Pérols, Hérault, Occitanie, France

Pérols est une commune française située dans le département de l’Hérault en région Occitanie, la commune fait partie de Montpellier Méditerranée Métropole.

La commune de Pérols est située au sud-est de Montpellier, son vieux village à environ 8,5 kilomètres à vol d’oiseau de l’Écusson. Elle borde Lattes du nord à l’ouest, Mauguio du nord à l’est, Palavas-les-Flots et Carnon (station balnéaire de la commune de Mauguio) au sud.

L’histoire
C’est en 804 après JC que l’on trouve pour la première fois une mention écrite concernant le village, faite dans le cartulaire de Gellonne, sous le nom de Perairolum.

Les marins grecs ou étrusques qui ont débarqué ici bien avant notre ère. Celle des Romains au 1er siècle après JC, à qui l’on doit le développement du commerce du poisson (étangs et navigation côtière). Celle des hommes des monastères et de la puissante tutelle des évêques de Maguelone. Les premiers «cabaniers», des pêcheurs qui vers 1500 obtiennent du Chapitre quelques hectares de terre, un bail souvent précaire qui leur permet néanmoins de construire des cabanes pour stocker bateaux et filets.

Les hommes et les femmes du vignoble, planté en abondance dans la région et qui est commercialisé. Une vie difficile pour les agriculteurs, surtout au XVIe siècle, lorsque le roi Soleil accable son peuple de lourdes taxes levées sous le regard strict des consuls et des premiers maires, dont le bureau est créé en 1689.

De 1130 à 1183, dans le cartulaire de Maguelone, on retrouve successivement Perolesp en 1130, Pérols en 1181 et Mansus de Podiolis entre 1175 et 1183. Dans « Le statut ecclésiastique de Maguelone », on lui donne le nom de Peyrolis vel Peroles. En 1570, sur la première carte particulière du Languedoc, figure RERAUL. En 1626, la carte de Jean de Beins indique l’étang de Peyrolz (anciennes cartes du Languedoc)

Enfin la ville semble acquérir son nom définitif entre 1649 et 1684: Pérols. Le premier maire de Pérols, Ignace Es-Tel, nommé le 2 mai 1696 et qui avait désormais «le droit de jouir et d’user des honneurs, d’autoriser des prérogatives, privilèges, exemptions et franchises, pouvoirs, attributions, fonctions et droits, conformément avec l’édit de création des maires d’août 1689. »L’histoire des premières fêtes du village est également venue égayer la vie de ses habitants, on en retrouve des traces dès 1684, grâce aux écrits outragés du curé de Pérols: « on danse parfois les jours saints et on y joue très souvent, surtout avec le bal, même devant l’église où on ne peut pas prier Dieu ».

Pendant la Révolution française, les citoyens de la ville se sont rassemblés au sein de la société révolutionnaire, baptisée «Société populaire républicaine» en janvier 1791, puis rebaptisée «Société républicaine de montagne» après la chute de la monarchie, et enfin «Société républicaine des montagnards sans culottes ».

La ville tire le taureau avec la corde, nous placerons les charrettes des vignerons en cercle sur la place de la mairie pour que des courses gratuites aient lieu, nous marquerons les taureaux lors de ferrades dans les prairies. Le début d’une longue tradition de fêtes taurines qui se poursuit aujourd’hui à Pérols tout l’été.

La ville se transforme progressivement pour s’adapter à la nouvelle économie et aux besoins émergents de ses habitants. Le vignoble a cédé la place à des terrains à bâtir où se nichent désormais maisons, villas, espaces verts et agréables quartiers résidentiels. Mais l’essentiel reste … Le charme, l’ambiance étonnante du quartier des Cabanes.

L’âme des pêcheurs, des anciens vignerons … c’est la richesse de toutes ces femmes et hommes qui permet à Pérols d’être une ville au cœur vivant, fière de son passé et de ses traditions culturelles et festives, résolument. tourné vers l’avenir, respectueux de son histoire et de son patrimoine.

Héritage historique
Comme d’autres communes de la Métropole méditerranéenne montpelliéraine, le village de Pérols est devenu une ville au cours du siècle dernier. En fait, son patrimoine bâti est limité. Cependant, certains bâtiments méritent un détour, ils sont liés au passé de Pérols. D’autres, de par leur fonction première, ont acquis un caractère atypique. Qu’ils soient un lieu civique, de culte, de culture, du passé ou de fête, chacun a une histoire différente.

Mairie
C’est en 1878 que la construction d’une véritable mairie fut décidée sur le site actuel. Pérols ne comptait alors que 912 habitants. La construction a commencé en 1880 sous le mandat de M. Ardisson. Pour des raisons d’économie, nous avons décidé d’installer les écoles au rez-de-chaussée dans le même bâtiment et d’accueillir les professeurs à l’étage. C’est pourquoi la petite rue qui longe le bâtiment s’appelle «rue des Écoles». En 1950, l’école est transférée rue de la Guette, permettant aux services municipaux d’occuper tout le bâtiment.

En 1977 puis en 2000, l’hôtel de ville fait peau neuve: réhabilitation de la façade, réaménagement des bureaux situés sur l’aile est et réfection de la place Carnot. En 2002, une annexe a été construite à quelques mètres de la mairie. Il donne sur le parking derrière l’église. Il comprend une salle de réunion, la salle des mariages et le conseil municipal.

Avec le temps et la croissance de la population, de nouveaux besoins sont apparus. Pour y répondre, des travaux sont en cours et une extension adossée à la mairie a été créée en 2008. D’un point de vue architectural, le traitement paysager et urbanistique est particulièrement original dans le sens où la configuration du site rend difficile la mise en perçoivent simultanément l’extension et le «vieux» bâtiment. C’est grâce à la place Carnot qui met en valeur le volume classique de la Mairie et de la rue des Écoles, dont l’étroitesse limite les revers. En fait, la juxtaposition de l’architecture contemporaine sur une construction dite classique est subtilement articulée.

Les arènes
L’histoire de Pérols est intimement liée au monde taurin. Si les taureaux courent dans les rues de ce qui était alors un village, à la fin du XIX e siècle, les courses se déroulaient sur la place de la mairie, dans des arènes faites de cotes et se terminent par des charrettes en cercle. Ni le confort ni la sécurité ne sont alors les principales préoccupations, mais l’esprit du jeu taurin est là.

Les arènes telles que nous les connaissons aujourd’hui ont été mises en service le 15 avril 1960. Le jour de l’inauguration, la cocardière royale de Rebuffat est exposée avec les célèbres Miraillette et Foraine. A partir de 1973, Pérols connaîtra alors un engouement extraordinaire, avec une nouvelle génération de raseteurs, comme les frères SIMEON, enfants du pays, qui draineront les foules pendant plus de vingt ans.

Les arènes, dont nous avons célébré le 50e anniversaire, comptent 2 200 places. La configuration de la piste est ovale. C’est ici que la plupart des manifestations taurines ont lieu lors des moments forts de la fête locale, au début du mois d’août.

La cave coopérative
Construit en 1950, il est aujourd’hui un souvenir du passé viticole de la ville. À droite du bâtiment, depuis 1932 se dressait un château d’eau alimenté par l’eau de pluie et le pompage de l’eau. Ce château d’eau, remplissait les tonneaux des vignerons sulfatant leurs vignes et alimentait le lavoir public aujourd’hui disparu. A la mi-février 1984, ce bâtiment trop délabré a dû être détruit.

La cave coopérative, quant à elle, du fait de la disparition de la culture de la vigne à Pérols, n’a plus ses fonctions propres. Il occupe une place privilégiée au cœur de la ville, dans le prolongement du quartier Noria. Condamné à moyen terme à la démolition, il cédera sans doute la place à un grand projet urbain.

Église Saint-Sixte II
L’église Saint-Sixte II est le monument le plus emblématique du village. Sa construction débute en 1863 pour remplacer l’ancienne trop petite église (connue sous le nom de Saint-Sauveur). Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une statue de la Vierge a été érigée sur le clocher, un gage de gratitude des villageois à la protection bienveillante de la Vierge, car le village a été épargné lors des bombardements alliés sur l’aérodrome voisin de les mains des nazis.

La première église connue dans l’histoire de Pérols était située en face de la Mairie. Mais c’est en 1865 que nous avons commencé à reconstruire l’Église et à l’agrandir. Cependant, à cause de la guerre de 1870 et de la crise du vin, la flèche du clocher n’a pas été lancée comme prévu. Sa construction a donc été arrêtée et remplacée par un toit en tuiles à quatre pentes.

L’église porte aujourd’hui le nom de Saint Sixte, pape grec. À l’origine et comme de nombreux clochers, il fut baptisé Saint-Sauveur. Vers le 15 e ou 16 e siècle, le Pape a exigé que toutes les églises dites « mineures » soient renommées. Sixte II a été retenue comme Patronne de Pérols car elle est célébrée dans le calendrier chrétien, au lendemain de la Saint-Sauveur, le 7 août, date correspondant à la fête de Pérols. C’est la raison pour laquelle son effigie figure dans les anciennes armoiries de Pérols et sur le fronton de la mairie. Les légendes disent que Sixte II a christianisé la ville, une histoire tellement tirée par les cheveux sachant que Sixte II a été pape pour moins d’un an du 30 août 257 à sa décapitation le 6 août 258. D’ailleurs, les premiers textes faisant référence à Pérols datent des années 900, ce qui réduit implacablement cette thèse à néant.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le 16 juin 1945, une statue de la Vierge en ciment armé, a été hissée au sommet du clocher, gage de gratitude d’une population envers la protection bienveillante de la Vierge, pendant les bombardements de l’aérodrome, bien qu’une bombe soit malheureusement tombée sur le village. Cette statue a été rénovée en 1985 et Mgr Boffet, alors évêque de Montpellier, l’a bénie.

Située dans la partie la plus ancienne de la ville (XVII e siècle), la chapelle des Pénitents a été construite en 1633. Bien qu’elle ait été affectée au culte jusqu’en 1943, elle n’a jamais été une église paroissiale. Plus surprenant, il aurait été utilisé pendant un certain temps comme café. Aujourd’hui, le catéchisme y est enseigné.

La Maison des Arts
Inauguré au début des années 1990, cet ancien château d’eau, reconverti en Maison des Arts, porte le nom de « Max Castan », ancien assistant des festivités, décédé subitement sous son mandat. Outre les expositions qui s’y déroulent, la Maison des Arts abrite les locaux de l’École municipale de musique (EMM). C’est un lieu très atypique, l’architecture même du bâtiment étant significative de sa fonction de lieu des Arts à Pérols.

Parc des expositions de Montpellier
L’exposition de Montpellier est située à l’est de la métropole, sur la commune de Pérols dans le département de l’Hérault, en région occitane.

En mars 2018, suite aux chutes de neige qui ont touché l’ensemble du département, le toit du hall A3 a été gravement endommagé. Les principales expositions sont: Le salon de Montpellier, le salon des seniors et les salons viticoles avec SITEVI et VINISUD qui ont lieu tous les deux ans.

Chambre Yves Abric
Régulièrement occupée par des associations, cette salle polyvalente accueille également la programmation artistique et culturelle de la ville tout au long de l’année: concerts, spectacles de théâtre, jeune public, danse, cabaret, exposition, etc. Lors d’un événement, elle devient un véritable lieu de culture et de fête. La salle Yves Abric a une capacité d’environ 500 places.

Récemment, des développements majeurs ont été réalisés pour améliorer le confort des spectateurs et permettre aux artistes de disposer d’un équipement de qualité. Ainsi un nouveau rideau, un système son et lumière à la pointe de la technologie, a été mis en place. La salle Yves Abric se compose au rez-de-chaussée d’une pièce principale qui peut être prolongée par l’ouverture de deux ailes, selon la capacité souhaitée. Ces espaces peuvent être indépendants les uns des autres permettant d’accueillir jusqu’à trois événements différents.

Le coeur de la ville
Si Pérols s’est urbanisée au cours des quatre dernières décennies, elle a un point fort, qui lui donne un certain charme: son centre-ville. En effet, si certaines communes souffrent d’un manque d’identité souvent lié à l’absence d’un centre-ville clairement défini, celui de Pérols est l’un des atouts majeurs de la ville. Il y règne une atmosphère particulière, des commerces locaux et d’autres artisans exercent leurs activités. L’esprit «village» est toujours présent dans ce quartier unique, où les gens se connaissent. A noter que chaque été, le cœur de la ville est le lieu privilégié des fêtes votives.

Culture taurine
Pérols, surnommée « La Porte d’Or de la Camargue », est étroitement liée à la culture taurine, plus particulièrement au parcours de Camargue. Il possède une arène traditionnelle de 2 200 places construite en 1960. C’est la plus grande arène de tauromachie de la métropole.

Chaque été, il y a des festivités au cours desquelles les jeunes et les «fêtes» du village animent les rues en s’affrontant aux taureaux lors d’abrivado, bandido, encierro et Toro-piscine.

Deux courses majeures forment le point culminant de la saison et retiennent l’attention des afeciounados:

La Ficelle d’Argent (trophée de la commune depuis 1974) – mi-août.
Étape 3M Trophy (Montpellier Méditerranée Métropole) – fin juin.

Événements et festivals
Tout au long de l’année, la vie communautaire est rythmée par une succession d’événements traditionnels. Qu’elles soient festives, culturelles, associatives ou encore civiques, elles sont très attendues. Ce sont les points forts de la ville.

Fête de St-Sixte:
il a lieu début août. Pendant une semaine, ferrades, abrivados, bandidos, encierro, déjeuners dans le pré s’enchaînent, sans oublier les courses traditionnelles du trophée des Aces, avec une finale de haut vol. La programmation est dense et exaltante.

Festa campera:
dans la plus pure tradition des festivités estivales péroliennes, cet événement sous le signe des sévillans, change le visage de la ville pendant trois jours, en juillet. Bodega, concours de paella, messe sévillane, défilé. Dansez aux côtés des associations de la ville qui animent ce festival.

Le Mur:
Tous les deux mois, la ville de Pérols, avec les associations Le MUR et Hippomédon, utilise l’espace public dans une démarche artistique innovante. Le but de cette action est d’offrir aux artistes de rue une scène d’expression et d’être un pont entre un incroyable vivier de création et le public.

Forum des associations:
Lieu d’échanges et de contacts, le Forum des associations est l’un des événements à ne pas manquer en début d’année scolaire. Les présidents et bénévoles des différents clubs sont présents pour informer les visiteurs, répondre à leurs questions et enregistrer de nouvelles adhésions.

Bain de Noël:
L’association Apervie et la ville de Pérols s’organisent chaque année en décembre au profit des Restos du Cœur, le traditionnel Bain de Noël. Rendez-vous incontournable des aficionados du choc thermique, qui franchissent courageusement le pas chaque année.

Accueil des nouveaux péroliens:
A l’occasion de cet événement, le maire et le conseil municipal rencontrent les nouveaux habitants et font une présentation des services municipaux et de la commune, que ce soit d’un point de vue historique, géographique, culturel ou patrimonial ou pratique.

Cérémonie de citoyenneté:
L’objectif de cet événement est de remettre la carte d’électeur aux jeunes ayant atteint l’âge de la majorité ainsi qu’un livret citoyen présentant leurs droits et devoirs.

Fête votive:
Le 6 août, Pérols fête son saint patron, Saint Sixte II. L’occasion d’une procession au cours de laquelle la statue du saint a quitté l’église pour une messe dans l’arène. Des festivités encadrent cette journée pendant 3 à 4 jours, dont une traditionnelle pégoulade (défilé de carnaval) organisée par des jeunes des villages.

Espace naturel
Si un élément naturel devait être associé à la ville de Pérols, ce serait sans aucun doute l’eau. Pas celle de la mer à quelques battements d’aile (pas de sortie directe vers la Méditerranée) mais l’eau des étangs, à l’est et au sud, qui représentent un tiers du territoire, anciens palus, marais boueux, mais même plus de salines et de zones de pêche. Ce sont les zones privilégiées des oiseaux sauvages au repos ou en chasse. L’eau du port aussi et celle des canaux, du chenal et des graus à faible tirant d’eau.

L’eau du Boulidou, bouillonnante et vertueuse – bien que trouble et fortement teintée d’odeurs de marais – à laquelle on prêtait le pouvoir de traiter et guérir les cors au pied et autres rhumatismes. L’eau du puits, plus claire et consommable à La Guette, au Rivet. L’eau qui donne la vie et les poissons en abondance, les anguilles et les petits mulets, dont on disait qu’il apportait une relative facilité et des droits incontestables à ceux qui les pêchaient. Pérols est une histoire d’eau, une mystérieuse alchimie d’échanges incessants entre mer et étangs.

Entre terre et étangs

Les habitants de Pérols ont construit un lien privilégié avec les étangs et ont développé des infrastructures et des lieux de vie atypiques leur permettant de profiter pleinement de ce cadre de vie. Si les zones du port et des Cabanes font partie intégrante de l’histoire pérolienne, le parcours de santé est bien plus récent. Tous sont une passerelle au-dessus des étangs et permettent d’observer le temps d’une promenade, un environnement d’une grande diversité qui fait la richesse de Pérols et dont il est essentiel d’assurer la préservation.

Étang de Méjean
L’étang de Méjean (parfois appelé étang de Pérols dans sa partie orientale) est un étang appartenant au complexe lagunaire des étangs palavasiens dans le sud de la France. Il est situé dans l’Hérault, au sud de l’agglomération montpelliéraine, sur la côte méditerranéenne.

Le Méjean est situé à environ six kilomètres à vol d’oiseau du centre de Montpellier. Sa superficie est répartie entre les communes de Palavas-les-Flots à l’Ouest, Lattes au centre et Pérols à l’Est. Le cours du Lez est situé à l’ouest, et les rives de cette rivière côtière séparent le Méjean de l’étang d’Arnel. Il est traversé par le canal du Rhône à Sète qui le sépare de l’étang du Grec situé au sud.

Les berges nord de l’étang constituent une réserve naturelle protégée et entretenue par la commune de Lattes, qui a mis en place une maison nature dédiée à l’observation des oiseaux migrateurs ainsi qu’à l’éducation des promeneurs via des échantillons, des photographies et des peintures des différents animaux et espèces végétales habitant l’étang. Les rives ouest et est se trouvent à proximité de larges voies routières à chaussées séparées, menant aux stations balnéaires de Palavas-les-Flots et Carnon, ainsi qu’à un camping à la lisière des territoires letton et pérolien.

Marina
Aménagés pour accueillir plus d’une centaine de bateaux de plaisance, les sites sont répartis entre le Port des Cabanes et le canal menant à Carnon.

C’est au début des années 30 glorieuses que le port était utilisé pour la transaction de marchandises en provenance de la mer. Il a ensuite été entièrement dédié à la pêche en étang. La diminution de cette activité proviendra de la rareté du poisson, notamment due à l’urbanisation du secteur. Aujourd’hui, le port de Pérols est principalement devenu une marina. Ces dernières années, la qualité de l’eau s’est améliorée, permettant au port de continuer à accueillir des pêcheurs tout au long de l’année, ce qui contribue à son caractère unique.

L’Étang de l’Or fait partie du réseau Natura 2000 au titre des directives européennes «Oiseaux» et «Habitats». Les sites Natura 2000 visent à mieux prendre en compte les enjeux de biodiversité dans les activités humaines. L’étang de l’Or compte 14 habitats d’intérêt communautaire et 43 espèces d’oiseaux, pour lesquels ce site joue un rôle important dans leur reproduction, leur hivernage ou leur alimentation.

Cabanes et étangs
Les Cabaniers étaient les plus vieux pêcheurs de l’étang. On retrouve leurs traces dès 1513 comme le rapporte Michelle Granier Rovetto, rapportant sur le chapitre de la cathédrale: «les pêcheurs étaient invités pour leur commodité à faire des cabanes et à acquérir des biens utiles et des terres, ils l’ont demandé au chapitre qui l’a fait . baux donnés… / pour chaque chalet ou maison ».

Jusqu’en 1950, le quartier des Cabanes n’était habité que par des pêcheurs. Nous y stockions les bateaux et les filets et nous étions heureux de nous y retrouver le dimanche pour un repas en famille ou entre amis. Petit à petit, le charme et la beauté rare de ce lieu, baigné par les étangs, attirèrent de nouveaux propriétaires et la cabane simple devint une maison d’habitation. Nous avons solidifié le cadre, nous l’avons agrandi pour lui donner tout le confort moderne.

Cependant, certaines cabanes conservent encore leur charme d’antan et la pointe de la Grave située à l’embouchure du port, possède certains de ces bâtiments étonnants. Les cabanes étant à zéro altitude, il arrive que de fortes pluies combinées à des phénomènes venteux conduisent à l’inondation du quartier. Pour le préserver, de nombreuses actions ont déjà été menées et d’autres seront menées dans les années à venir.

Aujourd’hui les habitants du quartier des Cabanes bénéficient d’un point de vue exceptionnel sur le spectacle qu’offrent les étangs, et chacun est invité lors d’une balade à venir découvrir la magie de ce lieu.

Le cours de santé
Situé sur l’ancienne décharge de la commune, ce parcours construit il y a quelques années seulement offre un lieu de promenade face à l’étang de Méjean. Vous pouvez découvrir un grand nombre de plantes méditerranéennes. L’aménagement du parcours de santé a été réalisé tout en conservant et en protégeant les zones de sansouires naturels.

L’esprit général de ce site est de protéger, réhabiliter voire recréer certains milieux de la région: extension de zones sans feux, création d’un observatoire d’oiseaux (flamants roses, canards, aigrettes, hérons, etc.), protection de zones de prairies salées , saladelles, création de domaines de garrigue (sentier botanique …), vignes, oliviers …

Cette installation borde l’étang de Méjean, site RAMSAR (Traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources) et Natura 2000 (réseau européen assurant la préservation et la valorisation de la diversité biologique du patrimoine naturel de nos territoires).

Le parcours de santé propose des aires de jeux publiques et un stade de la ville. Aujourd’hui encore, le développement de cet espace, très apprécié des familles, se poursuit.