Achille Etna Michallon

Achille Etna Michallon (né le 22 Octobre, 1796 à Paris, et il est mort dans la même ville le 24 Septembre, 1822) est un peintre français. Michallon était le fils du sculpteur Claude Michallon. Il a étudié sous Jacques-Louis David et Pierre-Henri de Valenciennes. En 1817, Michallon a remporté le premier Prix de Rome pour la peinture de paysage. Il a voyagé en Italie en 1818 et y est resté pendant plus de deux ans. Ce voyage a eu une profonde influence sur son travail. Avant qu’il ait eu beaucoup de temps pour développer ce qu’il avait appris cependant, il est mort à l’âge de 25 d’une pneumonie, une tragédie qui écourtée la vie d’un artiste talentueux et très respecté qui aurait pu aller à gagner une renommée durable. Bien qu’il soit souvent contesté, on pense qu’à un moment donné, était son élève Corot.

Achille-Etna Michallon est le fils du sculpteur Claude Michallon (1751-1799) et Marie-Madeleine Cuvillon, fille-frère du sculpteur Guillaume Francin, fils de Claude-Clair Francin. Après la mort de sa mère, en 1813, il a été élevé par son oncle, Guillaume Francin. Il est l’un des locataires du paysage historique des années 1780-1830. En 1817, il a été le premier lauréat du Prix de Rome pour le paysage historique, mis en place en 1816 à l’instigation de Pierre-Henri de Valenciennes, dont il était un élève. Il a également étudié à l’atelier de Jacques-Louis David. Antoine Guindrand est son élève, ainsi que Camille Jean-Baptiste Corot qui a pris de son maître l’attachement à la lumière, la construction de l’espace et le rejet de l’anecdotique.

En 1808, un prince riche, Nikolai Borissovich Yusupov (1750-1831), admiré une photo de Michallon dans l’atelier de David, l’a surnommé « petit Poussin » et lui a donné une pension jusqu’à ce que la catastrophe à Moscou réduit la fortune du prince.

Voulant prendre son jeune protégé en Italie pour lui faire découvrir les trésors, il était opposé par sa mère, le trouvant trop jeune pour l’expédition.

En 1812, Michallon a commencé sa carrière au Salon, où il expose en 1819 et 1822, quand il a envoyé trois tableaux. Il a reçu une médaille d’or et a été médaillé d’or au concours Douai. En 1816, il se rendit à Rome, un retraité du roi, traversé la Suisse, Lombardie, passé par Florence avant d’arriver à Rome, où son père était venu quelques années auparavant. Il est descendu à Naples et a été subjugué par le travail de Salvator Rosa.

En 1817 Michallon a reçu un prix créé spécialement pour lui à l’insistance de ses professeurs. L’honneur prestigieux a permis au jeune artiste de passer les deux prochaines années en Italie, où il peint de nombreux croquis en plein air comme celui-ci. Les chutes à Tivoli étaient un favori des artistes étrangers en visite en Italie. Michallon utilisé lâche et un coup de pinceau palette lumineuse pour rendre sa vue sur la campagne. Le chevrier regardant les célèbres chutes d’eau représente une technique beaucoup plus informelle et sous réserve que les thèmes dramatiques Michallon tentées dans ses plus grandes, des peintures de paysages historiques.

Son prix à Rome lui a valu une commission officielle de la Galerie de Diane à Fontainebleau: La Mort de Roland. De retour en France en 1820, il ouvre son propre studio, où il compte parmi ses élèves Corot, avec qui il va à la forêt de Fontainebleau pour peindre sur le motif. Bien que peintre néo-classique, Michallon est considéré comme l’un des précurseurs de l’école de Barbizon.

Le retour d’un séjour à Marlotte, après avoir passé au Jardin des Plantes pour étudier un cèdre, il se sentit saisi par un mal de gorge qui descendait bientôt sur sa poitrine. La mort régnait dans la nuit des 23-24 Septembre 1822.
La duchesse de Berry et le vicomte Alexandre-Émile Lespine étaient ses plus fervents admirateurs. La succession de la princesse Louis de Croÿ et le vicomte Lespine est une source d’information sur les œuvres de cet artiste.

travaux:
Chantilly, musée Condé: Vue de la ville et le golfe de Salerne, vers 1817-1822.
Le Puy-en-Velay, Musée Crozatier: Etude des troncs d’arbres, après Ruysdaël.
Montpellier, Musée Fabre: Paysage avec Philoctète dans l’île de Lemnos, 1822.
Paris:
Ecole Nationale Supérieure des Beaux – Arts: Démocrite et les Abdéritains, 1817, prix de Rome.
Musée du Louvre:
Paysage de Frascati, 1822, achat de Louis XVIII;
La mort de Roland à Roncevaux, 1819;
L’ homme drapé en rouge: habitant de Frascatti;
La femme stupéfaite.
Reims, Musée des Beaux – Arts: Moulin de la Cuve.
Strasbourg, Musée des beaux-arts: Paysage avec la mort de Roland.