La Route des Grandes Alpes, frontière franco-italienne

La Route des Grandes Alpes est un itinéraire touristique de 720 kilomètres qui traverse les Alpes françaises du nord au sud en passant par 17 cols de montagne, dont 6 à plus de 2000 mètres d’altitude. Il part de Thonon-les-Bains (sur le lac Léman) pour rejoindre – depuis 2012 – Nice (sur la Méditerranée) avec un total de 17 000 mètres de dénivelé. Le tracé du parcours est balisé (parfois un peu clairsemé) et indiqué sur de nombreuses cartes routières. La Route des Grandes Alpes est ouverte de juin au 15 octobre.

La Route des Grandes Alpes est l’une des célèbres routes françaises à travers les Alpes vers la Méditerranée. Il mène de Thonon-les-Bains sur le lac Léman à Menton sur la Côte d’Azur et traverse 16 cols alpins (dont 6 de plus de 2000 m), dont le col de l’Iseran, le plus haut col routier des Alpes à 2764 m. L’itinéraire surmonte une différence de hauteur totale de 15 700 m sur une longueur d’env. 700 km. Le tracé, ouvert en 1913 pour les cinq premières étapes, comprend aujourd’hui 600 km de routes départementales et 68 km de routes nationales. Plusieurs sections forment les étapes du Tour de France.

A la vue de l’itinéraire se trouvent quelques anciennes installations militaires construites entre le XVIIe (Vauban) et le XXe (Ligne Maginot). Une sélection: Ouvrage de la Platte (Fort 2000), Barrière de l’Esseillon, Briançon, Redoute de Berwick, Fort de Tournoux, Petit ouvrage de Fressinea et Ouvrage du Castillon.

A l’instigation en 1909 du Touring Club de France, l’itinéraire touristique prévu vous permet d’emprunter les cols alpins pour interconnecter les routes de vallée existantes à travers des tronçons stratégiques construits à la fin du XIXe siècle et des tronçons d’acceptable construits, dans la première moitié de le 20ème siècle.

La route part de Thonon-les-Bains et monte via Les Gets et Cluses. Il se dirige ensuite vers Saint-Gervais et Megève, par le col des Saisies (1 633 m). Il passe ensuite par Beaufort, Bourg-Saint-Maurice et Val-d’Isère. La route traverse ensuite le col de l’Iseran (2 770 m). La route passe ensuite par Modane et par le col du Galibier (2 642 m) puis le col du Lautaret jusqu’à La Grave. La route se dirige vers Briançon puis sur le col d’Izoard (2361 m). La route passe ensuite par Embrun et par le col de Vars (2111 m (6926 ft)) et par Barcelonnette via Jausiers, où le choix peut être fait de tourner vers le sud sur le col de la Bonette (2802 m) – avec accès à la plus haute route pavée d’Europe, la Cime de la Bonette – ou continuez par le Col de la Cayolle (2,

Terrain
La route traverse les parcs nationaux de la Vanoise, des Ecrins et du Mercantour ainsi que les parcs naturels régionaux des Bauges et du Queyras. Les villes, villages et cols rencontrés lors du trajet de Thonon-les-Bains à Nice sont les suivants:

Thonon-les-Bains
Thonon-les-Bains est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située dans la région historique du Chablais et plus précisément du Chablais savoyard (ou français), au bord du lac Léman, la commune fait également partie de l’agglomération urbaine du Grand Genève. C’est la troisième commune la plus peuplée du département, après Annecy et Annemasse, selon les chiffres de population légale de 2016.

Morzine
Morzine est une commune des Alpes françaises, située dans la vallée d’Aulps dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes en France.

Taninges
Taninges est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.Taninges est située dans la moyenne vallée du Giffre, sur la RD 907 menant à Samoëns à l’Est et Mieussy à l’Ouest au carrefour de la RD 902 menant de Cluses aux Gets.

Le Grand-Bornand
Le Grand-Bornand est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune de montagne appartenant à la communauté de communes des Vallées de Thones, elle comptait 2 118 habitants en 2017. La commune est située entre le massif des Bornes et la chaîne des Aravis. Elle a obtenu le label «ville touristique» grâce notamment à la présence d’une station de sports d’hiver.

Saint-Jean-de-Sixt
Saint-Jean-de-Sixt (prononcé sɛ ʒɑ dsi) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est située au cœur du massif alpin des Aravis, à 25 km à l’est d’Annecy. Il bénéficie d’un climat de type montagnard. Saint-Jean-de-Sixt est composé de nombreux hameaux qui sont, entre autres, Villaret, Forgeassoud, Lombardes, Mont Durand, Mouille et Corengy.

La Clusaz
La Clusaz est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Cluses ou les Chaves en Arpitan. La station de ski de la ville a été fondée avec les pionniers en 1907, mais son développement s’est confirmé à partir de 1955 avec la construction d’un téléphérique. D’où l’émergence du tourisme sportif (ski, randonnée, freeride, freestyle, etc.), qui a permis le développement de l’hôtellerie, de la restauration et des commerces. La ville de La Clusaz a été classée station touristique par arrêté du 25 mai 1956. Puis, par arrêté du 18 juin 1969, Station de sports d’hiver et d’alpinisme. Le 17 septembre 2015, La Clusaz a obtenu le classement supérieur « Station Classée de Tourisme », décerné depuis 12 ans.

La Giettaz
Giettaz en dialecte savoyard francoprovenal) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune du massif des Aravis qui lui a parfois valu le surnom de « La Giettaz-en-Aravis », nom donné à sa station de sports d’hiver, située dans le hameau de Plan, sa capitale est située au pied du col des Aravis, sur la hauteurs du Val d’Arly. Le village est situé à 1150 m d’altitude au pied du col et du massif des Aravis, frontière entre la Savoie et la Haute-Savoie.

Flumet
Flumet est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le territoire communal accueille une station de sports d’hiver, Flumet – Saint-Nicolas-la-Chapelle. Flumet est une station village d’environ 900 habitants située à 900 mètres d’altitude sur un éperon rocheux dominant la confluence de deux ruisseaux de montagne: l’Arly (qui prend sa source dans la vallée de Megève et se jette dans l’Isère à Albertville) et son affluent principal L’Arrondine (qui provient du massif des Aravis). Flumet est ainsi au centre du territoire du Haut Val d’Arly, autour duquel cinq autres villages sont disposés en étoile: Saint-Nicolas-la-Chapelle, La Giettaz, Notre-Dame-de-Bellecombe, Crest-Voland et Cohennoz . Tous sont des villages de stations de ski. Ces six villages comptent environ 2 800 habitants.

Notre-Dame-de-Bellecombe
Notre-Dame-de-Bellecombe est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Notre-Dame-de-Bellecombe est un petit village de montagne situé entre 1100 et 2070 m d’altitude dans les Alpes du Nord, et plus précisément dans le Val d’Arly. A 25 km d’Albertville et 10 km de Megève, la population de cette station de sports d’hiver familiale décuple pendant les vacances de février. L’été voit aussi ses processions de touristes, principalement des randonneurs qui aiment se promener dans les alpages. Contrairement à de nombreuses grandes stations balnéaires, l’architecture de ce petit village est encore préservée; il y a des fermes traditionnelles et des chalets boisés. Depuis le mois de décembre 2005, la station Notre-Dame-de-Bellecombe est membre de l’Espace Diamant, un ensemble de 5 stations avec 84 remontées mécaniques.

Arêches-Beaufort
Arêches-Beaufort est une station de tourisme d’été et de sports d’hiver de la région du Beaufortain, située sur le territoire communal de Beaufort-sur-Doron, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. La station est située dans le village d’Arêches, dépendant de la commune de Beaufort-sur-Doron, située dans le massif du Beaufortain. Il est situé à 25 km d’Albertville. Les pentes sont rythmées par un grand nombre de chalets alpins en bois, et de nombreux troupeaux de vaches de races tarines et de l’abondance que l’on y rencontre.

Cormet de Roselend
Le Cormet de Roselend est un col situé en France à 1 968 mètres d’altitude entre le massif du Beaufortain et le massif du Mont-Blanc, près de l’Italie. Il relie les communes de Beaufort-sur-Doron à l’ouest et de Bourg-Saint-Maurice au sud-est, communes situées dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bourg-Saint-Maurice
Bourg-Saint-Maurice est une commune française située dans la vallée de la Tarentaise, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est située à 840 m d’altitude, sur les rives de l’Isère. Le point culminant de la ville est à l’Aiguille des Glaciers à 3 816 m. Sa station de sports d’hiver, Les Arcs, offre un domaine skiable culminant à 3226 mètres (Aiguille Rouge). La station et les nombreux sommets accessibles à ski offrent des panoramas sur la vallée de la Tarentaise et le Mont Blanc.

Vallée de l’Isère
La vallée de l’Isère est une commune française du département de la Savoie et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Petit village de haute montagne du massif de la Vanoise en Haute-Tarentaise, isolé notamment lors des périodes de neige de son passé, Val d’Isère devient, grâce au développement du ski à partir des années 1930, une station de sports d’hiver dont la renommée en fait capitales mondiales du ski. Sur les sites de La Daille (piste Oreiller-Killy, dite «O.-K.») et de la Face de Bellevarde, il accueille chaque année les épreuves de la Coupe du monde de ski alpin (critère de la première neige depuis 1955) . La station a été le théâtre de compétitions de ski alpin masculin aux Jeux olympiques d’Albertville de 1992 et a accueilli les Championnats du monde de ski alpin 2009. Son domaine skiable est couplé à celui de Tignes sous le nom d’Espace Killy.

Val Cenis
Val Cenis est une station de sports d’hiver composée de trois domaines skiables (domaine alpin de Val Cenis, domaine nordique de Val Cenis Bramans et domaine nordique de Val Cenis Sardières) répartis sur les villages de la nouvelle commune de Val-Cenis (Bramans, Lanslebourg -Mont-Cenis, Lanslevillard, Sollières-Sardières et Termignon-la-Vanoise), dans la vallée de la Haute-Maurienne-Vanoise, en Savoie. Le domaine alpin s’étend autour du Col du Mont-Cenis, à la frontière italienne. Depuis 2014, il est dirigé par l’ancien champion d’Europe de ski alpin en 1995, Yves Dimier, l’ancien maire de Lanslevillard Paul Chevallier, étant directeur du SEM du Mont-Cenis, qui gère le réseau des remontées mécaniques.

Modane
Modane est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commun dans la vallée de la Maurienne, il fait également partie du parc national de la Vanoise. La commune de Modane est située dans les Alpes dans le département de la Savoie entre le massif de la Vanoise au nord et le massif du Mont-Cenis et celui des Cerces au sud. Traversée par l’Arc, elle s’étend jusqu’aux portes de la Haute-Maurienne (la question de savoir si Modane est rattachée ou non à la Maurienne ou à la Haute-Maurienne diffère selon les disciplines de l’économie, de la géographie ou de la géologie. Pour les économistes, Modane est attaché à la Haute Maurienne arguant que la ville a une très forte influence sur les villages de Haute Maurienne, à travers les infrastructures économiques et administratives (centres commerciaux, écoles ou gare SNCF par exemple).

Saint-Michel-de-Maurienne
Saint-Michel-de-Maurienne est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. En 1972, la commune fusionne avec les villes de Beaune et Thyl. D’une superficie de 3 631 hectares, Saint-Michel-de-Maurienne s’étend le long d’un axe nord-sud et est traversé par l’Arc d’est en ouest. Elle est délimitée sur le versant nord de la vallée par la pointe de la Masse au nord-ouest et le mont Bréquin au nord-est, qui marque également l’altitude maximale de la commune (3 130 mètres). Sur le versant sud, la commune marque le départ de la route du Col du Galibier menant au Dauphiné et aux Hautes-Alpes. Cependant, il ne s’étend pas autant que sur le versant nord, limité par Saint-Martin-d’Arc de la rive sud de l’Arc sur sa partie ouest, et Valmeiniera quelques centaines de mètres plus haut à l’est.

Valloire
Valloire est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est la plus méridionale des villes de Savoie. Ce village d’altitude, composé de 17 hameaux, est une station touristique alpine pour les sports d’hiver et d’été. Valloire est situé au centre et au sud de la vallée de la Maurienne, non loin de la frontière franco-italienne et en bordure du département des Hautes-Alpes, sur la route des Grandes Alpes qui relie le lac Léman à la Méditerranée, entre le col du Télégraphe et le légendaire Col du Galibier. Valloire (à 1405 d’altitude au pied de l’église) se situe sur tout le bassin versant d’un ruisseau descendant du sud au nord jusqu’aux environs de Saint-Michel-de-Maurienne: la Valloirette.

Serre Chevalier
Serre Chevalier est une station de sports d’hiver située dans la vallée de la Guisane dans le département des Hautes-Alpes, Alpes du Sud, à proximité du parc national des Ecrins. Il a été créé en 1941 avec la construction du téléphérique de Chantemerle au sommet de Serre-Chevalier (2 483 m). L’emblème historique de la station est un aigle, en référence aux armoiries du baron Borel du Bez. C’est la plus grande station de sports d’hiver des Alpes du Sud tant par la longueur de la piste que par le nombre de visiteurs. Il occupe la vallée de la Guisane de Briançon à Monêtier-les-Bains. Situé en bordure du Parc National des Écrins, à proximité de la frontière franco-italienne, il offre l’accès à de nombreuses activités hivernales et estivales.

Briançon
Briançon est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes (dont elle est la sous-préfecture) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et historiquement rattachée au Dauphiné. C’est le centre-ville d’une petite agglomération de six communes, l’unité urbaine de Briançon. Le territoire dont Briançon est la ville principale s’appelle Briançonnais; il couvre le nord du département des Hautes-Alpes. Briançon est considérée comme la ville la plus haute de France (1 326 m). Ses habitants, au nombre de 12 370 en 2015, sont appelés les «Briançonnais». Ses fortifications Vauban (l’enceinte de la ville, les forts des Salettes, des Têtes, Randouillet, la structure de communication Y et le pont d’Asfeld) sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 7 juillet 2008 aux côtés des onze autres sites du Réseau des grands sites de Vauban.

Guillestre
Guillestre est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et office central du canton du même nom. La commune de Guillestre est située à une altitude moyenne de 1000 m, dominant la rive gauche des gorges du Guil, peu avant sa confluence avec la Durance. Situé à la Porte du Queyras, c’est le point d’accès unique à cette vallée, surtout pendant les mois d’hiver (le Col Agnel et le Col Izoard étant fermés une partie de l’année). Guillestre est un carrefour et un point de départ pour le col d’Izoard, le col de Vars et le col Agnel. C’est aussi un point de passage entre Embrun et Briançon.

Vars
Vars est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est connu comme une station de sports d’hiver. Vars est une commune alpine située sur l’axe qui relie les communes de Guillestre et de Barcelonnette, via le col de Vars à 2 108 m. Du haut du col, tourné vers le sud, il est possible de distinguer les gorges de l’Ubaye. Vars se situe aux portes du parc naturel régional du Queyras. Partie de la commune, la réserve du Val d’Escreins, l’une des premières réserves communales de France créée en 1964, a été intégrée au parc depuis sa création en 1977 jusqu’en 2010. Fin 2017, la commune a décidé de réintégrer la réserve . du Val d’Escreins au parc naturel régional du Queyras, décision validée par décret du 14 mai 2019, jusqu’à l’expiration de la charte en avril 2021 1,

Barcelonnette
Barcelonnette est une commune française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le nom de ses habitants est Barcelonnettes. Barcelonnette est une ville de montagne, entièrement située à plus de 1 100 mètres d’altitude. C’est la plus grande commune de la vallée de l’Ubaye, dont elle forme le centre administratif, commercial et urbain. Barcelonette est située dans les Alpes du sud de la France, au nord-est du département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Située dans la zone la plus large de la vallée de l’Ubaye, elle est reliée par elle à la région de Gap et à la vallée de la Durance, et par des cols à l’Italie voisine et au département des Alpes-Maritimes. Barcelonnette est située à 1135 mètres d’altitude,

Valberg
Valberg est une station de sports d’hiver située sur les communes de Guillaumes, Péone et Beuil dans le département des Alpes-Maritimes (région Provence-Alpes-Côte d’Azur), dans la région du Haut Niçois. La station est située dans l’aire géographique des Alpes du Sud, et s’étend du massif du Mont Mounier (2 817 m) au nord à celui du Dôme de Barrot (2 136 m) au sud. Il s’étend sur deux kilomètres en adret, à 1700 m d’altitude, entre la vallée du Haut-Var à l’ouest et la vallée du Haut-Cians à l’est. Sa partie urbanisée se situe principalement sur la commune de Péone. Ouverte en 1936, la station a célébré son 80e anniversaire en 2016.

Saint-Martin-Vésubie
Saint-Martin-Vésubie (Sant Martin de Lantosca / San Martin de Lantousca à Nice) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses habitants sont Saint-Martinois. Jusqu’en 1860, le nom officiel était en italien: San Martino Lantosca. Chef-lieu du canton des Alpes-Maritimes et dernier village au nord de la vallée de la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie est la principale porte d’entrée du parc national du Mercantour. En 1987, Escapade, le bureau des Guides du Mercantour a été fondé dans le village par le guide de haute montagne Hervé Gourdel. Appelée jusqu’en 1889 Saint-Martin-Lantosque car appartenant à l’ancien Val de Lantosque (ancien nom de Vésubie), Saint-Martin-Vésubie, était, à partir de 1864, réputée pour la qualité de son environnement, de ses eaux et de son climat estival,

Sospel
Sospel est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses habitants sont appelés les Sospellois. Dans les Alpes sospellois on dit Sospèr (prononcé Souspèr) et E Sospelencs pour ses habitants. Sospel est situé à 20 km de Menton, à une altitude d’environ 350 m, aux portes du Parc National du Mercantour. Le village occupe le bassin central formé par trois vallées: la Bévéra, au nord-ouest et au sud; le Merlançon, à l’est.

Menton
Menton est une commune française du département des Alpes-Maritimes située à la frontière franco-italienne, à proximité de la principauté de Monaco (7 km), et une célèbre station balnéaire touristique de la Côte d’Azur. Menton est située à la frontière franco-italienne (la ville frontalière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée «Perle de France» (ce nom est dû au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle). La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile.

Agréable
Nice est une commune du sud-est de la France, préfecture du département des Alpes-Maritimes et la deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur derrière Marseille. Située à l’extrémité sud-est de la France, à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est implantée sur les rives de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l’embouchure du Paillon. Nice est située à l’extrême sud-est de la France métropolitaine, non loin de la frontière italienne (trente kilomètres), au bord de la Méditerranée. Il fait partie de la Riviera dont il est l’extrémité ouest. Il est bordé par la Baie des Anges et est entouré de plusieurs collines. Bien que la limite de la Côte d’Azur soit mal définie, c’est sa plus grande ville. La ville est située dans une position excentrique par rapport au territoire national,

Cols de montagne
Les hauteurs de cols suivantes sont atteintes sur la Route des Grandes Alpes:

Col des Gets (1163 m)
Col de la Colombière (1613 m)
Col des Aravis (1487 m)
Col des Saisies (1650 m)
Cormet de Roselend (1967 m)
Col de l’Iseran (2764 m)
Col du Télégraphe (1566 m)
Col du Galibier (2645 m)
Col du Lautaret (2058 m)
Col d’Izoard (2360 m)
Col de Vars (2109 m)
Col de la Cayolle (2326 m)
Col de Valberg (1673 m)
Col de la Couillole (1678 m)
Col Saint-Martin (1500 m)
Col de Turini (1607 m)
Col de Castillon (706 m)
Les informations sur le nombre de cols sur la Route des Grandes Alpes varient selon la méthode de comptage. Par exemple, la rampe sud du col du Galibier se termine au sommet du col du Lautaret, mais à partir du col du Lautaret, une seule des deux rampes de la rampe est est utilisée. De plus, dans les descriptions d’itinéraire, seule une sélection des cols est souvent donnée. B. même pas mentionné sur la page d’accueil officielle.

Histoire
Bien que empruntant initialement des tronçons de routes stratégiques, la route des Grandes Alpes est essentiellement un itinéraire touristique initialement promu par le Touring-Club de France et la compagnie ferroviaire PLM sous le nom de «route des Alpes».

Déjà en 1900, François Arnaud déclarait à son sujet: «Le lendemain, lorsque la route nationale reliant l’Ubaye au Var, via le col de la Cayolle, sera achevée, nous aurons de Nice à la Savoie via les cols de la Cayolle, de Vars et du Galibier, A 20 km derrière la frontière, une route carrossable qui sera le passage favori, presque obligatoire, des grands touristes et des colonies étrangères qui partagent leur séjour en France entre la côte méditerranéenne et la Savoie.  »

C’est le 26 avril 1909 que Léon Auscher – vice-président du Touring club de France – lit son reportage consacré au projet de la Route des Alpes qui est de relier Evian à Nice en empruntant les cols les plus pittoresques et en passant par les plus intéressants vallées. Ce sera, conclut-il, un itinéraire unique en Europe et, on peut le dire sans crainte d’être accusé d’exagération, la plus belle route de montagne du monde. Il s’agit, en 1909, de l’acte de naissance de la « Route des Alpes » qui sera rebaptisée « Route des Grandes Alpes » en 1950.

La Route des Grandes Alpes a été projetée au début du XXe siècle pour deux raisons. La première consistait à relier les différentes vallées alpines du nord au sud car plusieurs liaisons manquaient encore. La route présentant un intérêt stratégique (proximité de l’Italie, liaison entre forts alpins, etc.), l’Etat a donc financé la construction de la plupart des tronçons manquants, le génie militaire en réalisant une partie et le Touring Club de France participant au réalisation de certains d’entre eux dont celui de l’impressionnant tronçon des gorges du Bachelard entre Barcelonnette et le col de la Cayolle. La société PLM s’y intéressait également: une liaison ferroviaire nord-sud entre toutes ces vallées aurait nécessité la construction de tunnels longs et nombreux et très coûteux pour des revenus trop modestes.

La deuxième raison, la plus importante, est le tourisme: le Touring-Club de France, qui a cherché à développer le cyclisme puis le tourisme automobile, a suscité la construction de plusieurs itinéraires touristiques, dont la Route des Alpes, devenue Route des Grandes Alpes en 1950. Elle a notamment construit de nombreuses tables d’orientation et enseignes sur ses 615 kilomètres initiaux. Car il faut attendre 1995 pour que son tracé initial de Thonon-les-Bains à Nice via la vallée du Var soit modifié pour le remplacer par celui de Thonon-les-Bains à Menton par un itinéraire plus «alpin» dans le département des Alpes-Maritimes et en passant – de Guillaumes – par Valberg, Saint-Martin-Vésubie et Sospel mais en évitant ensuite le tronçon des gorges du Daluis creusé dans les roches rouges du Dôme de Barrot.

Premiers travaux et inauguration
Sous la responsabilité de l’Etat, les travaux de liaison des tronçons routiers existants avaient commencé à la fin du XIXe siècle et la loi du 28 décembre 1896 avait même déclaré leur classement dans le réseau routier national. Les premiers voyages ont été organisés en 1911 par la société PLM alors que ledit projet routier n’était pas encore achevé. Dans les Alpes-Maritimes, un tronçon de ladite route devait même être inauguré, le 10 août 1914, par le président de la République Raymond Poincaré, de Nice au col de la Cayolle en passant par la commune d’Entraunes, s’il n’y en avait pas eu été l’entrée en guerre de France suite à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche à Sarajevo. La fierté nationale s’exprimera ainsi: la route française des Alpes est plus haute que la route du col du Stelvio, dont le versant nord se trouve alors en Autriche,

Cette future «Route des Grandes Alpes» d’Évian – Thonon à Nice – déclarée d’utilité publique pour la première fois par la loi du 5 avril 1912 – empruntera donc plusieurs tronçons de routes nationales qui ne seront concernés par le numéro 202 que par l’arrêté ministériel du 16 décembre 1920. La future route des Grandes Alpes ne deviendra donc la RN 202 qu’en 1920.

En 1911, le Touring Club de France «organise une grande campagne de promotion à laquelle la presse et les personnalités sont invitées. La société PLM met en place tout un réseau de tourisme en autocar depuis ses gares. »Et à partir de juillet 1911, les premiers touristes ont pris part à cet itinéraire planifié, notamment depuis Nice via le Colle-Saint-Michel et le Col d’Allos, la route du Col de la Cayolle pas encore ouverte. De plus, le tracé projeté de la route n’est pas encore terminé puisque, outre le col de la Cayolle, les cols de l’Iseran et de la Croix-de-Fer sont encore accessibles uniquement par des pistes muletières. Dès la première année, plus de 15 000 passagers seront ainsi transportés – notamment en autocars Berliet 1 CB – pendant les deux mois et demi d’exploitation. La route des Alpes d’Évian-Thonon à Nice – renommée  »

Première Guerre mondiale
A partir de 1914, la route de Cayolle est endommagée et la route des Alpes passe à nouveau par le col d’Allos, tandis que les réquisitions dues à la guerre interrompent le service des autocars jusqu’en juillet 1919. En revanche, plusieurs aménagements d’itinéraire sont effectués par la suite: la route du col de l’Iseran, point culminant de l’itinéraire à 2770 mètres, ne fut inaugurée qu’en 1937. Et le dernier développement qui donna à la route son aspect actuel fut la construction du Cormet de Roselend en 1970. Cependant, le le tracé initialement prévu n’était pas entièrement achevé: la route reliant la vallée du Beaufortain aux Contamines-Montjoie via le col du Bonhomme (2329 m) n’a jamais été construite.

C’est aussi pendant la guerre, en 1917, que se décide le projet d’un itinéraire franco-italien dans les Alpes. Projet qui se compose de:
d’une part la route alpine française reliant Thonon-les-Bains à Nice via le Col des Gets, Le Fayet, le Col du Bonhomme, Bourg-Saint-Maurice, le Col de l’Iseran, Lans-le-Bourg, le Col du Galibier, Briançon, le Col de l’Izoard, Guillestre, le Col de Vars, Barcelonnette et le Col de la Cayolle;
d’autre part, une route alpine italienne reliant Le Bouveret (en Suisse) à Gênes via Martigny, le col du Grand-Saint-Bernard, Aoste, Turin, Suse, Césane, Pignerol et Coni;
et enfin des liaisons entre les deux routes, par les cols des Montets, du Petit-Saint-Bernard, du Mont-Cenis, du Mont-Genèvre, du col du Lacroix, du col de Larche et du col de Tende, le col Lacroix reste à construire.

Entre les guerres
Le service PLM reprend en 1919 et transporte chaque été environ 25 000 touristes en autocar Rochet-Schneider 216 de Nice à Thonon, en six étapes (arrêts à Barcelonnette, Briançon, Grenoble et Annecy). En 1920, l’Etat décide de classer comme route nationale 202 (RN 202), de Nice à Thonon-les-Bains, tous les tronçons de route formant alors la route des Grandes Alpes. Le projet de construction – voté en 1930 – du tronçon de route passant par le col du Bonhomme (2370 m) est définitivement abandonné en 1934. Après une première traversée en voiture en septembre 1934, la route du col de l’Iseran (2770 m) est inaugurée en juillet 10, 1937; la profondeur de la neige dans certaines dérives de neige était encore si grande que les Ponts et Chaussées ont décidé qu’il valait mieux creuser un tunnel plutôt que de le déblayer.

Avec la crise des années 30 et la réorganisation du chemin de fer en France (création de la SNCF en 1938), la route des Alpes n’est plus promue comme telle. Les liaisons en autocar sont maintenues, mais dans le seul but de fournir un service local.

Trente Glorieux
Après le ralentissement dû à la Seconde Guerre mondiale, le service d’autocars Nice-Thonon a eu du mal à attirer les clients. D’autant plus qu’une nouvelle route des Alpes – située plus à l’ouest, ouverte toute l’année et s’étendant vers le sud par la route Napoléon ouverte en 1932 – lui fait concurrence. La route alpine primitive a été rebaptisée «Route des Grandes Alpes» en 1950. L’ouverture du tronçon du Cormet de Roselend en 1970 a cependant achevé son parcours, mais il est relativement démodé.

Renaissance à la fin du XXe siècle
La route des Grandes Alpes – pendant sa période d’ouverture, notamment en été – est de plus en plus fréquentée quotidiennement, que ce soit sur tout ou partie du parcours, par des centaines voire des milliers d’automobilistes, motocyclistes et cyclistes. D’un simple service en autocars ou par un nombre très limité de voitures particulières, nous passerons à une fréquentation massive surtout en été mais aussi, de plus en plus, au printemps et en automne. En 1992, la Commission d’aménagement et de développement économique des Alpes relance le concept de la route des Grandes Alpes et sa publicité comme route touristique et de décloisonnement. Sa fonction stratégique est quasiment nulle depuis la Seconde Guerre mondiale et c’est donc son rôle touristique qui est mis en avant. La route des Grandes Alpes est désormais ouverte dans son intégralité de juin à septembre en fonction de l’enneigement des cols les plus hauts et notamment du col de la Cayolle, du col du Galibier et du col de l’Iseran. Le cycliste du Tour de France participe à ses pass presque chaque année.

Numérotage
Cette route des Grandes Alpes correspond pour l’essentiel à l’ancienne route nationale 202 souvent déclassée en RD 902.

D 902 de Thonon-les-Bains à Cluses [= 59 km]
J 4 de Cluses à Saint-Jean-de-Sixt [= 34 km]
D 909 de Saint-Jean-de-Sixt à Flumet [= 22 km]
D 218 b de Flumet à Beaufort-sur-Doron (lieu dit Manant) [= 29 km]
D 925 / D 217 de Beaufort au Cormet de Roselend [= 23 km]
D 902 de Cormet de Roselend à Bourg-Saint-Maurice [= 20 km]
N 90 / D 1090 de Bourg-Saint-Maurice à Séez [= 3 km]
D 902 de Séez à Lanslebourg-Mont-Cenis via le Col de l’Iseran [= 77 km]
N 6 de Lanslebourg à Saint-Michel-de-Maurienne [= 41 km]
D 902 de Saint-Michel-de Maurienne au Col du Lautaret via le Col du Galibier [= 42 km]
D 1091 du Col du Lautaret à Briançon [= 28 km]
D 902 de Briançon à Saint-Paul-sur-Ubaye (lieu dit Les Gleizolles) via le Col de Vars [= 90 km]
D 900 de Gleizolles à Barcelonnette [= 16 km]
D 902 de Barcelonnette au Col de la Cayolle [= 30 km]
D 2202 du Col de la Cayolle à Guillaumes [= 33 km]
D 28 de Guillaumes à Beuil [= 19 km]
J 30 de Beuil à Saint-Sauveur-sur-Tinée [= 23 km]
D 2205 / puis D 2565 de Saint-Sauveur à La Bollène-Vésubie (lieu dit Boutas) [= 39 km]
D 2566 de La Bollène-Vésubie à Menton via le Col de Castillon [= 50 km]
D 6007 de Menton à Roquebrune-Cap-Martin [= 3 km]
D 2564 de Roquebrune-Cap-Martin à Villefranche-sur-Mer [= 19 km]
M 33 à Villefranche-sur-Mer [= 2 km]
D 6007 de Villefranche-sur-Mer à Nice [= 5 km]