Opéra national de Lyon, France

L’Opéra de Lyon, ayant pour objet « de promouvoir l’art lyrique et la danse à Lyon et dans la région Rhône-Alpes ». Il dispose d’un bâtiment de deux salles: une grande salle de 1 100 places et l’amphithéâtre de 200 places. basé et se produisant principalement à l’Opéra Nouvel, un théâtre de 1831 modernisé et transformé en architecture en 1993. L’Opéra national de Lyon est membre de la ROF (Réunion des Opéras de France), RESEO (Réseau européen de sensibilisation à l’opéra et à la danse) et Opera Europa.

La représentation inaugurale de La Dame blanche de François-Adrien Boïeldieu a été donnée le 1er juillet 1831. Les XIXe et XXe siècles ont vu d’importantes premières françaises d’opéras majeurs dont Die Meistersinger de Richard Wagner en 1896, Andrea Chénier de Giordano l’année suivante et Boris de Moussorgsky Godunov en 1913. En outre, de nombreuses premières mondiales comme Erwartung (1967) d’Arnold Schoenberg ont été présentées.

Dans les années qui ont suivi la nomination en 1969 de Louis Erlo au poste de directeur général, de nombreuses productions et créations innovantes d’opéras français et d’opéras du XXe siècle ont été mises en scène. Deux artistes français importants qui ont été associés à l’Opéra ces dernières années sont le metteur en scène, Laurent Pelly, et la soprano, Natalie Dessay.

Parmi les anciens chefs d’orchestre de la compagnie figuraient André Cluytens, John Eliot Gardiner, Kent Nagano, Louis Langrée, Iván Fischer et Kazushi Ono. Depuis le début de la saison 2017-2018, l’actuel chef principal (chef permanent) de la compagnie est Daniele Rustioni, dont la nomination au poste a été annoncée en mars 2015. L’actuel chef de chœur de la compagnie est Philip White, depuis 2015.

La compagnie a un corps de ballet affilié, le Ballet de l’Opéra de Lyon. De plus, la compagnie possède une chorale d’enfants, La Maîtrise (masterclass), créée en 1990 pour former un chœur de haut niveau de jeunes solistes. Depuis 1993, elle a un statut similaire aux autres écoles de musique françaises.

L’Opéra
L’Opéra de Lyon est un opéra de la ville de Lyon. Il est situé place de la Comédie, face à la mairie. Construit en 1831 par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet, il a été entièrement restructuré et agrandi entre 1989 et 1993 par Jean Nouvel. Le projet architectural a remporté le Prix de l’Équerre d’argent du Moniteur en 1993.

Il abrite une salle de spectacle principalement affectée à l’Opéra national de Lyon, qui accueille des opéras, des ballets et des concerts et pouvant accueillir 1 100 spectateurs. C’est la résidence du ballet de l’Opéra de Lyon. L’Opéra de Lyon, subventionné par la ville de Lyon (60%), le département du Rhône (10%), la région Rhône-Alpes (10%) et l’État (20%), dispose d’un budget annuel d’environ 35 millions d’euros . En 2011, l’âge moyen des spectateurs était de 47 ans

Un premier théâtre y fut construit par Soufflot au XVIIIe siècle. Néanmoins, le théâtre devint vite trop petit et les architectes Chenavard et Pollet en reconstruisirent un tout neuf dans un style néo-classique en 1830. Au début des années 1980, dépassé et ne répondant plus aux besoins, l’Opéra dut être renouvelé. Un concours d’architectes est ainsi lancé et remporté en 1986 par Jean Nouvel. Le nouvel Opéra de Lyon a été inauguré en mai 1993 et ​​fait désormais partie du patrimoine architectural international. En dehors de l’opéra, Nouvel n’a gardé que les murs extérieurs. Il a également creusé de nouveaux niveaux souterrains et ajouté un dôme semi-cylindrique utilisé par les danseurs. Sur le mur de la façade de l’opéra, 8 muses ont été maintenues en place (Uranie, la 9e a été supprimée pour respecter la symétrie du bâtiment).

Architecture
En 1756, l’un des premiers opéras créés à l’intérieur d’un bâtiment indépendant existant est ouvert à Lyon. Il a été conçu par Jacques-Germain Soufflot, l’architecte du Panthéon à Paris. Au début du siècle suivant, il fut jugé trop petit, et Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet érigèrent le nouveau théâtre lyonnais qui ouvrit le 1er juillet 1831. Il fut jugé assez peu distingué, mais remplit sa fonction.

Ce n’est qu’en 1985 que la Ville décida de reconstruire à nouveau l’opéra, mais cette fois-ci, il se trouvera dans l’enveloppe du bâtiment existant de 1831. L’un des architectes les plus distingués de France a été chargé de créer la maison.

Le style de la maison est essentiellement italien avec un auditorium en forme de fer à cheval et des étages de loges.

Ne laissant que le foyer existant et la façade extérieure, Nouvel a triplé l’espace à l’intérieur de la maison en creusant sous terre pour créer un espace de répétition et, surtout, en doublant la hauteur du bâtiment en créant une voûte en berceau en acier et en verre qui cachait la tour de mouche. ainsi que de fournir un espace pour la compagnie de ballet. Il a été noté que cette réalisation était « un tour de force architectural, dans lequel le passé a été marié avec succès à l’avenir .. », même si l’espace limité dans les coulisses du théâtre du XIXe siècle subsiste.

L’ancien bâtiment
La façade principale est surmontée de 8 statues représentant 8 des 9 muses. Guillaume Bonnet, sculpteur, a réalisé au moins deux de ces statues: Erato et Thalie. La 9ème muse (Urania, muse de l’astrologie) n’a pas pu être réalisée, faute de place.

Bâtiment de Nouvel
Jean Nouvel n’a conservé que les quatre façades et le foyer public, une partie du bâtiment historique de l’ancien théâtre Chenavard et Pollet. Avec un volume de 77.100 m 3 et une surface de 14.800 m 2, l’opéra se compose de 18 étages, dont les 5 premiers sont creusés dans le sol et les 5 derniers sont situés dans la verrière dont le sommet est trouvé 42 m du sol, plus 20 m des sous-sols.

L’extérieur du bâtiment a d’abord été très critiqué, notamment à cause de la verrière au sommet du bâtiment (occupé par un snack-bar, l’administration de l’Opéra et les studios de danse). Il fait désormais partie du paysage urbain et semble bien accepté par les Lyonnais et reconnu comme un exemple réussi de rénovation contemporaine.

L’intérieur du bâtiment, objet d’une première mondiale, en «scène suspendue», sur des piliers métalliques, est souvent admiré comme ayant fait une exploitation remarquable des contraintes du lieu, et comme exemple d’une vision modernisée de ce qui peut être. une salle d’opéra.

Des critiques, principalement de confort, s’expriment sur certains points: le caractère sombre d’une pièce presque entièrement noire accompagnée d’un accès étroit et froid à la pièce; au-dessus des six balcons de la grande salle, de nombreux sièges souffrent d’une visibilité réduite; confort déplorable pour les spectateurs assis sur des sièges en plastique; de plus, une acoustique désastreuse tant sur la scène pour les interprètes que pour les spectateurs, la salle étant entièrement capitonnée. La capacité limitée (1 100 places) de la salle, bien que supérieure à la moyenne, pose également des problèmes dans une ville de la taille de Lyon. Enfin, de graves problèmes initiaux de

La place
Depuis les années 1990, les arcades du parvis de l’Opéra de Lyon accueillent des pratiquants de break dance, qui s’y entraînent régulièrement, suscitant l’intérêt des passants; certaines entreprises, comme la Pockemon Crew Company, ont commencé comme ça. En effet, alternant entre la rue et les arcades de l’Opéra, et demandant l’accès à l’amphithéâtre, il a été accepté en résidence en 2003, leur premier titre de Champion du Monde.

Le grand foyer
Témoin du théâtre de 1831, le Grand Foyer du public, situé à l’étage du grand auditorium, offre un contrepoint à la nouvelle architecture. Son décor d’origine restauré se reflète dans le sol en granit noir poli. Les peintures au plafond de l’artiste lyonnais Daumer représentent des allégories de la musique. Les noms des compositeurs apparaissent en haut des colonnes, rendant ainsi hommage à l’héritage lyrique de l’époque.

Le haut foyer
Le Foyer Haut est situé en façade et s’ouvre sur la ville avec un panorama exceptionnel: les toits de la Mairie, les coteaux de la Croix-Rousse et la colline de Fourvière. Cet espace modulable peut être segmenté et s’adapte à de nombreuses configurations événementielles (réunions de travail, conférences, cocktails, etc.).

Amphi
Cabaret aux multiples facettes, l’Amphi s’inspire de l’architecture du théâtre gréco-romain avec un public assis en demi-cercle autour de la scène. Composé à la fois d’un espace scène et d’un espace bar, l’Amphi – scène jazz et musiques du monde de l’Opéra de Lyon – offre la possibilité de créer plusieurs ambiances. Il vous permet d’organiser des réunions plénières ainsi que des réceptions ou même des concerts privés.

La chambre rouge
Cadre suspendu intimiste, ce salon qui allie élégance et intimité offre un cadre suspendu à l’intérieur du bâtiment. Construit en symétrie, il offre le reste du banc rouge qui court sur toute sa longueur, et 2 barres. Comme sous le péristyle, la reproduction du plafond rappelle son passé prestigieux d’ancien théâtre.

Le Grand Studio du Ballet
Véritable verrière magique, le Grand Studio du Ballet, situé juste sous la verrière arrondie si caractéristique de l’architecture de Jean Nouvel, s’ouvre sur un panorama exceptionnel du haut de l’Opéra. Cette salle de répétition pour danseurs de ballet permet d’organiser, en plus de conférences ou de cocktails, des repas assis dans une ambiance magique.

La grande salle
Chef-d’œuvre de modernité, la couleur noire est la couleur dominante de l’Opéra de Jean Nouvel, permet de concentrer l’attention sur la scène de la Grande Salle et invite au théâtre. La modernité de cette salle à l’italienne, qui rappelle à quel point l’opéra, la musique et la danse doivent rester des arts contemporains, se prête à des séances plénières de grande envergure, des conférences, des remises de prix ou des concerts privés.

Les muses
Face à la Mairie avec Fourvière en toile de fond, l’ancien restaurant Les Muses offre aux entreprises la possibilité d’organiser leurs événements dans un lieu exceptionnel bénéficiant d’une grande terrasse bordée par les célèbres statues des muses. Illuminées la nuit, elles confèrent à cet espace une atmosphère unique.

Au 7ème étage, tel un 7ème paradis, le bar panoramique des Muses de l’Opéra s’ouvre sur une terrasse avec une vue imprenable sur Lyon. Idéal pour boire un verre ou grignoter des bonbons apéritifs entre Euterpe et Terpsichore.

Espace affaires
L’Opéra de Lyon vous déroule son tapis rouge. Au cœur de la ville, l’Opéra de Lyon vous offre la possibilité d’organiser vos événements corporate et de relations publiques dans un cadre prestigieux. L’Opéra de Lyon, reconstruit par Jean Nouvel en 1993 est considéré comme l’un des plus grands succès de la seconde moitié du XXe siècle en termes d’architecture théâtrale. Avec sa façade d’origine et le foyer public historique intégré dans un bâtiment résolument contemporain, il fait aujourd’hui partie du patrimoine architectural international et, comme son programme, crée un dialogue entre histoire et modernité. L’Opéra ouvre ses coulisses, ses salons privés, sa grande salle, son studio de danse, ses espaces de réception et vous invite à vous immerger dans son univers.

Location d’espace
De l’organisation d’une convention à une conférence de presse, d’un cocktail dînatoire à un dîner prestigieux, nous nous adaptons à votre projet et nous vous proposons un événement sur-mesure d’exception. Plus qu’un lieu, l’Opéra vous offre un cadre unique et un univers artistique qui surprendront et fascineront vos invités.

Restaurants et bars
Avant de nourrir votre âme, et même pendant l’entracte, il est toujours temps pour l’opéra de se livrer à un petit plaisir culinaire. Et pour bien le faire. Le choix est large avec pas moins de quatre restaurants pour autant de formules servant une restauration simple mais exigeante.

Les barres
Parce que l’opéra donne soif, et pas seulement à ceux qui le chantent, chaque salle de l’opéra a son bar, l’Amphi (au niveau -2) et le Grand Foyer (au niveau du parterre de la Grande Salle), ouvert une heure avant chaque représentation et pendant l’entracte. A la carte: des snacks à base de produits locaux et artisanaux pour allier cuisine maison et de saison.

Événements et festivals

Soirée de Gala de l’Opéra de Lyon
Chaque année depuis 2006, l’Opéra de Lyon organise une grande soirée caritative pour mener ses actions auprès de personnes éloignées de l’offre culturelle. En effet, depuis plus de 10 ans, l’Opéra de Lyon mène de nombreuses actions culturelles et pédagogiques, avec son pôle de développement culturel, afin de permettre au plus grand nombre de rencontrer l’opéra, la musique, la danse: des jeunes de quartiers en difficulté , les personnes âgées ou handicapées, les adultes en insertion, les détenus et les malades. La Soirée de Gala est organisée en faveur du développement et de la mise en œuvre de ces actions.

Chaque année, impliquez votre entreprise dans cet événement caritatif et invitez vos clients ou collaborateurs à cet événement unique. Au programme, une représentation dans une grande salle suivie d’un dîner de prestige dans les espaces emblématiques de l’Opéra de Lyon: le Grand Studio du Ballet sous la verrière de l’Opéra et la scène du Grand Hall.

Organisation

Ballet de l’Opéra de Lyon
Le ballet de l’Opéra de Lyon est la compagnie de danse rattachée à l’Opéra National de Lyon. Son répertoire est uniquement orienté vers la promotion et la création de la danse moderne et de la danse contemporaine. Héritier de la compagnie chargée d’assurer le divertissement dans les opéras de l’Opéra de Lyon à la fin du xvii e siècle, le ballet de l’Opéra de Lyon prend son autonomie en 1969, sous le directeur de l’impulsion Louis Erlo. En 1984, la direction artistique est confiée à Françoise Adret, qui le rebaptise Ballet de l’Opéra de Lyon et fait venir en résidence des chorégraphes contemporains. Sous la direction de Yorgos Loukos (1991), la chorégraphe résidente est Maguy Marin (1991-1994).

Les réalisateurs successifs ont également développé des collaborations pour la création ou la reprise par le corps de ballet d’une pièce de Jiří Kylián, Maguy Marin, Mats Ek, William Forsythe, Nacho Duato, Tero Saarinen, Lucinda Childs, Trisha Brown, Anne Teresa De Keersmaeker, Russell Maliphant, Angelin Preljocaj, Benjamin Millepied, etc.

PREAC
Depuis 2005, les Pôles Ressource pour l’Education Artistique et Culturelle (PRÉAC) ont pour mission de tisser et de renforcer les liens entre les acteurs de la culture et ceux de l’éducation. Ils visent à réunir, former et accompagner les différents acteurs de l’éducation artistique et culturelle dans la réalisation de projets, en développant deux axes essentiels:

La production et la promotion de ressources pédagogiques, l’organisation de temps de rencontre et de formation pour les acteurs de l’EAC (enseignants, artistes, médiateurs de l’éducation culturelle et populaire, chefs de projets impliqués dans l’éducation artistique et culturelle, formateurs de formateurs et personnes ressources de l’Education nationale).

Expressions vocales, fruit du travail mené par les DAAC de Grenoble, Lyon et Clermont-Ferrand, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Canopé et l’Opéra de Lyon, le PREAC Opéra-expressions vocales, créé en 2018, irrigue l’ensemble territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Coordonné par l’Opéra de Lyon, il s’engage à favoriser la mise en œuvre d’une riche éducation artistique et culturelle permettant les rencontres, les pratiques artistiques et le développement des connaissances. Sans se limiter à l’art lyrique, le PRÉAC se consacre aux expressions vocales comprises dans toute leur diversité.