Le jardin des Tuileries est un jardin public situé entre le Louvre et la place de la Concorde dans le 1er arrondissement de Paris. C’est le plus important et le plus ancien jardin à la française de la capitale, qui était autrefois celui du palais des Tuileries, ancienne résidence royale et impériale aujourd’hui disparue. Le jardin des Tuileries est classé monument historique depuis 1914, au sein d’un site inscrit et inclus dans la protection du patrimoine mondial de l’UNESCO concernant les bords de Seine. Le jardin fait désormais partie du domaine national du Louvre et des Tuileries.

Créé par Catherine de Médicis comme jardin du palais des Tuileries en 1564, il fut finalement ouvert au public en 1667 et devint un parc public après la Révolution française. La superficie du jardin est de 25,5 hectares, très comparable à celle du Jardin du Luxembourg. Il est délimité par le Palais du Louvre au sud-est, la rue de Rivoli au nord-est, la place de la Concorde au nord-ouest et la Seine au sud-ouest. Aux XIXe, XXe et XXIe siècles, c’était un lieu où les Parisiens célébraient, se rencontraient, flânaient et se détendaient. Il accueille plusieurs événements tels que les Rendez-vous aux jardins et la Foire internationale d’art contemporain.

Au centre de Paris, ce jardin respire l’espace au cœur de la capitale depuis près de cinq siècles. En 1564 lorsque la reine Catherine de Médicis, veuve du roi Henri II, nostalgique des palais florentins de son enfance, fait construire une résidence de campagne avec jardin. Le terrain choisi est situé hors des murs de Paris, là où les tuiliers sont implantés depuis le Moyen-Age. D’où le nom « Tuileries ».

A partir de 1664, le jardin est entièrement repensé par André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV. Le jardin est alors ouvert à un public sélectionné. Plusieurs fois modifié et partiellement privatisé, notamment par Napoléon Ier puis par son neveu Napoléon III, il est entièrement ouvert à tous les visiteurs depuis 1871. Le jardin était le terrain de jeu des rois et des princes. Le jeune roi Louis XIII y chassait les cailles et les corbeaux. L’Aiglon, fils de Napoléon Ier, jouait dans ses allées…

En 1871, lors de la Commune de Paris, le Palais des Tuileries, symbole du pouvoir royal et impérial, est incendié par des émeutiers, il ne reste que le jardin. En 1990, un concours est lancé pour sa rénovation. Les paysagistes Pascal Cribier et Louis Benech sont choisis et lui apportent des innovations contemporaines.

Depuis 2005, le musée du Louvre est chargé de la gestion et de la mise en valeur du jardin des Tuileries. Chaque année, les jardiniers imaginent de nouvelles fleurs, au printemps puis en été, selon la programmation culturelle du musée. Ainsi, les parterres sont toujours aux couleurs des expositions ou des grands événements du moment. Les Tuileries se parent des couleurs du Louvre. Chaque année, les jardiniers d’art du Domaine national du Louvre et des Tuileries rivalisent de créativité en s’inspirant des temps forts de la vie du musée.

Depuis 2014, le Louvre dispose d’une sous-direction spécifiquement dédiée aux jardins. Il mène des projets de recherche sur l’histoire des jardins du Domaine national du Louvre et des Tuileries, de son artisanat et de sa collection de sculptures en plein air. La recherche et le travail confortent l’histoire des jardins comme une discipline qui s’inscrit désormais pleinement dans les orientations de l’établissement.

Les jardins du Domaine national du Louvre et des Tuileries sont un véritable musée de la sculpture à ciel ouvert. Les premières statues encore en place sont arrivées sous la Régence à partir de 1716, en provenance de Versailles et de Marly, et certaines datent de la fin du XVIIe siècle. Depuis, par vagues successives, la sculpture n’a cessé d’investir les Tuileries et le Carrousel, ainsi que les jardins situés à l’est (Oratoire, Raffet et Infante). Hormis les vases du jardin, le reste du mobilier, sièges, lampadaires, panneaux, etc., a manifestement un caractère patrimonial.

Disposition
Les Tuileries sont le domaine d’André Le Nôtre, le créateur des jardins de Versailles. Son père et son grand-père étaient déjà jardiniers au service du roi. Le Nôtre organise le jardin en trois séquences principales. Cette structure est restée la même au cours des siècles.

La Grande Place – Selon la tradition du jardin « à la française », la partie la plus proche du palais était destinée à être admirée depuis les fenêtres. Ce Grand Carré est agrémenté de vasques et de parterres dits de broderies dont les motifs sont dessinés par de petites haies de buis. Aujourd’hui, des parterres simplifiés permettent aux jardiniers d’art du domaine d’exprimer leur créativité.

Le Grand Couvert – Après les parterres fleuris, les arbres du Grand Couvert offrent une promenade ombragée. Le Nôtre a planté huit bosquets de feuillus. Malgré leur disposition symétrique, chacun apporte une ambiance différente. Le Grand Couvert est traversé par la Grande Allée, axe majestueux prolongé visuellement par les Champs-Élysées. Car c’est Le Nôtre qui a planté les Champs-Élysées, alors en pleine campagne.

Le Fer à Cheval et les terrasses – Le jardin se termine par un espace ouvert, l’Octogone, autour du Grand Bassin octogonal, et du « Fer à Cheval ». Ce nom vient de la forme des deux rampes qui donnent accès aux terrasses bordant le jardin. Celle côté Seine sert de digue pour protéger le jardin en cas d’inondation. Pour conserver la symétrie, la Terrasse des Feuillants lui répond côté rue de Rivoli.

Jardin du Carrousel
Appelée aussi place du Carrousel, cette partie du jardin était autrefois fermée par les deux ailes du Louvre et par le palais des Tuileries. Au XVIIIe siècle, il servait de terrain de parade pour la cavalerie et d’autres festivités. L’élément central est l’Arc de Triomphe du Carrousel, construit pour célébrer les victoires de Napoléon, avec des sculptures en bas-relief de ses batailles par Jean Joseph Espercieux. Il était à l’origine surmonté des Chevaux de Saint-Marc provenant de la cathédrale Saint-Marc de Venise, capturés en 1798 par Napoléon. En 1815, suite à la bataille de Waterloo et à la restauration des Bourbons, les chevaux sont renvoyés à Venise et remplacés en 1826 par un nouveau groupe de sculptures, sélectionné par le monarque restauré, représentant le triomphe de la paix.

La terrasse surélevée entre le Carrousel et le reste du jardin se trouvait autrefois à l’avant du palais des Tuileries. Après l’incendie du Château en 1870, il a été transformé en voie, qui a été enterrée en 1877. La terrasse est ornée de deux grands vases qui se trouvaient autrefois dans les jardins de Versailles et de deux statues d’Aristide Maillol ; le Monument à Cézanne au nord et le Monument aux morts de Port Vendres au sud.

Les Douves de Charles V sont un vestige des fortifications d’origine du Palais du Louvre, qui se trouvait alors aux portes de la ville. Il a été reconstruit par Charles V de France au 14ème siècle, Deux escaliers parallèles à l’Arc de Triomphe du Carrousel mènent aux douves. Sur le côté ouest des douves se trouvent des traces laissées par les combats lors du siège infructueux de Paris par Henri IV de France en 1590 pendant les guerres de religion françaises.

Depuis 1994, les douves sont ornées de statues provenant de la façade de l’ancien palais des Tuileries et de bas-reliefs réalisés au XIXe siècle sous la Restauration. Ceux-ci étaient initialement destinés à remplacer les bas-reliefs napoléoniens de l’Arc de Triomphe du Carrousel, mais ils n’ont jamais été mis en place.

Le Grand Carré
Le Grand Carré est la partie orientale et ouverte du jardin des Tuileries, à proximité du Louvre, qui suit toujours le plan formel du Jardin à la française créé par André Le Nôtre au XVIIe siècle.

La partie orientale du Grand Carré, entourant le bassin circulaire, était le jardin privé du roi sous Louis Philippe et Napoléon III, séparé du reste des Tuileries par une clôture. La plupart des statues du Grand Carré ont été mises en place au XIXe siècle.

Le grand bassin rond est entouré de statues sur des thèmes de l’antiquité, de l’allégorie et de la mythologie antique. Des statues aux poses violentes alternent avec celles aux poses sereines. Côté sud, à partir de l’entrée est du grand bassin rond. Côté nord, à partir de l’entrée ouest de l’étang.

La Grande Allée et le Grand Couvert
Le Grand Couvert est la partie centrale et arborée du jardin. Il est divisé par la Grande Allée, le large chemin qui va de l’étang Rond aux grilles de la Place de la Concorde. La plupart des arbres sont relativement récents, avec seulement un petit nombre datant du début du 19e siècle ou avant. Le Couvert a été largement replanté dans les années 1990, avec huit cents arbres ajoutés depuis 1997. La tempête de vent de 1999 a causé d’importants dégâts et fait tomber un certain nombre d’arbres parmi les plus anciens.

Les deux cafés en plein air du Grand Couvert portent le nom de deux célèbres cafés autrefois situés dans le jardin; le café Very, qui se trouvait sur la terrasse des Feuillants au XVIIIe-XIXe siècle ; et le café Renard, qui au XVIIIe siècle avait été un lieu de rencontre populaire sur la terrasse ouest.

Les allées du Couvert sont ornées de deux exèdres, murets bas courbés construits pour exposer des statues, qui ont été installés pendant la Révolution française. Ils ont été achevés en 1799 par Jean Charles Moreau, et sont les seuls éléments survivants d’un plan de jardin plus vaste proposé par le peintre Jacques-Louis David réalisé en 1794. Ils sont maintenant décorés de moulages en plâtre de moulures sur des thèmes mythologiques du parc de Louis XIV. à Marly.

L’Esplanade des Feuillants
La Terrasse et l’Esplanade des Feuillants sont de larges allées parallèles qui longent la rue de Rivoli au nord du jardin. La terrasse a été créée au XVIIe siècle par André Le Nôtre pour Louis XIV ; il séparait alors le jardin d’une rangée de couvents qui bordaient le jardin.

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Le couvent fut fermé à la Révolution et transformé en club-house pour une faction révolutionnaire appelée les Feuillants. La large esplanade qui la borde fut à l’origine plantée de mûriers par le roi Henri IV de France, puis d’orangers après la Révolution française. Maintenant, l’esplanade est laissée ouverte et utilisée pour de grands événements extérieurs ou des pavillons temporaires. Il abrite un assortiment de statues et de monuments du XIXe et du début du XXe siècle.

Le bassin octogonal et l’entrée de la place de la Concorde
Le plan du jardin à l’extrémité ouest, jouxtant la place de la Concorde, est similaire à celui du plan original de Le Nôtre. L’élément central est le grand bassin octogonal, apprécié des employés de bureau parisiens déjeunant et des enfants avec des voiliers miniatures. Deux rampes en forme de fer à cheval permettent d’accéder aux terrasses surplombant la place de la Concorde.

L’architecture et la grille ornée de la porte d’entrée du jardin ont été huppées à partir de 1757 par Ange-Jacques Gabriel, l’architecte royal de Louis XV, et concepteur de la place de La Concorde et de ses fontaines, de son obélisque et des bâtiments environnants.

Le bassin octogonal est entouré d’un ensemble de statues installées au XVIIIe siècle. Ils comprennent des œuvres allégoriques représentant les quatre saisons, alternant avec des personnages héroïques de la Rome antique, dont Jules César, Hannibal et Agrippine-Plotine. Ce sont des copies; les originaux sont au Louvre.

L’Orangerie, le Jeu de Paume et la Terrasse Ouest des Tuileries
Les deux terrasses ouest du jardin donnent sur la place de la Concorde et sont séparées par l’entrée formelle et l’axe central du jardin. La terrasse au bord de la Seine est proche de l’ancienne porte ouest de Paris, la Porte de la Conférence, qui a été construite par Henri III de France au XVIe siècle, et a été en place jusqu’en 1720. Au XVIIe siècle, la terrasse était occupée par un célèbre cabaret, la Garenne de Renard. Il abrite aujourd’hui le musée de l’Orangerie, qui a été construit en 1852 sous Napoléon III par l’architecte Firmin Bourgeois pour abriter les agrumes pendant l’hiver. Depuis 1927, sa principale attraction est une série de huit de la série des Nymphéas de Claude Monet. Il présente également la collection Walter-Guillaume de peinture impressionniste.

La terrasse de l’Orangerie présente quatre œuvres de sculpture d’Auguste Rodin : Le Baiser (1881-1898) ; Eve (1881) et La Grande Ombre (1880) et La Méditation avec bras (1881-1905). Il possède également une œuvre moderne, Grand Commandement blanc (1986) d’Alain Kirili. La terrasse devant le Jeu de Paume présente une remarquable œuvre de sculpture moderne, Le Belle Constumé, de l’artiste du XXe siècle Jean Dubuffet.

Au nord du jardin, le long de la rue de Rivoli, se trouve la Galerie nationale du Jeu de Paume. C’était à l’origine un court pour le sport du « Jeu de Paume », une forme de tennis en salle. Il fut construit en 1861 sous Napoléon III et agrandi en 1878. Il devint une annexe du Musée du Luxembourg consacrée à l’art contemporain hors de France. Il a conservé une importante collection d’art impressionniste de 1947 à 1986, date à laquelle ces œuvres ont été transférées au nouveau musée d’Orsay. En 1927, il devient une annexe du Musée du Palais du Luxembourg pour l’exposition d’art moderne et contemporain.

Art et sculpture
Dès le XVIIIe siècle, le jardin est orné de statues et de vases. Le parc présente également une grande variété de sculptures de jardin datant de la période de Louis XIV. De nombreuses œuvres classiques actuelles sont des copies, les originaux étant à l’intérieur du Louvre. Chaque régime ajoute ou remplace des sculptures, selon l’évolution du goût. Au détour des bosquets, on trouve également de nombreuses sculptures déposées par des musées d’art moderne et contemporain.

Vous pourrez y rencontrer de grands noms de la sculpture du XVIIe siècle à nos jours, comme Antoine Coysevox, Auguste Rodin, Jean Dubuffet, Giuseppe Penone et Louise Bourgeois. Les exemples les plus célèbres sont la série des nénuphars de Claude Monet au sein du musée de l’Orangerie sur la terrasse de la place de la Concorde. La Galerie nationale du Jeu de Paume, à l’angle nord-ouest de la terrasse plus proche de la rue de Rivoli, présente des expositions temporaires d’art moderne et contemporain, y compris la photographie et d’autres médias. La galerie à l’étage supérieur est éclairée par la lumière naturelle.

En 1719, quatre sculptures monumentales sont installées au pied des rampes menant à l’Orangerie et au Jeu de Paume. Tous les quatre sont des représentations allégoriques de rivières ; Deux sont des originaux de la fin du XVIIe siècle; Ils représentent Le Tibre (de Pierre Bourdict (réalisé 1685-1690) ; Le Nil de Lorenzo Ottoni (1687-1692) ; Les deux autres représentent La Seine et la Marine, et La Loire et le Loiret et sont des copies d’œuvres du XVIIIe siècle.

En 1910, pour la première fois, deux statues marquent l’entrée de la politique dans le jardin avec le Monument à Jules Ferry de Gustave Michel et le Monument à Waldeck-Rousseau de Laurent Marqueste. C’est à cette même époque que fut installé le Monument au conteur Charles Perrault (1908) de Gabriel Pech, représentant le buste de Perrault entouré d’un cercle d’enfants. Deux vestiges d’arcades du palais des Tuileries, composés d’éléments originaux et d’autres sculptés à l’identique, ont été installés dans le jardin à proximité du musée du Jeu de Paume, et retirés en 1993 pour restauration ; un seul a été réinstallé en 2011.

La partie ouest du jardin contient un ensemble d’œuvres contemporaines, installées principalement en 1998-2000 sous la direction d’Alain Kirili. Parmi les artistes présents, on peut citer Giuseppe Penone, avec l’Arbre des Voyelles ; François Morellet; Jean Dubuffet, avec Le Bel costumé ; Tony Cragg; Anne Rochette et sa comptine ; Daniel Dezeuze; Roy Lichtenstein, avec Hats off II et Galatea ; Germaine Richier et herChessboard, grand; Eugène Dodeigne et Force et Tendresse ; Alberto Giacometti et sa Grande Femme II ; Henri Laurens et son grand musicien ; Max Ernst et son Microbe vus à travers un tempérament.

Un jardin pour les enfants
Le Jardin des Tuileries propose de nombreuses activités ainsi que des jeux et animations pour les enfants – et toute la famille. Réparties dans tout le jardin, ces activités sont une tradition ancienne et contribuent au pittoresque parisien. La plupart d’entre eux sont situés côté nord, près de la rue de Rivoli.

Le Grand Bassin rond du jardin des Tuileries accueille une flotte de petits voiliers de toutes les couleurs. Équipés d’un bâton, les enfants peuvent s’amuser librement autour de la piscine et faire naviguer leur petit voilier. Cette activité existe depuis 1850. Un toboggan, des balançoires, des tourniquets… cette aire de jeux permet aux enfants de s’amuser.

Destiné aux enfants, le manège aux couleurs vives est situé à l’ombre des arbres. Son décor évoque l’univers magique des contes de Perrault. Une série de trampolines accueille les enfants à partir de 2 ans pour faire de l’exercice dans un espace frais, bordé de palmiers. A proximité, ne manquez pas le ravissant monument en l’honneur de Charles Perrault, avec son chat botté.

La fête foraine des Tuileries est une fête traditionnelle familiale qui se déroule chaque année de juin à août, dans un lieu chargé d’histoire : le Jardin des Tuileries. Pendant les vacances d’été, une fête foraine traditionnelle s’installe dans le jardin des Tuileries. Petits et grands, touristes et Parisiens profitent des attractions : autos tamponneuses, trains fantômes, stand de tir, galerie des glaces, manège de chevaux de bois des années 1900. Il y a aussi quelques jeux d’adresse tels que la ruelle de boîtes de conserve et la pêche au canard – un favori des jeunes.

Située dans le prestigieux et central Jardin des Tuileries, cette fête foraine est de taille réduite par rapport à la Foire du Trône, mais elle attire tout de même de nombreux visiteurs car les attractions sont nombreuses et variées, agrémentées de spectacles et de concerts certains jours. En plein été, il permet aux Parisiens comme aux touristes de voir le jardin sous un nouveau jour, d’ajouter à une promenade dans la campagne le plaisir de l’adrénaline sur les manèges, la mythique Grande Roue, ou les nombreux jeux d’adresse.

Musée du Louvre
Le Louvre est le musée le plus visité au monde et un monument historique à Paris, en France. Le musée du Louvre est un musée d’art et d’archéologie parisien installé dans l’ancien palais royal du Louvre. Ouvert en 1793, c’est l’un des musées les plus grands et les plus riches du monde, mais aussi le plus fréquenté avec près de 9 millions de visiteurs par an. C’est la maison de certaines des œuvres d’art les plus connues, dont la Joconde et la Vénus de Milo.

Le musée est installé dans le palais du Louvre, construit à l’origine entre la fin du XIIe et le XIIIe siècle sous Philippe II. Des vestiges de la forteresse médiévale du Louvre sont visibles au sous-sol du musée. En raison de l’expansion urbaine, la forteresse finit par perdre sa fonction défensive et, en 1546, François Ier la convertit en résidence principale des rois de France. Le bâtiment a été agrandi à plusieurs reprises pour former l’actuel palais du Louvre.

Le musée du Louvre contient plus de 380 000 objets et affiche 35 000 œuvres d’art dans huit départements de conservation avec plus de 60 600 mètres carrés (652 000 pieds carrés) dédiés à la collection permanente. Le Louvre expose des sculptures, des objets d’art, des peintures, des dessins et des découvertes archéologiques. Le musée du Louvre présente des collections très variées, avec une large part consacrée à l’art et aux civilisations de l’Antiquité : Mésopotamie, Egypte, Grèce et RomeLogo indiquant les tarifs pour les citer ; L’Europe médiévale (autour des ruines du donjon de Philippe-Auguste, sur lequel a été construit le Louvre) et la France napoléonienne sont également largement représentées.

Le Louvre a une longue histoire de conservation artistique et historique, de l’Ancien Régime à nos jours. Suite au départ de Louis XIV pour le château de Versailles à la fin du XVIIe siècle, une partie des collections royales de peintures et de sculptures antiques y sont conservées. Après avoir abrité pendant un siècle plusieurs académies, dont celle de peinture et de sculpture, ainsi que divers artistes logés par le roi, l’ancien palais royal fut véritablement transformé à la Révolution en « Musée central des Arts de la République ». Il a ouvert ses portes en 1793, exposant environ 660 œuvres, principalement issues de collections royales ou confisquées à des nobles émigrés ou à des églises. Par la suite, les collections continueront de s’enrichir de butins de guerre, d’acquisitions, de mécénats, de legs, de dons,

Situé dans le 1er arrondissement de Paris, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, le musée se distingue par la pyramide de verre de sa salle d’accueil, érigée en 1989 dans la cour Napoléon et devenue emblématique, tandis que le parc équestre statue de Louis XIV constitue le point de départ de l’axe historique parisien. Parmi ses pièces les plus célèbres figurent La Joconde, La Vénus de Milo, Le Scribe accroupi, La Victoire de Samothrace et Le Code d’Hammourabi.

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