Vizille, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Vizille est une commune française située, géographiquement dans la vallée de la Romanche, administrativement dans le département de l’Isère et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Vizille a une histoire fascinante de résistance, des guerriers allobroge aux résistants de la Seconde Guerre mondiale, de l’Assemblée de Vizille qui a jeté les bases de la Révolution française aux industriels qui maîtrisaient la terrible force de l’eau, les générations successives ont rivalisé de ténacité .

Anciennement rattachée à la province du Dauphiné et berceau de la Révolution française et située sur la route Napoléon, Vizille abrite le musée de la Révolution française, logé dans le château de François de Bonne (1543-1626), duc de Lesdiguières, dernier connétable de France, gouverneur du Dauphiné, ancien seigneur des lieux.

Lieu de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par les combattants locaux. Vizille a un passé riche en événements historiques qui témoignent encore aujourd’hui de la présence de ce château du xvii e siècle et de son domaine qui furent, pendant plus d’un siècle, l’une des résidences officielles du président de la République française.

La majeure partie du territoire Vizillois et la quasi-totalité de la zone urbanisée se situent dans un bassin formé par la Romanche, rivière qui longe le territoire communal dans sa limite ouest. Le village central qui s’articule principalement au nord et au nord-ouest du domaine du château (qui occupe une grande partie du territoire communal), compte de nombreuses maisons dites «de ville» ainsi que des immeubles de faible hauteur regroupés en blocs et ayant pour but principal de logement privé.

L’histoire
De l’Antiquité à la Révolution, Vizille s’est liée à un idéal de patriotisme et de courage face à l’envahisseur. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un journal de la presse résistante a pris le nom de ce peuple gaulois. Il est encore aujourd’hui synonyme d’esprit d’indépendance et de liberté, et fondateur d’une culture alpine.

La période dauphinoise
Les comtes de Grésivaudan installent le premier Château sur le Rocher de Vizille. Guigues III, le premier à s’appeler Dauphin, mourut au château de Visiliae en 1128. Vizille était en partie la terre des Dauphins et en partie la terre de l’évêque de Grenoble. C’est contre Mgr Aymon de Chissay qu’en 1378, les Vizillois se sont soulevés. Ils ne supportent plus la dureté de son administration et Vizille déclenche le soulèvement populaire. L’évêque est assiégé dans son palais et se réfugie à Chambéry. Le roi de France rétablit l’ordre.

Les guerres de religion
Vient ensuite l’ère des guerres de religion aux XVIe et XVIIe siècles. L’importance stratégique de Vizille en fera un sujet de guerre pendant plusieurs décennies. Prise et reprise, la ville passa aux mains des catholiques et des protestants, jusqu’au jour où les Vizillois retrouvèrent leur «maître»: François de Bonne de Lesdiguières, chef des protestants du Dauphiné. Henri IV le nomma lieutenant général du Dauphiné, maréchal de France, pair et duc de Lesdiguières et enfin, après son abjuration, grand connétable des armées du roi, gouverneur de Picardie Bourbonnais et Artois. Il rachète la Terre de Vizille en 1593 et ​​fait construire le château actuel de 1611 à 1620 dans un immense parc de 130 hectares.

Révolution française
En juin 1788, Grenoble se révolte. Se sentant menacées par la hausse du prix des denrées alimentaires, les familles protestent et ordonnent aux parlementaires du Dauphiné de porter leurs revendications à l’attention du roi de France Louis XVI. Ces parlementaires ne reçoivent rien des ministres parisiens et sont expulsés de la ville de Grenoble. La colère populaire gonfle. Le 7 juin 1788, le gouverneur du Dauphiné envoie sa garnison réprimer les émeutiers grenoblois qui montent sur les toits et lancent une pluie de tuiles sur les soldats. C’est le fameux «Tile Day», premier germe de la révolte qui deviendra Révolution.

Le 21 juillet, 491 représentants des Trois Ordres du Dauphiné – 50 prêtres, 165 nobles et 276 représentants du Tiers État, dont Mounier et Barnave – se retrouvent au Château de Vizille dans la salle du Jeu de Paume. «Vizille, berceau de la Révolution ou de la liberté», ces qualificatifs montrent l’immense impact de l’Assemblée de Vizille car elle dépasse le cadre d’une province, elle lance un appel à toute la Nation pour définir au passage des États généraux un nouvel ordre politique, vaste mouvement qui aboutirait aux bouleversements de l’été 1789 et à la chute de la monarchie absolue.

Napoléon et les cent jours
Ayant quitté Golf-Juan le 1er mars 1815, où il débarquait de l’île d’Elbe, Napoléon remonta la route alpine avec mille soldats. C’est le 7 mars à midi dans la «prairie de la rencontre» à Laffrey (7 km de Vizille) que les soldats royalistes attendent les genoux au sol prêts à tirer. Napoléon seul face à son sort s’avance et dit: «Soldats, s’il y en a un parmi vous qui veut tuer son empereur, me voici!». Feu! Crie le jeune capitaine Randon et voici un énorme cri: «Vive l’empereur!»

Peu de temps après, Napoléon entre à Vizille, il est immédiatement entouré par la foule, l’enthousiasme est à son comble. Le maire l’attend: «Sire, bienvenue à Vizille, c’est ici que la Révolution est née, c’est dans ce château que nos représentants ont réclamé nos droits et nos privilèges. c’est à vous de leur faire respecter … ». Napoléon a répondu: «Je ne veux que le bonheur et la gloire des Français, c’est pour leur assurer la jouissance des bienfaits de la Révolution que je suis revenu de l’Ile d’Elbe, comptez sur moi car je compte sur vous». Le soir même l’Empereur dira: « Jusqu’à Grenoble, j’étais un aventurier, à Grenoble, j’étais un prince … ».

Lors de la Restauration de la Monarchie en 1815, après l’épisode des Cent-Jours Napoléon, c’est à nouveau à partir de Vizille que la conspiration menée par Didier pour favoriser le retour de Napoléon Ier allait commencer. Il échouera dans un bain de sang aux portes de Grenoble.

La révolution industrielle
Depuis l’antiquité on a trouvé le long des rivières alpines des moulins, des batteurs, des forges, des martinets actionnés par une roue mise en mouvement avec le simple poids de l’eau tombant d’une certaine hauteur. Au XIe siècle, il y avait des forgerons, cordeliers et selliers qui utilisaient ses eaux sur les bords de la Romanche. Il y avait aussi beaucoup de bois à proximité dans nos forêts et de très nombreuses mines. A la fin du XVIIIe siècle, un bourgeois entreprenant de la région, Claude Perier, rachète le château abandonné aux descendants de Lesdiguières et y installe une imprimerie de tissus.

A partir de 1824, la vallée de la Romanche attire l’industrie métallurgique. L’industrie du papier suit quelques décennies plus tard. Au tournant du siècle suivant, les premières centrales hydroélectriques exploitant la force des eaux romanches alimentent des fours électriques et des cuves d’électrolyse. Au XIXe siècle, Vizille était devenue la ville la plus industrialisée des Alpes du Nord. Les sources, jaillissant de partout dans Vizille, produisaient une eau limpide, claire et magnifiquement pure. Une force considérable et inépuisable. Une fois introduit dans ses tuyaux, le charbon blanc, comme on l’appelle, transforme son énergie en électricité. Ensuite, le progrès suivant était la transmission de l’électricité. C’est encore une découverte faite par Marcel Desprez, entre Vizille et Grenoble (1883-1884). Le charbon blanc était en concurrence avec le charbon noir. C’est aussi le début des tramways,

La main-d’œuvre était très bon marché et travaillait dur. Il est venu gratuitement des environs de Vizille, de l’Oisans, de la Matheysine, du sud de Grenoble et quand cela ne suffisait pas, nous le cherchions à l’étranger et la vallée devient un lieu où l’on parle russe, italien, chinois… Les conditions de travail étaient difficiles dans les nombreuses usines de Vizille où il y avait plusieurs milliers d’ouvriers, mais aussi des ouvriers, dont l’une, Lucie Baud était l’une des figures du syndicalisme dès le départ. du XXe siècle et conduit à de graves grèves.

En 1916, des usines chimiques sont créées à Jarrie et à Pont-de-Claix. Une épopée industrielle à découvrir au musée de la Chimie de Jarrie, au musée de la Romanche à Livet-et-Gavet et à l’ancien musée de Champ-sur-Drac.

La résistance pendant la Seconde Guerre mondiale
Dès 1942, des groupes de résistance se créent à Vizille: Combat, Francs Tireurs et Partisans (FTP), Armée secrète… Une fois de plus la répression est terrible: les 17 et 18 février 1944 l’armée allemande encercle Vizille, une vingtaine de Vizillois sont arrêtés et déportés, plusieurs autres ont été abattus.

Le 22 août 1944, c’est les armes à la main que les Vizillois, aidés des membres du FTP, du maquis de l’Oisans et des armées alliées, libèrent leur ville. Beaucoup d’entre eux ont été tués lors des combats qui ont eu lieu lors de l’assaut de Vizille et dans la vallée de la Romanche. Le 5 septembre 1944, les Comités Départementaux de Libération des Hautes-Alpes, Drôme, Rhône, Savoie, Haute-Savoie et Isère, issus de la Résistance se réunissent au Château de Vizille. Ensemble, ils ont affirmé lors d’une assemblée solennelle « leur volonté de réaliser les véritables libertés républicaines et d’instaurer un système de justice sociale ». Cet appel a naturellement pris une résonance particulière dans la ville du «berceau de la Révolution française».

De nos jours
Un cadre naturel exceptionnel et un destin historique font de Vizille une escale qui accueille chaque année des dizaines de milliers d’amoureux de la beauté et du patrimoine. «Berceau de la Révolution française», la ville est aussi pour ses habitants et visiteurs un lieu de détente, d’animation et d’événements culturels, sportifs et festifs.

La RN 85, plus connue sous le nom de route Napoléon, relie Vizille à Matheysine et au sud du département. La RD 91 fait de Vizille un point de départ privilégié pour les stations de l’Oisans. Une voie rapide relie Vizille à l’A480, pour un accès facile à l’agglomération, à la rocade sud desservant le Grésivaudan et à l’A51.

Dans un cadre de vie préservé, une urbanisation à taille humaine, un environnement et des équipements de qualité, Vizille joue pleinement son rôle de centre-ville et de centre de services et d’activités. De nombreux services publics et équipements éducatifs (collèges et lycées), sportifs (stades, gymnases, etc.), culturels (cinéma, auditorium, médiathèque, salle de conférence et de fête) sont à la disposition de la population et du public. «une vie communautaire riche et diversifiée.

Héritage historique
Le château Lesdiguières et l’église Notre-Dame de Vizille sont classés aux Monuments Historiques

Vieille ville de Vizille
Joyau de Vizille, le château de Lesdiguières construit entre 1600 et 1619 est aujourd’hui un domaine départemental. Avec son parc de 100 hectares, il forme un ensemble qui abrite le musée de la Révolution française et un parc animalier où les cerfs et divers oiseaux vivent en semi-liberté.

Rassemblée au château le 21 juillet 1788 par le député Barnave, l’Assemblée des députés du Dauphiné signe le premier acte d’une ère nouvelle préfigurant les États généraux de 1789. Vizille devient le «berceau de la Révolution française».

Le village central qui s’articule principalement au nord et au nord-ouest du domaine du château (qui occupe une grande partie du territoire communal), compte de nombreuses maisons dites «de ville» ainsi que des immeubles de faible hauteur regroupés en blocs et ayant pour but principal de logement privé. Ce secteur dispose également d’immeubles accueillant des équipements publics et des services de proximité (dont la mairie) situés à proximité d’une rue centrale appelée rue du Général de Gaulle (anciennement Grand’rue) et qui regroupe de nombreux commerces de proximité. la présence d’une chapelle passant sous le domaine permet de relier le bourg central à la partie est de la commune (arrondissements d’Allas et Corniers)

On peut noter dans la périphérie immédiate de l’arrondissement, notamment au nord de celui-ci, la présence d’immeubles de constructions de type résidentiel plus moderne et d’immeubles de type industriel et commercial.

Château et domaine départemental Vizille
Le domaine départemental de la Vizille est situé aux portes de Grenoble et du massif de l’Oisans, sur la RN 85 Route Napoléon. Sur le même site, un patrimoine prestigieux représenté par le château de Vizille avec un musée, et le parc du domaine départemental de Vizille composé de jardins et d’un parc animalier. Le domaine est ouvert au public, l’entrée est gratuite.

Le château de Vizille, ancien château du duc de Lesdiguières qui a ensuite appartenu à la famille Casimir-Périer, devient résidence des présidents de la République française avant d’être vendu au Conseil général de l’Isère.

Les jardins du parc du domaine départemental de Vizille s’étendent en face du château sur une centaine d’hectares. Ils étaient autrefois le terrain de chasse privé du duc de Lesdiguières. Ils comprennent de grandes étendues de pelouses bordant un canal, des parterres à la française, une forêt aux arbres centenaires aux essences multiples, une roseraie et un parc animalier d’une soixantaine d’hectares. De nombreuses espèces d’oiseaux se retrouvent sur les pelouses: canards, cygnes, oies, hérons, etc. Les eaux courantes du canal sont peuplées de truites et de carpes. Un petit train permet de le contourner par les allées cavalières, d’avril à octobre.

Le Prieuré
Situé dans le cimetière, le plus ancien établissement religieux de Vizille, le monastère de Sainte-Marie-de-Visiliae aurait déjà existé en 726. L’abbaye de Cluny en devient propriétaire et construit un prieuré sur ce site à partir de 993. église du xii e siècle, elle reste le portail de façade roman le plus remarquable de la Dauphine, classé monument historique. Le linteau et le tympan sont en marbre Notre-Dame de Mésage. Au centre du tympan sculpté se trouve le Christ entouré des quatre évangélistes, tandis que sur le linteau se trouve la dernière Cène. La tête et les mains ont été enlevées ou mutilées par les protestants pendant les guerres de religion.

Le château de paille
Le village s’est développé au pied de l’affleurement rocheux, sur un espace en pente et exigu à l’abri des crues de la Romanche. Ce quartier aux toits de chaume dit «château de paille», accessible par une allée située en face de la mairie, a été en partie détruit par un incendie.

Le château de Roy
Accessible par le quartier du château de paille ou en montant à gauche de l’entrée principale du château, l’ancienne forteresse remaniée aux xiv e, xv e et xvi e siècles, fut l’une des places fortes des comtes d’Albon. Les dauphins y séjournaient fréquemment. En 1349, avec le transfert du Dauphiné en France, le château devient château royal. Il a été dévasté par un incendie à l’époque de Lesdiguères.

De cet ensemble reste la tour de récupération dans la construction du xvi e siècle Lesdiguères et une partie des murs qui entouraient le château. Depuis le jardin on découvre un point de vue sur le massif de Belledonne et la vallée de Vaulnaveys.

La mairie
Ce bâtiment auquel on accède par la rue du Général de Gaulle, a été construit place Stalingrad à l’emplacement de deux hôtels particuliers de la fin du xviiième siècle, appartenant à la famille des Viennois. La façade design symétrique est l’oeuvre de l’architecte Alfred Berruyer. Un très bel escalier balustre en pierre mène aux deux étages. A proximité, sur le devant du Café de la Paix, on peut remarquer un méridien du XIX ème siècle, indiquant la période de l’année en fonction du soleil.

La « Marianne » de Vizille
Cette statue de Marianne est également appelée «Statue de la Liberté». Ce monument est situé sur la place du Château, en face de l’entrée du domaine départemental de Vizille.

Il a été inauguré le 21 juillet 1888 en présence du président Sadi Carnot pour célébrer le centenaire de l’Assemblée de Vizille. Sur sa base sont gravés quelques phrases de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ainsi que les noms des représentants des trois ordres du Dauphiné.

Autres monuments
L’église Sainte-Marie, dans la paroisse Saint Paul de la Romanche, diocèse de Grenoble.
Dans le village se détachent diverses maisons anciennes, notamment la maison à tourelle à gradins de la rue Stalingrad.

Installations culturelles

Musée de la Révolution française
Monument historique, ancienne demeure du duc de Lesdiguières, de la famille Périer et des présidents de la République, le château abrite le musée de la Révolution française. Elle offre une nouvelle perspective sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu’elle a suscitée à l’époque et depuis. Le musée présente des œuvres d’art et des objets historiques de l’époque révolutionnaire et s’intéresse à tout ce qui y est lié ou inspiré depuis deux siècles. L’originalité du musée est avant tout de rendre compte de l’histoire à partir d’œuvres d’art. Ce ne sont pas de simples illustrations des événements et des principaux acteurs de la Révolution. Grâce à leur pouvoir évocateur, leur contenu et le contexte de leur création.

Le Musée de la Révolution française a ouvert ses portes en 1984 au Château de Vizille. D’importantes collections de peintures, sculptures, arts décoratifs d’instruments de musique ou objets historiques relatifs à la période de la Révolution française sont rassemblées dans les différentes salles du château.

Chaque année, le musée organise une exposition temporaire et un centre de documentation-bibliothèque met à la disposition du public une collection d’une vingtaine de mille livres. Installé dans une vingtaine de salles, le musée reçoit environ 60 000 visiteurs par an.

Autres équipements culturels
La ville possède la médiathèque Jules-Vallès, une ludothèque, le cinéma du Jeu de Paume et la Maison des pratiques artistiques.

Événements et festivités

Les fêtes révolutionnaires de Vizille
En juillet (généralement vers le 20 juillet), la ville de Vizille, en partenariat avec l’Office de Tourisme de la commune, la Communauté de communes du Sud Grenoblois, le Domaine de Vizille, et le Conseil général de l’Isère renouvellent chaque année le  » Fêtes révolutionnaires de Vizille « . Cet événement autour de la Révolution française est devenu un événement unique en France avec notamment les événements suivants
Place du Château: marché de producteurs locaux et animations festives (reconstitution de scènes révolutionnaires)
Parc du Domaine: évocations de la Capture des Tuileries et feu d’artifice et / ou un spectacle son et lumière en soirée
Musée de la Révolution française: conférences sur des sujets historiques liés à la Révolution française

Festival du film pour enfants
Cette fête locale a généralement lieu pendant la période des vacances scolaires de la Toussaint. Le but premier de ce festival est de transmettre aux enfants le plaisir d’aller au cinéma. Une grande partie du public composant le jury chargé de visionner tous les films sont des enfants. Le programme de ce festival s’articule généralement autour d’un thème (Le thème est « Braver les interdits » pour l’édition 2013). Les projections se déroulent dans 3 salles, entre 10h00 et 20h00, pendant 9 jours, pour un total de 140 projections sur la semaine. La soirée de clôture comprend une cérémonie de remise des prix par le

Autres festivals
Le festival P’tits mots, p’tits mômes, du 30 mars au 6 avril 2010
Le festival D’ici Danse les 13 et 14 mai

Héritage naturel
Au nord du territoire Vizillois, les collines situées dans le secteur de Montchaboud sont séparées de l’épine du Mont Sec qui est une extrémité sud de la base de Belledonne, par la combe de Vizille qui continue vers le nord vers les thermes d’Uriage. Un ensemble de failles dites « poutre des failles de Vizille » va dans un axe nord-est – sud-ouest depuis le nord du village de Vizille, jusqu’au village de Pelliets pour aller, tour à tour mais dans un axe différent, vers le massif de Belledonne. Au sud de Vizille, au-delà des gorges de la Romanche, les collines qui marquent l’extrémité nord du massif du Conest sont parcourues par un système de ruptures identiques à celles du fagot de Vizille.

Le point culminant de Vizille (1016 mètres) se situe à l’est du territoire communal, au-delà du hameau de Corniers sur le chemin (GR 549) qui mène au Mont Sec, à la frontière avec le territoire communal de Séchilienne. Les gisements de gypse à anhydrite de la ville ont été exploités industriellement, en particulier l’anhydrite sous forme de marbre

Parc du Domaine de Vizille
Le Domaine de Vizille réunit sur un même site, un patrimoine culturel prestigieux et un cadre naturel propice à la détente. Le parc paysager labellisé « Jardin Remarquable » offre une multitude d’ambiances, avec des créations florales originales. Près de quatre-vingts espèces d’arbres sont répertoriées: cèdre du Liban et de l’Atlas, chêne, érable, frêne, cerisier, orme, platane… Le parc animalier est un espace privilégié de rencontre nature et faune. Elle s’étend sur 40 hectares et abrite 200 cerfs (cerfs européens, cerfs Sika asiatiques, daims et biches) qui vivent en semi-liberté et que l’on peut observer du haut de la tour aménagée à cet effet.

Parc du Château du Roy
Les ruines de l’enceinte fortifiée du château du Roy (la première trace écrite connue de l’existence de ce château date de 991) sont aujourd’hui converties en parc.

Ces fortifications, rénovées et renforcées au 12ème siècle, dominent le quartier de l’ancien château de Paille.

Randonnée
Laissez-vous surprendre par la nature du lieu et ses mille trésors. Sur les contreforts sud du massif de Belledonne, les sentiers de randonnée vous transportent vers de magnifiques panoramas, aux couleurs changeantes au gré des saisons: de la blancheur virginale en hiver aux forêts flamboyantes en automne, en passant par toutes les nuances de vert à la belle saison. Découvrez la réserve naturelle nationale du Petit Lac Luitel. Cette tourbière d’altitude, unique dans son écosystème, abrite une flore et une faune spécifiques: la cordée (une petite orchidée devenue très rare), diverses espèces de mousses de la période glaciaire, des libellules, des amphibiens, etc.