Peyroules, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France

Peyroules est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Situé aux portes des Gorges du Verdon, au carrefour des routes thématiques de Napoléon et de la Lavande. La Bâtie est située principalement sur un promontoire. La commune est implantée autour de la source de deux rivières: celle de l’Artuby, affluent du Verdon qui coule vers le sud et les Alpes-Maritimes, et celle du Jabron, également affluent du Verdon.

L’histoire
Le site de la grotte de Mousteiret a été visité à plusieurs reprises au cours de la période néolithique. Toujours à Mousteiret, une enceinte préhistorique a été trouvée. La localité apparaît pour la première fois en chartes en 1045 (Peirolas). Le village est alors situé sur une petite colline, à proximité du site actuel. Les Castellane sont les seigneurs du XVIIIe siècle au XVIIIe siècle, puis Valbelle leur succède jusqu’à la Révolution française. La paroisse relève de l’évêque de Senez, tandis que le prieuré de Saint-Jean-de-la-Foux relève de l’abbaye de Lérins. La communauté est passée sous la tutelle de Castellane.

Au Moyen Âge, les habitants de Mousteiret et de La Bâtie (La Bastida Jabroni, la Bastide du Jabron en 1251) formaient deux communautés autonomes. La paroisse Moustier Aups relevait de l’abbaye de Lérins qui en percevait les revenus (à partir du XVIIIe siècle). En 1441, ce prieuré fut uni à celui de Gratemoine (à Séranon); puis il semble disparaître comme prieuré, et c’est son église utilisée au xviii e siècle qui disparaît. Les communautés se rejoignent progressivement: Le Mousteiret est annexé par celui de Peyroules en 1278; La Batie est attachée au xv e siècle, fortement affectée par la crise du xiv e siècle (peste noire et guerre de cent ans).

Au début du XIX e siècle, la rivière Sainte-Anne dans le hameau de devenir l’église paroissiale, qui incarne l’habitat de déperchement. La Révolution et l’Empire ont apporté de nombreuses améliorations, dont un impôt foncier égal pour tous, et proportionnel à la valeur de la propriété de chacun. Afin de le mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa mise en œuvre est longue à mettre en œuvre, les agents du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le soi-disant cadastre napoléonien de Peyroules fut achevé.

Le coup d’État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la IIe République provoqua un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une répression sévère poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République: Peyroules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu affecté. Comme beaucoup de communes du département, celle de Peyroules possédait des écoles bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, elle en comptait trois, situées dans le village, la ville de La Bâtie et La Foux, qui dispensaient l’enseignement primaire. aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles: si la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas Peyroules, la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’est pas appliqué. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Peyroules sont régulièrement éduquées.

Commune de Peyroules
La commune de Peyroules est constituée de quatre territoires autrefois distincts, dont chacun correspond à l’une des sections de son plan cadastral. A l’ouest, le tronçon A couvre l’ancien territoire de La Bâtie, aujourd’hui une simple brèche, anciennement cité-château connue dès le XIIIe siècle sous le nom de « Bastida Jabroni » ou la Bastide-sur-Jabron. Annexé de 1278 à Peyroules, ce petit village castral situé le long de la route principale de Castellane à Grasse a peut-être succédé à une ancienne colonie dont le seul vestige semble être le toponyme Villard, qui désigne aujourd’hui le massif boisé situé à l’est de La Bâtie. La crête de ce massif, dûment prospectée, ne contient apparemment aucun vestige de construction, mais l’érosion des sols, très importante dans cette zone, pourrait être responsable du vide observé.

Au centre, le tronçon B correspond au territoire d’origine de Peyroules, dont le village castral, perché à 1200 m d’altitude en bordure d’une terrasse autrefois intensément cultivée, est resté habité jusqu’au XIXe siècle et a laissé des vestiges reconnaissables. l’habitat s’est déplacé, probablement à partir du XVIe siècle, vers le fond de la vallée où il a colmaté une série de brèches, dont celle de la rivière, qui sert aujourd’hui de capitale. A l’est, la haute vallée de l’Artuby était au moins une place forte indépendante appelée La Foux jusqu’au 14ème siècle. Les vestiges de la ville fortifiée ont été retrouvés sur la crête de Peyssivier, au-dessus du hameau actuel, situé dans la vallée probablement au XVIe siècle.

Au sud, dans la même vallée de l’Artuby, la brèche de Mousteiret perpétue le souvenir d’un autre village castral dont l’emplacement était sans doute perché sur la crête nord du hameau. Ce dernier est fixé autour de l’église, ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Lérins, non loin de la route de Castellane à Grasse. Déserté vers la fin du XIVe siècle, le territoire est annexé à Peyroules, mais constitue un bastion autonome jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. En 1278, Peyroules contenait un manoir et 25 feux, la Bâtie 10 feux, le Mousteiret 12. En 1315, les deux premiers villages totalisaient 52 incendies, le Mousteiret 10. En 1471, il n’y avait que 12 feux concentrés à Peyroules. La croissance démographique est alors rapide (46 maisons en 1504, 85 en 1698) et culmine en 1831 avec 620 habitants. Le cadastre de 1836 enregistre 331 bâtiments, dont 131 maisons et 164 entrepôts agricoles, presque tous construits dans les brèches, ne laissant qu’une quinzaine de fermes et bergeries isolées à la campagne. Depuis cette date, la population a fortement diminué.

Réduite à 82 habitants en 1975, elle a de nouveau augmenté pour atteindre 136 habitants en 1999. L’économie locale s’est longtemps limitée à une culture vivrière à base de céréales, de quelques fruits et de fourrage permettant le maintien d’un troupeau. variés (bovins, chevaux, porcs, ovins et caprins), mais peu nombreux. L’abandon agricole qui s’est manifesté à partir du milieu du XIXe siècle a transformé les terres cultivables en pâturage pour les fermes survivantes spécialisées dans l’élevage ovin. Aujourd’hui, seules quelques prairies ont été exploitées. Le site de la grotte de Mousteiret a été visité à plusieurs reprises au cours de la période néolithique. Toujours à Mousteiret, une enceinte préhistorique a été trouvée.

La localité apparaît pour la première fois en chartes en 1045 (Peirolas). Le village est alors situé sur une colline, à proximité du site actuel. Les Castellane sont les seigneurs du XVIIIe siècle XVIIIe et les Valbelle leur succèdent jusqu’à la Révolution française. Au Moyen Âge, les habitants de Mousteiret et de La Bâtie (La Bastida Jabroni, la Bastide du Jabron en 1251) formaient deux communautés autonomes. Le Mousteiret fut annexé par celui de Peyroules en 1278; Le bâti est rattaché au XV ème siècle, fortement affecté par la crise du XIV ème siècle (Peste Noire et Guerre de Cent Ans).

Le village apparaît pour la première fois dans les chartes de 1045 comme Peirolas et de Petrolis (1300) et Perrolas du XVI ème siècle, qui désigne toutes les pierres.

Séguret
En 1836, il y avait un trou de Séguret, composé de 2 groupes de bâtiments (au total 2 maisons, 3 entrepôts agricoles et un four collectif), dont aucun n’existe plus aujourd’hui. La brèche actuelle a probablement été construite avant la fin du XIXe siècle à côté et avec les débris de l’ancienne. Concentrés entre les mains d’un seul propriétaire, les bâtiments (ou ce qu’il en reste) servent de logement saisonnier au berger qui broute encore le versant sud-est du Teillon. La commune rurale de Séguret occupe le sommet du versant sud de la Barre des Portes, prolongement oriental du Teillon. C’est un coteau bien exposé, abrité à l’ouest par un pli dans la montagne et couvert de terrasses soutenues par des murs en pierres sèches qui attestent de la fonction agricole longtemps assumée par ce secteur élevé (1250 m d’altitude). moyenne).

Situé au centre de la colline, l’écart est constitué d’un seul bloc linéaire de 6 bâtiments et d’un petit bâtiment isolé de l’autre côté de la rue principale. Tous les bâtiments ont les mêmes caractéristiques constructives: murs de parement en moellons rugueux avec chaînes d’angle en pierre de taille et plâtre discontinu avec pierres apparentes, huisseries de portes en pierre de taille, fenêtres en moellons sous linteau en bois avec revêtement en mortier, unilatéral ou long. toit (2) recouvert de tuiles creuses (remplacé dans un cas par du fibrociment), planchers à poutres apparentes portant des rangées de planches épaisses.

Le bâtiment isolé au sud est un petit entrepôt agricole de 16 m², dont les 2 sous-sols ont chacun un accès de plain-pied, le premier à l’ouest, le second à la rue au nord. De l’autre côté de la rue, tous les bâtiments du bloc ont à peu près la même hauteur. A l’extrémité ouest, le 1er bâtiment, très en ruine, d’une superficie d’environ 56 m², contenait une écurie dont le plafond était soutenu par un pilier central, surmonté d’un salon au sud (cheminée adossée au mur mitoyen à l’est) et un grenier à foin au nord. La maison voisine, d’environ 37 m², a 3 étages. L’écurie du premier étage du sous-sol s’ouvre au sud sur la rue par une porte cochère à linteau monoxyle et piliers en pierre de taille. Un escalier extérieur droit à marches monolithiques adossé à l’élévation sud mène à la porte de la maison, au 2e étage du sous-sol, éclairée par une fenêtre du même côté et deux fenêtres au nord. Au dessus, le grenier n’a pas d’accès indépendant.

Le troisième bâtiment est un entrepôt agricole semi-effondré de 35 m². Le premier étage de la base, ouvert sur la rue par une porte cochère, était surmonté de deux étages de grenier à foin, le second accessible par une baie vitrée au nord. Un autre entrepôt agricole jouxte le précédent à l’est, de plus grandes dimensions (53 m²), ce qui nécessitait de soutenir le plafond de l’étage inférieur par une rangée de poteaux. L’étage du milieu, utilisé pour stocker le foin, était accessible par une porte maintenant murée à l’est, en haut de l’escalier extérieur menant à la maison voisine. Celle-ci a son élévation sud en retrait des précédentes d’environ 4 m, en partie effondrée malgré l’appui de deux contreforts et sommairement relevée. Sa dégradation rend la moitié orientale illisible,

La moitié ouest correspond à une maisonnette formée par un sous-sol au 1er étage ouvert au sud par une porte piétonne en arc segmentaire en pierre de taille, un sous-sol au 2ème étage desservi par un escalier extérieur droit adossé au mur est de l’ancien entrepôt agricole et grenier accessible par une porte au nord.

Le dernier bâtiment, à l’extrémité est, d’un grand volume rectangulaire de 74 m² recouvert d’un long toit effondré, abritait une bergerie, ouverte à l’ouest par une porte cochère, et une grange ouvrant sur le pignon sud. un sous-sol au 2ème étage desservi par un escalier extérieur droit adossé au mur est de l’ancien entrepôt agricole et un grenier accessible par une porte au nord. Le dernier bâtiment, à l’extrémité est, d’un grand volume rectangulaire de 74 m² recouvert d’un long toit effondré, abritait une bergerie, ouverte à l’ouest par une porte cochère, et une grange ouvrant sur le pignon sud. un sous-sol au 2ème étage desservi par un escalier extérieur droit adossé au mur est de l’ancien entrepôt agricole et un grenier accessible par une porte au nord. Le dernier bâtiment, à l’extrémité est,

Hameaux
Le vieux village, ou Vieux-Peyroules, est une ville fortifiée, implantée à proximité d’un château fort (en ruines). L’église dite de la Ville de Ville, sous le nom de Saint-Pons (romane, construite dans la seconde moitié du XIe siècle selon Raymond Collier, fondée au VIIe siècle et remodelée au XIVe siècle selon la DRAC) a été restauré là: seulement éclairée par des baies étroites comme des meurtrières, la nef s’ouvre sur une abside semi-circulaire. Le portail principal, sur la façade sud, est semi-circulaire, avec des clés de voûte. Il est classé monument historique. Dans le village de Peyroules, ou de la Rivière, la mairie est située dans l’ancien manoir, datant du XVIIIe siècle (réparé en 1844).

Le Hameau de la Foux
La Foux est également une ville fortifiée, dont le château a été construit au lieu-dit Croix de Peyssivier dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Église Saint-Jean-Baptiste de La Foux, une séquence du film Jeux interdits y a été tournée; Ferme fortifiée à La Foux également, avec pigeonnier.

Église Saint-Jean-Baptiste et sa cloche de 1560, à La Foux, une séquence du film Jeux interdits y a été tournée;
L’oratoire Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste;
Ferme fortifiée à La Foux également, avec pigeonnier.

Le Hameau de la Bâtie
La Bâtie est aussi une ancienne cité-château, anciennement appelée la Bastide-du-Jabron, fondée au XIIIe siècle. La chapelle de la Bâtie date de 1651. Son clocher est au-dessus de la façade ouest.

La chapelle de la Bâtie, sous l’invocation de la Transfiguration mais communément appelée Saint-Sauveur, ancienne succursale de la paroisse de Peyroules, date de 1651. Son clocher est au-dessus de la façade ouest.

Mousteiret
A Mousteiret, il y a un autre village castral, avec un abri troglodyte, très difficile d’accès. Chapelle Notre-Dame, actuellement fermée.

Héritage historique
Le vieux village, ou Vieux-Peyroules, est une ville fortifiée, implantée à proximité d’un château fort (en ruines).

L’église Peyroules dite de la Cité, sous le patronage de Saint-Pons (romane, construite dans la seconde moitié du XVIe siècle par Raymond Collier, fondée au VIIe siècle et reconstruite au XIVe siècle selon la DRAC) y a été restaurée ( le dernier ouvrage datant de 2013): seules des baies étroites éclairées comme des fentes, la nef s’ouvre sur une abside en demi-cercle. Le portail principal, sur la façade sud, est semi-circulaire, avec des clés de voûte. Il est classé monument historique.

Dans le village de Peyroules ou de la Rivière, la mairie est située dans l’ancien manoir datant du xviiième siècle (réparé en 1844). L’église paroissiale Sainte-Anne abrite une bannière en procession représentant l’Adoration du Saint-Sacrement (125 cm sur 73), où le Saint-Sacrement est adoré par les anges. Datant du XIXe siècle, il est protégé en tant qu’objet enregistré depuis 1987.

Mémoriaux de guerre et plaques commémoratives.

Patrimoine culturel

Les églises
Les églises de la ville sont des édifices remarquables. Toutes les églises de la ville ont été restaurées. Les décorations et peintures d’époque ont également été restaurées.

Les fontaines et les lavoirs
Les fontaines et lavoirs des hameaux font partie du patrimoine culturel de la ville. Imprégnés d’histoire, ces bâtiments étaient autrefois des lieux importants de nos villages.

Les oratoires
Les oratoires, symboles religieux, représentent des édifices chargés d’histoire. Chaque année, lors de la procession Saint-Pierre, les oratoires sont visités. Chaque hameau possède un « Saint » religieux, généralement représenté dans l’oratoire du village.

Les fours communaux
Les fours communaux sont des lieux de vie importants dans nos petits villages ruraux. Lieu de rencontre ou de rassemblement des habitants des hameaux, ils étaient autrefois actifs et permettaient aux habitants de pouvoir cuisiner leur nourriture. Tous les fours de la municipalité sont restaurés et en état de marche.

Rues typiques
Nos hameaux regorgent de rues et ruelles typiques. Entretenues et décorées de fleurs par les habitants, elles apportent un cachet aux Hameaux de la commune.

Chapelle Saint-Pons
Le vieux village, ou Vieux-Peyroules, est une ville château, établie à proximité d’un château fort en ruine. La chapelle Saint-Pons est un édifice religieux, classé et inscrit par décret du 11 septembre 2006 et en cours de restauration. Les travaux sont dirigés par les services de la DRAC.

Agriculture
La commune de Peyroules est un magnifique territoire préservé, et ceci en partie grâce à ses agriculteurs, au fil des générations, ils ont entretenu et façonné les paysages. Des alpages du Teillon aux champs de légumes au bord de nos rivières, tôt le matin ou tard dans la nuit nos paysans essaient de subsister de la manière la plus ancestrale possible, grâce à la culture ou à l’élevage.

La rigueur du climat, très sec en été et très rude en hiver, ne permet pas une culture intensive à grande échelle; la plupart des terres sont destinées au pâturage des moutons et de quelques bovins. Les surfaces mécanisées sont essentiellement des prairies naturelles, à l’heure des préoccupations écologiques et environnementales c’est un atout majeur pour notre agriculture extensive et respectueuse de son terroir. Du plateau de Peyroules à Mousteiret et au fond de nos vallées, malgré la sécheresse et le gel, les agriculteurs réussissent à cultiver des espèces fourragères plus nobles et même de bons légumes.

La pomme de terre de montagne a une très bonne réputation sur le littoral, bio ou conventionnelle, les champs de légumes fleurissent au début de l’été pour notre plus grand plaisir, le hameau de La Foux possède un atout majeur puisqu’il est doté du réseau d’irrigation d’eau s’avère être un gros inconvénient pour ces productions. La plupart des terres sont utilisées pour le pâturage, l’alpage du Teillon qui accueille des centaines de moutons en été en est le meilleur exemple, c’est grâce aux moutons, aux vaches et aux chevaux qu’il y a encore de beaux pâturages. dans notre ville, la dent de l’animal est la meilleure débroussailleuse qui soit.