Voiron, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Voiron est une commune française située dans le neuvième arrondissement du département de l’Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois, rattachée à l’ancienne province du Dauphiné. Ville importante au Moyen Âge, Voiron conserve des traces de cette période encore visibles aujourd’hui: l’église Saint-Pierre (édifiée en 752), la tour Barral – vestige du château médiéval – et le quartier de Sermorens, son cœur historique.

Voiron est réputée pour ses entreprises mondialement connues telles que les skis Rossignol, les composants électroniques Radiall, la chocolaterie Bonnat, les boissons aux extraits de plantes Antésite, le tissage Denantes, le grossiste de jouets propriétaire de la marque King. Jouets, technologies sportives Sidas, les célèbres caves de Chartreuse et leurs liqueurs vertes et ambrées …

Voiron est situé à proximité de nombreux sites touristiques dont notamment le lac de Paladru, le site du monastère de la Grande Chartreuse et le parc naturel régional de la Chartreuse dont elle est l’une des trois villes «porte» avec Chambéry et Grenoble. La ville reste donc liée à une activité touristique croissante et gérée par un office de tourisme local, lié à la communauté de communes.

L’histoire
L’histoire de Voiron commence il y a plus de 20 siècles, avec l’installation du peuple gaulois des Allobroges, puis l’occupation romaine. Historiquement, la ville était le siège du comté de Sermorens, un quartier situé à la sortie de la cluse de l’Isère, au pied du massif de la Chartreuse et à l’extrémité du diocèse de Vienne. Cette région frontalière entre le Dauphiné et la Savoie sera un peu plus tard l’objet de nombreux conflits, de 1150 à 1350, entre les différents comtes de Savoie et de Dauphins, ces derniers revenant finalement à ces derniers. Le Voironnais, rattaché au Dauphiné en 1355 deviendra alors définitivement français.

Préhistoire
Sur le territoire de la commune voisine de La Buisse, située à 5 kilomètres au sud-est de la gare de Voiron, la fouille d’une carrière en 1841 a mis au jour une cinquantaine de corps ainsi qu’un mobilier important (lames de silex, bois de cerf dont une pioche ), datant de la période azilienne (épipaléolithique). Un autre site néolithique a été découvert sur la rive sud du lac Paladru, à environ 10 kilomètres au nord de Sermorens.

Antiquité
Au début de l’Antiquité, le territoire des Allobroges s’étendait sur la plupart des pays qui prendront plus tard le nom de Sapaudia (cette «terre de sapins» deviendra la Savoie) et au nord de l’Isère. Les Allobroges, comme beaucoup d’autres peuples gaulois, forment une « confédération ». En fait, les Romains ont donné, pour des raisons de commodité, le nom d’Allobroges à tous les peuples gaulois vivant dans la civitate (ville) de Vienne, à l’ouest et au sud de Sapaudia.

A l’époque gallo-romaine, Salmorungum était un petit village commerçant dont on connaît l’existence par les vestiges de riches villas romaines découvertes lors de la construction du périphérique ouest de la ville actuelle.

De nos jours, la banlieue de Sermorens, située au nord du centre-ville, nous rappelle par son nom le passé romain de la ville. Il y avait aussi un petit oppidum (avant-poste romain) dont le rôle était de surveiller le débouché des gorges de la Morge, situé à peu près sur le site de la tour Barral et qui portait le nom de Castrum Voronis (peut-être l’origine du nom Voiron ).

Moyen Âge et Renaissance
Situé entre la vallée du Rhône et les Alpes, siège de l’ancien royaume de Bourgogne, le comté de Sermorens, probablement créé au IX e siècle, jouissait d’une certaine autonomie politique. Sermorens est, en l’an 800, cité comme archidiacre, et vers 850, comme « pagus » correspondant à ce qui deviendra plus tard un comté. Cette place forte est administrée à partir de la « villa » carolingienne « villa salmoringa » où se tenait en 858 l’assemblée des Trois Provinces, du nom d’une banlieue actuelle de Voiron.

Au Moyen Âge, Voiron n’était qu’un village modeste, mais la ville était déjà un emplacement stratégique qui attirait de nombreux commerçants. En effet, sa position frontalière avec le Dauphiné voisin (il était alors savoyard de 1029 à 1355) lui conféra un avantage commercial indéniable sur ses rivaux (Vienne et Grenoble). De cette époque lointaine, seules de faibles traces subsistent au cœur de la ville. Le château de Barral dominait la ville, la tour Barral était l’un de ses éléments. Cette situation géographique prendra fin dès l’annexion de Voiron par le royaume de France.

Cependant, le comté de Sermorens a dû endurer, comme ses voisins, les comtés de Vienne et de Grenoble, les aléas de l’histoire. Sous réserve de protester contre sa possession entre l’archevêque de Vienne Guy de Bourgogne, et l’évêque de Grenoble, Saint Hugh, le comté de Sermorens finit par disparaître au cours du 12ème siècle.

Le monastère de la Grande Chartreuse est le premier monastère et la maison mère de l’Ordre des Chartreux. Il est situé sur la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse en Isère, à 30 kilomètres de Voiron. C’est l’implantation des Chartreux dans le massif qui leur a donné ce nom.

Au printemps de 1084, maître Bruno, guidé par l’évêque de Grenoble, arriva dans le lieu que l’on appellera désormais «le désert des Chartreux» en raison de son isolement.

Suite à plusieurs avalanches, quelques pillages et enfin l’incendie de 1676, Dom Innocent Le Masson reconstruit le monastère selon un nouveau style architectural, celui que l’on connaît. Les bâtiments sont classés monument historique depuis 1920.

Le 18ème siècle
Au début du 18ème siècle, Voiron, considérée localement comme la petite capitale du massif de la Chartreuse et de ses environs, ou du moins, la ville la plus importante entre Grenoble, Lyon et Chambéry, compte environ 1200 habitants et plus d’une centaine d’entre eux travaillent dans le traitement du chanvre.

80 ans plus tard, on retrouve 1 200 producteurs de chanvre dans le Voironnais ainsi que 2 760 métiers à tisser. Depuis le début du siècle, la production s’organise autour de l’usine voironnaise et les tissus sont marqués pour certifier leur origine. La ville acquiert une grande réputation grâce à ses peintures issues d’un savoir-faire séculaire. Mais les privilèges accordés par Louis XII ont disparu pendant la Révolution. Cependant, la production de toiles ne s’essouffle pas et leur réputation permet de maintenir l’activité sous le Premier Empire, notamment grâce aux commandes de l’armée. Le XIXe siècle voit le déclin de la grande époque de la toile à Voiron notamment à cause de la concurrence du lin puis du coton, ainsi que de la disparition de la marine à voile qui était une grande consommatrice de tissus Voiron.

19ème siècle
Au 19ème siècle toujours, on commence à chuchoter le nom de la ville de Voiron dans de nombreux royaumes d’Europe. Les soies voironnaises sont connues dans toute l’Europe pour leur finesse. Voiron profite alors d’une main-d’œuvre féminine bon marché, logée à l’usine et souvent mal payée. À la veille de la Première Guerre mondiale, l’activité de tissage de la soie utilisait près de 3 000 métiers à tisser.

En même temps l’essor des papeteries au bord de la Morge, la rivière traversant la petite ville, attire de nombreux ouvriers dans la ville et de là commence un nouvel âge d’or. Au 19ème siècle, c’est aussi le rayonnement religieux de la ville grâce à l’audace d’un magistrat ambitieux érigé pour la première fois en 1876, l’église Saint-Bruno de style néo-gothique. On peut également citer l’élévation d’une statue représentant la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, un hommage à Notre-Dame-de-France dans le Puy-en-Velay.

20ième siècle
Vient ensuite le XXe siècle, la révolution industrielle, le déclin de la soie, du papier et l’avènement de l’entreprise phare de la commune: le Rossignol fondé en 1907 par Abel Rossignol. Des familles entières de Voiron, des immigrants italiens arrivés en masse au début du siècle travailleront dans ces usines. La ville se développe, s’agrandit. La population dépasse 15 000 habitants. De grandes industries de renommée mondiale se développent, Voiron verra ainsi naître la société Radiall spécialisée dans la mécanique de précision, voire les jouets Gueydon, dont est issue la marque: King Jouet.

Voiron occupe une place particulière dans l’histoire du syndicalisme français. Le téléfilm Mélancolie Ouvrière de Gérard Mordillat, adapté du livre éponyme de l’historienne Michelle Perrot publié en 2012 aux éditions Grasset, retrace le parcours de Lucie Baud (1870-1913), ouvrière de la soie du Dauphiné qui a mené des grèves à Vizille et Voiron. Ce sera l’une des premières femmes syndicalistes, devenant déléguée syndicale de la soie de Vizille et de Voiron au 6 e congrès national de l’industrie textile à Reims en août 1904.

En 1906, lorsque Voiron, foyer de l’industrie textile où travaillent de nombreuses travailleuses, est frappé par une grève générale du textile déclenchée par les syndicats regroupés autour de la CGT à la suite de baisses de salaire répétées. En réaction, l’union libre des ouvrières du tissage de Voiron (syndicat libre des femmes) est créée sur la base de la morale sociale de l’Église. En 1936, ce syndicat fusionne avec les syndicats libres masculins d’Isère. Par conséquent, Voiron constitue, en quelque sorte, à côté de Lyon et de Paris, l’un des berceaux du syndicalisme chrétien, mieux connu sous l’acronyme CFTC.

La ville change de visage après la Seconde Guerre mondiale, en étendant ses frontières avec de nouveaux quartiers: Brunetière, Baltiss, Le Colombier… Voiron devient une ville moderne et ouverte sur le monde, engagée dans la voie internationale par son dynamisme commercial et son jumelage avec la villes de Herford (Allemagne), Bassano del Grappa (Italie) et Sibenik (Croatie).

21ème siècle
Aujourd’hui pôle économique et administratif majeur du département de l’Isère, avec plus de 10000 emplois, de nouvelles industries, une reconversion difficile après le départ de Rossignol et Johnson & Johnson, Voiron tient à garder sa totale indépendance vis-à-vis – vis-à-vis -vis son énorme voisin, l’agglomération grenobloise et ses 500 000 habitants. Le Pays Voironnais s’emploie à attirer de nouveaux emplois afin de limiter le phénomène des dortoirs affectant déjà la banlieue de Voironnaise. Depuis 2010, en raison de l’étalement urbain entre Voreppe et Voiron, cette commune est considérée par l’Insee comme appartenant à l’unité urbaine de Grenoble.

Tourisme
Capitale du Pays Voironnais, Voiron offre la douceur d’une ville à taille humaine et la convivialité de nombreux services. Situé à 300 mètres d’altitude, au pied des contreforts du Parc Naturel Régional de Chartreuse, Voiron compte un peu plus de 21 000 habitants et offre aux visiteurs un visage accueillant et vivant. Même si Voiron a gardé quelques traces d’un passé médiéval (église Saint-Pierre, quartier Sermorens, tour Barral, etc.), la ville a été remodelée sous l’ère industrielle au XIXe siècle. La papeterie et le tissage ont cédé la place à des entreprises de renommée internationale telles que Radiall, Sidas…

Autre symbole, et non des moindres, de la capitale du Pays Voironnais, l’imposante église Saint Bruno, souvent surnommée «cathédrale» par les Voironnais. Bien que de construction récente (1864), cet édifice s’inspire des cathédrales du Moyen Âge. Derrière l’église Saint-Bruno, la colline Notre-Dame-de-Vouise, surmontée de la statue éponyme, veille sur la ville.

Promenez-vous dans l’un des marchés les plus anciens et les plus importants de la région Rhône-Alpes, où les odeurs, les couleurs et les saveurs éveilleront vos sens. Promenez-vous ensuite dans les rues commerçantes aux façades colorées, où vous trouverez des fenêtres et des terrasses ensoleillées, ou dans le jardin de la ville pour avoir un bol de nature.

Voiron abrite les célèbres Caves de Chartreuse, où est fabriquée cette liqueur séculaire. Considérée comme l’une des plus grandes caves à liqueurs du monde, le secret des chartreux est bien gardé … Vous pouvez faire une visite guidée puis déguster la liqueur emblématique de la région. Les palais sucrés plongeront dans l’univers parfumé de la chocolaterie Bonnat, située en centre-ville, l’une des dernières de France à transformer le chocolat de la fève au produit fini. Voiron est aussi le berceau de la boisson plus que centenaire et sans alcool, connue par plus de 80% de la population française, Antésite (en vente au rayon sirops des supermarchés et des magasins de produits locaux).

Point de repère

Église Saint-Pierre
L’église Saint-Pierre date du IX ème siècle, c’est donc l’un des plus anciens monuments de la ville de Voiron et fait partie des rares traces du passé médiéval de la ville avec la tour Barral, et le quartier Sermorens.

Construit au pied d’une colline déjà occupée à l’époque gallo-romaine, il aurait été construit sur une chapelle domaniale privée datant de l’époque carolingienne et a ensuite été transformé en église paroissiale. Les fidèles accédaient à l’église médiévale avec un clocher, et c’est au XVe siècle qu’elle fut agrandie par la construction de cinq chapelles gothiques annexes.

De nombreux travaux de remaniement ont eu lieu sur cet édifice religieux notamment en 1826, 1921 et 1927. La sobriété de l’intérieur qui est encore visible aujourd’hui date de 1965. rénovation Deux tableaux du 17ème siècle ornent ce lieu de culte; un tableau sur bois de la chapelle Saint-Joseph datant de 1821 représente le vœu de Louis XIII. L’autre est une peinture d’école flamande sur toile montrant une descente de croix. Un autre tableau plus récent décore également l’église, il s’agit d’une Vierge à l’Enfant, qui fut offerte en 1821 par Dode de La Brunerie. Le mobilier se compose de stalles situées dans le chœur et d’une chaise au fond de l’église du 18ème siècle. Les deux confessionnaux ont été construits par un charpentier de la commune, M. Chartrousse, et datent de 1803.

Les visiteurs arrivant à Voiron par l’avenue Jules-Ravat découvrent l’imposant bâtiment. Malgré quelques croyances locales tenaces, Saint-Bruno n’est pas une cathédrale mais une église paroissiale, une cathédrale étant le siège de l’évêque chargé de s’occuper du diocèse. Retour sur 150 ans d’existence d’un bâtiment qui a fait beaucoup parler.

Le 6 août 1864, la première pierre est posée en présence du préfet, de l’évêque d’Isère et d’une importante population de Voironnaise. L’événement est célébré en grande pompe sous l’égide du maire Frédéric Faige-Blanc, qui a confié à l’architecte Berruyer la réalisation de ce projet. Le gros œuvre, assuré par les entrepreneurs grenoblois Palud père et fils, ainsi que la toiture, sont terminés en 1872. Mais la chute du Second Empire et le manque d’argent interrompent les travaux. Ce n’est que le 22 mai 1883 que l’évêque de Grenoble consacre solennellement l’église Saint-Bruno.

Dès la genèse du projet, l’ambition municipale d’avoir un bâtiment digne de Voiron s’est heurtée à l’épineuse question de son financement. La coquille est financée par la collecte de la subvention, un prêt, la vente de l’église augustinienne et des aides d’État. La mobilisation des riches Voironnais a permis de financer la décoration intérieure et le mobilier. L’Ordre des Chartreux est le bienfaiteur le plus important: don de 100 000 francs, financement d’une cloche et d’une partie des vitraux. Les propriétaires de l’industrie voironnaise participent également à l’aboutissement du projet: la famille Monnet-Daiguenoire propose une cloche, un Christ en croix, un lustre et les portes en bois; la famille Poncet finance en partie l’orgue à tuyaux et le chemin de croix; L’achat d’occasion de l’orgue à tuyaux permet des économies substantielles.

La façade a deux clochers avec des flèches. Ceux-ci sont en moellons de tuf et les éléments décoratifs en ciment moulé. L’utilisation de ce dernier matériau était une nouveauté dans ce type de construction, et l’église en bénéficiait ainsi à peine 10 ans après l’ouverture de la première cimenterie de la Porte de France à Grenoble. Le calcaire provient de carrières de l’Isère ou du département de l’Ain.

Pour des raisons d’économie et de choix esthétique, l’aménagement intérieur actuel a été achevé dans les années 1920. Confessionnaux, stalles en chêne et clôture basse du choeur ont été réalisés par des artistes lyonnais (ateliers Boisard et Aubert), sont installés entre 1874 et 1901 et sont encore visibles aujourd’hui. L’orgue, construit en 1883 par les frères Callinet et Rouffach, a été classé monument historique en 1973. Il faudra attendre les années 1920 pour voir l’intérieur de l’église orné de peintures murales réalisées par l’Italien Marinelli et de quatre peintures montées présentes dans le chorale. Le peintre grenoblois Joseph Girard est l’auteur des peintures. Les 17 lustres ont été installés en 1915 et financés par le legs de Constance Neyroud. Trois des quatre cloches proviennent des ateliers de fonderie de Lyon. Des ébénistes angevins travaillaient également dans le bâtiment.

La durée de l’aménagement intérieur (50 ans) s’explique par la volonté de la Ville de rechercher l’unité stylistique. Tous les éléments décoratifs et le mobilier sont inspirés du style gothique, caractérisé notamment par l’omniprésence des fenêtres à arc en ogive et l’utilisation d’élégantes verrières. La proximité du couvent de la Grande Chartreuse a influencé une partie du thème des œuvres présentes: peinture représentant l’évêque de Grenoble bénissant Saint Bruno, vitraux racontant la vie de ce dernier. Le reste des éléments décoratifs rappelle la vie du Christ et des saints souvent honorés en France.

L’utilisation originale du béton et l’uniformité stylistique du bâtiment ont valu à l’église son statut de monument historique en 2007.

Patrimoine religieux

Église Saint-Bruno Voiron
L’église Saint-Bruno du 19e siècle est l’œuvre de l’architecte diocésain Alfred Berruyer (1819-1901) qui y fit construire un monument de style néo-gothique inspiré des cathédrales du XIIe siècle. L’église est inscrite depuis 1994 à l’inventaire des monuments historiques, puis a été classée par décret du 11 janvier 2007, et est un monument régional important pour son architecture en ciment. L’orgue a également été classé monument historique en 1973.

Église Saint Joseph de Paviot
Une dernière église, Saint Joseph, dite Paviot, du nom d’une localité en bordure de Saint-Jean-de-Moirans, est contemporaine.

Chapelle de la grâce
La chapelle Notre Dame des Grâces est située rue Grenette. Connue sous le nom de « Pénitents Blancs », elle a été construite à la fin du XVIIe siècle et reconstruite en 1910. Elle est actuellement dévolue au culte évangélique sous le nom de Chapelle de la Grâce. La statue extérieure de la Vierge donnant sur la rue a été déposée.

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Chapelle Notre-Dame des Victoires
Le groupe scolaire privé Notre Dame des Victoires – Les Oiseaux possède sa propre chapelle privée, construite en 1884.

Chapelle de l’hôpital
La tour de l’hôpital de Voiron abrite une chapelle au rez-de-chaussée, toujours en activité.

Chapelle de la Brunerie
Le Domaine de la Brunerie comprend une petite chapelle, qui est située à proximité du château, au nord du territoire.

Monastère de la Visitation
La commune abrite le monastère de la Visitation « Notre Dame du May » affilié à l’Ordre de la Visitation de Sainte Marie fondé en 1834 par Adèle de Jussieusur le Domaine du May, une ancienne propriété noble offerte à l’Ordre. Le monastère comprend la chapelle Saint Joseph.

Patrimoine civil

Fontaine de la place d’Armes
La fontaine de la place d’Armes est située en face de l’église Saint-Bruno au pied de sa place. Il a été érigé en 1826 par le maire Hector Denantes. Il était prévu d’ériger une fontaine à cet endroit depuis 1786 afin de faire face au développement de ce quartier. Mais ce n’est qu’en 1822 que M. Denantes décida de rencontrer un entrepreneur de fontaines à Lyon, et ce fut M. Blandin qui fit la statue. La fête inaugurale a eu lieu le 4 novembre 1826.

Domaine de La Brunerie
Le domaine de La Brunerie (Guillaume Dode de La Brunerie), situé à proximité de la zone commerciale des blanchisseries, abrite aujourd’hui le CREPS Rhône-Alpes. Il comprend un château du 17ème siècle et un parc.

Tour de Barral
La tour Barral date du 13ème siècle, elle faisait partie du système défensif de Voiron, la commune étant à l’époque, et à partir du 11ème siècle, une enclave en territoire savoyard de la pomme de terre. C’est à cette époque et sous l’impulsion de Pierre II de Savoie que le château qui avait une forme de parallélogramme et la double paroi qui descendait sur la colline sont nés à Voiron. Une tour de 11,50 m de diamètre se dressait sur le point le plus élevé du site. Les Dauphinois ont pris le château à plusieurs reprises et c’est à la suite du traité de Paris de 1355 qu’Amédée VI abandonna ses possessions qui étaient situées à l’ouest de Guiers qui comprenaient les châteaux de Voiron et de Tolvon (sur la commune de Saint-Étienne-de-Crossey ) qui ont été livrés au Dolphin en 1377.

Plus tard, environ la moitié de la famille Viriville du XVIIIe siècle reconstruisit le château resté en ruine, puis il fut racheté par la famille de Barral qui céda le château en 1910 à la ville, qui construisit l’hôpital actuel sur ce site. La tour est un témoin du passé de cet ancien château et a pris le nom de la dernière famille qui en était propriétaire. Il ne reste aujourd’hui qu’un étage, avec son plafond voûté, une porte et deux fenêtres, chacune avec un arc en plein cintre .. Vous pouvez accéder à la tour soit par un chemin partant de l’arrière de l’hôpital, près du parking silo, soit par un chemin au départ du 77 rue Saint Vincent.

Tour du Pas de la Belle
Vestiges de la tour du Pas de la Belle. La tour a été ruinée au 17ème siècle

Monument commémoratif de guerre
Le monument aux morts du sculpteur Gaston Dintrat où une Victoire ailée tient une couronne dans chaque main et protège les morts. Le mobile de 1871 et le poilu de la grande guerre sont unis dans la mort. Deux cariatides, représentant le deuil et la douleur, veillent sur le monument.

Caves Chartreuse
Les caves de la Chartreuse de Voiron sont désormais le seul lieu de production de la liqueur éponyme des Pères Chartreux. Accueillant chaque année plus de 150000 visiteurs qui pourront découvrir les anciens alambics en cuivre centenaires à côté desquels se trouvent des alambics ultra-modernes permettant aux chartreux de maîtriser toutes les étapes de la distillation depuis leur monastère de la Grande Chartreuse situé à Saint-Pierre-de- Chartreuse, 25 kilomètres plus loin. Les 130 plantes nécessaires à la préparation du monastère chartreux sont cueillies par les chartreux et préparées dans la salle des plantes du monastère, pour être ensuite envoyées dans de grands sacs en toile à la distillerie. Les caves et la distillerie sont installées depuis 1935 sur la commune de Voiron après avoir été successivement installées au monastère de la Grande Chartreuse, à la Fourvoirie (Saint-Laurent-du-Pont), à Tarragone (en Espagne) puis à Marseille. Ce sont les plus grandes caves à alcool du monde.

Notre Dame de la Vouise
La statue et la table d’orientation de Notre-Dame-de-Vouise sont situées sur la colline de Vouise.

Culminant à 737 mètres au-dessus de Voiron, la tour supportant la statue de Notre-Dame-de-Vouise offre une vue panoramique sur la ville et les massifs de la Chartreuse et du Vercors. La statue, financée par une souscription lancée par Voiron en 1864, a été construite par un chaudronnier de Saint-Laurent-du-Pont, Charles Herold, qui a réalisé ici une réplique en cuivre à l’échelle 1/2 (ou 7 m de haut) de celle de Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay. Elle fut d’abord exposée sur la place du marché, puis transportée en morceaux sur son piédestal en 1868. Il y a trois voies pour se rendre à la statue en une trentaine de minutes, puis il reste à monter 90 marches pour atteindre le sommet de sa tour.

Héritage culturel
La ville de Voiron abrite les édifices culturels suivants sur son territoire:

Le grand angle
Cette salle de spectacle, créée en 1982, compte de 300 à 1700 places ou 2400 avec la fosse. Depuis plus de trente ans, cette salle accueille les plus grands artistes de la chanson, de la musique, de la danse et du théâtre. Une scène de 300 m 2 de surface scénique et 100 mètres de dégagement scénique, avec une grille technique équipée assure une qualité idéale de mise en forme de tous les spectacles.

Cinémas
Le cinéma Passr’L est composé de deux complexes et de douze salles, dont le cinéma Passr’L Le Mail, situé au 4, rue des Fabriques et le cinéma Passr’L Les Ecrans, situé rue Georges Clemenceau.

L’espace Mosaic
Cet espace comprend un (MJC) avec un bâtiment associatif ouvert à tous, dès l’âge de trois ans et «ambiance» café-concert

La médiathèque Philippe-Vial
Cette installation municipale de la Ville de Voiron a été inaugurée en janvier 2001. Le bâtiment a été conçu par le cabinet d’architectes Charon-Rampillon. La médiathèque couvre une superficie de 1 550 m 2 et propose un large choix de documents à consulter ou à emprunter (livres, livres enregistrés et grand format, journaux et magazines, CD audio et partitions, CD-ROM et DVD). Tous ces documents sont répartis sur cinq espaces: les secteurs Jeunesse, Actualités, Adolescents et adultes, Musique et la salle d’étude de 35 places.

Le musée Mainssieux
Ce site est labellisé «Musée de France». Le musée a pour origine le legs de Lucien Mainssieux (1885-1958) à sa ville natale en 1958. La visite commence à partir de la salle de réception du rez-de-chaussée, où des silhouettes découpées rappellent Mainssieux et son temps. Au premier étage, deux salles sont dédiées à « Mainssieux collector » et « Un voironnais à Paris ». Au deuxième étage, la salle 3 amène à découvrir « Une vie entre peinture et musique », étant Mainssieux aussi un bon musicien, et la salle 4 présente la relation entre « Mainssieux et la Méditerranée »

La théorie des espaces courbes
Lieu de création, d’expérimentation et d’exposition. C’est en 2012 que François Germain, artiste professionnel, achète un ancien bâtiment artisanal d’environ 130 m2, rue Gambetta. En juin 2013, ce bâtiment devient un espace d’exposition et une résidence artistique. TEC est basé sur le volontariat et l’activisme et refuse toute subvention pour être un lieu d’expression totalement indépendant. Depuis, le centre d’art alternatif a organisé dix-sept expositions, présenté cinquante-trois artistes et reçu 10 000 visiteurs. Le TEC est présenté comme « une utopie en mouvement ».

Salle des fêtes de Voiron
Cette salle située sur la place Jacques-Antoine-Gau est accessible aux citoyens et associations. D’une capacité de 460 personnes, cette salle est équipée de tables et chaises, et d’une cuisine professionnelle.

Événements et festivals

Grands rassemblements et festivités locaux
La foire de Saint Martin
La foire annuelle de la Saint-Martin, célébrée les 10 et 11 novembre, a été créée en 1356.

Ces dernières années, près de 650 forains, commerçants et associations se sont installés dans les rues de la capitale de la Chartreuse et plus de 200 000 personnes sont venues découvrir leurs stands lors des dernières éditions. Ce sont les comtes de Savoie qui régnaient encore à cette époque sur la ville de Voiron qui accordèrent aux habitants de la commune le droit de profiter d’un marché hebdomadaire, tous les mercredis, et d’une foire annuelle le 11 novembre, jour de la Saint-Martin.

A l’origine cette foire visait à permettre des échanges entre les communautés villageoises voisines mais très vite elle fut un certain succès et les administrations locales de l’époque accordèrent au champ de foire une journée supplémentaire, le 10 novembre, à la Saint-Martin. Pendant cette période, la plupart des forains étaient des boulangers, des marchands de bétail, des drapiers, des agriculteurs, des fromagers, des meuniers, des bijoutiers venant de toute la France pour vendre leurs produits. Les seules années où la foire aurait été annulée, seraient 1714 et 1715 suite à des épidémies de bétail affectant une grande partie des troupeaux. Aujourd’hui, les animaux ne sont plus à la foire, et les drapiers ont été remplacés par les marchands de vêtements, mais Saint-Martin est toujours un lieu de rencontre pour flâner et rencontrer des artisans de la région.

Le festival international du cirque
Cet événement artistique, qui accueille plus de 20000 personnes, s’est déroulé de 2015 à 2018 à Voiron au Domaine de la Brunerie, sous un chapiteau de 4000 m2. En 2019, ce festival revient dans la ville de Grenoble

Autres événements
Le marché bihebdomadaire, ouvert les mercredis et samedis, situé sur le mail entre la mairie et l’église Saint-Bruno. Ce marché compte près de 250 exposants et se présente comme l’un des plus grands marchés de l’Isère.
Le salon du vin et de la nourriture a généralement lieu en novembre. La 27 ème édition s’est déroulée les 4 et 5 novembre 2017 à la salle des fêtes de Voiron en présence d’une quarantaine de producteurs et professionnels de l’industrie agroalimentaire.
Le festival du cinéma italien est organisé chaque année par l’association Amitié Voiron Bassano et qui célèbre le cinéma italien. Une dizaine de films dans leur version originale sont projetés dans les deux cinémas de la ville.
Le Festival des Cultures du Monde existe depuis près de 30 ans et invite chaque année des pays du monde entier à partager leurs cultures. Traditionnellement, ce festival offrait à l’occasion de sa cérémonie de clôture un énorme bœuf à la broche que tout le monde partageait autour de chants, danses et musiques du monde entier. Au 20e et x11e siècle, ce bœuf est remplacé par un barbecue géant.

Événements sportifs
le Roc de Chartreuse (course de montagne qualificative pour l’Ultra-Trail autour du Mont-Blanc).
la Voironnaise.

Héritage naturel

Les jardins publics
Le jardin de la ville, situé à proximité de la mairie, est un héritage d’un domaine de la famille Becquart-Castelbon. La mairie marque l’entrée de ce parc municipal qui s’étend sur 30 400 m 2 de verdure et de parterres multicolores grâce aux nombreuses espèces de plantes qui les composent, comme les myosotis, les pensées, les pétunias, les tulipes, etc. le jardin de la ville comprend également près de trois cents espèces d’arbres différentes: cèdre, chêne, érable, magnolia, châtaignier, pin, ginkgo, dont certaines sont centenaires et un platane de près de deux cent cinquante ans sur cinquante de hauteur pour un tronc de six mètres de circonférence, dont la taille et l’âge ont éloigné la fédération Auvergne-Rhône-Alpes de la conservation de la nature pour le classer parmi les arbres remarquables de la région. Canards, daims,

Jardin de la ville
Le Jardin de Ville compte 300 arbres différents, dont beaucoup ont 100 ans. A voir: le vaste étang, les canards, les oies, les cerfs, la pelouse aux parterres colorés et une ruche urbaine, installés pour favoriser la biodiversité.

Parc de la grille
Jardin à la française conçu par Maximilien Ernest Curten, élève du jardinier de Versailles Le Nôtre au 17e siècle. La Grille, à laquelle le parc doit son nom, est un chef-d’œuvre de la ferronnerie.

Parc de l’Orgère
Ce parc (début 1900) annonce l’avènement du béton moulé dans l’art des jardins.

Mairie de Massieu-parc
Créé vers 1850 par Mme et M. de Pélagey, passionnés de botanique, ce parc offre une grande diversité d’arbres remarquables principalement d’Afrique ou d’Amérique. Sentier découverte (1 km). Découvrez également l’étang pédagogique, le parc …

Parc du Domaine Saint Jean de Chepy
Entourant le Domaine Saint Jean de Chepy avec ses 10 hectares, le parc du Domaine est un lieu atypique, mêlant nature, art et patrimoine.

Parc du château de Virieu
Recréés sur leur modèle original du XVIIe siècle, ces jardins sont constitués de trois parties: au sud le jardin d’accueil et le verger-potager; à l’ouest, les terrasses se terminant par le belvédère. Ils sont protégés en tant que monuments …

Parc du Clos des Chartreux Tullins
Lieu idéal pour une balade en famille, le parc du Clos des Chartreux vous offrira une vue sur la Chartreuse et le Vercors, en poursuivant votre balade jusqu’au belvédère. 4 parcours d’orientation pour tous niveaux: sports bleus, rouges, verts et sports handicapés …

Parc du château de Longpra
Conçu au XVIIIe siècle mais resté inachevé, le parc à la française mène à la cour d’honneur du château en forme d’étoile et bassin central octogonal. Au nord, une plantation de

Floraison
En mars 2017, la commune confirme le niveau «une fleur» au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense la floraison de la commune pour l’année 2016 .. En 2014, elle avait reçu «deux fleurs».

Patrimoine forestier, faune et floral
La ville de Voiron possède un espace naturel d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), ce remarquable territoire naturel fait partie du patrimoine naturel de la commune. C’est la roselière de la Teissonnière, est un type ZNIEFF situé exclusivement sur le territoire de la ville de Voiron, c’est comme son nom l’indique une zone humide où poussent principalement des roseaux. Ainsi cet espace qui occupe le fond de la vallée de la Teissonnière présente un grand intérêt pour de nombreux amphibiens tels que les crapauds (Bufo bufo), les grenouilles (Rana dalmatina), les salamandres et les tritons qui trouvent ici un lieu propice à la reproduction de leur espèce. Cependant, un talus érigé au milieu de la vallée menace la zone humide,

Chaque année sur le site de la Teissonnière, le Comité écologique de Voiron-Chartreuse, association créée en 1975 organise une campagne de protection des amphibiens par la pose de filets le long de la route, ce site étant le plus long à protéger en Isère (1 km), et plus de 6000 amphibiens seraient ainsi sauvés chaque année du crash.

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Tags: France