La Fête des Lumières est un moment incontournable pour découvrir Lyon. La traditionnelle Fête des Lumières s’est déroulée à Lyon du 8 au 11 décembre. Une trentaine d’œuvres lumineuses sont exposées jusqu’à dimanche. La fête reprend son format habituel cette année, et quelque deux millions de visiteurs étaient cette année à Lyon pour la Fête des Lumières. Du Parc de la Tête d’Or à la Place Saint-Jean en passant par la Presqu’Ile, le SUBS, le jardin de l’Institut Lumière, et plusieurs autres nouveaux sites à travers la ville, les visiteurs ont pu rêver, rire, être émouvoir, s’émerveiller ou réfléchir avec une trentaine d’œuvres, des plus grandioses aux plus intimistes.

La Fête des Lumières fait partie de l’ADN de la ville, Lyon, haut lieu de la création lumière, accueille chaque année des créateurs lumière pour de nouvelles installations. De la traditionnelle bougie chauffe-plat que chaque Lyonnais place sur le rebord de sa fenêtre, aux nombreux spectacles visuels et interactifs qui illuminent la ville. L’édition 2022 de la Fête des Lumières a vu le retour d’une fête populaire et créative, marquée par une programmation très éclectique mêlant signatures internationales et talents locaux, avec plusieurs projets participatifs s’adressant à tous les publics.

La Fête des Lumières rappelle les origines catholiques de la Fête des Lumières. La tradition vient d’une épidémie de peste qui ravagea la France en 1643. Les notables lyonnais s’en remettent à Marie, et promettent de tous participer aux fêtes de Noël qui auront lieu le 8 septembre si Lyon est épargnée. En commémoration, une statue dorée de la Vierge fut installée en 1852 au sommet de la basilique de Fourvière. Reportée de deux mois, l’inauguration a finalement eu lieu le 8 décembre, et les Lyonnais ont participé en allumant des « lumières » à leur fenêtre, donnant naissance à la Fête des Lumières.

Chaque année depuis, le 8 décembre, les Lyonnais placent des bougies à leurs fenêtres… et déambulent dans les rues de la ville pour admirer des installations lumineuses exceptionnelles. La mise en lumière de sites patrimoniaux, de paysages de rivières et de collines, de quartiers et de voiries ornaient toute la ville et contribuaient à la vie nocturne et à la beauté du territoire.

De nombreux artistes emblématiques de la création lumière venus de France, d’Espagne, d’Italie, du Royaume-Uni, du Danemark, des Pays-Bas, de Suisse et du Congo, sont venus présenter leurs œuvres à Lyon. Les jeunes artistes, présentés notamment place Sathonay et place Rambaud dans le cadre d’Expériences étudiantes, et place Saint-Paul dans le cadre de Nouvelle Vague, ont également conquis le public par leur créativité et leur humour. Soucieuse d’accueillir tous les publics, y compris ceux qui en sont éloignés, la Ville de Lyon a expérimenté différentes mesures permettant aux personnes en situation de handicap de vivre pleinement la Fête des Lumières.

De la métaphore sur le temps qui passe proposée par Filip Rocca avec Le Temps sur la façade de la cathédrale Saint-Jean dans le Parc du Nombre d’Or, véritable poème géométrique de Javier Riera sur les arbres du Parc de la Tête d’Or , le Grand Mix jubilatoire du Musée des Beaux-Arts Inook sur la place des Terreaux avec les lasers énigmatiques d’AGORYTHM matérialisant les données environnementales de la ville par Onion Lab, de Cymopolée, la tornade imaginée par Luminariste place de la République, aux aventuriers Voyageur Céleste, découvrant Lyon au pied de la colline de Fourvière, ces artistes lyonnais ou étrangers reconnus sur la scène internationale ont porté un regard sensible sur notre monde, tout en ayant à cœur d’inscrire leurs créations dans un cadre sobre et respectueux de l’environnement.

Cette année, les Lyonnais ont été sollicités pour participer à l’élaboration de plusieurs projets artistiques : l’œuvre Beacon installée dans le jardin de l’Institut Lumière, en collaboration avec les habitants du 8ème arrondissement et les exilés a mobilisé 50 participants, Gazouillis installé dans Place Voltaire, réalisée par l’artiste Bibi avec des enfants du 3ème arrondissement ou Soi-even, l’oeuvre réalisée avec des jeunes autistes du SESSAD Les Passementiers et présentée à la Fondation Bullukian.

Le Grand Mix du Musée des Beaux-Arts, place des Terreaux, a reçu un véritable plébiscite du public, accueillant environ 150 000 personnes par soirée. La création du studio lyonnais Inook, soutenue par EDF, a remporté le Trophée des Lumières France 3 Auvergne Rhône Alpes et Ville de Lyon.

Sur la place Saint-Jean, environ 80 000 personnes par soir ont pu assister au spectacle Time de Filip Roca et Zarko Komar. Environ 40 000 visiteurs par soir ont également déambulé dans le Parc de la Tête d’Or, pour découvrir 3 œuvres cette année ainsi qu’un immense jardin de lumière dédié à l’opération Lumignons du Cœur. Côté place Bellecour, des milliers de visiteurs sont venus profiter de la salle à manger en plein air, qui proposait une restauration « on the go » de qualité, durable et zéro déchet.

La Presqu’île est réservée aux piétons tous les jours pendant toute la durée du Festival. Le périmètre piéton est accessible par des points d’accès situés environ tous les 100 mètres. Les deux gares lyonnaises (Lyon Part-Dieu et Lyon-Perrache) situées au cœur de la ville desservent toutes les grandes lignes desservant les grandes métropoles européennes. Pour votre séjour, découvrez le meilleur de Lyon en attendant les illuminations grâce à la Lyon City Card. Véritable sésame, cette carte comprend plus de 33 attractions dont des musées, des visites guidées, des croisières promenades ou encore des spectacles… En plus de couvrir toute l’offre culturelle de Lyon, elle permet de se déplacer librement. sur l’ensemble du réseau de transport en commun. Profitez de la Lyon City Card pour accéder à tout Lyon’

Projets d’éclairage
Une trentaine d’œuvres lumineuses ont été installées dans les rues de Lyon, dont une vingtaine en centre-ville. Les autres illuminations sont à voir dans le quartier du Vieux Lyon, dans le parc de la Tête d’Or et dans le 8e arrondissement.

La cathédrale Saint-Jean pendant la Fête des Lumières devient une expérience, une traversée, une invitation personnelle et collective à la contemplation. Au pied de cette façade historique, une méditation passe parmi la foule… Elle interroge la beauté troublante du temps qui passe à travers des combinaisons artistiques à la fois accessibles et singulières. Lors de la projection, notre rapport au temps qui passe, de l’intime à l’universel, est réinterrogé. C’est une invitation, où se mêlent apaisement et ultra haute définition. Particules lumineuses, signaux électroacoustiques, fragments et clins d’œil : l’artiste Filip Roca indique des chemins d’abstractions, révèle des flux d’optimisme. Ses images détaillées proviennent d’algorithmes. Ses motifs musicaux proviennent d’un quatuor à cordes.

Depuis les quais Romain Rolland et Saint-Antoine, le Voyageur Céleste est une projection de 7-8 minutes, un explorateur de l’espace qui débarque à Lyon, à l’occasion de la Fête des Lumières. Les façades des maisons de la colline de Fourvière deviennent des bandes dessinées. L’émotion est notre fil rouge qui image après image avec Jérôme Jouvray afin de créer un spectacle de qualité, accessible à tous et partageable. Un spectacle basé sur l’émotion joyeuse, suivez les impulsions, les voyages, les aventures et les rencontres. Il illumine divers lieux historiques, magiques et imposants avec sa torche après la tombée de la nuit. A l’histoire de ce personnage vif et attachant s’ajoutent les cases chères à la BD, le charme des dessins animés, l’humour, les effets 3D et une touche de poésie.

Le projet Inside/Out s’éveille pour capter ce que l’architecture, les couleurs et la lumière se racontent… Inside/Out imite le ciel au coucher ou au lever du soleil. C’est une interprétation de la lumière naturelle, transformée en une représentation artificielle de la nature. La place du Change est éclairée de l’intérieur. L’imagination des spectateurs aux points de repère et montre la sensibilité sur les fenêtres colorées. La projection devient ici suggestion. L’installation lumineuse de la façade, avec ses 75 tubes LED colorés, est un délicat hommage à l’architecture du Temple du Change, dans le Vieux Lyon, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les chromatiques apparaissent et de lentes transitions rappellent la longue histoire de ce bâtiment, et celle des habitants du quartier. Le travail n’est ni abondant ni turbulent,

Dans le projet New Wave, quatre artistes nous attendent de pied ferme, place Saint-Paul, pour nous proposer leurs couleurs, leurs techniques et leurs univers passionnants et bien distincts. L’artiste Cindy Lo place l’espèce protégée inscrite sur la liste du Conservatoire Botanique du Massif Central au centre de l’attention : la belle façade de la gare Saint-Paul se métamorphose sous nos yeux. Franck Dion propose une évocation poétique de l’altérité. La façade de la gare, transformée en théâtre, est un lieu de rencontre : voyageurs, passants et immobiles. Conçue comme un spectacle vivant, la projection met en scène des silhouettes fugitives et des pensées en transit. Kateryna Pits nous emmène dans un monde de pure abstraction et nous fait voyager dans des pensées mystérieuses et sinueuses, au milieu d’une ville active. Flotter, profiter du vol, l’absence de gravité, et de regarder à travers des figures fragiles. Romain Tardy, reconnu dans le monde des arts numériques, de l’art contemporain et de l’événementiel, pour son travail original lié au monde de la musique.

Dans le projet The Light Ball, des artistes d’horizons divers composent une programmation franchement conviviale, colorée, rythmée et engagée sur quatre soirées. Nicolas Paolozzi, architecte et scénographe lumière, investit tout d’abord la magnifique et vaste verrière et plante le décor avec ses modules. Sapes Like Never, avec danseurs et musiciens pour initier le public à l’art de la sapologie. « Sapés comme Never » est une audace à partager qui prend parodie, rumba congolaise et tenues très sophistiquées. Le Collectif A/R propose « Shake Shake Shake » : traversée nocturne, où danse, musique live et lumière s’unissent, avec 6 percussionnistes du Conservatoire et 13 danseurs contemporains. Le corps, le mouvement, le vivant, la lumière.

Dans le Grand Mix au musée des beaux-arts de Lyon, les œuvres quittent les murs du musée pour enchanter les façades du palais. Non seulement les portraits prennent vie, mais ils chantent. Les magiciens de la lumière nous invitent à les accompagner : un répertoire de quinze tubes populaires, de Britney Spears à Nino Ferrer, qui vous fera aussi chanter et danser à l’unisson place des Terreaux. L’architecture même du musée prend vie au rythme de la playlist…

L’Unicode 光 3D de Fred Sapey-Triomphe a observé l’architecture de la place Pradel, la forme géométrique de la coupole de l’opéra est très simple : un demi-cercle posé sur un bâtiment ancien. Il y a de l’audace, de la maîtrise technologique, de la beauté graphique, de l’aléatoire, du vertige. Comme un jeu de construction avec des pièces en bois. L’idée des écrans cube forme un cube géant, ils offrent transparence et profondeur à une immersion totale et fascinante dans la codification numérique des écritures du monde entier.

Eikosis est une sculpture lumineuse aux allures de gros chat qui rit. Eikosis interroge les frontières entre les mondes physiques et virtuels, support physique d’une série de chats numériques que chacun est invité à retrouver en ligne. Avec Eikosis, Jérémie Bellot nous invite à explorer le monde des NFT, ces fichiers numériques auxquels sont attachés des certificats de propriété et qui ont révolutionné le marché de l’art. Le travail se compose de 20 chats, y compris la sculpture. Les 19 chats numériques peuvent être observés dans leur ville, leur quartier, leur site patrimonial…

Planétoïdes c’est une galaxie qui vous attend rue de la République, évoluez dans l’univers des Planétoïdes, ces étoiles flottantes aux lumières changeantes. Nul besoin de télescope, ils sont très proches et s’admirent à l’œil nu : la surface de chaque disque d’aluminium se teinte au rythme de la lumière en mouvement, créant une atmosphère onirique. Chaque planète est unique car elle a été découpée au laser puis sculptée à la main. Où que vous soyez, l’installation peut être vue de différents points de vue.

Le projet « J’ai attrapé un… » est un survol de la chasse aux images menée par l’iconoclaste Stéphane Masson. L’artiste enfermant ainsi la nature soulève des questions. En créant cet effet visuel immersif, il interroge aussi la frontière entre réalité et fiction : un nuage en cage et la poésie se libère. Un poisson volant, un micro-éléphant, un cumulonimbus solitaire… A la tombée de la nuit, vous découvrirez les curiosités capturées dans la cage faite exprès pour la rue, les passants à émerveiller…

L’installation « Cymopoly » expose sous nos yeux un phénomène climatique qui se forme généralement loin de nos latitudes. Cymopolée allie savoir-faire artisanal et virtuosité numérique : à la tombée de la nuit, cette structure métallique monumentale prend vie grâce à sa propre luminosité, ondulant au gré des vents qui composent le paysage sonore. Quand la conscience citoyenne rencontre la poésie et l’émotion.

Le projet poétique de volière en liberté Murmuration offrait un son de la nature qui s’appelle murmuration, un cas comme pour les volées d’oiseaux. Ce phénomène captivant a inspiré l’œuvre mise en scène place des Jacobins, où des vols d’étourneaux sont reproduits sous forme de lumière. Quatre cents orbes (petits globes lumineux numériques) évoquent ainsi des oiseaux en plein vol, communiquant entre eux et capables d’émettre à la fois de la lumière et du son. Tourbillonnant autour de la fontaine, ces nuages ​​multicolores forment un essaim virevoltant, en harmonie avec son environnement.

Le projet Menschen avec carrousel lumineux et sonore qui donne à voir et à vivre. 8 piliers massifs supportant une imposante couronne de 9 mètres de diamètre, A l’intérieur, 960 lampes de poche d’une incroyable variété de designs et d’optiques, collectées dans toute l’Europe. Ils sont ici recyclés pour composer un écran circulaire et dynamique sur lequel défilent des effets graphiques et lumineux. Derrière chacune de ces lampes rétro, il y a un individu (Mensch) : un manifestant de la « révolution pacifique » à Leipzig. Chaque lampe symbolise la mémoire d’un individu. Collectées dans une trentaine de pays européens, elles rendent hommage à la diversité culturelle de l’Europe. C’est aussi une installation mémorielle qui évoque la mémoire d’un objet autrefois présent dans chaque foyer pour guider, rassurer, rassembler…

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Le projet « I ♥ LIGHT » est un message d’amour à la lumière. Conçues par le collectif Fils de Créa et installées au milieu de la place Bellecour, les lettres de 6 mètres de haut sont éclairées par 947 lampes recyclées, de tous styles et origines. Ils ont été collectés auprès des Lyonnaises et des Lyonnais dans deux mairies d’arrondissement et les foyers Notre-Dame des Sans-Abri. Participative, solidaire et écologique, cette installation nous invite à succomber avec poésie aux déclarations d’amour les plus lumineuses.

Mirror Mountain est un projet situé sur la plus grande place de Lyon, composé de miroirs, mais aussi de lumières et de sons. Comme son nom l’indique, Observable à 360°, reflétant le monde environnant, cette sculpture se découvre sous tous les angles et à toute heure du jour ou de la nuit. Mirror Mountain est équipé de capteurs sensibles, chacun peut donner vie à cet objet architectural et, d’un simple geste, composer avec lui.

Le projet « Yourself » ce sont des totems motorisés installés dans le jardin de la Fondation Bullukian, une installation cherche en chacun de nous notre capacité à ouvrir nos yeux et notre perception. Soi-même est le beau fruit d’un travail rare, collaboratif, généreux. Le projet c’est aussi une alchimie de pédagogie, d’art, d’inclusion, de savoir médical sur les troubles autistiques. Les artistes : vidéaste, scénographe ou chorégraphe, ainsi qu’une dizaine de jeunes autistes résidant en région lyonnaise et l’équipe de Sessad. Les Passementiers ont exploré différentes couches de leur univers pendant plusieurs mois. Ecriture, expression corporelle, création sonore ou encore mixage vidéo : ensemble, ils ont travaillé à la création d’un spectacle unique.

Le projet « La forme des choses à venir », discute par rapport à l’imperceptible, l’invisible et ce qui est souvent mal mesuré : notre impact sur l’atmosphère. L’installation lumineuse immersive et interactive du projet utilise des données sur la qualité de l’air. Le public est invité à entrer sous une arche de 8 mètres de long et en plastique recyclé. Nous sommes là En transformant la qualité de l’air en qualité de la lumière, cette œuvre, inspirée de l’architecture des nids d’oiseaux jardiniers, permet de voir et de mieux comprendre le problème majeur de la pollution atmosphérique. Elle montre aussi la voie vers des alternatives concrètes pour nos modes de vie : réemploi, frugalité, observation du vivant…

Vivez l’expérience du projet Agorythm dans le cadre incomparable du parc de la Tête d’Or. Agorythm est une donnée environnementale scientifique sur l’Immersion + réflexion x faisceaux laser + sculptures lumineuses. Dans le projet, nous sommes invités à découvrir la réalité environnementale de Lyon à travers la traduction singulière et artistique de données collectées sur l’air, l’eau, la pollution, la mobilité douce.

Firefly Field est une installation lumineuse envoûtante, poétique et ludique, composée de nombreux points lumineux volants qui simulent les mouvements des lucioles. Comme des fléchettes, leurs lumières planent au-dessus du sol. La bioluminescence en constante évolution se reflète dans la pente herbeuse. En masse, ces lampyres nocturnes créent une scène rayonnante et dynamique qui pique la curiosité des visiteurs.

Le parc du Nombre d’Or est une expérience formidable dans le parc le plus emblématique de Lyon, nous sommes tous invités à retrouver les aspects subtils de cette nature qui conversent et vibrent. L’artiste intervient dans la nature, de manière totalement inoffensive, programme mathématique, dessins, équations, nombres d’or, données numériques liées à la nature. La matière des œuvres et cherche une résonance entre les irrégularités du paysage, les arbres, et la précision de la géométrie née de ses données. La géométrie est un langage qui circule entre la nature et notre être intérieur.

« Lights from the Heart » est une poésie bleutée et un geste humaniste. Des dégradés de bleu ornent cette roseraie historique pour caresser notre imagination avec la vue de 12 000 flammes, échos d’espoir et de fragilité. Rendez-vous à la roseraie du Parc de la Tête d’Or où la magie d’un jardin de lumière vous attend. Plus de 3 000 bougies, roseaux, herbes aquatiques et quelque 270 bouquets composent un tableau enchanteur et réconfortant.

Le projet « Gazouillis » transforme notre quotidien en instants de poésie, et se métamorphose en oiseaux. Habitué de la Fête des Lumières, l’artiste installe cette fois une volière géante sur la place Voltaire, soit 300 oiseaux lumineux en plastique recyclé.

Le projet « Livre lumineux » est une mise en valeur méritée pour cet édifice labellisé « Patrimoine du 20ème siècle ». En partenariat avec IntensCity et sous la direction artistique de Pierre-Yves Tooulot, 13 étudiants en Licence Professionnelle Conception et Gestion en Eclairage animent et transfigurent les façades de la bibliothèque universitaire, autour du thème du livre. Depuis le cœur de la cour Sud, vous laisserez vagabonder votre imagination avec la projection d’images et autres jeux de lumière. La création originale qui se déroule sous vos yeux est la synthèse du travail des quatre groupes d’étudiants formés pour cet atelier pédagogique.

L’aventure de « Beacon » est orchestrée par l’artiste britannique Craig Morrison et consiste à participer collectivement à la conception d’une installation à chacune de ses étapes dans les trois villes. Créer à chaque fois un élément unique de l’œuvre, propre au territoire et à ses habitants. Lumière, bien sûr, mais aussi co-création, coopération, durabilité. Ces trois villes, qui accueillent chacune une fête des lumières, ont décidé de se lancer dans la mise en place d’un projet participatif et pluridisciplinaire.

Le projet « Caché dans la ville » au Parc Blandan, la faune et la flore s’animent avec joie. Ce bestiaire sorti de l’ombre nous sert de fil conducteur pour découvrir chacune des installations chatoyantes du parc métamorphosé. Une expérience mêlant technologie, performance et œuvres numériques. La Pipistrelle de Kuhl, le Pouillot, la Mésange bleue, le Piéris ibérique, le Lézard des murailles et bien d’autres apparaissent à la lumière de votre lampe UV.

Expériences étudiantes
Trois places à Lyon sont occupées par les étudiants et leur travail : entre Rhône et Saône, place Sathonay, place Rambaud et place de la Paix. Ces aires de jeux sont idéales pour le détournement artistique, la réutilisation d’objets ou l’utilisation intuitive de la lumière. Les œuvres exposées, à la fois créatives, rigoureuses et surprenantes, ne cherchent pas à concurrencer celles des artistes internationaux de la programmation.

Les Grands Ateliers sont à l’initiative du concours « expérimentation étudiante » pour la Fête des Lumières. Pour les centaines d’étudiants qui y participent, seuls ou en groupe, c’est l’occasion d’aborder de manière créative la lumière comme matière, d’ouvrir l’imaginaire et de concevoir un dispositif en milieu urbain. Ces expérimentations leur permettent de se confronter aux matériaux, à la construction et aux contraintes du terrain. Les étudiants, par leur engagement et leurs idées, osent des installations.

Les étudiants retranscrivent avec un engagement de plus en plus marqué leurs préoccupations sociétales et environnementales dans les œuvres qu’ils imaginent et vivent. Il passe par les thèmes et sujets abordés, par les techniques de construction et les matériaux utilisés. Un autre grand changement est venu avec l’apparition des LED et des nouvelles technologies de programmation. En plus de réduire drastiquement la consommation énergétique des expériences, les LED ont permis de disposer de nouvelles puissances. L’évolution des technologies amène une miniaturisation des systèmes liés à l’informatisation du matériel.

Illumination dans la ville
Le nouvel éclairage contribue et enrichit subtilement le plan lumière de la ville de Lyon, qui illumine déjà 370 lieux emblématiques de la Ville. Les éclairages des garde-corps en amont et en aval de la passerelle sont accentués en contre-plongée, affirmant de loin la finesse de la structure, tout en laissant apparaître les câbles sur l’ensemble de la structure. Tels des guides de lumière, ils accompagnent les usagers lors de la traversée du pont dans une douce pénombre, laissant libre le panorama sur la Saône.

Le pilier central dressé au centre du fleuve est habillé d’une légère lumière dorée sur toute sa hauteur, comme pour rappeler la lumière chaude et si singulière de la Saône. La voûte est accentuée dans une lumière plus ambrée pour modeler et creuser cette structure majestueuse. Les deux piliers plus petits sont éclairés sur quatre côtés, formant des portes d’accès à la structure depuis les hautes plates-formes et ancrant visuellement le bâtiment des deux côtés.

Œuvre majeure de l’architecture sociale et humaniste du siècle des Lumières, l’Hôtel-Dieu et sa façade majestueuse (375 m) est l’un des monuments patrimoniaux les plus emblématiques de Lyon. Sa reconversion récente lui a donné un second souffle, ouvert sur la ville, il offre un lieu à la fois historique et moderne autour du design, du goût, de la mode et du bien-être. L’illumination permanente du Hall de Lyon rend hommage au chef lyonnais Paul Bocuse. Merci Monsieur Paul est une fresque monumentale installée face à l’entrée des Halles de Lyon (qui portent le nom de Paul Bocuse). La nuit, des jeux de projections vidéo et de lumières animent la fresque. Le spectacle, d’une dizaine de minutes, fera revivre les grandes étapes de la carrière de la star la plus connue au monde et les produits qui ont fait la renommée de sa cuisine.

Bâtiment historique, inscrit dans le paysage de la colline de Fourvière, l’Antiquaille a fait l’objet d’un ambitieux programme de renouvellement urbain. L’objectif de cet éclairage est de compléter le paysage nocturne de la colline orante. Les toits sont mis en valeur par le soulignement des bords verticaux et horizontaux. Elément majeur du tableau nocturne du Rhône et de ses berges, le pont Lafayette a bénéficié d’une rénovation de son éclairage. La dentelle de la structure se dévoile par transparence. Le dessous est travaillé dans une teinte légèrement bleutée pour rappeler la couleur du Rhône et les lumières de ses berges.

Le pont du Renouveau du Pont Wilson, qui enjambe le Rhône, disposait d’un éclairage datant du 1er Plan Lumière de 1989. La rénovation permet ainsi d’harmoniser son éclairage avec les différents environnements lumineux voisins : l’Hôtel Dieu et l’éclairage public dans sa environs, la vue sur la colline de la Croix Rousse depuis le pont, la série de ponts sur la rivière. Le paysage nocturne de Lyon s’enrichit de la mise en lumière de la Tour Incity, deuxième bâtiment après la bibliothèque Part Dieu à s’inscrire dans la démarche d’un plan lumière renouvelé pour ce quartier. La lumière architecturale, composante de la lumière urbaine, fait partie d’un vocabulaire recherché sur ce territoire, avec des déclinaisons monochromatiques autour de la lumière blanche (de l’or à l’argent). A l’occasion d’événements particuliers,

Forum
Organisé par l’association LUCI et la Ville de Lyon, le Forum Fête de la Lumière de Lyon offre chaque année aux professionnels de l’éclairage une plateforme unique et originale de dialogue international sur la création lumineuse. Du 8 au 9 décembre au SUBS, l’édition 2022 organisée dans le cadre des 20 ans de LUCI et d’une réflexion globale sur l’avenir de l’éclairage urbain, se penche sur l’avenir des festivals de lumière. Les conférenciers partageront leurs visions croisées sur l’éco-responsabilité, la durabilité, la co-création, les collaborations internationales et plus encore. Le Forum sera également une occasion parfaite d’échanger entre professionnels lors d’un moment de « Lightspeed Networking ».

LUCI rassemble environ 70 villes à travers le monde qui utilisent la lumière comme un outil majeur pour leur développement durable, économique, social et culturel. LUCI regroupe également plus de 40 membres associés : entreprises, universités, éclairagistes et artistes. Grâce à l’organisation d’événements internationaux, la mise en place de projets de recherche et de coopération, LUCI aide les villes à progresser vers une utilisation plus durable de la lumière et des espaces urbains tournés vers le citoyen.

Charité
Dans l’esprit originel de la Fête des Lumières, chaque 8 décembre, Lyonnaises et Lyonnais sont invités à faire un geste de générosité avec l’opération Lumignons du Cœur. Avant et pendant la Fête des Lumières, la Fondation Armée du Salut recrute des bénévoles pour l’accompagner dans la préparation et le déroulement de l’opération Bougies du Cœur, par exemple en vendant des bougies, en aidant à préparer la scénographie, en maintenant les bougies allumées la fresque solidaire, ou en réchauffant le cœur des visiteurs à la buvette…

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Tags: France