Poterie, céramique et argile à Vallauris, Alpes-Maritimes, France

Vallauris est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La poterie culinaire industrielle a toujours été, au fil des siècles, avec le travail de la terre, l’activité principale de la ville. Mais au début du XX e siècle, elle devient poterie artistique et céramique, avec la famille Massier. La biennale internationale continue de faire de la ville « la » ville française de la céramique.

L’expansion du hameau de Golfe-Juan est liée au développement du tourisme, et surtout à l’arrivée du chemin de fer dans la seconde moitié du XIXe siècle. Des personnalités illustres font construire des villas à flanc de coteau. Après la Seconde Guerre mondiale, Vallauris connaît une période très prospère où des artistes de renom, attirés par la réputation de la ville, viennent s’y installer, dont Pablo Picasso. Il fit don à la cité de l’Homme au mouton en 1950, et, en 1955, de la fresque Guerre et Paix installée dans une salle du château devenue musée national.

Le déclin de la céramique s’est accéléré ces dernières années, les ateliers passant d’environ 250 dans les années 1960 à quelques unités aujourd’hui. Les commerces consacrés à la céramique ont suivi le rythme et ont soit disparu, soit été remplacés par des activités (banques, agences immobilières) qui signalent généralement la disparition du secteur commercial urbain.

Poterie de Vallauris
La légende raconte qu’à Vallauris, l’origine de la céramique remonte à la nuit des temps. Si l’on en garde des traces datant de l’Antiquité, c’est au début du XVIe siècle, lorsque la ville fut repeuplée par des familles italiennes, qu’une importante activité céramique voit le jour jusqu’à devenir l’activité principale de la ville au XVIIe siècle.

La poterie travaille alors sur le mode du petit artisanat familial. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle pour que les grandes usines se développent et qu’une véritable organisation industrielle et commerciale émerge. Ainsi, des sociétés telles que «les Fabricants réunis» et «la société Gaunet Frères» apparaissent en 1875 et 1890, afin de lutter contre la dispersion des ventes et la disparité des prix. Très tôt, les céramiques traditionnelles dites «terraille» ont été exportées à dos de mulet, où les pignons de pin sont la production la plus courante.

La fin du XIXe siècle correspond au développement de la céramique culinaire qui est exportée de Golfe-Juan par voie terrestre et maritime. Vallauris est spécialisé dans les ustensiles de cuisine (casserole ronde, avec une queue, basse; casserole ronde, etc.) simplement recouverts d’un vernis incolore.

Vers le milieu du XVIIIe siècle, une barbotine brune, orange ou blanche recouvre partiellement les pièces. Dans le même temps, apparaît le décor dit « moucheté », composé de poussées d’engobes de différentes nuances.

Vers 1920, la Société Générale propose trois types de finitions: poterie « ordinaire » (extérieur en terre crue, intérieur émaillé rouge ou jaune clair), poterie « vernie » (extérieur émaillé jaune d’or et intérieur émaillé rouge ou jaune. Clair),  » poterie marbrée « (extérieur émaillé jaune citron avec intérieur marbré et émaillé jaune clair ou rouge). Traditionnellement, ces poteries ont sur leur panse un numéro correspondant à des mensurations ancestrales dérivées du pied et du pouce.

Afin de réduire les risques d’empoisonnement liés à l’alquifoux (vernis au plomb), la Société Industrielle a créé dans les années 1920 une Poterie Hygiénique (verte à l’extérieur et blanche à l’intérieur) dont la glaçure est sans plomb. De même dans les années 1930 et 1950, Baptistin Georgis a créé des poteries en émail sans plomb.

L’industrie culinaire
Si les argiles réfractaires de Vallauris ont des qualités indéniables pour la fabrication de céramiques culinaires, à ce jour, aucune trace d’activité de la poterie n’a été trouvée dans la région de Vallauris avant les temps modernes. Nous ne connaissons aucune céramique ancienne ou médiévale réalisée dans l’argile caractéristique de Vallauris.

Il faudra attendre le xvi e siècle pour que 70 familles du quartier de Gênes, dont des potiers, repeuplent le village ravagé par la peste. La production locale s’est alors développée malgré la médiocrité des moyens de communication. Il faut descendre la « terraille » à dos de mulet jusqu’au rivage du Golfe-Juan où il est embarqué sur des tartanes (bateaux à fond plat).

A la fin du XIXe siècle, l’arrivée du chemin de fer permet une expansion massive de la production. Les petits ateliers se transforment en véritables usines et des entreprises apparaissent, regroupant plusieurs fabricants sous un nom collectif afin de lutter contre la concurrence. Ces membres marqueront le début de la petite industrie.

Crise et renouveau
Au début du XX e siècle, comme dans d’autres centres de poterie français, la poterie culinaire commence à décliner, concurrence des contenants métalliques. La crise économique de la fin des années 1930 et l’arrivée de matériaux plus appropriés (aluminium, fonte, acier inoxydable, etc.) ont éloigné la poterie de sa fonction utilitaire et, vers la fin des années 1940, a commencé un tout autre développement: la céramique artistique.

Ce mouvement artistique est présent dès la fin du XIX e siècle avec la famille Massier. Clément, Delphin et Jérôme ont introduit des émaux colorés et des pigments métalliques dans leurs céramiques.

En 1930, Jean Gerbino (1876-1966) a ouvert un atelier dans lequel il a créé de nombreuses pièces de poterie en utilisant son procédé unique de mosaïque de terres colorées. Mais c’est en 1947, avec l’arrivée de Picasso et son étonnante production de céramique réalisée à l’atelier de Madoura, que l’image de Vallauris en tant que centre de poterie traditionnelle cède définitivement la place à celle d’une ville où les artistes se réunissent. et artisans.

Picasso à Vallauris
En 1948, Picasso s’installe à Vallauris, où il reste jusqu’en 1955. Au cours de ces années, Picasso réalise de nombreuses sculptures et peintures, dont Guerre et Paix, l’une des œuvres majeures de cette période. Il s’est également lancé dans une production céramique intense, renouvelant et bouleversant profondément le langage créatif dans ce domaine.

C’est en 1946, en visitant l’exposition annuelle des potiers de Vallauris, au hasard d’une rencontre avec Suzanne et Georges Ramié, propriétaires d’une fabrique de céramique, l’atelier Madoura, que Picasso, curieux de tout, réalise ses premiers essais de céramique. Il décide alors de se consacrer à cette activité qui lui offre de nouvelles perspectives créatives grâce à la plasticité de la terre et à la magie de la pâtisserie, qui révèle les couleurs éclatantes de l’émail et l’éclat des vernis.

C’est à cette époque (1946) que Sima, qui pratiquait la céramique à Vallauris, y emmena Picasso, qui travailla plus tard avec les Ramié à la poterie de Madoura, poterie où Sima réalisa une série de portraits saisissants de Picasso. Françoise Gilot et Michel Sima témoignent sur cette période dans le film de « Christian Tran, Picasso et Sima, le modeleur de l’amitié, production Artis, Lyon TV, 2009, 58 min »:

«Cette année-là, malgré tout, c’est là que nous avons aussi vu les Ramier pour la première fois. Les Ramiers de la poterie de Madoura. Aussi avec Sima. Sima avait une intuition extraordinaire car il pensait néanmoins que Picasso pourrait peut-être faire de la céramique. C’est assez extraordinaire et ce n’était pas écrit dans les étoiles que vous voyez « . F. Gilot

«Pendant quelques jours j’ai disparu, donc Picasso a été surpris de ne pas pouvoir me voir, mais je suis retourné un peu à Vallauris (…) J’y ai beaucoup travaillé. Nous sommes montés à Vallauris et je lui ai montré les céramiques « . M. Sima

La céramique a toujours accompagné le travail de Picasso, originaire de Malaga, important centre de poterie hispano-mauresque. Cependant, ses recherches sont restées confidentielles jusqu’à son installation à Vallauris.

Sa pratique n’est pas orthodoxe. Picasso – sculpteur – façonne faunes et nymphes dans l’argile, coule la terre comme on fait du bronze, décore inlassablement plats et assiettes avec ses thèmes de prédilection (corrida, femme, chouette, chèvre …), utilise les supports les plus imprévus (fragments pignates, casettes, matériel de four ou briques cassées), invente des pâtes blanches qui sont des céramiques non émaillées décorées d’éléments en relief. La céramique n’est en aucun cas un art mineur pour Picasso.

Dans l’atelier Madoura, il utilise des œuvres créées par Suzanne Ramié et produites par l’atelier. Les formes de l’atelier de Madoura sont éventuellement retouchées, encore fraîches, par Picasso qui les complète par un décor peint, ajoutant à l’habileté du potier la touche expressive du sculpteur et du peintre. il décore également des formes réalisées à partir de dessins préparatoires.

De 1946 à 1971, Picasso a produit quatre mille œuvres originales. Selon ses souhaits, certaines céramiques seront éditées (633 modèles ont ainsi été édités avec des tirages allant de 25 à 500 exemplaires). Il choisit les modèles pour l’édition avec Suzanne et Georges Ramié, décide avec eux de la quantité de chaque tirage et supervise la réalisation technique. Madoura aura l’exclusivité de la production et de la distribution des éditions.

Il souhaitait que ces céramiques éditées aient un usage quotidien en s’ouvrant à André Malraux:
« J’ai fait les assiettes, on peut manger dessus. »

Une autre technique retient également son attention, la linogravure, qu’il pratique avec l’imprimeur Hidalgo Arnera (1922-2007) et, à partir de 1963, avec Aldo et Piero Crommelynck. Les premières œuvres ont été réalisées pour des affiches de courses de taureaux ou pour des expositions de céramique dans la ville. Il en a rapidement fait un moyen d’expression à part entière mettant l’accent sur les couleurs.

La réputation exceptionnelle de Picasso produit un effet d’attraction autour de la petite ville de Vallauris. De nombreux designers viennent s’installer dans la ville ou ses environs et s’initier à la céramique. Cet enthousiasme et le rôle central de Picasso expliquent le renouveau de la céramique de Vallauris dans les années 1950, qui se présente comme l’âge d’or de Vallauris.

Un nouvel âge d’or
Au début des années 50, architectes et artistes des écoles des beaux-arts convergent vers Vallauris. L’arrivée de Suzanne Ramié, André Baud, Roger Capron, Alice Colonieu, Robert Picault, Jean Derval, Henri Grailhe, Robert Pérot ou Juliette Mazaudois marque le renouveau de la céramique locale. La première exposition des potiers de Vallauris en 1946, organisée par l’atelier Madoura, André Baud et l’atelier Callis (Capron et Picault), est le point de départ d’une nouvelle ère caractérisée par une grande diversité de styles.

La nouvelle vague d’artistes crée en liberté, s’oppose à tous les conformismes, applique les grands principes du modernisme où se mêlent formes expressionnistes et sensibilité méditerranéenne. Deux tendances générales se dégagent, l’intérêt pour les sujets animaux et celui pour les décorations géométriques. La cohabitation entre artistes « importés » et potiers traditionnels sera cependant toujours conflictuelle et deux clans bien distincts se formeront.

La présence de Picasso à Vallauris amplifie le mouvement et attire d’autres artistes, peintres et sculpteurs venus s’essayer à la céramique. Picasso stimule, par sa puissance créatrice, l’émergence de vrais potiers. Un esprit d’innovation souffle sur Vallauris. Le premier concours national de céramique a été créé en 1966 dans le but d’affirmer et de maintenir la qualité de la production. Les expositions se multiplient, consacrées à l’histoire des arts du feu, la première biennale est organisée en 1968.

Les différents céramistes de la ville sont tous d’excellents techniciens et des chercheurs passionnés. Parmi eux émergent les noms d’André Baud, Roger Capron, Marcel Giraud, Robert Picault, René Maurel, Henri Grailhe, Ozère, Juliette Laurent-Mazaudois, Max Boissaud, Les Archanges (Gilbert Valentin), La poterie du Grand Chêne (Odette Gourju) et Lubina Naumovitch), Jacques Innocenti, Juliette Derel, Les Argonautes (Isabelle Ferlay et Frédérique Bourguet), Eugène Fidler, Alexandre Kostanda, Gilbert Portanier, François Raty, Jean Derval, l’atelier Tapis Vert, Gabriel-Sébastien Simonet dit «Sébastien».

Peu à peu, leurs personnalités se détachent de l’influence de Picasso. Vers 1972, la céramique vallaurienne est en plein essor. Après le passage de Picasso (décédé en 1973), Vallauris reste un centre de poterie artistique et de pièces uniques. De grands noms tels que Boncompain, Roger Capron, Roger Collet, Jean Derval, Robert Picault, Gilbert Portanier, Francine Del Pierre, Jaque Sagan, Marius Musarra, Olivier Roy, Gilbert Valentin, Albert et Pyot Thiry, conservent leurs ateliers dans la ville.

Cependant, la débauche de produits et d’objets de décoration pour les touristes masque souvent cette veine créative.

Parmi les innombrables usines qui ont collectivement signé «  Vallauris  », sans s’identifier, on trouve des œuvres intéressantes, caractérisées par des couvertures de type «  écume de mer  », qui rappellent la «  lave grasse  » de la céramique industrielle allemande des années 1960 et 1970. L’attention exclusive portée aux grands noms de Vallauris dans les publications masque, hélas, ces contributions qui restaient anonymes, ou qui utilisaient un cachet générique, comme celui de Jérome Massier, sous la direction de Maunier, dans les années 1960. les collectifs, non revendiqués par les personnalités artistiques, méritent néanmoins d’être reconnus pour leur contribution à la réputation de Vallauris en tant que centre mondial de la céramique, par leur apport de modernité et d’un esprit expérimental populaire accessible à tous.

Les influences
Héritière d’une longue tradition potière liée à un sous-sol riche en terre argileuse, Vallauris se distingue depuis de nombreuses années grâce à la céramique culinaire. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la céramique artistique apparaît aux côtés de cette production traditionnelle. Celle-ci fut notamment introduite par la famille Massier … En 1948, l’arrivée de Picasso dans la cité des potiers et son étonnante production contribuèrent largement à la relance de cette activité. Il a également encouragé l’installation à Vallauris de nombreux artistes venus également s’initier aux « arts du feu ». C’est dans les années 1950 que la céramique de Vallauris connaît son «âge d’or», période au cours de laquelle on assiste à l’avènement de grands noms tels que Roger Collet, Gilbert Portanier, Roger Capron, Jean Derval … Aujourd’hui,

Les années 1950 marquent un point de rupture définitif avec la production traditionnelle en déclin, au profit d’une production artistique en pleine expansion. On sait qu’avant même l’arrivée de Pablo Picasso, Vallauris avait accueilli de nouveaux candidats potiers venus d’autres horizons. Selon leur propre témoignage, ils vivaient séparés des potiers qui n’admettaient pas leur mode de vie. Ces artistes s’appelaient alors Roger Capron, Jean Derval, Robert Picault, tous trois issus de l’Ecole des Arts Appliqués de Paris.

La présence de Picasso amplifiera considérablement ce mouvement. La popularité du peintre attire une foule de curieux, d’amateurs, et Vallauris, en pleine effervescence, bénéficie d’un public mondial attirant ainsi d’autres artistes dont Gilbert Portanier et Roger Collet.

Le style vallaurien comme les œuvres de chacun sont le résultat d’individualités très marquées et le fruit d’une recherche personnelle. Certains se concentrent sur l’aspect pictural, d’autres travaillent sur la magie des couleurs, d’autres encore sur les volumes. C’est en plongeant au cœur de la ville que l’on découvre ces petits ateliers où les artistes manient le sol avec talent.

Musées
Le château de Vallauris, ancien prieuré de l’abbaye de Lérins, reconstruit au XVIe siècle est l’un des rares édifices Renaissance de la région. Il abrite le Musée National Picasso « Guerre et Paix » dans la chapelle romane, le Musée Magnelli et le Musée de la Céramique.

Le musée Magnelli
Le Château de Vallauris accueille des collections consacrées au peintre florentin Alberto Magnelli et à la céramique. Alberto Magnelli (1888 – 1971) Contemporain de Picasso, Alberto Magnelli (1888-1971) est un peintre italien, pionnier de l’art abstrait. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Grasse où il vécut de 1940 à 1970.

Le musée accueille divers aspects de la céramique vallaurienne d’hier et d’aujourd’hui: des œuvres primées aux biennales de céramique de 1968, et des objets de la tradition céramique culinaire, anciennement appelée terraille, composés de pignates et de poêles à frire, présentés dans l’ancienne cuisine des moines. de Lérins.

Le musée national Picasso « guerre et paix »
Le musée national Picasso de la guerre et de la paix est situé dans l’ancienne chapelle romane (XIIe siècle) du prieuré. Les visiteurs peuvent admirer l’œuvre de Picasso sur la guerre et la paix, réalisée en 1952.

Poésie de l’argile
Les échanges entre Vallauris et le Japon s’inscrivent dans une longue histoire de près de soixante-dix ans. A partir de 1951, Vallauris accueille une exposition Céramiques contemporaines du Japon dans la salle Nérolium, parallèlement à l’exposition annuelle des potiers de la ville. Cet événement a été organisé à l’initiative de René Grousset, alors directeur du musée Cernushi où il a été présenté pour la première fois. C’est la première exposition d’après-guerre à être présentée dans un pays occidental par des céramistes japonais contemporains. Après l’influence des arts du Japon, très importante dans la seconde moitié du XIXe siècle, faiblie au début du siècle suivant, à partir de 1945, un nouveau mouvement japonais émerge.

À partir de 1970, la participation d’artistes japonais à la Biennale internationale de la céramique d’art, couronnée de nombreux prix, a permis la découverte de nouvelles techniques et matériaux associés à une esthétique moderne. Parmi les céramistes japonais sélectionnés figurent d’éminents acteurs du renouveau de la céramique japonaise tels que Suzuki Osamu et Hayashi Yasuo. La Biennale Internationale de la Céramique d’Art a ainsi joué un rôle prépondérant dans la promotion en France de l’avant-garde japonaise dans le domaine de la céramique.

Ces échanges culturels ont également pris la forme d’expositions organisées à l’espace Grandjean, dont l’exposition inaugurale du lieu en 1990 et la création du festival Japan Aurea, Manga et Culture asiatique en 2007.

Les œuvres présentées, choisies dans la grande collection du musée Magnelli, musée de la céramique, capturent cinquante ans de création japonaise dans sa diversité et sa richesse. Ils révèlent un équilibre délicat entre modernisme des formes et respect de la tradition dans les approches techniques et attachement à la matière. Cette sélection souligne l’approche spécifique de la céramique japonaise où l’argile est, plus qu’un support, un langage plastique à travers lequel s’exprime une grande sensibilité poétique.

Projets

Visites d’ateliers de poterie
Les potiers de Vallauris vous accueillent dans leurs ateliers pour vous faire découvrir leur savoir-faire. Ils réaliseront sous vos yeux des démonstrations de tournage et de décoration, et vous expliqueront les différentes techniques de fabrication. Un atelier différent à visiter chaque jour.

Cours de découverte des techniques de Potteryearth
L’Office de Tourisme organise, en collaboration avec l’Ecole Municipale des Beaux-Arts, plusieurs cycles de stages de découverte et de perfectionnement dans les différentes disciplines qui touchent ce savoir-faire qui a fait la réputation indéniable de Vallauris à travers le monde. Ces cours s’adressent aux enfants et aux adultes et sont une merveilleuse façon d’agrémenter leurs vacances. Raku, tournage, sculpture, modelage, décoration, arts plastiques… autant de techniques à découvrir ou à perfectionner avec des professeurs dont la réputation n’est plus à faire tant pour leur talent artistique que pour leurs compétences pédagogiques.