Marsillargues, Hérault, Occitanie, France

Marsillargues est une commune française d’un peu plus de 6 000 habitants qui fait partie de la Communauté de communes du Pays de Lunel. Il est situé dans le canton de Lunel, dans le département de l’Hérault. La ville est située sur la rivière Vidourle, à mi-distance de Montpellier et Nîmes. La commune est située sur une vaste plaine, assez marécageuse dans la partie sud, qui s’appelle Petite Camargue. Il est entouré d’une ceinture de boulevards bordée de platanes centenaires qui constituent une promenade naturelle protégée du soleil par les chaudes journées d’été.

Marsillargues est située en Europe continentale, dans le sud-est de la France, au bord du Vidourle, à égale distance de Montpellier et Nîmes et à une quinzaine de kilomètres de la mer Méditerranée. A sa limite extrême est, Vidourle constitue sa frontière naturelle avec le département du Gard. Les trois villes les plus proches sont Aimargues, en direction de Vauvert, Saint-Laurent-d’Aigouze, en direction d’Aigues-Mortes et Lunel à l’ouest. La commune de Marsillargues est la commune la plus à l’est du département de l’Hérault. Marsillargues est la deuxième ville du canton de Lunel.

L’histoire
Les vignes cultivées sont présentes sur ce terroir depuis 5000 ans selon les diagrammes polliniques avec une augmentation notable en l’an 300 avant JC. A l’origine, le village était probablement un village de pêcheurs composé de cabanes situées près de Vidourle, il y a aussi une rue des Pêcheurs.

Le village du Moyen Âge était sous la tutelle de la célèbre abbaye de Psalmodie, dont le nom est probablement dérivé des chants éternels prononcés par les moines. Cette abbaye possédait également la plupart des terres environnantes. On prétend même qu’un passage souterrain communiquait avec l’ancien château féodal de Marsillargues.

Le château actuel est de style Renaissance. Jusqu’à la Révolution, Marsillargues était dans le diocèse de Nîmes. En 1790, il en fut séparé pour intégrer le département de l’Hérault.

Après la Seconde Guerre mondiale, le village se tourne principalement vers la viticulture qui devient sa principale ressource. Après avoir connu des hauts et des bas et même après les dégâts causés par le «mildiou», la vigne est restée jusqu’aux années 1958; la cave coopérative locale était dans les années 50 et 60 la première d’Europe en termes de quantité de vin produite. Face aux difficultés rencontrées par la production massive de « vin coupé » qui s’est avérée difficile à vendre, les vignerons sont incités par des primes à arracher les vignes. Une nouvelle activité se met en place: la culture fruitière (pommes, pêches, nectarines, etc.), mais elle éprouve à son tour un essoufflement. C’est une commune de 5 700 habitants qui fait partie de la Communauté de communes du Pays de Lunel. Il est situé dans le canton de Lunel, dans le département de l’Hérault. Ses habitants sont les Marsillarguois. Ils sont surnommés «les bajans», littéralement les «imbéciles» du Languedoc.

Sites touristiques

Château de Guillaume de Nogaret
Le château a été fondé en 1305 par Guillaume de Nogaret, devenu seigneur de Marsillargues, en récompense de ses services rendus à Philippe IV, roi de France. Du château féodal, il ne reste que les sous-sols, les grandes cuisines et le donjon avec sa tour carrée. Le château fut fondé en 1305 par Guillaume de Nogaret, qui obtint les seigneuries de Marsillargues; Calvisson, Congénies, Aujargues, Manduel, Beauvoisin, Générac, Vergèze, entre autres, en récompense de ses services rendus au roi Philippe IV le Bel. Du château féodal, il ne reste qu’une partie du sous-sol, les grandes cuisines et le donjon avec sa tourelle carrée.

Aile nord
Vers 1560, Jean de Louet de Calvisson entreprit la construction d’un nouveau château à l’emplacement de celui de son ancêtre. L’aile nord a ensuite été entièrement refaite: façade et escalier intérieur avec mur central. Cette façade est très moderne avec son plancher surélevé entre une base en pente et un plancher de grenier aveugle surmonté d’un toit plat. Elle est ponctuée d’ouvertures et de piles surmontées de frontons alternativement curvilignes et triangulaires. Mais la rigueur de la mise en œuvre contraste avec l’irrégularité totale de la façade. L’ensemble présente une décoration très riche et un goût du détail prononcé. Ainsi, tandis que les piliers sont ornés de cartouches, volutes, bucrânes… Les douze bas-reliefs du grenier sont sculptés de guirlandes de fruits retenues par des masques à museau de lion, des têtes potelées ou des visages barbus, des palmiers, bucrânes… De nombreux trophées d’armes célèbrent les exploits militaires de leur propriétaire, tandis que divers emblèmes rendent hommage au pouvoir royal: le porc-épic de Louis XII; salamandre de François Ier et lune et monogramme Diane de Poitiers.

Cette représentation est une manifestation claire de la fidélité de la famille à la dynastie régnante et permet de dater la façade vers 1560. Cette façade est l’une des plus belles réalisations méridionales de la Renaissance et s’apparente à celle du château ducal d’Uzès: l’auteur semble le même mais il reste encore à identifier. En 1679, Jean-Louis II de Louet de Murat de Nogaret, marquis de Calvisson, entreprend la reconstruction d’une partie de l’aile nord avec son grand escalier suspendu ainsi que le portail d’entrée en demi-lune. Au XVIII ème siècle, les plâtres des salles d’apparat sont refaits à la demande d’Anne Joseph Louet.

Aile sud
L’aile sud a été construite en 1679 à la demande de Jean-Louis II de Louet de Murat de Nogaret, lieutenant général du roi du Languedoc, président des États et marquis de Calvisson: Alexis de La Feuille, ingénieur royal; Gabriel Dardaillhon et Jacques Cubissol, architectes de Nîmes et Philippe Mauric, sculpteur, entreprennent les travaux. Abritant les écuries, ce bâtiment a une façade presque identique à celle de l’aile nord. Les représentations sont néanmoins plus guerrières et les emblèmes de Louis XIV prolifèrent. Le détail décoratif est conforme aux goûts alors en vogue dans les années 1670.

Orangerie
L’orangerie a été construite en 1767 par Anne-Joseph de Louet de Murat de Nogaret afin de fermer l’ensemble formé par les ailes nord et sud. Un vaste parc s’est alors développé dans le prolongement de la cour d’honneur. Il était ponctué de bassins circulaires, point d’intersection d’allées se croisant en étoiles et en angles droits. L’orangerie a été réhabilitée en bibliothèque municipale. Sur un autre registre, il est à noter que la cloche de l’église de Congénies (Gard) a été parrainée en 1759 par Anne Joseph qui était également le seigneur de ce lieu comme mentionné dans la dédicace qu’elle comprend. Ce serait la seule cloche encore existante en Languedoc mentionnant le patronyme de cette illustre lignée, d’où son intérêt historique. (Il a également été proposé, en 2012, de le classer en HD dans la section « objets »).

Dans la nuit du 19 au 20 mai 1936, un incendie catastrophique éclate dans la rangée de pièces attenantes à la galerie Louis XVI qui est alors complètement détruite, ainsi que l’étage supérieur (bibliothèque) et l’escalier principal. Seule la façade Renaissance subsiste… La mairie de Marsillargues rachète le château en 1948 à la famille Saizieu. L’ensemble du château est classé Monument Historique depuis 1995.

Église Saint-Sauveur
L’église a été construite en 1688 par Jacques Cubissol, et abrite une remarquable peinture à l’huile sur toile « La Nativité » attribuée au peintre français Charles Errard.

Église en partie romane, façade de la fin du 17 ème siècle, classée. A l’intérieur, une huile sur toile représentant la Nativité est attribuée à Charles Errard. Son clocher surmonté d’une gracieuse flèche en pierre ornée abritait jusqu’en 1950 l’une des plus anciennes cloches du département datant de 1509 et classée MH. Il a malheureusement été refondu à cette époque.

Temple protestant
Un temple fut d’abord construit entre 1574 et 1582. Pendant la période tragique des guerres de religion françaises, il fut endommagé puis réparé en 1599, pour être totalement détruit en 1685 suite à la révocation de l’édit de Nantes. Le Concordat de 1801 autorisa l’installation d’un ministre protestant à Marsillargues en 1803. Le terrain fut ouvert pour un nouveau temple en 1806, et il fut achevé en 1818.

Bâtiment particulièrement imposant et à l’architecture originale de 31 mètres de long sur 16 de large, c’est le plus imposant du « bas pays » protestant avec une salle de 500m2. La façade principale présente un grand fronton triangulaire néoclassique surmonté d’un clocher de caractère assez insolite architecture (dôme). Début de la construction (première pierre) en 1802. Il fut inauguré en 1806 alors qu’il n’avait pas encore de plafond. Les travaux avancent lentement et ce n’est qu’en 1818 que la construction du plafond et des supports commence. Si le clocher fut achevé en 1823 comme en témoigne sa clé de voûte, la cloche ne fut mise en place qu’en 1826. Par sa grande originalité et ses dimensions, cet édifice mériterait sans aucun doute une protection en tant que Monument Historique. comme c’est le cas pour certaines de ces constructions dans le département voisin du Gard.

Le petit temple
Également appelée « église libre » (branche du protestantisme), fin XIX e siècle, sorte de chapelle de style néo-gothique. Le bâtiment a été vendu dans les années 1990 et est malheureusement aujourd’hui dans un état de délaissement.

Les arènes
Les arènes de Marsillargues, construites en 1960, sont inscrites sur la liste des monuments historiques protégés depuis le 22 février 1993.

Le musée Paul-Pastre
Dans la cour du château, le micocoulier séculaire veille sur l’entrée du musée Paul Pastre, niché dans la demeure seigneuriale. Paul Pastre, amoureux éclairé de l’histoire locale et de l’archéologie, découvre 2 autels gallo-romains dans les ruines du château. Suite à cette découverte, l’idée de créer un musée prend forme en 1949. Aujourd’hui, 400 m 2 d’expositions, réparties en sept salles, vous invitent à découvrir l’histoire locale à travers ses illustres concitoyens, Guillaume de Nogaret, Fernand Janin, Louis Uni dit Apollon, et les objets de bien d’autres, moins connus.

Le musée a été créé par l’Association Les Amis du Musée Paul Pastre en 1948. Il est installé dans les salles basses du Château, admirablement meublées par la Municipalité. Le musée a rassemblé tout ce que le château mérite d’être conservé: plans, cartes, tableaux, photos, notices, etc. Paul Pastre, amateur éclairé d’histoire locale et d’archéologie, découvre deux autels gallo-romains dans les ruines du château. Suite à cette découverte, l’idée de créer un musée prend forme en 1949.

Aujourd’hui, 400 m 2 d’expositions, divisées en quatre salles, vous invitent à découvrir l’histoire locale à travers ses illustres concitoyens, Guillaume de Nogaret, Fernand Janin, Louis Uni dit Apollon, ainsi que les objets de bien d’autres, moins illustres. Parmi les pièces les plus précieuses, on trouve une stèle funéraire et les deux autels gallo-romains, une pierre tombale romaine, des marbres ornés, une sculpture gauloise, le modèle de la cave coopérative et la chaise à porteurs du seigneur datant de 1751. De nombreuses donations ont également été faites par des particuliers: objets divers, anciens ou curieux, diverses collections de monnaies, armes (fusils, pistolets, poignards), coiffures et vêtements pour hommes et femmes, minéraux, fossiles … mais aussi armes et outils de l’époque néolithique, plaques de cheminée et gravures .

En 2011, le retour de la chaise berline restaurée au cœur du musée est un événement. Au son d’un quatuor invité à jouer devant la petite orangerie pour l’occasion, des passionnés d’histoire de notre village ont répondu à l’invitation de l’association des Amis du Musée à y assister. Un livret a également été réalisé sur son histoire, celle du château de Marsillargues et du musée Paul Pastre. En particulier, elle nous apprend quelle était la place des chaises à porteurs dans la société et éclaire celle de notre musée. En raison d’une estimation trouvée dans les archives du musée, elle a d’abord été estimée à partir de 1752. Par la suite, il s’est avéré que ce document ne le concernait pas et que notre chaise serait en fait contemporaine de Louis XIV. et donc comparable à celle conservée au Petit Palais à Paris.

Le musée Paul Pastre fait partie du patrimoine de la ville de Marsillargues, grâce à sa promotion par la Ville sur le territoire et à la grande disponibilité des membres du musée des Amis du Musée Paul Pastre.

Traditions
Suite à une coutume répandue dans tout le monde méditerranéen ayant été fortement influencée par le latin, les habitants reçurent un surnom (en occitan, un « escais ») toujours légèrement ironique et moqueur: les « bajans », littéralement les « simpletons » en Languedocien. La particularité du village est qu’il est situé en Petite Camargue, région de traditions taurines. L’expression ultime de ces traditions est atteinte lors des fêtes votives, généralement organisées au début du mois d’août et qui durent une dizaine de jours. Le programme de ces journées est organisé, avec la participation de la municipalité, par les clubs de tauromachie, dont le plus célèbre fêtera ses quatre-vingt ans en 2007: « La Sounaïa », du nom de la cloche qui pend autour du cou du rassembleur taureau, le  »

Habituellement, la journée commence par une sortie dans les prés, parmi les taureaux et bergers des différents troupeaux locaux. C’est ou plutôt c’était l’occasion pour petits et grands de passer un bon moment, de participer au tri des taureaux, et de déguster la fameuse saucisse grillée accompagnée de vin rosé. Puis, le départ des taureaux des prairies, généralement de Cailar (3 km) a été organisé pour le terme «l’Abrivado» qui désigne l’arrivée des taureaux entourés des chevaux camarguais montés par les bergers et tout un cortège de remorques remplies avec des jeunes hommes et des jeunes filles, mais aussi des gens de toutes générations, tirés par des tracteurs, ainsi que de nombreux autres acteurs courant après les taureaux pour tenter de les faire échapper au cortège, en saisissant leurs queues.

Le moment le plus attendu pour les habitants de Marsillargu était la traversée du pont de Vidourle, récemment connu sous le nom de «Pont Boulet», où les badauds se réunissaient pour assister à l ‘«Abrivado». C’était en principe vers midi lorsque chevaux et bergers, taureaux et caravane de des compagnons réalisaient cette phase commémorative des fêtes votives, tous les jours à la même heure. Cet « abrivado » prenait fin dès qu’ils traversaient l’arène, où les taureaux arrivaient enfin en fin de matinée. La course d’un Peau de vache « enveloppée » (= avec balles protectrices sur les cornes) demandée par petits et grands, précédait l’apéritif traditionnel de 13 heures. C’était le moment de repos mérité après une matinée aussi riche en événements en tout genre. Un orchestre jouait pasodobles qui animaient de nombreux couples déambulant sur la piste de danse,tandis que d’autres, assis autour des «guéridons» et leur regard tendre, sirotaient le pastis qui coulait librement.

Dans l’après-midi, une course de cocarde de taureaux était organisée et chaque Marsillarguois a mis un point d’honneur à y assister en prenant place dans les gradins des arènes. La course, interrompue par un entracte, s’est déroulée avec six taureaux. Selon le jour concerné, ces taureaux pourront être des «cocardes» (les stars du troupeau) ou des anoubles (jeunes taureaux) et la quantité d’attributs (cocarde, pompons ou ficelles) attribués plus ou moins. Les «rasitters», tous vêtus de blanc et les «retourneurs» ont tenté de faire des merveilles sous les acclamations chaleureuses d’un public déchaîné. C’est alors qu’intervient le troisième acte de la journée: «le bandido», c’est-à-dire le retour aux taureaux sous la vigilance des bergers avec la même animation de la population.

Le dernier acte de la journée s’est clôturé par d’immenses repas, que les différents groupes de jeunes ont organisés et qui se sont terminés à l’aube après le bal. La reproduction de ce scénario était tellement quotidienne que l’épuisement de la jeunesse était total au dernier jour.

Actuellement, pour des raisons de sécurité, le bandido et l’abrivado ont été modifiés car le parcours est réduit et il se limite à la traversée de Marsillargues des arènes à la «Chicanette». Tous les autres points sont dans l’ensemble conservés dans la tradition.

La Bouvine
Si vous passez par Marsillargues en été, vers 12 h ou 19 h vous serez surpris de découvrir, certains jours, des taureaux entourés de chevaux galopant joyeusement dans les rues de nos villes et villages du sud. Ne soyez pas surpris, vous assistez à un Abrivado (à I2h) ou à un Bandido (D9h), une coutume locale héritée de l’époque où le moteur à combustion interne n’en était qu’à ses débuts. Pour les Gardians à cheval, l’objectif est de transporter six Bious du troupeau aux Arènes où une Course Camargue aura lieu dans l’après-midi. A la fin du spectacle, quand ils auront brillamment défendu les Attributs qui ornent leur front et leurs belles cornes élancées contre les Raseteurs déchaînés, Bandido).

Une première sonnerie annonce la sortie du taureau, la porte du toril s’ouvre, du coup le Biou jaillit majestueux et plein d’ardeur. Pendant une minute, les hommes en blanc apprécient le Cocardier qui prend ses marques sur la piste. Puis la seconde cloche retentit autorisant les Raseteurs à réaliser leurs Rasets équipés d’un petit peigne en acier, le Crochet.
Le crochet: Petit peigne en acier permettant aux raseteurs de supprimer les différents attributs. Il est spécialement conçu pour ne pas blesser l’animal
Manade: C’est un troupeau de taureaux de plus de cinq têtes, ce terme s’étend sur la propriété et les pâturages des animaux. Le propriétaire d’une Manade est le Manadier.
Attributs: Constitués de tissus de laine et de cordes, ils sont disposés à la base des cornes et sur le front du taureau. Ils sont attribués en enchères pendant les quinze minutes de course pour chaque taureau.
Arrivée en occitan: Action de quitter la Manade vers les Arènes.
Libération en occitan: Action de quitter les arènes en direction des prés (Manade).
Attrapaïres: Ils font partie intégrante d’Abrivado et Bandido. Le jeu consiste à attraper le Bious à mains nues au milieu des chevaux et à les immobiliser pendant quelques secondes.
Biou: Bœuf en occitan. Aujourd’hui, il est plus couramment utilisé pour indiquer le Taureau.
Gardien: Gardien des vaches, c’est lui qui s’occupe et donne de la nourriture aux animaux. Sur son cheval camarguais, il trie, au milieu de la Manade, les taureaux qui composeront la Course.
Le Raset: Action de passer au plus près de la tête du taureau, pour ajuster au mieux sa course de crochet.
Le Raseteur: Toujours en blanc, il doit supprimer autant d’attributs que possible pour marquer des points. Il empoche les gains à la fin de chaque Course. Cela peut arriver lors de grandes actions ou devant la bravoure d’un taureau que résonnent l’air de Carmen (Opéra de Bizet), c’est un hommage rendu au courage du BIOU et des hommes qui s’affrontent pour notre plus grand plaisir.

Festivités
A Marsillargues les Fêtes font partie des coutumes à ne pas manquer. Traditionnelles ou culturelles, elles sont disponibles toute l’année et si vous passez par notre village, voici les événements auxquels vous pouvez assister:

Courses de Camargue:
Un spectacle impressionnant après les courses. Ils se déroulent dans les arènes de la ville qui sont situées au centre du village entre la mairie, l’église et le château. Cette position centrale confère à ce bâtiment un rôle primordial dans la vie des habitants de Marsillargu. Son circuit classé lui confère une excellente réputation dans le monde des courses camarguaises. Pendant la saison bouvine, les courses animent notre village avec un point culminant lors de la fête votive et de son traditionnel jeudi Grand’Course, une référence en matière de festivités.

Festivités au Château:
Les festivités sont aussi celles du 14 juillet organisées par la ville avec le feu d’artifice offert à la population invitée à venir les admirer sur la pelouse du château.

Événements culturels:
A Marsillargues, la cour d’honneur du château se transforme en lieu culturel et accueille de nouveaux événements. Tout au long de l’année, ce patrimoine communal devient le théâtre de rencontres artistiques et culturelles: En 2016, le château a ouvert ses portes début juillet pour la rencontre «Opéra passion»: les chœurs d’opéra dessinés par le chœur Les Chorégiens de Montpellier font partie du projet pour chœurs, solistes, piano et orchestre. Le choeur Méli-Mélo de Saint Just et le Chorus Vibrato de Beaucaire sont associés. Même succès en 2014 pour Carmina Burana avec les 80 choristes de l’association.

Si l’opéra tient une place de cœur pour la ville, le théâtre n’est pas oublié pour autant. Parallèlement, le château accueille des représentations théâtrales en plein air dans sa cour d’honneur, notamment lors de la fête votive:

Le mercredi soir, la commune vous propose un théâtre au château: La troupe professionnelle du Théâtre du Baudrac est venue en 2016 avec La femme du boulanger et avait déjà joué sur la même scène La fille du puits en 2013. Le troupeau des heureux personnes 1 en 2012, et 2 retournées en Camargue en 2015. Un homme au sud par et avec Laurent Pit en 2014, qui raconte avec humour une journée de fête dans le petit village où l’acteur a grandi. Actions en partenariat avec la Communauté de Communes du Pays de Lunel: cirque en 2014 avec des acrobates pour Ordures et ménagères.

Marchés de Noël:
En hiver, le premier dimanche de décembre sont organisés le « Marsi’art de Noël », une foire artisanale et un marché des saveurs avec animations musicales ou un spectacle offert aux enfants. De nombreux exposants viennent présenter leurs créations artisanales et découvrir les produits locaux. Chaque année, un concours de création d’objets sur le thème de Noël est également lancé pour les enfants de la commune. A gagner, des bons pour la librairie AB de Lunel, qui est notre partenaire pour cet événement.