Miramas, Bouches-du-Rhône, France

Miramas est une commune française, située dans le département du delta du Rhône en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il fait partie de la métropole d’Aix-Marseille-Provence. La ville s’étend sur 25,74 km 2 et comptait 25 864 habitants en 2012. Le territoire de la commune est situé au nord de l’étang de Berre, à environ 40 km au nord-ouest de Marseille. Au carrefour des quatre chemins (voie romaine) se dresse un petit mont Miramas le Vieux d’où l’on aperçoit l’étang de Berre, car il n’est pas visible depuis la ville de Miramas également appelée Miramas Gare. Situé sur la plaine de la Crau, il marque la fin du dernier périphérique de Marseille.

La ville de Miramas est l’une des premières communes de France à mener une politique exemplaire de qualité environnementale. Lancé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et soutenu par l’ADEME avec le projet «Territoires zéro déchet, zéro déchet» dont Miramas fait partie pour contribuer à prévenir les risques (incendie, inondation, ruissellement, transport de matières dangereuses ..) et réduire les nuisances (bruit, pollution, etc.), valoriser le littoral (l’étang de Berre, le parc de la Poudrerie) par l’application de la loi du littoral et protéger le Vieux Miramas et son socle.

Les premiers rendez-vous internationaux se sont tenus à Miramas du 23 au 25 novembre 2017 en présence de l’adjoint au maire de Roubaix en charge du développement durable, le maire de l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie de Montréal, le coordonnateur des projets Zéro Déchet de la ville de San Francisco, le maire de Hernani, de la province de Guipuzkoa en Espagne ainsi que le député des Bouches-du-Rhône, vice-président de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, président de la Circulaire Institut de l’Economie, du conseiller régional, membre de la Commission Environnement, Mer et Forêt, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, président du Conseil Scientifique de la Fondation Nature et Humanité et professeur à l’Université de Lausanne et bien d’autres.Ces rencontres ont rassemblé plus de 3000 personnes autour de débats, de réunions de travail et de tables rondes pour réfléchir sur les perspectives de l’économie circulaire, échanger les bonnes pratiques, inventer les solutions et les métiers de demain.

L’histoire
La ville de Miramas ne s’est pas développée autour de son noyau historique. L’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle et la création d’un débarcadère à l’ouest du village médiéval provoquent le transfert puis la croissance de la population, et l’abandon progressif du village d’origine.

Village perché original, Miramas-le-Vieux reste un lieu chargé d’histoire, un terrain de jeu pour les amoureux de vieilles pierres. Installé sur un «mamelon» rocheux surplombant l’étang de Berre (côté côte sauvage), Miramas-le-Vieux pourrait être classé comme l’un des plus beaux villages de France.

La cité médiévale de Miramaris fut nommée pour la première fois dans une charte médiévale datée de 1118. Elle devint très vite une place défensive forte. La ville restera longtemps la possession des moines de l’abbaye de Montmajour jusqu’à la Révolution. Peuplée d’environ 400 habitants, 1590 marque un tournant historique avec le siège des armées de Savoie et la prise de la ville.

La création de la voie ferrée au milieu du XIXe siècle a conduit à l’abandon progressif du site d’origine du village. Aujourd’hui, avec sa centaine d’habitants, elle conserve des traces du passé. Avec ses vestiges du rempart, les ruines du château ou la porte Notre-Dame, la chapelle Saint-Julien, le vieux village est un petit joyau médiéval provençal. La ville de Miramas ne s’est pas développée, comme ailleurs, autour du noyau historique. L’arrivée du rail et la création d’un débarcadère à 3,5 kilomètres du site d’origine ont en effet provoqué un transfert de population et l’abandon progressif du site historique. En 1821, le village comptait environ 200 habitants et il y en avait 200 dispersés dans la ville. Mais, à partir de 1850, trois ans seulement après l’ouverture du «débarcadère», le village n’abritait que 150 personnes,

Le site du Vieux Miramas est un site défensif dominant toute la région, mais où l’espace manque. L’installation d’une population sur cet oppidum remonte aux IXe et Xe siècles, lorsque les invasions sarrasines de la Basse-Provence poussèrent les gens à se réfugier dans les collines. La défense et la juridiction du village étaient assurées par l’abbaye de Montmajour et le castrum de Miramas y resta subordonné jusqu’en 1481, date à laquelle la Provence fut rattachée à la couronne de France. Cette annexion au royaume rétablit la sécurité et la stabilité politique, et dès lors, le site défensif sur lequel le village était établi perdit sa raison d’être.

Les moines de l’abbaye avaient entrepris de gigantesques travaux d’irrigation qui ont permis le développement des céréales et de la viticulture dans la plaine. Des fermes y ont été établies, mais le développement de la Crau n’a pas suffi à créer une nouvelle ville et l’habitat y est resté dispersé. Ce n’est qu’avec l’arrivée du chemin de fer dans la ville qu’un nouveau noyau urbain s’est développé, à 3,5 kilomètres à l’ouest du village. Et, à partir de ce moment, le site historique n’a pas pu résister à l’attraction exercée par la plaine.

La station-village de Miramas n’a pris les traits d’une ville de chemin de fer qu’après la création d’une cour. De Constantine à Miramas, ou du village de la gare à la ville ferroviaire Le trafic à la gare ne cesse d’augmenter. Pour l’année 1869, par exemple, le trafic de marchandises s’est élevé à 80 512 tonnes. De plus, le commerce et le trafic marseillais se développant largement, il a fallu résoudre le problème du tri des wagons et de la formation des trains de marchandises que la ville de Marseille, faute de place, ne pouvait pas fournir. Les produits transportés par chemin de fer ayant des destinations éloignées et diverses, des travaux de tri ont été nécessaires pour les importations débarquées à Marseille et les produits industriels destinés à l’exportation.

Jusque-là, le tri des wagons avait été effectué à petite échelle dans plusieurs gares: à Miramas et Arles pour le trafic Nord-Sud, à Joliette, à Marseille Saint-Charles et à la gare du Prado dans le sens Sud-Nord; mais, avec l’augmentation du trafic, un seul tri est devenu nécessaire. L’emplacement de la gare de triage a dû être choisi par rapport à Marseille.

Enfin, en 1923, l’armée met en place une zone d’entrepôt à la place de l’aérodrome (devenant l’entrepôt de munitions de la réserve générale de Miramas, ERGMu en 1935). Miramas, loin des combats de la Grande Guerre, subit au cours de son développement plusieurs explosions de la Poudrerie Nationale de Saint-Chamas dont celle du 16 novembre 1936 et aussi le 5 août 1940 avec celle d’un gisement de 240 tonnes de nitrate d’ammonium pur en sacs, générant un cratère de 3 m de profondeur (et jusqu’à 39 m de diamètre). Miramas, du fait de ses installations ferroviaires et militaro-industrielles, est devenue une cible stratégique lors de la préparation du débarquement allié en Provence. Le 12 juillet puis le 6 août 1944 prévoient qu’il y a 17 morts après les bombardements du 15 e USAAF. La ville est libérée le 23 août 1944.

Tourisme
Miramas est une petite ville industrielle à l’extrémité nord de l’étang de Berre entre Salon de Provence et Istres. Miramas s’est développé au XXe siècle autour d’une grande gare de triage sur la ligne ferroviaire Marseille-Lyon. Il y a deux endroits appelés Miramas: le vieux village, Miramas le Vieux, et la ville moderne de Miramas dans la plaine.

Pour rejoindre le centre-ville de Miramas, la route principale bordée de parterres de fleurs, savamment entretenue avec ses ronds-points paysagers. Une grande route principale avec de nombreux magasins et cafés et plusieurs platanes traverse le cœur de Miramas.

A proximité, la grande place de la mairie. Du point de vue touristique, Miramas le Vieux est beaucoup plus intéressant. En quittant la ville en direction de Miramas le Vieux, vous traverserez une campagne verdoyante, avec des champs de maïs et d’oliviers. Le vieux village au loin, sur son éperon rocheux. Il bénéficie d’une magnifique vue panoramique sur l’étang de Berre et l’ensemble de la plaine de la Crau. Cela vaut certainement le détour. Les ruines des remparts médiévaux, recouverts d’un parement en pierre bien conservé.

Le village de Miramas le Vieux a été restauré avec amour pour préserver le caractère du village. Belles maisons anciennes avec beaucoup de charme. Vous pourrez découvrir les ruines de l’ancien château médiéval, le moulin à huile, le lavoir. Ne manquez pas l’église paroissiale du XVe siècle et la chapelle du XIIe dédiée à Saint Julien.

Miramas-Gare
Construite au milieu du XIXe siècle, la gare de triage de Miramas, l’une des plus importantes du Sud-Est, a connu une forte expansion. Symbole d’identité de la ville, il dessert toutes les stations nationales. Le TGV s’y arrête pour rejoindre Lyon, Marseille et Paris en moins de quatre heures.

Miramas est entré dans l’histoire des chemins de fer dès les débuts de ce mode de transport; la ville fait partie des chantiers d’aménagement d’un débarcadère du projet de la ligne Lyon-Marseille, adopté le 1er mai 1842. Lors du conseil municipal du 25 mai 1845, le maire Augustin Amet proposa une gare à proximité du pont du Moutonnet . Le lieu ne convenant pas, le lieu finalement retenu fut la Ferme du Pasty, ou Paty, située au lieu-dit Bivoie d’Entressen, à plus de 3 km du village. Lors de l’ouverture de la ligne le 8 janvier 1848, la nouvelle gare s’appelait Constantine où un nouveau quartier verrait le jour.

Le trafic ferroviaire augmente rapidement et un projet de gare de triage se concrétise. Avec son ouverture en 1893, l’importance de l’activité a amené de nouveaux habitants travaillant notamment pour les chemins de fer. Le 26 avril 1894, un décret confirme le développement du quartier qui devient «Miramas-Gare», la capitale municipale; le vieux village prend le nom de Miramas-le-Vieux.

Miramas est un hub ferroviaire important, tant en termes de passagers que de fret (passage des lignes Marseille-Avignon, Avignon-Miramas par Salon-de-Provence et Marseille-Miramas par Port-de-Bouc). Il héberge la plus grande gare de triage du Sud-Est. Le rail est donc un élément essentiel de l’identité sociale et économique de la ville.

Cette vocation s’est confirmée en 2008 avec la mise en service d’un terminal de transport combiné (équipement permettant le transfert de marchandises entre camions et trains) dans la zone logistique de Clésud. Cette installation permet de consolider l’activité de fret pour la commune. Miramas est en permanence au cœur des enjeux de l’économie régionale et nationale.

Miramas-le-Vieux
Village perché, Miramas-le-Vieux, dit «Quillé» offre un panorama exceptionnel sur une côte sauvage insoupçonnée bordée par le parc de la Poudrerie. La diversité des paysages qui entourent le village, source de nombreuses promenades, ne peut laisser personne indifférent.

Miramas le Vieux, authentique village médiéval perché, est un joyau pour la ville. Elle regorge de tout ce qui fait le charme des villages provençaux: pierre, petite place, glaciers… et offre un fabuleux panorama à 360 ° sur la Provence. Vous pourrez découvrir:

Écoles. En passant par la rue des Écoles on découvre sur la droite, la première école de Miramas ouverte en 1866, fermée en 1969 puis transformée en bureau de poste public. À quelques pas se trouve l’école actuelle, qui a presque fermé ses portes en 1985.
Le moulin à huile de Pourchiers. Le moulin à huile de Pourchiers est situé dans le virage en épingle à cheveux: il est signalé par une énorme meule de plus d’une tonne et deux plus petites, magnifiquement taillées dans le pudding de Crau.
La parcelle. Sur la place, dominant le bassin carré où les femmes venaient remplir leurs cruches et les animaux pour étancher leur soif, trône buste, intrépide et immortel, celui de Jean, Louis, Martin Castagne, ancien maire du village. Derrière lui, adossé au rocher, on découvre un lavoir. Aujourd’hui pour le plaisir – oui! – quelques habitants continuent les méthodes de lessive d’antan. Au nord de la place, une calade pavée appelée rue Mireille (l’héroïne du poète Mistral) escalade le rocher. Pour y accéder, il fallait couper la roche. En levant les yeux, on aperçoit à droite, creusé à bonne hauteur un silo à grains taillé dans la pierre, ou plus exactement la moitié d’un silo en forme de bocal, témoin de l’économie domestique des ancêtres.
Le cercle du futur. En remontant la rue, sur la gauche, vous découvrirez une maison de la Renaissance avec une fenêtre encadrée par un goutte à goutte. En face, murs de soutènement construits au XIXe siècle. Situé en contrebas, vous pouvez voir le Cercle de l’Avenir, lieu de rencontre, véritable forum, grand distributeur de pastis et boules de pétanque; ce lieu atteint son apogée pour la fête de Saint-Julien, saint patron du village, quand il réunit tous les Miramassiens fin août dans la communion d’un aïoli traditionnel.
Porte Notre-Dame. Poursuite de la montée – le village a bien mérité son surnom de « Quillé » (perché) – on passe un arc en plein cintre de la porte Notre-Dame, l’ancienne entrée principale du village. Un pin centenaire et bistourné lui donne une teinte claire. Pour faire une pause, vous pourrez admirer un magnifique paysage du quartier Monteau et au-delà avec un coin de l’étang de Berre venant mourir dans les marais de l’ancienne Poudrerie.
Le château. Encore quelques mètres, et c’est l’arrivée en haut sur le plan du château (place Fernand-Julien). A gauche, une grande courtine soutenue à l’est par une tour carrée donne une idée de l’enceinte médiévale démolie au siècle dernier. Du château du XIIe siècle, il ne reste qu’une construction basse et voûtée, un mur de la grande salle avec la traverse de la voûte curieusement traité aux encadrements de fenêtres, et un passage voûté sur une traversée nervurée qui s’ouvre sur l’ancienne cour. A droite, face au nord, un grand mur avec des ouvertures semi-circulaires murées et les consoles d’un balcon représentent les derniers vestiges du château de l’époque romane. Ces ruines ont été consolidées par la municipalité en 1978 pour des représentations publiques. A noter la rue de Laure, curieux passage sous une voûte dont une partie est en tonneau,
Vieilles maisons. Pour voir une maison typique du 16ème siècle, il faut prendre la rue Coupo-Santo sur la droite, où l’on peut admirer un tuyau taillé dans la pierre pour l’évacuation des eaux de pluie. Plus à gauche, apparaît une construction étroite, toute en hauteur, comprenant au rez-de-chaussée une écurie avec une porte semi-circulaire et un petit puits de lumière; une fenêtre avec un rebord mouluré éclaire le premier étage de cette maison; le grenier, souligné d’une corniche, n’a qu’une fenêtre étroite.Certaines maisons en ruines ont été remarquablement restaurées par les habitants venus (re) peupler le village.De la place Miramar, vous pourrez admirer le magnifique paysage du Monteau, Magdeleines et les quartiers de Delà, ainsi que les marais de la Poudrerie, où le village se reflétait dans les eaux de « la Mar », il y a mille ans.
Église Notre-Dame-de-Beauvezer. Revenez rue Frédéric-Mistral pour flâner dans les ruelles et les impasses; sur les façades de maisons anciennes, portes en demi-cercle ou à linteau, fenêtres à meneaux et fenêtres Renaissance. Sur la clé d’une arche, un millésime révèle la date de réalisation ou de rénovation du bâtiment. Au milieu de cette rue, on découvre l’église paroissiale Notre-Dame-de-Beauvezer datant probablement du XVe siècle; au-dessus de l’entrée, une statue de la Vierge dans une petite niche surmontée d’un écusson aux armes de l’abbaye de Montmajour, propriétaire du château jusqu’au règne de Louis XVI. Une porte à trois pans avec une crête et une archivolte ornée d’une saucisse permet de pénétrer à l’intérieur de l’église. Le bâtiment, restauré en 1978, se compose d’une nef avec une baie légèrement déviée, couverte de charpente et de tuiles, et une abside à cinq côtés remplacée par des nervures. Dans une tourelle débouchant sur la sacristie, un escalier en colimaçon permet d’accéder au clocher aux arcades à trois travées placées sur l’arc de triomphe.
La mairie. En sortant sur la gauche, une allée mène à une place de la mairie, un curieux immeuble situé à l’étage: on y accède par l’escalier qui mène à une terrasse donnant sur la rue, d’où l’on a une vue magnifique sur l’étang de Berre. Dominant un fronton, l’horloge fait battre les heures sur les âmes du village, « Hora fugit » … Sous la mairie, abritée par une terrasse, la Chapelle des Pénitents Noirs … dont on ne sait malheureusement pas grand chose. Commence immédiatement sur une pente raide la Calade qui, passant devant l’ancien presbytère, puis l’ancien poste ramène les promeneurs à la fontaine Louis Castagne. La visite du vieux village est terminée!
Le cimetière et la chapelle Saint-Julien. A l’est de cette petite place, à l’angle du moulin de Pourchiers, vient une autre calade que chaque Miramasséen prendra un jour ou l’autre, car elle mène au clos de Sainte-Répausole, autrement dit au cimetière. Les tombes se pressent autour du seul monument historique auquel la commune est honorée: la chapelle Saint-Julien. C’est de tous les édifices encore présents du Moyen Âge, le plus beau monument.
L’abbé Chaillan en a fait une description complète dans le bulletin archéologique de 1925, dont voici quelques extraits: «Il est situé au pied même du castrum de Miramas, dans le cimetière, vers le sud. La largeur du monument est de 5,50 mètres, sa longueur de 11 mètres y compris l’abside de 3,50 mètres. Le portail en demi-cercle joint au bord orné d’un oudin, est encadré par un archivolte simple mais caractéristique, avec une jolie perle d’échancrures et de fleurs à pointe de diamant. Cette décoration et l’appareil bien habillé indiquent le 12ème siècle. L’œil de bœuf du pignon constitue la seule lumière du bâtiment. La niche, avec une statue de Saint-Julien, qui surmonte le portail est datée de 1701, c’est une restauration. Il y a sept marches pour atteindre le trottoir de grandes dalles. Tout autour des murs, des blocs de pierre forment les sièges des fidèles. Sur le maître-autel, un retable, œuvre de charpentiers du XVIIe siècle, encadre le curieux tableau de Saint-Julien en soldat romain, un faucon à la main.  »
Patrimoine religieux. Pour une ville de 600 âmes, la foi au Moyen Âge était particulièrement présente: outre la chapelle Saint-Julien, le village possède une église paroissiale « Notre-Dame-de-Beauvezer » qui selon une légende, contenait le reliques de Constantin et Sainte-Hélène. Cette dernière a probablement disparu suite à l’effondrement de cette église trop délabrée, quelques années avant la Révolution. Ce patrimoine religieux est complété par une troisième chapelle, celle de Saint-Vincent encore enfermée dans les murs de l’ancienne Poudrerie, en bordure de la clôture attenante à la route par laquelle on accède au village depuis Saint-Chamas. Malheureusement, on ne peut que distinguer sa forme, entièrement recouverte de lierre.

Chapelle Saint-Julien
Située « hors les murs », au pied de l’ancien castrum de Miromaris, à l’intérieur de l’actuel cimetière de Miramas-le-Vieux, la chapelle Saint-Julien est le plus ancien bâtiment de la ville. Probablement édifiée à l’emplacement d’un temple païen, transformé en petite église carolingienne, la chapelle Saint-Julien date du début du XIIe siècle.

Cette œuvre discrète de l’art roman provençal, qualifiée de « spécimen rare de chapelle romane » par l’abbé Chaillan et de « pur joyau de l’art roman » par Paul Lafran, est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1928. Cette chapelle est de dimensions modestes: environ 5,50 mètres de large auxquels s’ajoutent aux quatre angles des contreforts épais de 1,60 mètre d’épaisseur, pour 11 mètres de longueur incluant l’abside de 3,50 mètres. Le toit de tuiles a perdu son aspect d’origine. La façade primitive est percée d’un portail en demi-cercle, joint à la crête ornée d’une saucisse et encadrée par un simple archivolte formé par un cordon d’échancrures et d’étoiles. L’oculus du pignon permet à la lumière de pénétrer à l’intérieur.

La niche centrale, ajoutée lors d’une restauration en 1701, protège la statue de Saint-Julien qui pose son pied droit sur une tête. Un grand escalier composé de sept marches mène au trottoir constitué de grandes dalles puis à gauche, aux restes d’un ambon (sorte de chaire). Au tableau de la voûte en berceau, au-dessus des deux arcades qui dévoilent les parois latérales, courent des cordons de moulures jusqu’aux pilastres encadrant l’abside en forme de «cul de quatre». Cette guirlande reprend les motifs, en harmonie avec la façade. Près du mur nord, un cippe d’origine païenne ou paléochrétienne provenant d’une carrière locale a longtemps servi de pilier central d’un autel en bois. Un grand tableau représente Saint-Julien, en soldat romain. Une fenêtre étroite ouverte au bout de l’abside en forme de «fond de four» illumine l’autel au soleil levant.

Église Notre-Dame-De-Beauvezer
Cette église paroissiale, construite au centre de la ville fortifiée, à proximité du château seigneurial, date probablement du XVe siècle. A l’extérieur, au-dessus du portail, une niche abrite une statue mutilée de la «Vierge à l’Enfant». Il est surmonté d’un écusson aux armes de l’abbaye de Montmajour, qui rappelle ainsi l’appartenance à ce centre provençal de spiritualité. Le bâtiment aurait eu des reliques de l’empereur Constantin et de Sainte-Hélène. L’inhumation du lieutenant de sénéchal, Pierre de Biord, chef de la ligue d’Arles, inhumé en mars 1592 après avoir été lapidé par des femmes dans la campagne de Saint-Martin de Crau, a depuis longtemps disparu.

Le bâtiment délabré s’est effondré quelques années avant la Révolution. Restaurée à plusieurs reprises, l’église a été définitivement sauvée en 1978. Elle se compose d’une seule nef avec une travée légèrement déviée à l’est, recouverte d’une charpente en bois supportant un toit en tuiles, et une abside à cinq pans sur voûtes nervurées. La clé de voûte porte les armoiries des abbés de Montmajour: deux clés papales placées dans une croix. Dans une tourelle défensive, un escalier en colimaçon permet d’accéder au toit. Le clocher encadre trois baies cintrées pour l’emplacement des cloches.

Château de Belval
Le château de Belval, ancienne bastide fortifiée du XVIIe siècle, est le symbole du patrimoine vernaculaire qui caractérise la région. Il a été transformé en bâtiment agricole au 19ème siècle. Cette bastide, autrefois fortifiée (portail de 1630), fut rachetée par un riche avocat, François Amphoux, anobli en 1765. Située dans une petite vallée verdoyante, Belval ou Belle Vallée, a toujours été consacrée à l’agriculture et à l’élevage. Le domaine a été un foyer de recherche agricole jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Les premiers éléments connus de la propriété figurent au cadastre de 1707. Cependant, certains architectes datent la partie la plus ancienne du château, dont un très beau porche sculpté, de 1630. La bastide, le terrain, les vergers et les vignes, à proximité du Pont -de-Rhaud sont entourés de murs. Quelques années plus tard, François Amphoux, un riche bourgeois de Saint-Chamas et avocat à la cour, achète le domaine. Une chapelle, un four, un pigeonnier, une écurie et un « fromage » ont été ajoutés au bâtiment et au terrain planté d’amandiers et de noyers. La ferme deviendra encore plus prospère lorsque son propriétaire introduira des troupeaux de moutons mérinos. François Amphoux est alors l’artisan de transhumance le plus audacieux de la plaine de la Crau. Il prend l’initiative de regrouper les troupeaux pour les conduire dans les pâturages.

En 1765, il est fait chevalier et devient comte de Belleval. Il développe l’économie locale en améliorant la laine mérinos et conseille aux habitants de Miramas de se regrouper pour stocker la laine et la vendre au moment le plus avantageux. Il prône l’éducation agricole et n’hésite pas à accueillir de jeunes orphelins pour les former. Le domaine est à son apogée et Amphoux de Belleval est connu pour ses initiatives et ses écrits.

Les descendants de Belleval continueront d’entretenir la propriété. Ensuite, le succès semble abandonner la famille et Belval est sur le déclin. Le 16 avril 1986, le bâtiment et le parc deviennent la propriété de l’intercommunale SAN Ouest Provence pour le compte de la ville de Miramas. En 1997, la commune de Georges Thorrand a définitivement mis le territoire à l’écart de la spéculation immobilière en achetant les 53 hectares de terres agricoles qui lui sont rattachés. Restauré dans son intégrité, Belval fait désormais partie du patrimoine de la commune. Sa restauration est progressivement entreprise.

La poudrerie
Les sentiers de la Poudrerie Saint-Chamas-Miramas proposent la découverte d’un patrimoine historique et naturel original: un site industriel du 17ème siècle dédié à la fabrication de poudre puis d’explosifs. Fermé en 1974, il a ensuite été racheté en grande partie en 2001 par le Conservatoire du littoral pour en faire un parc naturel protégé.

Le site est idéal pour la production de poudre. Il dispose de l’énergie hydraulique – grâce à l’approvisionnement en eau par un canal dérivé de la Touloubre construit au 17ème siècle. Il bénéficie également d’un emplacement stratégique pour le transport de matériaux, à proximité de l’étang de Berre. Dès lors, la Poudrerie continue de se développer, passant à 135 hectares en 1917. Des moulins, des canaux, des réservoirs, des séries d’ateliers, des digues de rétention pour gagner du terrain sur l’étang de Berre et même une centrale hydroélectrique sont progressivement construits. construit. Au cours de ses trois cents ans d’activité, la Poudrerie a traversé plusieurs conflits mondiaux. Ses méthodes de production s’adaptent aux innovations techniques et scientifiques.

Après plusieurs accidents, dont deux graves en 1936 et 1940 et une période de moindre activité, ce centre d’industrie militaire ferma en 1974. La plupart de ses 250 bâtiments de production et de stockage furent alors détruits. Le démantèlement des usines et l’assainissement partiel des sols font suite à plus de 25 ans d’abandon.

En 2001, le Conservatoire côtier a racheté la majeure partie du domaine au ministère de la Défense. Dépollué et décontaminé, il en fait un parc naturel protégé. Si la plupart des 250 bâtiments ont été démolis, les traces de ce passé industriel et militaire n’ont pas encore disparu. Il reste les vestiges de plusieurs bâtiments historiques et des archives très riches, éparpillés dans plusieurs lieux de conservation.

A partir de 2001, date de l’acquisition de la Poudrerie par le Conservatoire du littoral, le site est progressivement restauré. Cependant, de nombreuses traces de l’ancienne activité industrielle subsistent: un important réseau hydraulique (canaux, réservoirs, etc.), des infrastructures militaires (tour de guet), des bases de réservoirs, des zones de stockage (y compris des passages souterrains), des hangars et d’anciennes usines de meules (dites « moulins à poudre noire »). Le secteur des moulins, objet de travaux de sécurité, est désormais ouvert au grand public. Le parc de l’ancienne Poudrerie est géré conjointement par les communes de Miramas et de Saint-Chamas à travers le SIANPOU (Syndicat intercommunal de Ancienne Poudrerie) avec le soutien de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Département des Bouches-du -Rhône. Un sentier d’interprétation (cofinancé par EDF,

Circuit de Miramas
Le Circuit de Miramas est situé à moins de 2 km de la ville. En 1926, il a accueilli le Grand Prix de France remporté par le Français Jules Goux au volant d’une Bugatti T39A. Goux, le fils du surintendant de l’usine Peugeot, était auparavant devenu célèbre pour avoir remporté l’Indianapolis 500 de 1913 alors qu’il aurait consommé quatre bouteilles de champagne au cours de la course. Goux avait été le premier vainqueur étranger à Indianapolis. Aujourd’hui, le circuit appartient à BMW et est utilisé comme piste d’essai de véhicules.

Espace naturel

Domaine de Cabasse
Situé au cœur du poumon vert de la ville, le domaine de Cabasse ravira tous les proches de la nature. Base de loisirs municipale depuis 1980, elle reste aujourd’hui un lieu privilégié de balades qui offre tout son charme. A découvrir seul, en couple, en famille, à pied, à cheval ou en VTT. Pour les passionnés d’histoire et les passionnés, pour les photographes d’art, le bel édifice et son terrain ont néanmoins un long passé rempli de mystère. Ils étaient la propriété de l’abbaye de Montmajour (fondée au milieu du Xe siècle) avant d’être à moitié abandonnés et remis, selon la légende, à une horde de loups.

Au fil du temps, le château fera l’objet d’améliorations successives et d’abandons par ses différents propriétaires, ce qui le rendra inévitablement inhabitable. Le 28 août 1979, la commune décide alors d’acheter le domaine devenu patrimoine communal. Le château et les dépendances ont été immédiatement restaurés et aménagés.

Lac de Saint-Suspi
L’amélioration du cadre de vie constituant l’une des priorités communales, le plan d’eau Saint-Suspi, réalisé sur 4 ha au cœur du quartier éponyme, est la preuve de cette recherche. Situé entre le Lycée Jean Cocteau à l’architecture originale et le quartier de Cabasse avec son château médiéval, ce centre de loisirs s’intègre dans un environnement de qualité qui regroupe une médiathèque, un théâtre, un complexe sportif, un golf, etc.

Lieu convivial de détente offert à tous, le lac de Saint-Suspi revêt parfois ses habits de scène et ses rencontres festives. Chaque année, les Nuits Métis y prennent leur quartier d’été, l’incontournable festival des associations organise ses rencontres avec la population, ou encore les incontournables fêtes votives impliquent résidents et vacanciers dans une farandole estivale inoubliable.

Parc de la Poudrerie
Fermé au public et inoccupé depuis une trentaine d’années, le site de la Poudrerie a été spontanément recolonisé par un ensemble de milieux naturels d’une remarquable diversité biologique. Acheté en 2001 par le Conservatoire du littoral, c’est aujourd’hui un parc naturel protégé, ouvert au public.

Les sentiers de la Poudrerie Saint-Chamas-Miramas offrent la découverte d’un patrimoine original à la fois historique et naturel. La Poudrerie, propriété du Conservatoire du Littoral, est un site plein de surprises naturelles et d’un potentiel d’attractivité majeur, notamment au regard des enjeux du développement durable. Le site abrite l’ancienne Poudrerie royale qui s’étend sur 135 hectares. Ce somptueux couvert végétal de l’espace induit une faune riche et variée. Il comprend presque toutes les familles européennes: de nombreux insectes, poissons, amphibiens (grenouilles et crapauds), reptiles, mammifères (chauves-souris, lapins, écureuils, renards, martres, ragondins et même sangliers), mais surtout des oiseaux avec plus de 130 espèces représentées. Outre les flamants roses, vous pourrez admirer des cygnes, des hérons et des aigrettes, de nombreuses espèces de canards et de rapaces.

Les abords du marais abritent une faune et une flore typiques des zones humides méditerranéennes. Une étonnante combinaison de flore locale et de plantes exotiques apportées par le personnel du parc de la Poudrerie, s’est transformée en un vaste et luxuriant boisement qui contraste avec l’aridité des hauteurs couvertes de garrigue.

Le parc propose différentes activités toute l’année:

Faire des boules de graisse pour les oiseaux (février)
Taille de l’olivier (avril)
Fête des oiseaux (juin)
Game Day (juin)
Journées du patrimoine (septembre)
Cueillette des olives (décembre)
Courses de VTT et expositions sur l’eau à la Poudrerie, Adam de Craponne, oiseaux, serpents, oliviers, flore et faune et insectes.
Ouvert au public de tous âges, le parc est ouvert tous les 1 er et 3 e dimanches de chaque mois de 9h à 18h et tous les mercredis de 9h à 17h.

McArthurGlen Provence
McArthurGlen Provence Outlet est le premier village de marques du sud de la France. Situé sur la ZAC Mas de Péronne -Boule Noire, il couvre une superficie de 20 000m² comprenant 100 boutiques de luxe telles que Giorgio Armani, Calvin Klein, Columbia, Converse, IZAC, Desigual, De Fursac, Diesel, Guess, Boss entre autres, 6 magasins de taille moyenne et restaurants et bars tels que Starbucks, Bistrot Provence, The Burger Federation, Dubble restaurant, Farinella, Illy Café et Olivadors. Le centre comprend également plusieurs espaces de détente ombragés, une aire de jeux et une aire de jeux pour les enfants. A l’entrée, un parc public de 1,6 hectare sera mis à disposition. Le centre est facilement accessible avec ses 1 600 places de parking.

Le village est ouvert tous les jours du lundi au samedi de 10h à 20h en hiver et de 10h à 21h30 en été. Depuis son ouverture en avril 2017, le village a déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs. Fin 2017, la marque Le Printemps a ouvert son premier magasin outlet et en avril 2018, Lacoste (entreprise) a ouvert sa boutique dans le village.

Le golf
Le golf de West Provence Miramas déploie ses 18 trous dans un cadre serein, apaisant et naturel avec des parcours variés, avec une partie dans la plaine où les plans d’eau entrent en jeu et une autre partie boisée et escarpée dans la pinède, où il n’y a pas il n’est pas bon de s’égarer.

Sentiers de randonnée
Miramas regorge de trésors cachés. Le paysage varié est magnifiquement traversé par de nombreux sentiers accessibles à tous. Celles-ci révèlent différents points de vue de la ville et la richesse de son patrimoine. Ne manquez pas le village perché de Miramas-le-Vieux sur la côte sauvage de l’étang de Berre et les sept itinéraires balisés, à découvrir à pied ou à vélo. Entre ville et nature, ce sentier inattendu est à l’image de la ville, plein de surprises. Témoin d’une ville durable, respectueuse de son environnement, soucieuse des personnes, qui privilégie l’ouverture et les carrefours, elle signe le slogan de Miramas « Une ville. Vit ». Au départ de Maille 2, éco-quartier exemplaire pour son renouvellement urbain responsable en concertation avec ses habitants, il rejoint les sentiers verts offrant de nombreuses découvertes et activités: totems, stèles, étang, flore riche,

Les chemins de Miramas
Découvrez ou redécouvrez la ville grâce à l’application mobile d’itinéraires touristiques « Sur les chemins de Miramas ». Maintenant, le smartphone est votre nouvelle boussole. Il vous guidera aux quatre coins de Miramas et vous révélera les trésors culturels et naturels.

Événements culturels et festivités
Ville festive et traditions, Miramas est en effervescence tout au long de l’année. Grâce à un programme diversifié, la municipalité offre un temps fort par mois. Les associations nombreuses et particulièrement actives enrichissent cet agenda, contribuant grandement à la dynamique culturelle.

Ville festive de traditions, le festival traditionnel provençal Racino e Jitello rend hommage à la langue et à la culture provençales autour de Farandole (danses provençales), à la musique traditionnelle, au stand et à la messe provençale et aux célèbres Jeux Gardiens. Vitrine de l’identité provençale, elle se déroule traditionnellement au printemps.

Fin juillet, pendant quatre jours au cœur de la saison estivale, la ville vit au rythme des fêtes votives. Manèges, défilé, musique, animations de rue, apéros-concerts, spectacle camarguais, jeux d’enfants, concours de chant. Clôturé par un magnifique feu d’artifice au lac de Saint-Suspi.

Fin août, pendant trois jours, le Vieux-Miramas vous emmène dans une aventure médiévale dans un cadre exceptionnel. Spectacles, activités, démonstrations et stands de cadeaux vous sont proposés au cœur et aux abords du village. Sons et lumières, bals, camp de chevaliers, démonstrations de combat, ateliers divers (calligraphie, herboristerie, armes, tir à l’arc et à l’arbalète, jeux en bois, spectacle de marionnettes, balades musicales, stands de nourriture et restaurants du vieux village prennent les couleurs médiévales.

Et en fin d’année, pour les vacances de Noël, la commune organise un marché de Noël une vingtaine de chalets sur plusieurs jours (six à neuf jours), avec une piste de luge, une mini-ferme, des ateliers de jeux, des chants de Noël, des spectacles et des comédies musicales. divertissement son et lumière.

Racino e Jitello
Racino e Jitello rend hommage à la langue et à la culture de la Provence. Vitrine de l’identité provençale de Miramas, ce festival a lieu au printemps. Défilés, stands, danses, musique, messe en provençal, abbrivado ou beccerade, cet événement propose un week-end haut en couleur, au cours duquel, au son du galoubet, traditions et modernité se côtoient pour un moment festif. De nombreuses associations locales et régionales ainsi que des producteurs y participent pour le plus grand plaisir des visiteurs.

La nature en fête
Nature en fête est le village du développement durable à Miramas. Engagée sur tous les fronts du développement durable et très active sur le plan climatique et territorial, Miramas a été désignée par l’Etat, en 2015, comme ville pilote nationale «Zéro déchet, zéro déchet». Soutenue par l’ADEME et d’autres partenaires clés comme Zero Waste, la ville développe un programme ambitieux de sensibilisation du grand public, de changement de cultures, de comportements et de modes de consommation. Nature en fête est le rendez-vous incontournable du développement durable avec plus d’une cinquantaine d’activités ludiques et gratuites, dont des balades guidées autour de la biodiversité, la sensibilisation à mieux manger, etc. Nature en fête est un événement éco-responsable pour apprendre, informer et échanger bonnes pratiques en matière de développement durable.

Festival des nuits métisses
Les Nuits Métis célèbrent chaque année toutes sortes de musiques avec un programme de festivités aux couleurs des cinq continents. Ce festival rassemble trente spectacles gratuits sur trois jours et trois nuits. Niché dans un écrin de verdure au bord du lac de Saint-Suspi (lien vers la page du lac de Saint-Suspi), au cœur de Miramas, le Nuits Métis Festival se déroule majestueusement avec sa grande scène, ses comptoirs de restauration, son espace nomade pour intime moments musicaux, son pôle chinois des arts du cirque, ses déambulations autour des arts plastiques et ses promenades propices aux balades dans la douceur de l’été. Concerts d’exception avec têtes d’affiche de renom, expositions, spectacles, ateliers pédagogiques et contes musicaux, ce festival familial populaire attire jusqu’à 12 000 personnes chaque année.

Championnat du monde de soupe au pesto
Pour fêter l’été et partager un moment de fête, l’office de tourisme de Miramas propose un championnat du monde de soupe au pesto sur la place Jourdan. Dès le matin, les équipes, composées notamment de restaurateurs et venus de l’hexagone pour voir ailleurs, éplucher, éplucher, couper les légumes qui viendront garnir les pots présentés au jury. Secret de famille, truc pour chacun, chacun sa recette et sa manière de décorer son stand. Le soir, la place prend un air de fête et accueille, dans une ambiance conviviale et musicale, près de 700 convives venus se régaler de ce plat typique.

Fêtes votives
Pendant quatre jours, au cœur de la saison estivale, Miramas vit au rythme des fêtes votives. Sous l’impulsion de la commune et des associations de Miramas, tradition et modernité prennent vie au rythme des animations de rue et des spectacles: manèges, corso, musique, animations de rue, apéros-concerts, beccerades, spectacle de Camargue, jeux pour enfants, concours de chant , etc. Clôturé par un magnifique feu d’artifice au lac de Saint-Suspi et un grand bal, cet événement apporte couleur et gaieté au ciel et aux rues de la ville. Il rassemble toutes les générations et visiteurs de différents

Fête médiévale
Le Vieux-Miramas, authentique village perché, fait vivre une aventure médiévale dans un cadre exceptionnel. Pendant trois jours, spectacles, animations, démonstrations et stands de cadeaux sont proposés au cœur et aux alentours du village. Sons et lumières, bals, camps de chevaliers, démonstrations de combat, divers ateliers (calligraphie, herboristerie, armement, tir à l’arc et à l’arbalète, jeux en bois), spectacles de marionnettes, balades musicales, stands de nourriture et restaurants du vieux village se drapent de couleurs médiévales.

Tous les chemins mènent à Miramas
En famille ou entre amis, cet événement propose une journée conviviale propice à la découverte de lieux insoupçonnés et des activités gratuites pour tous. Un rallye touristique pour découvrir des lieux fabuleux et incontournables de la ville à travers des activités gratuites: golf 18 trous et centre équestre, sentiers de randonnée, escalade et tyrolienne au domaine de la Cabasse, visites guidées ou ludiques du parc de la Poudrerie, réputé pour sa biodiversité, Vieux-Miramas, base nautique sur la côte sauvage de l’étang de Berre, le Domaine de lunard. A bord de tuk-tuks ou de navettes gratuites, cette aventure hors du commun vous permet de découvrir ou redécouvrir les trésors cachés de Miramas.

Festival du train
Ville d’origine ferroviaire, Miramas célèbre le train. Le patrimoine ferroviaire est à l’honneur avec de nombreuses activités et événements qui, le temps d’une journée, attirent et ravissent les visiteurs. Expositions de trains, trains miniatures, simulations de pilotage, visite du poste d’aiguillage, escapades surprises, jeux olympiques pour les cheminots, gare pour enfants avec de nombreux jeux, concerts, stands artistiques, jeux vidéo, trains du monde pour manger, contes de wagons et scènes de gare… ce bel événement réserve une multitude de surprises à chaque édition.

Art de Noël
A Miramas, la Féerie de Noël est une tradition. L’occasion de découvrir la magie de ces fêtes de fin d’année, la semaine avant Noël. Chaque année, un pays ou une région est mis à l’honneur au cœur d’un marché de Noël thématique autour d’une vingtaine de chalets. Des événements empreints de magie sont proposés au public: merveilleux défilé, arrivée spectaculaire du Père Noël et son panier plein de cadeaux pour les enfants, piste de luge, mini-ferme, ateliers de jeux, chants de Noël, spectacles et animations musicales, sons et lumières.