Oisans, Isère et Hautes-Alpes, France

L’Oisans est une région des Alpes françaises située dans les départements de l’Isère et des Hautes-Alpes, correspondant à l’essentiel du bassin versant de la Romanche et de ses affluents. Elle compte ainsi six vallées principales dont Le Bourg-d’Oisans est approximativement le centre. L’Oisans, majoritairement rural, est situé dans une plaine animée jusqu’au tournant entre le XVII et le XVIII siècle par un lac aglaciaire qui sépare la Haute de la Basse Romanche. Cet emplacement, sur la route de la péninsule italienne, rend donc l’accès à l’Oisans stratégique depuis l’Antiquité. Les Romains dominent le peuple d’Ucènes et aménagent la route commerciale. L’exploitation minière a commencé à cette époque et a refait surface périodiquement jusqu’au 19e siècle. La ville de Livet-et-Gavet,

Une grande partie de l’économie de l’Oisans repose sur le tourisme. Quatre domaines skiables se partagent les massifs. Parmi les principales stations balnéaires figurent l’Alpe d’Huez et les Deux Alpes. Ils diversifient leurs activités en proposant des sports d’été. Certains musées contribuent à dévoiler l’histoire et la richesse de la région. Par ailleurs, la randonnée et l’alpinisme vous permettent de découvrir les parties les plus préservées de l’Oisans, protégées notamment au sein du Parc National des Écrins, des sites Natura 2000 et plusieurs sites classés. En effet, du fait de sa mise en scène altitudinale et de ses variations d’exposition au soleil, la région abrite une importante diversité d’écosystèmes.

Véritable paradis pour les amateurs de grands espaces, de sensations «douces» ou fortes et de paysages saisissants, ce coin des Alpes françaises se situe entre les départements de l’Isère, des Hautes-Alpes et de la Savoie. Des chaînes de montagnes avec des sommets atteignant entre 3 000 et 4 000 mètres entourent l’Oisans. Le plus emblématique est la Meije, à 3 983 mètres d’altitude. Extrémité orientale de la Haute Romanche, le col du Lautaret, à 2 058 mètres d’altitude, est à vingt kilomètres de la frontière italienne et de la plaine du Pô. La situation géographique de l’Oisans, à la frontière des Alpes du Nord et des Alpes du Sud, est une opportunité climatique. Vous trouverez un beau soleil une grande partie de l’année, 300 en moyenne pour les stations d’altitude comme « l’île au soleil » (Alpe d’Huez).

La géographie
L’Oisans est situé dans le sud-est de la France, à cheval sur l’extrémité sud-est du département de l’Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes et l’extrême nord-ouest du département des Hautes-Alpes en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il se situe entre Grenoble et Briançon, à environ 150 kilomètres au sud-est de Lyon. Il fait partie de la chaîne des Alpes. La frontière italienne est à vingt kilomètres de l’extrémité orientale de l’Oisans.

Topographie
L’Oisans correspond géographiquement au bassin versant de la Romanche en amont de la Séchilienne. La source de ce dernier se trouve au pied du glacier de la Plate des Agneaux sous le pic de la Chamoissière, à l’ouest du col du Lautaret. Cette définition lui a valu la formule de « l’Oisans aux six vallées »: ses principaux affluents sont, sur la rive droite, le Ferrand en aval du lac du Chambon, la Sarenne au niveau du Bourg-d’Oisans et l’Eau d’Olle . qui traverse Allemond, ainsi que sur la rive gauche du Vénéon en aval des gorges de l’Infernet et de la Lignarre en aval de Bourg-d’Oisans. Or, historiquement, les alpages situés au sud du col du Glandon et du col de la Croix-de-Fer jusqu’au lac de la Grand’Maison appartiennent à la province Maurienne de l’ancien duché de Savoie et sont donc exclus de l’Oisans; De même,

L’Oisans couvre ainsi une partie des massifs de Belledonne – qui le sépare du bassin du Grésivaudan -, les Grandes Rousses et Arves au nord, le Taillefer au sud-ouest et les Ecrins au sud et à l’est. Le point culminant de la région est le pic de la Lori, antécédent de la Barre des Ecrins qui culmine à 4088 mètres d’altitude, au fond de la vallée du Vénéon, à la frontière avec la Vallouise dans le Briançonnais. Cependant, le sommet le plus emblématique est la Meije, culminant à 3 983 mètres d’altitude entièrement entre les vallées de la Haute Romanche et du Vénéon, et surnommée la «reine de l’Oisans». Au sud de l’Oisans se trouvent les bassins de Valjouffrey et Valgaudemar.

La route départementale 1091, ancienne RN 91, reliant Vizille à Briançon est la principale voie d’accès à ce territoire.

Géologie
L’Oisans est situé au cœur de plusieurs massifs cristallins des Alpes extérieures. Celles-ci constituent des blocs de l’ancienne base métamorphique hercynienne (gneiss, micaschiste, migmatite) qui a basculé au cours du Jurassique lors du rifting qui a donné naissance à la Téthys. Ils sont séparés par des hémigrabens où nichent les vallées. L’ancienne surface d’érosion de la chaîne hercynienne se retrouve encore sous forme de pénéplaines, par exemple au plateau d’Emparis, au glacier du Mont-de-Lans, à Chamrousse ou au Grand Galbert. Dans cette mer relativement profonde, se forment les calcaires de Lias, que l’on retrouve notamment à Bourg-d’Oisans, Mizoën, La Grave et Villar-d’Arêne.

Au Crétacé inférieur, la mer devient moins profonde mais l’Oisans est sur sa marge et l’Urgonien est peu présent. Au Crétacé supérieur, le téthys alpin se ferme et une subduction a lieu. Il se termine à l’Eocène tandis que le début du soulèvement dans les Alpes s’accompagne d’une érosion qui contribue à la formation de grès. Dans l’Oligocène, la collision continentale provoque le chevauchement et la fracturation des blocs tandis que les roches sédimentaires se froncent, conduisant à la structure générale actuelle de l’Oisans.

De plus, le charbon issu de la décomposition des fougères du carbonifère est présent en plusieurs endroits de l’Oisan. Des granites issus de plutons du Permien sont répandus dans plusieurs régions, dont Rochail, dans la vallée de la Lanchâtra à l’est du rocher de la Muzelle autour de La Bérarde et des pics de Combeynot. Ils sont le résultat d’un amincissement de la croûte. Ils sont accompagnés de formation, par hydrothermalismeDe minéraux veineux de cuivre, de fer, de plomb, de zinc, d’argent, d’or, etc. il contient des traces d’évaporite. Il est localement surmonté de couches de spilite déposées à la suite d’épisodes de volcanisme sous-marin annonçant l’ouverture du rift jurassique.

Au Pléistocène, l’Oisans était occupé par plusieurs glaciers. Celui de la Haute Romanche culmine au maximum de la glaciation de Mindel à 2 600 mètres d’altitude au voisinage du col du Lautaret; il atteint environ 2 250 mètres au Chambon. Sa jonction avec celle du Vénéon atteint alors un niveau de 2100 mètres au Bourg-d’Oisans puis jusqu’à une centaine de mètres en raison de la confluence avec le glacier de l’Eau d’Olle pour verrouiller Rochetaillée. L’épaisseur du glacier rissien est moindre. Cette écluse est donc responsable de l’ombilic glaciaire de Bourg-d’Oisans et de l’apparition d’un lac après la dernière glaciation. Le glacier est ensuite évacué par la Basse Romanche, et éventuellement par des diffluences sur la rive gauche, vers le glacier de l’Isère. Le lac se remplit progressivement jusqu’à la seconde moitié du II millénaire.

Attractions dans la région

Plateau d’Emparis
Le lac de Lérié et le lac Noir, nichés sur le plateau d’Emparis, sont de beaux belvédères face aux bords de la face nord de la Meije et du Rake (3809 m). Il traverse le GR54, de Besse-en-Oisans à Chazelet. Classé Natura 2000, le plateau offre des paysages fabuleux: des prairies fleuries à perte de vue au printemps, avec la Meije et ses glaciers en toile de fond, le tout à environ 2000 m d’altitude. Un océan de verdure, calme et reposant, au cœur des reliefs escarpés de l’Oisans.

Le plus grand réseau mondial de préservation de la biodiversité.La richesse biologique du plateau d’Emparis est exceptionnelle. En effet, sa situation à l’intersection de deux zones biogéographiques (Alpes internes, Alpes intermédiaires), mais aussi à la limite climatique (Alpes du Nord et Alpes du Sud), ainsi que sa grande variabilité géologique et sa géomorphologie contrastée, créent des conditions écologiques très variées. systèmes, propices au développement de nombreuses espèces végétales et animales. Le paysage est fortement lié aux activités agro-pastorales. Les prés de fauche, d’une grande richesse biologique, entourent les hameaux. Au-dessus d’environ 2 200 m, vous entrez dans les alpages, domaine des troupeaux de bovins et ovins. Il existe des zones humides remarquables, notamment dans la vallée du Goléon et sur le plateau d’Emparis.

De nombreux critères géographiques et géologiques mais aussi liés à l’activité humaine comme le pastoralisme sont à l’origine de ces paysages steppiques. Les troupeaux, qui montent toujours dans les pâturages, participent au charme du lieu. L’histoire du pastoralisme peut être visitée à la Maison des Alpages à Besse-en-Oisans. Particularité de ce site, au sein d’un Oisans minéral, l’eau est présente en abondance: tourbières, lacs, torrents… Et même des fontaines pétrifiantes, les seules de l’Oisans, descendant vers le refuge des Clots. Randonneurs, troupeaux, bergers, chiens de protection, gardiens de refuges et de faune: même si les lieux sont très vastes, la vie dans les pâturages est riche.

Lac du Lauvitel
A 1530 m d’altitude, ce miroir émeraude serti de pics verts est l’un des plus beaux sites de l’Oisans. La vallée du Lauvitel mène au lac du même nom: un joyau serti de pentes raides et rocheuses descendant des sommets du Rochail (3022 m), la tête de la Muraillette (3019 m) et le signal du Lauvitel (2901 m) . Contrairement aux apparences, il est situé sur la commune de Bourg d’Oisans. De par sa profondeur (68 m), sa superficie (37,2 hectares) et son volume d’eau (6,8 millions de m 3), le Lauvitel est le plus grand lac de l’Oisans.

La formation du réservoir d’eau naturel s’est produite il y a environ 4000 ans. Elle est due à un glissement de roche qui s’est ajouté à une moraine glaciaire déjà existante au fond de la vallée. Un tas de blocs fragmentés témoigne d’un ancien cataclysme qui a barré la vallée. Au-dessus du lac, l’avion de glissement de terrain en témoigne également. En hiver, la calotte glaciaire a plus d’un mètre d’épaisseur. Lorsque la neige fond, l’excès d’eau des pics environnants dépasse la capacité d’écoulement par porosité et le lac peut s’élever de 20 mètres de son niveau le plus bas en été.

Ses rives de lac jouxtent la réserve intégrale du Lauvitel, qui est fermée au public. Créé en 1955 pour « une protection renforcée de la faune et de la flore à des fins scientifiques », c’est le premier espace du genre à avoir vu le jour dans un parc national français. Son objectif est de « surveiller la dynamique naturelle des écosystèmes ». Longtemps seule réserve intégrale d’un parc national français, elle est devenue la référence en la matière en France.

La Meije
La Meije est constituée de trois sommets principaux: le point culminant, le Grand pic de la Meije à 3983 mètres (2 ème grand sommet des Ecrins après la Barre des Ecrins qui culmine à 4 102 mètres), le Doigt de Dieu ou Pic Central de la Meije (3 973 mètres) surplombant le versant sud et l’est de la Meije (3 891 mètres), grande épaule enneigée. Entre 1870 et 1877, tous les grands sommets des Alpes ont été escaladés. Tous sauf un: La Meije. Cette citadelle de glace et de granit devait opposer, plus encore que le Cervin, une résistance farouche aux efforts du grimpeur … Elle occupe une place particulière: c’était le dernier grand sommet des Alpes à être escaladé après de nombreuses tentatives.

La face sud de la Meije est également le site de nombreuses voies rocheuses pour les amateurs d’escalade. L’ascension se fait généralement par la crête sud du Promontoire et est liée au franchissement des crêtes jusqu’au doigt de Dieu. Suite à l’effondrement le 15 mai 1964 de la brèche Zsigmondy, qui s’abaissa alors de 20 m, le tracé devint plus difficile, et le contournement de la première dent (dent Zsigmondy) fut équipé en 1971 de câbles métalliques pour faciliter et sécuriser le passage .

La traversée de la Meije est une grande course, nécessitant une certaine aisance dans tous les domaines de la haute montagne: roche, neige et glace, mais à un niveau de difficulté encore raisonnable. Vous devez également être en bonne forme physique et ne pas craindre le vide qui se développe à chaque pas. La Meije est un objectif primordial pour les alpinistes avec de multiples itinéraires dans des styles très variés. Mais la montagne est «vivante», les itinéraires changent donc en fonction du terrain qui se déplace. Les guides locaux suivent l’ambiance et sont les seuls gardiens d’informations «à jour».

Le Pic Blanc
Culminant à 3 330 m d’altitude au cœur du massif des Grandes Rousses, le Pic Blanc offre un panorama à perte de vue sur un océan de sommets. Le Pic Blanc offre un panorama large et époustouflant depuis la terrasse principale: Pic Bayle, Grande Casse de Pralognan, Grande Motte de Tignes, Grand Paradis en Italie, les glaciers de la Vanoise, la Dent Parrachée, les sommets de la Maurienne ainsi que la Meije, la Barre des Ecrins et le glacier du Mont-de-Lans. À cheval sur les communes d’Oz-en-Oisans et de Freney, le Pic Blanc est le 3 e sommet du Massif des Grandes Rousses après le Pic Bayle (3465 m) et le Pic de la Standard (3 464 m). Point culminant de l’Alpe d’Huez Grand Domaine Ski, il a été un atout majeur depuis la construction du téléphérique en 1963.

Avec une moyenne de 300 jours d’ensoleillement par an (selon Météo France), l’Alpe d’Huez est surnommée «l’île au soleil» et la vue depuis le Pic Blanc est très souvent dégagée. Il n’est donc pas étonnant que des milliers de personnes y montent été comme hiver. En été, une myriade de couleurs semble sortir de la palette d’un peintre: le bleu du ciel, le blanc de la neige éternelle, le vert des alpages, l’ocre des rochers, le vert émeraude des plus beaux lacs … Les contemplatifs pourront peut-être observer le vol d’un vautour fauve ou d’un cochon. Des athlètes confirmés descendront le Pic Blanc tout comme les participants de la Megavalanche, célèbre course de VTT. Quand l’hiver blanchit les sommets, le Pic Blanc est le départ de 2 pentes mythiques: Sarenne,

La Bérarde
Cœur des Écrins, où l’esprit du lieu résonne encore avec les grands noms de l’alpinisme, c’est un espace de liberté et de rencontre pour tous les amoureux de la montagne. Hameau de St-Christophe-en-Oisans, La Bérarde marque la fin de la route. Au fond de la vallée du Vénéon, c’est le dernier lieu de résidence avant les refuges et les hautes montagnes …

La rencontre du torrent des Etançons et du Vénéon a façonné un fond de vallée propice à l’implantation d’un village. Entourée de hauts sommets (3.000 à 4.000 m) longtemps restés indomptables, La Bérarde est le point de départ des plus belles courses du massif des Ecrins comme la Meije ou les Bans. Ce qui a fait de ce petit village la Mecque de l’alpinisme. Aujourd’hui, il n’est réveillé qu’en hiver par les randonneurs à ski ou les plus courageux locaux qui viennent ici à pied, en raquettes ou à skis. Mais il reste habité par de nombreux Bérardins du printemps à l’automne.

Parc National des Écrins
C’est un territoire généralement vaste dont la richesse biologique, la qualité du paysage, l’intérêt culturel et le caractère historiquement préservé justifient une protection et une gestion qui garantissent la pérennité de ce patrimoine considéré comme exceptionnel. L’Oisans est une terre de hauts sommets, de vallées profondes, de glaciers et de paysages d’une beauté sauvage. Tout cela donne au parc national son caractère et son statut de parc européen de haute montagne. La vallée du Vénéon est la plus profonde du parc, elle entraîne les montagnards et les visiteurs au cœur du massif, empruntant les routes pionnières des Gaspards, des Turcs et des Rodiers, qui symbolisent l’alpinisme et l’ouverture de l’Oisans au tourisme de découverte.

C’est un territoire de haute montagne à l’architecture complexe. Sommets, crêtes, murs, grandes faces nord drapées de glace, éboulis arides, alpages aux pelouses claires, lacs, torrents, cascades, refuges, cabanes pastorales, un réseau ténu de sentiers sans cesse remis en question, inlassablement entretenus. Et ce sont ces sentiers qui permettent la découverte d’une nature préservée dont la richesse floristique et faunistique suscite l’intérêt. École d’humilité, le cœur du Parc National des Écrins est avant tout porteur des valeurs immatérielles qui forment la base des relations humaines avec une nature préservée et de grands paysages.

Col du Glandon et Col de Croix de Fer
Le col du Glandon (1 924 m) et celui de la Croix de Fer (2 064 m), distants de 2 km, forment la jonction entre l’Isère et la Savoie, entre l’Oisans et la Maurienne. Depuis le Col du Glandon la vue sur le Col de la Madeleine et le Mont Blanc est magnifique. Du col de la Croix de fer, au pied du Pic de l’Etendard (3664 m) et de son glacier, vous aurez une vue imprenable sur la vallée de l’Arvan, les Aiguilles d’Arves et les sommets du Massif des Sept Laux.

21 tours légendaires
Haut lieu du Tour de France, l’Alpe d’Huez et ses 21 virages figurent parmi les étapes incontournables du passage de la Grande Boucle. 21 panneaux rythment l’effort du coureur dans un compte à rebours de 14 km sur 1120 m de dénivelé. Cela commence à attirer les voyageurs, principalement en été: la voie de communication principale nouvellement construite permet un accès facile les jours ensoleillés. Le huizat Joseph Collomb, assure un petit service de transport de personnes et de marchandises entre la vallée et le village d’Huez. 2h30 suffisent alors pour faire le trajet en calèche.

En 1964, le président de l’Alpe d’Huez Sports Club, Georges Rajon gravit les 53 virages numérotés du col de Vršič, en Slovénie. Il décide aussitôt d’exporter le concept vers l’Oisans, afin de « sortir les courbes menant à l’Alpe » et « d’indiquer aux touristes l’approche de la station ». C’est à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble de 1968, autre événement stratégique dans le développement de la montée à l’Alpe d’Huez, que 21 panneaux numérotés ont été créés. Ils sont calqués sur ceux des monuments historiques de l’époque, et situés à chaque tournant de la montée. Peu à peu, les anciens noms d’usages sont remplacés par ces 21 chiffres dans la mémoire collective, au point de constituer aujourd’hui l’un des marqueurs de l’identité de la station.

Pass Autaret et Galibier
Un passage stratégique sur l’une des rares routes qui traverse les Alpes… Le Lautaret et le Galibier sont des noms qui résonnent de manière « mythique » par l’ambiance de haute montagne et les paysages traversés de part et d’autre des cols. Le Col du Lautaret, 2058 m, est le plus haut col français ouvert à la circulation routière toute l’année. C’est le point de passage entre l’Oisans et le Briançonnais, et la frontière séparant les Alpes du Nord des Alpes du Sud, entre les massifs des Ecrins et des Arves. Le col du Galibier, 2 642 m, chevauche la Savoie au nord et les Hautes-Alpes au sud. Il relie la Grave et Briançon, via le Col du Lautaret, à Valloire puis St-Michel-de-Maurienne via le Col du Télégraphe. 5 ème plus haut col des Alpes françaises, il est fermé l’hiver.

De superbes vues peuvent être admirées depuis le col du Lautaret le lien de la Meije sud-est, celui du Grand Galibier nord, et plusieurs sommets des Ecrins. Un peu plus haut depuis le Galibier, la vue est époustouflante sur La Meije (3982 m), la vallée de la Guisane et les hauts sommets tels que la Barre des Ecrins (4102 m), le Pelvoux (3946 m) et même le Mont Blanc (4810 m) ) par beau temps.

Grottes de glace
Enterrée dans les entrailles du glacier de la Girose depuis 1995 … Première grotte creusée en Oisans, ancrée dans la glace, à plus de 30 m sous la surface du glacier, un monde merveilleux vous attend. Gros chantier pour pouvoir ouvrir la grotte chaque été… Elle descend de 24 m par an. Les galeries se ferment, les sculptures se déforment et la grotte a tendance à se renverser. Travailler avec la nature nécessite de s’adapter. Profitez de ce spectacle pendant qu’il est encore temps.

Écosystème
L’Oisans abrite une grande variété d’écosystèmes. Les adrets, comme ceux de la Romanche et de la Combe de Malaval, sont généralement secs et ensoleillés. Ils présentent des pelouses pionnières sur rocher à Joubarbes et stonecrops, prairies et prairies sèches, landes et arbustes xérophiles à genévriers, associations talus et escarpements siliceux et parfois localement calcaires et xérothermophiles.

L’ubac abrite des bois de mélèzes au bas des pentes, des bosquets d’aulnes dans les couloirs et les pentes d’avalanche, des landes subalpines avec des canneberges, des landes froides avec de la camarine noire, des bosquets de rhodores avec des rhododendrons ferrugineux, des bosquets d’arbustes de saules arctique-alpin, le tall- herbiers, prairies subalpines et prairies alpines, formations de vallées enneigées saules nains, pelouses pionnières dalles de roche et de débris, associations végétales de moraines et parois rocheuses de cailloux.

Les bords froids des torrents ont des forêts d’aulnes blancs et de frênes cultivés en galerie. On trouve également des milieux humides en altitude autour des lacs, des tourbières et des marais du massif du Taillefer.

Le plateau d’Emparis présente une variété de types de végétation: prairies subalpines Fétuque moutarde, pâturages au Nard raide, pelouses alpines à feuilles persistantes de carex, Seslérie Bleu et Fétuque violette, les formations de la vallée nain de saule des neiges, landes éricacées subalpines, landes froides d’altitude, rocailles des formations pionnières, des éboulis calcaires et siliceux, des escarpements rocheux et des associations et zones humides saxicoles recouvrent le plateau.

Le sol subalpin abrite à peine le pin suisse et le pin à crochet. Seuls les lichens colonisent les plus hauts sommets.

Flore
De nombreuses espèces réglementées de plantes à fleurs ont été identifiées dans les différentes zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF): le dauphin fendu (Delphinium fissum), la jauge jaune (Gagea lutea), le Physosperm de Cornouailles (Physospermum cornubiense), Alpine ancolie (Aquilegia alpina, endémique), carex bicolore, oeillet négligé (Dianthus pavonius), panicaut alpin (Eryngium alpinum, endémique), gentiane jaune (Gentiana lutea), saule à dents courtes (Salix breviserrata), trèfle (Trifolium saxatile) , endémique), l’avoine parfumée (Hierochloe odorata) ou le lys orange (Lilium bulbiferum var. croceum).

Le saule blanchâtre (Salix laggeri), le Valais Silenus (Silene vallesia), le Star Bupler (Bupleurum stellatum), le Mont-Cenis Campanula (Campanula cenisia), la fétuque panachée (Festuca acuminata), la fétuque jaunâtre (Festuca flavescens), Paille de lit oblique (Galium obliquum), Paille de lit des Alpes occidentales (Galium pseudohelveticum), Mont-Cenis Pediculaire (Pedicularis cenisia), Scorsonera à feuilles de Raiponce (Phyteuma scorzonerifolium), Débris de valériane (Valeriana saliunca), Veronica allionei (Veronica allioni) du Mont-Cenis (Viola cenisia), Centaurea à capitule (Centaurea uniflora) et Dwarf forget-me-not (Eritrichium nanum) ne sont pas réglementés mais ont une distribution endémique. Le Stinged- Fern (Polystichum aculeatum) est une espèce de fougère qui est également réglementée,

Faune
Plusieurs espèces de mammifères réglementées ont été identifiées dans les différentes aires naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF): le chamois (Rupicapra rupicapra), le bouquetin des Alpes (Capra ibex), la musaraigne d’eau (Neomys fodiens), le Red Eared (Plecotus auritus), le lynx eurasien (Lynx lynx) ou le lièvre d’Amérique (Lepus timidus)).

Les oiseaux comprennent la bécasse des bois (Scolopax rusticola), le faucon pèlerin (Falco peregrinus), le lagopède alpin (Lagopus muta), la perdrix commune (Alectoris graeca), le grand-duc (Bubo bubo), le martin-pêcheur européen (Alcedo atthis), le rouge – Crapet à bec (Pyrrhocorax pyrrhocorax), Bruant d’Ortolan (Emberiza hortulana), Moineau fou (Emberiza cia), Aigle royal (Aquila chrysaetos), Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), Autour des palombes (Accipiter gentilis), Tétras lyre (Tetrao tetrix) la caille de maïs (Coturnix coturnix), la chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), la pie-grièche à dos roux (Lanius collurio), le balancier (Cinclus cinclus), le monticole merle-de-roche (Monticola saxatilis), la pie-grièche (Acrocephalus palustris) ), Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus), Alpine Niverolle (Montifringilla nivalis),Tarin d’Aulne (Spinus spinus) et Red Sizer (Acanthis flammea).

Le Ringer à ventre jaune (Bombina variegata) est une espèce d’amphibiens également réglementée.

Enfin, parmi les insectes figurent l’Apollon (Parnassius apollo).

Activités humaines

Agriculture
Après être passée d’une production dominée par la culture (seigle, pomme de terre, avoine, orge, blé) à celle d’élevage (pâturage, prairie de fauche) entre les années 1820 et 1860, l’activité agriculture sur le territoire a subi une forte baisse seconde moitié du XXe siècle par l’effet conjugué de la mécanisation et de l’exode rural qui a conduit au départ de la plupart des agriculteurs et à une spécialisation agro-pastorale orientée vers l’exportation de la production de prairies.

L’activité est désormais organisée autour d’une association foncière pastorale, qui a redistribué les terres disponibles, et soutenue par l’Association pour la promotion de l’agriculture en Oisans, afin d’augmenter le nombre de producteurs. multiplié par 2,5 en une quinzaine d’années, avec un âge moyen inférieur au niveau national. La quasi-totalité de la production est vendue directement. La viande, principalement de l’agneau, du bœuf et du veau, du chevreau et même du porc et du bison, provient d’animaux abattus dans un établissement certifié à Bourg-d’Oisans. Les autres produits les plus populaires sont les fromages de chèvre, de brebis et de vache, le miel, la charcuterie, les légumes et divers produits agricoles.

Héritage culturel
L’Oisans possède un patrimoine culturel marqué par la montagne. La vie de ses habitants au cours des siècles passés a fait l’objet de recherches et de plusieurs travaux savants. De nombreux bâtiments anciens, dont certains sont classés, comme l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de La Grave qui fait partie d’un ensemble religieux classé monument historique, font également partie de ce patrimoine, que l’on peut visiter .

Par ailleurs, l’Oisans possède plusieurs musées dont celui des plantes et des montagnards et celui des minéraux et de la faune à Bourg-d’Oisans, celui de la Romanche à Livet-et-Gavet, celui consacré au bouquetin des Alpes et celui de Trafford Leigh-Mallory à Allemond, celle des traditions et des arts à Mont-de-Lans, celle dédiée à l’hydroélectricité à Vaujany, celle de l’alpinisme à Saint-Christophe-en-Oisans, celle de la mine en Oisans à l’Alpe d’Huez et la galerie de l’Alpe au col du Lautaret. D’autres lieux à vocation culturelle existent, comme le jardin botanique alpin du Col du Lautaret.

Plusieurs festivals sont traditionnellement organisés, principalement en été. Certains ont une réputation nationale, voire internationale, comme le festival de musique contemporaine Messiaen dans le pays de la Meije et le festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez.

La route du savoir-faire
Porte ouverte sur la culture montagnarde, les membres de la Route témoignent de la richesse du patrimoine local et de son savoir-faire. En parcourant les routes de l’Oisans vous découvrirez des paysages variés et des personnalités attachantes dont vous apprécierez la qualité du travail et la saveur des produits. Artistes, artisans, agriculteurs, producteurs locaux et sites culturels vous accueillent dans leurs ateliers, fermes ou musées, pour un échange chaleureux.

Artisans et artistes
Plus d’une vingtaine d’artisans et d’artistes ont choisi de rejoindre la Route du Savoir-faire: sculpteur, céramiste, couturière, mosaïste, peintre, brasseur… Les métiers sont porteurs de valeurs fortes, loin des productions standardisées.

Agriculteurs et producteurs
Acteurs incontournables du développement du territoire, ses femmes et hommes de terrain s’impliquent dans la vie de leur commune en agissant pour le maintien de l’agriculture. Ils présentent leur fonctionnement en vous accueillant pour répondre à votre curiosité. Vous pouvez également découvrir leurs produits de qualité.

Musées et patrimoine
Les musées, tous différents, présentent les multiples facettes de l’Oisans: de l’histoire géologique à l’histoire récente, en passant par la faune, la flore, l’industrie, la vie quotidienne … Réunis au sein de l’association « Richesses Culturelles de l’Oisans », les musées organisent des activités ou événements pour valoriser le patrimoine d’Uissan. Ils sont tous membres de la Route du savoir-faire.

Villages
Sur ce terrain accidenté, l’homme a trouvé les meilleurs endroits pour s’installer. Résultat: 22 villages et stations. Les villages de la vallée comme Allemond et Bourg d’Oisans sont idéaux pour rayonner en Oisans et vous offrent tous types de commerces et services. Les villages de montagne, en altitude, vous offrent charme et authenticité et très souvent un panorama et un ensoleillement exceptionnels.

La gastronomie
L’Oisans propose quelques spécialités culinaires, parfois adaptées des régions voisines: les ganèfles (pommes de terre râpées, ajoutées à l’oeuf et pochées dans l’eau), les crozets de l’Oisans, farcis (à base de poireaux, d’épinards ou de blettes), le hotpot au chou-rave, le gratin dauphinois , la tarte aux myrtilles ou l’absinthe. Certains villages ont leurs propres plats ou plats typiques, comme le pain bouilli à Villar-d’Arêne. Les compositions de certains plats et leurs noms peuvent également varier d’un village à l’autre, et d’une vallée à l’autre.

Richesse naturelle
Les «caprices» de la nature ont créé des sites remarquables et curieux. Ils ont également poussé les hommes à faire preuve d’ingéniosité pour vivre sur ces terres. Le patrimoine uissan (de l’Oisans) est la carte d’identité du territoire. On y retrouve: les merveilles naturelles de la montagne, les prouesses de l’homme à s’y installer et l’histoire de cette cohabitation à travers les siècles. Phénomènes géologiques uniques, nouvelles technologies comme l’hydroélectricité, paysages en perpétuelle évolution ou architecture sur mesure.

Protection environnementale
Une grande partie des versants sud et est de la vallée du Vénéon ainsi qu’une partie de la haute vallée de la Romanche sont protégées au sein du parc national des Ecrins, créé le 27 mars 1973 et couvrant près de 92 000 hectares. En son sein, la vallée dite «fond du Lauvitel» est déclarée réserve biologique intégrale depuis 1995 et interdite de pénétrer dans ses 689 hectares. Les réserves naturelles nationales de la haute vallée du Vénéon et les sommets du Combeynot sont deux zones tampons du parc des Écrins créé en 1974 et couvrant le territoire de l’Oisans sur respectivement 62 et 685 hectares.

Il existe également plusieurs sites Natura 2000: le «plateau d’Emparis – Goléon» (7 439 ha), le «Combeynot – Lautaret – Ecrins» (9 924 ha), les «landes, tourbières et habitats rocheux du massif du Taillefer» (3 697 ha) ), les « marais de carex bicolores, prairies de fauche et habitats rocheux de la vallée du Ferrand et du plateau d’Emparis » (2 412 ha), la « plaine du Bourg d’Oisans et ses coteaux » (3 473 ha), le « Massif de la Muzelle » (16 896 ha) et enfin, au titre de la Directive Oiseaux, «les Écrins» sur le territoire du parc national. Le jardin botanique du Col du Lautaret (moins de 2 ha, classé en 1934), le plateau d’Emparis (2900 ha, 1991), le glacier et le lac des Quirlies (531 ha, 1990), le lac Blanc (14 ha, 1911), les lacs des Petites Rousses (193 ha, 1991), le Plan des Cavalles (1,

La vallée abrite également les zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II des adrets de la Romanche, qui s’étend sur 2 384 hectares, et du plateau d’Emparis – combe de Malaval, sur 3 154 hectares, ainsi qu’une partie du ZNIEFF du « massif de l’Oisans », qui s’étend sur 64.316 hectares, de « l’ensemble formé par le massif du Taillefer, du Grand Armet et du Coiro », sur 19034 hectares, du « massif de Belledonne et [du] massif des Hurtières « , sur 70 157 hectares, du » massif des Grandes Rousses « , sur 31 889 hectares, des » vallées du Gâ, Martignare et Goléon – Adret de Villar-d’Arêne, du Lautaret et du Galibier « , sur 9 848 hectares et « la partie nord-est du massif et le parc national des Ecrins – massif du Combeynot – massif de la Meije orientale – Grande Ruine – Montagne des Agneaux – haute vallée de la Romanche « , sur 18 697 hectares. Ils comprennent eux-mêmes un grand nombre de ZNIEFF de type I.

Tourisme
Les stations proposent des cours de ski, mais pas seulement, tous les sports de montagne ont leurs professionnels. De nombreux professionnels ont choisi nos montagnes pour faire de l’exercice: espaces de détente, yoga, aquagym, etc. D’autres comme des activités culturelles, des visites guidées ou des ateliers artistiques par exemple. Et pour les deux-roues motorisés, sachez que le domaine est parfait pour les balades à moto, comme « le Grand Marathon », une balade de 260 km qui serpente le long des plus belles routes de l’Oisans. Pour les événements et autres festivités pendant vos vacances: compétitions sportives, atelier de démonstration, activités touristiques, concerts, expositions, cinéma …

Activités sportives
L’Oisans est une région très touristique, tant dans le domaine des sports d’hiver que des sports d’été. Il est traversé par deux sentiers de grande randonnée, dont une partie du parcours passe par le Briançonnais: le GR 50, pour une large boucle de près de 380 kilomètres, et le GR 54, pour une boucle plus serrée d’environ 180 kilomètres jusqu’au bout . ‘à l’intérieur du Parc National des Écrins; ils ont plusieurs variantes. L’escalade de la via ferrata, l’escalade, le VTT, différents sports d’eaux vives, le parapente, la course d’orientation, l’accrobranche, la luge d’été, le golf, l’équitation et la pêche sont également pratiqués. L’Oisans accueille régulièrement le Tour de France ainsi que plusieurs événements sportifs importants à l’échelle européenne: Supermotard, festival de la moto, trophée Andros, Critérium du Dauphiné, monde du snowboard, ou encore le monde du ski.

Les stations de sports d’hiver de l’Oisans sont regroupées en quatre domaines: l’Alpe d’Huez Grand Domaine Ski est composé de l’Alpe d’Huez, Auris-en-Oisans, La Garde-en-Oisans, Oz-en -Oisans, Vaujany et Villard -Règles pour une variété de 250 kilomètres de ski alpin et 55 kilomètres de ski nordique; Les Deux Alpes est reliée à Mont-de-Lans et Vénosc et offre un dénivelé de 2300 mètres depuis le glacier du Mont-de-Lans; La Grave – La Meije est principalement orientée vers le hors-piste; enfin, la station du Col d’Ornon, sur la commune d’Ornon (le col lui-même étant à Chantelouve), est une petite station familiale avec quatre pistes de ski alpin, 21 kilomètres de pistes de ski de fond et des circuits de raquettes. L’escalade sur glace et le traîneau à chiens peuvent également être pratiqués en hiver.

Domaines skiables
Différents domaines skiables tant dans l’ambiance que dans les conditions de ski offrent: familial, économique, grand ski, glaciers, dénivelés extraordinaires… Alpe d’Huez Grand Domaine Ski: 5 stations, 10 000 hectares de ski et le Pic Blanc. La Grave – La Meije: domaine de ski hors-piste unique en Europe, un téléphérique légendaire et La Meije. Les 2 Alpes: un snowpark de référence, un glacier à 3600m et du ski d’été. Le Col d’Ornon: à taille humaine, royaume du ski nordique et de la raquette, environnement boisé.

Tourisme culturel
L’Oisans possède un patrimoine culturel marqué par la montagne. La vie de ses habitants au cours des siècles passés a fait l’objet de recherches et de plusieurs travaux savants. De nombreux bâtiments anciens, dont certains sont classés, comme l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de La Grave qui fait partie d’un ensemble religieux classé monument historique, font également partie de ce patrimoine, que l’on peut visiter .

Par ailleurs, l’Oisans possède plusieurs musées dont celui des plantes et des montagnards et celui des minéraux et de la faune à Bourg-d’Oisans, celui de la Romanche à Livet-et-Gavet, celui consacré au bouquetin des Alpes et celui de Trafford Leigh-Mallory à Allemond, celle des traditions et des arts à Mont-de-Lans, celle dédiée à l’hydroélectricité à Vaujany, celle de l’alpinisme à Saint-Christophe-en-Oisans, celle de la mine en Oisans à l’Alpe d’Huez et la galerie de l’Alpe au col du Lautaret. D’autres lieux à vocation culturelle existent, comme le jardin botanique alpin du Col du Lautaret.

Plusieurs festivals sont traditionnellement organisés, principalement en été. Certains ont une réputation nationale, voire internationale, comme le festival de musique contemporaine Messiaen dans le pays de la Meije et le festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez.

Balades à moto
L’Oisans et ses 6 vallées ont dessiné des routes sinueuses et vallonnées. A l’assaut d’un col ou d’une longue bande d’asphalte pénétrant le massif des Ecrins, chaque parcours offre des paysages d’une grande beauté et le plaisir de conduire pour tout motard en quête de grands espaces et de sentiers ciselés. Une fois que vous avez traversé l’Oisans en longueur, largeur et hauteur, franchissez les portes de la Savoie via les cols de la Croix de Fer et du Glandon, ou celles des Hautes-Alpes et de l’Italie via le col du Lautaret. Le Col d’Ornon ouvre la voie au sud via le Dévoluy et le Gapençais.