Visite guidée des marchés aux puces à Paris, France

Un marché aux puces est un type de marché de rue qui offre un espace aux vendeurs pour vendre des marchandises d’occasion (d’occasion). Les trésors abondent certainement à Paris, une ville de gens dotés d’un goût phénoménal. Les marchés aux puces attirent non seulement les touristes à la recherche de souvenirs uniques, mais sont également fréquentés par des chasseurs de trésors professionnels qui savent découvrir les trésors enfouis avec leur perspicacité.

Le marché aux puces de Paris est le plus grand marché d’antiquités au monde. Il comprend quelque 2 500 magasins, répartis sur 15 marchés. Le Marché aux Puces de Paris est en fait composé de nombreux marchés différents, ils ont tous leur spécialité. Trouvez l’objet de vos rêves, le sac à main parfait, la pièce dont vous aurez besoin pour compléter votre collection ou tout simplement le souvenir parfait pour vos proches.

Que vous exploriez l’immense marché de Saint-Ouen ou que vous fouilliez des trésors sous la verrière au-dessus d’un stand de livres d’occasion, les marchés aux puces de Paris offrent quelque chose pour tout le monde. Le marché aux puces le plus célèbre de Paris est celui des Puces de Saint-Ouen, bien connu des voyageurs ; Le marché aux puces des Puces à Paris est le plus grand du genre au monde et regorge de trésors vintage et d’antiquités ; la brocante de la porte de Montreuil existe depuis 1860.

Le célèbre et immense marché aux puces parisien de Saint-Ouen contient de nombreux trésors dignes de bave à toutes les gammes de prix, mais les acheteurs parisiens avertis savent que la plupart des articles des Puces sont à un prix raisonnable par des revendeurs compétents. Lorsqu’ils veulent faire de vraies bonnes affaires, ils se dirigent vers les petits marchés aux puces, les marchés de rue et même les brocantes de produits vintage et d’occasion.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Goûtez au frisson de la chasse aux bonnes affaires pendant que vous êtes à Paris, copiez les chasseurs de bonnes affaires parisiens : visitez les deux petits marchés aux puces de la ville, Montreuil et Vanves. De plus, certains marchés parisiens et même des brocantes proposent des produits vintage et d’occasion. Le Marché aux Puces de Paris organise chaque week-end une grande visite d’initiés avec un guide local qui connaît l’histoire, les commerçants et les meilleures astuces pour négocier et obtenir le meilleur prix sur ce que vous voudrez acheter.

Le marché aux puces de Paris n’est pas facile à trouver, et une fois que vous y êtes, cela ressemble souvent à un labyrinthe avec de nombreux trésors cachés. Pour ceux qui veulent profiter des meilleures parties du marché de manière simple et sûre, des visites du marché aux puces de Paris sont prévues chaque week-end. Lors de ces visites, vous voyez toute la gamme du marché aux puces, le guide est un parisien local qui vous aide à faire du shopping confortablement et à tout explorer.

Histoire
Le mot « marché aux puces » étiqueté comme tel parce que les articles vendus étaient auparavant possédés et portés. Les substantifs « puces » désignant toutes sortes de parasites ont souvent été associés à l’idée de pauvreté et de saleté, voire de misère et d’ordure.

Les brocantes parisiennes, dites « puces », trouvent leurs origines dans les marchés du Moyen Age qui se déroulaient au centre de la ville, mais les éboueurs, chassés de ces lieux, se sont installés hors de Paris pour former de petits marchés en constante évolution. marchés, comme le marché des Patriarches créé vers 1350.

En 1635, Richelieu interdit ce commerce de récupération à l’intérieur de la capitale pour favoriser le commerce d’objets neufs. De petites friperies et brocantes où l’on vend des objets d’occasion plus accessibles à la population se développent en périphérie, notamment sur les « fortifs des années 1840 qui permettaient aux marchands de s’installer sans payer de péage.

Au temps de l’Empereur Napoléon III, l’architecte impérial Haussmann dessine les plans des larges boulevards rectilignes aux rangées de maisons carrées du centre de Paris. Les plans ont forcé de nombreux marchands de biens d’occasion à fuir leurs anciennes habitations; les ruelles et les bidonvilles ont été démolis.

Ces marchands délogés furent cependant autorisés à continuer à vendre leurs marchandises sans être dérangés en plein nord de Paris, juste à l’extérieur de l’ancien fort, devant la porte Porte de Clignancourt. Les premières échoppes sont érigées vers 1860. Le rassemblement de tous ces exilés des bidonvilles parisiens prend bientôt le nom de « marché aux puces ».

Les chiffonniers se rassemblent hors des murs de Paris à la porte de Clignancourt et installent des échoppes temporaires où ils colportent leurs marchandises. Finalement, ils ont formé des groupes de stands pour attirer plus de clients. Les commerçants les plus entreprenants ont commencé à « échanger » en termes de marchandises et finalement il est devenu populaire pour les collectionneurs et antiquaires parisiens d’y faire des emplettes pour faire de bonnes affaires.

En 1885, les autorités de la ville de Saint Ouen ont pris une initiative importante pour paver les rues et nettoyer la zone, marquant l’année officielle de démarrage des Puces. Plusieurs zones ont été désignées comme zones de marché officielles et des frais devaient être payés pour y installer un stand.

Les marchés se sont développés jusqu’à ce que Monsieur Romain Vernaison transforme les hectares qu’il possédait en une série de huttes couvertes; Et voilà, Marché Vernaison est né. Un Albanais du nom de Malik achète alors un restaurant rue Jules Vallès et transforme le bâtiment en 100 échoppes, formant le marché Malik.

Le Marché du Biron a été créé en 1925, avec deux longues rangées d’étals et est connu comme l’un des marchés les plus chers. Biron a été la première brocante de Saint-Ouen et aussi la première brocante à vendre des objets anciens restaurés. Plus chic donc, fréquenté par tout le Paris de la Mode et des Arts, Biron lancera l’Art Primitif Africain. Cette même année 1925, par décision municipale, les Puces fonctionnent du samedi au lundi. L’association des commerçants compte 120 membres quand les Puces rassemblent 300 Puciers libres autour du Marché.

En 1938, Amedeo Cesana, marchand vénitien, ouvre à son tour le Marché Jules Vallès. En 1942, sur un terrain réservé à la culture des fruits et légumes, concédé à vie par M. Bourdin à M. Malik, ce dernier poursuit l’horticulture et crée par la suite le Marché qui portera son nom afin de vendre friperie et vieux vêtements, tandis que ajoutant du streetwear et des baskets, des biens qui ont aujourd’hui pris le pas sur l’ancien. En 1946, le marché des Rosiers, alors fief de la débrouillardise, voit le jour dans un ancien garage.

Au tournant des années 1960 et 1970, le Marché aux Puces faisait vivre 2 800 actifs, hors commerçants, dont 400 artisans habitant Saint-Ouen ou ses environs. L’ouverture des nouveaux marchés, Cambo, Marché des Rosiers, Hall de la Brocante et Allée Verte, portera la surface occupée à 7 hectares. En 1977, Alain Serpette, fils de Pucier, ouvre à son tour un nouveau Marché : Serpette, Marché couvert.

De 1985 à 1995, le regroupement des Puces près de la porte de Clignancourt entraîne la disparition de quelques marchés – la Halle de la Brocante située rue Lécuyer, l’Allée Verte, la rue Jules Vallès et les « cabanons » rue Lécuyer. Deux nouveaux marchés s’ouvrent en compensation : « Malassis » réservé aux antiquaires et doté d’un parking souterrain, est ouvert en 1989. Et deux ans plus tard, en 1991, le Marché Dauphine accueille 150 stands sur deux étages. dans une structure à la Baltard.

Ces dernières années, il y a eu le développement de marchés « formels » et « occasionnels » qui divisent un marché de style fixe (formel) avec des baux à long terme et un marché de style saisonnier avec des baux à court terme. De manière constante, l’accent est mis sur la consommation durable, dans laquelle des articles tels que des biens d’occasion, des objets de collection, des antiquités et des vêtements vintage peuvent être achetés.

Brocante de Saint-Ouen
La brocante de Saint-Ouen désigne à la fois un quartier et un ensemble de marchés de la ville de Saint-Ouen-sur-Seine, aux portes de Paris. Les différents marchés rassemblent près de 2 000 commerçants et s’étendent sur 7 hectares. Le marché aux puces de Paris Saint-Ouen est situé à une porte nord de Paris face au 18e arrondissement, il se tient tous les samedis, dimanches et lundis.

C’est le plus grand marché d’art et d’antiquités au monde, totalisant plus de 5 millions de visiteurs par an, dont de nombreux touristes étrangers et très souvent des célébrités, et une fréquentation culminant à 150 000 personnes certains week-ends, c’est la quatrième ou cinquième destination touristique française ( après Euro-Disney, Notre Dame, Le Louvre, la Tour Eiffel).

Le marché aux puces de Paris Saint-Ouen est la plus grande concentration d’antiquaires et de brocanteurs au monde. Ils proposent principalement des objets anciens mais aussi des vêtements et des articles de vide-grenier. C’est une expérience originale du Paris populaire, une balade riche en surprises et une mine d’or pour les amateurs de pièces vintage ou d’antiquités…

Sept hectares composent l’ensemble des Puces, qui se compose actuellement de douze halles (Antica, Biron, Cambo, Dauphine, l’Entrepôt, Jules-Vallès, Malassis, le Passage, Paul Bert et Serpette, l’Usine et Vernaison), cinq rues commerçantes de Pucières (rue Jules Vallès, rue Lecuyer, rue Paul Bert, rue des Rosiers et impasse Simon) et marchands déballant sur les trottoirs, chacune avec sa propre identité, formant un ensemble pittoresque et convivial.

Les puces s’organisent principalement autour de la rue des Rosiers, de la porte de Clignancourt et de la porte de Montmartre. Ces trois lieux correspondent au triptyque que forme cette activité et ce quartier. Les rues aux puces qui regroupent de nombreuses boutiques et marchés de plein air, eux-mêmes spécialisés dans l’antiquité ou l’habillement. Ces stands sont principalement installés dans les rues Jules-Vallès, Lécuyer, Marceau, Paul-Bert, Voltaire, et bien sûr l’avenue Michelet qui concentre un important linéaire de boutiques de vêtements ; le Carré des Biffins, un espace de vente solidaire sous le pont de la Porte-de-Montmartre où se pratique la revente d’objets de récupération, perpétuant la tradition des brocantes.

Les Puces sont la plus grande concentration de marchands d’art au monde (1100 antiquaires, brocanteurs et galeries d’art), ce qui leur a valu le surnom de « Grenier du Monde », et l’un des hauts lieux touristiques de France, qui contribue largement à la renommée de Saint-Ouen, de Paris et de la Campagne. C’est un haut lieu de Culture et d’Histoire, aussi de transmission de savoir-faire et de savoirs, y compris dans le domaine de l’artisanat.

C’est une multitude d’artisans : ébénistes, bronziers, marbriers, verriers, restaurateurs de céramiques, lustreurs, restaurateurs de tableaux etc. qui assurent l’entretien et la sauvegarde du patrimoine artistique de la France, ce qui par conséquent permet aussi de préserver le savoir -comment de toutes ces professions. On estime que 3 000 emplois induits dépendent du site des Puces (Artisans, fournisseurs multiples et variés, hôtels, restaurants et bistrots, etc.). La gastronomie a aussi sa place aux Puces où une quarantaine d’établissements sont là pour accueillir les visiteurs de passage.

De tout temps, les Puces ont inspiré de grands noms des arts et des lettres, dont André Breton, Jacques Prévert, Raymond Queneau, Robert Doisneau, Pablo Picasso, César, Willy Ronis, Woodie Allen et Thomas Dutronc. La célèbre Goulue de Lautrec, qui a fait les beaux jours du Moulin Rouge, habitait aux Puces, tout comme Charles Aznavour, dont les parents avaient une boutique.

Marché aux puces Porte de Vanves
Le marché aux puces de la porte de Vanves est le seul marché aux puces intra-muros de Paris. Il se tient en plein air samedi et dimanche avenue Marc-Sangnier (jusqu’à 13h) et avenue Georges-Lafenestre (jusqu’à 17h) dans le 14e arrondissement de Paris en bordure du périphérique sud. Parfois appelé « Puce de la Porte Didot », ce marché est apparu en 1905 et compte environ quatre cents marchands non sédentaires.

La brocante de la Porte de Vanves propose à la vente des meubles et objets des années 1900, Art Déco, des années 1950 et 1970, des curiosités, de l’art populaire, des vêtements et textiles anciens, de la dentelle, du mobilier d’artisanat, des arts de la table, de la verrerie, de l’argenterie, de la bijouterie classique et fantaisie. , arts d’Afrique et d’Orient, lustres et lampes, peintures et gravures, objets de salle de bain, appareils photo et phonographes, militaria, mobilier de jardin, rotin, livres et revues, disques vinyles. Le déballage des marchandises s’y fait encore traditionnellement « à l’arrière du camion ».

Marché aux puces Porte de Montreuil
La brocante de la porte de Montreuil, aussi appelée brocante de Montreuil, se tient les samedis, dimanches et lundis avenue du Professeur-André-Lemierre à Paris 20 e , à proximité de la porte de Montreuil mais à l’extérieur du boulevard périphérique, en bordure de la commune de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

C’est l’une des plus anciennes brocantes de Paris puisqu’elle existe depuis 1860. En 1885, un arrêté du préfet Eugène Poubelle interdit le dépôt d’ordures aux portes des immeubles parisiens. Les chiffonniers vont donc s’installer aux abords de la ville, sur la Zone, une bande de terre Non ædificandi de 250 mètres de large autour de l’enceinte de Thiers, les forts construits en 1844.