Montélimar, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Montélimar est une ville du sud-est de la France dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes entre Valence et Avignon. Montélimar est une ville connectée et idéale pour se déconnecter au cœur de la Provence. 2ème ville de la Drôme, Montélimar est la destination entre ville et campagne. Vivez l’expérience du slow tourisme, où vous prenez le temps de vivre, véritable épicurisme. Prenez le temps de déguster le meilleur nougat du monde, faites du shopping dans notre centre-ville, prenez un café dans notre marché coloré de Provence.

Montélimar est à environ 45 minutes (par la route) de Valence et d’Avignon, 1 heure 30 minutes de Lyon, Marseille, Grenoble, Montpellier, les Alpes et la mer Méditerranée. La superficie de la municipalité est de 4 681 ha (46,81 km); son altitude varie entre 56 et 213 m. Le point culminant de la commune se situe à l’est-sud-est du centre-ville, à la lisière de la commune, à proximité du plateau de Bondonneau. La commune est située sur les promontoires de Géry et Narbonne d’où l’on pouvait contrôler, à cet endroit, toute la plaine de la vallée du Rhône.

Le bassin de Montélimar s’étend du col des Cruas – Meysse au nord au col de la Donzère au sud et sur la plaine de la Valdaine et ses contreforts. La commune est située au confluent de deux rivières, le Jabron et le Roubion. Parmi les autres rivières qui traversent la ville, on peut noter le Meyrol et le Manson. Le canal de contournement de Montélimar traverse la ville entre le centre-ville et le Rhône, lui-même bordant l’extrême ouest de la ville.

La Nationale 7 a été détournée en 1968 par l’autoroute A7. 1h30 de Lyon et Marseille. Depuis l’arrivée du TGV (1981), le développement des Allées Provençales (1995), puis l’ouverture du centre-ville au quartier Saint-Martin (2008), Montélimar a subi une métamorphose, avec ses fontaines, jardin des senteurs et des œuvres d’art contemporaines.

Histoire
Historiquement, la ville est liée au Dauphiné. Avec 39097 habitants recensés en 2017, Montélimar est la deuxième ville la plus peuplée de la Drôme après Valence. Appartenant au royaume de Bourgogne-Provence, le pays de Montélimar entre dans le Saint Empire romain germanique en 1032. Cette période voit l’essor de la famille Adhémar-de-Monteil qui construit un vaste palais et donne son nom à la ville. Sous contrat Monteil-Adhémar devient Montélimar. En 1449, Montélimar est intégré au Dauphiné par le futur Dauphin Louis XI.

Au XIXe siècle, les remparts sont démolis, le jardin public est conçu, le chemin de fer atteint Montélimar en 1854. Émile Loubet, maire de Montélimar est élu président de la République en 1899 L’industrie du nougat se développe et contribue à la notoriété de la ville. Une nouvelle ère commence avec le développement des transports: les fameux embouteillages sur la route des vacances faisaient le bonheur des nombreux magasins de nougat qui la ponctuaient alors.

Du Moyen Âge à la Révolution
Vers le VII siècle, on voit la famille d’Adhémar dans certaines sources. Une généalogie infondée mentionne Lambert Adhémar de Monteil, né vers 685, duc de Gênes, baron et seigneur de Monteil. La généalogie Adhémar n’est vraiment établie que depuis le XII siècle. Les Adhémar possèdent la seigneurie de Monteil du XIe siècle. En 1070, Guillaume-Hugues Adhémar était seigneur de Montélimar («seigneur de Monteil»). Il pourrait être le frère d’Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat apostolique pour la première croisade. Cette parenté est discutée. Au XII siècle, les Adhémar construisent leur château sur la pointe de Narbonne à la place d’un château plus ancien. La famille dominera la région de Montélimar jusqu’au XIVe siècle.

Entre le XI siècle et le XIV siècle, Adhémar va acquérir, construire ou agrandir autour de leur principal bastion, de nombreux châteaux: Grignan, Châteauneuf-du-Rhône, Rochemaure, La Garde-Adhémar), etc. A leur apogée, ils contrôleront autour trente seigneuries. Grignan, par exemple, entre dans leurs possessions à partir du XIIe siècle. Au XII siècle, Montélimar fait partie du marquisat de Provence qui s’étire au confluent de l’Isère et du Rhône. En 1198, la seigneurie de Montélimar est partagée entre deux frères, Giraud et Lambert Adhémar. Depuis le milieu du XIIe siècle, la ville d’Adhémar est dénommée « Monteil d’Aimar ».

Lorsque les comtes de Toulouse perdent leurs possessions sur la rive gauche du Rhône à la fin de la croisade dite « albigeoise », ils passent les papes d’Avignon et Montélimar restent sous leur suzeraineté jusqu’au XIV siècle. En 1312, les biens de la commanderie des Templiers ont été collectés par ordre de Saint Jean de Jérusalem. En 1365, la majeure partie de la ville (qui est une co-seigneurie) est transférée par Giraud Adhémar au pape Urbain V. Il fait rénover le majestueux palais et entretenir les remparts.

Les papes souhaitant étendre leur État (le Comtat Venaissin) vers le nord et l’unifier géographiquement, Clément VII échange Montélimar, en 1383, contre Grillon (voir Enclave des papes). Cependant, les papes conservent certains droits féodaux sur la ville de Montélimar et son château. En 1376, Grégoire XI ramena la papauté à Rome. Dès lors, pour les papes, les possessions d’Avignon et de la Dauphinoise sont devenues moins stratégiques. En 1447, le pape Nicolas V cède ses droits sur Montélimar au Dauphin, futur Louis XI, fils de Charles VII qui devient alors maître de la ville et de son château.

Lors des guerres de religion, en 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets, la garnison est exécutée afin de venger les massacres d’Orange. Les nobles s’enrichissent par le pillage et les gens s’appauvrissent. En réaction, les paysans ont commencé à se rassembler pour défendre leurs intérêts communs à la fin de l’année 1577. Le 22 août 1578, les habitants de Montélimar refusent l’entrée à l’extracteur chargé de prendre la taille. À la fin de 1579, les paysans formèrent des armées qui expulsèrent les troupes de soldats de la vallée du Rhône, avant que la répression nobiliaire et royale n’écrase le mouvement dans le sang l’année suivante.

En 1587, la ville, défendue par les catholiques Laurent de Maugiron et François de La Baume, est assiégée par les troupes huguenotes du duc de Lesdiguières qui la rendent maître. En 1599, la ville était presque entièrement protestante; il ne reste plus que 10% de catholiques.

Avec la Contre-Réforme, le nombre de catholiques revint à 50% en 1673, suite aux sermons et conversions imposés par les dragonnades.

Au 17ème siècle, les famines disparaissent mais les crises de subsistance provoquent régulièrement des pénuries alimentaires et des poussées de mortalité. Montélimar connaît ainsi des pics de mortalité en 1760, 1764, 1767, 1772, 1779, 1782 et 1786. Les trois principaux sont ceux de 1760 (plus de 250 morts en hiver), 1779 (près de 400 morts) et 1786 (idem) .

Avant 1790, Montélimar était l’une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tête des députés du troisième ordre, dans les états de cette province, capitale d’une élection et d’une subdélégation et siège d’une sénéchaussee et un gouvernement local. Montélimar était aussi une paroisse du diocèse de Valence, dont l’église, sous le nom de Sainte-Croix, était le siège d’une église capitulaire ou collégiale, qui, fondée en 1444 par le Dauphin Louis (futur roi Louis XI), était composée d’un doyen, d’un sacristain faisant office de curé et de huit chanoines, qui avaient les deux tiers de la dîme de Montélimar, dont l’autre tiers appartenait à l’évêque diocésain. Avant le XIVe siècle, il y avait au moins deux paroisses à Montélimar, dont une sous le nom de Saint-Pierre (qv).

De la Révolution à nos jours
L’hiver 1788-1789 est très froid: le Rhône gèle du 27 décembre au 26 février. Ce gel empêche les moulins de fonctionner et aggrave la famine causée par une récolte insuffisante.

En 1790, Montélimar devient chef-lieu d’un district comprenant les cantons de Châteauneuf-de-Mazenc, Dieulefit, Donzère, Grignan, Marsanne, Montélimar, Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Sauzet, Suze-la-Rousse et Taulignan. La réorganisation de l’an VIII en fit la capitale d’un arrondissement comprenant les cantons de Dieulefit, Grignan, Marsanne, Montélimar, Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux; et celui d’un canton comprenant les communes d’Allan, Ancône, Châteauneuf-du-Rhône, Espeluche, Montboucher, Montélimar, Portes, Puygiron, Rac, Rochefort et la Touche.

Avec le consulat et les réformes de Napoléon Bonaparte, Montélimar devient une sous-préfecture, chef-lieu de l’arrondissement de Montélimar en 1800, et le reste jusqu’en 1926.

En 1854, le chemin de fer arrive avec la création de la gare de Montélimar, alors desservie par des trains du tronçon Valence – Avignon de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée. La ville est également desservie par une ligne de courte ligne à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Drôme, qui relie Dieulefit de 1893 à 1936.

Après le débarquement de Provence, les Allemands tentent de bloquer l’avancée des Alliés lors de la bataille de Montélimar du 21 au 28 août 1944.

Économie
Le nougat local est l’un des 13 desserts de Provence et très apprécié dans tout le pays. Le nougat de Montélimar est mentionné dans les premières lignes de « Savoy Truffle » des Beatles de The White Album. Les voyageurs achetaient du nougat de Montélimar sur le chemin du sud de la France (ou au retour) car la ville est à côté du Rhône et de la route principale N7.

Le Nougat de Montélimar est composé d’amandes, de miel et d’une mousse légère de blancs d’œufs. Ce dernier éclaircit la pâte et lui donne la couleur blanchâtre traditionnelle du Nougat. Traditionnellement, le nougat était cuit à la maison, et non par des fabricants de nougat qualifiés (en français nougatiers). En 1701, lorsqu’ils revenaient d’Espagne à cheval, Louis, duc de Bourgogne, et Charles, duc de Berry, s’arrêtèrent à Montélimar. Les habitants leur ont offert un quintal de Nougat (équivalent à 95 livres). La réputation du bonbon s’est répandue à partir de ce point.

Le succès du nougat de Montélimar est principalement dû au maire de Montélimar, Emile Loubet, qui fut plus tard élu président de la France (1899-1906). Durant cette période, il entreprit une vaste campagne de promotion du nougat. Il a offert des nougats à toute la royauté sacrée de France, ainsi qu’aux présidents étrangers venus à l’Élysée. Grâce à ces efforts, la réputation du nougat est devenue internationale. En 1968, l’autoroute A7 est construite et les Nougatiers en profitent. Ils s’installent dans l’aire de repos de Montélimar, la plus grande d’Europe, et vendent leur Nougat aux voyageurs de passage. En 1993, la fédération des Nougatiers a demandé que le Nougat de Montélimar soit désigné Indication Géographique Protégée (IGP). La demande a été accueillie en février 2003.

Depuis la construction de l’autoroute A7, de nombreuses usines de nougat ont été contraintes de fermer car les touristes ne s’arrêtent plus à Montélimar mais la contournent. A Montélimar, il y a encore des dizaines de Nougatiers. La production annuelle est d’environ 4 500 tonnes et l’industrie du nougat emploie environ 300 travailleurs.

Vieille ville
La commune a un plan d’urbanisme gallo-romain classique, avec un axe nord-sud (le Cardo), anciennement Grand’rue et aujourd’hui appelé rue Pierre-Julien (en l’honneur de Pierre Julien8, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale), traversé en le centre de la ville par l’axe est-ouest (le Decumanus), l’actuelle rue Saint-Gaucher prolongée par la rue Montant-au-Château. Au croisement de ces deux axes principaux, on trouve généralement, dans les villes romaines, le forum, haut lieu de la vie économique de la ville.

Par la suite, autour de ces deux axes d’origine romaine, la ville a été construite selon un plan circulaire typique du Moyen Âge. Le plan du centre-ville ressemble donc à une cible: un cercle barré d’une croix, et un point de passage au milieu. La périphérie circulaire extérieure de la ville, calquée sur le tracé des anciens remparts, est constituée des boulevards Aristide-Briand, Marre-Desmarais, Meynot et Fust. Elle est communément appelée Allées Provençales. A partir de 2001, sous l’impulsion du maire Franck Reynier, de vastes projets de développement de zones commerciales sont lancés. En particulier, la ville possède une double zone artisanale, au nord et au sud, qui forme une banlieue très étendue par rapport au centre-ville avec une superficie limitée.

Héritage historique
Le château des Adhémar (MH) du XII siècle a changé aux XIV et XVI siècles, avec la tour et la citadelle de Narbonne (donjon du XII siècle).
Chapelle de Notre-Dame-de-la-Rose. La chapelle est un édifice roman (XII – XIII siècle) situé près de la porte Saint-Martin. En partie détruit à la fin du XVIe siècle. LA façade a été reconstruite au XVIIe siècle en style baroque, avec l’ajout de deux chapelles latérales.
Chapelle Sainte Marguerite du XIV siècle (dans le château): arc en cul-de-quatre fresques (XV siècle).
Vestiges du chemin couvert.
Ancienne Collégiale Sainte-Croix: abside du clocher du XVe siècle du XVIe siècle pieta XIe siècle.
Couvent des Trappistines de Maubec.
Vieux quartiers: fenêtres à meneaux, escaliers à vis, ferronnerie.
La maison dite de Diane de Poitiers: façade, toit, bureau avec peintures murales (premier étage) (IMH) des XV et XVI siècles.
Demeures anciennes, maisons fortifiées.
La Porte Saint-Martin (IMH) de 1763.
Château Serre du Parc (XVIIIe siècle).
Église Notre-Dame-du-Rhône à Montélimar.
Église Saint-James de Montélimar.
Temple protestant de Montélimar: ancienne chapelle du couvent des Ursulines, devenu bien national à la Révolution. Le bâtiment est attribué aux protestants en juillet 1802.
La gare de Montélimar.

L’inventaire des monuments historiques répertorie une dizaine de sites montiliens:
Hôtel du Puy-Montbrun, «inscrit» depuis le 31 juillet 1989;
Galerie d’arcade, «inscrite» depuis le 7 mai 1982;
Hôtel de Chabrillan (ancien), « enregistré » depuis le 2 mars 1981;
Collégiale de la Sainte Croix, «inscrite» depuis le 13 mai 2008;
Domaine de Serre-de-Parc, « classé » depuis le 30 mai 1997;
Complexe thermal gallo-romain (vestiges), «inscrit» depuis le 31 juillet 1986;
Tour de Narbonne, « classée » depuis le 5 octobre 1938;
Porte Saint-Martin, «inscrite» depuis le 11 octobre 1930;
Maison dite Diane de Poitiers, « inscrite » depuis le 28 décembre 1956;
Château des Adhémar ou des Papes, « classé » depuis 1889. C’est un exemple important de l’architecture médiévale de la moyenne vallée du Rhône. Parmi ses éléments architecturaux: une chapelle du XIe siècle et demeure du XIIe siècle dans un cadre exceptionnel. Depuis 2000, il accueille un centre d’art contemporain. Depuis sa création, une cinquantaine d’expositions temporaires ont été organisées avec des artistes de renom (John Armelder, Daniel Buren, Felice Varini, Ann Veronica Janssens, Olga Kisseleva …) et de jeunes créateurs (Delphine Balley, Le Gentil Garçon, Marie Hendriks, Emmanuel Régent …).

Par ailleurs, l’inventaire des monuments historiques de Montélimar recense 39 objets «classés».

Héritage culturel
Montélimar possède de nombreux lieux culturels: le centre d’art contemporain du château Adhémar, le musée d’art contemporain de Saint-Martin. Chaque été, depuis 2008, le Musée d’art contemporain de Saint-Martin organise une exposition autour de grands noms de l’art contemporain: 2011 Bernard Cathelin, 2013 Pierre Boncompain, 2015 Fondation Maeght – estampes, 2016 Ben, 2017 Pop art, don 2018 Pierre Boncompain, le Musée de la miniature, la micro-miniature d’Anatoly Konenko, le centre d’art Espace Chabrillan, le cahier de l’espace théâtral, le Conservatoire de musique et de théâtre, l’auditorium Michel-Petrucciani, le cinéma des Templiers.

Musée de Montélimar
Le musée de Montélimar expose une partie de sa collection lapidaire. Ces médaillons ornaient la voûte de l’entrée de la Maison Marcel érigée en 1560 rue des Taules et détruite à la fin du XIXe siècle. Cet ensemble de pierres sculptées est un témoin de l’histoire urbaine de Montélimar, ainsi que de la diffusion des formes de la Renaissance italienne en Drôme Provençale.

Le musée de Montélimar met à l’honneur ses collections avec l’exposition Paysages de l’Ecole lyonnaise, qui présente un ensemble d’œuvres graphiques, des paysages datant de la seconde moitié du XIXe siècle. Largement produites par des artistes connus sous le nom d’Ecole Lyonnaise, ces œuvres nous montrent ce moment où le paysage quitte son statut d’art mineur et devient l’objet d’une nouvelle attention de la part des artistes. La vague romantique découvre la «France pittoresque», ses monuments et sa campagne. Puis le courant naturaliste les décrit dans toute leur précision. Les artistes lyonnais du milieu du XIXe siècle se caractérisent par la sobriété, voire la rigueur de leur représentation.

Musée d’art contemporain de Saint-Martin
Le Musée d’Art Contemporain de Saint-Martin est devenu intercommunal le 1er janvier 2015. Le rayonnement de son offre artistique s’étend aux communes de l’Agglo et de ses 60 000 habitants, au cœur d’un espace de vie de plus de 140 000 personnes. A l’origine de cet établissement culturel, se trouve le Musée de l’Éphémère, créé en 2003, dans l’enceinte de l’ancienne caserne Saint-Martin, aujourd’hui réhabilité en un nouveau quartier avec des restaurants, plusieurs commerces, le tourisme et le foyer de l’économie.

Depuis 2008, ce musée accueille chaque été une exposition estivale éphémère autour de grands noms de l’art contemporain: Georges Braque, Alexander Calder, César, Marc Chagall, Peter Klasen, Yves Klein, Joan Mirò, Jacques Monory, William Sweetlove, Antoni Tàpies, Claude Viallat, Vladimir Veličković, Bernard Cathelin, Toros, Ben… Cette exposition annuelle est aussi l’occasion de découvrir l’art dans la rue, avec des sculptures monumentales, installées au cœur de la ville, partie intégrante des expositions estivales du MAC.

Centre d’art de Chabrillan
Le centre d’art Espace Chabrillan est une ancienne chapelle du 17ème siècle aujourd’hui rénovée en salle d’exposition. Il accueille de nombreuses expositions annuelles et permet de découvrir des artistes passionnés.

Le Château d’Adhémar
Situé sur l’emplacement d’un ancien château motte fondé par la famille Adhémar au 10ème siècle, ce palais médiéval a été construit par la même famille au 12ème siècle. Il porte le nom d’une ligne prestigieuse en Provence et Dauphiné, dont les représentants ont été seigneurs de Montélimar pendant plusieurs siècles. Le site se compose d’une demeure seigneuriale, d’une chapelle romane, d’une tour carrée et d’une enceinte fortifiée surmontée d’une passerelle. Au fil des siècles, les bâtiments ont connu de nombreuses fonctions: palais, citadelle, prison, lieu culturel public.

Désormais classé monument historique, propriété du département de la Drôme, il fait l’objet de restaurations successives avant d’être ouvert au public en 1983. De 2000 à 2016, il accueille un centre d’art contemporain qui développe un programme d’expositions temporaires, accompagné par des activités culturelles et une mission d’éducation artistique à l’intérieur et à l’extérieur des murs. Le lieu est également adapté pour accueillir des spectacles, des réunions et des conférences tout au long de l’année. Sur les hauteurs de Montélimar, le Château des Adhémar accueille chaque trimestre des expositions internationales d’art contemporain dans le cadre du 2l programme « Les Châteaux de la Drôme ».

Musée du Nougat
Découvrez l’univers du nougat, au cœur de la plus ancienne usine de Montélimar. Le Musée du Nougat est un lieu unique à Montélimar qui retrace l’histoire du nougat, celle du nougat de Montélimar, ainsi que le patrimoine de la maison d’Arnaud Soubeyran. Visitez le musée du nougat Arnaud Soubeyran, et plongez dans les marmites à nougat. La boutique Arnaud Soubeyran: Une véritable grotte Ali Baba, version gourmande. Salon de thé: Un lieu plein de charme, original et cosy, où déguster nos bonbons et gâteaux faits maison, en sirotant un jus de fruit ou un thé …

Musée européen de l’aviation de chasse
Le Musée européen de l’aviation de chasse présente au public des avions de combat et des avions de l’aviation civile. Il est situé sur l’aérodrome de Montélimar-Ancône à Montélimar. Une soixantaine d’avions sont présentés et de nombreux autres sont stockés dans des hangars. La gestion du musée est assurée par une association loi 1901 qui regroupe majoritairement des bénévoles.

La gastronomie
Montélimar est la « capitale du nougat » du XVIIe siècle. C’est une confiserie à base de miel et d’amandes, qui peut être enrobée et garnie de chocolat, de fruits secs et autres.
Le Farçon.
La Charlotte des Adhémar (gâteau).

La musique
La ville organise depuis 15 ans un festival «Voix et guitares du monde». Ce festival a lieu au cours du mois de juillet dans divers lieux, non seulement à Montélimar mais aussi dans les villages faisant partie de la communauté d’agglomération de Montélimar-Sésame. Certaines scènes sont gratuites, cela permet à tout le monde de participer.

Événements culturels et festivités
Fête: le 15 août (pendant trois jours). Festival de printemps.
Plusieurs manifestations culturelles sont organisées à Montélimar et sa région, notamment le « Festival de l’écriture à l’écran » en juin, la « Flûte enchantée de Mozart » en juillet 2013.
La fête du Sésame a lieu à Montélimar et dans les villes de l’agglomération.
La ville a accueilli une statue d’Android Nougat le 21 septembre 2016 en partenariat avec Google. Cette statue est différente de celle du Googleplex.