Toits et coupoles, Palais Garnier

Le grand dôme central est recouvert de cuivre qui, une fois oxydé, prend une couleur verdâtre. Dans le passé, les dômes des deux pavillons étaient également recouverts de cuivre, mais ils sont aujourd’hui en zinc, comme les autres toits du bâtiment. Certaines décorations des dômes recouvrant les deux pavillons latéraux sont en plomb.

La façade est surmontée de la Fame, deux groupes réalisés par Charles Gumery, Harmony (à gauche) et Poésie (à droite). Ces statues en bronze doré, d’une hauteur de 7,50 mètres, ont été restaurées et leur structure interne en fer a été remplacée. en acier inoxydable. Leur dorure d’origine a été réalisée par galvanoplastie dans les ateliers de l’orfèvre Christofle. L’entablement du grenier est surmonté d’une frise en fonte recouverte d’un vernis doré, alternant alternance de masques de guirlandes, œuvre du sculpteur Jean-Baptiste-Jules Klagmann. Le fronton de la cage de scène est décoré de deux acrotères (est et ouest) identiques, La Renommée conserve Pegasus (d’Eugène-Louis Lequesne), tandis que le sommet accueille l’ensemble formé par Apollo couronnant Poésie et Musique d’Aimé Millet. Ce groupe, pesant treize tonnes, fait office de paratonnerre; c’est en bronze naturel, seule la lyre est dorée. L’ensemble, haut de 7,50 mètres, a été sculpté directement sur le site par Millet, puis fondu en bronze en 1869 par l’atelier de Denière et enfin assemblé au sommet de l’Opéra en 1870.

Façade principale
Les deux groupes figurés dorés, L’Harmonie (Harmonie) et La Poésie (Poésie) de Charles Gumery, couronnent les sommets des avant-corps gauche et droit de la façade principale. Ils sont tous deux fabriqués en électrotype en cuivre doré.

Tour d’etape
Le groupe sculptural Apollo, Poésie et Musique, situé au sommet du pignon sud du pylône, est l’oeuvre d’Aimé Millet, et les deux plus petites figures en bronze de Pegasus à chaque extrémité du pignon sud sont d’Eugène-Louis Lequesne. .

Palais Garnier
L’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, est une vocation de théâtre national et de chorégraphie lyrique et un élément majeur du patrimoine du 9 ème arrondissement de Paris et de la capitale. Il est situé Place de l’Opéra, à l’extrémité nord de l’avenue de l’Opéra et au carrefour de nombreuses routes. Il est accessible en métro (station Opéra), par le RER (ligne A, station Auber) et en bus. Le bâtiment se distingue par un monument particulièrement représentatif de l’architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du xix e siècle. Sur une conception de l’architecte Charles Garnier retenu à l’issue d’un concours, sa construction, décidée par Napoléon III dans le cadre des transformations de Paris conduites par le préfet Haussmann et interrompues par la guerre de 1870, a été reprise au début de la Troisième République,

Conçu par l’architecte Charles Garnier en 1875, le Palais Garnier abrite un auditorium prestigieux et des espaces publics (grand hall, rotonde d’abonnés, salons), une bibliothèque-musée ainsi que plusieurs studios de répétition et ateliers.

Le théâtre « à l’italienne », dont le plafond a été peint par Marc Chagall en 1964, peut accueillir 2054 spectateurs. Avec près de 480 000 visiteurs par an, c’est l’un des monuments les plus visités de Paris. Il est classé monument historique depuis 1923.

Cet opéra s’appelait « Opéra de Paris » jusqu’en 1989, date à laquelle l’ouverture de l’Opéra Bastille, également opéra de Paris, a influencé son nom. Il est désormais désigné par le seul nom de son architecte: « Opéra Garnier » ou « Palais Garnier ». Les deux opéras sont désormais regroupés au sein de l’établissement public à caractère industriel et commercial « Opéra national de Paris », établissement public français dont la mission est de mettre en œuvre des représentations lyriques ou de ballet de grande qualité. artistique. L’opéra Garnier est classé monument historique depuis le 16 octobre 1923.