5e arrondissement de Lyon, France

Le 5 e arrondissement de Lyon est l’un des neuf arrondissements de Lyon. Il comprend la colline de Fourvière et le quartier historique du Vieux Lyon. Le 5ème arrondissement est situé sur la rive droite de la Saône. Avec le 9, ils forment la partie ouest de la ville de Lyon. Géographiquement, il comprend trois parties: une petite plaine le long du fleuve, de la Quarantaine à Saint-Paul; une corniche en forte pente qui monte les rues, les escaliers et les funiculaires vers Saint-Just et Fourvière; un plateau qui s’étend jusqu’à la limite des communes de Tassin la demi-lune, Francheville et Sainte-Foy-lès-Lyon. Son altitude varie de 170 m (le long de la Saône) à 309 m (à Saint-Irénée). Sa superficie est de 619 hectares.

Niché autour de la colline de Fourvière, de son théâtre antique et de sa basilique qui culmine à près de 300 mètres d’altitude, le 5ème arrondissement est au carrefour de la Presqu’île et des communes situées à l’ouest de la ville de Lyon. Que vous habitiez le Vieux-Lyon, Saint-Just / Saint-Irénée, Point du Jour, Champvert ou Ménival, la qualité de vie dans nos quartiers est appréciée de tous.

L’histoire
L’histoire du 5ème arrondissement est l’histoire de Lyon. Le vieux Lugdunum prend vie sur la colline de Fourvière. C’est au sommet de la colline de Fourvière qu’elle fut fondée en 43 av. AD la colonie romaine de Lugdunum et qui sont construits en même temps des monuments publics: forum (d’où vient le nom de Fourvière), théâtre et odeon, thermes, aqueducs desservant la ville en eau potable et maisons dont quelques vestiges sont visibles rue des Farges (en même temps que les thermes).

Les routes quittent la colonie en direction de la Méditerranée, de la Manche et du Rhin. Très vite, Lugdunum devient la véritable capitale de toute la Gaule, son principal centre économique, culturel et religieux. Cela va de pair avec une extension géographique vers la presqu’île et les rivières, tandis qu’une vaste nécropole se développe dans l’actuel quartier de Trion.

Dès la fin du IIe siècle et tout au long du IIIe siècle, les habitants commencent à quitter la colline et s’installent à son pied, le long de la Saône. C’est ici que la première cathédrale et le baptistère voisin furent construits au IVe siècle, et que se développa le nouveau pôle urbain dont le chef légitime était l’évêque de Lyon à la fin de l’Antiquité. Sur la colline en grande partie déserte, deux églises sont construites, Saint-Just et Saint-Irénée, entourées d’une nécropole.

La cité médiévale, entourée d’un rempart, se développe principalement le long de la Saône, autour des rues Saint-Jean et Tramassac. Même si la construction au XIe siècle du Pont de Pierre à droite de Saint-Nizier ouvre la ville sur la presqu’île, le centre principal de la ville se trouve à l’ouest de la Saône, autour de la cathédrale Saint-Jean et des églises de Saint-Etienne et Sainte-Croix.

La Renaissance marque l’apogée de ce qui sera plus tard appelé Vieux-Lyon. Des marchands et banquiers italiens s’y installent et y construisent de belles maisons avec galeries et escaliers en colimaçon. Le travail de la soie devient une activité principale de Saint-Georges. Les échanges sont rythmés par la tenue de foires lyonnaises instituées par le roi Charles VII. La vie ne quittera jamais ce quartier que l’UNESCO a inscrit au patrimoine mondial de Lyon.

En revanche, le plateau a longtemps été marqué par la présence de l’agriculture: céréales, élevage, vigne; maraîchage avec quelques maisons dans les champs. C’est dans ce cadre rural que la bourgeoisie lyonnaise fit construire des bastides au XIXe siècle, dont un certain nombre existent encore aujourd’hui, bien qu’elles soient utilisées à une autre fin. Le véritable début de l’urbanisme a eu lieu après la Seconde Guerre mondiale, où une véritable urbanisation a eu lieu avec l’installation d’une population jeune et active.

Par un arrêté du 1er août 1963, la ville de Saint-Rambert-l’Île-Barbe est rattachée au 5 e arrondissement, lui-même divisé en deux par un arrêté du 12 août 1964 La partie nord devenant le 9 e arrondissement.

Communautés
La ville de Lyon est l’une des trois communes françaises actuellement divisées en arrondissements municipaux (avec Paris et Marseille). La loi n ° 82-1169 du 31 décembre 1982 relative à l’organisation administrative de Paris, Lyon, Marseille et des établissements publics de coopération intercommunale, dite loi PLM du nom des villes concernées, est la loi française qui a établi le statut administratif particulier applicable notamment à la ville de Lyon. Elle a été adoptée dans le cadre de la loi de décentralisation (dite loi Deferre) du 2 mars 1982.

Dans ce contexte, la loi PLM a transformé les anciennes mairies de quartier en structures élues au niveau local. Cependant, elles ne sont pas des mairies à part entière, et notamment ne prélèvent pas d’impôts, mais distribuent les crédits qui leur sont délégués par la mairie de Lyon. Cependant, ils gèrent certains équipements municipaux, et sont consultés par la Ville de Lyon avant certaines décisions d’intérêt local.

Les quartiers historiques de Lyon sont bien connus, qui sont tous des sites touristiques, mais derrière le Vieux Lyon et Fourvière, il y a les quartiers résidentiels du Point du Jour, Champvert, Ménival, Saint-Irénée qui restent incompris mais montrent encore des traces du Roman passé de la ville.

Quartier Saint-Georges
Saint-Georges est un quartier situé dans le 5 ème arrondissement de la ville de Lyon (France) dont le nom est donné par le patronage de l’église paroissiale. Située dans le périmètre protégé classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est l’une des trois paroisses du Vieux Lyon, cœur historique de Lyon, avec celles de Saint-Jean et Saint-Paul. Parmi ses bâtiments remarquables, on trouve l’église Saint-Georges, de nombreuses traboules ainsi que de nombreux bâtiments intéressants, entre autres situés dans les rues Saint-Georges, du Doyenné et de la Quarantaine.

Quartier Saint-Jean
Saint-Jean est un quartier du 5 e arrondissement de Lyon. C’est l’une des trois paroisses du Vieux Lyon, avec celles de Saint-Georges et de Saint-Paul, et tire son nom de sa Primatiale Saint-Jean de Lyon du Primat de Gaule, dédiée à Saint Jean-Baptiste. Centre historique de Lyon, au sein du périmètre protégé classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité, catégorie de site urbain reconnu avec ses vieux quartiers historiques préservés comme «l’une des plus belles villes du monde», ce quartier est avec ses rues piétonnes, et ses important patrimoine architectural Renaissance (le plus important au monde après Venise) le plus important quartier touristique historique pittoresque de Lyon, et l’un des hauts lieux de la gastronomie lyonnaise, avec ses nombreux commerces, restaurants, bouchons lyonnais, brasseries, bistrots et bars .

Quartier Saint-Paul
Saint-Paul est un quartier situé dans le 5 ème arrondissement de la ville de Lyon (France) dont le nom est donné par le patronage de l’église paroissiale. Située dans le périmètre protégé classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est l’une des trois paroisses du Vieux Lyon, cœur historique de Lyon. Le quartier est principalement desservi par le trolleybus C3 de transport Lyon (TCL) et la gare du même nom.

Quartier de Fourvière
Fourvière est la colline qui domine le centre de Lyon à l’ouest sur la rive droite de la Saône et la zone centrale de cette colline, dans le 5 e arrondissement de la ville. Surnommée la «montagne mystique» par Jules Michelet, c’est le plus ancien lieu d’occupation de Lyon, en tant que site fondateur de la ville romaine de Lugdunum sur le site d’un ancien sanctuaire gaulois dédié au dieu Lug (Lugdunum signifiant «colline de Lug») ). Aujourd’hui, on l’appelle souvent la colline qui prie, par ses nombreux édifices religieux, dont sa basilique, et en opposition à la colline ouvrière faisant référence à la colline opposée de La Croix-Rousse.

Quartier Saint-Just
Le quartier de Saint-Just (prononcé Saint-Ju) est situé dans le 5 ème arrondissement de Lyon, sur la colline de Fourvière. Il porte le nom du 13 ème évêque de Lyon, St Just, du IV ème siècle.

Quartier Saint-Irénée
St. Irénée est un quartier de Lyon (France) dans le 5 ème arrondissement de Lyon. Il est situé à proximité du quartier Saint-Just et de la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon, sur la colline de Fourvière. Son centre est la place Saint-Irénée, située près de l’église Saint-Irénée.

Quartier du Point-du-Jour
Le Point du Jour est un quartier de la ville de Lyon situé à l’ouest de la colline de Fourvière, dans le 5 e arrondissement, à proximité de la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon.

Quartier de Champvert
Champvert est un quartier situé à cheval entre les 5 e et 9 e arrondissements de la ville de Lyon.

Quartier de Menival
Ménival est un quartier du 5 ème arrondissement de Lyon, en France. Le quartier est principalement composé de résidences résidentielles construites progressivement à partir de la fin des années 1950, et il est délimité plus ou moins par l’avenue de Ménival, la rue Joliot-Curie (partie centrale) et l’avenue du General-Dwight-Eisenhower ( partie).

Héritage historique
Découvrir le 5ème arrondissement, c’est découvrir des histoires de pierres et de traditions qui font l’identité de notre arrondissement et de celui de Lyon.

Mairies du 5e arrondissement
Le 5e arrondissement a la particularité d’avoir deux mairies, chacune avec sa propre histoire.

La mairie annexée du Vieux Lyon
L’histoire de la mairie annexée du Vieux Lyon débute au XVIIe siècle, avec l’installation, sur son site, d’un petit collège d’enseignement appartenant aux jésuites. En 1726, le collège, devenu insalubre, est entièrement reconstruit. Pour accueillir le nouveau bâtiment, il a fallu démolir quelques maisons environnantes. Les travaux durèrent 8 ans et ne rouvriront qu’en 1734.

Le 24 mars 1852, le 5e arrondissement de Lyon est créé suite au rattachement de Lyon à la Croix-Rousse, Vaise et Guillotière. La mairie a ensuite été installée dans l’ancienne auberge Chapeau Rouge à Vaise, tandis que les travaux de rénovation du Petit Collège étaient terminés. En 1870, elle s’y installe. Cependant, elle n’est pas seule dans ce bâtiment, partageant le deuxième étage avec la faculté de théologie et juge de paix du 6e canton.

Quant au rez-de-chaussée, il était occupé par l’église et ses dépendances ainsi que par deux appartements loués. Le 1er étage comprenait le commissariat municipal, le logement du concierge de la faculté de théologie, la chambre du concierge (Petit Collège) et un appartement en location, la bibliothèque populaire du 5ème qui était installée dans la salle terrasse. L’aile principale du troisième étage était occupée par le juge de paix (donc sur deux niveaux), deux logements pour garçons, l’inspection des convois funéraires et le travail de Mary. Le reste comprenait la faculté de théologie (aile Garillan) et une école de filles (salle de crèche). Enfin, le 4e étage était occupé par l’école municipale de dessin et de modelage ainsi qu’une école de garçons près du Garillan. Ces différents services ont progressivement quitté le Small College, parfois en retard,

Peu après 1905, la mairie occupait les deux niveaux en face de la place du Petit Collège, le 1er étage étant réservé aux salles de l’état civil et aux services généraux; le second, pour la salle des mariages avec salle d’attente, le bureau des assistants et le secrétariat des élus. Suite à un projet proposé en 1894, le deuxième étage comprend également une école qui quitte les lieux en 1931, date de l’ouverture du groupe scolaire de la place St Paul. En 1977, la mairie est transférée sur la colline du Point du Jour pour devenir mairie annexe. Il propose toujours certains services et accueille certaines associations comme le restaurant du foyer et le club des anciens. Il accueille également des événements comme le Festival de Musique de Lyon ou le Marché de la Création, mais aussi des enseignements, fidèles à son passé, avec l’Ecole des Arts Appliqués,

La mairie principale
La mairie actuelle, située au 14 rue Edmond Locard, anciennement rue des massues, a aussi sa propre histoire. Au XVIe siècle, le terrain sur lequel il se trouve étaient de simples prairies avec quelques vignobles et maisons. Son histoire commence en 1866, quand il a été construit par M. Rey du Mouchet qui a également aménagé le parc. C’est une maison bourgeoise de type napoléonien. On peut encore voir ses initiales apposées sous le fronton du bâtiment.

En 1911, elle devint la propriété de M. Badieu, alors voisin de cette propriété. Il la surnomma « Villa Marie » qui s’appelle aussi « Le Château », évoquant une résidence luxueuse: un bel escalier menait à un grand hall décoré de mosaïques, de cristaux et de miroirs latéraux. À gauche se trouvait la grande salle à manger, qui comportait de somptueux meubles et des lustres en cristal avec pendentifs. À droite de l’entrée se trouvait un salon luxueux. Nous avons atteint les étages, par un superbe escalier, où se trouvent les chambres, la salle de bain. Les cuisines se trouvaient au rez-de-chaussée, tout comme la lingerie et les salles de jeux. Le parc s’appelait «Chambre des ombres» où se trouvaient des prairies, des ruches mais aussi des cèdres d’argent du Liban, des rosiers du Bengale,…. Ce «Château» a été vendu en 1924 à M.

En 1960, la propriété est achetée par les Pères du Sacré-Cœur (Association Beauregard). Ils y installent leur séminaire et leur noviciat. De nouveaux bâtiments sont également construits derrière la maison, ce sont aujourd’hui les bâtiments de la fonction publique territoriale. Déserte par les séminaristes, l’endroit est sauvé en 1975 par le conseil municipal lorsqu’un lotissement de 120 maisons est prévu. Cet achat de 7 millions de francs répond à l’urbanisation des quartiers Point du Jour, Ménival et Champvert, qui a entraîné en 1979 le transfert de la mairie du Vieux Lyon vers le plateau. C’est une position centrale idéale pour une mairie qui se veut plus proche de ses citoyens.

Ainsi, par délibération, la Ville de Lyon décide d’acquérir la totalité du bien le 12 décembre 1977 et sera effective le 11 mai 1978. La future mairie subit alors des travaux de rénovation, d’un montant de 1 700 000 francs, pour en faire une « maison commune ». En octobre 1980, il était pleinement opérationnel. La mairie est alors équipée et répond aux besoins de tous (accès handicapés, bureaux d’assistance sociale, députés et élections, locaux pour les réunions d’associations). En 1990, un bâtiment a été construit dans le parc qui devait être le centre de gestion de la fonction publique du Rhône.

Vieux Lyon
Le Vieux Lyon est un incontournable de Lyon, chargé d’histoire et de traditions. C’est un vaste quartier bordé par la Saône qui s’étend de St George à St Paul, en passant par le célèbre quartier St Jean. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998, elle regorge d’éléments historiques, témoins d’une époque révolue depuis les origines de Lugdunum. L’observation est requise. De nombreux monuments seront à votre disposition mais certains resteront bien cachés. Voici ce que ce merveilleux quartier peut vous offrir, entre monuments, lieux et curiosités vous avez quelque chose à découvrir. Evidemment, le Vieux Lyon ne se cantonne pas à ces quelques monuments et lieux. Cette liste ne vous offre qu’un bref aperçu de ce que nous pouvons découvrir dans ce quartier.

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Ecole chorale:
Ce bâtiment du 11ème siècle est situé sur la place St Jean, à côté de la cathédrale. A l’époque, c’était le réfectoire des chanoines puis, à la fin du XIVe siècle, l’école de chant. Il abrite actuellement le musée d’art religieux ainsi que le trésor de la cathédrale Saint-Jean.

Tribunal:
Il est situé Place Paul Duquaire. Récemment rénové, il date du 19ème siècle. Il abrite les cours d’appel de Lyon et les services du Conseil général. Sa façade lui a valu le surnom de «24 colonnes».

Cathédrale Saint-Jean et son ancien groupe épiscopal:
Il s’agit d’un grand ensemble conduit par la cathédrale St Jean, entouré des églises de St Croix et St Etienne dont il ne reste que des vestiges (à côté de St Jean, dans le jardin archéologique). Bâtiment surnommé « Primatiale des Gaules » en 1079. Il possède une horloge astronomique qui s’anime tous les jours à 12h, 14h, 15h et 16h.

Église St Georges:
La fondation de cette église remonte à 547 après JC. Détruit par les Sarrasins, il fut reconstruit en 802, il abrita alors un collège canonique. Au XVIe siècle, elle accueillit les Chevaliers de l’Ordre de Malte mais resta une église paroissiale. Elle a été remplacée en 1844 par l’actuelle église néo-gothique.

Église Saint-Paul:
Cette église date de 549 après JC. Construite par l’évêque de Lyon, c’est l’une des plus anciennes églises de Lyon (avec St Jean et St Georges). Au Xe siècle, c’était une grande nécropole comprenant 3 cimetières qu’elle partageait avec l’église St Laurent. Suivant les vœux d’Hugues Ier, il est entièrement reconstruit sur un plan de basilique. Il subit ensuite de nombreux travaux et rénovations au fil des siècles. Une église remarquable notamment pour ses vitraux et ses sculptures des XIXe et XXe siècles.

Les Traboules:
Les traboules sont une particularité du Vieux Lyon, qui est traversé par ces passages allant d’une rue à l’autre, passant par de magnifiques cours intérieures et sous les maisons. Un petit labyrinthe très prisé et qui vous fera découvrir le quartier de l’intérieur.

Égout ouvert:
La rue pin située entre le 16 et le 18 rue juiverie était un ancien égout à ciel ouvert datant du Moyen Âge où se déversaient les éviers des maisons environnantes. Aujourd’hui, c’est un passage qui mène aux coteaux de Fourvière.

Guignol:
Figure emblématique de Lyon, c’est une marionnette créée en 1808 par Laurent Mourguet, caractérisée par un franc lyonnais parlé, défenseur des injustices sociales. On le retrouve souvent aux côtés de Gnafron et de sa femme Madelon. A l’époque, les spectacles étaient plus destinés aux adultes, aujourd’hui ils s’adressent davantage aux enfants. Vous pouvez assister à un spectacle au théâtre Maison de Guignol ainsi qu’avec la Compagnie des Zonzons au Théâtre le Guignol à Lyon. Pour les plus curieux, vous pouvez aller découvrir Guignol au Musée International de la Marionnette (Musées Gadagne) et au Petit Musée Fantastique de Guignol.

Quartier Saint Just
Niché au-dessus du vieux quartier de Lyon, St Just est aussi un quartier historique depuis l’époque romaine. Beaucoup de ses monuments témoignent de ce passé historique riche et varié.

Basilique de Fourvière:
La basilique de Fourvière est un véritable marqueur du paysage lyonnais, trônant sur «la colline qui prie», comme un gardien de la ville. Son nom vient du forum de Trajan, anciennement installé à sa place «forum vetus». En 1168, ce n’était qu’une chapelle dédiée à la Vierge Marie. Mais face à un afflux trop important de pèlerins, un projet d’agrandissement est entrepris en 1872. Elle deviendra basilique en 1897. Chaque année, le 8 septembre, la bénédiction de la ville a lieu en présence du maire. Événement lié à la réalisation d’un vœu des échevins de la ville en 1643, qui promettaient de monter chaque année à Fourvière si la peste, qui menaçait Lyon, disparaissait.

Le théâtre romain:
Ce théâtre antique date de l’époque d’Auguste vers 15 av. C’est un site archéologique remarquable avec, à côté, un Odéon datant du IIe siècle après JC. Adossé au flanc de la colline de Fourvière, il mesure 90m de diamètre, les marches sont en demi-cercle, l’orchestre est pavé de marbre polychrome. On peut également deviner son mur de scène et ses deux bas-côtés voûtés. Des siècles plus tard, elle est encore le théâtre de nombreux spectacles, accueillant durant la saison estivale, les Nuits de Fourvière.

L’aqueduc du Gier:
Vous pouvez voir une partie de cet aqueduc dans la rue Roger Radisson. C’est l’un des plus grands des 4 anciens aqueducs qui alimentaient Lugdunum en eau. Comme son nom l’indique, l’eau provient du Gier, de la rivière et non de la source elle-même. Son point de départ est situé dans le Massif du Pilat, traversant de nombreuses villes de la Loire et du Rhône, totalisant une longueur de 85 km. On peut voir d’autres vestiges de cet aqueduc tout au long de son ancien parcours.

Les tombes de la place Wernert:
Ces 5 mausolées datant du Ier siècle après JC ont été découverts près du carrefour de Trion lors de travaux d’aménagement. Ils ont ensuite été transférés sur la place Eugène-Wernert. À l’époque romaine, ce type de tombeau était réservé aux personnes de haut rang. Nous avons pu les atrribuer: le triple mausolée rassemble celui de Julius Severianus, Quintus Valerius et Julia. Les deux autres sont séparés et appartiennent à Satrius et Turpio. Le dernier, Turpio, est le mieux conservé et porte une dédicace.

Les anciennes basiliques de St Just rue des macchabées:
La première basilique funéraire de St Just a été construite à la fin du IVe siècle après JC. Le site est alors une nécropole, sa crypte sera construite sur un mausolée. À l’origine, il était utilisé pour la vénération des tombes des premiers chrétiens. Son tout premier nom vient des héros juifs « Les frères raides » décédés au IIe siècle avant JC. La rue actuelle du site a conservé son nom. Au milieu du Ve siècle, il fut agrandi. Au 6ème siècle, il prit le nom du 13ème archevêque de Lugdunum, St Just. Mort en Egypte, son corps est ramené à la basilique avec son disciple. Elle sera reconstruite à l’époque romane comme à l’époque gothique, elle abrita alors une collégiale. En septembre 1562, pendant les guerres de religion, il fut détruit par les protestants. Ses pierres sont ensuite réutilisées pour d’autres bâtiments. L’église sera encore reconstruite, non pas sur le même site, mais un peu plus loin. À la suite de fouilles dans les années 1970, seule la base des murs a été retrouvée, qui ne dépassaient pas 50 cm de hauteur.

Église St Irénée:
L’église St Irénée a été construite sur une nécropole romane. À l’époque paléochrétienne, il y avait une église qui abritait les tombes des martyrs de Lyon, dont celle de St Irénée. Au Xe siècle, il est remplacé par un grand sanctuaire avec une crypte dédiée à St Irénée. Comme la basilique St Just, elle a souffert des guerres de religion. Elle fut saccagée mais restaurée en 1584, sa crypte en 1635. Abandonnée à la Révolution française, elle servit de grange à foin. En 1824, grâce à un renouveau pour le culte des saints, elle fut reconstruite et sa crypte rénovée en 1863, elle ne bougera pas.

Le funiculaire:
Les funiculaires de Lyon sont installés en raison de la ville vallonnée. Appelées les «lyonnaises ficelles», il y avait cinq funiculaires à Lyon, il n’en reste plus que trois aujourd’hui: un sur les pentes de la Croix-Rousse (aujourd’hui, c’est une ligne à crémaillère intégrée au métro C) et deux sur la colline de Fourvière. Aujourd’hui, ils appartiennent tous à Sytral. La chaîne de St Just date de 1878, elle mesure 783 m et a 3 arrêts. De 1901 à 1957, il a été transformé en rack. Dès son apparition, elle a subi de nombreux travaux et reconstructions, la dernière datant de 1988. La corde de Fourvière est la ligne la plus raide de toutes les lignes lyonnaises. Il relie St Jean à la basilique de Fourvière. Elle date de 1900 et 427 m de long, elle a 2 arrêts.

Héritage culturel
Lyon, ville de culture est réputée pour ses grands événements. Dans les quartiers, les acteurs culturels de la ville ont de nombreuses opportunités de collaboration. La culture émerge de ses palais pour le plus grand bonheur des Lyonnais qui participent activement à la vie de leur cité.

Installations culturelles
La pluralité des structures participant à la vie culturelle lyonnaise, fait de la métropole une terre de création et de richesse culturelle. Ils contribuent également à créer une identité unique dans votre arrondissement.

Les musées Gadagne
Situé au cœur du Vieux-Lyon, l’ensemble Gadagne est un magnifique édifice Renaissance abritant deux grands musées: le Musée d’Histoire de Lyon et le Musée Mondial de la Marionnette

Musée d’histoire de Lyon
Gadagne propose des repères et des éléments lyonnais pour comprendre leur environnement quotidien. Pour les nouveaux venus à Lyon, le musée est un point de départ pour découvrir la ville. A partir des 80 000 objets de sa collection, le Musée d’Histoire de Lyon présente les principaux facteurs de l’évolution de la ville: urbanisme, histoire politique et sociale, économique, culturelle, spirituelle et intellectuelle.

Musée mondial de la marionnette
Depuis 1950, le Musée des Marionnettes du Monde est installé à Gadagne. Construite autour de la marionnette Guignol d’origine, la collection compte désormais une collection exceptionnelle de plus de 2000 pièces. Jusqu’à la fermeture du musée au public en 2003 pour d’importantes rénovations, la présentation de la collection de marionnettes faisait partie du parcours du Musée d’Histoire de Lyon. Depuis la réouverture en juin 2009, 9 salles leur ont été entièrement consacrées, au sein d’un espace muséographique autonome.

La bibliothèque municipale
La Bibliothèque Municipale de Lyon est constituée d’un réseau de 16 bibliothèques (la Bibliothèque centrale de la Part-Dieu et 14 bibliothèques et 1 médiathèque présents dans tous les quartiers de Lyon) et 3 bibliobus desservant directement les quartiers ou les collectivités pour adultes ou enfants (résidences pour les personnes âgées, les centres sociaux, les PMI, les écoles, les crèches, etc.). Les missions du « BML » sont multiples. Elles vont de la conservation et de la valorisation d’un patrimoine écrit et graphique considérable (le plus important en France après celui de la BnF), à des actions de promotion du livre et de la lecture dans les quartiers «sensibles», en passant par une forte activité de crédit (environ 3,6 millions de prêts) par an), aide à la recherche documentaire, à l’éducation (notamment pour les étudiants et les écoliers) et aux événements culturels (expositions, conférences, ateliers de lecture ou d’écriture, etc. ). En contact direct avec les mutations de la société de l’information, le BML joue également un rôle important dans l’appropriation des NTIC par le plus grand nombre.

Le théâtre du Point du Jour
Le Théâtre du Point du Jour, ancienne salle de cinéma reconvertie en théâtre, a été fondé en 1969. Il a été dirigé successivement par Michel Raskine et André Guittier de 1995 à 2012, puis par Gwenaël Morin de 2013 à 2018. Le Point du Jour occupe une place spécifique dans l’écosystème théâtral lyonnais. Sa capacité de 280 places en fait un espace de travail apprécié des entreprises et des artistes avant d’accéder aux plus grandes scènes. Il contribue au rayonnement culturel de la Ville et joue un rôle important dans le quartier du Point du Jour. Angélique Clairand et Eric Massé, fondateurs de la Compagnie des Lumas, ont été sélectionnés parmi une cinquantaine d’artistes et compagnies pour diriger le Théâtre du Point du Jour au cours des trois prochaines années, à partir de juillet 2019.

Le nouvel institut franco-chinois
Musée d’histoire et centre de promotion des relations entre Lyon et la Chine, le Nouvel Institut franco-chinois s’inscrit dans une longue histoire des relations sino-lyonnaises.

Événements et festivals

La ferme du Point du Jour
La ferme du Point du Jour, une journée champêtre en centre-ville. La ferme du Point du Jour, organisée par la Mairie du 5e arrondissement en partenariat avec l’association Artisans du Monde, revient le premier samedi d’octobre dans le parc de la mairie pour une journée festive autour des produits locaux, des animaux et de nombreuses animations. Un marché local est proposé par une vingtaine d’exposants aux amateurs de produits authentiques. Une ferme pédagogique permet aux petits et grands de découvrir les animaux de la ferme: moutons, lapins, poules, ânes, dindes … Diverses activités rythment cette journée champêtre imaginée en centre-ville: buvette, balades à poney pour les enfants, coloriage géant, accordéoniste, marionnettes. ..

Un week-end à Saint-Just
Un Week-end à Saint-Just, organisé en partenariat avec les Nuits de Fourvière, a lieu le dernier week-end de juin. Au programme de ces trois jours de fête: un cinéma en plein air, un bal, un spectacle de cirque. Tout public, ouvert à tous et gratuit.

Espaces nature
Côté nature, votre arrondissement vous offre de nombreux parcs ou jardins à proximité, l’occasion de profiter d’un écrin de verdure, que ce soit pour le sport, pour un pique-nique en famille ou pour cultiver votre bien-être.

La Ville offre à ses habitants et visiteurs une multitude d’espaces aux couleurs, ambiances et dimensions très variées.

Heights Park
La colline de Fourvière sert de vitrine au deuxième grand parc de Lyon. Comme son nom l’indique, le parc des hauteurs domine la ville et offre un panorama à couper le souffle, au pied de la Basilique de Fourvière. Le parc relie entre eux différents espaces d’une beauté paisible: du bord de l’ancien Odéon, au jardin de la Visitation, en passant par le cimetière de Loyasse. Nous empruntons différents itinéraires et ascensions étonnantes comme la passerelle des Quatre Vents. Vous pouvez vous aventurer sur le sentier de la Sarra à pied ou en VTT, grâce à un itinéraire balisé à cet effet. Les Jardins du Rosaire permettent d’accéder aux quartiers Saint-Jean et Saint-Paul depuis la Basilique, serpentant doucement à travers terrasses, belvédères et autres esplanades. A vous d’admirer les roses anciennes, les hortensias, les cèdres et les vergers.

Jardin du Rosaire
Sur les pentes de la colline de Fourvière et au pied de la Basilique, un ancien Chemin de Croix rythmé par les calvaires, et bordé de grands arbres et de sous-bois, relie les terrasses et conduit au verger ou aux collections botaniques (roses anciennes et hortensias) enroulant la montée.

Jardin de proximité de Montréal
Depuis les hauteurs de Saint-Just, le jardin situé au bout de la place Abbé Larue est surtout remarquable par sa vue sur la métropole lyonnaise. Il promet néanmoins d’autres «curiosités» artistiques, avec ses transformations récentes, en partenariat avec la Ville de Montréal: un portail, un chemin boisé qui mène à un petit pont, des chaises gravées éparpillées dans l’espace.

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Tags: France