Saint-Prex, canton de Vaud, Suisse

Saint-Prex est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges. Ceci est situé sur les rives du lac Léman. Composé de 5,5 km de rivages, Saint-Prex bénéficie d’un débarcadère, d’un port et de quatre plages. Deux constructions emblématiques sont visibles sur le lac: le plongeoir à la plage de Chauchy et la balise radio, communément appelée «La Balise», située un peu plus au large côté Coulet. La presqu’île de Saint-Prex est située à égale distance du Bouveret et de Genève ou de Lausanne et Thonon. Les berges de Saint-Prex ont progressivement perdu leur caractère rural et viticole au profit de nombreuses maisons ou résidences de luxe.

Saint-Prex, dont la petite cité médiévale s’étale sur une presqu’île du lac Léman, est située à une altitude moyenne de 377 mètres, à 4,5 kilomètres au sud-ouest de Morges, chef-lieu du quartier éponyme. La superficie de la commune d’environ 5,5 km (549 hectares) est située sur une partie de la rive nord du lac, sur le plateau suisse. De là, le territoire communal s’étend vers le Jura dans une plaine bordant le lac, jusqu’à une proéminence quelque 50 mètres plus haute que la moyenne. La frontière nord est formée par la vallée boisée du ruisseau Le Boiron de Morges. Vers le lieu-dit Bois-Billens, nous atteignons le point culminant de la commune (455 mètres). A l’est, la frontière suit le cours du ruisseau Chenaux et à l’ouest, c’est le Boiron de Morges qui fait office de limite, jusqu’à son embouchure dans le lac Léman. La rivière a formé ici une petite plage alluviale qui est restée dans son état naturel. Au nord de la ville se trouve encore le ruisseau de Bézières.

Saint-Prex fait partie d’une magnifique région appelée La Côte, qui s’étend de Morges à Nyon et qui ne demande qu’à recevoir et satisfaire les gens qu’elle inspire. arrêtez là. La commune de Saint-Prex possède également les hameaux de Beaufort (410 m), non loin du point culminant de la commune, et des Iles (425 m) au sud de Boiron, ainsi que quelques fermes isolées. Les communes voisines de Saint-Prex sont Buchillon, Étoy, Villars-sous-Yens, Lussy-sur-Morges, Lully et Tolochenaz.

Histoire
1234 est l’année de construction du Bourg sur son site actuel, sous la direction de l’évêché de Lausanne, afin de protéger la population contre les fréquentes attaques de la Savoie, en permettant de communiquer par le feu avec les belvédères de la cathédrale de Lausanne en cas d’attaque. La ville était entourée d’une palissade en bois avec une porte et un pont-levis s’abaissant sur un fossé reliant le lac d’un côté à l’autre. Actuellement, les vestiges de la muraille construite au XVIe siècle après l’incendie des remparts en bois, ainsi que la tour de l’Horloge, ornent fièrement l’entrée du Bourg.

Lacustres, Romains, Bourguignons et autres peuples ont tous laissé des traces, des vestiges ou des noms attestant de leur présence sur les terres de Saint-Preyard. Le temple, par exemple, reconstruit à la fin du XIIe siècle, était basé sur des structures datant de l’époque carolingienne, elles-mêmes érigées sur les fondations d’un lieu de prière romain. Ainsi, depuis plus de 2000 ans, la butte, d’où l’on jouit d’une superbe vue sur la vieille ville, a servi de lieu de culte. Juste à côté et jusqu’au site du Vieux-Moulin, des sépultures bourguignonnes attestent de leur présence et de l’utilisation de ce lieu comme cimetière. Enfin, haches en pierre polie et autres bijoux de même matière, aiguilles, poinçons et crochets en bronze et fer témoignent de l’évolution du lacustre établi en l’an 5000 avant Jésus-Christ jusqu’aux âges du bronze et du fer,

Origine
Le nom du village de la déformation populaire Sanctus Prothasius, est attesté depuis le XVIe siècle. A partir du XVIIIe siècle, les savants ont fait la forme semi-scientifique de Saint Prothais. Ce saint patron était évêque de Lausanne au milieu du VIIe siècle, sous le règne du roi des Francs Clovis II. Son nom a fini par remplacer l’ancien nom du village, Basuges (du latin ad basilicas), lorsque ses restes ont été enterrés dans le chœur de l’église.

L’endroit fut occupé dès le néolithique par deux villages au bord du lac au lieu-dit « en Fraid’Aigue », puis par les Helvètes et plus tard par les Romains: le village se trouvait sur une route stratégique importante, la via strate qui partait du Col du Grand-Saint-Bernard à Lyon. Il met ainsi Rome en communication avec la vallée du Rhin et la vallée du Rhône. Enfin, vers le début du V siècle, installés dans la région des tribus bourguignonnes, comme en témoigne une série de tombes, les tombes gallo-romaines les plus anciennes retrouvées dans l’église semblent avoir été au centre du royaume de Bourgogne jusqu’en 1032, puis incorporées dans le Saint Empire romain.

La vaste basilique funéraire des Basuges (652), à l’origine dédiée à la Vierge Marie, et son domaine semblent avoir appartenu à l’église au début de la cathédrale Notre-Dame-Marie de Lausanne (du VI siècle) et ont été un temps confisqués par un roi carolingien qui les remit à une lignée de seigneurs locaux, en échange de leurs loyaux services. Le dernier d’entre eux, un certain Réginold, finit par les ramener à l’église cathédrale de Lausanne le 6 août 885 pour assurer son repos éternel et les prières du clergé lausannois. En 968, le domaine est agrandi par le domaine de Marcy, légué par le diacre Amico, et en 972, par un moulin et un vignoble entre les rivières Aubonne et Venoge.

Au début du XIe siècle, le domaine de Saint-Prex, entre autres propriétés, mûrit au Chapitre Lausanne: un groupe de trente chanoines exerce désormais ses droits seigneuriaux sur le domaine. Il donne ainsi à quatre «colonges» des terres («colonges») qui doivent être aménagées et cultivées. Vers 1200, on apprenait le Cartulaire Lausanne écrit par Conon d’Estavayer (XIII siècle), le domaine comprend également deux « fentes », deux dimensions d’une telle terre doivent être un mois lunaire pour labourer et vingt-quatre « Cheseaux », soit disons vingt-quatre parcelles contenant une maison (casa) et un jardin ou un local, donc en tout cas vingt-quatre familles.

Ces habitations, dont aucune trace n’a été retrouvée du fait qu’elles n’ont pas été construites de façon permanente, devaient être regroupées en agglomération, avec une sorte de barricade autour, organisée à partir de l’un des grands domaines romains (villa) Dracy ou Marcy . L’ordre et la protection de ces sujets sont assurés par des chevaliers que le Chapitre nomme et maintient en place en les mettant au profit d’un fief, d’une terre, d’une maison, avec quelques revenus en échange de leurs services. militaire. Pour les questions temporelles, plus particulièrement la justice et la police, le Chapitre a un représentant permanent à Saint-Prex appelé Villicus, qui appartient à la classe militaire. En 1224, le Chapitre nomma enfin un aumônier à Saint-Prex, qui devait accomplir tous les actes religieux de la paroisse et assister le curé en place dans son ministère.

Fondation
En 1234, le Chapitre de Lausanne décide de transférer les trois hameaux (à proximité de la gare actuelle) en un seul village au bord du lac sur la presqu’île, puis de le fortifier à l’aide de « pieux côté lac (chafaz), amenés de Jorat et Vernand, et un fossé côté terre. Selon Béatrice Dufour, il y a aussi un espace au bord du lac pour construire une tour, une chapelle, un bâtiment, une cour, une écurie et un four pour le Chapitre. le château de Saint-Prex « dont la construction sera assurée par l’architecte Jean Cotereel, maître d’œuvre de la cathédrale de Lausanne et futur seigneur, aidé de deux chanoines, Jean de Cossonay et Nicolas de Chavornay.

Ce transfert et la construction du château étaient prévus depuis un certain temps. En effet, la pression croissante, tant politique que militaire, de la Maison de Savoie, qui a fait régner l’insécurité dans les campagnes dépendant de l’Église de Lausanne, a contraint le Chapitre à revoir son système de défense. A son arrivée à Saint-Prex, Mgr Boniface prononça l’interdiction et la privation de l’enterrement ecclésiastique contre quiconque «par audace imprudente et suggestion diabolique, oserait encore molester la ville de Saint-Prex». L’interdiction s’étendant aux descendants de l’agresseur jusqu’à la quatrième génération, on peut mesurer l’importance que le clergé attachait à l’œuvre nouvelle.

À partir de la fin du XIIIe siècle, lorsque les armes à feu sont apparues, les remparts en bois ont été remplacés par des murs de pierre à créneaux. Jean Bergier, Othon I de Grandson (1240), le héros des croisades enterré dans la cathédrale Notre-Dame de Lausanne, Guillaume de La Sarraz (1267), Othon de Champvent (1282), Hugues de Champvent (1318), Etienne Patruaul ( 1339), Gui de Prangins (1371) furent les seigneurs successifs de la ville. Cependant, craignant d’être progressivement dépossédé de St-Prex, le Chapitre le reprend sous son administration à la mort d’Hugues de Champvent en 1340. En 1351, le seigneur Jean d’Aubonne pille Saint-Prex dont il accuse les habitants d’avoir aidé ceux d’Evian à l’attaquer.

En avril 1358, cependant, Saint-Prex passe sous l’autorité du duc de Savoie. Les chanoines de Lausanne, excommuniés de 1384 à 1387, trouvèrent refuge dans le château. Au siècle suivant, Amédée VIII de Savoie, le futur pape Félix V, y vécut avec sa cour pendant quatre mois (1427). Cette même année, dans un acte écrit, les comtes de Savoie sont finalement déclarés privés de leur droit à cet endroit. Les Pettigny la possédèrent alors pendant longtemps; un membre de cette famille fut condamné à mort, puis gracié, pour avoir, de connivence avec sa mère et son frère, assassiné le notaire Pilantin de Saint-Prex en 1406. En 1506, la ville et le château furent pris temporairement par le comte de Gruyère, Baron d’Aubonne et vassal de la Maison de Savoie.

Période moderne
Avec la prise du pays vaudois par les Bernois en 1536, Saint-Prex passa sous l’administration du bailliage de Morges et perdit ainsi de son importance sous cette dépendance politique et économique. Le château a été transformé en dépôt de sel et de nombreux murs en pierre ont été réutilisés au XVII siècle lors de la construction du port fortifié de Morges. A la chute de l’Ancien Régime, Saint-Prex faisait partie du canton du Léman de 1798 à 1803 pendant la République Helvétique: en 1803 le château devint la propriété du canton de Vaud nouvellement constitué, qui finit en 1833 par la vente à la famille Dapple. La loi sur la médiation lie définitivement la commune de Saint-Prex à l’arrondissement de Morges.

De 1536 à 1798, Saint-Prex avait, comme autorité cantonale, la capitale d’aujourd’hui, Berne. Depuis la construction du Bourg et jusqu’à l’occupation bernoise, Saint-Prex a connu un certain essor économique grâce au développement de l’agriculture et de l’artisanat. A la fin du XVIIIe siècle, les Bernois construisent la route reliant Genève à Lausanne et la voie ferrée est créée au milieu du XIXe siècle.

Le début de l’ère industrielle à Saint-Prex se matérialise par l’implantation en 1911 de la verrerie au nord de la voie ferrée et par l’accroissement de la population qu’il conduit à l’importante immigration de travail manuel, principalement fribourgeois, qui se trouve dans un ville ouvrière comprenant une église catholique. Saint-Prex comptait alors 1 350 habitants. Afin de favoriser les relations entre les catholiques fribourgeois arrivés et les protestants de Saint-Preyards, une salle de la paix a été financée par la verrerie et inaugurée en 1918.

De nos jours
Aujourd’hui, Saint-Prex est une ville prospère de près de 5’900 habitants, qui a su préserver et promouvoir la diversité de son économie et la qualité de son site. L’agriculture occupe une grande partie de notre territoire, dont 33 hectares de vignes qui produisent des vins de qualité qui raviront nos hôtes. L’industrie et l’artisanat, ainsi que les activités de services trouvent à Saint-Prex des quartiers propices à leur développement. Saint-Prex fait partie des communes d’Allaman, Aubonne et Etoy du pôle cantonal de développement économique « Littoral Parc ».

Tourisme
Que vous soyez au bord de l’eau, sur un banc ou sur une terrasse, Saint-Prex inspire la contemplation et la méditation. Adossée à sa riche campagne, Saint-Prex regarde vers le Sud-Est et charme le visiteur en quête de détente. Une infrastructure complète est proposée aux visiteurs: restaurants, commerces, pharmacie, poste, banque, stations-service … Balades, découvertes et réflexions, accueil chaleureux, infrastructures modernes, lieux de charme, plages, sports, balades et cultures, Saint-Prex les combine agréablement.

Héritage historique

Cité médiévale
Château médiéval (XII siècle et XIII siècle) et vestiges de la muraille. Ces derniers étaient encore intacts en 1737, car un rapport du 22 septembre 1727 indique que plusieurs personnes ont été condamnées à une amende pour avoir percé des vitres et qu’elles ont été autorisées jusqu’à Saint-Martin à « barrer ces trous ». Le 2 mai 1777, cependant, le Conseil décida de vendre l’emplacement des fossés aux propriétaires frontaliers pour les transformer en jardins, à condition de garder la rue Couvaloup propre (Cum Vallum = près du rempart).

Tour de l’horloge
Au XIIIe siècle, précisément en 1234, le Chapitre de la cathédrale de Lausanne, propriétaire de ce territoire, décide de transférer la population résidente de Dracy dans la presqu’île en érigeant un château, des locaux communs tels qu’un four et un moulin, le tout entouré de remparts dont on peut encore voir aujourd’hui les vestiges représentés notamment par la Tour de l’Horloge. Un fossé, creusé d’est en ouest, faisait de Bourg une île, reliée de jour à la terre ferme par un pont-levis. Les charnières des murs sont toujours visibles. Sur le fronton de l’Horloge apparaît au Nord la devise de Saint-Prex: « Disons et faisons bien », au Sud la phrase: « Celui qui veille voit l’heure de son départ », le tout entouré de l’écusson de Saint-Prex, la fleur de lys.

La porte mâchicoulis de l’horloge
L’horloge fut installée en 1726 sur la porte médiévale de l’enceinte fortifiée, qui avait autrefois huit mâchicoulis. M. de Beausobre, qui venait d’acheter la bourgeoisie de Saint-Prex, proposa de la payer. Les honoraires s’élevaient en 1727 à 660 florins.

Grande rue
Les maisons bien construites se succèdent, le plus souvent à deux étages avec jardins intérieurs, granges, écuries, pressoirs etc. Vous pourrez admirer l’ancienne forge (office de tourisme), au n ° 15 l’atelier du lithographe Pietro Sarto le peintre -engraver, aux numéros 6, 8 et 10 maisons construites au 20ème siècle par des entrepreneurs émigrés italiens. Mention spéciale est faite pour les différentes fontaines de la ville, ainsi que pour les enseignes en fer forgé représentant un coq (sur le Foyer), une couronne, des grappes de raisin, des épis de blé, Saint-Eloi, saint patron des orfèvres et forgerons , etc.

Le Foyer
Le Foyer est une magnifique maison communautaire située sur la droite en descendant au milieu de la Grand’Rue. Il abrite aujourd’hui une crèche et des chambres à louer (25 à 100 personnes).

Le château
Jusqu’en 1506, il appartenait au chapitre de la cathédrale (résidence d’été). En 1536, Leurs Excellences occupent le Pays de Vaud, imposent la Réforme et nationalisent la propriété. A cette époque, le château devient propriété privée. Une plaque scellée dans le mur à la base du donjon retrace son histoire.

Manoir de Point
Ce château à l’exception de la tour médiévale (XIII siècle) a été reconstruit au XVIII siècle. Le Manoir Forel, à la pointe du Quai du Suchet, date du XIIIe siècle. Il appartenait à une célèbre famille de médecins et de psychiatres. Elle a beaucoup contribué à l’enrichissement, au développement et à l’embellissement de la ville. La célèbre famille Forel y a résidé pendant de nombreuses années, avant de la vendre en 1983 à la famille von Overbeck.

Fraidaigue (Route de Morges 21)
Maison de campagne en forme de chapelle néo-gothique construite en 1831 pour le général néerlandais Hendryk van Oyen, ancien propriétaire de La Gordanne près de Perroy. Cet édifice a été remplacé en 1904 par une somptueuse villa des architectes Alphonse Laverrière et Eugène Monod.

Maison de Warnery-Dessaux
Situé à environ 500 m. du Château, il présente une porte en bois sculpté en forme d’arbre et de couronne, rehaussée d’un fronton et encadrée de deux colonnes. Il surprend par ses grands balcons en bois. Haut de deux étages, c’est le bâtiment le plus en vue du quartier.

Vieux collège
Au XVIIIe siècle, le Old College, devenu Hôtel de Ville en 1902, réunit la première école publique de la localité.
Restauré en (1994) par la Fondation Irène Leroy, cet immeuble, géré par la Municipalité, abrite des logements sociaux.

Patrimoine religieux

Église romane (protestante)
Construite sur un mausolée gallo-romain appartenant à une grande villa, l’église, qui date de 652, est située sur une éminence à l’extérieur du village historique. Il était dédié à la Sainte Vierge, puis à Saint-Prothais. Il a été transformé en temple protestant pendant la Réforme et est classé bien culturel suisse d’importance nationale.

L’église, située sur une place plate, est entourée au nord et à l’est par le cimetière communal; la vue sur le village médiéval, le lac et les Alpes est remarquable. Lorsque vous entrez à l’intérieur, vous êtes frappé par le côté sombre, voire austère, du bâtiment. Mais après quelques minutes permettant à l’œil de s’ajuster, l’environnement s’éclaircit, comme par magie. Depuis plus de 15 siècles, l’église romane de Saint-Prex est un lieu de rencontre régulier pour une grande variété de personnes: pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, touristes et fidèles de toutes générations. Depuis la Réforme de 1536, cette église est un lieu de culte protestant dans la paroisse, faisant partie de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (EERV).

les industries
Verrerie (1911) et Musée de la Verrerie: la verrerie Saint-Prex, fondée en 1911, a repris les équipements et le personnel de la verrerie dite de Semsales l’année suivante, qui a alors cessé sa production. Le nouvel établissement industriel visait initialement à produire des bouteilles. Il élargit ensuite sa production en fabriquant, notamment entre 1928 et 1964, des arts de la table et toute une gamme d’objets artistiques et décoratifs, notamment de petits chevaux en verre noir (vers 1939). Le Musée, situé sur le site de l’usine actuelle, expose une large sélection de ces créations.
Siège social de Ferring Pharmaceuticals appartenant à Frederik Paulsen.
Siège administratif de Vale.

Le Servagnin
En épousant Amédée VIII, futur duc de Savoie, Marie de Bourgogne devient duchesse des Vaudois en 1393. En 1420, enceinte de son huitième enfant, et effrayée par la peste, elle s’installe temporairement à Saint-Prex où, selon la tradition, pour remercier les habitants de leur accueil, elle leur aurait offert en cadeau des plants de Servagnin, son cépage préféré, du château de Ripaille. Depuis, ce clone de Pinot Noir bourguignon est cultivé dans la région de Morges, région qui voit ainsi la plus ancienne culture de Pinot noir de Suisse. Cette variété a cependant été progressivement remplacée par des variétés plus productives, les attaques de phylloxéra (vers 1888) précipitant encore sa disparition. Au début des années soixante, il était considéré comme perdu dans la région.

Cependant, en 1963, le vigneron Pierre-Alain Tardy a pu retrouver une plante qui avait survécu face au poulailler d’un habitant de Saint-Prex, Werner Kaiser. Il décide alors de reconstituer une petite vigne d’une centaine de pieds obtenue par greffage. Après un démarrage décevant, en 1990, plusieurs parcelles de terroirs différents ont ensuite été replantées, entraînant une renaissance de Servagnin de Saint-Prex et de la région de Morges. Enfin, en 2000, les premières bouteilles de Servagnin pourraient enfin être mises sur le marché.

Seules les vignes ne contenant que des plants de Pinot Noir clonés à partir de plants de ces premières parcelles, situées dans l’aire d’appellation Morges, obtiennent le droit à l’appellation Servagnin. La production est limitée à 50 hectolitres par hectare et à un minimum de 82 degrés Oechsle. Vinifié en fûts de chêne, il doit être vieilli au moins seize mois.

Espace naturel

Source d’eau
L’eau de Saint-Prex trouve son origine dans les glaciers du massif du Mont-Blanc, et non dans les eaux du lac Léman. Cette eau s’infiltrerait dans le sol et passerait sous le lac pour finalement remonter par un phénomène de siphon près de la surface, près de Saint-Prex. Il est collecté dans un puits filtrant situé à environ 20 mètres sous la surface, sur le terrain de football du Vieux-Moulin. Des tests réguliers indiquent d’excellents résultats qui rendent tout traitement inutile. Cette eau de source est ensuite pompée pour être conduite dans le réservoir Epine, situé sur les hauteurs de la commune à environ 3 km, pour un dénivelé de 87 mètres.

Des promenades
Depuis la construction du Bourg et jusqu’à l’occupation bernoise, Saint-Prex a connu un certain essor économique grâce au développement de l’agriculture et de l’artisanat. A la fin du XVIIIe siècle, les Bernois construisent la route reliant Genève à Lausanne et la voie ferrée est créée au milieu du XIXe siècle. Lors de balades au bord du lac Léman, dans les vignes ou à travers champs, vous pourrez admirer le charme des arbres centenaires et la vue imprenable sur Lausanne et Genève, sans oublier la Haute-Savoie, notamment Evian et Thonon-Les-Bains.

Saint-Prex n’offre pas seulement des vues magnifiques: le sentier pédestre le long des rives du lac Léman, le biotope des «Fontaines», l’étang «Cherrat», les forêts, le ruisseau «Boiron» avec son chemin didactique vous emmènent à la découverte de la nature ! De plus, tout de suite dans notre village médiéval, flâner est une découverte. Autour des vieilles pierres, de nombreux détails forcent l’admiration! Chaque circuit proposé vous permet de composer votre journée avec les moyens de transports mis à votre disposition (bateau, train, voiture).

Sentier du patrimoine rouge et blanc
En flânant, il vous est proposé de découvrir l’histoire de Saint-Prex et ses activités, la faune et la flore locales, etc. en lien avec chacun des lieux visités. Vous voyagerez du bord du lac à la zone agricole en passant par le centre et la forêt. La distance totale de la marche est d’environ 10 km.

Quai et Pointe du Suchet
Le quai et la pointe de Suchet. Suchet, du latin «suc» signifiant «butte promontoire», est le point le plus méridional du village, à égale distance de Villeneuve et de Genève (45 km). Le panorama s’étend sur plus de 120 km de Moléson (2’006 m) à l’extrême gauche, à Dôle (1610 m) en passant par les Préalpes fribourgeoises, les Alpes vaudoises, valaisannes et françaises., Le Salève, l’écluse de le Fort de Bellegarde et le Jura français (Reculet, Crêt-de-la-Neige). Le débarcadère, où il y a de forts courants dus à la brise et au vent, a été construit en 1884. La rapidité des voies ferrées, construites vers 1860, a vite eu raison du transport lacustre moins cher mais plus lent.

Plage d’Armes
La place d’Armes servait de lieu de rassemblement à nos compatriotes. Désormais, les nageurs s’adonnent aux plaisirs des sports nautiques. La plage est bien connue des véliplanchistes pour son exposition parfaite au vent. Il est également utilisé par les plongeurs pour la qualité de son herbier et sa topographie aquatique intéressante. La Rescue Society y a également établi ses quartiers. Les commerces et restaurants sont à proximité.

Les bains du XIXe siècle
Le bain des femmes situé au bout de la rue du Vieux-Collège et le bain des hommes, situé à l’ouest du Collège du Chauchy, datent du XIXe siècle. A cette époque, des ouvriers, nus ou en chemise, venaient se laver dans le lac au crépuscule. Par pudeur, des lieux de baignade séparés ont été aménagés afin de ne pas mélanger hommes et femmes au même endroit.

Plage de Chauchy (bain pour hommes)
Dans un cadre plus ludique, la plage, située aux abords du village médiéval, offre la possibilité de jouer au ping-pong, aux jeux de balle, etc. Une aire de jeux pour enfants, des tables de pique-nique, ainsi qu’un plongeoir d’une hauteur de 7 des compteurs y sont disponibles. Une buvette et des locations de stand up paddle sont disponibles sur la plage. Les commerces et restaurants sont à proximité. Ombre ponctuelle grâce aux arbres.

Bain de dames
Dans un cadre idyllique et romantique, cette petite plage, située sur la rive sud du village, a l’avantage d’être totalement protégée du vent. Sur le gravier ou sur la plateforme en bois, il y a du bonheur. Les commerces et restaurants sont à proximité. Ombrage le matin et en fin d’après-midi.

Plage du Coulet
En lisière de forêt, cette plage proche de la nature permet de se prélasser au soleil ainsi que de jouer au ballon. Les clubs de voile et d’aviron de loisir présents au parc nautique sauront vous divertir. Une aire de jeux pour enfants est à leur disposition. Au sud, vous pouvez observer la pierre «Coulet» de la période glaciaire.