Vieille ville et bâtiments historiques de Chambéry, Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Chambéry est une belle ville de la région Rhône-Alpes en France. Chambéry est un endroit charmant et paisible à visiter avec une belle architecture, de la bonne nourriture et du bon vin, et des gens sympathiques. Les visiteurs peuvent apprécier de nombreux vignobles dans la région et le samedi, le marché public de la ville regorge de fromages, de viandes et de produits locaux les plus frais des Alpes. La région offre de nombreuses activités de loisirs au choix en toutes saisons, du ski et de la raquette à la voile et à l’escalade. La célèbre course cycliste du Tour de France traverse la région en été. Chambéry possède également le parc de recherche Savoie Technolac et l’Université de Savoie, ainsi qu’un centre de recherche en montagne.

L’histoire de Chambéry est étroitement liée à la Maison de Savoie et fut la capitale savoyarde de 1295 à 1563. La France annexa les régions qui constituaient autrefois le duché de Savoie à l’ouest des Alpes en 1792; cependant, l’ancien duché et Chambéry ont été rendus aux dirigeants de la maison de Savoie à Turin en 1815 suite à la défaite de Napoléon Bonaparte. Chambéry et les terres de l’ancien duché, ainsi que le comté de Nice, ont été cédés à la France par le Piémont en 1860, sous le règne de Napoléon III.

Chambéry est le berceau et la capitale historique de la Savoie. Tout au long de l’histoire, il a été à la fois italien et français. Au nord, il est bordé par le lac du Bourget, le plus grand lac naturel de France. Chambéry a longtemps été un « carrefour des Alpes » remontant au XIe siècle. Pendant de nombreuses années, elle a été dirigée par le duché de Savoie avant d’être annexée au roi de France. Jean-Jacques Rousseau a rédigé la Déclaration des droits de l’homme (la version française de la Déclaration des droits) alors qu’il vivait à Chambéry.

La ville est surnommée la « Cité des Ducs » car acquise par la Maison de Savoie en 1232, elle devint la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l’achat du château et de la mise en place officielle du Conseil des Résidents, puis de la Duché de Savoie de 1416 jusqu’à son transfert à Turin en 1562. Chambéry reste cependant la capitale historique des Etats de Savoie. De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.

Marquée par une industrialisation tardive, l’économie de la ville a longtemps dépendu de la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit lors des bombardements de mai 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années 50 et 60, Chambéry a connu une forte croissance démographique. La présence de l’Université Savoie-Mont-Blanc, créée en 1979, a également apporté à Chambéry une importante population universitaire.

L’histoire
L’histoire de Chambéry est directement liée à sa situation géographique car la ville est située à un carrefour naturel sur les grands axes économiques européens. Elle doit aussi beaucoup à la Maison de Savoie, qui en a fait la capitale de ses États. L’analyse historique de la ville doit s’inscrire dans celle de l’histoire de la Savoie, si l’on veut mieux comprendre son évolution et son environnement culturel. Voici les périodes et faits historiques les plus marquants de la commune de Chambéry.

Époque préhistorique et romaine
Les hauteurs de Saint-Saturnin, à Saint-Alban-Leysse, ont été occupées comme fief depuis le Néolithique moyen (vers 4000 avant JC) jusqu’à la période gauloise. Cet oppidum est l’ancêtre de l’agglomération de Chambéry. A l’époque romaine, les habitants s’installaient sur la colline du Lémenc, alors appelée Lemencum. La vieille devise de la ville était, en latin, Custodibus istis qui traduit en français donne « Par ces gardiens ».

L’établissement gallo-romain était installé dans un site peu propice au développement urbain car au milieu des marais entre les bras de la Leysse et de l’Albanne, et se limitait à une station relais romaine. L’attaque du site devait survenir quelques siècles plus tard avec l’importance croissante de la route du Mont-Cenis. Cet axe était vital pour les villes en plein essor économique comme Lyon et les villes du nord de l’Italie (Turin). La ville va vraiment développer sa localisation stratégique sur les grands axes économiques de son temps et notamment avec l’installation des comtes et ducs de Savoie regardant le 13ème siècle, un lieu qui leur permet d’exercer une puissante influence politique à travers l’Europe.

Capitale des États savoyards
Chambéry apparaît vraiment comme une petite ville, Camberiaco, au 11ème siècle. Un acte de donation daté de 1057 atteste de l’existence d’un bourg et d’un castellum. Le XIIIe siècle est une période critique, où le comte Thomas Ier de Savoie achète le 15 mars 1232, pour 32 000 sous forts de Susa, au vicomte Berlion, et le dotera de franchises. Dans le même temps, une catastrophe a donné de l’importance à Chambéry dans la hiérarchie ecclésiastique. L’effondrement du mont Granier sur la capitale du doyenné de Savoie (dit Savoie) d’Apremont entraîne le déplacement du siège du doyen à Chambéry. Le développement de la ville est alors étroitement lié à l’essor de la Maison de Savoie. Une nouvelle enceinte est construite à partir de 1352, sous la direction du comte Amédée VI de Savoie, plus connu sous le nom de comte de Vert.

L’avènement d’Amédée VIII, premier duc de Savoie en 1416, fit de Chambéry la capitale d’un État souverain, affranchi de la domination du Saint Empire romain. Une nouvelle noblesse chambérienne apparaît, liée aux institutions prestigieuses de la ville, et forme une cour autour de la famille ducale. Cette noblesse avait de remarquables demeures construites autour d’une cour centrale dominée par une haute tourelle d’escaliers. En 1422, la banlieue de Reclus est complètement détruite par un incendie. Des mesures sont prises pour mieux lutter contre ces fléaux: la ville achète 80 dents et 200 seaux, et une centaine d’échelles, dont 50 « peuvent supporter le poids de quatre hommes ». Les gardiens sont chargés de surveiller, de nuit, tout incendie partant du haut du clocher de l’église Saint-Léger de Chambéry (détruite en 1760), et de donner l’alerte si nécessaire.

De nombreuses congrégations religieuses sont installées dans la ville, et de 1452 à 1578, le Linceul, propriété des ducs, est exposé dans la Sainte-Chapelle. La ville devient un lieu de pèlerinage. Après l’occupation française de François Ier, le duc Emanuele Filiberto préfère cependant Turin comme capitale à partir de 1563.

La ville fut prise par Henri IV, lors de la guerre franco-savoyarde de 1600-1601, qui s’acheva avec le traité de Lyon en 1601. Avec le Sénat de Savoie et sa Chambre des comptes, la ville conserve néanmoins une vocation administrative devenue aujourd’hui un grand population de familles nobles. La période baroque voit la construction d’importantes demeures marquées par l’architecture turinoise. Jean-Jacques Rousseau vécut dans la ville de 1731 à 1742. La Savoie fut envahie en 1792 par les troupes révolutionnaires françaises dirigées par le marquis Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac. Il s’agit de la cinquième invasion française après ces troupes de François Ier (et de son successeur, Henri II), Henri IV, Louis XIII et Louis XIV.

De 1792 à 1815, lors du rattachement de la Savoie à la France, Chambéry était la capitale du département du Mont-Blanc. En 1848, les Chambériens expulsent manu militari des Voraces venus de Lyon avec l’intention de provoquer la sécession de Chambéry et de la Savoie. Au XIXe siècle, deux grandes périodes de développement urbain se détachent: d’une part, entre 1820 et 1830 est liée aux actions des bienfaiteurs du général Boigne et se caractérise par une politique d’embellissement de la ville (théâtre de rue monumental, alignement des façades…); la seconde, entre 1860 et 1890, s’ouvre avec le rattachement définitif de la Savoie à la France décidé lors du traité de Turin, le 24 mars 1860 et confirmé par plébiscite le 22 avril. Chambéry devient alors la capitale du département de la Savoie.

Époque contemporaine
Au cours de la première moitié du 20e siècle, la ville s’est développée lentement. Sa situation géographique, ses moyens de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (Gare, Verney, district d’Angleterre). Après la Première Guerre mondiale, la crise économique fait rage, mais la ville se développe et gagne dix mille habitants entre 1920 et 1939; aussi un plan d’extension de la ville baptisé «plan d’aménagement, d’extension et d’embellissement» de la ville débute en 1929, entre autres à l’origine du quartier de Mérande. Les cités-jardins de Bellevue et du Biollay, présentant les premiers immeubles de logements sociaux, construits par le propriétaire des cimenteries et futur maire, Lucien Chiron. Le quartier général de la 28 e Division d’infanterie alpine se trouve à Chambéry en 1939.

La ville a été durement touchée par le bombardement du 26 mai 1944 qui visait la station. Il y a 120 morts (dont le docteur Jean Desfrançois), plus de 300 blessés et 300 bâtiments détruits. Plus d’un millier de familles se retrouvent sans logement. Depuis vingt ans, le centre-ville est en construction. De grands blocs d’habitation remplacent les vieilles maisons bombardées ou incendiées. Les rues Favre et Saint-Antoine sont désormais bordées de bâtiments massifs et austères, parfois ornés de bas-reliefs sculptés par Alfred Janniot. Les années 1950, malgré les efforts de reconstruction, sont cependant restés très ennuyeux. L’arrivée de la grande entreprise verrière-textile Saint-Gobain et la création d’une grande zone industrielle sous la commune de Pierre Dumas dynamisent la ville, même si l’industrialisation reste modeste au vu de sa situation. En 1961, il a fusionné avec deux communes voisines, Bissy et Chambéry-le-Vieux. De nouveaux quartiers se développent rapidement dans les années 1965-1975, et notamment un quartier à urbaniser en priorité à Chambéry-le-Haut sous l’impulsion de l’architecte Jean Dubuisson.

Après les Trente Glorieuses, la crise économique a entraîné une pause dans le développement urbain. L’heure est aux équipements culturels qui faisaient défaut à Chambéry: un centre culturel, un centre de vie à Chambéry-le-Haut, un centre de congrès, une médiathèque et une ville des arts (nouveau conservatoire régional de musique). Aujourd’hui, Chambéry, centre-ville d’une communauté d’agglomération de plus de 120 000 habitants, mène une politique d’aménagement et d’équipement en lien avec les vingt-trois autres communes de son agglomération. En 2008, une grande salle multidisciplinaire a été inaugurée et a commencé à accueillir des spectacles et des événements sportifs. La population augmente d’environ 1% par an (60 900 habitants en 2005).

En octobre 2010, lors de la dispute sociale sur les retraites, des affrontements très violents ont eu lieu à Chambéry pendant une semaine près du Lycée Monge puis dans le centre historique entre les jeunes et la police. La gendarmerie mobile appelée en renfort pour faire face à ces violences a dû utiliser à plusieurs reprises des cartouches de gaz lacrymogène. Le centre-ville doit être temporairement fermé à la circulation; la presse évoque des scènes d’émeute. Le 11 janvier 2015, Chambéry a été l’une des nombreuses communes de France à organiser une marche républicaine en réaction aux attentats des 7, 8 et 9 janvier. Cet événement rassemble environ 20 000 personnes, soit un tiers de la population municipale rassemblée un parcours de 2 km, qui a également dû être prolongé à 2,5 km. Il s’agit de la mobilisation la plus importante connue à Chambéry depuis la Libération en août 1944.

Aménagement urbain
La ville de Chambéry s’est développée au creux d’une écluse entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse. Les premières colonies à l’époque romaine étaient les hauteurs de la colline du Lémenc, alors appelée Lemencum, à l’est au pied des Bauges. L’histoire de la ville en a fait une capitale pendant plusieurs siècles. Les souverains des États de Savoie voulaient, sous l’époque féodale, installer leur capitale dans cette vallée.

Chambéry s’est ensuite développée hors de ses remparts (achevés en 1444 et disparus depuis), le long de la Leysse et de l’Albanne puis sur les collines (Nézin, Lémenc, Montjay). Le faubourg montmélien, le faubourg Reclus-Nézin et le faubourg Maché, autrefois aux portes de la ville, occupés principalement par des auberges et des artisans, sont désormais pleinement intégrés à la ville. La Leysse a été parcourue sur plusieurs centaines de mètres, d’abord au début des années 1900, puis des années 1950 aux années 1970, pour créer une grande artère routière, l’avenue des Ducs-de-Savoie. Une partie de cette couverture a ensuite été posée en 2013 sur environ 130 m à droite du Faubourg Reclus.

Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses ruelles, véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d’immeubles anciens, certains s’ouvrant sur des cours intérieures parfois agrémentées de boutiques. Les sentiers sont le résultat d’un habitat aménagé en bandes au 14ème siècle, où seules les façades étaient taxées par la loi au toisage.

La ville est desservie par plusieurs grands axes de circulation, soit des artères médiévales, comme la place Saint-Léger et la rue Croix-d’Or (qui faisaient partie de la route de Lyon à Turin), la banlieue de Reclus (vers Aix- les -Bains) ou Montmélian (vers l’Italie), ou des rues qui entouraient les remparts (avenue de Lyon, rue Jean-Pierre-Veyrat, boulevards de la Colonne et du Théâtre…) La circulation automobile a conduit à la création de l’avenue des Ducs-de -Savoie et plusieurs endroits.

L’architecture du centre ancien a été en partie perturbée après le bombardement allié du 26 mai 1944 qui détruisit quatre hectares, dont le quartier Saint-Antoine (aujourd’hui rue du Général-de-Gaulle et rue Favre). La reconstruction a eu lieu tout au long des années 1950, sous le mandat de Paul Chevallier, et la création du quartier du Biollay a permis d’accueillir de nouveaux habitants.

A l’initiative du maire Pierre Dumas, la ville fusionne avec deux communes agricoles voisines, Chambéry-le-Vieux au nord (1960) et Bissy à l’ouest (1961); sur les terres du second ont été érigées les zones économiques qui ont permis le développement de la ville après la stagnation de l’après-guerre (lorsque Grenoble et Annecy s’étaient considérablement renforcées), et sur la première la ZUP de Chambéry-le-Haut, (14 000 habitants à la fin du projet, en 1989).

Sous l’impulsion des maires Francis Ampe et Louis Besson, Chambéry acquiert un grand nombre d’établissements publics, notamment dans le quartier des Hauts-de-Chambéry, alors sous-équipé; malgré sa taille modeste, la ville est parmi les premières de France pour sa densité de crèches, de bibliothèques ou d’accès à la culture. Cependant, la ville est endettée depuis longtemps.

Avec l’expansion urbaine et la croissance démographique, Chambéry ne cesse de s’étendre un peu plus que les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville de Chambéry en tant que telle, mais du bassin de Chambéry englobant, sur le plan urbain, les communes de Barberaz, Bassens, Cognin, Jacob-Bellecombette, La Motte-Servolex, La Ravoire, Saint -Alban-Leysse et Sonnaz pour ne citer que les plus importants. Ce phénomène s’applique également à Aix-les-Bains au nord de Chambéry. La morphologie urbaine de ces deux espaces de vie tend à les rapprocher; Afin de concilier le développement urbain et économique des bassins de Chambéry et d’Aix, l’union mixte Métropole Savoie a été mise en place, avec pour mission de suivre le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la vallée de la Savoie, de Chambéry et du lac du Bourget.

Visite historique et culturelle

Centre historique de Chambéry
L’ancienne ville de Chambéry se caractérise par un labyrinthe de ruelles, de cours d’hôtels privés. Leur architecture, d’inspiration piémontaise, est souvent agrémentée de décorations (trompe-l’œil, ferronnerie, sculpture …).

Hôtel de Cordon – Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine
Le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine de Chambéry prend place dans un ancien manoir du XVIe siècle, l’Hôtel de Cordon. Au 1er étage, il accueille une exposition sur l’évolution et l’histoire de la ville de Chambéry.

Musée des beaux-arts
Le musée des Beaux-Arts de Chambéry présente une collection composée principalement de peintures italiennes allant de la fin du Moyen Âge au début du XXe siècle. Il expose également des œuvres permettant de comprendre l’histoire des arts en Savoie.

Château des ducs de Savoie
Château fort, palais princier et emblème du pouvoir des comtes et ducs de Savoie, le château de Chambéry rassemble un ensemble remarquable de bâtiments édifiés du XIIIe siècle à nos jours. Aujourd’hui, c’est le siège de la préfecture et du département.

Les Charmettes, Maison de Jean-Jacques Rousseau
Jean-Jacques Rousseau a séjourné dans la vallée des Charmettes avec Mme de Warrens de 1736 à 1742. Située aux abords de la ville dans un site naturel préservé, la maison est le lieu de formation qui a profondément marqué la personnalité de ce grand écrivain

Sur les traces de Jean-Jacques Rousseau
«Ici commence le court bonheur de ma vie», tels sont les mots employés par Jean-Jacques Rousseau pour décrire son séjour à Chambéry. Pour connaître les détails, découvrez les quartiers qu’il fréquentait et les paysages qu’il aimait contempler.

Château des ducs de Savoie – Exposition Le Château, Savoie, dix siècles d’histoire
Au cœur de l’aile médiévale, dans l’ancienne Chambre des Comptes, l’exposition vous raconte l’histoire mouvementée du château des Ducs de Savoie à travers des manuscrits, des cartes historiques, des maquettes et des objets originaux d’exception de la Maison de Savoie.

Rond-point ferroviaire
Construite entre 1906 et 1910, cette rotonde ferroviaire unique en France est recouverte d’une charpente métallique articulée de type Eiffel. Accessible uniquement par visite guidée (réservation obligatoire).

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Le petit train de Chambéry
Au départ de la place Saint Léger, le petit train vous emmènera à la découverte du charme discret et envoûtant de la vieille ville qui a gardé un patrimoine architectural et médiéval unique.

Galerie Eurêka – Espace Montagne
La Galerie Eurêka est le Centre de Culture Scientifique de Chambéry. Ses expositions ludiques et interactives visent à faire découvrir au plus grand nombre le monde de la science.

Héritage historique
La ville de Chambéry est classée ville d’art et d’histoire. Le label ville et pays d’art et d’histoire est décerné depuis 1985 par le ministère de la Culture aux villes ou pays engagés dans une politique d’animation et de valorisation du patrimoine et de l’architecture. Cette promotion est l’œuvre de l’établissement public de promotion Chambéry et de l’office de tourisme. Depuis septembre 2010, le cordon hôtelier (XVIe siècle), la rue Saint-Real est devenue le centre d’interprétation de l’Architecture et du Patrimoine, un bâtiment municipal destiné à faire connaître le patrimoine chambérien. C’est le point de départ des visites guidées par les guides-conférenciers de Chambéry.

Monuments antiques
La crypte du Lémenc: la plus ancienne relique ancienne de Chambéry est l’église Saint-Pierre de Lémenc en grande partie du XVe siècle, mais qui abrite une crypte la plus ancienne. Sa date et sa destination sont très mal connues. Une rotonde composée de six colonnes remarquables aurait pu servir de reliquaire ou de baptistère monumental. Les archéologues ne sont pas d’accord sur sa datation (IXe et XIe siècle).

Le cimetière voisin contient les restes de plusieurs célébrités chambériennes, comme M de Warrens l’ami intime du philosophe Jean-Jacques Rousseau, ou Benoît de Boigne.

Monuments du Moyen Âge et de la Renaissance
Le château des Ducs de Savoie: C’est l’ancienne résidence des comtes et ducs de Savoie. Aujourd’hui, il abrite la préfecture et le conseil départemental. Il s’agit d’un ensemble de bâtiments du Moyen Âge au XXe siècle. Il se compose de trois tours édifiées dont les XIVe et XVe siècles, de dépendances médiévales et d’un grand corps de logis des XVIIIe et XIXe siècles construit sur l’emplacement des anciens appartements des comtes. Dans son enceinte se trouve la Sainte-Chapelle (1408-1430), qui abrita le Suaire de 1453 à 1578, avant son transfert à Turin, pour suivre le changement de capitale des États de Savoie. A l’intérieur, vous pourrez admirer le remarquable vitrail du 16ème siècle, restauré en 2002. La façade, construite au 17ème siècle, est un chef-d’œuvre de l’architecte baroque Amedeo di Castellamonte Turin. Dans le clocher (ou tour Yolande), est installé le Grand carillon qui sonne de ses 70 cloches. Œuvre de la fonderie Paccard à Sevrier, c’est le quatrième plus grand carillon au monde et le premier en Europe. Un concert a lieu les premier et troisième samedis de chaque mois à 17 h 30.

La cathédrale Saint-François-de-Sales: Ancienne chapelle franciscaine construite au XVe siècle, elle devint cathédrale en 1779 lors de la création du diocèse de Chambéry et de la métropole en 1817, lors de sa transformation en archevêché. Il abrite la plus grande collection de peintures en trompe l’oeil d’Europe (1835) et un diptyque en ivoire d’inspiration byzantine du XIIe siècle.

La vieille ville: elle est composée d’un grand nombre d’anciens hôtels de la noblesse savoyarde. A la fin du XVe siècle, les familles nobles ont commencé la démolition des anciennes cabanes de bois et de boue, et ont construit de bonnes maisons en pierres qui ont plus tard pris le nom d ‘ »hôtel » où le maître de maison reçoit ses hôtes. Les habitations des XVe et XVIe siècles sont nombreuses, bien que leurs façades aient pour la plupart été repensées à partir du XVIIIe siècle (rue Basse du Château, rue Jewry, rue Golden Cross, etc.). Très imprégnés de patrimoine médiéval, les premiers hôtels s’organisaient autour d’une cour le plus souvent fermée dans laquelle se trouvait une tourelle sans travail ou à moitié sans travail, contenant un escalier à vis. Une arche en forme d’entretoise ou de poignée de panier surmonte fréquemment la porte d’entrée. La Renaissance italienne y a laissé son empreinte:

Monuments de style baroque
A l’avènement de la période baroque (XVIIe et XVIIIe siècles) de nombreuses familles nobles comme la Costa de Beauregard ou la Castagnery Châteauneuf entreprendront dans le tissu médiéval de la cité, la construction d’hôtels particuliers. La référence à Turin et à l’art italien en général est bien établie. La situation intra-muros et la superficie conséquente de ces bâtiments en font des palais italiens. Dans toute la péninsule italienne, les grandes familles ont construit, depuis la Renaissance, des palais au cœur des villes, où le lieu est rare, d’où un plan carré sur cour intérieure avec les jardins réduits voire inexistants. Une porte monumentale ouvre sur un passage menant à la cour intérieure. Ce passage traverse le bâtiment de part en part, ce qui permet au palais de bénéficier d’un double accès.

Dans la cour du 18ème siècle des nouveaux hôtels se trouve: les hôtels Chollet du Bourget, de Rocheor Montfalcon proposent un seul bâtiment principal. Le décor est intensifié sur les façades ou dans les escaliers, avec une prédilection pour les éléments à la française (portails Louis XV, guirlandes et rubans Louis XVI). La tradition sénatoriale de Chambéry, héritée du milieu du XVIe siècle, a incité les familles nobles à vivre en ville hiver et été à la campagne. Les châteaux ou maisons fortifiées des environs sont modernisés et remis au goût du jour, et souvent transformés en domaines rentables.

Le château de Caramagne: Ce domaine privé est l’un des plus beaux exemples qui subsistent aujourd’hui. Au nord de la ville, à proximité du nouveau quartier de Chambéry-le-Haut et dans un environnement où la campagne tend à disparaître un peu plus chaque jour, le domaine de Caramagne donne une touche italienne aux alentours de Chambéry. Une entrée imposante, entourée de communs semi-circulaires, s’ouvre sur une grande allée de platanes. Cela mène à cette maison au décor en trompe-l’œil. Des colonnes en marbre soutiennent la loggia dans le style des palais italiens. Les peintures à la tempera présentent une perspective de fausses colonnes. Aux extrémités de la loggia, deux groupes imitant la sculpture représentent l’enlèvement de Deianira par le centaure Nessus, à gauche, et l’enlèvement de l’Europe par Jupiter.

L’origine de cette vieille maison est bien plus ancienne que la décoration ne le suggère. L’avocat Bernadino Becchi, né dans le petit village de Caramagne (Piémont), fut le bâtisseur du XVIe siècle. La propriété passa ensuite à la famille Bertrand de Pérouse, puis à Frédéric Bellegarde en 1783. La décoration du salon (fin XVIIIe siècle) telle que les façades (début XIXe siècle) aurait été réalisée à l’époque de ce propriétaire, par des artistes piémontais mais dont les noms sont inconnus.

En 1812, un ancien soldat, Joseph Gillet, prend possession de la maison, mais la loue en 1820 à la marquise de La Pierre, Anglaise mariée à un Chambérien, et à l’une de ses compatriotes, Mme Birch. Le poète Alphonse de Lamartine rencontre sa fille en 1819. Un an plus tard, ils s’unissent. Le grand salon – orné de décorations en stuc – reste célèbre pour le contrat de mariage signé le 25 mai 1820.

Dans le style baroque est également construite l’église Notre-Dame de Chambéry, du XVIIe siècle, qui est l’ancienne chapelle des Jésuites de Chambéry. Les plans sont dus à Étienne Martellange, architecte notamment de l’église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris.

19ème siècle
Parmi les bâtiments et améliorations réalisés au XIXe siècle, on retrouve: La rue de Boigne, bordée de portiques en mode turinois, a été percée entre 1824 et 1830 grâce à la générosité du général Boigne, urbaniste de retour dans sa ville natale. Cette artère, « coupée au sabre », apporta au Chambéry romantique de l’époque une ventilation salutaire de l’espace urbain, malgré la disparition d’édifices historiques sans doute du plus grand intérêt, comme les anciens hôtels de Buttet, le Chavanne et Lescheraine. Cette nouvelle voie est très vite devenue le centre social de la ville où se sont installées les familles de notables, mais aussi les boutiques de luxe et les salons de thé. Stendhal écrivit en 1837 dans ses Mémoires d’un touriste: «Un endroit aussi commode devient bientôt le lieu de rencontre de tous ceux qui s’ennuient et veulent s’amuser un jour de pluie; Il y a des cafés, des boutiques de luxe, des cabinets littéraires, où vous passerez une heure ou deux quand il fait sombre et que vous vous ennuyez à la maison … Il pleuvait aujourd’hui. J’ai passé toute ma journée sous les portiques de la belle rue de Chambéry. Je pensais à la douce Italie… »

La fontaine des éléphants: cette fontaine est le monument le plus célèbre de Chambéry; il a été érigé en 1838 par le sculpteur grenoblois Pierre-Victor Sappey qui commémore les exploits en Inde du comte de Marathasby de Boigne (1751-1830). Après la mort de Benoît de Boigne en 1831, la ville de Chambéry décida d’ériger un monument pour perpétuer la mémoire et les bienfaits de l’illustre personnage. La mairie a choisi le projet Grenoblois Pierre-Victor Sappey, pour son originalité et son faible coût. Ce monument a été inauguré le 10 décembre 1838. L’ensemble, haut de 17,65 mètres, est une habile superposition de trois monuments: une fontaine, une colonne et une statue. La fontaine présente dans son plan la croix de Savoie. Quatre éléphants réunis par la croupe, d’où le surnom populaire « Quatre sans âne », en fonte, jetez de l’eau à travers le tronc dans un bassin de forme octogonale. Ils portent chacun une tour de combat surmontée d’un bas-relief ou d’une inscription. Ci-dessus, une grande variété de trophées: «Armes perses, moghole, hindoues; divers objets rappelant les coutumes, les arts et la civilisation des peuples que le général de Boigne a combattus ou gouvernés, composent les trophées ». La grande colonne est symbolisée par un tronc de palmier, elle porte en son sommet la statue du général. Il est représenté avec le costume de lieutenant général de SM le roi de Sardaigne. les arts et la civilisation des peuples que le général de Boigne a combattus ou gouvernés constituent les trophées ». La grande colonne est symbolisée par un tronc de palmier, elle porte en son sommet la statue du général. Il est représenté avec le costume de lieutenant général de SM le roi de Sardaigne. les arts et la civilisation des peuples que le général de Boigne a combattus ou gouvernés constituent les trophées ». La grande colonne est symbolisée par un tronc de palmier, elle porte en son sommet la statue du général. Il est représenté avec le costume de lieutenant général de SM le roi de Sardaigne.

Le théâtre Charles-Dullin: ce théâtre porte le nom de l’acteur savoyard Charles Dullin depuis 1949. Il a été construit à partir de 1820 grâce à une donation du comte de Boigne. Il fut inauguré en 1824. Incendié en 1864 (ce qui entraîna la perte d’une partie des archives municipales, conservées dans les combles), il fut reconstruit de 1864 à 1866 sur le modèle du théâtre précédent. La chambre est une vraie salle italienne, un peu dans l’esprit de la Scala de Milan. Le rideau d’avant-scène peint par Louis Vacca représente la descente aux enfers d’Orphée; seul survivant de l’incendie de 1864, il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Une restauration, en partie financée par des donateurs suite à une souscription publique, a redonné beaucoup de lustre en 2017 à cette œuvre d’art, l’une des quatre dernières de ce type en Europe.

Chambéry possède également de nombreuses statues, pour la plupart installées à la fin du XIXe siècle lors des «statues de guerre», où, renforçant les abonnements publics et la campagne de presse, des politiciens et des républicains notables ou érigèrent des monuments conservateurs à forte signification symbolique:

la statue de Sasson (qui signifie Grosse femme en savoyard) est un monument du sculpteur Alexandre Falguière installé en 1892 pour commémorer le premier rattachement de la Savoie à la France qui eut lieu au moment de la Révolution en 1792. Elle fut confisquée et déverrouillée par le Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été retrouvé décapité dans une gare en Allemagne et il a trouvé sa place dans la ville après des réparations en 1983;
la statue des frères Joseph et Xavier de Maistre, respectivement philosophe et écrivain, par le sculpteur Ernest Henri Dubois, installée en 1899 à proximité du château et qui a eu une histoire mouvementée. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la statue comprenait une femme, allégorie de la Savoie, au pied des deux frères offrant une couronne de chêne à l’aîné et un bouquet au plus jeune;
la statue de Jean-Jacques Rousseau (1910 – Mars Vallett), dans le jardin public du Clos Savoiroux, qui le représente en promenade champêtre, debout sur un rocher, face à la ville;
le monument aux Savoyards morts pour le pays (Monument aux morts de 1870) (1912, place Monge), bronze d’Ernest Henri Dubois. Il représente deux femmes, dont l’une symbolise la Savoie et l’autre la France, et commémore le sacrifice des soldats des deux bataillons mobiles de Savoie.

20ième siècle
La rotonde SNCF: la rotonde du dépôt de la gare SNCF, inspirée de l’architecture de Gustave Eiffel et construite entre 1907 et 1910, a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1984 et labellisée «Patrimoine 20e siècle» depuis 2005. Elle est la plus grande rotonde métallique de France. Entièrement restaurée, elle est toujours en activité et peut stocker 72 locomotives sur 36 voies rayonnantes. Un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine est en cours de développement, permettant à de plus en plus de visiteurs de découvrir régulièrement ce chef-d’œuvre de fer. Les visites sont organisé régulièrement tout au long de l’année.

les Halles de Chambéry: c’est un exemple d’architecture en béton, conçu par les architectes Pierre et Raymond Bourdeix. La particularité de la structure est de présenter à l’intérieur du marché couvert une dalle supportée par des poutres de grande portée avec des entretoises en béton armé (système Hennebique), sans aucun point d’appui intermédiaire. Le marché couvert et le marché en plein air s’y tiennent deux fois par semaine. Les Halles ont fait l’objet d’un concours d’architecture pour la construction d’un centre commercial moderne. Le projet choisi améliorera la structure existante et sa construction s’est achevée en novembre 2011;
les anciennes archives départementales: ce bâtiment a été conçu par l’architecte Roger Pétriaux et construit en 1936. Il est labellisé «Patrimoine 20ème siècle». Ce bâtiment était destiné à abriter l’ensemble des archives départementales, d’où son nom. Il a été transformé en bureaux pour certains services du conseil départemental.

Édifices religieux

Culte catholique
Cathédrale Saint-François-de-Sales, place Métropole.
Église Notre-Dame, rue Saint-Antoine.
Église Saint-Pierre, rue Burdin de Lémenc.
Église Notre-Dame-de-l’Assomption, place Paul Vachez à Chambéry-le-Vieux.
Église du Sacré-Cœur, Faubourg Montmélian.
Église Saint-Pierre, place Saint-Pierre à Maché.
Église Saint-Jean-Bosco, rue de l’Eglise.
Eglise Saint-Clair et Saint-François d’Assise, rue du Pré de l’Âne.
Sainte-Chapelle au Château de Chambéry.
Carmel de Chambéry.

Chapelles
Chapelle de la Croix-Rouge, rue du Genevois à Chambéry-le-Haut.
Chapelle funéraire de la famille de Boigne, rue Burdin dans l’ancien cimetière du Lémenc.
Chapelle du Carmel, boulevard de Lémenc.
Chapelle Saint-Benoît de la maison de retraite, rue du Laurier.
Chapelle Vaugelas de l’école, rue Jaen-Pierre Veyrat.
Chapelle Saint-Ombre, place Paul Vachez.
Chapelle de l’école Sainte-Geneviève, rue Victor Hugo.
Chapelle de la maison diocésaine, chemin du Glu.
Chapelle du Bon Pasteur, rue du Bon Pasteur.
Chapelle du Calvaire, chemin du Calvaire.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes, chemin des Gentianes.

Culte musulman
Mosquée Al Warithine, avenue Landiers.
Mosquée Tawba, rue du Genevois.

Culte protestant / évangélique
Réforme du temple, rue de la Banque.
Église évangélique baptiste, route de l’Épine.
Église évangélique pentecôtiste, rue Franc Cachoud.
Église évangélique, rue de la Croix Rouge.
Église évangélique Siloé, boulevard de Lémenc.

Culte millinariste
Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, avenue Leclerc.
Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, avenue Daniel Rops.

Héritage culturel
Chambéry comprend un ensemble de bâtiments anciens et contemporains:

La vieille ville, avec ses nombreux manoirs et ruelles de l’époque médiévale;
Le théâtre Charles-Dullin, 1866, qui possède une salle à l’italienne;
L’espace Malraux, 1987. Il s’agit d’une scène nationale qui a été produite par Mario Botta;
La médiathèque Jean-Jacques Rousseau, 1992. Elle a été créée par l’architecte Aurelio Galfetti et abrite la bibliothèque municipale de Chambéry;
Le Manège, centre de congrès, 1992, créé par Jean-Jacques Morisseau;
La Cité des Arts, 2002, produit par Yann Keromnes, Aurelio Galfetti et François Cusson;
Le Phare, 2009, une salle qui accueille des concerts, des événements sportifs et des événements.

Les différents musées de la ville, espaces d’exposition et de séminaire:

Le Musée des Beaux-Arts, qui possède des peintures de la Renaissance italienne;
Le musée Savoy, consacré à l’histoire régionale;
Les Charmettes, la maison où Jean-Jacques Rousseau a passé une partie de sa jeunesse;
Le musée d’histoire naturelle, créé en 1846, qui expose le patrimoine naturel de la région au public;
L’Hôtel de Cordon, centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, 71 rue Saint-Réal, point de départ de visites de la ville réalisées par des guides-conférenciers de Chambéry;
La galerie Larith, pour les expositions d’art contemporain;
La galerie Antichambre, 15 rue de Boigne;
La galerie Ruffieux-Bril, rue Basse-du-Château.

Un centre de jeunesse et de culture a été créé le 8 décembre 1945; à partir de mai 1946 il proposa quelques activités (art dramatique, modelage, masques, anglais, allemand, sténographie, dessin, échecs, ski …), plus de sport de 1955-1965. Le 3 février 1967, le bâtiment actuel (regroupant la MJC et le foyer des jeunes travailleurs) a été inauguré, rénové en 2010. En juillet 2014, l’association a été mise en redressement judiciaire, levée en septembre 2015.

La ville compte plusieurs bibliothèques municipales comme la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau et la bibliothèque Georges-Brassens ainsi que cinq bibliothèques associatives de quartier situées à Bellevue, Bissy, Biollay, Chantemerle et Mérande.

Enfin, plusieurs sociétés savantes de Savoie sont présentes sur la commune de Chambéry. Ces associations permettent à des amateurs et spécialistes éclairés de se réunir autour de thèmes variés, dont l’histoire régionale ou l’étude du patrimoine culturel régional. Sont présents, notamment, dans la commune la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie (SSHA), fondée à Chambéry en 1855, l’association des Amis de Joseph et Xavier de Maistre ainsi que la Société des Amis du Vieux Chambéry. Le 7 e art a sa place dans la cité ducale. Chambéry compte plusieurs cinémas dont l’Astrée, le Forum, Curial et le multiplex Pathé Les halles.

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Tags: France