Mont Faron et patrimoine naturel, Toulon

La ville de Toulon est bâtie entre terre et mer. Les monts bordant la ville (Coudon, Faron, Baou de Quatre Aures, Croupatier et Mont Caume) sont appelés les «Monts de Toulon». Le mont Faron – le plus célèbre d’entre eux – surplombe la ville et est desservi par un téléphérique, unique sur la côte méditerranéenne! Les Monts de Toulon sont des lieux d’activités de plein air populaires pour tous les âges et en toutes saisons.

Le Mont Faron est un sommet calcaire, faisant partie des montagnes de Toulon, qui culmine à 584 mètres au-dessus de la ville de Toulon, dans le Var (France). Un réseau de fortifications défensives datant des xvii e et xviii e siècles est toujours visible; il était utilisé pour défendre l’accès maritime et terrestre au port militaire de la ville. Neuf forts veillent sur le port: le fort Saint-Antoine, la tour Ubac, la tour Beaumont, le sanctuaire de Notre-Dame du Faron (ancien magasin des poudres), le retranchement Leydet, la caserne du Centre, le fort de la Croix-Faron, Impluvium et Fort Faron. La tour Beaumont a été construite en 1845 pour défendre et surveiller le port, elle est aujourd’hui transformée en musée mémorial du débarquement allié d’août 1944.

Un téléphérique permet d’accéder au sommet depuis la ville de Toulon. Le sommet assez plat abrite le Mémorial du Débarquement en Provence (opération Anvil Dragoon) et le zoo du Mont Faron spécialisé dans l’élevage des félins.

Le sommet est également accessible par une route à une voie (la montée se fait à l’ouest et la descente à l’est de la montagne). L’ascension et la descente offrent des vues très spectaculaires sur la rade de Toulon.

Géographie
Le Mont Faron est composé de calcaire, comme toutes les montagnes de Toulon. Ce massif est le résultat de plis géologiques émanant du rapprochement de la péninsule ibérique sur la plaque européenne il y a 65 millions d’années. Poussant vers le nord-est, les plis se sont formés à la rencontre de la plaque européenne et plusieurs couches plus anciennes se sont retrouvées propulsées en surface et ont recouvert les couches géologiques les plus récentes.

La géologie et la morphologie du relief sont assez différentes selon les secteurs du Mont Farron. Le versant nord-est est une haute falaise de calcaire uronien. Du côté nord et nord-ouest, les colonnes et les éperons sont le résultat de l’érosion du calcaire dolomitique jurassique. Sur les versants sud-ouest à sud, on trouve du calcaire barrémien, formant des blocs fracturés et des pics à lapiaz et plus à l’est, des rives de calcaire portugais. La pente a des points rocheux, qui sont constitués de muschelkalk (calcaire coquillier).

Les massifs calcaires
Les montagnes de Toulon, comme le massif de la Sainte-Baume, proviennent de plis géologiques issus du rapprochement de la presqu’île ibérique sur la plaque européenne il y a 65 millions d’années. Poussant vers le nord-est, les plis se sont formés à la rencontre de la plaque européenne et plusieurs couches plus anciennes se sont retrouvées propulsées en surface et ont recouvert les couches géologiques les plus récentes.

Les massifs cristallins
Le massif du Cap-Sicié est une exception dans le paysage des montagnes Toulonnaises. En effet, il ne provient pas du plissement provoqué par l’ascension de la péninsule ibérique mais est un vestige de l’ancien massif aujourd’hui disparu, le massif pyrénéen-provençal. L’ouverture de la Méditerranée il y a des millions d’années a entraîné la séparation de la Corse et de la Sardaigne du continent, laissant quelques vestiges sur le continent comme les îles d’Hyères et le massif de l’Estérel. Ces massifs sont les vestiges de ce massif disparu et par la composition de la roche, du schiste, Cap-Sicié en fait également partie.

Climat
En hiver et, plus rarement au printemps et en automne, les jours très froids et pluvieux sur la côte, il est possible que les montagnes de Toulon soient légèrement ou fortement couvertes de neige, généralement au moins une fois par an. Cependant le climat est très variable aux sommets.

L’histoire
Le Faron était habité par des hommes du néolithique, peut-être aussi ceux du paléolithique qui occupaient déjà ses grottes. Un belvédère chargé de surveiller la mer et de signaler l’approche des bateaux a été installé au sommet.

Au Moyen Âge, la montagne était recouverte de chênes verts parasités par le kermès du derme, un petit insecte dont les œufs servaient à produire une teinture rouge vermillon pour les textiles. L’avènement de la cochenille a mis fin à cette production.

Sans entretien, la montagne subit alors une désertification totale vers 1500. Les principales causes sont une déforestation excessive, le pâturage de trop nombreux troupeaux de chèvres, le ruissellement des eaux pluviales et des incendies réguliers.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site a été libéré de l’occupation allemande après le débarquement allié en Provence, inauguré en 1944. Un mémorial y a été inauguré en 1964.

Téléphérique du Mont Faron
Le téléphérique du Mont Faron est un téléphérique permettant d’accéder au Mont Faron, sommet dominant la ville de Toulon, dans le Var (France). Accessible à pied, en voiture ou en téléphérique, le Mont Faron est la mascotte de Toulon. S’élevant à 584 mètres d’altitude, il surplombe la baie de Toulon d’un côté et le Var intérieur de l’autre.

Le téléphérique de Toulon n’est pas considéré comme un téléphérique urbain au sens où il ne dessert pas les zones densément peuplées. En effet, malgré le fait que la gare inférieure soit située dans l’urbanisation, la gare supérieure du plateau de Faron ne dessert que des lieux touristiques ou des belvédères. Il sert à certains travaux (restaurant panoramique, musées, zoo de Faron) et possède, comme de nombreuses remontées mécaniques, une fréquence digne d’une ligne de bus à grande capacité (une cabine toutes les 10 minutes), mais c’est enfin un véritable téléphérique de montagne, vous permettant pour atteindre le sommet de Faron.

Le téléphérique mesure 1 437 m et a une baisse de 378 m. Il a cinq pylônes et sa portée maximale est de 685 m entre les pylônes 4 et 5. La pente maximale est de 45%. Le débit de l’appareil est de 150 personnes / heure et le temps de montée est de six minutes. Il est équipé de deux cabines qui circulent d’avant en arrière.

Le téléphérique (unique sur la côte méditerranéenne) est sans aucun doute le moyen le moins sportif mais le plus pittoresque de profiter des vues panoramiques du Faron sur le Var. Une multitude d’activités vous attendent au sommet, dont le Musée du Débarquement provençal (Mémorial du Débarquement en Provence), un centre d’élevage de chats sauvages, des sentiers balisés et des aires de pique-nique… Deux restaurants complètent le tableau.

Lors du dernier appel à projets TCSP lancé par le gouvernement en 2013, Toulon a obtenu une aide financière pour son téléphérique. Les rumeurs les plus folles ont couru à ce sujet avant que le responsable des transports de l’agglomération TPM (Y. Chenevard) précise que cet argent ira à la rénovation du téléphérique actuel.

Cependant, dans son programme de 2008, H. Falco avait précisé qu’un jour le téléphérique dépasserait sa base actuelle pour s’élargir vers le centre-ville, voire le quartier très fréquenté de Mourillon.

A ce jour, aucune nouvelle concernant ce projet qui semble avoir été plus une promesse électorale qu’un véritable projet. De nouvelles cabines ont été mises en service à partir du 11 février 2017.

Découvrez le Var depuis les Monts de Toulon
Bordé par la côte et dominant toute la région, les Monts de Toulon (Coudon, Faron, Baou de Quatre Aures, Croupatier et Mont Caume) sont un véritable terrain de jeu pour les randonneurs et les randonneurs de tous niveaux. D’une promenade relaxante à une randonnée sportive, leurs sentiers offrent une multitude de délices pittoresques tels que des vues sur la côte, les îles d’Or, la chaîne de montagnes de la Sainte Baume et la campagne intérieure, des vestiges de colonies de l’âge du fer, des forteresses et des châteaux en ruines … végétation méditerranéenne typique de «maquis» et de «garrigue». Profitez de la Provence à votre porte avec les Monts de Toulon!

Le Comité Départemental de Randonnée Pédestre et les Offices de Tourisme locaux organisent une semaine de promenades guidées gratuites dans le Var en automne.

vélo de montagne
Le Mont Faron propose des pistes de VTT de descente et d’enduro typiques pour tous les niveaux, du débutant au cycliste confirmé. Les pistes sont très diverses, elles comprennent des passages techniques, en «single track» (passage à grande vitesse), éboulis, «gap» (saut). Certaines pistes sont en forêt mais sur la majorité des pistes, vous roulez sur du calcaire (sur les pistes près du téléphérique notamment) en éboulis ou pistes assez cassantes. Le niveau de difficulté est variable.

Le Mont Faron est un site naturel protégé, vous ne devez emprunter que les sentiers déjà balisés. Les VTT ne sont tolérés que: il n’y a pas de sentier officiel, ni de signalisation pour les sentiers de VTT. Une carte d’information est disponible aux guichets du téléphérique du Mont Faron.

Escalade
Le Mont Faron est un site d’escalade, décrit dans plusieurs topos. Il a des zones de croûte (longue route) ainsi que de longues routes jusqu’à 150 m de haut, équipées pour l’escalade sportive ou adaptées pour l’escalade en terrain d’aventure.

Spéléologie
En descendant du sommet par la route de Faron, près d’un virage en épingle à cheveux, une grille protège l’entrée de Trou de diable (cavité profonde de 85 m qui a longtemps été entourée de mystères et de légendes jusqu’à son exploration en 1927).

Mémorial du débarquement en Provence
Le Mémorial du Débarquement et de la Libération de Provence est situé sur les hauteurs nord de Toulon, sur le Mont Faron dans le Var (France).

Propriété de l’État, le mémorial du Mont Faron est dédié au débarquement allié du 15 août 1944 et à la libération de la Provence. Rénové, il rouvre ses portes au public en avril 2017. Il est l’un des dix «Hauts lieux de mémoire nationale» du Ministère des Forces armées, dont l’entretien et la promotion sont placés sous la responsabilité de la Direction du patrimoine, Mémoire et archives (DMPA), et mis en œuvre par l’Office national des anciens combattants et des victimes de guerre (ONAC-VG).

Exposition
Conformément à la volonté du Président de la République, la diversité des origines des combattants venus libérer la France – les soldats africains, les résistants et les alliés – aux côtés des Français libres et, par conséquent, la pluralité des souvenirs du débarquement de Provence, sont mis en valeur dans la nouvelle muséographie.

La nécessité de faciliter la compréhension du sens des événements par les visiteurs, de rendre un juste hommage à tous les acteurs de l’événement et de prendre en compte les avancées de la recherche historique et des technologies muséographiques a rendu la rénovation du mémorial indispensable.

Au-delà d’une démarche de mise aux normes des infrastructures et de mise en valeur de ce Haut Lieu de la mémoire nationale, la rénovation du mémorial vise également à renforcer la vocation éducative du lieu, l’esprit civique, la cohésion nationale et le lien armées-Nation.

La muséographie doit permettre de faciliter la compréhension par le public des événements de l’été 1944, du débarquement du 15 août et de la libération de la Provence. Ainsi, grâce aux dernières leçons de l’historiographie, il développe un discours scientifique renouvelé plus adapté aux attentes des visiteurs.

A cet effet, sur près de 600 m² d’espace, une muséographie moderne est déployée, utilisant des supports audiovisuels pour placer des témoins au cœur de ce mémorial. Ces différents outils de médiation, tels que des terminaux interactifs ou des cartes dynamiques, illustrent tous les souvenirs à partir de nombreux témoignages de soldats alliés, de combattants de l’armée B, de résistants et de civils.

Sur la base des principes énoncés par le Président de la République lors de son discours du 15 août 2014 à Mont Faron, à l’occasion du 70 e anniversaire de la Libération, le musée Mont Faron devrait pouvoir mieux traduire et faciliter la compréhension de cet événement historique inconnu du grand public.

La nouvelle muséographie s’articulera autour de 4 thèmes:

Thème 1: Préparatifs du débarquement du 15 août 1944
Présenté dans la tour Beaumont (171 m²), ce thème se déploie sur 7 salles et s’attache à décrire les forces en présence de l’ennemi et de l’allié. A partir d’objets et de multiples témoignages seront décrits la diversité des forces de libération et de la Résistance dans les préparatifs de l’opération Anvil-Dragoon. Le discours historique mettra l’accent sur le respect des souvenirs afin de se rendre compte que cet effort a été principalement mené par les Alliés, les Américains en particulier et soulignera le rôle essentiel joué par les forces françaises – Armée B du général de Lattre de Tassigny et Résistants de l’intérieur .

Thème 2: Le débarquement du 15 août 1944
Déployée sur 214 m², cette séquence dédiée au Débarquement du 15 août est l’élément central du projet muséal. Articulé en quatre points, le discours historique retracera, à travers des éléments dynamiques, les préparatifs, le débarquement, la libération de Toulon et de Marseille. Au cœur de l’ancienne salle des gardes, un dispositif multi-écrans synchronisé proposera d’expliquer, de manière sensible et émotionnelle, les principales phases du débarquement de Provence. Enfin, au cœur de la partie rocheuse du Mont-Faron, espace de contemplation, quelques faits majeurs de cet épisode militaire seront décrits, mettant l’accent sur le sacrifice et l’altruisme des combattants. Ces dispositifs scénographiques invitent ainsi le public à vivre une expérience de visite spécifique.

Thème 3: Sur le chemin de la victoire,…
En salle provençale, le discours historique se concentrera sur le développement de la jubilation des populations libérées de Provence, la reconstruction mais aussi la poursuite des combats. Il semble essentiel de rappeler que l’armée B poursuit son mouvement le long du corridor du Rhône, s’illustre à Colmar puis traverse le Rhin et le Danube, faisant de son chef, le général de Lattre de Tassigny, l’un des signataires de l’acte de capitulation de l’Allemagne nazie.

Thème 4: Mont-Faron, haut lieu de la mémoire nationale
Faisant partie de son territoire, le mémorial du Mont-Faron est reconnu depuis 2014 comme l’un des neuf hauts lieux de la mémoire nationale. Cette dernière séquence évoquera davantage la mémoire des événements passés, la mémoire mais aussi la transmission des valeurs civiques… La vocation du mémorial est donc d’être un lieu de réflexion et d’enseignement. C’est pourquoi, ce projet rénové s’appuiera également sur un espace dédié permettant d’accueillir des ateliers pédagogiques pour faire ressortir la diversité des acteurs de cet événement, et tout d’abord la diversité de l’Armée B et de la Résistance dans son action et sa composition .

Zoo du Mont Faron
Le zoo du Mont Faron, communément appelé le zoo de Faron, est un parc zoologique français situé dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sur la commune de Toulon, sur le mont Faron. Elle a été fondée en 1968 par Roger George De Souza et Etiennette Ribeiro De Souza. Aujourd’hui, il appartient à Jim Jacquet-De Souza, fils des fondateurs et actuel directeur.

Il est situé à 585 mètres d’altitude au sommet du Mont Faron, qui surplombe la ville et le port de Toulon. Il n’est pas membre de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA).

Créé en 1968 par Roger George dit De Souza et Etiennette Ribeiro De Souza, et inauguré en mai 1969, le Zoo du Faron est le résultat du transfert d’un premier établissement dénommé « Réserve de la Nature » installé à Carcès dans le Var, lui-même même créé en 1964.

Le parc d’une superficie de 1,5 hectares offre aux visiteurs une grande variété de félins: tigres, léopard des neiges, lynx d’Europe et Canada, servals, pumas, jaguars, lions, ocelots et caracal au sein d’une ‘flore typiquement méditerranéenne.

Il présente également des guanacos, des loups, des hyènes brunes, des hamadryas et des lémuriens à queue annelée,

Toulon
Toulon est une commune du sud-est de la France, capitale du département du Var et siège de sa préfecture. Troisième ville de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur derrière Marseille et Nice, elle abrite également le siège de la préfecture maritime de la Méditerranée. La ville est implantée au bord de la mer Méditerranée, le long du port de Toulon. Ses habitants sont appelés les Toulon.

La ville de Toulon est située dans le sud de la France au sud-ouest du Var sur la côte méditerranéenne, à mi-chemin entre Marseille, à l’ouest, et Saint-Tropez, à l’est. Elle est parfois considérée comme la première ville à l’ouest de la Côte d’Azur puisque dans le livre La Côte d’Azur de Stéphen Liégeard, Toulon figure comme Marseille dans le premier chapitre consacré à « Hyères et le Pays des Maures ».

Située entre mer et montagne, capitale économique du Var, Toulon bénéficie de nombreux atouts naturels. La base navale (plus grand port militaire français), le commerce, les administrations (publiques ou privées), le tourisme et la recherche (pôle mer PACA, Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER),… sont l’essentiel de l’activité économique de la ville, qui partage avec Hyères un aéroport par lequel transitent environ 500 000 passagers par an.

Le port de commerce de Toulon est le premier port français à desservir la Corse. La ville possède une université (faculté des sciences et techniques, faculté des lettres et sciences humaines, faculté des sciences économiques et de gestion, faculté des sciences de l’information et de la communication (Ingémédia), faculté de droit, Staps, IUT, IAE), de centres d’enseignement supérieur: classes préparatoires aux grandes écoles de Dumont-d’Urville et Rouvière, Institut Supérieur d’Electronique et de Technologie Numérique (ISEN Toulon), école d’ingénieurs SeaTech, école de commerce Kedge Business School, etc.

Toulon possède également un opéra, un conservatoire national régional, plusieurs musées, des salles de concert (Palais Neptune et Zénith-Omega) et un théâtre labellisé « scène nationale »: le théâtre Liberté.