Visite guidée du 3ème arrondissement de Paris, France

Le 3ème arrondissement de Paris, également connu sous le nom d’arrondissement du Temple, est l’un des 20 arrondissements de la capitale de la France. Un « village sophistiqué », cet arrondissement est un quartier plutôt résidentiel avec une partie plus calme de l’ancien quartier du Marais, peut-être l’un des meilleurs endroits où vivre à Paris. Les musées du 3ème arrondissement sont parmi les meilleurs du monde. Il y a plusieurs bons marchés en plein air et beaucoup de grands magasins de vêtements de créateurs locaux.

L’arrondissement situé sur la rive droite de la Seine, est le plus petit en superficie après le 2ème arrondissement. Le IIIe arrondissement de Paris couvre en partie le quartier historique du Marais. Il s’étend de la place des Vosges à la place de la République et du boulevard de Sébastopol au boulevard Beaumarchais. L’arrondissement contient la partie nord du quartier médiéval du Marais.

Le 3e arrondissement de Paris est le résultat de l’extension de la ville aux XIIIe et XIVe siècles, l’enceinte de Charles V. Après quelques incidents de sécurité à l’île de la Cité, le roi Charles V décide de déménager à l’hôtel Saint Paul dans le Marais . Cette relocalisation de la Cour Royale fut suivie par tous les personnages importants qui souhaitaient séjourner auprès du Roi et ils firent construire de beaux hôtels particuliers autour du nouveau palais royal. Certains de ces hôtels particuliers abritent aujourd’hui d’intéressants musées publics ou privés.

Le 3ème arrondissement de Paris offre un mélange harmonieux de cultures. Découvrez la richesse de son patrimoine architectural et artistique à travers ses rues bordées de bâtiments historiques et de musées. Faites le tour des boutiques de luxe, mais surtout des restaurants et pâtisseries casher historiques du quartier, ainsi que de la partie chinoise du quartier du Marais en pleine expansion.

Le 3ème arrondissement est connu pour sa belle architecture, ses belles boutiques et ses galeries d’art. Dans son centre historique se trouve le quartier juif qui possède des bâtiments datant du Moyen Âge, dont la plus ancienne demeure de la capitale, rue de Montmorency. Ce quartier historique à cheval sur le 4ème arrondissement, avec ses hôtels particuliers chics et ses maisons médiévales à colombages, est aussi appelé « le Marais ». En flânant dans les rues du quartier, ne manquez pas l’occasion de découvrir ses fabuleux édifices, témoins du passé de Paris.

Bâtiments et musées racontent l’histoire de la France. Le Conservatoire National des Arts et Métiers pour admirer les inventions en tous genres et la maquette originale de la Statue de la Liberté de Bartholdi. Ensuite, visitez le musée Picasso dans l’enceinte de l’hôtel Salé, qui abrite de nombreuses peintures du maître, ainsi que des œuvres de sa collection personnelle.

Ce quartier est très apprécié des locaux pour sa situation centrale et sa qualité de vie. Découvrez le quartier du Marais, construit autour de l’ancienne église de l’Ordre du Temple. Parmi les hôtels particuliers les plus remarquables du Marais figurent l’Hôtel de Sens, l’Hôtel de Sully et l’Hôtel Carnavalet qui abrite en ses murs le musée de l’histoire de la ville de Paris. La maison de Nicolas Flamel, construite en 1407, est la plus ancienne de Paris.

Arrondissements administratifs
Le 3ème arrondissement de la capitale est composé de quatre quartiers administratifs : Quartier des Arts et Métiers, Quartier des Enfants Rouges, Quartier des Archives, Quartier Sainte-Avoye.

Quartier des Arts et Métiers
Le quartier des Arts-et-Métiers est la 9e circonscription administrative de Paris située dans le 3e arrondissement. Le quartier Arts et Métiers est le plus ancien quartier chinois de la ville de Paris. C’est un quartier très vivant et animé, il y a environ 700 magasins. Il doit son nom au Conservatoire National des Arts et Métiers présent sur ce territoire. La plus grande partie de son territoire à l’exception de l’espace compris entre la rue Saint-Martin et le boulevard Sébastopol correspond à la partie nord du lotissement du domaine de l’Abbaye de Saint-Martin-des-Champs urbanisé au début du XIIIe siècle pour créer la ville de Saint-Martin-des-Champs. Une partie du quartier est le plus ancien quartier asiatique de Paris.

Quartier des Enfants Rouges
Le quartier des Enfants-Rouges est la 10e circonscription administrative de Paris située dans le 3e arrondissement. Ce quartier tire son nom de l’Hospice des Enfants-Rouges fondé par Marguerite de Valois-Angoulême, sœur de François Ier, au XVIe siècle. En 1536, Marguerite de Valois décide de créer un hôpital-orphelinat pour recevoir « les orphelins de père et de mère trouvés à l’Hôtel-Dieu de Paris ». Ces enfants ont d’abord été appelés « Enfants de Dieu », mais leurs vêtements de drap rouge, symbole de la charité chrétienne, ont amené le peuple à leur donner le nom d' »Enfants-Rouges ». Située à l’emplacement de la rue du Grand-Chantier (aujourd’hui rue des Archives), cette institution ferma en 1772 et les orphelins furent transférés à l’île de la Cité. Vous y trouverez le Marché des Enfants-Rouges, le plus ancien marché alimentaire de la capitale. C’est l’endroit préféré des habitants du quartier.

Quartier des Archives
Le quartier des Archives est le 11e arrondissement administratif de Paris situé dans le 3e arrondissement, dans le Marais. Son nom fait référence aux Archives nationales installées dans l’hôtel de Soubise et l’hôtel de Rohan, à l’ouest du quartier, qui est installé dans un grand ensemble de bâtiments à l’angle sud-ouest du quartier. C’est aussi un quartier très vivant de la capitale. Il y a de nombreux magasins, magasins et cafés.

Quartier de Sainte-Avoye
Le quartier Sainte-Avoye est la douzième circonscription administrative de Paris située au sud-ouest du 3e arrondissement. Il est nommé en l’honneur d’Avoye de Sicile, martyr du IIIe siècle. Une partie de l’actuelle rue du Temple, qui traverse le quartier du sud au nord, s’appelait autrefois « rue Sainte-Avoie ». Le territoire de l’arrondissement actuel correspond pour l’essentiel au sud du lotissement au début du XIIIe siècle du domaine de l’Abbaye de Saint-Martin-des-Champs formant le Bourg Saint-Martin-des-Champs. Ce quartier est composé d’un grand nombre d’hôtels particuliers comme la Soubise et le Rohan où se trouvent les archives nationales. Il y a aussi des lieux culturels comme le Musée du Carnaval et le Musée Picasso.

Attractions principales
Le 3e arrondissement est une enclave animée de cafés branchés, de restaurants et de boutiques. Les amateurs d’art se rendent dans les galeries modernes et le musée Picasso, où de nombreuses œuvres d’art sont exposées dans un majestueux manoir du XVIIe siècle. Le Musée des Arts et Métiers est une destination de choix pour les passionnés d’histoire des sciences. Le marché animé des Enfants Rouges attire les foules avec ses stands de nourriture internationale.

Le 3ème arrondissement concentre de nombreux cafés, restaurants et boutiques. Le Musée des Arts et Métiers propose une visite incontournable pour les amateurs d’histoire scientifique. Les amateurs d’art, quant à eux, pourront profiter des galeries modernes des musées. Enfin, il y a le très animé Marché des Enfants Rouges, lieu incontournable de l’arrondissement.

Patrimoine architectural
L’histoire du quartier est très riche. Il y a de nombreux bâtiments qui datent du 18ème siècle. Par exemple, la maison de Nicolas Flamel est la plus ancienne de Paris puisqu’elle a été construite en 1407.

Le 3ème arrondissement est aussi appelé le Quartier du Temple. Le nom « Temple » vient des Chevaliers du Temple, l’ordre religieux et militaire qui, au 14ème siècle, possédait cette zone. De nombreux artisans et artisans s’établirent dans l’enceinte des Templiers, là où la monarchie n’avait pas compétence pour percevoir les impôts. Leur richesse dura jusqu’en 1307 lorsque le roi Philippe IV emprisonna les derniers templiers et confisqua leurs terres.

Aujourd’hui, le beau musée des Arts et Métiers est le témoin silencieux de ce passé artisanal à l’époque médiévale. Autre édifice remarquable lié aux Templiers dans ce quartier, le Carreau du Temple, un marché couvert occupant l’ancien site de l’enceinte médiévale des Templiers.

Hôtel de Soubise
L’Hôtel de Soubise est un hôtel particulier entre cour et jardin ([ɑ̃ːtʁ kuːʁ e ʒaʁdɛ̃]), situé au 60 rue des Francs-Bourgeois, dans le 3e arrondissement de Paris. L’Hôtel de Soubise a été construit pour le Prince et la Princesse de Soubise à l’emplacement d’un manoir semi-fortifié nommé le Grand-Chantier construit en 1375 pour le connétable Olivier de Clisson, autrefois propriété des Templiers.

Carreau du Temple
Le Carreau du Temple est un marché couvert du 3e arrondissement de Paris, construit en 1863. En 1811, une structure en bois est érigée sur le site pour abriter un marché permanent, qui est remplacé par l’actuelle structure en fonte, brique et verre en 1863. La rénovation lourde du Carreau du Temple devrait s’achever fin 2013. Lors des travaux, le bâtiment a été dépouillé de sa structure métallique. Diverses installations seront créées en sous-sol et au rez-de-chaussée. Parmi les nouvelles installations figurent un auditorium de 250 places et 1 800 mètres carrés (19 000 pieds carrés) d’espace polyvalent au rez-de-chaussée et en sous-sol, des installations sportives et culturelles, y compris un studio d’enregistrement. La capacité du bâtiment rénové sera de 2800 personnes.

Hôtel de Guénégaud
L’Hôtel de Guénégaud ou Hôtel de Guénégaud-des-Brosses est un hôtel particulier du XVIIe siècle, ou grande maison de ville, à Paris. Au 60, rue des Archives dans le 3ème arrondissement de Paris. Dessins de l’architecte François Mansart. Avec l’hôtel Carnavalet, c’est l’hôtel particulier le mieux conservé conçu par cet architecte. Parfait exemple de l’hôtel parisien du milieu du XVIIe siècle, il se compose d’un corps principal, entre cour et jardin, de deux ailes arrière et d’un bâtiment donnant sur la rue 1. L’ensemble est empreint d’une grande sobriété. L’hôtel a conservé, dans son aile sud, son admirable escalier d’honneur en pierre, formé d’une double volée droite, prolongée jusqu’au sol par des marches courbes disposées en arc de cercle.

L’hôtel fut acquis par Jean Romanet en 1703 et, selon son contemporain Germain Brice, Romanet embellit grandement ses intérieurs l’année suivante. Il tombe en ruine et est divisé en appartements à la fin du XIXe siècle, mais est acquis par la Ville de Paris en 1961. Une importante restauration est entreprise en 1962 sous la direction de l’architecte André Sallez, et depuis 1967 il abrite le Musée de la Chasse et de la Nature et les bureaux du Club de la Chasse et de la Nature.

Hôtel de Donon
L’Hôtel de Donon est un hôtel particulier, situé au n°8, rue Elzévir dans le 3e arrondissement de Paris, en région Île-de-France. Elle fut édifiée à partir de 1575, à la demande de Médéric de Donon, seigneur de Châtres-en-Brie et de Loribeau, conseiller du roi et contrôleur général de ses bâtiments. En 1640, l’hôtel passe à la famille Le Mairat puis aux familles Hénault de Tourneville et Bourgeois à partir de 1798, avant d’être racheté par la ville de Paris en 1974. Depuis 1990, l’hôtel abrite le musée Cognacq-Jay.

La conception générale de l’hôtel de Donon, aux hauts toits, semble proche de la maison que Philibert de l’Orme fait construire dans le Marais, et semble avoir bénéficié des avancées mises en place pour l’hôtel. Carnaval. Avec une unité et un goût parfaits, l’ensemble évoque à merveille la vie raffinée du Siècle des Lumières. Le splendide grand grenier, lieu d’expositions, évoque la nef d’un bateau renversé. La structure du bâtiment principal est caractéristique des hôtels du Marais de cette époque.

L’architecte de l’hôtel a adopté un plan régulier : les bâtiments entourent une cour rectangulaire. Fondamentalement, le bâtiment principal est situé entre cour et jardin ; deux ailes le relient au bâtiment sur rue ; celle du sud abritait probablement des hangars et des écuries, tandis qu’une simple galerie occupait l’aile nord. Du côté de la cour, ainsi que du côté du jardin, deux petits pavillons latéraux projettent. La structure du bâtiment principal est caractéristique des hôtels du Marais au XVIe siècle : deux étages de caves – dont une en demi sous-sol réservée aux cuisines et à la salle commune – au-dessus desquelles s’élèvent deux étages de même hauteur , l’un au rez-supérieur réservé aux appartements de réception, l’autre en étage carré surmonté d’un haut grenier.

Hôtel Libéral Bruant
L’Hôtel Libéral Bruant est un hôtel particulier d’architecture classique, situé au 1 rue de la Perle dans le 3ème arrondissement de Paris, au coeur du quartier du Marais. La façade sur cour adopte l’usage des baies cintrées à la mode depuis la seconde moitié du règne de Louis XIV à Paris. Bruant insère des fenêtres rectangulaires de proportions plus réduites et des oculi aveugles destinés à recevoir des bustes d’empereurs romains. Le vaste fronton est orné d’angelots et de cornes d’abondance.

Toutes les façades sur cour, la façade arrière, les toitures correspondant auxdites façades, le portail sur rue, et le sol de la cour font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 mai 1964. En 1968 le Bricard sous réserve de la restaurer et d’y installer un musée de la serrure, où l’on pouvait trouver des collections de serrures anciennes, en fer et en bronze doré. Ce musée a ouvert ses portes en 1976, mais a été fermé en 2003 et a depuis été remplacé par un centre d’art contemporain.

Hôtel de Rohan
L’Hôtel de Rohan, construit par l’architecte Pierre-Alexis Delamair, à partir de 1705 pour la famille de Rohan, abrite aujourd’hui, avec l’Hôtel de Soubise attenant, une partie des Archives nationales. Ce monument situé à l’angle de la rue Vieille du Temple et de la rue des Quatre Fils, est classé monument historique depuis le 27 novembre 1924.

Rien n’a été conservé du décor initial des années 1750, au rez-de-chaussée de l’hôtel, qui présente côté cour un vestibule d’entrée au centre de la façade, un petit escalier à gauche et l’escalier principal. honneur à droite, attenant à la cour des écuries au nord. Côté jardin, cinq grandes pièces en enfilade donnent sur le jardin, dont les trois les plus au nord étaient occupées par la bibliothèque.

Du côté de la cour d’honneur, le bâtiment présente une façade plus étroite et plus sobre, encadrée de chaque côté de la cour par des bâtiments de service inférieurs, surmontés d’un toit brisé. L’axe de cette façade sur cour a la particularité d’être décalé vers le Sud par rapport à celui de la façade sur jardin, plus développé, pour laisser place à la cour des écuries, côté Nord de la cour d’honneur. La même particularité se retrouve dans l’Hôtel Salé, aujourd’hui Musée Picasso, construit quelques années plus tôt.

C’est sous le second Cardinal de Soubise que furent décorés les appartements du Palais de Rohan tels qu’on peut les admirer aujourd’hui. Le rez-de-chaussée n’a rien conservé de son décor ancien. Le grand vestibule ovale allongé dessert à la fois un salon carré donnant sur le jardin au fond, un ancien escalier de service à gauche, et le majestueux escalier d’honneur rénové à droite.

Patrimoine religieux
Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme pour découvrir sa collection permanente. A proximité se trouve la synagogue de la rue Pavée, de style Art nouveau, conçue par Hector Guimard. Explosée en 1941 sous l’Occupation à la veille de Yom Kippour, le Jour des Expiations, avec six autres temples parisiens, cette synagogue a ensuite été restaurée.

Église Saint-Nicolas-des-Champs
L’église Saint-Nicolas-des-Champs, de culte catholique, est située rue Saint-Martin dans le 3e arrondissement de Paris. Elle est essentiellement de style gothique flamboyant, mais sa construction s’est déroulée en cinq étapes sur deux cents ans, de 1420 à 1620. Elle est classée monument historique depuis le 10 février 1887.

La taille de l’église est importante avec ses 90 m de long (un des plus longs de Paris), ses 36 m de large et son clocher qui culmine à 32 m. La partie flamboyante (1420-1546) des sept premières travées apparaît comme prise entre deux parties des XVIIe – XVIIIe siècles : à l’ouest, le vestibule à double entrée (1647-1649 et 1775) sert également de support au grand buffet d’orgue tandis qu’à l’est la perspective se heurte au maître-autel monumental à deux pans (1620-1629 et 1775) qui cache le double déambulatoire et l’enfilade des chapelles.

Plus de soixante-dix « objets » (peintures, sculptures, peintures murales, cloches, etc.) ont été classés aux Monuments Historiques, la grande majorité depuis 1905 à l’époque de la Loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat. C’est le COARC – Conservation des oeuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris – qui veille sur elles (par exemple, restauration des peintures murales des chapelles en 2011 ou du flanc sud en 2021, avec la DECH).

Église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement
L’église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, située 70 rue de Turenne dans le 3e arrondissement de Paris. La façade très simple présente un portique central prostyle à quatre colonnes ioniques, surmonté d’un fronton triangulaire orné d’un bas-relief du sculpteur Jean-Jacques Feuchère et représentant les vertus théologales : au centre, la Foi qui élève le calice et l’hostie (le saint sacrement), à gauche, l’Espérance pose l’ancre sur des tables rappelant le Shema Israël et à droite la Charité protège un enfant et tend un cœur brûlant vers le livre où se lit une phrase de l’hymne de saint Paul à la charité.

De part et d’autre de l’entrée, deux niches avec les statues de Saint Paul et Saint Pierre par le sculpteur Jean-François Legendre-Héral en 1849. Au-dessus du portail, Les quatre vertus cardinales (Prudence, Tempérance, Force et Justice), bas- reliefs, 1865, par Noémi Constant (1832-1888), alias Claude Vignon (à partir de 1866). L’église tient en partie au fait qu’elle abrite (dans la première chapelle à droite) une Pietà exécutée en 17 jours par Delacroix en 1844. Une restauration récente a révélé la beauté des Pèlerins d’Emmaüs, œuvre peinte à la cire par François -Edouard Picot. Une grande grisaille d’un bas-relief en trompe-l’œil en frise d’Alexandre-Denis Abel de Pujol orne le mur du chœur, dans lequel un nouvel autel conçu par Marc Couturier est installé depuis 1995

Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie
L’église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie est un édifice religieux situé à Paris, datant des XVIIe et XIXe siècles. D’abord chapelle du monastère des moniales du Tiers-Ordre de Saint François (de 1646 à 1792) puis église paroissiale catholique (depuis 1802) du quartier du Temple, elle accueille habituellement les célébrations religieuses de l’Ordre Souverain de Malte à Paris (depuis 1938).

L’église se distingue principalement par sa façade originale, de style classique, d’inspiration jésuite. Une Pietà de Joseph-Michel-Ange Pollet figure sur le tympan. Quatre statues, datant du Second Empire : ci-dessous : Saint Louis et Sainte Eugénie (patronne de l’épouse de Napoléon III) ; en haut : Sainte Elisabeth et Saint François d’Assise.

Synagogue de Nazareth
La synagogue de Nazareth est une synagogue située au 15 rue Notre-Dame-de-Nazareth, dans le 3e arrondissement de Paris. C’est la plus ancienne des grandes synagogues de Paris. Il est rattaché au Consistoire central israélite de France. La synagogue est l’une des deux synagogues parisiennes, avec celle de la rue des Tournelles, à posséder deux étages de galeries pour femmes, soutenues par des colonnes en fonte. Ceux-ci ne sont utilisés que pendant les grandes vacances. En semaine, lorsque le nombre de fidèles est compris entre 30 et 50, ou le Shabbat lorsque le nombre de fidèles est d’environ 150 personnes, hommes et femmes sont répartis à gauche et à droite au rez-de-chaussée.

Au niveau de la rue, la façade d’un étage comprend une travée centrale avec une grande porte, surmontée d’un fronton plat crénelé, et deux travées latérales avec une porte plus étroite, mais sans fronton. Sur le chant extérieur de cette porte est gravée la devise de la République française : « Liberté, égalité, fraternité ». Derrière, on voit le pignon de la salle de prière, avec une horloge où les chiffres ont été remplacés par les signes du zodiaque. Lors de la tempête de 1999, les aiguilles de l’horloge ont été arrachées. Ils devraient être réinstallés prochainement. Une rosace avec une étoile de David en son centre orne la façade, sous l’horloge.

En entrant dans la synagogue, on trouve fixées au mur de la salle située à gauche du péristyle, deux plaques de pierre noire avec inscription en lettres d’or, l’une avec le texte de l’arrêté royal et préfectoral autorisant la construction de la première synagogue de 1822 et au second, la liste des membres du Consistoire de Paris de l’époque. Les noms de tous les membres de la communauté massacrés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont inscrits sur des plaques fixées dans le péristyle. Le bâtiment, qui peut accueillir jusqu’à 1 200 fidèles, est de style néo-mauresque. L’édifice, les peintures intérieures et les vitraux ont été rénovés à l’identique vers l’an 2000. Les douze fenêtres symbolisent les douze tribus d’Israël. Le mobilier liturgique est d’époque, ainsi que l’orgue, et les lustres,

Espace culturel
Le 3e arrondissement est riche en galeries d’art. Sa proximité avec le Centre Pompidou en a fait un lieu parfait pour les amateurs. Le quartier possède un beau patrimoine de musées. Les aficionados trouveront leur bonheur au musée Picasso, au musée des Arts et Métiers, au musée Carnavalet ou encore au musée des Archives nationales.

Les musées du 3ème arrondissement sont parmi les meilleurs du monde, le quartier a la chance d’être doté d’un grand nombre d’hôtels particuliers du 17ème siècle qui ont été le cadre idéal pour l’implantation de musées. Ainsi, l’hôtel de Salé abrite le musée Picasso, l’hôtel Carnavalet est devenu le musée d’Histoire de Paris, l’hôtel Donon présente la collection Cognacq-Jay, le musée des Archives nationales a élu domicile dans l’hôtel. de Soubise, et le Musée de la Chasse et de la Nature à l’Hôtel Guénégaud. Quant au musée des Arts et Métiers, il s’est installé dans un ancien prieuré du XIIe siècle.

Musée des Arts et Métiers
Le Musée des Arts et Métiers est un musée de design industriel à Paris qui abrite la collection du Conservatoire national des arts et métiers, fondé en 1794 en tant que dépôt pour la préservation des instruments et inventions scientifiques. Le musée présente sept collections différentes : Instruments Scientifiques, Matériaux, Energie, Mécanique, Construction, Communication, Transport. Dans l’ancienne église du Prieuré St-Martin-des-Champs sont exposés des voitures, des avions, le Pendule de Foucault et quelques autres objets monumentaux.

Le musée compte plus de 80 000 objets et 15 000 dessins dans sa collection, dont environ 2 500 sont exposés à Paris. Le reste de la collection est conservé dans un entrepôt à Saint-Denis. Parmi sa collection figurent une version originale du pendule de Foucault, le modèle original de la Liberté éclairant le monde (communément appelée Statue de la Liberté) de Frédéric Auguste Bartholdi, quelques-uns des premiers avions (Avion III de Clément Ader, Blériot XI de Louis Blériot. ..), et la Pascaline de Blaise Pascal (la première calculatrice mécanique).

L’exposition permanente du musée des Arts et Métiers est organisée en sept collections thématiques elles-mêmes subdivisées en quatre périodes chronologiques (avant 1750, 1750-1850, 1850-1950, après 1950) : instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et les transports. Des présentations complémentaires insistent sur des points particuliers : le laboratoire de Lavoisier, le théâtre des automates, les maquettes d’enseignement de Mme de Genlis. L’ancienne église présente, entre autres, l’expérience de la rotation de la Terre à l’aide du Pendule de Foucault.

Les instruments scientifiques sont représentés par les collections des cabinets de physique de Jacques Charles ou de l’abbé Nollet, auxquelles s’ajoutent le laboratoire d’Antoine Laurent de Lavoisier, les machines à calculer de Blaise Pascal, les horloges de précision de Ferdinand Berthoud, les instruments utilisés par Léon Foucault pour mesurer la vitesse de la lumière, le cyclotron de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France et plusieurs objets illustrant les progrès de la robotique.

Conservatoire National des Arts et Métiers
Le Conservatoire national des arts et métiers est un établissement public d’enseignement supérieur français, un centre national de recherche et un grand établissement ainsi qu’une grande école d’ingénieurs. Fondé en 1794 par l’évêque français Henri Grégoire, le CNAM a pour mission principale de dispenser un enseignement et de mener des recherches pour la promotion de la science et de l’industrie. Avec 70 000 étudiants et un budget de 174 millions d’euros, c’est la deuxième université en nombre d’inscriptions en Europe pour l’enseignement à distance et la formation continue, après l’Université de Hagen. Le CNAM délivre des certificats, des diplômes, des licences, des masters et des doctorats en sciences, ingénierie, droit, gestion (accrédité AMBA), finance, comptabilité, urbanisme et sciences humaines.

Le siège du Conservatoire national des arts et métiers est situé à Paris aux 270, 278 et 292 rue Saint-Martin (Paris). Cet ensemble de bâtiments historiques correspond à l’ancien prieuré Saint-Martin-des-Champs. Il abrite le Musée des Arts et Métiers autour duquel s’est construite toute l’histoire de l’établissement. Le CNAM abrite également un musée dédié aux inventions scientifiques et industrielles : Musée des Arts et Métiers.

Musée Carnavalet
Le Musée Carnavalet de Paris est consacré à l’histoire de la ville. Le musée occupe deux hôtels particuliers voisins : l’Hôtel Carnavalet et l’ancien Hôtel Le Peletier de Saint Fargeau. Sur les conseils du Baron Haussmann, fonctionnaire qui transforma Paris dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’Hôtel Carnavalet fut acheté par le Conseil Municipal de Paris en 1866 ; il a été ouvert au public en 1880. Le musée Carnavalet fait partie des 14 musées de la Ville de Paris intégrés depuis le 1er janvier 2013 à l’établissement public Paris Musées. Il a rouvert en 2021 avec de nouvelles salles et galeries et une collection élargie.

L’édifice, classé monument historique du XVIe siècle, abrite des pièces meublées de différentes époques de l’histoire de Paris, des objets historiques et une très importante collection de tableaux de la vie parisienne ; il présente des œuvres d’artistes tels que Joos Van Cleve, Frans Pourbus le Jeune, Jacques-Louis David, Hippolyte Lecomte, François Gérard, Louis-Léopold Boilly et Étienne Aubry, à Tsuguharu Foujita, Louis Béroud, Jean Béraud, Carolus Duran, Jean- Louis Forain, Pierre Puvis de Chavannes, Johan Barthold Jongkind, Henri Gervex, Alfred Stevens, Paul Signac et Simon-Auguste. Ils décrivent l’histoire et le développement de la ville, ainsi que ses personnages notables.

Musée Picasso
Le Musée Picasso est une galerie d’art située à l’Hôtel Salé de la rue de Thorigny, dans le quartier du Marais à Paris, en France, dédiée à l’œuvre de l’artiste espagnol Pablo Picasso (1881-1973). La collection du musée comprend plus de 5 000 œuvres d’art (peintures, sculptures, dessins, céramiques, estampes, gravures et cahiers) et des dizaines de milliers de pièces archivées du dépôt personnel de Picasso, y compris les archives photographiques de l’artiste, ses papiers personnels, sa correspondance et son auteur. manuscrits. Il contient également quelques bronzes ibériques et une bonne collection d’art africain, dont Picasso s’est beaucoup inspiré. Le musée contient également un grand nombre d’œuvres peintes par Picasso après son soixante-dixième anniversaire.

Il y a quelques salles avec des présentations thématiques, mais le musée suit en grande partie une séquence chronologique, affichant des peintures, des dessins, des sculptures et des estampes. D’autres éléments comprennent des photographies, des manuscrits, des coupures de journaux et des photographies pour fournir des informations contextuelles supplémentaires. Le musée s’est également efforcé de présenter des œuvres de dessinateurs qui se moquaient ou caricaturaient l’œuvre de Picasso des années 1950. Le deuxième étage dispose d’un espace dédié aux expositions temporaires et aux estampes. Le troisième étage abrite la bibliothèque, le service de documentation et d’archives (réservé à la recherche) et les bureaux du conservateur.

Musée de la Chasse et de la Nature
Le Musée de la Chasse et de la Nature est un musée privé de la chasse et de la nature situé dans le 3ème arrondissement de Paris, France. Les expositions mettent l’accent sur les relations entre les humains et l’environnement naturel à travers les traditions et les pratiques de la chasse.

La collection est constituée en partie d’objets et d’œuvres réunis personnellement par François et Jacqueline Sommer : leur collection totalisait près de trois mille objets liés à la chasse, dont près de cinq cents gravures. Le musée présente ensemble des œuvres anciennes et contemporaines.

Le musée organise chaque année plusieurs expositions temporaires à Paris et Chambord. Ces expositions ont un caractère patrimonial (iconographie de la chasse au XIXe siècle, iconographie du chien dans l’histoire de l’art, pratiques et culture de la chasse à la Renaissance…) ou présentent le travail d’artistes contemporains.

Musée d’art et d’histoire juifs
Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme ou mahJ est le plus grand musée français d’art et d’histoire juive. Il est situé dans l’Hôtel de Saint-Aignan dans le quartier du Marais à Paris. Le musée transmet la riche histoire et la culture des Juifs d’Europe et d’Afrique du Nord du Moyen Âge au XXe siècle. Sa belle collection d’objets religieux, d’archives, de manuscrits et d’œuvres d’art valorise l’apport des Juifs à la France et au monde, notamment dans le domaine artistique. Les collections du musée comprennent des œuvres d’art de Marc Chagall et d’Amedeo Modigliani.

Une place importante est consacrée à la présence juive dans les arts avec des peintres de l’École de Paris (Chagall, Kikoïne, Soutine…) et des artistes contemporains (Christian Boltanski, Sophie Calle…). Le musée dispose d’une librairie vendant des livres sur l’art et l’histoire juive et judaïque, une médiathèque avec un catalogue en ligne accessible au public, et un auditorium qui propose des conférences, des conférences, des concerts, des performances et des séminaires.

Musée Cognacq-Jay
Le Musée Cognacq-Jay est un musée situé dans l’Hôtel Donon dans le 3ème arrondissement au 8 rue Elzévir, Paris, France. La collection du musée a été constituée entre 1900 et 1925 par Théodore-Ernest Cognacq (1839-1928) et son épouse Marie-Louise Jaÿ (1838-1925), fondateurs du grand magasin La Samaritaine. A sa mort, Cognacq fit don de la collection à la Ville de Paris. Le musée Cognacq-Jay fait partie des 14 musées de la Ville de Paris intégrés depuis le 1er janvier 2013 à l’établissement public Paris Musées.

Le musée contient une collection exceptionnelle d’objets d’art et de décoration, environ 1200 pièces au total, avec un accent sur la France du XVIIIe siècle, allant des céramiques européennes et chinoises, des bijoux et des tabatières aux peintures de Louis-Léopold Boilly, François Boucher, Canaletto, Jean-Siméon Chardin, Jean-Honoré Fragonard, Jean-Baptiste Greuze, Maurice Quentin de La Tour, Sir Thomas Lawrence, Hubert Robert, Giovanni Battista Tiepolo et Jean-Antoine Watteau ; sculpture de Jean-Antoine Houdon, Jean-Baptiste Lemoyne et Jacques-François-Joseph Saly ; et de beaux meubles attribués à Jean-François Oeben et Roger Vandercruse Lacroix. Le 17e siècle est également représenté, notamment avec deux tableaux de Rembrandt tandis que le 19e siècle est représenté avec des œuvres de Camille Corot, Paul Cézanne ou encore Edgar Degas.

Musée de l’écluse
Le Musée de la Serrure, également connu sous le nom de Musée de la Serrurerie ou Musée Bricard, était un musée privé de serrures et de clés situé dans le 3ème arrondissement au 1 rue de la Perle, Paris, France. Le musée a fermé en 2003.

Le musée a été créé par la société Bricard et était situé dans l’hôtel Libéral Bruant (1685), demeure de Libéral Bruant (1635-1697), architecte parisien des Invalides. Il était dédié à l’art des clefs, des serrures et des heurtoirs et présentait un assortiment de serrures de l’époque romaine à nos jours, dont des clefs en bronze et en fer gallo-romain, des heurtoirs du Moyen Age, des serrures et des clefs. du XVIe au XIXe siècles. Le musée possédait également un atelier de serrurerie, ainsi que des expositions de ferronnerie.

Archives Nationales
Les Archives nationales sont les archives nationales de France. Ils conservent les archives de l’Etat français. Les Archives nationales possèdent l’une des collections d’archives les plus vastes et les plus anciennes au monde. En 2020, ils détenaient 373 km (232 mi) d’enregistrements physiques (la longueur totale des étagères occupées mises les unes à côté des autres) de l’an 625 à l’heure actuelle, et 74,75 téraoctets (74750 Go) d’archives électroniques.

Les Archives nationales de France conservent également les archives des institutions locales laïques et religieuses de la région parisienne saisies au moment de la Révolution française (telles que les cours royales locales de Paris, les abbayes et monastères de banlieue, etc.), ainsi que les archives produites par les notaires de Paris pendant cinq siècles, et de nombreuses archives privées données ou placées sous la garde des Archives nationales par d’éminentes familles aristocratiques, industriels et personnages historiques.

Espaces publics

Jardin d’Anne Frank
Le jardin Anne-Frank est un espace vert du quartier Sainte-Avoye du 3e arrondissement de Paris, au 14, impasse Berthaud. Ce jardin s’étend sur 4 000 m 2 dans les anciens jardins de l’Hôtel de Saint-Aignan, où se trouve aujourd’hui le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (entrée par la rue du Temple). C’est le seul jardin public municipal du quartier Sainte-Avoye.

Ce jardin rend hommage à Annelies Marie Frank, mieux connue sous le nom d’Anne Frank, qui a écrit un journal, Le journal d’Anne Frank, alors qu’elle se cachait avec sa famille et quatre amis à Amsterdam pendant l’occupation allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale pour tenter d’échapper à l’Holocauste . Un groupe statuaire en hommage à Paul Celan, œuvre d’Alexander Polzin, a été installé à l’entrée du jardin en 2016.

Place du Temple – Elie-Wiesel
Square du Temple – Elie-Wiesel est un jardin parisien du 3ème arrondissement, créé en 1857. Le jardin comprend un kiosque à musique, datant de 1900, une aire de jeux pour enfants, des pelouses dont la plus grande est ouverte au public du 15 avril au 15 octobre , fontaines et pièce d’eau avec cascade artificielle sur rochers dans la forêt de Fontainebleau. La grille qui entoure la place a été conçue par l’architecte Gabriel Davioud.

La place compte 71 arbres et 191 variétés de plantes, dont de nombreuses espèces exotiques, comme un noisetier de Byzance, un ginkgo biloba, un sophora japonais, un févier d’Amérique, un ptérokaire du Caucase, un savonnier et un coing de Chine, et un Cedrela d’Amérique. En 2007, la place a obtenu le label « espaces verts écologiques » décerné par ECOCERT.

Il y a deux statues là-bas. L’une représente le chansonnier Béranger, qui habitait la rue voisine qui portera plus tard son nom (rue Béranger). C’est la deuxième à son effigie : une première statue en bronze, due à Amédée Doublemard, fut érigée grâce à une souscription publique ouverte en 1879 par le journal La Chanson et détruite en 1941. Elle fut remplacée en 1953 par la statue actuelle, en pierre , par Henri Lagriffoul. Une autre statue est composée d’un buste sur socle sur lequel est inscrit « A B. Wilhelm fondateur 1781-1842 L’Orphéon français », au-dessus d’un portrait en médaillon et du texte « A Eugène Delaporte propagateur 1818-1886 ».

Le 26 octobre 2007, une stèle a été inaugurée sur la grande pelouse du square du Temple. Il porte les prénoms, noms et âges des 85 « petits qui n’ont pas eu le temps d’aller à l’école », enfants juifs de 2 mois à 6 ans vivant dans le 3ème arrondissement et déportés entre 1942 et 1944 puis assassinés à Auschwitz .

Square Émile Chautemps
Le square Émile-Chautemps, est un espace vert à Paris, situé dans le 3ème arrondissement de Paris. Cette place située entre le boulevard de Sébastopol, la rue Salomon-de-Caus, la rue Papin et la rue Saint-Martin face au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans le 3e arrondissement de la capitale, est accessible par le 98 bis , boulevard de Sébastopol. Cette place rend hommage au docteur en médecine, député, sénateur puis ministre Émile Chautemps (1850-1918). La place a été créée en 1858 dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire.

Achats
Il y a beaucoup de choses à acheter dans le 3e arrondissement, principalement dans les rues latérales du haut Marais vers le 4e arrondissement. Le grand nombre de magasins de vêtements pour hommes de la rue de Turenne est particulièrement intéressant. Les galeries d’art et les antiquaires ne sont pas rares non plus dans l’arrondissement.