Ollioules, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France

Ollioules est une commune française située juste à l’ouest de Toulon dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Niché à l’entrée des gorges façonnées et sculptées par la Reppe, dominant le village, les vestiges du château féodal vous offriront une vue admirable sur un authentique quartier médiéval (église romane Saint Laurent du XIe siècle). Découvrez les célèbres plâtrages provençaux qui ornent les fenêtres des habitations Renaissance.

A travers toutes les richesses de ce centre ancien, les Métiers d’Art et leurs ateliers vous attendent afin de révéler leur savoir-faire et leurs créations. Le Massif du Gros Cerveau et Châteauvallon permettront à tous les sportifs (débutants ou confirmés) de pratiquer la randonnée et la course à pied sur le GR 51, réputé pour les magnifiques panoramas qu’il offre.

L’histoire
Ollioules, en toutes saisons, où plages de sable, criques secrètes, archipel d’îles, ports de pêche et de plaisance alternent, forêts préservées, vieilles pierres et riche patrimoine.

Moyen Âge
C’est au Moyen Âge qu’Ollioules est apparu. Dès la fin du Xe siècle, il fait partie des possessions des vicomtes de Marseille, qui vont bientôt établir un château féodal autour duquel constitueront le castrum d’origine. Aux XIII et XIV siècles, la ville construit les murs et développe son commerce, ville agricole devenant progressivement un bourg aisé favorisé par les franchises obtenues des comtes de Provence. C’est aussi au XIVe siècle que la ville entre en seigneurie commune à Vintimille et Simiane, deux puissantes familles de la noblesse provençale.

La mort de la reine Joanna I ouvre une crise de succession pour diriger le comté de Provence, les villes d’Aix Union (1382-1387) soutenant Charles de Durazzo contre Louis I d’Anjou. Le seigneur d’Ollioules, Bertrand de Marseille, également seigneur d’Ollières, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier.

Les temps modernes
L’âge d’or d’Ollioules était entre le XVe siècle et le règne de Louis XIV. Au cours de cette période, le quartier de la ville triple et une riche bourgeoisie se développe, ce qui se reflète encore aujourd’hui dans l’architecture du vieux centre. En 1520, les habitants achètent les principaux droits seigneuriaux pour une somme importante. Il cultive l’olivier, les agrumes (citronniers et orangers), les fruits et légumes, mais aussi le safran, la câpre et déjà les fleurs. Le 22 juin 1568, la création des confréries de Saint-Nazaire, patron de Sanary, et de Saint-Laurent, patron d’Ollioules, est approuvée, cette dernière organisant la fête de Saint-Laurent, toujours célébrée aujourd’hui.

Très affectée par les aléas climatiques et la peste de Marseille, délaissée par ses élites en faveur de Toulon et Aix-en-Provence, Ollioules a été privée de son port par la séparation en 1688 de Saint-Nazaire (aujourd’hui Sanary- sur- Mer).

Révolution française
La ville fut le théâtre en 1793 de combats acharnés entre les alliés et les troupes républicaines venues assiéger Toulon, le lieutenant-colonel Elzéar-Auguste Cousin de Dommartin fut blessé lors de ces affrontements puis fit général de brigade sur le champ de bataille. La ville est occupée et l’état-major républicain s’y installe en septembre, sous le commandement de Jean-François Carteaux. La ville sera dévastée par les pillages et les incendies. Par un heureux concours de circonstances, le jeune Napoléon Bonaparte est appelé à diriger l’artillerie et fera à Ollioules la démonstration de son talent militaire. La 1ère République verra Ollioules harcelée par la délinquance des soldats et des déserteurs de l’armée régulière.

19ème siècle
Au 19ème siècle, une nouvelle période de prospérité apparaît avec la culture de la fleur. Autrefois considérée comme la capitale des fleurs. Initialement essentiellement constituée d’immortelle commune, la production se diversifie rapidement et, grâce à l’arrivée du chemin de fer en 1852, au début du Second Empire, les fleurs sont expédiées dans toute l’Europe.

20ième siècle
En 1922, Cerny-lès-Bucy, ravagée par la guerre, cherchait une marraine pour l’aider dans ses efforts de reconstruction: c’était Ollioules. En effet, à deux reprises, en 1922 et 1923V, le conseil municipal d’Ollioules accordait à l’époque une subvention de 1500 francs à sa filleule, Cerny-lès-Bucy. Ces crédits ont permis l’expansion de l’école, prévue depuis 1910 et restée en suspens faute de ressources. sources: infos Ollioules, n ° 109 déc. 2018 – janvier 2019 page 32.

21ème siècle
Aujourd’hui, Ollioules est une petite ville de plus de 13 000 habitants. Les labels « village fleuri » (3 fleurs), « ville des métiers » et « plus beaux détours » lui ont été décernés.

Les anches pour instruments à vent d’Ollioules sont réputées être les meilleures par les plus grands musiciens du monde.

Patrimoine culturel
La préservation du patrimoine architectural de la commune a toujours été une priorité pour l’équipe municipale d’Ollioulaise. Au fil des années, nous avons voulu protéger et mettre en valeur un grand nombre de vestiges et de bâtiments afin de les éloigner, autant que possible, de l’usure du temps et permettre à chacun de les découvrir dans les meilleures conditions. Cette volonté de valoriser l’architecture d’Ollioules a commencé par la prise en compte, pour le franc symbolique, grâce à la compréhension des propriétaires Monsieur et Madame Pageze, des vestiges du château féodal. Après avoir sécurisé le site, la municipalité a souhaité l’utiliser en construisant un amphithéâtre de 200 places qui accueille divers spectacles pendant la saison estivale (théâtre, concerts, danse, etc.). Un programme de restauration et de sécurisation des vestiges est en cours avec Toulon Provence Méditerranée dans le cadre des Citadelles du Levant. C’est pourquoi le site n’est plus accessible au public pour le moment.

La ville s’est également occupée de la réhabilitation de l’ancien Hospice qui abrite aujourd’hui une garderie municipale et la salle de répétition de l’harmonie municipale, la Lyre Provençale d’Ollioules. Il sert également de salle de concerts. Dans le quartier de Faveyrolles, la chapelle dite de Faveyrolles est également propriété communale et c’est en concertation avec le comité des fêtes du district que son entretien est prévu. En 2002, le petit terrain attenant à la chapelle a été entièrement rénové pour accueillir les animations du quartier.

En 1996, la Maison du Patrimoine, située au 20, rue Gambetta, est rachetée aux enchères par la ville. Cette maison remarquable, inscrite à l’inventaire complémentaire des monuments historiques en 1999 et dont le couloir et l’escalier orné de plâtres ont été classés en 2000, est ouverte au public lors de grands événements, Journées européennes du patrimoine, fête de l’olivier d’Ollioules … Depuis 2006, ce site remarquable fait partie du patrimoine de Toulon Provence Méditerranée. La fenêtre de la ville de la Renaissance a acheté un appartement au 12, rue Marceau, la propriété REISS, dont la façade a une fenêtre avec un encadrement en plâtre et des décorations dans l’escalier. Après la restauration de la façade, les plâtres intérieurs et extérieurs viennent d’être restaurés et des vitraux ont été installés.

A l’entrée d’Ollioules, à proximité du moulin de Palisson et du canal d’arrosage, la commune a acquis une maison de caractère, la propriété Fenouillet, avec plus de 8000m² de terrain où le centre a été installé Aéré Lei Platano et une oliveraie de près de 80 de bonne taille des oliviers qui constituent une variété représentative du bassin méditerranéen et font de ce site une oliveraie communale européenne puisqu’en 2004, 25 oliviers ont été dédiés à chacun des pays européens et en 2007 des oliviers dédiés à la Bulgarie et à la Roumanie ont été plantés. Les deux communes d’Allemagne et d’Italie avec lesquelles la ville entretient des liens d’amitié ont également leurs oliviers.

La ville a également acheté le moulin Palisson, situé dans le quartier Campcebier, près du passage du GR 51. C’est un ancien moulin à farine en cours de rénovation. Ces travaux de restauration se font en partenariat avec la société de réintégration Tremplin qui, après avoir mis le site hors d’eau et hors d’air avec la reprise de la toiture, s’efforce de refaire l’intérieur à l’identique en utilisant des techniques anciennes. Quant à la roue à aubes et à la cuillère, elles font toutes deux l’objet d’une reconstruction minutieuse, fruit du travail des étudiants en ébénisterie du Lycée Langevin en partenariat avec le Groupe de recherche du patrimoine Ollioulais.

Dans le même esprit, la ville a veillé à la renaissance de l’association syndicale agréée du canal des arrosants qui supervise ce qu’on appelle le béal ou canal d’irrigation qui est utilisé pour les cultures maraîchères et florales. Ce travail nécessite une maintenance rigoureuse si l’on veut bénéficier des avantages de la source qui suit son cours. Depuis mars 2008, toujours avec l’association Tremplin, plusieurs centaines de mètres du canal ont été nettoyés et remis à l’eau dans les quartiers Petit Plan et Grand Plan; Actuellement l’association travaille près du pont Berger. Dans le centre ancien, les fontaines ont été restaurées, place Victor Clément et rue Fontaine du Rentier, tandis que les porches des rues Pasteur, rue Pierre et Marie Curie et rue Gambetta, rue du Lançon et rue Barbusse ont fait l’objet de travaux de restauration et d’éclairage travail,

Au centre ville, un autre moulin a été acquis par la commune, c’est le moulin de la Tour ou moulin Gast dont la particularité est d’être traversé par le béal mais dont l’état actuel ne permet pas l’accès au public. Cependant, grâce à une bonne entente entre tous les propriétaires de l’immeuble, la façade de l’immeuble a été rénovée. En contrebas des vestiges du château féodal, il y a encore des remparts et ceux situés avenue Barthélemy Dagnan ont été réhabilités en 2002. La commune a profité de ces importants travaux de confort pour installer un éclairage valorisant ces pierres anciennes.

Sur la RN8, en direction de Toulon, la ville a souhaité sortir de l’oubli un ancien kiosque grâce à la compréhension de Mlle Mascarello, propriétaire du site. Un premier travail a été réalisé pour enlever un poteau électrique à proximité et l’installation dans le quartier de tri sélectif de porte à porte a permis de retirer les poubelles qui jouxtent le site. Dans un second temps, le bâtiment a été restauré ainsi que les murs en pierre sèche qui l’entourent, une grille de protection a été mise en place, les oliviers qui jouxtent le kiosque ont été valorisés et le site est désormais éclairé. Tous les habitants du quartier ont été invités le 18 mars 2005 à l’inauguration de ces ouvrages mesurant ainsi tout l’intérêt porté par la ville à la préservation du patrimoine architectural sur l’ensemble du territoire municipal.

Dans le quartier de Châteauvallon, la ville, propriétaire du site de 8 hectares qui abrite la CNCDC Châteauvallon / Ollioules, était en 2002/2003, maître d’ouvrage lors de la réhabilitation de la Bastide de Châteauvallon. Depuis lors, la gestion de ce centre culturel est confiée à la communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée dans le cadre de la mise en place d’un pôle spécial danse qui a fait l’objet en 2006 d’un vaste projet de restauration tant pour l’amphithéâtre extérieur que pour théâtre d’hiver.

Après avoir procédé à l’élévation des orgues de l’église St Laurent en 2003, la commune a suivi en 2004 les travaux de restauration de l’église, dont le 9e centenaire a été célébré en 1996 et qui est classé monument historique depuis 1982. Sous sous la direction de l’architecte régional en chef des monuments historiques, la toiture a été entièrement rénovée et les gouttières refaites. Le site a permis la modification des fenêtres et de l’oculus. Lors des festivités du 9e centenaire, la commune a également souhaité protéger et valoriser les œuvres d’art qui se trouvent dans la chapelle de l’église. 2 statues en bois polychrome et 5 tableaux, tous classés, sont visibles lors des journées du patrimoine. La commune ayant pris en charge les frais de restauration du tableau qui avait le plus souffert au fil du temps, un St Eloi lumineux.

Depuis le 19 avril 2004, l’espace Pierre Puget est ouvert au public. Il abrite désormais la mairie administrative, une salle de réunion (pour les mariages, les conférences, les conseils municipaux, etc.) et une salle de cinéma. Toutes ces infrastructures ont été créées dans une ancienne auberge et auberge de relais, devenue par la suite l’hôtel Carbonnel. Des recherches récentes ont révélé que cette auberge avait été implantée sur le site de l’ancienne propriété aménagée par le sculpteur Pierre Puget pour son fils François (qui avait épousé une Ollioulaise) et qu’elle était rattachée à un très grand moulin à huile appartenant à la municipalité. Il était donc naturel de saluer le séjour d’un grand artiste comme Puget à Ollioules en donnant son nom à un espace à vocation culturelle. La ville a acquis les restes du couvent des Oratoriens, Chemin de l’Oratoire, qui ont été  »

Grâce aux travaux de requalification de la parcelle dite de Trémaillon, un morceau de rempart médiéval a été mis au jour lors des travaux de terrassement. Les travaux ont été interrompus pour permettre la réalisation de fouilles archéologiques sous la tutelle de la DRAC et du Centre Départemental Archéologique du Var. Cette partie de l’enceinte périphérique de la ville qui remonte au 14e siècle a été préservée et mise en valeur. Pour ce faire, le site de réhabilitation du terrain de Trémaillon a été modifié et un espace prévu pour réaliser un garage transformé en une «salle du patrimoine» dédiée à la mémoire de Casimir Bottin et Jean Layet qui par leur travail a permis la connaissance et la sauvegarde des sites de Courtine et des Gorges d’Ollioules. En août 2006, la ville a acquis le soi-disant monastère observateur, un bâtiment situé en bordure de Reppe, en plein cœur de la ville. Encore une fois, ce monument du patrimoine communal a fait l’objet de travaux de rénovation afin de le transformer en espace culturel.

Ollioules soutient également des initiatives prises par des associations telles que « Les chemin du patrimoine », présidé par Raoul DECUGIS, et qui a mis au jour des fours à chaux que l’on retrouve dans Destel ou Chappe’s Telegraph sur les crêtes de Croupier. Un bureau municipal a également été mis à la disposition du Groupe de recherche sur le patrimoine Ollioulais présidé par M. René Gramondi qui, toute l’année, accueille les visiteurs rue Baudin pour leur faire découvrir toutes les richesses du patrimoine Ollioulais.

Voyage à travers les arts
Détentrice du label national « Ville et Métiers d’Art » depuis 1998, la Ville d’Ollioules accueille une trentaine d’artisans qui valorisent le patrimoine culturel et le savoir-faire de la Provence. La plupart des ateliers sont situés dans le centre-ville. Ollioules, qui mêle tradition et modernité, et l’artisan qui mêle son geste ancestral à la création contemporaine, forment un couple idéal.

Tous les métiers d’art se sont réunis au cœur de la ville. De l’horlogerie à la lutherie, des bijoux au vitrail, ou encore de la mosaïque, de la poterie, en passant par la fabrication du papier, la sculpture en bronze ou en bois, la peinture, la restauration de mobilier d’art, la ferronnerie, le rembourrage, la société Marca (roseaux pour instruments à vent) une trentaine d’ateliers, acteurs économiques et culturels de la vie de notre centre ancien qui le rendent si authentique.

Un parcours artistique développé par la ville. Principalement situés dans les rues du vieux centre, les ateliers vous ouvrent leurs portes. Suivez le parcours artistique. Les panneaux routiers vous indiquent à chaque coin de la route à suivre.

Depuis 1992, une galerie d’art, la Galerie de l’Olivier au 5 rue Gambetta, accueille des expositions d’artistes et d’artisans régionaux tout au long de l’année à Ollioules.

Patrimoine religieux:

Église Saint-Laurent.
Église évangélique baptiste.
Chapelle de Faveyrolles, autrement appelée «de la Ruesque»
Couvent Observentins XVI siècle.
Chapelle Oratoriens aujourd’hui Notre Dame d’Espérance, XVI siècle.
Chapelle Saint-Honorat, XIIe siècle.
Couvent et XVI siècle.
Dalle funéraire du rabbin Jonah Duran, quartier Martelle.
L’école de jour Saint-Joseph et ses chapelles.

Patrimoine civil:

Hôtel de ville, construit de 1809 à 1811.
Le vieux centre d’Ollioules: remparts, fontaines, hôtels particuliers …
Le terme de séparation: les armoiries.
Vestiges du château féodal de Marseille-Vintimille.
Le château de Castellombres dit villa Marguerite (jardin botanique), siège du CRS n ° 59.
Le château de Montauban.
Le Château de la Tourelle comprenant la chapelle Saint-Louis dominant le quartier agricole.
Le château de Graille.
Oppidum de la Courtine.
Oppidum de Sainte-Estèves.
Oppidum du Garou.
Le terme séparation.
Le télégraphe optique Chappe.

Patrimoine agricole: le canal des Arrosant.

Le moulin à huile.
Coopérative viticole appelée Cave des Vignerons d’Ollioules.

Les fontaines: la fontaine Saint-Laurent.

La fontaine Septem.
La fontaine Rentier

Héritage naturel:

Les gorges
« Le trou de Besse », grotte où se réfugia le célèbre bandit de Besse-sur-Isole Gaspard de Besse.
Vue panoramique sur la mer depuis le Big Brain.

Parcs et jardins
Les aires de jeux offrent un espace coloré et amusant où les enfants adorent sauter, grimper, tourbillonner. Balançoires, toboggans, tourniquets ou murs d’escalade, les parcs de Six Fours, La Seyne, Ollioules et Saint Mandrier sur mer bénéficient d’une situation géographique exceptionnelle. Le Parc de la Méditerranée ou le Parc de La Castellane, par exemple, bénéficient d’un fort ensoleillement tout au long de l’année. Les parcs paysagers comme Fernand Braudel aux Sablettes et les jardins botaniques ont une grande variété d’espèces de plantes et de fleurs à découvrir à chaque saison.

Massif du Gros Cerveau
Le massif du Gros Cerveau (443 mètres) offre d’innombrables lieux de promenade et des vues grandioses s’étendant des îles d’Hyères aux calanques de Cassis-Marseille et toute la chaîne de la Sainte Baume.

Gorges d’Ollioules et Destel
Les gorges de Reppe et Destel se rejoignent au nord d’Ollioules pour former les Gorges d’Ollioules. Les gorges ont été façonnées par l’eau et le temps qui ont creusé des pots de géants, des cuves et des grottes, dans un beau calcaire blanc. Ces gorges étaient au XVIIIe siècle le refuge du célèbre brigand « Gaspard de Besse ».

Marchés
Marché agricole
Ce marché agricole incarne la volonté de la ville d’Ollioules de valoriser les circuits courts de produits locaux. Elle doit également permettre la promotion des produits locaux et réduire l’impact lié au transport de marchandises. C’est sur un terrain commun, situé sur la route de la Station, à proximité du tennis municipal Ollioulais et des jardins familiaux, que le marché agricole a été installé. Elle est symbolisée par l’ancien Flower Hall qui était à proximité de la gare et qui a été démonté puis remonté pièce par pièce.

Cette salle, emblématique du développement économique d’Ollioules lorsqu’elle était la capitale des fleurs, est un symbole fort de l’attachement de la ville à son secteur agricole et horticole. Concrètement, le marché agricole accueille plus d’une vingtaine de producteurs d’Ollioules et des environs (inscrits auprès de la MSA ou retraités de la MSA) qui proposent à la vente des fruits, des légumes, des fleurs mais aussi de l’huile d’olive, du miel, des confitures maison, des œufs, des coquillages, poisson…

Marché provençal
Tous les jeudis et samedis matin, de 8h à 12h30, la place Jean Jaurès est entièrement dédiée au marché forain. Les producteurs et les revendeurs partagent l’espace, sous l’autorité des revendeurs locaux. Au fil des saisons, la clientèle est toujours sûre de trouver des produits frais et variés avec, en plus, des fruits et légumes traditionnels, des fleurs, du miel, mais aussi des vêtements, des chaussures … A la saison estivale, les touristes sont accueillis avec plaisir et découvrent des producteurs qui sont ravis de vendre leur nourriture avec une touche d’accent qui donne le goût de cuisiner avec de l’huile d’olive et un peu d’ail. Le marché d’Ollioules a également eu les honneurs du journal 13 h sur TF1 grâce à sa simplicité et son authenticité. Bien sûr, pour la ville qui soutient l’agriculture locale depuis de nombreuses années,