandinsky, Henri Matisse ou Paul Klee, et les collections permanentes du Musée national d’art moderne.

Les jardins de la place des Vosges, bordés d’arcades, avec sa fontaine majestueuse et ses pelouses qui se remplissent d’étudiants et de familles dès l’arrivée des beaux jours. Datant de 1605, cette ancienne place Royale de Paris est l’une des plus anciennes de la capitale. Bien d’autres curiosités sont à découvrir sur la rive droite, l’île de la Cité et l’île Saint-Louis, sans oublier les quais de la Seine qui ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Près de l’hôtel de ville, vous trouverez une grande variété de bars, de restaurants, de librairies et de boutiques gay-friendly. Les discothèques du quartier, promettent des soirées animées, sous le signe de la tolérance, de la liberté et de l’hédonisme. La nuit, le 4e a plusieurs des scènes de bar les plus actives que la plupart des voyageurs aient jamais vues, y compris le quartier du bas Marais, parfois connu sous le nom de Paris gay, bien qu’il ne manque pas de bars destinés aux célibataires hétéros ou à une foule mixte.

Héritage historique
Le Marais rassemble des monuments et édifices connus du monde entier. La Place des Vosges, le musée Beaubourg, l’Ile Saint-Louis, les quais de Seine, une partie de la Bastille… Le Marais concentre de nombreux cafés, restaurants et boutiques. Le Musée des Arts et Métiers propose une visite incontournable pour les amateurs d’histoire scientifique. Les amateurs d’art, quant à eux, pourront profiter des galeries modernes des musées. Enfin, il y a le très animé Marché des Enfants Rouges, lieu incontournable de l’arrondissement.

L’histoire du quartier est très riche. Il y a de nombreux bâtiments qui datent du 18ème siècle. Par exemple, la maison de Nicolas Flamel est la plus ancienne de Paris puisqu’elle a été construite en 1407. Egalement l’Hôtel de Ville de Paris de la Renaissance, la Préfecture de Police de Paris et l’Hôtel de Ville, la Préfecture de Paris et l’atelier d’urbanisme parisien. La place de la Bastille, lieu symbolique de la Révolution française…

Mairie de Paris
L’Hôtel de Ville de Paris est l’hôtel de ville de Paris, est le siège de la municipalité de Paris depuis 1357. Il remplit de multiples fonctions, abritant le conseil du gouvernement local, depuis 1977 le maire de Paris et son cabinet, et sert également comme lieu de grandes réceptions. Il est possible de visiter l’Hôtel de Ville, lieu de pouvoir et de prestige.

L’aile sud a été construite à l’origine par François Ier à partir de 1535 jusqu’en 1551. L’aile nord a été construite par Henri IV et Louis XIII entre 1605 et 1628. Elle a été incendiée par la Commune de Paris, ainsi que toutes les archives de la ville qu’elle contenait, pendant les derniers jours de la Commune en mai 1871. L’extérieur est reconstruit selon le plan d’origine, mais plus grand, entre 1874 et 1882, tandis que l’intérieur est considérablement modifié.

Alors que l’Hôtel de Ville reconstruit de l’extérieur semblait être une copie du bâtiment de la Renaissance française du XVIe siècle qui se dressait avant 1871, le nouvel intérieur était basé sur un tout nouveau design, avec des salles d’apparat richement décorées dans le style des années 1880. Les portes centrales d’apparat sous l’horloge sont flanquées de figures allégoriques de l’Art, par Laurent Marqueste, et de la Science, par Jules Blanchard.

Quelque 230 autres sculpteurs ont été chargés de produire 338 figures individuelles de parisiens célèbres sur chaque façade, ainsi que des lions et d’autres éléments sculpturaux. Les sculpteurs comprenaient d’éminents académiciens comme Ernest-Eugène Hiolle et Henri Chapu, mais le plus célèbre était de loin Auguste Rodin. Rodin a réalisé la figure du mathématicien du XVIIIe siècle Jean le Rond d’Alembert, achevée en 1882. Le décor comportait des peintures murales des principaux peintres de l’époque, dont Raphaël Collin, Henri-Camille Danger, Jean-Paul Laurens, Puvis de Chavannes , Léon Bonnat, Albert Besnard, Henri Gervex, Aimé Morot ou Alfred Roll. La plupart peuvent encore être vus dans le cadre d’une visite guidée du bâtiment.

Hôtel de Sully
L’Hôtel de Sully est un hôtel particulier de style Louis XIII, ou hôtel particulier, situé au 62 rue Saint-Antoine dans le Marais, IV arrondissement, Paris, France. Construit au début du XVIIe siècle, il est aujourd’hui le siège du Centre des monuments nationaux, l’organisme national français responsable des sites du patrimoine national. L’un des plus beaux hôtels particuliers de Paris, installé dans les grandes pièces basses, on peut observer son plafond aux poutres et solives peintes. Le jardin, constitué à l’origine de broderies végétales, donne accès à la place des Vosges. Il n’est pas ouvert au public mais vous pouvez traverser la cour et le jardin aux heures d’ouverture pour accéder à la place des Vosges.

L’hôtel de Sully a été construit, avec des jardins et une orangerie, entre 1624 et 1630, pour le riche financier Mesme Gallet. L’édifice est généralement attribué à l’architecte Jean Androuet du Cerceau. Le site a été choisi pour donner accès à la Place Royale – aujourd’hui Place des Vosges. Le Marais était alors un quartier particulièrement en vogue pour la haute noblesse ; la construction de l’hôtel de Sully s’inscrit dans un mouvement plus large de construction monumentale dans cette partie de Paris. L’hôtel passa ensuite entre les mains de différents propriétaires, devenant un immeuble de rapport au XIXème siècle. Divers ajouts et modifications ont été apportés, pour accueillir des corps de métier, artisans et autres locataires.

Il est classé depuis 1862 comme monument historique par le ministère français de la Culture. Il devient propriété de l’État en 1944. Un long programme de restauration est alors entrepris, qui s’achève par la réfection de l’orangerie en 1973. Depuis 1967, il abrite la Caisse nationale des monuments historiques et des sites qui, en 2000 devient le Centre des monuments nationaux. Cet établissement public, sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, est chargé de la gestion des bâtiments et monuments historiques aux soins de l’État.

Hôtel de Beauvais
L’Hôtel de Beauvais est un hôtel particulier, une sorte de grande maison de ville de France, au 68 rue François-Miron, Marais, Paris. Jusqu’en 1865, la rue François-Miron faisait partie de l’historique rue Saint Antoine et, à ce titre, faisait partie de la route d’apparat vers Paris par l’est. L’hôtel a été construit par l’architecte royal Antoine Le Pautre pour Catherine Beauvais en 1657. C’est un exemple de l’architecture baroque française éclectique. De grands personnages historiques ont marqué ces lieux, dont Louis XIV et Mozart. Bâtiment administratif, l’Hôtel de Beauvais se visite lors des Journées Européennes du Patrimoine.

Le bâtiment contient plusieurs éléments inattendus pour un hôtel particulier. Les magasins publics sont situés au rez-de-chaussée, ce qui pourrait être la continuation d’une ancienne tradition romaine. Les fenêtres en mezzanine, peu courantes à Paris, peuvent avoir été un retour à la Haute Renaissance à Rome. Côté rue, le regard est attiré par la belle façade « Grand Style » et son imposant balcon. La façade de l’Hôtel de Beauvais est de style baroque français, commun aux hôtels particuliers. Une symétrie stricte est créée à l’aide de faux murs et de fenêtres. La façade utilise des bandes verticales de pierre rustiquée et des moulures horizontales au lieu d’ordres pour définir les grandes lignes.

Le clou de la visite reste la cour intérieure avec ses façades concaves et son vestibule reposant sur 8 colonnes doriques. Le triomphe majeur de Le Pautre réside dans son traitement du site irrégulier et la création d’une façade symétrique. Les historiens de l’architecture louent également le bâtiment pour son influence sur le plan libre; vue dans la cour d’honneur centrale, créée par l’articulation de pochè et une ambivalence vers l’espace solide.

Mémorial aux Martyrs de la Déportation
Le Mémorial des Martyrs de la Déportation est un mémorial aux 200 000 personnes qui ont été déportées de Vichy France vers les camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est situé à Paris, en France, sur le site d’une ancienne morgue, sous terre derrière Notre Dame sur l’Île de la Cité. Il a été conçu par l’architecte moderniste français Georges-Henri Pingusson et inauguré par Charles de Gaulle en 1962.

Le mémorial a la forme d’une proue de navire ; la crypte est accessible par deux escaliers et un carré surbaissé protégé par une herse métallique. La crypte mène à une rotonde hexagonale qui comprend deux chapelles contenant de la terre et des ossements provenant des camps de concentration. Les murs présentent des extraits littéraires. Pingusson voulait que son espace souterrain long et étroit transmette un sentiment de claustrophobie. L’entrée du mémorial est étroite, marquée par deux blocs de béton. A l’intérieur se trouve la tombe d’un déporté inconnu qui a été tué au camp de Neustadt.

Le long des deux murs de la chambre étroite et faiblement éclairée se trouvent 200 000 cristaux de verre traversés de lumière, censés symboliser chacun des déportés morts dans les camps de concentration; au bout du tunnel se trouve une seule lumière brillante. Les cendres des camps, contenues dans des urnes, sont positionnées aux deux extrémités latérales. Les deux extrémités de la chambre ont de petites pièces qui semblent représenter des cellules de prison. En face de l’entrée se trouve une porte en fer austère surplombant la Seine à la pointe de l’île de la Cité.

Hôtel de Soubise
L’Hôtel de Soubise est un hôtel particulier entre cour et jardin ([ɑ̃ːtʁ kuːʁ e ʒaʁdɛ̃]), situé au 60 rue des Francs-Bourgeois, dans le Marais de Paris. L’Hôtel de Soubise a été construit pour le Prince et la Princesse de Soubise à l’emplacement d’un manoir semi-fortifié nommé le Grand-Chantier construit en 1375 pour le connétable Olivier de Clisson, autrefois propriété des Templiers.

Carreau du Temple
Le Carreau du Temple est un marché couvert du Marais de Paris, construit en 1863. En 1811, une structure en bois est érigée sur le site pour abriter un marché permanent, qui est remplacé par la structure actuelle en fonte, brique et verre en 1863. La rénovation lourde du Carreau du Temple devrait s’achever fin 2013. Lors des travaux, le bâtiment a été dépouillé de sa structure métallique. Diverses installations seront créées en sous-sol et au rez-de-chaussée. Parmi les nouvelles installations figurent un auditorium de 250 places et 1 800 mètres carrés (19 000 pieds carrés) d’espace polyvalent au rez-de-chaussée et en sous-sol, des installations sportives et culturelles, y compris un studio d’enregistrement. La capacité du bâtiment rénové sera de 2800 personnes.

Hôtel de Guénégaud
L’Hôtel de Guénégaud ou Hôtel de Guénégaud-des-Brosses est un hôtel particulier du XVIIe siècle, ou grande maison de ville, à Paris. Au 60, rue des Archives dans le Marais de Paris. Dessins de l’architecte François Mansart. Avec l’hôtel Carnavalet, c’est l’hôtel particulier le mieux conservé conçu par cet architecte. Parfait exemple de l’hôtel parisien du milieu du XVIIe siècle, il se compose d’un corps principal, entre cour et jardin, de deux ailes arrière et d’un bâtiment donnant sur la rue 1. L’ensemble est empreint d’une grande sobriété. L’hôtel a conservé, dans son aile sud, son admirable escalier d’honneur en pierre, formé d’une double volée droite, prolongée jusqu’au sol par des marches courbes disposées en arc de cercle.

L’hôtel fut acquis par Jean Romanet en 1703 et, selon son contemporain Germain Brice, Romanet embellit grandement ses intérieurs l’année suivante. Il tombe en ruine et est divisé en appartements à la fin du XIXe siècle, mais est acquis par la Ville de Paris en 1961. Une importante restauration est entreprise en 1962 sous la direction de l’architecte André Sallez, et depuis 1967 il abrite le Musée de la Chasse et de la Nature et les bureaux du Club de la Chasse et de la Nature.

Hôtel de Donon
L’Hôtel de Donon est un hôtel particulier, situé au n°8, rue Elzévir dans le Marais de Paris, en région Île-de-France. Elle fut édifiée à partir de 1575, à la demande de Médéric de Donon, seigneur de Châtres-en-Brie et de Loribeau, conseiller du roi et contrôleur général de ses bâtiments. En 1640, l’hôtel passe à la famille Le Mairat puis aux familles Hénault de Tourneville et Bourgeois à partir de 1798, avant d’être racheté par la ville de Paris en 1974. Depuis 1990, l’hôtel abrite le musée Cognacq-Jay.

La conception générale de l’hôtel de Donon, aux hauts toits, semble proche de la maison que Philibert de l’Orme fait construire dans le Marais, et semble avoir bénéficié des avancées mises en place pour l’hôtel. Carnaval. Avec une unité et un goût parfaits, l’ensemble évoque à merveille la vie raffinée du Siècle des Lumières. Le splendide grand grenier, lieu d’expositions, évoque la nef d’un bateau renversé. La structure du bâtiment principal est caractéristique des hôtels du Marais de cette époque.

L’architecte de l’hôtel a adopté un plan régulier : les bâtiments entourent une cour rectangulaire. Fondamentalement, le bâtiment principal est situé entre cour et jardin ; deux ailes le relient au bâtiment sur rue ; celle du sud abritait probablement des hangars et des écuries, tandis qu’une simple galerie occupait l’aile nord. Du côté de la cour, ainsi que du côté du jardin, deux petits pavillons latéraux projettent. La structure du bâtiment principal est caractéristique des hôtels du Marais au XVIe siècle : deux étages de caves – dont une en demi sous-sol réservée aux cuisines et à la salle commune – au-dessus desquelles s’élèvent deux étages de même hauteur , l’un au rez-supérieur réservé aux appartements de réception, l’autre en étage carré surmonté d’un haut grenier.

Hôtel Libéral Bruant
L’Hôtel Libéral Bruant est un hôtel particulier d’architecture classique, situé au 1 rue de la Perle dans le Marais de Paris, au cœur du quartier du Marais. La façade sur cour adopte l’usage des baies cintrées à la mode depuis la seconde moitié du règne de Louis XIV à Paris. Bruant insère des fenêtres rectangulaires de proportions plus réduites et des oculi aveugles destinés à recevoir des bustes d’empereurs romains. Le vaste fronton est orné d’angelots et de cornes d’abondance.

Toutes les façades sur cour, la façade arrière, les toitures correspondant auxdites façades, le portail sur rue, et le sol de la cour font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 mai 1964. En 1968 le Bricard sous réserve de la restaurer et d’y installer un musée de la serrure, où l’on pouvait trouver des collections de serrures anciennes, en fer et en bronze doré. Ce musée a ouvert ses portes en 1976, mais a été fermé en 2003 et a depuis été remplacé par un centre d’art contemporain.

Hôtel de Rohan
L’Hôtel de Rohan, construit par l’architecte Pierre-Alexis Delamair, à partir de 1705 pour la famille de Rohan, abrite aujourd’hui, avec l’Hôtel de Soubise attenant, une partie des Archives nationales. Ce monument situé à l’angle de la rue Vieille du Temple et de la rue des Quatre Fils, est classé monument historique depuis le 27 novembre 1924.

Rien n’a été conservé du décor initial des années 1750, au rez-de-chaussée de l’hôtel, qui présente côté cour un vestibule d’entrée au centre de la façade, un petit escalier à gauche et l’escalier principal. honneur à droite, attenant à la cour des écuries au nord. Côté jardin, cinq grandes pièces en enfilade donnent sur le jardin, dont les trois les plus au nord étaient occupées par la bibliothèque.

Du côté de la cour d’honneur, le bâtiment présente une façade plus étroite et plus sobre, encadrée de chaque côté de la cour par des bâtiments de service inférieurs, surmontés d’un toit brisé. L’axe de cette façade sur cour a la particularité d’être décalé vers le Sud par rapport à celui de la façade sur jardin, plus développé, pour laisser place à la cour des écuries, côté Nord de la cour d’honneur. La même particularité se retrouve dans l’Hôtel Salé, aujourd’hui Musée Picasso, construit quelques années plus tôt.

C’est sous le second Cardinal de Soubise que furent décorés les appartements du Palais de Rohan tels qu’on peut les admirer aujourd’hui. Le rez-de-chaussée n’a rien conservé de son décor ancien. Le grand vestibule ovale allongé dessert à la fois un salon carré donnant sur le jardin au fond, un ancien escalier de service à gauche, et le majestueux escalier d’honneur rénové à droite.

Patrimoine religieux
Le Marais regorge de lieux historiques et religieux, dont la tour Saint-Jacques, l’église Saint-Paul-Saint-Louis, le pavillon de l’Arsenal, le Mémorial de la Shoah. Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme pour découvrir son le recueil. A proximité se trouve la synagogue de la rue Pavée, de style Art nouveau, conçue par Hector Guimard.

Église Saint-Nicolas-des-Champs
L’église Saint-Nicolas-des-Champs, de culte catholique, est située rue Saint-Martin dans le Marais de Paris. Elle est essentiellement de style gothique flamboyant, mais sa construction s’est déroulée en cinq étapes sur deux cents ans, de 1420 à 1620. Elle est classée monument historique depuis le 10 février 1887.

La taille de l’église est importante avec ses 90 m de long (un des plus longs de Paris), ses 36 m de large et son clocher qui culmine à 32 m. La partie flamboyante (1420-1546) des sept premières travées apparaît comme prise entre deux parties des XVIIe – XVIIIe siècles : à l’ouest, le vestibule à double entrée (1647-1649 et 1775) sert également de support au grand buffet d’orgue tandis qu’à l’est la perspective se heurte au maître-autel monumental à deux pans (1620-1629 et 1775) qui cache le double déambulatoire et l’enfilade des chapelles.

Plus de soixante-dix « objets » (peintures, sculptures, peintures murales, cloches, etc.) ont été classés aux Monuments Historiques, la grande majorité depuis 1905 à l’époque de la Loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat. C’est le COARC – Conservation des oeuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris – qui veille sur elles (par exemple, restauration des peintures murales des chapelles en 2011 ou du flanc sud en 2021, avec la DECH).

Église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement
L’église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, située 70 rue de Turenne dans le Marais de Paris. La façade très simple présente un portique central prostyle à quatre colonnes ioniques, surmonté d’un fronton triangulaire orné d’un bas-relief du sculpteur Jean-Jacques Feuchère et représentant les vertus théologales : au centre, la Foi qui élève le calice et l’hostie (le saint sacrement), à gauche, l’Espérance pose l’ancre sur des tables rappelant le Shema Israël et à droite la Charité protège un enfant et tend un cœur brûlant vers le livre où se lit une phrase de l’hymne de saint Paul à la charité.

De part et d’autre de l’entrée, deux niches avec les statues de Saint Paul et Saint Pierre par le sculpteur Jean-François Legendre-Héral en 1849. Au-dessus du portail, Les quatre vertus cardinales (Prudence, Tempérance, Force et Justice), bas- reliefs, 1865, par Noémi Constant (1832-1888), alias Claude Vignon (à partir de 1866). L’église tient en partie au fait qu’elle abrite (dans la première chapelle à droite) une Pietà exécutée en 17 jours par Delacroix en 1844. Une restauration récente a révélé la beauté des Pèlerins d’Emmaüs, œuvre peinte à la cire par François -Edouard Picot. Une grande grisaille d’un bas-relief en trompe-l’œil en frise d’Alexandre-Denis Abel de Pujol orne le mur du chœur, dans lequel un nouvel autel conçu par Marc Couturier est installé depuis 1995

Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie
L’église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie est un édifice religieux situé à Paris, datant des XVIIe et XIXe siècles. D’abord chapelle du monastère des moniales du Tiers-Ordre de Saint François (de 1646 à 1792) puis église paroissiale catholique (depuis 1802) du quartier du Temple, elle accueille habituellement les célébrations religieuses de l’Ordre Souverain de Malte à Paris (depuis 1938).

L’église se distingue principalement par sa façade originale, de style classique, d’inspiration jésuite. Une Pietà de Joseph-Michel-Ange Pollet figure sur le tympan. Quatre statues, datant du Second Empire : ci-dessous : Saint Louis et Sainte Eugénie (patronne de l’épouse de Napoléon III) ; en haut : Sainte Elisabeth et Saint François d’Assise.

Synagogue de Nazareth
La Synagogue de Nazareth est une synagogue située au 15 rue Notre-Dame-de-Nazareth, dans le Marais de Paris. C’est la plus ancienne des grandes synagogues de Paris. Il est rattaché au Consistoire central israélite de France. La synagogue est l’une des deux synagogues parisiennes, avec celle de la rue des Tournelles, à posséder deux étages de galeries pour femmes, soutenues par des colonnes en fonte. Ceux-ci ne sont utilisés que pendant les grandes vacances. En semaine, lorsque le nombre de fidèles est compris entre 30 et 50, ou le Shabbat lorsque le nombre de fidèles est d’environ 150 personnes, hommes et femmes sont répartis à gauche et à droite au rez-de-chaussée.

Au niveau de la rue, la façade d’un étage comprend une travée centrale avec une grande porte, surmontée d’un fronton plat crénelé, et deux travées latérales avec une porte plus étroite, mais sans fronton. Sur le chant extérieur de cette porte est gravée la devise de la République française : « Liberté, égalité, fraternité ». Derrière, on voit le pignon de la salle de prière, avec une horloge où les chiffres ont été remplacés par les signes du zodiaque. Lors de la tempête de 1999, les aiguilles de l’horloge ont été arrachées. Ils devraient être réinstallés prochainement. Une rosace avec une étoile de David en son centre orne la façade, sous l’horloge.

En entrant dans la synagogue, on trouve fixées au mur de la salle située à gauche du péristyle, deux plaques de pierre noire avec inscription en lettres d’or, l’une avec le texte de l’arrêté royal et préfectoral autorisant la construction de la première synagogue de 1822 et au second, la liste des membres du Consistoire de Paris de l’époque. Les noms de tous les membres de la communauté massacrés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont inscrits sur des plaques fixées dans le péristyle. Le bâtiment, qui peut accueillir jusqu’à 1 200 fidèles, est de style néo-mauresque. L’édifice, les peintures intérieures et les vitraux ont été rénovés à l’identique vers l’an 2000. Les douze fenêtres symbolisent les douze tribus d’Israël. Le mobilier liturgique est d’époque, ainsi que l’orgue, et les lustres,

Église Saint-Gervais-Saint-Protais
Saint-Gervais-Saint-Protais est une église paroissiale catholique romaine située dans le Marais de Paris, sur la place Saint-Gervais dans le quartier du Marais, à l’est de l’hôtel de ville. L’église actuelle a été construite entre 1494 et 1657, à l’emplacement de deux églises antérieures ; la façade, achevée en dernier, fut le premier exemple du style baroque français à Paris. L’église contient des exemples remarquables de stalles médiévales sculptées, de vitraux du XVIe siècle, de sculptures du XVIIe siècle et de vitraux modernes de Sylvie Gaudin et Claude Courageux.

La façade de l’église a été commencée en 1616. Alors que la nef de l’église était de style gothique tardif ou flamboyant, la façade a introduit un style classique entièrement nouveau, qui a ouvert la voie au baroque français. La façade plaçait les trois ordres architecturaux classiques les uns sur les autres. Le rez-de-chaussée comportait trois travées avec des paires de colonnes à chapiteaux de l’ordre dorique le plus simple, avec un fronton classique. Au-dessus se trouve un niveau de trois travées à colonnes d’ordre ionique, et au-dessus se trouve une seule travée à colonnes jumelées d’ordre corinthien, supportant un fronton courbe. Afin de rattacher la nouvelle façade à la partie gothique de l’église, de Brosse conçoit une traverse et deux chapelles en plein cintre de part et d’autre de la façade. La façade a servi de modèle à d’autres églises en France et en Europe.

La nef de l’église (1600-1620) se distingue par sa hauteur dramatique et la simplicité et la pureté de ses lignes. Alors que le niveau inférieur de la nef est gothique tardif, le niveau supérieur de la nef montre l’influence de la Renaissance, avec de grands arcs en plein cintre contenant une série de grands vitraux, remplissant l’église de lumière. Les fenêtres supérieures sont du XXIe siècle, de Claude Courageux, illustrant l’histoire d’Adam et Eve, l’arche de Noé, et les patriarches et leurs épouses. Le plafond de la nef, où les arcs des murs se rejoignent dans une broderie élaborée, symbolise les voûtes célestes.

Les stalles en bois du chœur (XVIe-XVIIe siècles), des règnes de François Ier et d’Henri II, sont richement sculptées de scènes de la vie quotidienne, des différents métiers et d’animaux grotesques. À l’abri des regards des assistants à la messe, ils ont été conçus comme un lieu où les chanoines de l’église pouvaient se détendre pendant l’office. Certaines des figures étaient trop intimes pour des siècles plus puritains et ont dû être censurées, y compris une image sculptée d’un homme et d’une femme se baignant ensemble.

La chapelle de la Vierge, à l’arrière de l’église, possède un spectaculaire plafond voûté de style gothique tardif, avec une couronne de pierre suspendue de 2,5 mètres de diamètre et des motifs abstraits ressemblant à des flammes. La salle est souvent utilisée pour la méditation silencieuse par les visiteurs de l’église. La chapelle possède certains des plus anciens vitraux de style gothique flamboyant, réalisés par Jean Chastellain en 1517, illustrant la vie de la Vierge Marie. Un autre vitrail remarquable de Chastellain, « Le Jugement de Salomon », réalisé en 1533 dans le style coloré de la Renaissance, se trouve dans une chapelle latérale.

Église Saint-Paul-Saint-Louis
L’église Saint-Paul-Saint-Louis est une église de la rue Saint-Antoine dans le quartier du Marais à Paris. Le bâtiment actuel a été construit de 1627 à 1641 par les architectes jésuites Étienne Martellange et François Derand, sur les ordres de Louis XIII de France. L’église présente à la fois des éléments inspirés des traditions italienne et française. Elle peut donc facilement être comparée à l’église du Gesù, à Rome, mais elle est plus allongée, en hauteur et en largeur. Le plan est un compromis entre la nef unique bordée de chapelles, présente dans le Gesù, et la croix latine de tradition française, perceptible dans le transept allongé. Celui-ci, légèrement saillant, ainsi que la courte abside, les hautes fenêtres laissant passer une lumière abondante et le dôme au-dessus de la croisée du transept, rappellent également l’architecture italienne un peu antérieure, comme celle de Carlo Maderno. En revanche, les proportions élevées (la coupole mesure 55 m de haut) seraient plutôt plus proches de l’art gothique français.

La façade, objet d’importants travaux de restauration d’août 2011 à octobre 2012, est également composée à la manière d’une façade à l’italienne, mais sa verticalité rappelle le gothique, et son caractère très orné, l’architecture des Pays-Bas. La principale source d’inspiration aurait pu être la façade de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris, réalisée en 1618 par Salomon de Brosse : même organisation en trois travées sur deux niveaux pour les travées latérales et sur trois pour la travée centrale travée, soulignée par une projection et des colonnes couplées. En juillet 2014, un important échafaudage a été mis en place pour restaurer les lucarnes de la lanterne au-dessus du dôme ainsi que la croix sommitale, qui culmine à 56 mètres.

Église Saint Merri
L’église Saint-Merry est une église paroissiale de Paris, située près du Centre Pompidou le long de la rue Saint Martin, et est dédiée à l’abbé du VIIIe siècle de l’abbaye d’Autun, Saint Médéric. Bien que l’église ait été construite au milieu de la période baroque, son architecture est majoritairement flamboyante ou gothique tardive, avec une abondance de décorations sculptées florales et végétales, ainsi que des sculptures de créatures fantastiques, notamment sur les encadrements de portes et de fenêtres. L’église est pressée par de grands bâtiments qui cachent presque trois côtés. Les trois portails de la façade ouest sont couverts d’une grande baie pointue, et fermés par deux gros contreforts. La sculpture de la façade ouest est presque entièrement de l’époque de la famille Louis-Philippe dans la première moitié du XIXe siècle.

L’intérieur de l’église, comme l’extérieur, montre une architecture gothique savamment mélangée avec des éléments et une décoration de la Renaissance. Les piliers gothiques élancés de la nef et du chœur qui soutiennent les voûtes ont été transformés en arcades Renaissance avec des piliers classiques massifs et une décoration abondante. Les murs et les colonnes sont recouverts de feuillage sculptural, d’animaux et de statues allongées de personnages bibliques, dont Saint Pierre, Moïse tenant les Dix Commandements et Saint Merri lui-même. Une grande partie de l’art et de la décoration se trouve dans les chapelles qui entourent la nef et le chœur, le déambulatoire derrière l’autel et dans le transept. Certaines datent du XVIIe siècle, tandis qu’une grande partie provient du XXe siècle, remplaçant l’art détruit à la Révolution.

Les statues de la voûte de la porte de la façade ouest sont des copies de celles de la façade sud du transept de Notre-Dame-de-Paris. Quelques sculptures plus modernes ont été ajoutées aux niveaux supérieurs, y compris des images joyeuses d’un lapin et d’un chien au sommet de la corniche, et un assortiment de gargouilles fantaisistes. Le clocher carré d’origine du côté sud a été construit sur deux étages. Il reçut un troisième niveau en 1612, mais après un incendie en 1871, il fut réduit à sa hauteur d’origine. Sur le côté gauche se trouve un clocher plus élancé, avec des arcs décoratifs. Elle contient l’une des plus anciennes cloches d’église de Paris, datant de 1331.

Tour Saint-Jacques
La Tour Saint-Jacques est le seul vestige de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie, dont le nouveau clocher fut construit entre 1509 et 1523. Ce clocher est érigé au milieu de la première place parisienne, qui porte son nom, dans le Marais de Paris. Clocher gothique flamboyant érigé entre 1509 et 1523, la tour Saint-Jacques est le seul vestige de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie construite au XVIe siècle et détruite en 1797. Ce sanctuaire était le point de rencontre et le point de départ sur la Via Turonensis (ou Route de Tours) du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. La statue de Blaise Pascal, installée au pied de la tour, rappelle qu’il a répété ici ses expériences barométriques au Puy-de-Dôme.

Tout en reprenant certains éléments du style Louis XII contemporain, cet édifice montre à quel point l’architecture parisienne et particulièrement religieuse est réticente aux nouveaux aménagements apportés d’Italie et reste, à l’instar de l’Hôtel de Cluny, essentiellement fidèle au style gothique flamboyant du 15ème siècle. Une statue de Saint Jacques le Majeur surmonte, à l’angle nord-ouest, la plate-forme sur laquelle est installée depuis 1891 une petite station météorologique. Elle dépend de l’Observatoire de Montsouris. Les symboles sculptés des quatre évangélistes (le lion, le taureau, l’aigle et l’homme), apparaissent dans les angles. Ces statues ont été restaurées au siècle dernier, comme les gargouilles et les dix-huit statues de saints qui ornent les murs de la tour.

Espaces culturels
Le Marais a beaucoup à offrir à l’amateur de culture dans l’art contemporain, le romantisme du XVIIIe siècle et le classicisme. Le Marais est riche en galeries d’art. Sa proximité avec le Centre Pompidou en a fait un lieu parfait pour les amateurs. Le quartier possède un beau patrimoine de musées.

Les musées du Marais sont parmi les meilleurs du monde, le quartier a la chance d’être doté d’un grand nombre d’hôtels particuliers du XVIIe siècle qui ont été le cadre idéal pour l’implantation de musées. Ainsi, l’hôtel de Salé abrite le musée Picasso, l’hôtel Carnavalet est devenu le musée d’Histoire de Paris, l’hôtel Donon présente la collection Cognacq-Jay, le musée des Archives nationales a élu domicile dans l’hôtel. de Soubise, et le Musée de la Chasse et de la Nature à l’Hôtel Guénégaud. Quant au musée des Arts et Métiers, il s’est installé dans un ancien prieuré du XIIe siècle.

Au Musée Cognacq-Jay, les visiteurs découvrent des œuvres d’art, des sculptures, des meubles portant la marque du maître et des objets précieux dans un bel hôtel particulier parisien datant du siècle des Lumières. Le musée Carnavalet expose des souvenirs de la Révolution française ainsi que des objets relatifs à l’histoire de Paris. La Maison de Victor Hugo a été conservée telle que l’auteur des Misérables l’a laissée. Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme est également installé dans un bel hôtel particulier, l’Hôtel de Saint-Aignan. Et le musée Picasso présente certaines des meilleures œuvres du peintre espagnol aux côtés de plusieurs expositions temporaires.

Le lieu culturel le plus emblématique du Marais est probablement le Centre Pompidou, facilement repérable en raison de sa taille et des tubes aux couleurs vives qui composent son extérieur. Il abrite la plus grande collection d’art moderne et contemporain de France. Pendant que vous y êtes, montez au dernier étage pour admirer l’une des vues les plus époustouflantes de Paris.

Il y a aussi de nombreuses galeries d’art tout autour de la Place des Vosges. Le Marais est très animé. Il y a un nombre impressionnant de cafés, bars et restaurants pour sa petite taille. Les amateurs d’art et les collectionneurs d’art en tous genres apprécieront de flâner dans les nombreuses galeries d’art qui parsèment le quartier, telles que la Galerie Perrotin, Thaddaeus Ropac, Daniel Templon, Karsten Greve et Eric Dupont.

Musée des Arts et Métiers
Le Musée des Arts et Métiers est un musée de design industriel à Paris qui abrite la collection du Conservatoire national des arts et métiers, fondé en 1794 en tant que dépôt pour la préservation des instruments et inventions scientifiques. Le musée présente sept collections différentes : Instruments Scientifiques, Matériaux, Energie, Mécanique, Construction, Communication, Transport. Dans l’ancienne église du Prieuré St-Martin-des-Champs sont exposés des voitures, des avions, le Pendule de Foucault et quelques autres objets monumentaux.

Le musée compte plus de 80 000 objets et 15 000 dessins dans sa collection, dont environ 2 500 sont exposés à Paris. Le reste de la collection est conservé dans un entrepôt à Saint-Denis. Parmi sa collection figurent une version originale du pendule de Foucault, le modèle original de la Liberté éclairant le monde (communément appelée Statue de la Liberté) de Frédéric Auguste Bartholdi, quelques-uns des premiers avions (Avion III de Clément Ader, Blériot XI de Louis Blériot. ..), et la Pascaline de Blaise Pascal (la première calculatrice mécanique).

L’exposition permanente du musée des Arts et Métiers est organisée en sept collections thématiques elles-mêmes subdivisées en quatre périodes chronologiques (avant 1750, 1750-1850, 1850-1950, après 1950) : instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et les transports. Des présentations complémentaires insistent sur des points particuliers : le laboratoire de Lavoisier, le théâtre des automates, les maquettes d’enseignement de Mme de Genlis. L’ancienne église présente, entre autres, l’expérience de la rotation de la Terre à l’aide du Pendule de Foucault.

Les instruments scientifiques sont représentés par les collections des cabinets de physique de Jacques Charles ou de l’abbé Nollet, auxquelles s’ajoutent le laboratoire d’Antoine Laurent de Lavoisier, les machines à calculer de Blaise Pascal, les horloges de précision de Ferdinand Berthoud, les instruments utilisés par Léon Foucault pour mesurer la vitesse de la lumière, le cyclotron de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France et plusieurs objets illustrant les progrès de la robotique.

Conservatoire National des Arts et Métiers
Le Conservatoire national des arts et métiers est un établissement public d’enseignement supérieur français, un centre national de recherche et un grand établissement ainsi qu’une grande école d’ingénieurs. Fondé en 1794 par l’évêque français Henri Grégoire, le CNAM a pour mission principale de dispenser un enseignement et de mener des recherches pour la promotion de la science et de l’industrie. Avec 70 000 étudiants et un budget de 174 millions d’euros, c’est la deuxième université en nombre d’inscriptions en Europe pour l’enseignement à distance et la formation continue, après l’Université de Hagen. Le CNAM délivre des certificats, des diplômes, des licences, des masters et des doctorats en sciences, ingénierie, droit, gestion (accrédité AMBA), finance, comptabilité, urbanisme et sciences humaines.

Le siège du Conservatoire national des arts et métiers est situé à Paris aux 270, 278 et 292 rue Saint-Martin (Paris). Cet ensemble de bâtiments historiques correspond à l’ancien prieuré Saint-Martin-des-Champs. Il abrite le Musée des Arts et Métiers autour duquel s’est construite toute l’histoire de l’établissement. Le CNAM abrite également un musée dédié aux inventions scientifiques et industrielles : Musée des Arts et Métiers.

Musée Carnavalet
Le Musée Carnavalet de Paris est dédié à l’histoire de la ville. Le musée occupe deux hôtels particuliers voisins : l’Hôtel Carnavalet et l’ancien Hôtel Le Peletier de Saint Fargeau. Sur les conseils du Baron Haussmann, fonctionnaire qui transforma Paris dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’Hôtel Carnavalet fut acheté par le Conseil Municipal de Paris en 1866 ; il a été ouvert au public en 1880. Le musée Carnavalet fait partie des 14 musées de la Ville de Paris intégrés depuis le 1er janvier 2013 à l’établissement public Paris Musées. Il a rouvert en 2021 avec de nouvelles salles et galeries et une collection élargie.

L’édifice, classé monument historique du XVIe siècle, abrite des pièces meublées de différentes époques de l’histoire de Paris, des objets historiques et une très importante collection de tableaux de la vie parisienne ; il présente des œuvres d’artistes tels que Joos Van Cleve, Frans Pourbus le Jeune, Jacques-Louis David, Hippolyte Lecomte, François Gérard, Louis-Léopold Boilly et Étienne Aubry, à Tsuguharu Foujita, Louis Béroud, Jean Béraud, Carolus Duran, Jean- Louis Forain, Pierre Puvis de Chavannes, Johan Barthold Jongkind, Henri Gervex, Alfred Stevens, Paul Signac et Simon-Auguste. Ils décrivent l’histoire et le développement de la ville, ainsi que ses personnages notables.

Musée Picasso
Le Musée Picasso est une galerie d’art située à l’Hôtel Salé de la rue de Thorigny, dans le quartier du Marais à Paris, en France, dédiée à l’œuvre de l’artiste espagnol Pablo Picasso (1881-1973). La collection du musée comprend plus de 5 000 œuvres d’art (peintures, sculptures, dessins, céramiques, estampes, gravures et cahiers) et des dizaines de milliers de pièces archivées du dépôt personnel de Picasso, y compris les archives photographiques de l’artiste, ses papiers personnels, sa correspondance et son auteur. manuscrits. Il contient également quelques bronzes ibériques et une bonne collection d’art africain, dont Picasso s’est beaucoup inspiré. Le musée contient également un grand nombre d’œuvres peintes par Picasso après son soixante-dixième anniversaire.

Il y a quelques salles avec des présentations thématiques, mais le musée suit en grande partie une séquence chronologique, affichant des peintures, des dessins, des sculptures et des estampes. D’autres éléments comprennent des photographies, des manuscrits, des coupures de journaux et des photographies pour fournir des informations contextuelles supplémentaires. Le musée s’est également efforcé de présenter des œuvres de dessinateurs qui se moquaient ou caricaturaient l’œuvre de Picasso des années 1950. Le deuxième étage dispose d’un espace dédié aux expositions temporaires et aux estampes. Le troisième étage abrite la bibliothèque, le service de documentation et d’archives (réservé à la recherche) et les bureaux du conservateur.

Musée de la Chasse et de la Nature
Le Musée de la Chasse et de la Nature est un musée privé de la chasse et de la nature situé dans le Marais de Paris, France. Les expositions mettent l’accent sur les relations entre les humains et l’environnement naturel à travers les traditions et les pratiques de la chasse.

La collection est constituée en partie d’objets et d’œuvres réunis personnellement par François et Jacqueline Sommer : leur collection totalisait près de trois mille objets liés à la chasse, dont près de cinq cents gravures. Le musée présente ensemble des œuvres anciennes et contemporaines.

Le musée organise chaque année plusieurs expositions temporaires à Paris et Chambord. Ces expositions ont un caractère patrimonial (iconographie de la chasse au XIXe siècle, iconographie du chien dans l’histoire de l’art, pratiques et culture de la chasse à la Renaissance…) ou présentent le travail d’artistes contemporains.

Musée d’art et d’histoire juifs
Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme ou mahJ est le plus grand musée français d’art et d’histoire juive. Il est situé dans l’Hôtel de Saint-Aignan dans le quartier du Marais à Paris. Le musée transmet la riche histoire et la culture des Juifs d’Europe et d’Afrique du Nord du Moyen Âge au XXe siècle. Sa belle collection d’objets religieux, d’archives, de manuscrits et d’œuvres d’art valorise les apports des Juifs à la France et au monde, notamment dans le domaine artistique. Les collections du musée comprennent des œuvres d’art de Marc Chagall et d’Amedeo Modigliani.

Une place importante est consacrée à la présence juive dans les arts avec des peintres de l’École de Paris (Chagall, Kikoïne, Soutine…) et des artistes contemporains (Christian Boltanski, Sophie Calle…). Le musée dispose d’une librairie vendant des livres sur l’art et l’histoire juive et judaïque, une médiathèque avec un catalogue en ligne accessible au public, et un auditorium qui propose des conférences, des conférences, des concerts, des performances et des séminaires.

Musée Cognacq-Jay
Le Musée Cognacq-Jay est un musée situé dans l’Hôtel Donon dans le Marais au 8 rue Elzévir, Paris, France. La collection du musée a été constituée entre 1900 et 1925 par Théodore-Ernest Cognacq (1839-1928) et son épouse Marie-Louise Jaÿ (1838-1925), fondateurs du grand magasin La Samaritaine. A sa mort, Cognacq fit don de la collection à la Ville de Paris. Le musée Cognacq-Jay fait partie des 14 musées de la Ville de Paris intégrés depuis le 1er janvier 2013 à l’établissement public Paris Musées.

Le musée contient une collection exceptionnelle d’objets d’art et de décoration, environ 1200 pièces au total, avec un accent sur la France du XVIIIe siècle, allant des céramiques européennes et chinoises, des bijoux et des tabatières aux peintures de Louis-Léopold Boilly, François Boucher, Canaletto, Jean-Siméon Chardin, Jean-Honoré Fragonard, Jean-Baptiste Greuze, Maurice Quentin de La Tour, Sir Thomas Lawrence, Hubert Robert, Giovanni Battista Tiepolo et Jean-Antoine Watteau ; sculpture de Jean-Antoine Houdon, Jean-Baptiste Lemoyne et Jacques-François-Joseph Saly ; et de beaux meubles attribués à Jean-François Oeben et Roger Vandercruse Lacroix. Le 17e siècle est également représenté, notamment avec deux tableaux de Rembrandt tandis que le 19e siècle est représenté avec des œuvres de Camille Corot, Paul Cézanne ou encore Edgar Degas.

Musée de l’écluse
Le Musée de la Serrure, également connu sous le nom de Musée de la Serrurerie ou Musée Bricard, était un musée privé de serrures et de clés situé dans le Marais au 1 rue de la Perle, Paris, France. Le musée a fermé en 2003.

Le musée a été créé par la société Bricard et était situé dans l’hôtel Libéral Bruant (1685), demeure de Libéral Bruant (1635-1697), architecte parisien des Invalides. Il était dédié à l’art des clefs, des serrures et des heurtoirs et présentait un assortiment de serrures de l’époque romaine à nos jours, dont des clefs en bronze et en fer gallo-romain, des heurtoirs du Moyen Age, des serrures et des clefs. du XVIe au XIXe siècles. Le musée possédait également un atelier de serrurerie, ainsi que des expositions de ferronnerie.

Archives Nationales
Les Archives nationales sont les archives nationales de France. Ils conservent les archives de l’Etat français. Les Archives nationales possèdent l’une des collections d’archives les plus vastes et les plus anciennes au monde. En 2020, ils détenaient 373 km (232 mi) d’enregistrements physiques (la longueur totale des étagères occupées mises les unes à côté des autres) de l’an 625 à l’heure actuelle, et 74,75 téraoctets (74750 Go) d’archives électroniques.

Les Archives nationales de France conservent également les archives des institutions locales laïques et religieuses de la région parisienne saisies au moment de la Révolution française (telles que les cours royales locales de Paris, les abbayes et monastères de banlieue, etc.), ainsi que les archives produites par les notaires de Paris pendant cinq siècles, et de nombreuses archives privées données ou placées sous la garde des Archives nationales par d’éminentes familles aristocratiques, industriels et personnages historiques.

Centre Pompidou
Le Centre Pompidou est un complexe immobilier situé dans le quartier Beaubourg du Marais de Paris, à proximité des Halles, de la rue Montorgueil et du Marais. Il abrite la Bibliothèque publique d’information (Public Information Library), une vaste bibliothèque publique; le Musée National d’Art Moderne, qui est le plus grand musée d’art moderne d’Europe ; et l’IRCAM, centre de recherche musicale et acoustique. Il porte le nom de Georges Pompidou , président de la France de 1969 à 1974 qui a commandé le bâtiment, et a été officiellement inauguré le 31 janvier 1977 par le président Valéry Giscard d’Estaing .

Il a été conçu dans le style de l’architecture high-tech par l’équipe d’architectes de Richard Rogers, Su Rogers, Renzo Piano et Gianfranco Franchini. C’était le premier exemple majeur d’un bâtiment «à l’envers» avec son système structurel, ses systèmes mécaniques et sa circulation exposés à l’extérieur du bâtiment. Initialement, tous les éléments structurels fonctionnels du bâtiment étaient codés par couleur : les tuyaux verts correspondent à la plomberie, les conduits bleus à la climatisation, les fils électriques sont enfermés en jaune et les éléments de circulation et les dispositifs de sécurité sont rouges. Selon Piano, le design était censé être « pas un bâtiment mais une ville où l’on trouve de tout – un déjeuner, du grand art, une bibliothèque, de la bonne musique ».

Maison de Victor Hugo
La Maison de Victor Hugo est une maison-musée d’écrivain située où Victor Hugo a vécu pendant 16 ans entre 1832 et 1848. Il fait partie des 14 musées de la Ville de Paris intégrés depuis le 1er janvier 2013 à l’établissement public Paris Musées. Le musée se compose d’une antichambre traversant le salon chinois et la salle à manger de style médiéval jusqu’à la chambre de Victor Hugo où il mourut en 1885.

Le musée se trouve sur la Place des Vosges (3e et Marais de Paris) et date de 1605 lorsqu’un lot fut concédé à Isaac Arnauld dans l’angle sud-est de la place. Il fut substantiellement amélioré par la famille de Rohans, qui donna au bâtiment son nom actuel d’Hôtel de Rohan-Guéménée. Victor Hugo a 30 ans lorsqu’il s’installe dans la maison en octobre 1832 avec sa femme Adèle. Ils ont loué un appartement de 280 mètres carrés au deuxième étage. L’hôtel particulier a été transformé en musée lorsqu’une importante donation a été faite par Paul Meurice à la ville de Paris pour acheter la maison.

Pavillon de l’Arsenal
Le Pavillon de l’Arsenal est le Centre d’architecture et d’urbanisme de Paris, un centre d’urbanisme et musée situé dans le Marais au 21, boulevard Morland, Paris, France. Le bâtiment du musée a été construit en 1878-1879 pour Laurent-Louis Borniche, marchand de bois et peintre amateur, à proximité de l’ancien site d’une communauté monastique de Célestins devenu arsenal. En 1988, il devient un centre de documentation et d’expositions liées à l’urbanisme et à l’architecture de Paris.

Aujourd’hui, les activités du musée comprennent l’exploitation de ses expositions, la publication d’ouvrages de référence sur les questions liées à la vie quotidienne des Parisiens et la mise en place d’un forum pour les particuliers et les autorités impliquées dans l’urbanisme de la ville. Son exposition permanente (800 m²) présente l’architecture parisienne et montre comment la ville a évolué. Trois espaces supplémentaires accueillent des expositions temporaires sur des thèmes tels que l’habitat à Paris, le Paris du Baron Haussmann et des maisons particulières, les projets de Paris 2012, et d’autres aspects de l’architecture française et internationale.

Bibliothèque Forney
L’Hôtel de Sens est un hôtel particulier médiéval, ou hôtel particulier, dans le Marais, dans le Marais de Paris, France. Il abrite aujourd’hui la bibliothèque d’art Forney. La Bibliothèque Forney fait partie du réseau des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris, ses collections s’étant développées autour des arts décoratifs, des métiers d’art et de leurs techniques, des beaux-arts et des arts graphiques. Il organise régulièrement des expositions.

Les collections s’enrichissent de documents consacrés aux beaux-arts (peinture, sculpture, architecture, dessin, gravure) et aux arts graphiques (en intégrant le fonds de la Bibliothèque des arts graphiques en 2006, précédemment conservé à la mairie du 6e arrondissement de Paris). Ils comprennent également de nombreuses œuvres étrangères, notamment anglo-saxonnes, italiennes, slaves et chinoises. La politique documentaire privilégie actuellement les domaines de la mode et du costume, des arts et métiers décoratifs, de l’art des jardins, de l’iconographie, de l’histoire de l’imprimerie et de l’histoire de l’art en général.

Culture LGBT
Le Marais est devenu un haut lieu de la culture LGBT à partir des années 1980. La communauté gay a commencé à s’installer dans le Marais dans les années 1980 et une scène gay florissante a rapidement émergé, avec l’ouverture de bars, clubs, restaurants et librairies LGBT-friendly. Florence Tamagne, auteur de Paris : ‘Se reposer sur ses lauriers’ ?, écrit que le Marais « est moins un ‘village’ où l’on vit et travaille qu’une entrée dans un quartier de plaisir » et que cela le différencie des villages gays anglo-américains . Tamagne a ajouté que, comme les villages gays américains, le Marais « met l’accent sur » le commercialisme, la fierté gay et le coming-out du placard «  ».

Le quartier reste aujourd’hui une plaque tournante de la vie LGBT à Paris et vous trouverez de nombreux espaces et magasins gays et lesbiens dans la rue des Archives, la rue du Temple, la rue de la Verrerie et la rue des Lombards. Les spots populaires sont l’Open Café ou le COX pour boire un verre, le Raidd Bar pour la musique live et le divertissement et le Tango (La Boîte à frissons) ou le mythique Le Dépôt pour le clubbing, l’un des plus grands cruising bars d’Europe en 2014 se trouve dans le Marais Région. Mutinerie et Bar’ouf font partie des meilleurs bars lesbiens. Et faites attention aux passages piétons arc-en-ciel peints sur la route aux intersections de la rue du Temple et de la rue des Archives.

Espaces publics
Le Marais dispose d’un nombre relativement important d’espaces verts pour sa taille. La place des Vosges, sans doute l’une des plus belles places de Paris, bordée d’immeubles en briques rouges, offre un moment de calme au milieu des rues animées. C’est ici qu’habitait Victor Hugo.

Située au pied du Centre Pompidou, la fontaine Igor Stravinky a été créée en 1983 par les artistes Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Il est reconnaissable à ses 16 sculptures colorées animées de jets d’eau évoquant l’œuvre du célèbre compositeur russe. Située sur une place à l’abri de la circulation, la fontaine Stravinky est bordée par quelques restaurants, l’Ircam et l’église Saint-Merri.

Le jardin Anne-Frank est un espace vert du quartier Sainte-Avoye du Marais de Paris, au 14, impasse Berthaud. Ce jardin s’étend sur 4 000 m 2 dans les anciens jardins de l’Hôtel de Saint-Aignan, où se trouve aujourd’hui le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (entrée par la rue du Temple). C’est le seul jardin public municipal du quartier Sainte-Avoye.

Square du Temple – Elie-Wiesel est un jardin parisien du Marais, créé en 1857. Le jardin comprend un kiosque à musique, datant de 1900, une aire de jeux pour enfants, des pelouses dont la plus grande est ouverte au public du 15 avril au 15 octobre, fontaines et pièce d’eau avec cascade artificielle sur rochers dans la forêt de Fontainebleau. La grille qui entoure la place a été conçue par l’architecte Gabriel Davioud.

Le square Émile-Chautemps, est un espace vert à Paris, situé dans le Marais de Paris. Cette place située entre le boulevard de Sébastopol, la rue Salomon-de-Caus, la rue Papin et la rue Saint-Martin face au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) dans le Marais de la capitale, est accessible par le 98 bis, boulevard de Sébastopol. Cette place rend hommage au docteur en médecine, député, sénateur puis ministre Émile Chautemps (1850-1918). La place a été créée en 1858 dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire.

D’autres espaces publics du Marais dans l’ensemble petits espaces, jardins ou squares, mais assez bien répartis, comme le square Louis XIII, le square Henri-galli, la place Jean-Paul II, le square Jean XXIII, le square de l’Ile -de-France, le square Barye, le square Charles-Victor-Langlois, le jardin des Rosiers, le jardin du Bataillon-de-l’ONU, le square Albert-Schweitzer, le jardin de l’Hôtel de Sens, le jardin Roger-Priou-Valjean, le square Marie-Trintignant, le square de la Tour Saint-Jacques…

Achats
Il y a beaucoup de choses à acheter dans le Marais, principalement dans les rues latérales du haut Marais près du Marais. Le grand nombre de magasins de vêtements pour hommes de la rue de Turenne est particulièrement intéressant. Entre le Paris urbain, les petits hôtels de charme au cachet historique et bon rapport qualité prix, le choix est varié, mais pas forcément bon marché. Les galeries d’art et les antiquaires ne sont pas rares non plus dans l’arrondissement.

Les rues avoisinantes regorgent de commerces de toutes sortes, notamment la rue Vieille-du-Temple, la rue du Temple et la rue Charlot. De grandes enseignes ont des magasins dans le quartier, dont Uniqlo, COS, The Kooples et Scotch & Soda. Et le Marais est le paradis du shopping vintage, il y a plein de boutiques vendant des vêtements d’occasion.

Le Marais est un quartier parisien authentique où de nombreuses traditions françaises restent intactes. Le plus ancien marché de Paris, le Marché couvert des Enfants Rouges, se trouve rue de Bretagne. Avec ses étals colorés, ses produits frais, ses fleurs et ses plats savoureux préparés sur place, c’est un rendez-vous prisé des Parisiens. Les jours de marché, les étals s’étalent sur la place Baudoyer voisine et même dans la cour de la mairie d’arrondissement de Paris Centre. Rue de Bretagne, vous trouverez de nombreuses boutiques de spécialités régionales françaises et des adresses de choix pour faire le plein de nourriture, des boulangeries aux fromagers.

Avec sa belle coupole et sa vue plongeante sur l’Hôtel de Ville, le BHV MARAIS est une icône parisienne du commerce. Ce grand magasin construit en 1856 au cœur du Marais regroupe toutes les plus grandes marques de prêt-à-porter sous un même toit. Il propose également une large gamme d’articles de loisirs et de design et propose une variété d’options de restauration.

Ces derniers temps, des marques de luxe telles que Karl Lagerfeld, Gucci et John Galliano ont également ouvert des boutiques dans le quartier. Un certain nombre de concept stores ont également vu le jour dans le Marais, comme Bring France Home propose des souvenirs de la Ville Lumière fabriqués en France, tandis que Front de mode est spécialisé dans les vêtements éco-responsables.

Le Village Saint-Paul-Le-Marais compte environ 200 antiquaires et boutiques de design. C’est l’endroit idéal pour chercher des trouvailles insolites. Si vous ne voyez pas ce que vous cherchez ici, les brocantes (marchés d’antiquités) qui se tiennent dans le Marais du début du printemps à la mi-automne regorgent de trésors.

Mariages Frères est un trésor de thés de qualité, tandis que Diptyque est l’endroit où aller pour de fabuleuses bougies parfumées. Vous pourrez également essayer de nouveaux parfums chez Fragonard et parcourir une belle sélection de décoration et de mobilier design dans l’une des boutiques Fleux de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie.

Gourmet
Il y a des bonnes adresses, branchées ou traditionnelles dans tout le Marais. Si vous cherchez plus haut de gamme, essayez la partie nord-est de Bastille. Parmi les restaurants de la région pour le déjeuner ou le dîner, Glou, l’Art de la Truffe et Robert et Louise, qui apportent tous une touche contemporaine à la cuisine française traditionnelle. Au Bel Canto, sur les bords de Seine, le personnel sert non seulement une cuisine française raffinée, mais chante également des airs d’opéra. Le Marais compte des restaurants étoilés tels que L’Ambroisie sur la place des Vosges ainsi que des brasseries parisiennes classiques : Bofinger, Le petit Bofinger, Le Comptoir des Archives et Les Philosophes.

De nombreux stands de street food proposent tout ce dont vous avez envie : crêpes, nouilles ou bagels. Le meilleur falafel de Paris se trouve aussi dans le Marais : direction l’une des petites boutiques de la rue des Rosiers, comme L’As du Fallafel, pour goûter ces délicieuses galettes de pois chiches garnies d’aubergine rôtie, légumes frais et sauce tahini maison .

Le Marais est le paradis des gourmandises. Les boulangeries traditionnelles vendant des friandises de boulangerie sont partout, les salons de thé ont surgi dans de nombreuses rues et certains des plus grands chefs pâtissiers ont ouvert des boutiques ici, de Yann Couvreur et Pierre Hermé à Christophe Michalak. Si votre goût va vers les friandises exotiques, visitez l’une des boulangeries yiddish de la rue des Rosiers pour déguster des délices tels que la linzer tourte, le strüdel, le baklava et la vatrouchka. Les glaciers les plus populaires de la région sont Pozzetto, Amorino…

Écoutez du jazz live dans la cave du 38’Rivoli, sirotez un café sur le rooftop du Musée Picasso, grignotez des falafels rue des Rosiers, passez du temps entre amis dans un rooftop bar comme le Perchoir. La Perle, Candelaria et Le Progrès sont trois des bars les plus branchés et les plus animés du quartier. Les nombreuses terrasses de café du Marais sont également appréciées des Parisiens, qui viennent y boire un verre entre amis les soirs d’été. Il y a des bars où vous pouvez danser, des bars clandestins, des bars à karaoké…